À LA FRONTIÈRE DU TIBET

Jésus prit la parole et dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Oui, Père, car c'est ce que tu as trouvé bon devant toi.  
Matthieu 11. 25, 26

Bill et Jenny Morris, un couple de jeunes missionnaires américains, avaient choisi un champ de travail particulièrement difficile dans lequel peu osaient se risquer, à la frontière du Tibet. La population était plongée dans l'idolâtrie ;il semblait que le message chrétien ne pourrait jamais l'atteindre.

Écoutons Bill raconter leur expérience : “Pendant sept ans, nous avons annoncé l'évangile sans voir aucun résultat de notre travail. Nous avions beaucoup étudié pour apprendre la langue et avons tout tenté pour prouver à ces personnes que nous les aimions, mais ils ne nous ont jamais témoigné la moindre confiance. La septième année, pourtant, il s'est passé quelque chose : la naissance de notre premier enfant, une petite fille.

Quand notre petite Grâce a commencé à se traîner à quatre pattes, les gens du village l'observaient et souriaient. Et lorsqu'elle a appris à parler, elle s'est exprimée aussi facilement dans leur langue que les enfants du pays. Un jour, nous avons découvert qu'elle répétait à ses petits amis les versets de la Bible et les chants que nous lui apprenions.

C'était comme un miracle. Alors que nous avions presque perdu l'espoir de voir des cœurs s'ouvrir à l'amour de Dieu, un témoignage éclatant est sorti de la bouche de notre petite fille. Dieu s'était servi de cette enfant pour produire la première conversion. Maintenant, huit jeunes chrétiens lisent l'évangile ensemble et se préparent à l'annoncer autour d'eux.”

AUCUN MÉRITE, PURE GRÂCE

La grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes.  
Tite 2. 11

Nous, nous aimons parce que lui nous a aimés le premier.  
1 Jean 4. 19


“Mais qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu ? Cette phrase que certains répètent parfois quand ils ont l’impression qu’un mauvais sort s’acharne sur eux, je la murmure, tout au fond de mon cœur, mais dans le sens contraire : “Mais qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour mériter cela ? Qu’est-ce que j’ai pu faire pour recevoir mille grâces au quotidien ? Comment se fait-il que je reçoive toutes ces bontés de Dieu ?” Cela me laisse perplexe…

Née dans une famille agnostique, opposée à la religion chrétienne, j’ai été baptisée un peu par tradition, et aussi peut-être pour faire plaisir à ma grand-mère, une croyante, qui venait passer quelques jours chez nous. Je la suivais au culte le dimanche. La foi s’est immiscée en moi, profonde, bien que vacillante et fragile. Mais une foi malgré tout ancrée et qui représente aujourd’hui ma priorité absolue. Pourquoi est-ce que j’aime autant Dieu, pourquoi Jésus me fait-il sentir si souvent sa présence aimante ? C’est parce que Dieu est amour ! Je ne crois pas qu’on puisse“mériter”quoi que ce soit venant de Dieu ! Je crois justement que nous ne méritons rien, et que Dieu nous offre tout, simplement par amour pour nous ! Cela me nourrit, me remplit, m’enthousiasme et me comble à tel point que je ne comprends pas comment d’autres restent indifférents ou complètement hermétiques à une telle grâce !”

APPEL À L'AIDE

David se fortifia en l’Éternel, son Dieu.  
1 Samuel 30. 6

Personne n’a été à mes côtés, tous m’ont abandonné… Mais le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié.  
2 Timothée 4. 16, 17


Si tu fais partie de ceux dont on peut lire la révolte et le désespoir dans toute leur attitude : visage fermé, corps crispé, regard vide, humeurs incontrôlables, irritation, violence… Si tu as envie de te rouler en boule dans un coin, dans l’espoir d’échapper aux nuages noirs de l’angoisse… Si tu veux enlever ce bloc de pierre qui pèse sur ton cœur… Si tu te sens seul, inutile, incompris, prisonnier d’un monde dans lequel les gens sont indifférents ou hostiles, si tu es dégoûté des autres ou peut-être de toi-même… Si ta vie n’est qu’une suite de jours insipides, insupportables… Si personne ne s’intéresse à toi… Si la dépression se glisse, comme un serpent, au creux de ton âme et que l’idée te traverse parfois de mettre fin à tes jours… Si tu es sans force pour crier : Au secours !… Écoute, j’ai des raisons de te dire : Reprends courage !

Tu as besoin d’un refuge, d’un abri ? Cet endroit existe. Tu as besoin de quelqu’un qui t’écoute et te comprenne ? Cette personne est tout près de toi, “un secours dans les détresses, toujours facile à trouver” (Psaume 46. 2). C’est le Seigneur Jésus Christ. Il te dit maintenant, comme à tous les blessés de la vie qu’il rencontrait quand il était sur la terre : “Bon courage, mon enfant…” (Matthieu 9. 2).

Appelle Jésus à l’aide, c’est lui qui encourage et fortifie l’âme et le corps, c’est lui qui est attentif au moindre de tes soupirs, car tu as une grande valeur pour lui. Il te délivrera du poids de tes péchés.

C'EST MON HISTOIRE

Je m'en irai vers mon père (dit le fils rebelle) et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi.  
Luc 15. 18

Seigneur,... il y a pardon auprès de toi, afin que tu sois craint.   
Psaume 130. 3, 4

Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion; il courut à lui, se jeta à son cou et le couvrit de baisers.  
Luc 15. 20

Le Père lui-même vous aime.  
Jean 16. 27


Il y a quelques années, un groupe de guitaristes s'était réuni sur la place d'un village en Angleterre. Avec leurs chansons rythmées, ils attirèrent rapidement de nombreux auditeurs. Après la représentation, Peter, l'un des musiciens, fit la quête auprès de l'auditoire. Il frappa aussi à la fenêtre d'une maison voisine. On lui répondit :

- Jeune homme, vous avez une belle voix. Voici un billet pour vous si vous lisez au public l'histoire du fils prodigue dans ce Nouveau Testament.

- Ce sera de l'argent vite gagné! se dit Peter en souriant.

- Mesdames et Messieurs, dit-il à son auditoire, j'ai un texte à vous lire de la part du voisin. Il trouva l'endroit indiqué dans l'évangile selon Luc, et avec le souci d'accrocher son public, commença : "Un homme avait deux fils; le plus jeune dit à son père : Père, donne-moi la part du bien qui me revient. Alors il leur partagea son bien".

Là, le lecteur s'interrompit, avant de continuer avec un peu moins d'assurance : "Peu de jours après, le plus jeune fils vendit tout et partit pour un pays éloigné; là il dissipa ce qu'il avait, en vivant dans la débauche"... Ce récit collait à sa propre histoire! Plus il avançait, plus il était ému. Bouleversé, il lut le résumé de sa propre vie, jusqu'à ces paroles : "et moi je péris ici de faim! Je me lèverai, je m'en irai vers mon père".

Il ne peut se défaire de cette histoire : elle lui remet en mémoire des souvenirs qu'il a essayé d'effacer, mais surtout l'amour de ses parents qui s'est montré par tant d'attentions. Mais quelle mouche l'a piqué pour qu'il quitte la maison ? Bien sûr, comme il n'en faisait qu'à sa tête, cela ne pouvait pas leur plaire, et même les choquait. Se serait-il trompé, lui qui aujourd'hui se produit dans la rue avec ses copains pour récolter quelques pièces afin de joindre les deux bouts ?

Il décide d'aller voir le chrétien qui lui a donné le petit livre. La conversation s'engage rapidement.

- L'histoire de ce fils rebelle, c'est la mienne, dit-il immédiatement. J'en ai honte.

- Sais-tu que cette histoire est celle de tout homme, la mienne aussi, dit le chrétien, si nous considérons le Père comme notre Créateur ? Tu as lu la première partie de l'histoire, lisons ensemble la deuxième.

Peter découvre alors que le chemin du retour lui est toujours ouvert, non seulement vers ses parents, mais aussi vers Dieu. La confession sincère de son passé devant Dieu le conduit à Jésus Christ, qui devient son Sauveur, son libérateur.

Il a fait la même expérience que le fils prodigue dans la parabole qu'il a lue tout à l'heure. Dieu l'a accueilli tel qu'il était, sans lui faire de reproche. Il a la certitude qu'il est pardonné. Jésus Christ a payé pour lui.

C’EST FINI

Il est réservé aux hommes de mourir une fois – et après cela le jugement.  
Hébreux 9. 27

Même quand je marcherais par la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal ; car [toi, Éternel,] tu es avec moi.  
Psaume 23. 4


La mort est là, tout près. On n’y a pas trop pensé jusqu’ici, sauf un peu aux enterrements des autres, mais l’idée que ça pourrait nous arriver, on l’a vite enfouie le plus loin possible dans notre esprit. Parce qu’il faut avouer que la mort, cette plongée dans l’inconnu, fait peur…

Hier, le médecin a été suffisamment clair sur le diagnostic, même si, un peu gêné, il n’a pas voulu donner d’échéance. Il a confirmé ce qu’on ressentait intérieurement, après des mois de lutte contre la maladie. D’ailleurs, pas besoin de diagnostic médical, il suffit de voir le regard ému des proches, pour comprendre, dans ce mélange de compassion et de fatalisme, que c’est fini.

C’est fini  ?

Non, avant que mon esprit ne sombre dans une torpeur inéluctable, il me reste une décision à prendre. Si jusqu’ici j’ai toujours laissé Dieu de côté, si j’ai vécu ma vie sans me soucier de lui, parce que pour moi la religion n’était que des contraintes absurdes, un conditionnement de l’esprit destiné simplement à culpabiliser les gens…, je peux choisir de ne rien faire, et affronter seul la mort et ce qui suivra. Mais je peux aussi changer d’avis et me tourner vers Jésus en lui demandant de m’accompagner pour cette ultime étape.

Aujourd’hui, je n’ai plus honte de laisser de côté ma fierté, pour dire à Jésus : “Toute ma vie, je n’ai pas voulu de toi, je mériterais que tu me laisses tout seul, mais maintenant j’ai peur, et j’ai besoin de toi… Tu pardonnes, je le sais, tu me prendras par la main et tu me porteras dans ton ciel.”

C'EST TROP HAUT POUR MOI

Tu me conduiras sur un rocher qui est trop haut pour moi.  
Psaume 61. 2

Dieu est le rocher de mon cœur.  
Psaume 73. 26

Il est le Rocher, son œuvre est parfaite.  
Deutéronome 32. 4


La mort est là, tout près. On n’y a pas trop pensé jusqu’ici, sauf un peu aux enterrements des autres, mais l’idée que ça pourrait nous arriver, on l’a vite enfouie le plus loin possible dans notre esprit. Parce qu’il faut avouer que la mort, cette plongée dans l’inconnu, fait peur…

Hier, le médecin a été suffisamment clair sur le diagnostic, même si, un peu gêné, il n’a pas voulu donner d’échéance. Il a confirmé ce qu’on ressentait intérieurement, après des mois de lutte contre la maladie. D’ailleurs, pas besoin de diagnostic médical, il suffit de voir le regard ému des proches, pour comprendre, dans ce mélange de compassion et de fatalisme, que c’est fini.

C’est fini  ?

Non, avant que mon esprit ne sombre dans une torpeur inéluctable, il me reste une décision à prendre. Si jusqu’ici j’ai toujours laissé Dieu de côté, si j’ai vécu ma vie sans me soucier de lui, parce que pour moi la religion n’était que des contraintes absurdes, un conditionnement de l’esprit destiné simplement à culpabiliser les gens…, je peux choisir de ne rien faire, et affronter seul la mort et ce qui suivra. Mais je peux aussi changer d’avis et me tourner vers Jésus en lui demandant de m’accompagner pour cette ultime étape.

Aujourd’hui, je n’ai plus honte de laisser de côté ma fierté, pour dire à Jésus : “Toute ma vie, je n’ai pas voulu de toi, je mériterais que tu me laisses tout seul, mais maintenant j’ai peur, et j’ai besoin de toi… Tu pardonnes, je le sais, tu me prendras par la main et tu me porteras dans ton ciel.”

CE LIVRE QUI CHANGE LA VIE

Ma parole n’est-elle pas comme un feu, dit l’Éternel, et comme un marteau qui brise le roc ?  
Jérémie 23. 29
Ta parole m’a fait vivre.  
Psaume 119. 50

Léo est chrétien depuis peu, mais il a des hauts et des bas, et parfois des doutes. A-t-il la vraie foi ? S’est-il bien repenti ? Pourquoi, alors qu’il était paisible hier, se sent-il troublé et inquiet aujourd’hui ? Il aspire à une paix solide et durable. En se promenant au bord de la mer, Léo voit un petit garçon qui demande : “Papa, porte-moi, c’est trop haut”. Et le papa hisse l’enfant sur un gros et solide rocher. Le Psaume 61, cité plus haut, revient à la mémoire de Léo. N’aurait-il pas besoin, lui aussi, de quelqu’un pour le placer sur un roc solide ? Quoi de plus stable qu’un grand rocher, au milieu des flots agités de la mer ?

Il demande à Dieu de le “hisser” sur le rocher solide mais trop haut pour lui, dont parle ce psaume. Dans les jours qui suivent, il découvre plusieurs versets : “[Jésus-Christ a] fait la paix par le sang de sa croix” (Colossiens 1. 20). “C’est lui (Jésus) qui est notre paix” (Éphésiens 2. 14). Peu à peu, le doute laisse place à la certitude. Quel soulagement de découvrir que son salut ne dépend ni de ses efforts, ni de l’intensité de sa repentance, ni de sa conduite ! Il repose solidement sur l’œuvre accomplie par Jésus sur la croix, une fois pour toutes. Léo se répète avec bonheur : “C’est lui qui est notre paix !”

Si ta paix dépendait, ne serait-ce qu’un peu, de toi (tes efforts, ton engagement, etc.), tu aurais toujours des hauts et des bas. Mais parce que ta paix repose en dehors de toi, sur l’œuvre et la personne de Jésus, elle est solide comme un roc !

CHANGEMENT DE VIE ?

Moi qui auparavant étais un blasphémateur, un persécuteur et un violent…, miséricorde m’a été faite… Le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs.  
1 Timothée 1. 13, 15

Roddy était condamné à la prison à vie pour avoir commis un meurtre. Après 17 ans de détention, une demande de libération anticipée avait été déposée en son nom. L’aumônier, à cette occasion, devait témoigner devant la cour. Il le fit en faveur du condamné.

–Pourquoi plaidez-vous pour que cet homme soit libéré ? demanda le juge.

–Parce que Dieu est entré dans sa vie et l’a changé, répondit l’aumônier.

–Que voulez-vous dire par cette expression : “Dieu est entré dans sa vie” ?

–Eh bien, autrefois il pensait n’avoir affaire qu’avec la justice humaine. Un jour, il a compris qu’il avait aussi des comptes à rendre à Dieu. Sa culpabilité devant Dieu lui pesait encore plus que celle qu’il éprouvait vis-à-vis des hommes et de la société. Dieu pourrait-il lui pardonner son crime ? Roddy s’est alors tourné vers Jésus Christ, il a cru qu’il avait pris sur lui ses péchés. Il a accepté la délivrance dont Jésus a payé le prix, et il a été libéré du poids de ses fautes. Il est devenu un homme nouveau.

–Alors, une dernière question : s’il est libéré, l’accepteriez-vous comme voisin ?

–Non seulement comme voisin, mais comme un frère.

Roddy fut libéré. Il vécut pour servir le Seigneur et témoigna de ce que la grâce de Dieu peut accomplir dans le cœur d’un homme, si méchant soit-il. “Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles” (2 Corinthiens 5. 17).



CHACUN POUR SOI OU TOUS ENSEMBLE ?

Quant à l’amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; quant à l’honneur, soyez les premiers à le rendre les uns aux autres.  
Romains 12. 10
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres.  
Romains 13. 8

Ce matin, le professeur distribue à chacun de ses élèves un ballon blanc à gonfler ; puis il leur demande d’y inscrire leur nom. Toute la classe va ensuite dans le gymnase ; au signal du maître, les ballons sont lâchés et après un bel envol, ils se posent un peu partout dans la salle. Les enfants ont maintenant 5 minutes pour retrouver le leur ; ils se précipitent dans tous les sens, cherchant frénétiquement leur nom. Mais, une fois le temps écoulé, très peu d’élèves ont retrouvé leur ballon… Alors le professeur explique qu’ils vont refaire l’exercice, mais cette fois, chacun prendra rapidement le ballon le plus proche de lui et le portera au camarade dont il aura lu le nom. En moins de 2 minutes, chacun a le sien !

Ce jeu collectif avait pour but de montrer aux enfants qu’il vaut mieux travailler ensemble que chacun pour soi. Personne ne trouve rapidement ce qu’il cherche s’il agit tout seul, égoïstement. En revanche, si chacun se soucie de son camarade, tous atteignent plus facilement leur objectif.

Ce principe se trouve dans la Bible. Chrétiens, pensons aux autres, plutôt que de chercher notre intérêt personnel :

– “Aimez-vous l’un l’autre ardemment, d’un cœur pur” (1 Pierre 1. 22).

– “Par amour, servez-vous l’un l’autre” (Galates 5. 13).

– “Vous supportant l’un l’autre et vous pardonnant les uns aux autres” (Colossiens 3. 13).

– “Priez l’un pour l’autre” (Jacques 5. 16).

– “Portez les charges les uns des autres” (Galates 6. 2).



CHERCHE ET DIEU TE RÉPONDRA

Je suis née en Belgique dans une famille marocaine musulmane. Mes parents ne m'ont jamais forcé à suivre leurs habitudes religieuses. Mais j'avais soif de Dieu dans ma vie, et s'il m'arrivait de le prier, mon cœur restait froid. Ma devise était : je ne suis pas mauvaise, je ne fais de mal à personne, je n'ai pas d'ennemis, je ne vole pas. Mais au fil de mon existence, j'ai commencé à faire des choses qui me condamnaient de manière certaine vis-à-vis de Dieu. J'ai pris conscience du poids de mes péchés, et c'est ce moment que Dieu a choisi pour se révéler à moi. Je traversais une période trouble, alors qu'une nouvelle vie s'ouvrait devant moi : j'avais quitté le foyer familial et j'étais indépendante. À cette époque, un chrétien que j'avais rencontré me parlait souvent de Jésus. Je trouvais cela agaçant et j'avais hâte que ses discours prennent fin. Il me répétait toujours : "cherche, et Dieu te répondra". Enfin j'ai accepté de chercher, et dès ce moment, quelque chose m'a empêché de vivre comme avant. C'était comme si, inconsciemment, j'avais fait un pas de trop et je ne pouvais plus reculer.

Quand j'ai commencé à lire la Bible, j'ai eu le sentiment de commettre un péché. Pourtant Dieu me donnait des réponses à travers ces lectures mais je ne voulais pas les accepter. J'ai décidé de prier, demandant à Dieu de me faire connaître la vérité. Peu à peu, mon cœur s'est ouvert et Dieu a enfin pu y mettre la seule et unique vérité." "Un jour, en déclarant dans mon cœur  : "Voilà, je t'accepte, Jésus, comme mon Sauveur", j'ai ressenti en moi une grande paix. J'ai prié pour le pardon de mes péchés et Dieu m'a pardonnée puisque Jésus a payé pour mes fautes. Après ma conversion, même si mon cœur était heureux, je suis passée par de nombreuses épreuves. La première a été la rupture avec ma famille. Je n'aurais pas pu supporter de leur mentir et je leur ai annoncé ma conversion. Ils étaient très mécontents et m'ont fait savoir qu'ils ne désiraient plus me voir.

D'autres épreuves ont suivi et j'ai vécu une terrible oppression. Par-là, le Seigneur m'a enseigné et fortifié, car dans chaque situation, il avait préparé une solution. Il m'a aussi appris à combattre l'ennemi de mon âme. Cette lutte intérieure a été la plus dure, car Satan était contre moi, mais Jésus a accompli un travail énorme en moi. J'avais tellement hâte de sortir de cette oppression que je priais le Seigneur pour qu'il m'aide et qu'il m'enseigne, encore, et encore ! Il était là, il attendait ma demande, car sa main était tendue pour me donner. Je voulais savoir qui était ce Jésus qui m'avait sauvée, comment l'aimer comme il m'aimait. Il m'a révélé sa nature, et je n'ai qu'un seul désire : lui ressembler, tellement il est parfait en tout. Jésus est celui qui m'a pardonnée. Il a purifié et guéri mon cœur de toutes ses blessures. Je veux louer son nom à chaque instant et le remercier. Comme il m'a sauvée, moi, il cherchera aussi d'autres "brebis égarées" pour leur faire connaître son amour.

COMBAT SPIRITUEL

Résistez au diable, et il fuira loin de vous.  
Jacques 4. 7
… Dans la perplexité, mais non pas sans ressource ; persécutés, mais non pas abandonnés ; terrassés, mais ne périssant pas.  
2 Corinthiens 4. 8, 9

Tant qu'il est sur la terre, le chrétien est engagé dans un combat spirituel. Le croyant sait qu'il est du côté du Vainqueur, son Sauveur, celui qui délivre. Mais Satan fait son possible pour affaiblir le soldat ou même le faire tomber au champ de bataille. Il a tant de tactiques ! Aux jeunes croyants, par exemple, il peut chercher à donner une fausse image de Dieu. Il leur présentera un Dieu lointain et exigeant, qui ne s'intéresse à eux que pour les surveiller et les punir à chaque faux-pas. Aux plus âgés, il fera croire que, devenus des chrétiens plus expérimentés, ils peuvent affronter seuls la tentation…

La Bible ne dit nulle part que les chrétiens ne rencontreront pas de luttes. Elle affirme en revanche que, du plus jeune au plus âgé, Jésus Christ veut les conduire à la victoire. Notre Dieu tout-puissant met parfois notre patience à l'épreuve pour faire de nous des soldats plus confiants dans la sagesse de notre Chef, le Seigneur Jésus. Nous devons toujours avoir conscience que la situation dépasse nos faibles capacités et que la présence du Seigneur lui-même nous est indispensable. Alors nous ferons l'expérience de sa puissance.

Vous êtes peut-être en ce moment la cible d'attaques sévères de notre ennemi. Cela n'a rien d'anormal pour un croyant. Pensez au jeune David et au géant Goliath (1 Samuel 17). Vous avez peut-être devant vous une lutte plus secrète. Restez confiant. Comptez sur le Seigneur, restez en relation avec lui par la prière et la lecture de la Bible. La délivrance approche, elle n'arrive jamais trop tard.

COMME UN ARBRE

L'homme qui se confie en l'Éternel… sera comme un arbre planté près des eaux ; il étendra ses racines vers le courant ; et il ne s'apercevra pas quand la chaleur viendra, et sa feuille sera toujours verte.  
Jérémie 17. 7, 8

La Bible prend souvent des images tirées de la nature pour nous faire mieux saisir les réalités invisibles de la foi. Ainsi le prophète Jérémie compare le croyant qui se confie en Dieu à un arbre dont les racines sont bien nourries, et qui peut continuer à donner des fruits durant la sécheresse.

Un arbre en bonne santé a des racines qui lui permettent de bien s'alimenter. Il a aussi un feuillage qui lui permet de grandir vers le ciel. Quel exemple pour nous, chrétiens ! Les racines nous parlent de ce qui ne se voit pas mais qui fait la force de l'arbre. Le feuillage évoque tout ce qui se voit chez le chrétien.

Il nous faut veiller sur nos racines, la partie cachée de notre vie. N'envisageons pas notre relation avec le Seigneur seulement dans le but de le servir ! Jésus a choisi ses douze disciples d'abord « pour être avec lui » (Marc 3. 14, 15), puis pour les envoyer prêcher et guérir. Recherchons un juste équilibre entre travail et repos, entre réflexion et action, méditation et mise en pratique.

La tentation permanente, c'est de chercher la source de notre communion avec Dieu dans une grande activité chrétienne. C'est l'inverse qui est vrai : plus nous sommes proches du Seigneur, plus nous porterons du fruit, sans même nous en apercevoir.

Le feuillage, c'est ce que les autres voient de nous, à commencer par nos proches. La vie du chrétien devrait être le reflet de l'amour de Dieu, cru, goûté et vécu.

COMMENT PUIS-JE ÊTRE LIBÉRÉ ?

Ils crièrent à l’Éternel dans leur détresse, et il les délivra de leurs angoisses : il les fit sortir des ténèbres et de l’ombre de la mort, et rompit leurs liens. Qu’ils célèbrent l’Éternel pour sa bonté, et pour ses merveilles envers les fils des hommes !  
Psaume 107. 13-15

Sylvain, un prisonnier de droit commun condamné à la détention à perpétuité, raconte :

“Pendant dix ans j’ai élaboré des plans pour pouvoir m’enfuir de ce lieu redoutable – dix ans pleins de plans de vengeance et de haine pour la société et l’humanité ! Dix ans pendant lesquels je rêvais, nuit et jour, d’une vie en dehors de ces murs gris.

Un jour, j’allume la radio et je tombe sur une émission au sujet de la Bible. Ce texte est lu et commenté : “Quiconque pratique le péché est esclave du péché… Si donc le Fils (de Dieu, Jésus Christ) vous affranchit, vous serez réellement libres” (Jean 8. 34, 36). À cet instant, touché au plus profond de mon cœur, je me suis souvenu que ma mère m’avait enseigné cela. En fait, j’étais captif de la puissance du péché en moi, de mes convoitises et de Satan. C’était comme si Dieu me disait :

– Tu es bien prisonnier, mais ta véritable prison, ce n’est pas du tout ces murs. En réalité c’est ton âme qui est prisonnière, et tu es esclave du mal. Je me suis agenouillé, j’ai pleuré, et j’ai prié Dieu :

– Pardonne-moi ! Libère-moi !

Alors, pour la première fois de ma vie, j’ai pris conscience de la proximité de Dieu. Une paix profonde m’a envahi : j’étais libre ! J’ai renoncé à mes plans d’évasion. Je voulais maintenant servir Dieu, ici dans la prison.”

Jésus est venu sur la terre “pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres… pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres ceux qui sont opprimés” (Luc 4. 18, 19).

DANS LE TRAIN

Par la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par la parole de Dieu.  
Hébreux 11. 3


Nous sommes au 19e siècle. Un monsieur d'un certain âge est assis dans le train et lit sa Bible. À côté de lui se trouve un jeune étudiant, plongé dans la lecture d'un ouvrage scientifique spécialisé. Au bout d'un moment, le jeune homme demande à son voisin :

- Est-ce que vous croyez encore à ce vieux livre plein de fables et de contes ?

- Mais oui, bien sûr, car ce n'est pas un livre de fables, c'est la Parole de Dieu! L'étudiant rétorque :

- Vraiment, vous devriez vous intéresser un peu à l'histoire! Au temps de la Révolution, il y a moins de cent ans, la religion a été démasquée comme étant une illusion! Il n'y a que les gens incultes qui croient encore que Dieu a créé le monde par sa parole. Vous devriez vous renseigner sur ce que dit la science à propos de ce conte de la création.

- Eh bien, répond son voisin, que disent donc les savants d'aujourd'hui sur ce sujet ?

- Je descends du train dans un instant, je n'ai donc plus le temps de vous expliquer cela en détail. Mais donnez-moi donc votre adresse, je vous enverrai de la littérature scientifique sur ces questions.

Là-dessus, le vieux monsieur ouvre son portefeuille et donne sa carte de visite au jeune homme. Celui-ci la lit, et se sent tout à coup plus petit qu'une fourmi. Il quitte le train, tête basse.

On pouvait lire sur la carte :

Professeur Louis Pasteur Directeur de l'Institut Pasteur.

DÉPENDANCE NÉFASTE

Nous étions, nous aussi, autrefois, insensés, désobéissants, égarés, asservis à diverses convoitises et voluptés.  
Tite 3. 3
Vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché pour la mort, soit de l’obéissance pour la justice.   
Romains 6. 16


L’addiction, mot si actuel, dépeint un besoin répété et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose malgré des motivations ou des efforts pour s’y soustraire. Elle peut revêtir de multiples formes (alcool, jeu, pornographie, drogues…) et rend toujours esclave et malheureux.

La Bible, sans citer ce terme, l’évoque par les mots : esclavage (Jean 8. 34 ; Romains 6. 16-20), enlacé (2 Pierre 2. 20), etc. Si la société, en particulier le milieu médical, y voit une “pathologie mentale”, le chrétien adopte le point de vue que donne la Parole de Dieu : Satan cherche toujours à asservir l’homme au péché, et inlassablement à l’avilir, pour son malheur. Il utilise de nombreuses tactiques, souvent difficiles à dépister, si subtiles et trompeuses. Soyons vigilants à tout âge !

Une mauvaise habitude qu’il faudrait abandonner, une relation qu’il faudrait rompre… Satan commence ainsi par émousser notre conscience, afin de mieux nous tenter. Une fois pris au piège, nous réalisons, souvent trop tard, notre état d’esclavage. Ne comptons pas sur nos propres forces, faisons appel au Seigneur. Il peut nous dégager du piège de l’addiction. Jésus a vaincu Satan, et aujourd’hui encore il veut et il peut nous libérer, nous rendre victorieux et heureux.

“Soumettez-vous donc à Dieu. Résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous” (Jacques 4. 7, 8).



DES HAUTS ET DES BAS

Ils montent aux cieux, ils descendent aux abîmes.  
Psaume 107. 26
Jésus Christ est le Même, hier, et aujourd’hui, et éternellement.   
Hébreux 13. 8


Aujourd’hui, ça ne va pas. Hier, j’ai senti le Seigneur tout près de moi. Et maintenant, je n’arrive pas à prier, et le Seigneur me semble loin… Je ne ressens plus la joie et la paix d’hier. Que se passe-t-il ? Ai-je mal agi ? Le Seigneur s’est-il éloigné de moi ?

Des hauts et des bas, des états d’âme changeants sont, à des degrés divers, l’expérience de beaucoup de chrétiens…

Lorsque le soleil est caché par des nuages, il continue toujours à briller dans le ciel. Mais, depuis la terre, sa clarté est voilée.

Il en va de même de l’amour de Dieu. Comme le soleil qui brille avec éclat au-dessus des nuages, l’amour divin est inchangé. Il garde toute son intensité, et reste prêt à se déployer efficacement pour nous encourager, et tendrement nous guérir.

Voulons-nous nous enfermer dans nos circonstances de vie, porter la charge de nos soucis, nous laisser ronger par l’amertume ? Vivre en solitaire, nous enfoncer dans le refus d’avouer une faute, ou de pardonner ? Autrement dit : voulons-nous rester sous le nuage, ou le percer d’un regard de foi en levant les yeux vers notre Dieu qui est lumière, et voir, comme lui le voit, ce qui nous atteint ? Il nous apportera le réconfort de son amour, le conseil de sa sagesse, la force et la joie de son pardon.

Dirigeons nos pensées vers Jésus ! Son œuvre accomplie à la croix est parfaite et suffisante pour mon salut éternel. Son amour ne sera jamais altéré par ma conduite, et sa bonté subsiste de jour en jour (Psaume 52. 1).



DE LA LUMIÈRE DES ÉTOILES À CELLE DU SOLEIL

Use de grâce envers moi, ô Dieu ! selon ta bonté ; selon la grandeur de tes compassions, efface mes transgressions. Lave-moi pleinement de mon iniquité, et purifie-moi de mon péché.  
Psaume 51. 3, 4


Au Myanmar, un homme instruit trouva un jour le livre des Psaumes (une partie de la Bible), qu’un voyageur avait perdu. Il commença à le lire avec intérêt. Bien que les psaumes aient été écrits à une époque très ancienne, dans une culture complètement différente de la sienne, il fut bientôt conscient qu’il y était question de choses toujours actuelles, du seul Dieu qui a créé les cieux et la terre, de la justice et de l’amour de Dieu, mais aussi des hommes et de leur besoin de pardon et de délivrance.

Avant même d’avoir lu tout le volume, l’homme se débarrassa de ses idoles, afin de servir seulement le vrai Dieu. Le texte du jour, extrait du Psaume 51, devint sa prière journalière.

Il rencontra un jour un missionnaire chrétien, qui lui donna un Nouveau Testament. Avec beaucoup d’attention et de joie, il lut alors l’évangile et apprit à connaître Jésus Christ comme son Sauveur.

Les psaumes lui avaient montré que Dieu était prêt à lui pardonner et à le délivrer. Mais c’est seulement dans le Nouveau Testament qu’il put voir clairement sur quel fondement Dieu pardonne les péchés : par son Fils, Jésus Christ, ses souffrances et sa mort sur la croix. Après avoir cru et accepté pour lui-même cette bonne nouvelle, celui qui avait d’abord découvert les Psaumes eut aussi la certitude d’avoir reçu le pardon de Dieu et la vie éternelle. Débordant de joie, il témoignait : “Jusque-là, j’ai marché à la lumière des étoiles, mais maintenant le soleil s’est levé pour moi !”

Apprenons, nous aussi, à connaître cette lumière.



DESTINATION - LE CIEL

Nous savons que... nous avons un édifice de la part de Dieu, une maison qui n'est pas faite de main, éternelle, dans les cieux.  
2 Corinthiens 5. 1
Réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux.  
Luc 10. 20


Rescapée du camp de concentration de Ravensbrück, Corrie Ten Boom a parcouru le monde pour témoigner de l'amour de Jésus Christ, ressenti dans les pires moments de sa détention. Elle saisissait toutes les occasions pour délivrer son message, non sans humour parfois.

Un jour, alors qu'elle préparait son retour en Hollande après une tournée en Extrême-Orient, elle alla réserver un vol comportant beaucoup d'escales : Hong-Kong, Sydney, Auckland, Le Cap, Tel-Aviv et Amsterdam.

- Quelle est votre destination finale ? demande l'employée.

- Le ciel, répond Corrie.

L'hôtesse est embarrassée : - Comment cela s'écrit-il ? Corrie épelle : - L.E.C.I.E.L.

Après un instant de réflexion, elle sourit et dit à Corrie : - Ah, j'ai compris! Mais ce n'est pas cela que je vous demandais.

- Mais c'est à cela que je pense. Pourtant, inutile de faire une réservation, j'ai déjà mon billet.

- Vous avez votre billet pour le ciel! Comment l'avez-vous obtenu ?

- Il y a environ 2000 ans, répond Corrie, Quelqu'un me l'a payé. Je n'ai eu qu'à l'accepter. Mon bienfaiteur s'appelle Jésus Christ, et il a payé le passage en mourant sur la croix pour mes péchés. Puis elle ajoute : Sans réservation, on a généralement du mal à obtenir une place dans vos avions. Mais c'est pire quand il s'agit d'aller au ciel. J'espère que vous allez réserver votre place.

DIEU NOUS ÉCOUTE

Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces, et la paix de Dieu… gardera vos coeurs et vos pensées dans le Christ Jésus.  
Philippiens 4. 6, 7


C’est une bonne chose que d’exposer à Dieu les petits soucis, les peines insignifiantes, les moindres besoins de la vie journalière. Apportons tout au Seigneur : une contrariété, une parole blessante, un problème d’argent, un chagrin. Ce que vous ne pouvez pas confier même à un ami, vous pouvez sans crainte en parler à votre Dieu. Les hommes sont généralement trop petits pour vous être en aide dans vos grandes difficultés, mais Dieu ne sera pas trop grand pour vos plus petits problèmes. Et il ne sera jamais dépassé par les plus grands.

Comment prier ? On peut prier seul ou avec d’autres, en silence ou à haute voix, à genoux ou au volant de sa voiture ou encore cloué au lit… Pierre priait sur le toit de la maison (Actes 10. 9), Jonas dans le ventre d’un poisson (Jonas 2. 2), Paul au bord de la mer (Actes 21. 5), Néhémie en servant à table (Néhémie 2. 4), et Jésus priait sur la montagne (Matthieu 14. 23).

Pour qui prier ? Pour tous les hommes : les malades, les éprouvés, ceux qui sont persécutés à cause de leur foi, les enfants, les inconvertis, les autorités qui nous gouvernent, les serviteurs de Dieu qui annoncent l’Évangile. Prions par exemple pour que, chaque jour, les feuillets de ce calendrier apportent un message adapté aux besoins du coeur et de la conscience de chacun de ses lecteurs.



DIEU

Tu es le Dieu de tous les royaumes de la terre ; toi, tu as fait les cieux et la terre. Éternel ! incline ton oreille et écoute.  
2 Rois 19. 15, 16


Dieu universel : cet être sur lequel ma raison achoppe, car je ne peux que constater son existence, sans l’expliquer, sans parvenir à le connaître par mes propres efforts. Je suis bien obligé d’admettre : Dieu me dérange…

Dieu si grand : Comment ne pas être saisi par la grandeur infinie de l’auteur de la création ? Comment ne pas s’extasier devant la nature ? Comment expliquer la vie ? Comment comprendre l’aspiration de l’homme vers le domaine spirituel, alors qu’il aurait pu n’être qu’un amas de matière, fonctionnant comme une machine ? Je ne peux qu’admettre : Dieu m’émerveille…

Dieu juge : Quelle horreur ! Si Dieu existe, il est logique qu’il me demande des comptes un jour. Ce serait finalement tellement mieux qu’il n’y ait pas de Créateur ! Alors, tout serait permis ! Aucune morale ne serait universelle, personne n’aurait une autorité transcendante pour m’imposer quoi que ce soit ! Je pourrais me croire libre… Car je ne peux me voiler la face : Dieu m’effraie…

Dieu inconnu : Je ne sais comment l’apaiser, ni comment le satisfaire. Il existe tellement de représentations de Dieu, tellement de religions qui ont la prétention d’amener un être aussi infime que moi à un Dieu aussi grand que lui. Mais comment être sûr d’en faire assez ? Je ne peux me laisser tromper : soit il m’attire à lui, soit je me tromperai toujours à son sujet. Oui, il faut bien l’admettre : Dieu me désespère… À moins que…


Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand… Jésus Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle.  
1 Jean 5. 9, 20


Dieu révélé : Non seulement la création me parle de lui, mais dans la Bible je l’entends. Il me demande juste de lui faire confiance. De croire qu’en Jésus Christ il s’approche de moi. C’est lui qui fait tout pour que je puisse entrer en relation avec lui : il me pardonne d’avoir eu peur de lui, d’avoir essayé de me débarrasser de lui, de ne pas avoir voulu l’écouter. Il me pardonne, oui ! Il faut bien l’admettre : Dieu m’aime !

Dieu chaque jour : Quelle joie maintenant ! Il s’adresse à moi par la Bible et par son Esprit, je peux lui répondre par la prière. Il est devenu mon Père, tout-puissant et parfait ! C’est un Dieu si proche. Il est toujours grand, mais il entre tout entier dans mon cœur. Je dois l’admettre : Dieu me parle !

Dieu espérance : Ce n’est pas fini. Un jour je le verrai. Le bonheur qu’il promet ne se réduit pas au bonheur d’aujourd’hui. C’est la certitude d’un état de perfection dans l’amour, la joie, la paix. Vu que Dieu tient ses promesses pour la vie d’aujourd’hui, il ne peut que tenir celles qu’il a faites pour l’avenir ! Il faut l’admettre : Dieu m’attend.

Dieu pour toi : Dieu est mon Dieu, mais il ne m’est pas réservé. Il veut être un Dieu personnel pour toi aussi ! Personne ne peut devenir l’ami de Dieu par ses mérites. Personne n’est trop loin de lui. Quelle que soit ta situation, tu peux crier à Dieu pour qu’il se révèle à toi, tu peux lire la Bible dans laquelle il te parle, faire confiance à Jésus Christ qui te le révèle. Oui, il te faut bien l’admettre : Dieu t’attend !


DIEU EST VENU DANS MA GALÈRE

Ainsi dit l’Éternel, Dieu… : J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes, … je te délivrerai.   
Ésaïe 38. 5, 6
L’Éternel m’est apparu de loin : Je t’ai aimée d’un amour éternel ; c’est pourquoi je t’attire avec bonté.   
Jérémie 31. 3


Le 24 décembre 2000 je suis à la rue avec mes deux filles âgées de 6 et 2 ans. Encore un échec… Je suis écorchée, lasse, révoltée, dégoûtée de tout ce que la vie m’a réservé. Sur qui compter ? Je suis seule dans cette galère.

Le 27 décembre l’assistante sociale me propose une place dans un centre qui accueille des personnes victimes de violence familiale. J’y ai été accueillie par une gentille dame, qui semblait différente des autres. Des messages bibliques étaient inscrits un peu partout sur les murs, cela m’a paru rassurant.

Après quelques jours où j’avais été révoltée et très agressive, on m’a proposé de lire une parabole des évangiles. Cela a produit une lutte intérieure en moi. Je me suis posé des questions : comment un Dieu comme celui de la Bible, si puissant, si bon, pouvait-il aimer une fille comme moi ? J’en étais indigne, fille de rien, incapable d’avoir avec les autres des relations normales. Comment pouvait-il me regarder et attendre quelque chose de moi ? Je devais changer de vie pour ne plus m’enliser dans le sable ! Je me suis mise à pleurer, me “vidant” de toute cette souffrance, de tout ce passé et de ce présent si pesant, en demandant à Dieu de me guider dans la vie.


Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu, et je raconterai ce qu’il a fait pour mon âme… Dieu m’a écouté ; il a fait attention à la voix de ma prière. Béni soit Dieu.  
Psaume 66. 16, 19, 20


Depuis ce jour je n’ai cessé de remettre ma vie à Dieu.

Je suis allée à des réunions chrétiennes chaque dimanche pour entendre sa Parole et apprendre à le connaître. J’ai d’abord lu tout le Nouveau Testament ! C’était extraordinaire, je découvrais Dieu ! Comment Jésus avait donné sa vie pour moi, alors que jusqu’ici on m’avait tant rejetée, salie, bafouée.

J’ai appris à lui parler dans la prière, seule ou en groupe. Je recevais chaque fois une paix si profonde, si vraie, celle que j’avais tant recherchée toute ma vie.

Cet amour de Jésus m’a renouvelée. J’ai abandonné certaines fréquentations, je faisais attention à ma façon de me comporter, je priais beaucoup pour moi et pour les autres. Je lisais ma Bible avec mes enfants. Et dans les rencontres avec des chrétiens, j’ai trouvé le vrai sens du mot “famille” !

Il y a eu d’autres épreuves, mais Dieu m’a fortifiée ! Mes filles et moi, nous avons traversé tout cela avec lui, il a toujours été près de nous, et nous a aidées à nous reconstruire. En mai 2010 je me suis fait baptiser et ce fut un jour de grande joie ! Dieu est fidèle et je peux dire après 10 ans de marche avec lui : ma vie n’a plus jamais été la même qu’auparavant.

Quoi qu’il arrive, quelle que soit la vie maintenant, Jésus Christ marche à mes côtés et je suis heureuse de parler de lui à d’autres, afin que chacun puisse recevoir ce même amour… Il ne regarde pas à l’apparence, à la couleur de la peau… Mais il regarde au coeur. Quel merveilleux Sauveur et Seigneur nous avons !

Nélie  


DIEU M'A REDONNÉ UN AVENIR

Moi je connais les pensées que je forme à votre égard, dit l’Éternel, pensées de paix et non de mal, pour vous donner un avenir et une espérance.   
Jérémie 29. 11


Les souvenirs de mon enfance sont contrastés : ma mère aimait ses enfants, et mon père, à cause de l’alcool, perdait peu à peu le contrôle de sa vie et de sa famille. Je me revois, enfant, marcher le long du trottoir, ne fixant que mes pieds, rempli d’angoisse à l’idée de rentrer à la maison. Pourquoi cela n’arrive qu’à moi ? Personne pour répondre à mes questions…

À 15 ans, je pars vivre en Espagne chez des cousins. J’ai grandi jusque-là sans avoir vraiment eu connaissance du bien et du mal. Je n’avais comme repères que ma mère qui nous avait protégés et mon grand frère, respecté dans notre quartier… pour ses “exploits” de violence. Peu à peu, l’alcool et la drogue rythment ma vie, de fête en fête. Je me lève vers midi, et paresse dans l’ambiance de la drogue et de la musique jusqu’à 4 ou 5 heures du matin. Ma vie est vide…

Un jour, je reçois une lettre de mon frère aîné. Il m’écrit qu’il a été touché par Jésus, que sa vie a changé. Il a joint à sa lettre un évangile de Jean. Moi qui ne lisais jamais, je lis tout l’évangile en quatre jours. Le choc est immédiat. L’amour de Dieu me saisit. Je décide de revenir en France, retrouve mon frère, et l’accompagne à l’église. On m’accueille chaleureusement.

Dieu prend le temps de me reconstruire. Environ six mois après, je demande à être baptisé. Depuis, j’ai repris des études, réussi les examens et trouvé du travail. J’ai même fondé une famille. Dieu m’a redonné un avenir et une espérance : Jésus Christ.

Jonathan  


DIEU SAIT DÉLIVRER DE L’ÉPREUVE

Éternel, mon rocher, et mon lieu fort, et celui qui me délivre !   
Psaume 18. 2
Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez supporter, mais avec la tentation il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter.   
1 Corinthiens 10. 13


Solitude, perte de travail, deuil, maladie, angoisses : que d’épreuves touchent les humains ! Quelles sont alors nos ressources dans ces difficultés ? Si on ne se tourne pas vers Dieu, il ne peut y avoir que de l’amertume, ou même du désespoir. Mais si nous sommes croyants, nous pouvons dire : “Dieu est notre refuge et notre force, un secours dans les détresses, toujours facile à trouver” (Psaume 46. 2).Nous savons aussi que “le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux” (2 Pierre 2. 9). L’homme pieux est celui qui connaît Dieu comme son Père parce qu’il a reçu Jésus dans son cœur. Cette relation est faite de respect et de confiance. La Bible nous montre des exemples d’hommes pieux qui ont été délivrés à travers les épreuves. Ainsi, le prophète Daniel, déporté à Babylone, a été jeté dans une fosse aux lions parce qu’il n’avait pas voulu adorer une idole. Mais Dieu a fermé la gueule des lions (Daniel 6. 24). La Bible nous dit que Daniel était juste, fidèle. Il servait Dieu continuellement et se confiait en lui.

Ainsi, si nous passons par une épreuve douloureuse, peut-être même par la persécution comme Daniel, rappelons-nous que notre Père céleste permet ces difficultés car il a un plan pour chacun de nous. Il déclare même : “Bienheureux ceux qui endurent l’épreuve avec patience” (Jacques 5. 11). Apprenons à ne pas perdre confiance en lui. Il nous aime, il sait délivrer, mais dans sa sagesse il prolonge parfois l’épreuve, il la mesure, car il sait exactement ce que nous pouvons supporter (verset du jour).



DOUTES SUR LE CHEMIN DE LA FOI

Voyant que le vent était fort, [Pierre] eut peur ; et comme il commençait à enfoncer, il s’écria : “Seigneur, sauve-moi !” Aussitôt Jésus, étendant la main, le saisit et lui dit : “Homme de petite foi, pourquoi as-tu douté ?” Quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.   
Matthieu 14. 30-32


– J’ai souvent des doutes. Ma foi paraît si faible, et je me demande alors si j’ai ou non la foi. Est-ce le cas ?

– Vous savez que le doute n’est pas l’incrédulité, mais s’en contenter y conduit. L’homme incrédule ne croit pas ce qui lui est dit, il le refuse. Celui qui doute se pose des questions, s’interroge, parfois douloureusement. Quand il est parlé du doute dans le Nouveau Testament, c’est au sujet de croyants : Pierre, quand il enfonçait dans l’eau en marchant vers Jésus, certains disciples lorsqu’ils ont rencontré Jésus ressuscité, etc.

N’hésitez pas à raconter vos doutes à Dieu. Il vous répondra. Il peut le faire directement lorsque vous priez seul ou avec un ami chrétien, ou par la lecture de la Bible, car la Parole de Dieu est vivante. Elle atteint jusqu’aux limites de l’âme et de l’esprit. Et la foi vient de ce qu’on entend par la Parole de Dieu (Hébreux 4. 12, 13 ; Romains 10. 17).

Les doutes apparaissent aussi comme un test de la foi, qui permet de distinguer nos croyances basées sur la sagesse des hommes, même chrétiens, et nos convictions fondées sur la Parole de Dieu. Avec la certitude que le Seigneur Jésus reste toujours près de nous, nous apprenons à ne pas lâcher sa main, et notre foi grandit. Un chrétien qui a traversé des doutes a souvent acquis l’humilité nécessaire pour dialoguer avec d’autres et partager leurs inquiétudes.

“Ce n’est pas par naïveté que je crois en Jésus Christ et que je confesse son nom. La conviction qu’il est venu pour me sauver est née à travers la fournaise du doute.” (Fiodor Dostoïevski)