ENFIN LIBRE

L'Éternel... m'a envoyé pour panser ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté.  
Ésaïe 61. 1


Ce sentiment d'être prisonnier, Kevin l'éprouve depuis son enfance. Dans le petit appartement d'un grand immeuble anonyme, querelles et vexations déchirent la famille. À l'école, pas d'amis. Exclu de tout. Pas de place en apprentissage. Seul.

Puis ce sont les liens avec le milieu de la drogue. Il est pris dans une spirale dont il ne peut sortir. Arrêté par la police, le voilà prisonnier dans un établissement pénitentiaire pour mineurs. Insulté, humilié par ses camarades de cellule... C'est le désespoir!

Le dimanche, il se rend au service religieux de la prison. La salle est haute et spacieuse : un peu de soulagement pour sa poitrine oppressée. L'aumônier peut-il lui venir en aide ? Il parle de Jésus, venu pour ceux qui sont tourmentés par leur passé, leurs fautes, pour ceux qui sont sans espoir dans la vie. "Que le monde te tienne pour un vainqueur ou un vaincu, Jésus t'aime, il enlève le fardeau de tes péchés et te libère. La Bible dit qu'il t'écoute maintenant. Dis-lui ton désespoir. Parle-lui de tes fautes. Sur la croix où il est mort, il a subi à ta place la peine qu'elles méritaient. Crois que Jésus Christ te pardonne et te fait devenir un enfant de Dieu."

Kevin a alors un long entretien avec l'aumônier. Il perçoit que Jésus est celui qu'il cherche depuis longtemps déjà. Il a l'impression que les murs de la prison qui l'enfermaient depuis son enfance s'écroulent lentement. Il entrevoit un coin de ciel bleu au-dessus de lui : Jésus l'aime!

ENQUÊTE D’UN ATHÉE SUR L’ÉVANGILE

La foi vient de ce qu’on entend – et ce qu’on entend par la parole de Dieu.   
Romains 10. 17
C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des oeuvres, afin que personne ne se glorifie.   
Éphésiens 2. 8, 9


Lorsque sa femme se convertit à la foi chrétienne, Lee Strobel, sceptique et athée, décide de faire une enquête sur la religion chrétienne pour démontrer que toutes ces histoires sur Dieu et Jésus ne sont que faussetés et légendes. Voici des extraits du livre dans lequel il rapporte la conclusion de ses recherches :

- Le récit historique sur Jésus, surtout parmi des témoins directs qui l’avaient connu personnellement, était incontestable.

- Tous les systèmes religieux étudiés au cours de mon enquête s’appuyaient sur le “faire” : “faire des aumônes, des pèlerinages, annuler le karma des mauvaises actions passées…” pour tenter de s’acheter un accès à Dieu.

- Le christianisme est unique. Il s’appuie sur le “déjà fait”. Sur la croix, Jésus a déjà fait pour nous ce que nous sommes incapables de faire pour nous-mêmes ; il a subi le châtiment de la mort que notre rébellion et notre mauvaise conduite nous font mériter, pour que nous puissions être réconciliés avec Dieu… À la lumière des faits convaincants que j’avais découverts, … il me faudrait désormais beaucoup plus de foi pour conserver mon athéisme que pour faire confiance à Jésus de Nazareth !

- Inutile de me battre et de faire des efforts dans l’impossible but de me rendre digne de Dieu. La Bible ne cesse de répéter que Jésus offre le pardon et la vie éternelle comme un don gratuit, qui ne s’achète pas.

- Jésus était le Fils de Dieu, mort à ma place pour subir le châtiment que j’avais mérité.

- Maintenant, tout cela, je le croyais.



ET TOI, ELLE EST COMMENT, TA VIE ?

… Que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom.   
Jean 20. 31
Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance, en aimant l’Éternel, ton Dieu, en écoutant sa voix, et en t’attachant à lui ; car c’est là ta vie.   
Deutéronome 30. 19, 20


Une chorale d’enfants avait intitulé ainsi un spectacle musical. Les différentes mises en scène et chansons représentaient la vie qui passe avec ses hauts et ses bas : naissance, enfance, adolescence, amour, mariage, naissance des enfants, séparation, mort. Cela donnait à réfléchir.

De temps en temps il est utile de faire le point sur notre façon de vivre. Certains pensent que pour vivre sa vie pleinement, il faut s’affranchir de toute tutelle, surtout de celle de Dieu. On se donne le droit de faire ce que l’on veut. C’est oublier qu’à Dieu notre Créateur sont dus honneur et soumission. Il nous dit : “Cherchez-moi, et vous vivrez” (Amos 5. 4). Sans relation avec Dieu, nous marchons vers la mort, c’est-à-dire la séparation éternelle d’avec lui. Il nous invite à choisir la vie éternelle, celle qui a sa source en lui, et qui se prolonge après la mort physique. Elle est en Jésus, le Fils de Dieu, et a été vue en lui, venu sur cette terre. “La vie a été manifestée ; et nous avons vu et nous témoignons, et nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée” (1 Jean 1. 2). Elle sera nôtre si nous croyons en lui. “Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui” (Jean 3. 36).

Jésus est alors, pour celui qui a cru en lui, l’exemple à suivre pour vivre une vie qui plaise à Dieu. Le croyant pourra alors grandir dans sa connaissance et ne plus vivre pour lui-même mais pour Celui qui pour lui est mort et a été ressuscité (2 Corinthiens 5. 15).



FATIGUE, LE MAL DU SIÈCLE

(Jésus dit :) Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos.   
Matthieu 11. 28
Je vous ai dit cela afin qu’en moi vous ayez la paix. Vous avez de la tribulation dans le monde ; mais ayez bon courage, moi j’ai vaincu le monde.
Jean 16. 33


Ce titre reprend celui d’un article de journal. Le mot anglais “burn-out” (surmenage, épuisement) apparaît souvent dans les diagnostics médicaux. Cette fatigue serait-elle la conséquence de notre vie moderne trépidante, de tous nos soucis quotidiens ou récurrents, et de tant de difficultés qui nous assaillent ?

Lorsque Jésus était sur la terre, il avait envoyé ses disciples en mission prêcher la bonne Nouvelle (Marc 3. 14, 15). Même s’ils le faisaient avec joie, ils étaient certainement fatigués par ces activités qui demandaient beaucoup d’énergie. Jésus, qui connaissait tout, savait que ses disciples avaient besoin de repos, d’encouragement et de réconfort en passant du temps près de lui. C’est pourquoi il leur dit : “Venez à l’écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu” (Marc 6. 31).

Pour chacun de nous, ce monde agité fatigue et peut même nous exténuer nerveusement et psychiquement. Le Seigneur Jésus désire que nous trouvions le repos de notre âme, même si nous sommes chargés ou déprimés, et il veut que nous nous approchions de lui. À la croix, il a expié nos péchés pour que Dieu nous accorde son pardon. Maintenant il désire soutenir ses enfants, les encourager malgré toutes les difficultés qu’ils connaissent, la dépression qui les ronge, le découragement qui les envahit… Laissons-le porter nos charges. “Rejetez sur lui tout votre souci, car il prend soin de vous” (1 Pierre 5. 7). Faisons-lui confiance, il fera descendre la paix dans notre cœur.



GUET-APENS

La parole de Dieu est vivante et opérante, plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants :… elle discerne les pensées et les intentions du coeur.  
Hébreux 4. 12


Il y a quelques années, en Inde, un chrétien fut attaqué par un gang fortement armé qui, sur le bord de la route, avait attendu son passage. Ils lui prirent son argent, sa montre et son alliance. Ils s'emparèrent ensuite de sa voiture, et avant de démarrer, l'un des bandits attrapa une Bible sur l'un des sièges, la montra d'un air méprisant puis la brandit en signe d'adieu. Le chrétien eut la présence d'esprit de lui crier : “Lisez-la souvent!”

Six ans plus tard, ce chrétien, dont le nom et l'adresse étaient inscrits sur la première page de cette Bible, reçut une lettre tout à fait inattendue :

“Je vous ai menacé avec un révolver et vous ai volé votre argent. Mais je n'arrivais pas à oublier l'expression de votre visage, si calme et paisible. Aujourd'hui, je voudrais vous remercier : Vous avez sauvé la vie de ma femme et la mienne. La Bible que j'avais trouvée dans votre voiture a été en effet le moyen de ma délivrance. Je l'ai lue et elle a changé ma vie. J'ai quitté le gang dont je faisais partie et je suis retourné dans ma province. Il y a peu de temps, j'ai appris que trois de mes anciens camarades avaient été tués alors qu'ils attaquaient une autre voiture, à l'endroit même où nous vous avions attaqué. Sans ce message vivant de la Bible, j'aurais eu le même sort, et j'aurais été perdu pour l'éternité.”

“Ma parole n'est-elle pas comme un feu, dit l'Éternel, et comme un marteau qui brise le roc ?” (Jérémie 23. 29).

HOMME DE PETITE FOI

Aussitôt Jésus, étendant la main, le saisit et lui dit : Homme de petite foi, pourquoi as-tu douté ?  
Matthieu 14. 31


Ce reproche plein d'amour que Jésus a adressé à son disciple Pierre, reconnaissons que, nous chrétiens, nous le méritons aussi souvent. Le vent violent de l'épreuve nous déstabilise plus d'une fois. Dans de tels moments, souvenons-nous de quatre vérités essentielles.

Premièrement, le Seigneur ressuscité promet aux siens : “Moi je suis avec vous tous les jours, jusqu'à l'achèvement du siècle” (Matthieu 28. 20). Dans ce tous les jours, sont donc inclus les jours d'épreuve.

Deuxièmement, il est écrit : “Toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu” (Romains 8. 28). Les événements qui nous font verser des larmes en font donc aussi partie.

Troisièmement : “Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces” (Philippiens 4. 6). Aucun besoin n'est donc exclu des sujets que nous pouvons apporter au Seigneur. Peut-être ne nous répondra-t­il pas immédiatement comme nous le souhaiterions, mais soyons sûrs qu'il le fera en son temps et à sa manière et que, dans l'intervalle, la paix de Dieu remplira notre cœur.

Enfin, quatrièmement, souvenons-nous qu'il est “le Dieu de toute consolation, qui nous console à l'égard de toute notre affliction” (2 Corinthiens 1. 3, 4). Face à nos peines, les consolations du Seigneur seront toujours surabondantes.

IL A ENTENDU MON CRI

Toi, Seigneur! tu es bon, prompt à pardonner, et grand en bonté envers tous ceux qui crient vers toi.  
Psaume 86. 5


À la sortie de l'usine, un jeune homme distribuait de temps en temps à ses collègues des dépliants sur la foi chrétienne. L'un des employés en était très contrarié et faisait tout pour lui causer du tort. Lorsque la guerre commença, en 1939, ils furent tous dispersés.

En 1965, sur le quai de la gare, un groupe d'enfants qui partaient en colonie de vacances se mit à chanter un chant chrétien. À côté, un homme les écoutait. Puis, s'approchant d'eux, il se tourna vers le moniteur et lui demanda : “Est-ce que vous me reconnaissez ? C'est moi qui vous ai causé tant d'ennuis à l'usine, il y a des années, à cause des tracts évangéliques que vous nous donniez.

Vous savez, j'ai été prisonnier de guerre, et je devais travailler comme bûcheron dans des conditions très dures. J'étais tellement maltraité qu'un soir j'ai rassemblé mes affaires avec l'intention de mettre fin à ma vie. Mais voilà qu'au fond de mon sac, j'ai mis la main sur un bout de papier, sale et chiffonné, où j'ai pu lire : “Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé” (Actes 16. 31). C'était un morceau de l'un de vos tracts. J'ai crié immédiatement : Ô Dieu, si tu existes, donne-moi des nouvelles de ma famille!

Deux jours après, j'ai été convoqué par les surveillants. On m'a tendu une liasse de lettres et un paquet de la Croix Rouge. Quelques mois plus tard, je suis rentré à la maison, et tout le monde s'est rendu compte que je n'étais plus la même personne. J'avais trouvé la source de la vraie joie : le Seigneur Jésus Christ était mon Sauveur, ma paix et mon espérance.”

IL EST ÉCRIT

La foi vient de ce qu’on entend – et ce qu’on entend par la parole de Dieu.  
Romains 10. 17
Le peuple est de l’herbe. L’herbe est desséchée, la fleur est fanée, mais la parole de notre Dieu demeure à toujours.  
Ésaïe 40. 7, 8


Nous sommes enclins à attacher beaucoup d’importance à nos sentiments et nos impressions. Mais, dans la vie chrétienne, il est essentiel de se fonder avant tout sur la Parole de Dieu. Voici quelques exemples pour nous encourager :

– Je ne sens pas que je suis sauvé, mais il est écrit : “Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé” (Actes 16. 31). Je crois, donc je suis sauvé, Dieu l’a dit !

– Je ne sens pas la présence du Seigneur avec moi, mais il est écrit : “Moi je suis avec vous tous les jours” (Matthieu 28. 20). Il est donc bien là !

– Quand je prie, j’ai parfois l’impression de parler à un mur, mais il est écrit : “Celui qui a planté l’oreille n’entendra-t-il pas ?” (Psaume 94. 9). Donc Dieu entend toujours ma prière !

– Je ne sens pas son amour, mais il est écrit : “Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi” (Galates 2. 20). Donc il m’aime et il l’a prouvé !

– Tout est difficile, j’ai l’impression que Dieu m’abandonne, mais il est écrit : “Lui-même a dit : je ne te laisserai pas et je ne t’abandonnerai pas” (Hébreux 13. 5). Donc il ne m’abandonne pas, il l’affirme lui-même !

– Je prie depuis longtemps, et rien ne change. J’ai le sentiment que Dieu m’oublie. Mais il est écrit : “Moi, je ne t’oublierai pas” (Ésaïe 49. 15). Dieu ne m’oublie jamais !

“Il est écrit”, voilà ce qui donne au chrétien une vraie certitude. Ses sentiments et ses impressions sont fluctuants, la Parole de Dieu est immuable, solide comme un roc.

ISSUE DU BOUDDHISME

"Si je pratiquais cette religion, c'était par obéissance et non par conviction. A l'approche de mes seize ans, tout ce que je voyais.., et tout ce que je vivais, c'était la désobéissance, les mauvaises pensées, la révolte, le mensonge, la débauche. Plus j'avançais dans cette voie, plus je souffrais. Un jour, en revenant de l'école, je me suis enfermée dans ma chambre et, les yeux vers le ciel, j'ai crié : "Dieu, si tu existes, aide-moi à sortir de cet enfer! S'il te plaît, secours-moi, tu es ma dernière solution !" Au mois de juin 1996, j'ai rencontré un chrétien qui m'a invitée dans un groupe de jeunes qui se retrouvaient pour lire la Bible. J'y suis allée et à cette occasion, un chant m'a profondément touchée.

Dieu sait si bien ce qui te semble lourd, Qui te fait mal, te trouble chaque jour. Il connaît tes chagrins, ta peur du lendemain, Avec mon Dieu, tu sais, tout ira bien. J'ai pleuré, c'était comme si Dieu me parlait au fond de mon cœur et m'invitait à venir à lui." "Depuis ce jour, je suis allée aux lectures bibliques pour découvrir ce Dieu qui semblait si bien me connaître, ce Dieu qui fait le premier pas vers celui qui souffre, alors que chez les bouddhistes, ce sont les gens qui vont vers Bouddha. J'ai pris conscience que Jésus était mort pour moi sur la croix pour me racheter de mes péchés. Le 3 juillet 1996, je lui ai donné mon cœur. Je voyais une nouvelle vie qui débutait dans la joie, dans la lumière... Je n'étais plus au fond du puits, j'étais délivrée par la foi en Jésus Christ, mon Sauveur. Ma conversion a conduit d'autres personnes de ma famille à venir à Jésus, et là, j'ai pris conscience que la grâce de Dieu nous avait toujours accompagnés.

Après ma conversion, j'ai traversé des périodes difficiles, des découragements même. Peu à peu j'apprends à me confier simplement en Dieu, telle que je suis, pour recevoir son pardon et son soutien. "Tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde ; et la victoire qui a vaincu le monde, c'est notre foi" (1 Jean 5. 4). Je remercie le Seigneur de ce qu'il m'a conduite jusqu'ici. L'avenir est entre ses mains. Qu'aurais-je à craindre puisque c'est lui qui m'a attirée vers lui ? Comme une amie me l'a dit un jour, j'ai été choisie et adoptée deux fois. D'abord ma mère adoptive m'a aimée et élevée depuis ma première semaine sur cette terre, ensuite Dieu mon Père qui m'aimait, m'a cherchée et m'a trouvée. Saroj

JÉSUS, LE SEUL CHEMIN ?

(Jésus dit :) Moi, je suis le chemin, et la vérité et la vie ; personne ne vient au Père si ce n'est par moi.
Jean 14. 6


Une chrétienne vient de développer devant des étudiants les bases du christianisme. À la fin de son exposé, elle est interpellée par une auditrice :

– Ce que vous venez de dire est très intéressant, mais vous avez l'esprit trop étroit. J'étudie les religions. J'ai pu discuter avec des musulmans, des brahmanes, des shintoïstes… Tous connaissent Dieu, même s'ils ne croient pas en Jésus Christ. Vous insistez trop sur Jésus Christ et vous n'admettez pas que d'autres religions puissent être aussi valables que le christianisme.

– Ce n'est pas moi que vous contestez, c'est la Bible, la Parole de Dieu. C'est Jésus qui déclare que personne ne vient au Père que par lui.

Bien plus tard, ces deux interlocutrices se rencontrent par hasard. La conversation s'engage :

– Je n'ai pas pu oublier cette parole de Jésus que vous avez citée : “Personne ne vient au Père si ce n'est par moi”. J'ai essayé de trouver toutes sortes d'arguments pour réfuter cette affirmation mais je ne peux éluder le fait que c'est une parole du Christ.

Lorsque les chrétiens affirment que Jésus Christ est le seul chemin vers Dieu, les non-croyants leur reprochent d'être trop exclusifs et intolérants. Mais les formules : “À chacun sa vérité” ou “Tous les chemins mènent à Dieu” n'apportent que flou et doute sous une fausse apparence de tolérance et d'ouverture.

Jésus est le seul chemin du salut parce que Lui seul a payé le prix de notre péché. Aucune religion humaine n'offre cette rédemption totale que seul Jésus Christ peut nous donner.

J'AI TROUVÉ UN PÈRE QUI M'AIME

Quand mon père et ma mère m'auraient abandonné, l'Éternel me recueillera.
  Psaume 27. 10


"J'ai grandi sans connaître mon père. Au fil des années, je me suis de plus en plus renfermé sur moi-même. De plus en plus amer, j'en voulais à tout le monde... Alors, pour compenser l'absence du père que je n'avais jamais connu, j'ai voulu réussir dans la vie. Je gagnais beaucoup d'argent, mais j'étais toujours triste et seul... et sans m'en apercevoir, j'étais devenu esclave de la drogue, de l'alcool, du mensonge et de la violence.

Pourtant, au fond de mon cœur je voulais savoir si Dieu existait. Une de mes tantes connaissait l'évangile depuis des années. Un jour, je suis allé lui rendre visite, et là j'ai ressenti une paix, un amour inconnu. C'était tellement fort que j'en aurais pleuré, mais une voix dans ma tête me disait : "Ce n'est pas pour toi, ils vont se moquer de toi, repars chez toi". Je n'ai rien dit à personne mais j'étais triste, je devais repartir le lendemain. Le matin, mon cousin m'a demandé de l'accompagner à l'église. Quand nous sommes arrivés, la voix dans ma tête me disait encore  : "Ils vont se moquer de toi, ce n'est pas pour toi". La chorale a commencé à chanter et là j'ai ressenti une autorité, une paix, un amour infini qui descendaient sur moi, comme si le Seigneur me prenait dans ses bras. Tous mes péchés, mes chaînes, ma colère disparaissaient. Je me suis mis à pleurer de bonheur, je venais enfin de trouver mon Père." Antonio

J'AI TUÉ QUELQU'UN

Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu.  
1 Pierre 3. 18
Là où le péché abondait, la grâce a surabondé.   
Romains 5. 20

Un visiteur de prison raconte : "Je me rappellerai toujours cet homme qui m'a dit : J'ai tué quelqu'un, j'en ai pris pour vingt ans. J'assume, parce que j'ai une dette envers la société. Mais quand j'aurai payé selon la justice des hommes, comment est-ce que je me présenterai devant Dieu ? Je crains plus la justice de Dieu que celle des hommes..."

A cause de ce geste irréparable, sa conscience le tourmentait jour et nuit. Il lui a fallu des mois pour comprendre que même cet acte terrible pouvait lui être pardonné. Comment ? S'il se repentait, s'il le confessait en se tournant vers Jésus. En effet, "si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité". Pourquoi ? Parce que "le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché" (1 Jean 1. 7, 9). Est-ce que Dieu passe à la légère sur un tel acte ? Non. S'il nous offre le pardon, c'est parce que son Fils a été condamné à notre place  :"Celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui" (2 Corinthiens 5.21). Jésus a subi le châtiment, même celui d'un meurtrier. Celui qui s'approche de lui, tel qu'il est, avec sa conscience chargée, recevra le pardon et la paix.

Vous n'êtes probablement pas un meurtrier, pourtant vous avez aussi besoin du pardon de Dieu : "Il n'y a pas de juste, non pas même un seul... Il n'y a pas de différence, car tous ont péché" (Romains 3. 10, 23)... Et tous peuvent être pardonnés gratuitement par Jésus Christ.

JE ME FAIS DU SOUCIS

Tu t'inquiètes et tu te tourmentes de beaucoup de choses ; mais il n'est besoin que d'une seule.  
Luc 10. 41
Votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela.  
Matthieu 6. 32

Tout m'inquiète! Ma santé, ma situation professionnelle, ma famille… Mes proches me donnent du souci. Je les vois s'enfoncer dans des situations impossibles, cela me rend malade. Je me sens responsable de leur bonheur. Les circonstances qu'ils traversent et les miennes sont au centre de mes préoccupations : pourvu que je puisse joindre les deux bouts, que ma fille ne soit pas malade… Et puis, même si tout va comme je l'espérais, je trouve encore quelque chose, ce à quoi je n'avais pas pensé et qui va gâcher mon plaisir…

Le souci est un poison dont je ne sais me défaire. Il est devenu en moi une vraie obsession.

Et pourtant, je sais bien que Dieu, lui, me voit. Et même, il ne me lâche pas des yeux. Non pas qu'il me surveille, mais il voudrait m'aider et avoir une relation vraie avec moi. Comme face à face… Et pendant ce temps, moi, je ne pense qu'à mes soucis…

Est-ce que je vais persévérer dans ce repli sur moi ? Dieu m'appelle à lui faire une totale confiance, à m'abandonner à lui, et j'hésiterais ? C'est Pierre, le disciple de Jésus, qui a raison, quand il dit : “Rejetez sur [Dieu] tout votre souci, car il prend soin de vous” (1 Pierre 5. 7).

Je peux me reposer sur mon Dieu, lui faire confiance, il m'aime, il s'occupe de moi, il veille sur mes proches. Je peux lui dire mes soucis, il les portera à ma place. Jésus l'a bien dit : “Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos” (Matthieu 11. 28).

JE VAIS LE TUER!

La parole de Dieu est vivante et opérante, plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants : elle atteint jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit... et elle discerne les pensées et les intentions du cœur.  
Hébreux. 4. 12


"Je vais le tuer!" répétait cet homme qui, au volant de son vieux camion, recherchait son pire ennemi pour "en découdre". Il ne pensait qu'à cela, il ne pouvait même pas trouver le sommeil à cause de sa soif de vengeance.

Ce soir-là, il s'arrête dans un hôtel pour y passer la nuit. Dans sa chambre, il trouve un livre qu'il ne connaît pas et passe une grande partie de la nuit à le lire. Le lendemain matin, il quitte l'hôtel. Lorsque la personne chargée du ménage entre dans la chambre, elle découvre avec stupeur un pistolet qui n'a pas servi, une Bible ouverte et, à côté, une feuille de papier avec ces mots : "Ce livre a sauvé deux vies : la mienne et celle de mon pire ennemi".

Pourquoi ce changement radical d'attitude ? Le message de la Bible, tel un projecteur puissant éclairant sa conscience, a montré à cet homme son état devant Dieu, l'horreur de l'acte qu'il voulait accomplir. La prise de conscience de ce que Dieu est, lumière et amour, a touché son cœur alors plein de haine, au point de le faire changer de but et de direction.

Mais ce ne sont pas seulement les malfaiteurs qui sont coupables devant Dieu. "Il n'y a pas de juste, non pas même un seul" (Romains 3.10). Ce message, Dieu l'adresse à tous. Il déclare que le cœur de l'homme est plein de ténèbres, mais que Dieu est lumière et amour. Jésus Christ est "la vraie lumière... qui, venant dans le monde, illumine tout homme" (Jean 1. 9). Encore faut-il croire, avoir l'œil simple de la foi, pour en être rempli et expérimenter le même changement radical dans notre vie.

JÉSUS T'AIME

[Jésus] appelle à lui ceux qu'il voulait ; ils vinrent à lui.  
Marc 3. 13 (Jésus dit :) Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés ; demeurez dans mon amour.  
Jean 15. 9

"Un homme énergique et sans scrupule, membre de la Mafia, était attablé dans une taverne italienne, entouré de plusieurs mafiosos, lorsqu'une fillette entra, se dirigea sans crainte vers lui, le toucha de l'index, et lui dit : "Jésus t'aime". L'homme, agacé, lui répondit sans ménagement : "Laisse-moi". Elle revint un instant plus tard, le toucha à nouveau et répéta : "Tu sais, Jésus t'aime". Je t'ai dit : "Laisse-moi, va-t'en". Elle revint une troisième fois et lui redit : "Jésus t'aime". Au comble de l'exaspération, il la prit par la nuque, la poussa jusqu'à la porte et la mit dehors.

Sans souci du danger qu'elle courait à importuner un tel homme, elle revint encore un peu plus tard et lui dit à nouveau avec un sourire persuasif : "Jésus t'aime".

Cet homme raconte que pendant deux ans ces mots ont résonné dans son esprit sans qu'il puisse les chasser. Ils ont été le moyen de sa conversion. Aujourd'hui, il est évangéliste au service de celui qui s'est fait connaître à lui d'une manière si touchante. Il fait connaître la parole de Dieu dans le monde, témoignant avec puissance de l'amour et de la grâce de Dieu qui l'ont lui-même sauvé.

"Celui qui vous appelle est fidèle" (1 Thessaloniciens 5. 24). "Aujourd'hui si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs" (Hébreux 3. 15).