Cette rubrique vise à donner un éclairage qui évite les sirènes anesthésiantes, les mirages et les faux prophètes. Ne pas y chercher les idées communément admises.
Réflexions sur le monde actuel - Événements ou idées
14 décembre 2015
COP21, réchauffement climatique,
dont une des conséquences 'graves' est l'élévation du niveau des mers.
Les chefs et experts de la plupart des nations se sont réunis pour déterminer
les moyens de limiter le réchauffement climatique à environ 2°C. Mais
personne ne s'est préoccupé de Celui [Dieu] qui a dit (Prov. 8v27, 29) :
« quand Il ordonnait le cercle qui circonscrit la face de l'abîme…
quand Il imposait son décret à la mer afin que les eaux n'outrepassent
point son commandement… », et Job 38v4-11 : « Où étais-tu
quand j'ai fondé la terre… Qui a renfermé la mer dans des portes … quand
je lui découpai ses limites… et que je dis : Tu viendras jusqu'ici
et tu n'iras pas plus loin, et ici s'arrêtera l''orgueil de tes flots ? »
13 - 17 novembre 2015
Une ville dévastée : méditer
Sophonie 3v1-7. * Un croyant avant la mort : Matt. 6v33 et face
à la mort : Luc 12v4-5 * Un non croyant insouciant de la mort :
Luc 12v19-21 puis Luc 16v19-31. * À l'occasion des attentats de Paris
(13.11.2015), et malgré le hashtag "prayforParis", nous sommes frappés
du nombre d'articles ou d'interventions laïques, antireligieux, antichrétiens,
athées (Psaume 14:1 & 53:1 & Romains 1:20). Mais ce qui est
le plus saisissant est la multiplication de chants à inclinaison satanique,
spécialement chez ceux qui chantent en public. L'espérance proposée
ne dépasse pas l'hédonisme matérialiste selon És. 22v13 et 1 Cor. 15v32,
et même directement la jouissance du péché. L'aveuglement et l'endurcissement
sont partout ; l'idée d'en rester à un athéisme simple, neutre
et tolérant est une illusion. On court de toute part à l'apostasie de
l'antichrist, et donc vers les jugements de Dieu. L'apocalypse n'est
plus une perspective lointaine. — Puissent les chrétiens remonter le
courant et ne pas se laisser contaminer ou entrainer, mais témoigner
hardiment pour Christ (2 Tim. 1v8; 4v2). Puissent les autres être touchés
par les appels à la repentance du Christ et de Dieu (Actes 17v30-31
en général ; Luc 13v1-5, devant une catastrophe accidentelle, ou
un massacre cruel).
3 octobre 2015
Djihad et grande tribulation.
Le djihad, ou guerre « sainte » préconisée par l’islam, paraît
se développer et les efforts des nations s’avèrent impuissants à le
neutraliser. Certains chrétiens y voient l’engrenage qui mène à la
grande tribulation :
c’est peut-être vrai, mais impossible à confirmer. Ce qui milite en
faveur de cette opinion, c'est de retrouver dans l'Apocalypse les décapitations
du Daesh ; on peut aussi raisonablement s'attendre à des bouleversements
hors du commun quand des centaines de milliers de personnes migrent
d'un pays à l'autre.
Quoi
qu’il en soit, cela ne change RIEN pour ceux qui attendent le
retour du Seigneur
Jésus pour enlever son église, sinon de renforcer le sentiment de
l’imminence de ce retour. « Je viens vientôt » est la promesse
qu’Il a laissé aux Siens (Apoc. 3v11 ; 22v20). La vive attente
de l’église fidèle (les vrais croyants) fait jaillir la réponse :
« Viens, Seigneur Jésus ». La longueur du temps qui passe
ne détruit pas le sentiment de l’imminence, car le vrai amour attend
patiemment sans compter le temps. Les passages annonçant la venue prochaine
du Seigneur Jésus et incitant à cette attente sont nombreux, ne les
méconnaissons pas
Il y a
toujours des faux prophètes pour préciser une date prochaine, mais ce
ne sont que des leurres ridicules ayant pour effet semer le doute, de
décourager et de discréditer la Parole de Dieu.
Il y a aussi les moqueurs dont
parle l’apôtre Pierre (2ème épitre, ch.3) qui disent « où est la
promesse de sa venue ? » Inconsciemment ou non, il s’agit
pour eux de nier que le jugement de Dieu est suspendu sur ce monde.
Enfin il y a des chrétiens
qui, comprenant mal l'Écriture, attendent la grande tribulation au lieu
d’attendre la venue du Seigneur pour son église ; ils dénigrent
l’annonce de l’attente de Sa venue en la qualifiant de déception ou
tromperie. L’effet de cette attitude ne peut qu’ôter la joie et semer
le doute ou l’inquiétude, dirigeant les regards des fidèles vers les
événements de la terre au lieu d'attacher leur coeur au Seigneur. Pire
que cela, Matt. 24v48-51 nous dit que cela produit un relâchement désastreux
de la vie pratique. La vraie attente du Seigneur a un effet sanctifiant
(voir considérations
pratiques sur la venue du Seigneur).
La grande tribulation est un
événement certain annoncé par notre Seigneur Lui-même, mais qui fait
partie de tout ce qui est annoncé en rapport avec la terre postérieurement
à l'enlèvement de l'église ; l'avenir de l'église est en rapport
avec le ciel. Ce sujet est abondamment traité dans la
page prophétique de Bibliquest
à laquelle le lecteur pourra se reporter. Que notre énergie et notre
activité se déploient pour rendre témoignage à Christ glorifié qui revient
bientôt, et non pas à se prémunir de la grande tribulation et à en atténuer
les effets.
La Russie s'implique
à fond dans les conflits de Syrie. Les enjeux que voient les hommes
ne sont pas ceux des plans de Dieu ; ils le sont d'autant moins
que l'homme sans Dieu est aveuglé.
Au niveau de la Syrie, il se
joue qui sera le Roi du Nord (nord d'Israël) et qui sera l'Assyrien,
dont parlent plusieurs prophètes. De toute façon, il s'agira d'ennemis
acharnés d'Israël. Quant à la Russie, il semble bien qu'on la voit dans
Gog d'Ézéchiel 38, celui qui vient « du fond du nord » (38v15).
On n'en est pas encore au temps de l'accomplissement des prophéties
de la fin. On en serait plutôt dans un temps où les ennemis d'Israël
se détruisent mutuellement ; ce n'est pas la première fois que
ça arrive (2 Rois 3v23 ; 2 Chr. 20v23).
6 juillet 2015
Daesh (= EI = ISIS = califat)
exécute en masse. Leurs affiliés de Boko-Haram massacrent également
en masse. Ils massacrent surtout des chrétiens qualifiés systématiquement
de mécréants, mais aussi des musulmans jugés infidèles à l'Islam. Ils
s'estiment être les saints représentants d'Allah. Leurs actes montrent
tout le contraire de la sainteté, entre autre par la vente de femmes
comme esclaves sexuelles.
Il
est vrai que Dieu est un Dieu saint, qui a en horreur le mal. L'idolâtrie
lui est tellement abominable et elle génère tellement d'iniquité, qu'Il
voulait la détruire, mais non pas sans avoir montré une patience immense
(voir ainsi son entretien avec Abraham en Gen. 15v14-16, où Il dit qu'Il
n'interviendra que plusieurs siècles plus tard, car, dit-Il, « l'iniquité
des Amoréens n'est pas encore venue à son comble »). Par ailleurs
Dieu voulait, et veut encore, avoir des fidèles qui portent Ses caractères,
et soient saints comme Lui est saint ; on trouve cela aussi bien
dans l'Ancien Testament (Lév. 19v2) que dans le Nouveau (1 Pierre 1v16).
Dieu s'était mis à part un peuple (Israël) dans ce but (Exode 19v5-6).
Mais le peuple de Dieu à son tour a manifesté idolâtrie et iniquité ;
ils ont été jusqu'à faire pire que les idolâtres, notamment en faisant
brûler leurs enfants à l'idole Moloch. Ils ont alors été l'objet de
jugements / chatiments sévères à cause de leurs péchés, car « le
jugement de Dieu commence par sa propre maison » (1 Pierre 4v17).
Toutefois un petit résidu fidèle a été conservé (Mal. 3v16 et Luc 2v38).
On trouve toutes ces dérives et avertissements prophétiques dans les
livres des Rois et des Chroniques, et dans les prophètes, grands et
petits. Dans le cadre du Nouveau Testament, le peuple que Dieu s'est
mis à part, est constitué par les chrétiens (1 Pierre 2v9-10). On retrouve
les dérives finales et les jugements / chatiments de Dieu à la fin quand
Il ne peut plus supporter le développement du mal (Jude, 2 Pierre 2,
Apoc. 3v14-20).
Dans l'évangile
de Jean, le ch. 8 raconte l'affaire où les pharisiens voulaient lapider
une femme adultère, et demandent l'avis du Seigneur. Celui-ci répondit
par la phrase célèbre « que celui qui est sans péché jette le premier
la pierre contre elle ». Certains interprètent cet incident comme
signifiant que Jésus pardonnait facilement, d'autres l'interprètent
en disant qu'il était en faveur de la lapidation ; les deux interprétations
sont fausses. Quel était donc le sens de son propos ? c'était de
leur rappeler que les chatiments prévus par la loi étaient censés être
exercés par un peuple saint, un peuple qui haïssait le mal comme Dieu
le hait (Deut. 17:7). Les pharisiens portaient-ils ainsi ces caractères
de Dieu ? bien loin de là, c'est pourquoi dans cette affaire de
Jean 8 les pharisiens se sont vite éclipsés de devant la présence du
Seigneur Jésus, les plus âgés en premier car ils avaient le plus à se
reprocher.
Le Daesh porte-t-il
les caractères de sainteté de Dieu qui l'autoriseraient à exécuter des
jugements / chatiments de Sa part ? Il en est loin, c'est évident
pour tous ; leurs exécutions et massacres sont une abomination
exécrable. Leur action est faite de manière à frapper d'horreur. Les
prophètes de l'Ancien Testament appellent cela de la RAGE (2 Rois 19v27-28;
2 Chron. 28v9; Ésaïe 16v6; 37v28-29; Jér. 48v30; Actes 5v33; 7v40),
et cette 'rage' aggrave la culpabilité de ceux qui commettent ces exactions :
« Vous les avez tués avec une rage qui est parvenue jusqu'aux cieux »
(2 Chroniques 28:9). Dieu est sensible à la manière dont le mal et la
méchanceté sont exercés. Le temps du jugement / chatiment viendra aussi
pour eux, et sera terrible.
Mais dira-t-on, pourquoi Dieu les laisse-t-Il faire ? Pourquoi
ce « mystère de Dieu » (mystère de sa patience, de son inaction
apparente) n'est-il pas terminé, même s'il va bientôt l'être (Apoc.10v7) ?
Malheureusement le mal et l'iniquité du monde ne sont pas limités à
Daesh. Or Dieu est « lent à la colère et grand en bonté »
(Exode 34v6; Nombres 14v18 ; Néh. 9v17; Ps. 103v8; 145v8; Joël
2v13; Jonas 4v2), jusqu'au point d'envoyer Son Fils dans le monde pour
apporter le salut. Mais notre Seigneur a été rejeté, puis crucifié.
Et depuis, le monde ne s'est pas mieux tourné vers Lui. La laïcité ne
fait que l'en éloigner davantage. Ah ! si le monde, plongé dans
la corruption et l'iniquité, et qui court à la perdition pouvait écouter
Ses appels à la repentance ! « Le Seigneur est patient envers
vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance »
(2 Pierre 3:9). Dieu agit encore, mais de façon non spectaculaire, pour
faire proclamer ses appels.
2 juillet 2015
Suicide : on donne l’information
que l’euthanasie est entrée dans les mœurs en Belgique, au point qu’une
personne de 24 ans en bonne santé aurait été autorisée à ce que soit
mis fin à ses jours, parce qu’elle n’a plus envie de vivre, parce qu’elle
a des pensées suicidaires qualifiées savamment de « souffrance
psychique ». On voit là la technique de Satan qui pousse les gens
au désespoir pour les précipiter le plus vite possible en enfer. L’épisode
du geôlier (gardien chef de la prison) de la ville de Philippes (Actes
16) en est aussi une illustration. La menace de sanction, qui pesait
sur lui par les autorités si les prisonniers s’échappaient, le conduit
à tirer son épée pour se tuer. L’apôtre Paul, ayant tout de suite compris
la portée de son geste a commencé par l’en dissuader en le rassurant
sur la présence des prisonniers. Ensuite il a pu lui parler de l’évangile,
et le geôlier a fini par trouver le salut et même la joie, tant pour
lui que pour toute sa famille. — Pour amener les âmes au désespoir,
Satan les entoure de mensonge(s) en vue de les persuader qu’elles sont
dans une situation sans issue. Il fait tout pour leur cacher la délivrance
en Jésus Christ, le sujet de l’Évangile. À l’exemple de l’apôtre
Paul, le chrétien annonce la bonne nouvelle qu’il y a une issue, malgré
tout ; dans la foi au Seigneur Jésus. *
Violence partout : les foyers
de guerre se multiplient (Afghanistan, Syrie, Iraq, Lybie, Nigeria et
pays avoisinants, etc.). Les dirigeants occidentaux tentent en vain
de rassurer sur leur capacité à contrôler ces conflits. L’impuissance
devant l’islamisme extrémiste est flagrante. Dans un premier temps le
désordre généralisé l’emportera (fin de Apoc.6). Puis viendra l’antichrist
devant qui toute la terre sera dans l’admiration (Apoc. 13v3) ;
pourquoi un pareil engouement ? probablement parce qu’il proclamera
« paix et sûreté » partout, selon l’expression prophétique
de 1 Thes. 5v3 ; on peut penser qu’il arrivera à maitriser les
guerres en éradiquant toute trace de religion (2 Thes. 2v3-4), spécialement
l’islam et la grande babylone ; ce sera le triomphe du concept
de la laïcité, soutenant que les questions religieuses sont la source
de tous les maux : c’est ce qu’on peut comprendre de Apoc. 13v5-6,
l’homme accusant Dieu du mal qu’il a généré lui-même ; c’est le
triomphe du mensonge. Satan a commencé cette tactique dès le début avec
Caïn contre Abel ; l’antichrist en sera l’achèvement suprême. Son
succès sera de courte durée, car Christ fera valoir ses droits (Apoc.
10v1-3 ; 16 ; 19v11-21), mais seulement quand le mal aura
atteint son apogée (1 Thes. 5v3). *
Islam : les uns disent que
c’est une religion de paix ; les autres disent qu’il lui faut du
temps pour s’adapter à la laïcité, les autres disent qu’accuser l’islam
est très vilain, c’est de l’islamophobie ; les islamistes modérés
disent que les extrémistes n'ont pas le vrai islam et inversement les
extrémistes disent que les modérés n'ont pas le vrai islam. Mais ce
qu'on ne dit surtout pas, c'est que c’est une religion qui n’offre aucun
Sauveur. On le dit d’autant moins que l’athéisme ambiant de l'Occident
n’en offre pas davantage. *
Y a-t-il un lien entre les diverses rubriques du jour ? oui,
c’est la généralité du mensonge.
19 mai 2015
L'église protestante unie (union
des luthériens et des réformés) vient d'autoriser les pasteurs à bénir
les mariages de couples homosexuels, suite à un vote donnant 94 pour
et 3 contre. Commentaire de son président : on ne peut pas prendre
la Bible au pied de la lettre, sinon on rétablirait l'esclavage et la
polygamie.
Ce commentaire
reflète une méconnaissance de l'enseignement biblique (1 Cor. 7v2 et
23; Eph. 5v25).
Que vaut
la bénédiction donnée ? Rien si on cherche une bénédiction venant
de Dieu, car cela ne s'appuie pas sur la Parole de Dieu.
La décision est bien une décision
d'ensemble (large majorité) qui manifeste concrètement l'état et le
caractère de l'église protestante. Nous ne pouvons que penser à ce qui
est dit de l'église de Sardes, Apoc. 3v1-4 (spécialement le v.1) :
« tu as le nom de vivre et tu es mort [mort spirituelle]… Souviens-toi
comment tu as reçu et entendu, et garde [sola scriptura !!]… tu
as quelques noms qui n'ont pas souillé leur vêtement [petite minorité] ».
12 mai 2015
Plusieurs
s'interrogent pourquoi nous n'avons plus rien écrit en sujets d'actualité
depuis 4 mois. Une des raisons est qu'« il n'y a rien de nouveau
sous le soleil ; ce qui a été, c'est ce qui sera ; ce qui
s'est fait, c'est ce qui se fera » (Eccl. 1:9).
Comme confirmation de cela, notre
Seigneur a résumé 2000 ans d'histoire de la vie du monde en huit versets
seulement : « Et vous entendrez parler de guerres et de
bruits de guerres ; prenez garde que vous ne soyez troublés,
car il faut que tout arrive ; mais la fin n'est pas encore. Car
nation s'élèvera contre nation, et royaume contre royaume ; et
il y aura des famines, et des pestes, et des tremblements de terre
en divers lieux. Mais toutes ces choses sont un commencement de
douleurs. Alors ils vous livreront pour être affligés, et ils vous
feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause
de mon nom. Et alors plusieurs seront scandalisés, et se livreront
l'un l'autre, et se haïront l'un l'autre ; et plusieurs faux
prophètes s'élèveront et en séduiront plusieurs : et parce
que l'iniquité prévaudra, l'amour de plusieurs sera refroidi ; mais
celui qui persévérera jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé » (Matthieu
24:6-13).
Mais dira-t-on, le
monde fait beaucoup d'efforts pour que ça aille mieux… on fait la guerre
aux islamistes ISIS/Daesh, au Yemen, en Syrie, contre Boko-Haram, au
Mali… on multiplie les lois et les décisions de justice pour changer
la vie, la société, l'école, le mariage… mais comment se battre et comment
légiférer quand on a perdu la notion du bien et du mal selon Dieu, et
qu'on se satisfait de la déchristianisation ? — déchristianisation
qu'on favorise et accélère même pour s'attirer les faveurs des partisans
de l'islam (soit dans l'électorat, soit dans les medias). Ce qu'on fait
est la plupart du temps inefficace, voire nuisible à cause des effets
pervers. On propage, et si possible on impose, les idées contraires
à l'ordre divin (voir lutte contre l'islamophobie, l'homophobie, etc.).
L'apôtre Paul a bien décrit
cette situation issue du fait de mettre Dieu de côté : « ayant
connu Dieu, ils ne le glorifièrent point comme Dieu, ni ne lui rendirent
grâces ; mais ils devinrent vains dans leurs raisonnements, et
leur coeur destitué d'intelligence fut rempli de ténèbres : se
disant sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:21-22).
Situation embrouillée en Iraq
et Syrie et renversements d'alliances où les dirigeants occidentaux
hésitent avec qui s'allier, du fait que leurs ennemis d'hier (Assad,
Iran) sont ceux qui combattent leurs ennemis d'aujourd'hui (ISIS/Daesh),
sans parler de ceux qui jouent un double jeu (Turquie). La lutte pour
le pétrole est difficile à concilier avec la lutte contre le terrorisme,
et donner un semblant de coloration de moralité à tout cela est encore
plus difficile.
Daniel 11
nous parle abondamment de situations semblables et de tels retournements
d'alliance ; on prône le dialogue et la négociation et la conciliation,
le cas échéant avec des médiateurs, mais comme le dit si bien l'Écriture
Sainte (Dan. 11:27) : « Ces deux rois auront à coeur de faire
du mal, et diront des mensonges à une même table ; mais
cela ne réussira pas ». Cependant Dieu garde la haute main sur
les événements : « la fin sera encore pour le temps déterminé »
(Dan. 11:27b). Le croyant peut donc rester en paix, sachant sur Qui
se confier.
12 janvier 2015
Caricaturistes
assassinés et manifestations correspondantes à la suite [17 Ko]
31 décembre 2015
Question : comment comprendre que le Seigneur présente son
retour en gloire comme un évènement qui interviendra "par surprise"
à une date inconnue (Matt. 24:37-44), alors que celle-ci semble pouvoir
être calculée de façon assez précise – a priori, 1260 ou 1290 jours
depuis l'établissement de l'abomination de la désolation dans le temple
(Daniel 9:27 et 12:11) ? Réponse [M.Allovon]
:
L'exhortation a une valeur morale
pour nous aujourd'hui,
On
peut effectivement penser que la connaissance (ou la compréhension)
précise et détaillée de la prophétie sera perdue (Amos 8:11-12; Matt.
25:37-39),
Toutefois, de
manière générale, le Seigneur ne nous donne jamais d'indications tellement
précises qu'elles nous permettraient de dire au jour près ce qui va
se passer en détail. Ce n'est pas la façon de faire de Dieu. Dieu nous
révèle beaucoup de choses et de détails, mais Il reste souverain (cf.
Matt. 24:35-36) - [si l'on peut dire, « Dieu n'est pas soumis à
un calendrier »],
Quand
bien même certains pourraient calculer la date précisément, cela ne
leur servirait de rien si ce n'est pas mêlé avec de la foi - ce n'est
pas un calcul de date qui fera attendre Son retour,
Au fond l'exhortation à veiller
est justement là pour réveiller celui qui n'attend pas,
Mais on peut aussi penser que
ce nombre de jours sera une source d'encouragement pour les fidèles
qui les connaitront et qui les auront compris (cf. exhortation à persévérer
jusqu'à la fin Matthieu 24:13, Daniel 12:11),
On peut faire un parallèle avec
la première venue du Messie qui était aussi annoncée avec précision
en Daniel 9, et qui aurait pu être calculée, mais la masse du peuple
ne l'attendait pas [et même, semble-t-il, personne ne l'attendait « à
cette date ». Certains l'attendaient, mais pas à cause d'un calcul
de date]
Que conclure pour
nous qui attendons la venue du Seigneur (1 Thes. 4), et non pas ce « grand
et terrible jour de l'Éternel » ? (Joël 2:31 et Mal. 4:5;
comparer Actes 2:20. Ce jour de l'Éternel est le jour de jugement, de
châtiments, en particulier Apoc.19:11 et suivants) [Bibliquest]
.
Nous n'avons aucune date
donnée en rapport avec l'enlèvement de l'église : combien plus
nous avons à attendre la venue du Seigneur à chaque instant, sans s'occuper
des moqueurs qui disent le contraire (2 Pierre 3:3-4) !
Quel privilège nous avons de
disposer de la Parole de Dieu dans son texte intégral (Bible), avec
toutes les explications permettant de connaitre l'essentiel de l'avenir !
Quel privilège que Dieu
ait daigné nous faire connaitre ainsi Ses pensées et Ses desseins en
détail !
Alors nous
Lui rendons grâces, nous Le louons, disant avec le Seigneur (Matt.11:25) :
« Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que
tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les
as révélées aux petits enfants »
18 décembre 2014
Le pape enthousiasme les foules
et les medias. Il est allé prier dans une mosquée de Turquie. Il est
intervenu auprès de certains chefs musulmans pour demander qu’ils désapprouvent
publiquement l’EI = Daesh = Califat = ISIS. Il a critiqué le fondamentalisme
(principe de revenir aux fondements !!!). La place St Pierre de
Rome a été couverte de danseurs de Tango argentin pour son anniversaire.
Le culte de Marie redouble. Même les cathos traditionalistes sont contents,
car la liturgie ancienne somptueuse (avec sa messe en latin) est un
peu favorisée. Que dire devant ce foisonnement de péripéties de la chrétienté
décadente ? Bibliquest n’a qu’un commentaire à faire : Babylone
la grande. Le seul étonnement est qu’on y est déjà.
On peut se demander pourquoi le
culte de Marie prospère, alors que l'intérêt pour la foi en l’œuvre
rédemptrice du Seigneur Jésus baisse. Jérémie 44 donne la clé, avec
le tableau du développement du culte de la reine des cieux au temps
de l’égarement final du peuple de Dieu précédant sa dispersion loin
de sa terre. « L’avantage » du culte de Marie, c’est qu’il
prend tout le monde sans demander de changement. La foi en Jésus mort
sur la croix est bien la grâce offerte à tous, mais il faut encore se
reconnaître pécheur et éprouver le besoin de changement. Pour le monde
occidental d’aujourd’hui, c’est encore trop.
Le message de l’Évangile tire-t-il
alors à sa fin ? C’est la question posée par le Seigneur ;
« le fils de l’homme quand Il viendra, trouvera-t-Il de la foi
sur la terre ? » (Luc 18v8). Le peuple de Dieu était alors
réduit à l’état d’une veuve en présence d’un juge inique comme seul
représentant de l’autorité ! (Quel tableau du monde occidental
actuel !). Mais la grâce n’est pas finie : dans le même chapitre
de Luc18, des gens bénéficient de cette grâce : outre les petits
enfants, il y a le publicain affligé par tous ses péchés, se tenant
loin, n’osant pas lever les yeux au ciel. Dans les populations
éloignées, la grâce saura trouver de quoi se répandre, mais il
n’y aura pas de publicité dans les medias pour en parler.
13
décembre 2014
Nous avons
déjà eu plusieurs fois l'occasion ici de parler de la grande tribulation
(Matt. 24v21), pour dire que contrairement à ce que beaucoup pensent,
les vrais croyants de l'Église ne verront pas la grande tribulation,
mais seront enlevés auparavant. Nous rappelons ainsi que l'enlèvement
de l'Église est à situer entre les chapitres 3 et 4 de l'Apocalypse,
tandis que la grande tribulation n'intervient que pendant la "dernière
demi-semaine" de Daniel, ces 1260 jours dont il est si souvent parlé.
Or ceux-ci n'apparaissent qu'au chapitre 11 de l'Apocalypse, c'est à
dire nettement plus tard, bien après l'enlèvement.
Mais si cette grande tribulation
arrive ainsi tardivement, il ne faut pas, pour autant, penser que les
événements précédents sont mineurs. D'autres événements fort terribles
doivent frapper le monde au préalable, spécialement le monde occidental.
Sans entrer dans les détails des événements et malheurs des chapitres
4 à 11 de l'Apocalypse, nous signalons trois événements annoncés par
la Parole de Dieu et qui sont des bouleversements extraordinaires par
rapport à tout ce que nous pouvons déjà voir aujourd'hui : 1. Le
sixième sceau de l'Apocalypse (6v12-17) est un effondrement de toute
la société. 2. L'europe (empire romain reconstitué) qui a présentement
28 pays membres, doit voir son nombre réduit d'abord à dix (Apoc. 13v1;
17v12; Dan. 7v24, et autres). 3. En outre sur ces dix pays, trois doivent
encore disparaitre sous l'action du chef de l'empire romain et de son
complice, l'Antichrist (Dan. 7v8, 24).
Il n'est pas clair si ces événements
doivent nécessairement être postérieurs à l'enlèvement de l'Église.
Retenons que, si les événements du moyen orient (Iraq, Syrie, Daesh
= califat = EI) nous impressionnent, il y a encore d'autres énormités
annoncées. En face de tout ça, qu'est-ce que le Seigneur a présenté
aux disciples pour que leur coeur ne soit pas troublé, à la veille de
son départ ? Jean 14v1-3 : La maison du Père, et Lui venant
nous chercher pour nous y conduire et être avec Lui. Saisissons la valeur
profonde de ces choses.
22 novembre 2014
Djihadistes de retour
au pays. Voir article [13 Ko]
31 octobre 2014
Troisième temple
à Jérusalem. On parle de plus en plus de ce sujet. Au début de l'année
2014, un reportage télévisé en Israël a annoncé que les préparatifs
pour la reconstruction du troisième temple étaient achevés. Ces derniers
jours un promoteur de cette idée a été blessé et son agresseur tué.
Des sites internet font savoir que la formation des sacrificateurs est
en cours pour que le fonctionnement du temple puisse se faire sans tarder
après la reconstruction.
On sait que ce qui retient les hommes politiques, c'est que la mise
en place de ce temple suppose la destruction de la mosquée Al-Aqsa et
que cette destruction entraînerait au minimum un embrasement de tout
le moyen orient, et éventuellement une troisième guerre mondiale.
Parmi les Juifs, il y a des
divergences sur la question de savoir si cette restauration doit avoir
lieu avant l'arrivée du Messie, ou bien s'il faut attendre qu'Il vienne.
Par ailleurs, l'arche est perdue depuis longtemps (déjà lors du second
temple, celui d'Hérode).
La
perspective chrétienne est la suivante : s'il est vrai qu'Ézéchiel
40 à 48 décrit un temple glorieux reconstruit dans le royaume d'Israël
en paix sous le gouvernement du Messie, cependant un temple intermédiaire
(probablement différent de celui d'Ézéchiel) est évoqué en Matthieu
24, 2 Thes. 2 et Apoc. 11. Matt. 24 et 2 Thes. 2 montrent que l'Antichrist
se fera adorer dans ce temple, durant la grande tribulation selon Matt.24.
Dès lors, même si l'on est convaincu de la pleine restauration future
d'Israël dans le royaume du Messie-Christ, on ne peut que conclure que
la reconstruction d'un troisième temple dans le temps actuel ne peut
aboutir qu'au temple de l'Antichrist, c'est à dire à une abomination.
Certains chrétiens, voyant
cela, pensent que la reconstruction du troisième temple ne peut pas
avoir lieu avant le retour de Christ pour enlever son Église. La date
de ce retour ne peut pas être connue. Toute prétention à la connaître
est fausse.
Pour ce qui
nous concerne, nous comprenons que c'est l'usage du troisième temple
par l'Antichrist qui ne peut avoir lieu qu'après l'enlèvement de l'Église.
Mais rien ne s'oppose à ce que la reconstruction et le fonctionnnement
du troisième temple sans l'Antichrist ait lieu avant cet enlèvement
de l'Église. Nous sommes toujours frappé de voir la vitesse d'évolution
des événements dans la période actuelle.
Luc 21:24 dit que « Jérusalem
sera foulée aux pieds par les nations jusqu'à ce que les temps des nations
soient accomplis ». La zone du « mont du temple » est
bien encore foulée aux pieds par les nations. Mais l'on ne peut pas
préciser la date de fin du temps des nations.
27 octobre 2014
En voyant tous les malheurs qui
affligent ce monde, les guerres et les violences (Syrie, Irak, Kurdistan,
califat, décapitations — Afghanistan — Nigéria, etc.) + les épidémies
(Ebola surtout) + la pauvreté pour certaines populations, impliquant
la famine + corruption morale généralisée et gens qui n’hésitent pas
à blasphémer ouvertement, — on se croirait déjà arrivés dans la période
des malheurs des quatre cavaliers décrite en Apocalypse 6.
Or la venue du Seigneur pour
enlever son Église paraît vraiment se situer entre les ch. 3 et 4 de
l’Apocalypse, donc avant le ch.6. Les preuves sont multiples, et nous
n’en donnons que quelques-unes pour mémoire, n'indiquant que les plus
évidentes qui ne font pas appel à la compréhension approfondie du sens
de l’Apocalypse : assemblées ( = églises) mentionnées jusqu’au
ch.3, mais pas dans la période des malheurs apocalyptiques (Apoc. 3
à18) + fidèles qui veulent se venger, comme dans l’Ancien Testament,
Apoc. 6v10 + réapparition de la distinction entre croyants d'Israël
et croyants des nations, Apoc.7 + réapparition d’un temple à Jérusalem
où des fidèles adorent, Apoc. 11v1-2 + présence d’« anciens »
dans le ciel ayant l’intelligence de ce qui se passe (4v10-11 ;
5v9 ; 11v16-17).
Dans
ces conditions, il s’ensuit que les quatre cavaliers d’Apoc. 6 sont
encore à venir + le retour du Seigneur est bien proche (avec les réserves
de 2 Pierre 3v3-9) + les malheurs présents sont peu de choses par rapport
à ce qui arrivera plus tard.
4 septembre 2014 et 15 octobre 2014
On parle beaucoup de décapitations
actuellement, surtout par le nouveau califat ou état islamique ;
les victimes sont des journalistes, des civils ordinaires, des yézidis,
et toutes sortes de chrétiens et de combattants ; l'Arabie Saoudite
pratique aussi la décapitation pour les condamnés à mort ordinaires.
Loin de s'arrêter, les décapitations du califat paraissent augmenter
continuellement.
Jean Baptiste
fut décapité (Marc 6v27) pour avoir rendu un témoignage désapprobateur
contre Hérode. L'apôtre Paul fut décapité selon la tradition rapportée
par Eusèbe. Chez les Romains (et ultérieurement au royaume de France),
la décapitation était une mort « honorable » (l'apôtre Paul
était citoyen romain) par rapport à la crucifixion qui était ignominieuse.
Mais on ne nous rapporte pas de cas de décapitations en grand nombre,
hormis à la révolution française. Il est frappant aujourd'hui de voir
réapparaître et se développer ce mode de mise à mort annoncé par la
Parole de Dieu, alors qu'on le croyait éteint par la suppression de
la guillotine.
Le début
du ch. 20 de l'Apocalypse parle de la « première résurrection »
en rapport avec les martyrs des temps apocalyptiques. Deux catégories
de martyrs apparaissent au v. 4 : 1) ceux qui auront été « décapités pour
le témoignage de Jésus et pour la Parole de Dieu », et 2) « ceux
qui n'auront pas rendu hommage à la bête ni à son image et qui n'auront
pas reçu la marque sur leur front et sur leur main ». Cette deuxième
catégorie ayant souffert sous le règne de « la bête » (= chef
de l'empire romain, qui est l'Europe) comprend des saints ayant passé
par la grande tribulation. L'existence de ces saints montre que la peine
de mort sera rétablie en Europe (au temps de l'antichrist), et l'absence
de décapitation laisse penser qu'une mort ignominieuse sera infligée
à ces fidèles ayant refusé la marque de la bête, ce qui est effectivement
le cas des deux témoins d'Apoc. 11 (Apoc. 11v8-9).
Quant à la première catégorie
de ces martyrs des temps apocalyptiques, les décapités, ils auront souffert
antérieurement au règne de « la bête », donc antérieurement
à la grande tribulation. Mais d'où proviennent-ils ces martyrs décapités,
puisqu'ils ne sont pas mis à mort par la bête = les autorités d'Europe ?
La question se pose d'autant plus que l'empire romain = Europe pourrait
continuer longtemps à ne pas pratiquer la condamnation à mort, au moins
jusqu'aux temps apocalyptiques. Les événements actuels donnent des éléments
de réponse qui n'existaient pas autrefois. On a maintenant tout lieu
de penser que ces martyrs décapités seront les victimes des opposants
les plus acharnés contre les croyants de la Bible d'avant la grande
tribulation, contre ceux qui rendent témoignage à Jésus le Fils de Dieu ;
ces opposants sont des tenants de l’Islam ou Islamistes : ils sont
les seuls à pratiquer la décapitation, et qui plus est, la décapitation
avec égorgement comme précise Apoc. 6v9.
Bien sûr tous les décapités
actuels ne le sont pas « pour le témoignage de Jésus et pour la
Parole de Dieu », mais les croyants fidèles à Jésus le Fils de
Dieu sont bien globalement une cible de ces opposants.
Alors si de tels événements
annoncés dans l'Apocalypse se mettent pareillement en place dans les
détails déjà aujourd'hui, c'est que le retour du Seigneur pour enlever
Son Église est bien proche !
Quoi qu'il en soit, pour le
vrai croyant, la mort n'est pas une défaite (Apoc. 12v11).
8 octobre 2014
Où va-t-on ?
Ebola. Voilà une épidémie devant
laquelle l'homme se trouve dépourvu. C'est arrivé à plusieurs reprises
au Moyen-âge sous le nom de « peste ». L'une des dernières
et la pire a été la grippe espagnole de 1918, faisant plus de morts
que la guerre elle-même. Ces épidémies, ou pandémies, font partie des
« jugements désastreux » (Ézéc. 14v21) de Dieu. On en retrouve
dans l'Apocalypse désignée par le mot de « mort » (6v8).
Voilà l'occident horrifié par
les meurtres de l'état
islamique. Voilà
un autre fléau désigné par le terme « l'épée » dans la liste
des jugements désastreux de l'Éternel en Ézéc. 14. On retrouve « l'épée »
en Apoc. 6v8. Les jugements de Dieu d'Apocalypse 6 ne sont que des jugements
préparatoires ( !), postérieurs à l'enlèvement de l'Église. Si
déjà les événements actuels font frémir, que sera-ce après cet enlèvement
de l'église !
Ces jugements
sont censés parler et avertir les hommes à cause de leurs péchés. Mais
quand on se veut laïque, on n'écoute pas Dieu, on préfère les ténèbres
à la lumière (Jean 3v19). Or quand on est dans les ténèbres, on ne sait
pas où l'on va (Jean 12v35). C'est ce qu'on constate tous les jours
dans les manières de gouverner. La « lumière », c'est Jésus-Christ
(Jean 1v4,5,9; 8v12; 12v35-36), ou l'évangile de la gloire de Christ
(2 Cor. 4v4).
22 août 2014
Voici que le pape
donne son approbation pour la lutte armée contre le califat islamique,
également appelé ISIS ou EIIL. Des attaques violentes se développent
en Syrie, en Iraq, en Lybie, au Nigéria, et ailleurs. Les excès et les
cruautés révoltantes des partisans du califat justifient ces prises
de position. On parle de guerre juste, licite, légitime. On croirait
se retrouver en 1571 à la bataille de Lépante où les armées dites « chrétiennes »,
réunies à l'initiative du pape, ont combattu « victorieusement »
contre les turcs musulmans. On comprend tout à fait les craintes qui
animent les hommes, et la puissance et l'intensité des menaces qui pèsent
sur l'occident « civilisé », mais on arrive là aux questions
fondamentales sur :
la place du chrétien et de l'église dans ce monde, terrestre ou
céleste (Philippiens 3v8-21; Colossiens 3v1-4),
la nature et le but des objectifs
du chrétien (Philippiens 3v10-14),
le chrétien est-il un soldat,
et si oui, de qui et pour qui ? (2 Tim. 2v3-4)
qu'est-ce que le chrétien doit
défendre à tout prix, quel est le bon combat ? (2 Tim. 4v7; 2v15)
quel est le témoignage rendu
devant le monde ? (quelle est la religion de paix et quelle est
la religion de guerre ? – Entre l'islam et le christianisme, où
est la vérité ?)
quelles
ont été les différences entre la vie de Jésus Christ et celle de Mahomet ?
de quelles manières se sont propagé le vrai christianisme d'une part
et l'islam d'autre part ?
quelle est la nature de l'espérance
du chrétien, et avant tout, qu'est-ce qu'un vrai chrétien ? (nouvelle
naissance). Une guerre « juste » envoie-t-elle les soldats
morts au ciel ou en enfer ?
quelle est la nature des positions
et des rôles relatifs de l'église et de l'ONU qui est censé superviser
les guerres licites ? L'ONU défend-il ou promeut-il des causes
selon Dieu ? (2 Cor. 6v14)
qui seront les combattants des
guerres licites ? des croyants ou des incroyants ? les « enfants
de colère » peuvent-ils combattre pour Dieu ? (Éph.2v3)Que
nos lecteurs cherchent d'après la Parole de Dieu ce qui est le chemin
du chrétien. Le site Bibliquest peut vous aider à trouver les réponses.
Voir rubrique sur la
guerre et sur
la
persécution.
22 août 2014
Ferguson :
une ville du fond des États-Unis, un homme tué par la police, des nuits
d'émeutes, les autorités qui peinent à rétablir l'ordre… Nous ne reprenons
pas les vains discours sur l'amélioration des relations sociales ni
sur la contribution de l'église au bon fonctionnement de la société.
Un intérêt de cette affaire est d'aider à comprendre une expression
imagée de l'Apocalypse,
ch. 8 v.8 où, lors de la deuxième trompette, une grande montagne
toute en feu est jetée dans la mer. Qu'est-ce que cela représente ?
Une montagne est souvent dans la Parole de Dieu, l'image d'une grande
puissance (voir types
selon HR à propos d'Apoc. 6:14). Les grandes puissances comme les
États-Unis ou autres paraissent solides et immuables. Les États-Unis
eux-mêmes abritent et financent l'ONU de manière si nécessaire que l'ONU
ne pourrait pas continuer à fontionner sans eux. Ces événements nous
rappellent la fragilité de cette grande puissance humaine. L'image du
colosse aux pieds constitués d'un mélange de fer et d'argile de Daniel
2 parle déjà de fragilité et d'instabilité. Mais ces événements de Ferguson
donnent un éclairage supplémentaire, montrant qu'un grand pays peut
« prendre feu » en peu de temps. On dira que ce n'est qu'une
petite ville du Sud des USA ; c'est vrai, mais c'est une illustration,
et après le retour du Seigneur, les événements peuvent prendre plus
d'ampleur, en dimension et en violence, et c'est justement ce qu'on
voit dans l'Apocalypse. On s'est souvent demandé quelle était la place
des États-Unis dans la prophétie. C'est peut-être, nous disons bien
'peut-être', cette grande montagne toute en feu qui est jetée dans la
mer, c'est-à-dire cette grande puissance qui prend subitement feu dans
une révolte interne, et qui disparait brutalement pour se fondre dans
la mer des peuples
ordinaires et désorganisés.
21 août 2014
Encore Gaza, récapitulation.
Les prophéties d'Amos ôtent-elles
tout espoir pour la bande de Gaza ? Il est vrai que son passé ancien
est sombre : Josué 11v22, présence de géants, ennemis d'Israël
+ Juges 16v27-30 écroulement de la salle des fêtes avec probablement
des milliers de morts, outre Samson + 2 Rois18v8, destructions + Jérémie
25v15-20, étourdissement et folie par suite de la fureur de l'Éternel
et d'actions guerrières (« épée » ; mais les pays voisins
sont aussi atteints) + Jérémie 47, dévastation par le Pharaon égyptien
( !) + Sophonie 2v1-4, abandon au jour de la colère de l'Éternel
+ Zacharie 9v5, retranchement de son roi et angoisse forte.
Toutefois un brin de lumière
apparait en 1 Sam. 6v3,17 : Une offrande faite à l'Éternel avait
permis d'arrêter des plaies qui atteignaient toute la région depuis
que les Philistins avaient cru se montrer plus fort que Dieu en prenant
l'arche.
Mais surtout, le
livre des Actes, au ch. 8, rapporte la première conversion au christianisme
d'un non-Juif, un éthiopien ; or celui-ci était en train d'aller
à Gaza et lisait le chapitre 53 d'Ésaïe qui parle des souffrances et
du sacrifice du Seigneur à la croix. Ayant écouté Philippe lui annoncer
Jésus et ayant saisi la bonne nouvelle de l'évangile, l'éthiopien poursuivit
tout joyeux son chemin vers Gaza, puis l'Éthiopie.
La joie de l'évangile est aussi
pour Gaza, et même pour eux parmi les premiers, – alors qu'elle n'avait
pas été trouvée à Jérusalem d'où venait cet éthiopien, et où les Juifs
rejetaient l'évangile et commennçaient à persécuter les chrétiens à
ce moment-là.
Puisse Gaza
se souvenir de ce premier messager, et se tourner dans la bonne direction
pour sortir de ses misères et de ses pleurs, et trouver non seulement
des consolations, mais même l'accès à la vraie joie ! (en dehors
des objectifs actuels !)
15 août 2014
15
août : on rappelle que le titre de reine des cieux, et
l'adoration qui lui est / était portée est le dernier degré de l'idolâtrie
obstinée telle que la rapporte et la blâme le prophète Jérémie (Jérémie
7v18; 44v17-25). Gaza. Les châtiments
de destruction annoncés par le prophète Amos frappent par leur actualité :
Amos 1v11-12. Le « feu
qui dévore les palais » est promis à ceux qui « ont poursuivi
leur frère avec l'épée » (Ésaü-Édom était frère de Jacob-Israël),
qui « ont étouffé la miséricorde », dont « la colère
déchire sans fin » et qui « gardent leur fureur à toujours ».
Amos 1v6-8 sur Gaza. Le
« feu dans ses murs » et qui « dévorera ses palais »
est promis à Gaza pour avoir emmené des captifs et les avoir livré à
Édom, le frère-ennemi rempli de haine pour Israël.
14 août 2014
Quand on lit Apocalypse 12, on
voit le grand dragon Satan acharné à faire son possible pour détruire
Christ (« l'enfant mâle »). Puis quand il ne peut plus l'atteindre,
il s'acharne à essayer de détruire Israël (« la femme qui avait
enfanté le fils mâle »). Son but ? uniquement anéantir tous
les desseins de Dieu. N'est-ce pas là l'objectif et le motif d'action
de toute une série de groupes islamiques ? Certes pour le moment
Israël n'est pas selon la pensée de Dieu, mais cela ne change rien à
ce que ceux qui luttent contre Israël attirent le jugement de Dieu contre
eux.
11 août 2014
Par rapport aux dernières
décennies du vingtième siècle, on estime en général que nous sommes
passés d’années de prospérité à des années de crise. Certains ont l’espoir
que les bonnes années et les mauvaises années se succèdent selon des
cycles plus ou moins réguliers, et qu’il suffit d’attendre le prochain
retour de cycle pour retrouver la prospérité et pour sortir de la crise.
Les expressions « périodes de vaches grasses » et « périodes
de vaches maigres » tirées de l’histoire de Joseph dans la Bible
sont entrées dans la langue française, et la laïcisation n’a pas réussi
à les en faire sortir. Mais ce qu’on oublie ordinairement, c’est que
cette succession de périodes de vaches grasses et de vaches maigres
n’a rien de cyclique. Le songe du pharaon indiquait à celui-ci ce que
Dieu allait faire (Genèse 41v28) ; les vaches grasses que le pharaon
avait vues correspondaient à des années de grande prospérité, qui seraient
suivies d’années de vaches maigres qui feraient disparaître entièrement
toute la prospérité précédente : il est ainsi parlé de « famine
très intense » qui « consumerait le pays » (Genèse 41v30-31).
Tout cela s’achève par la venue au pouvoir absolu de Joseph, type du
Seigneur Jésus, qui change tout l’ordre de choses pour le bien et pour
la paix, et qui marche dans la crainte de Dieu en perfection.
Les écrits ultérieurs, notamment
Daniel et l’évangile de Matthieu, parlent aussi d’une « grande
tribulation » terrible qui va venir sur le monde habité. L’Apocalypse
nous en brosse quelques tableaux. Ce n’est certes pas l’attente de l’Église
ou Assemblée, mais c’est ce qui attend le monde. Plus exactement cette
« grande tribulation » est comme le sommet de la période de
vaches maigres qui précède le règne de Christ.
Si aujourd’hui on accepte que
les années de vaches grasses sont derrière, et qu’on est en crise qui
dure, il est bon de se souvenir de l’annonce biblique de période de
vaches maigres, selon le songe envoyé par Dieu au pharaon et interprété
par Joseph, et de ne pas s’illusionner sur des cycles ramenant les temps
favorables.
Le monde peut
bien prétendre être laïque et n’avoir rien à faire de ces considérations
bibliques, mais quand on est en période de vaches maigres et qu’on n’a
plus de ressources, il serait sage d’écouter ce que Dieu annonce, et
de se tourner vers Lui. Or le premier pas, c’est la repentance, selon
la première prédication chrétienne (due à l’apôtre Pierre, Actes 2v38).
23 juin 2014
Sceaux de Apocalypse 6. L'ouverture
des sceaux fermant le livre des plans de Dieu quant à la terre donne
lieu en Apocalypse 6 à une succession de malheurs qui nous intéressent
d'autant plus que ce sont les événements les plus proches de nous dans
l'Apocalypse, ceux qui interviendront juste après l'enlèvement de l'Église
vraie. Nous n'avons pas aujourd'hui l'accomplissement de ces sceaux
et des événements accompagnateurs, mais nous en avons l'avant-goût.
Nous avons souvent entrevu ici l'écroulement (futur) de la société occidentale
annoncé par le sixième sceau. Cet effondrement n'a pas encore
eu lieu, mais il y a tous les ingrédients qui se mettent en place —
on a aussi entrevu la persécution des croyants du cinquième sceau,
où le rétablissement de la peine de mort ne se fait pas contre les grands
criminels, mais contre les vrais serviteurs de Dieu — on a aussi entrevu
les nombreux morts du quatrième sceau causés par des maladies
contagieuses ("pestes") ou des terroristes ("bêtes sauvages") — on a
aussi entrevu l'amplification de la crise économique du troisième
sceau. Or en voyant les massacres de Syrie, Iraq, Nigéria et autres
pays, avec la crainte de propagation du Djihadisme jusqu'en Europe occidentale,
nous pensons maintenant au deuxième sceau où le porteur d'une
grande épée (c'est une image) ôte la paix sur la terre et les hommes
s'égorgent l'un l'autre. Nous avons des avant-goût de tous ces sceaux.
Nous avons souvent parlé ici
de la possible reconstitution du « roi du nord » sous une
alliance Iran-Iraq-Syrie, ce roi du Nord prenant la relève d'un ancien
royaume des séleucides, et étant le grand ennemi d'Israël dans les temps
de la fin, selon les prophètes de l'Ancien Testament. Avec un autre
vocabulaire, on parle actuellement de la formation d'un grand croissant
chiite allant de l'Iran à la Méditerranée. L'invasion des rebelles EIIL
ou ISIS donne un corps, ou un autre corps à cette crainte et à ce croissant.
Bien sûr il n'y a pas de certitude que les événements présents soient
la voie directe vers l'accomplissement des prophéties bibliques, mais
c'est quand même probable. En tout cas il est hors de question de fixer
des dates. La plupart des informations reçues proviennent de gens (journalistes)
ou de chefs d'état qui ne s'intéressent pas à la vérité biblique et
à ce qu'elle annonce. Ces informations sont donc biaisées pour l'essentiel
et pour plusieurs raisons : a) parce que toutes les informations
de temps de guerre sont la plupart du temps falsifiées pour des raisons
de propagande, b) parce que les meneurs, chefs ou dirigeants sont aveuglés
du fait qu'ils ne croient pas à la valeur de ce qu'annonce la Bible,
c) parce que le devenir d'Israël ne leur parait pas être l'élément causal
principal de tous ces événements du moyen orient. Même quand les informations
ne sont pas falsifiées, elles couvrent les affaires superficiellement,
et ne voient pas le fond vrai des choses, en tout cas pas comme Dieu
les voit. Il sera intéressant de voir si la constitution de ce croissant
s'accentue, ou par les rebelles de l'EIIL ou par l'Iran. Même si ceux-ci
sont opposés maintenant, cela n'empêche pas l'accomplissement des prophéties
bibliques. Au travers de tout ça, le croyant sait que nous sommes dans
le temps de la grâce, et que ce temps ne consiste pas à mettre la paix
dans le monde, fut-ce par des prières à Rome, mais à tirer du « présent
siècle mauvais » (Gal. 1v4) des rachetés qui se tournent des ténèbres
à la lumière (Actes 26v18), un peuple pour le Nom de Christ (Actes 15v14),
jusqu'à ce que « la salle des noces soit remplie » (Luc 14v22;
Matt. 22v9). Y a-t-il des convertis au vrai christianisme dans ces pays
en guerre ? C'est là la vraie question. Cependant le travail de
Dieu se fait de façon cachée comme le montrent plusieurs paraboles du
royaume des cieux (semailles, ivraie, levain dans la farine).
10 mai 2014
Mensonge ambiant : voir l'article
5 mai 2014
Suite des canonisations. Déclarer
saints des papes morts jette une confusion complète sur le sens des
mots.
La sainteté, ou fait
d'être saint, au sens biblique, c'est l'état de ce qui est pur, sans
faute, sans péché, sans souillure (spécialement du point de vue moral),
séparé du mal. Les épîtres distinguent aussi la sainteté pratique (manifestée
par les actions et le comportement et les paroles), et la sainteté de
position, celle que le Seigneur a acquise aux croyants (vivants) par
son oeuvre rédemptrice. La responsabilité du croyant est de veiller
à ce que la sainteté pratique corresponde à la sainteté de position.
Or toute l'opération de
canonisation consiste à identifier des personnes (mortes au lieu de
vivantes) ayant fait des bonnes oeuvres, des vertus héroïques, et capables
malgré leur mort, de faire des miracles en faveur des vivants sur la
terre. Et encore, les bonnes oeuvres dont il est parlé en rapport avec
ces canonisations, sont des oeuvres importantes selon le monde, et n'ont
rien à voir avec les oeuvres comme fruit de la vie divine qui est dans
le vrai croyant.
Cet exemple
montre clairement plusieurs choses :
1. Ne pas changer le sens
des mots tel qu'on le trouve dans la Bible. Ne pas se laisser tromper
par un vocabulaire faux, qui est un moyen d'introduire le mensonge au
milieu de la vérité.
2.
Tous ces ajouts de pratiques et de doctrines religieuses ont pour seule
base la « tradition », dont on voit bien qu'elle annule
la Parole de Dieu, comme le disait notre Seigneur (Matthieu 15v6).
3. La tradition égare
en ce qu'elle laisse entendre que la sainteté n'est pas possible ici-bas,
mais est réservée pour l'Au-delà, et encore des années après la mort.
C'est tout le contraire de l'enseignement biblique.
26 avril 2014
Béatification, canonisation de
deux papes. Nous ne reviendront pas sur l'absence totale de base
dans la Bible (Parole de Dieu) sur des choses pareilles, tant quant
aux cérémonies, que quant à l'état de « bienheureux » (un
miracle ; aptitude a être vénéré plutôt localement ; sortie
du purgatoire) et à l'état de « saint » (deux miracles ;
vénération universelle ; sens contraire à l'Écriture où les saints
sont des gens vivants sur la terre). Nous soulignerons seulement la
tristesse de l'absence de plusieurs points fondamentaux de la vérité
chrétienne :
Ignorance
que le vrai bonheur de l'Au-delà est, pour le croyant, d'être avec Jésus
(Luc 23v43; Phil. 1v23), et que cela est vrai pour tout vrai croyant,
Ignorance de la faveur qu'a
dès aujourd'hui le vrai croyant de la part de Dieu, et de sa pleine
liberté d'accès par la prière au trône de la grâce (Matt. 11v28; Jean
6v37; Rom. 5v1-2; 8v31; Héb. 4v16; 10v19-22, et bien d'autres passages)
sans qu'il soit besoin d'aucun intermédiaire,
Quelle responsabilité que celle
de ceux qui se disent conducteurs et qui cachent cela au peuple !
Il est aussi triste de vanter
« l'ouverture au monde » d'un pape, alors que cette expression
ne vise pas la communication du vrai évangile à un monde perdu, mais
l'intervention dudit pape et de l'église dans les affaires de ce monde,
et l'insertion des éléments du monde dans l'église (Jean 15v19-25; 17v14-16;
1 Jean 2v15-17; Phil. 3v18-19, et bien d'autres passages).
La participation d'un million de
personnes à ces cérémonies est-il un gage de succès de l'église ?
De la grande Babylone, oui, mais sans l'approbation du Maître (Luc 12v35-40).
11 avril 2014
On nous dit que le nombre de
manifestations pour protester augmente de manière importante. Le mécontentement
croit. Les élections sont souvent l’occasion d’un déploiement de haine
entre partis opposés. D’un côté cela nous rappelle l’épitre à Tite (3
v3) : « haïssables, nous haïssant les uns les autres ».
D’un autre côté cette évolution confirme l’approche des temps de la
fin (le 6° sceau d’Apoc. 6 correspond à un écroulement de toutes les
structures de la société).
Malgré tous les signes de dégradation de la société, on constate que
certains réagissent et ont le courage de le faire publiquement. On n’arrive
pas à arrêter les « manif pour tous », opposées au mariage
homosexuel. Quelques-uns continuent à proclamer bien haut que celui-ci
est un péché. Mais simultanément on nous dit que ceux qui ont ce genre
de courage sont de plus en plus victimes d’ostracisme. On n’en est plus
aux simples moqueries pour faire honte, mais carrément à l’ostracisme,
au rejet des personnes et non pas des idées seulement, et cela a lieu
officiellement ou officieusement en grande école ou en firmes privées.
À ceux qui subissent ce genre de persécution (car c’est de cela qu’il
s’agit), rappelons les encouragements de Matt. 5v11-12 ; 10v16-35 ;
Jean 15v18-24 ; 16v2-4.
23 janvier 2014
Nous avons souvent parlé ici de la probabilité de ce que Iran, Iraq
et Syrie se rejoignent pour constituer ce que l'Écriture de l'Ancien
Testament appelle Assyrien, ou Roi du Nord (voir entre autres les actualités
du 11 mai 2013 et l'ancien royaume des Séleucides).
La conférence de Genève cherche à chasser Bachar-El-Hassad, mais y arrivera-t-elle ?
En tout cas il est remarquable que ces trois protagonistes font partie
de la même famille spirituelle, les chiites. La guerre d'Irak par les
américains a eu pour effet principal non pas de mettre en place un pouvoir
démocratique capable d'instaurer la la paix, mais de remplacer les sunnites
par les chiites, ce qui a ouvert la voie toute grande à l'unité spirituelle
Iran, Iraq et maintenant la Syrie risque de s'y joindre par le moyen
du Hezbollah chiite. Les unités spirituelles sont bien plus forte que
les alliances issues de la diplomatie. Il y a longtemps que cela était
bien connu de Nebucadnetsar quand il fit sa statue d'or (Dan. 3).
L'importance de ces réflexions
résident dans le fait que le Roi du Nord, ou Assyrien, est d'après les
prophètes de l'AT, le grand ennemi d'Israël, à la fois très redouté
d'Israël (c'est déjà le cas), et à la fois créant la menace qui poussera
le chef de l'empire romain (Europe) à se joindre à l'Antichrist, chef
apostat de la nation d'Israël. Tout cela se terminera par Armaguédon
(destruction des puissances ennemies de Dieu, chef de l'empire romain
+ Antichrist) puis par la destruction de cet Assyrien.
Le Vatican a rconnu avoir défroqué
400 prêtres (1/1000) en 2 ans sous le pontificat de Benoit XVI. La déception
que cela a causé à celui-ci pourrait bien être à l'origine de sa démission.
Mais celle-ci ne pouvait rien changer à l'existence de prêtres fautifs
et à leur nombre. Ce qui est nouveau, c'est que les attaques contre
l'église catholique sont maintenant animées par l'ONU. Il semble qu'elles
vont continuer, les adversaires cherchant maintenant à faire démissionner
ceux qui ont caché, ou couvert, les prêtres fautifs. Derrière cela,
il y a aussi le désir de mettre la main sur les richesses de l'église
par le biais des dommages-intérêts accordés par les tribunaux. D'une
manière ou d'une autre on voit le développement d'un sujet également
traité ici à maintes reprises, à savoir le processus résumé par Apoc.
17:16-17 où la grande Babylone est progressivement dépouillée et réduite
à néant par les chefs des nations. L'église officielle (catholique d'abord,
mais avec tout l'oecuménisme qui s'y joindra pour finaliser Babylone)
met à tort sa confiance sur la promesse du Seigneur, que les portes
du hadès (portes de l'enfer commes ils traduisent) ne prévaudront pas
contre elle. Cette promesse est vraie pour l'église bâtie par le Seigneur
et comprenant tous les vrais croyants (Matt. 16), mais elle n'est pas
vraie pour les grandes églises officielles qui sont remplies de gens
qui ne sont pas nés de nouveau.
Nous nous attendons à l'accentuation
du processus destructif de Apoc. 17:16.
Certains nous diront que nous n'avons
pas le droit de nous réjouir de ce processus qui fait partie de la déchristianisation.
Effectivement, la déchristianisation est un sujet de tristesse montrant
le triste état du coeur de l'homme après tant d'actions en grâce de
la part de Dieu, mais la destruction de Babylone est bel et bien un
sujet de triomphe et de louange envers Dieu quand il sera achevé :
Apoc. 19:1-7 en fait résonner l'écho venant du ciel.
Que reste-t-il alors des exhortations
de l'apôtre Paul (Phil. 4:4) « Réjouissez-vous toujours dans le
Seigneur, encore une fois je vous le dirai : réjouissez-vous » ?
Le vrai chrétien ne met pas sa joie et son plaisir dans la puissance
terrestre, dans la grandeur et la gloire humaine d'une église en pleine
mutation vers Babylone. Sa joie est dans le Seigneur, son trésor est
au ciel (Matt. 6:19-20), son attente est son Seigneur qui va bientôt
venir le prendre ; alors l'anéantissement de l'incrustation terrestre
de l'église gérée par les hommes ne fait que le convaincre d'autant
plus, que les voies de Dieu sont parfaites, que la ruine de Babylone
est une bonne chose (faire disparaitre ce qui est vain, et ne laisser
subsister que ce qui est précieux), et que la joie et la bénédiction
sont dans un chemin d'imitation de Jésus, même si ce n'est la part que
d'un petit nombre de croyants.
11 janvier 2014
À l'heure où beaucoup combattent un humoriste
en raison de son antisémitisme (qu'il essaie de requalifier en antisionisme),
nous rappelons notre rubrique sur l'antisémitisme
qui donne le point de vue chrétien sur le sujet.
8 janvier 2014
Carte
mondiale avec l'indice des persécutions par pays
1 janvier 2014
Pour le NOUVEL-AN 2014, nous laissons
à nos lecteurs un texte figurant depuis longtemps sur bibliquest :
Regardez en haut, et levez vos têtes
- Luc 21:28 [encouragements pour un temps de déclin]. Mais ce texte
ne peut encourager que les croyants. Pour les non-croyants, l'avenir
est de plus en plus sombre, et ne peut s'éclaircir qu'en faisant demi-tour
pour se tourner vers Jésus-Christ.
27 décembre
2013
Rien de bien spécial,
car « le train de ce monde » continue à grande vitesse (Éph.
2v2).
La déchristianisation
s'accentue de jour en jour, dans tous les domaines. La Bible appelle
cela « amasser… de la colère pour le jour de la colère et de la
révélation du juste jugement de Dieu » (Romains 2v5).
Ce n'est pas pour autant que
le Seigneur « oublie » de venir chercher son Église, les croyants.
Il a son moment approprié.
Cette déchristianisation n'est pas une défaite ; le nombre
de chrétiens persécutés augmente plus que jamais, et cela se traduit
par un témoignage plus fervent et qui se diffuse dans le secret
La guerre en Syrie s'oriente de
plus en plus vers une mainmise de l'Iran, prélude à la formation de
l'« Assyrien » dont parle l'Écriture.
Les dirigeants en tout genre, civils
ou religieux, multiplient les appels à la paix, ignorant les déclarations
de l'Écriture : « il n'y a pas de paix pour les méchants »
(Ésaïe 48v22 et 57v21).
L'Islam
se manifeste de plus en plus comme tout, sauf une religion d'amour et
de paix : normal, puisqu'ils n'ont pas de Sauveur comme Christ
qui a pris sur Lui « le chatiment qui procure la paix » (Ésaïe
53v5).
Les incrédules en
profitent pour accuser en bloc les religions, y compris le christianisme
de mener à la guerre, mais c'est du mensonge, comme si l'assassinat
d'Abel par Caïn était à imputer à Abel.
Le nouveau pape se fait encenser,
oubliant le verset de Luc 6v26 : « Malheur [à vous] quand
tous les hommes diront du bien de vous, car leurs pères en ont fait
de même aux faux prophètes ».
Ses discours ne fournissent
aucune base biblique orientant vers la repentance et le salut par la
foi en Jésus-Christ, et ne comportent pas d'avertissements adressés
aux incrédules : le caractère de Babylone de son église s'accentue ;
il faut qu'il culmine avant qu'elle « se faisse jeter » par
la puissance civile apostate.
Les États-Unis perdent de leur influence mondiale en même temps
que leur déchristianisation augmente et que leur appui à Israël s'atténue.
De son côté l'Europe prétend faire la leçon à tout le monde, comme l'antichrist
le fera (Apoc. 13v7)
Aucun
progrès réel dans les relations Israël-Palestiniens : Christ n'a
pas voulu que les hommes le fassent Roi (Jean 6v15) et David a été empêché
de gagner la couronne royale par les négociations et manœuvres politiques
humaines de Abner (2 Samuel 3).
26 sept. 2013
Christianophobie. On remarque
que dans les reportages d'attentats ou de massacres, si les victimes
sont chrétiennes, cette particularité est le plus souvent à peine mentionnée,
voire omise ou largement passée sous silence
Tous les représentants de religions
viennent d'être démis du conseil consultatif national d'éthique. C'est
l'occasion de rappeler l'histoire des différentes phases du pouvoir
civil de l'homme dans ses rapports avec ce qui est de Dieu, ou même
avec ce qui est simplement religieux. C'est le livre de Daniel qui nous
donne ce condensé d'histoire.
Au ch. 3 (statue d'or de Nebucadnetsar &
les trois jeunes gens dans la fournaise), on a la tentative d'asservir
la religion à la glorification du pouvoir civil. Les officiels, religieux
ou non, coopèrent tous. Seuls restent sérieux et fidèles, une poignée
de jeunes gens obéissant à la Parole de Dieu, et en définitive seul
le témoignage de ceux-ci a une influence positive sur les hommes, mais
ces témoins ont subi les pires menaces et dangers.
Au ch. 4 le pouvoir civil cherche
à se glorifier de ses réalisations comme si Dieu n'y était pour rien
—> sanction temporaire soulignant l'inintelligence de ce pouvoir.
Au ch. 5 le pouvoir civil
organise une méga-fiesta pimentée de l'usage des vases saints du temple
de Dieu (pour s'en moquer) —> destruction dans les heures qui suivent.
Au ch. 6 les lobbys et think-tank
(comme on dit aujourd'hui) proposent la laïcité absolue où toute intervention
religieuse et toute invocation religieuse sont interdites, le chef de
l'état restant seul maître à bord —> Dieu laisse faire pour un temps,
un temps suffisant pour montrer la fidélité de ceux qui Lui appartiennent
en vrai, et Sa protection envers eux —> ça se termine par l'anéantissement
de tous ceux qui ont contribué tant soit peu à mettre Dieu de côté.
Le ch. 2, qui fait la synthèse
d'ensemble, montre 1. la dégradation progressive des pouvoirs en place,
2. le pouvoir final de l'homme caractérisé par un mélange de sordide
et d'autoritarisme (fer + argile), 3. le triomphe final de Christ.
24 sept. 2013
Pas de sujets d'actualités
depuis près de deux mois ! Ne s'est-il rien passé ? bien au
contraire, mais il se passe toujours les mêmes choses, en sorte que
nous sommes réticents à nous répéter. — Toujours les mêmes choses ?
Vraiment ? — Faisons le point « à la rentrée » :
La guerre en Syrie n'en finit
pas ; pour le moment aucun courant ne parait en mesure de l'emporter ;
tout cela n'est rien de plus que l'annonce générale de Matthieu 24:7
(des guerres… royaume contre royaume…), qui n'est pas spécifique à la
Syrie. La Parole de Dieu (Bible) contient bien des prophéties, mais
ce qui est important pour les hommes ne coïncide souvent pas avec les
grands événements annoncés par les prophéties.
Les guerres mondiales, malgré
tous les morts qu'elles ont faits, n'ont pas eu de contre-parties dans
le Bible. La seule conséquence notable, sous ce point de vue, de la
seconde guerre mondiale est la création de l'état d' Israël, et encore
on est loin du rassemblement du peuple de Dieu sous la houlette du Messie.
Quant à la Syrie nous notons
surtout une croissance de l'importance de la Russie et de l'Iran qui
sont effectivement des acteurs majeurs des derniers jours selon l'Ancien
Testament.
La prétendue solution-miracle
de l'organisation des peuples en démocraties ne fait que montrer jour
après jour à quel point ce n'est ni une solution ni un miracle. Comment
penser trouver « aux grands maux, les grands remèdes », quand
le remède suprême, la crainte de Dieu, est de plus en plus abolie ?
Le terrorisme continue, toujours
plus meurtrier, et continuera encore, si il est ce que représentent
les « bêtes sauvages de la terre » de Apoc. 6:8. Si au moins
les hommes en faisaient la déduction logique et simple, que la religion
qui en est à l'origine, n'est pas de Dieu !
La science continue. Les observations
faites sur les plantes et surtout les animaux montrent une complexité
et une sophistication toujours plus extraordinaire (dont certains sites
internet fort intéressants rendent bien compte) ; toujours plus
incroyables, elles ne font qu'accentuer toujours plus l'absurdité de
la théorie de l'évolution qui prétend que tout s'est fait tout seul.
L'intelligence et la clairvoyance n'est pas du côté où les hommes la
mettent. La perfection du Créateur ne doit pas être ignorée volontairement
(2 Pierre 3:5), comme le font couramment les hommes.
Le pape fait de plus en plus de
déclarations qui plaisent aux hommes (dangereux ! Luc 6:26). Miséricorde
et tolérance sont de beaux concepts, mais si elles s'accompagnent de
l'acceptation du péché et de l'oubli de la repentance, elles perdent
entièrement le caractère de la vraie grâce qu'on voyait chez notre Seigneur.
Il ne fermait pas les yeux sur le péché, Il donnait le moyen de l'ôter.
1er août 2013
Voyage du pape au Brésil pour les
JMJ. On parle beaucoup de ce qu'il est venu faire : raffermir l'église
catholique dans un pays où de nombreux adeptes la quittent pour rejoindre
des « évangéliques » + ramener ceux qui sont ainsi partis
+ redynamiser la jeunesse que l'église n'attire plus. On a beaucoup
insisté sur sa proximité des pauvres et des « petits », sur
son aptitude à ne pas heurter (il évite les sujets qui fâchent, comme
le sida !), sur son langage direct, sur sa volonté de réformer
l'église, notamment la Curie (organisme administratif de l'église),
de bouleverser la vie de l'église, d'adapter au monde moderne l'enseignement
des séminaires, de faire changer les mauvais prêtres, de résister au
lobby gay, de relancer l'évangélisation et l'ouverture au monde, de
mettre en garde la jeunesse contre les « idoles éphémères »
de l'argent ou du pouvoir, etc.
Alors, l'église catholique va-t-elle
changer ? Nous notons comme points réellement importants :
L'idolâtrie subsiste, avec la promotion du culte de la vierge au sanctuaire
d'Aparecida + jamais il ne parle de repentance, de besoin d'un Sauveur
quand on est pécheur, mais plutôt de ne pas juger ni marginaliser, même
les homos (salut universel, même si le mot n'est pas prononcé) + l'évangile
qu'il promeut est dépourvu de nouvelle naissance, ce qui en fait un
faux évangile + l'évangélisation préconisée étant basée sur un faux
évangile, elle ne peut avoir ni valeur ni force + l'ouverture au monde
se fait par le mélange avec le monde, un monde qui a crucifié Christ
et dont le chef est Satan (dixit Jésus, Jean 14v30). Malgré certaines
apparences, les remèdes proposés au déclin de l'église catholique ne
concernent que la forme, non pas le fond.
Une fois de plus, on ne peut
que constater l'accélération vers la « Grande Babylone » de
l'Apocalypse. Ceci ne permet pas de résister à la montée en flèche de
l'incrédulité pure et dure, de l'apostasie qui va culminer à l'antichrist.
Sommes-nous en train d'encenser
les évangéliques du Brésil ou d'ailleurs ? Non, car leurs carences
sont nombreuses, mais nous insistons sur la seule valeur qui demeure,
la seule voie à suivre : la Parole de Dieu (qu'on trouve dans la
Bible).
Les prochaines JMJ
sont à Cracovie en Pologne, un pays également en voie de décatholicisation,
où les mêmes remèdes inefficaces seront proposés.
28 juin 2013
Russie :
tout l'oppose à l'Europe et à la France en particulier, spécialement
dans les « avancées » modernes : Elle s'oppose à une
intervention militaire en Syrie, elle s'oppose à toute propagande homo,
elle fait des lois favorisant ou défendant l'église orthodoxe, elle
n'hésite pas à faire usage de la force pour soumettre les opposants.
En suivant les prophéties bibliques correctement interprétées, son opposition
à l'occident subsistera jusqu'à la fin, mais elle tombera sous le jugement
de Dieu en dernier, l'europe en premier.
28 juin 2013
Il
vient de se fonder l'église protestante unie de France, par la fusion
de l'église luthérienne et de l'église réformée. Beaucoup d'encre a
coulé sur le sujet. Nous n'en retiendrons que quelques points.
Les questions doctrinales subsistent.
La question de la consubstantiation, dont on ne veut plus parler (la
plupart des gens ne savent même plus ce que c'est), est quand même importante :
il s'agit de savoir si le pain et le vin de la Cène sont effectivement
le corps de Christ ou n'en sont qu'une image. Laisser cela de côté va
dans le même sens que les tendances modernes de ne plus considérer la
vérité comme unique et importante, ni d'attacher d'importance actuelle
vitale à Christ dans la gloire.
L'ordination des pasteurs et
une certaine liturgie subsistent (où sont-elles dans la Parole de Dieu ?).
Les uns sont plus marqués par une piété intérieure réelle, d'autres
plus par une liberté de pensée qui ne donne plus à la Bible qu'une importance
relative.
Le mouvement d'union
est reconnu comme conforme au mouvement oecuménique. On ne cherche plus
à être un petit troupeau à part, fidèle à l'Écriture, préservé des erreurs
du catholicisme, mais on veut « aller à la rencontre des contemporains »,
« être témoin » (on ne dit pas de quoi), « exposer ce
qui fait vivre », etc. mais l'évangile vrai annonçant Christ crucifié,
ressuscité et glorifié, la vraie bonne nouvelle adressée aux pécheurs
en vue de régler leur sort éternel… cela passe aux oubliettes.
Dans les débats communs des
rencontres concrétisant l'union, on a débattu sur la fin de vie (euthanasie
notamment), mais on n'a pas réussi à aboutir à une position commune.
Significatif.
La cérémonie
officielle d'union a vu la participation et les interventions du cardinal
catholique, archevêque local, et celle du ministre français de l'intérieur.
Ceux-ci ont tout à fait gardé le rôle qui est le leur, y compris le
ministre qui a souligné l'importance de la laïcité… rien à leur redire
à eux, mais quelle déchéance du protestantisme par rapport au christianisme
biblique ! C'est plus Sardes que Laodicée – Ayons l'objectif d'être
Philadelphie (allusions à Apoc. 3).
Un responsable principal de l'éducation
publique écrivant un livre sur la révolution française, y voyait un
caractère d'événement religieux, une incarnation, une régénération du
peuple français. Pour lui la révolution ne devait pas être seulement
politique et matérielle, mais morale et spirituelle, pour former une
religion républicaine qu'il nommait : la LAÏCITÉ. Quant à l'école
publique il estimait que sont rôle était de produire une nouvelle naissance
formant des citoyens détachés de toute leurs attaches pré-républicaines.
Historiquement, on trouve
des propos équivalents chez plusieurs promoteurs de l'école publique
depuis son commencement.
Bibliquest ne cherche pas à faire des attaques personnelles, mais
à souligner les enjeux spirituels du temps présent, et à identifier
les mouvements spirituels agissants auxquels chacun a affaire. Certes
les choses ne se mettent pas en place d'un coup, mais petit à petit.
Ne nous laissons pas séduire par des propos minimisant ces problèmes,
par des propos lénifiants qui ouvrent la voie vers les temps de l'Antichrist.
Soyons des chrétiens revêtus de « l'armure complète de Dieu »
pour « tout surmonter et ensuite tenir ferme » spirituellement
(Éphésiens 6v10-18). Les « puissances spirituelles de méchanceté »
dont parle ce passage sont plus actives que jamais (invisibles, elles
agissent par-derrière en poussant les hommes). Pour bien tenir son rôle,
le chrétien doit être celui qui veille en attendant le retour de son
Maître (Luc 12 à partir du v.32).
30 mai
2013
Mariage homo. Ça occupe
beaucoup les medias. Les groupes de pression ad hoc essaient de faire
passer tout ça dans l'enseignement des écoles. Cela fait partie de l'entreprise
de destruction systématique de l'ordre selon Dieu, à laquelle notre
temps abonde de plus en plus, et qui marque le passage du temps du Christianisme
aux temps des malheurs apocalyptiques.
Nous sommes dans les événements
prédits dans la Bible, les derniers temps, les temps fâcheux, et nous
allons vers l'apostasie généralisée.
La question se pose évidemment
de la date d'apparition de ces événements par rapport à la venue du
Seigneur pour enlever les Siens. Certains en déduisent que le dispensationalisme
est une erreur, puisqu'il aurait prévu que ces choses auraient lieu
après le retour du Seigneur. Mais le dispensationalisme n'a pas prévu
de date ; il met seulement en relief les caractères moraux de telle
ou telle époque. 2 Thes. 2 montre bien un « mystère d'iniquité
qui opère déjà » (2v7 — nous le constatons), et cela se développe
progressivement jusqu'à la pleine apostasie (2v3), dont le comble sera
après le retour du Seigneur, avec l'Antichrist. L'accélération des événements
rend plus facile de comprendre comment on peut passer sans guère de
transition du temps du Christianisme où la vérité est pleinement accessible,
aux temps de ténèbres de l'Antichrist et de l'apostasie sans frein.
Nous sommes dans la période intermédiaire (comme un coucher de soleil,
où certains événements sont encore marqués par le jour, d'autres par
la nuit).
Qu'un pape affirme
le salut universel, on aurait pensé, comme pour le mariage homo, que
cela serait réservé aux temps postérieurs au retour du Seigneur, car
ce sont des caractéristiques morales qui n'appartiennent pas au temps
du Christianisme. Mais on peut penser que ces affirmations seront claironnées
beaucoup plus fort plus tard, et que ce que nous voyons n'est encore
qu'une amorce, une allumette qu'on gratte avant le grand éclat ultérieur.
Cela montre que le retour du Seigneur est proche, et qu'il ne faut pas
se lancer dans des hypothèses trop précises dépassant ce que dit la
Sainte Écriture.
Inversement
approfondissons bien l'Écriture pour comprendre ce qu'est, pour notre
temps, les caractères d'un témoignage fidèle au Seigneur.
25 mai 2013
Déclarations du
pape - du 22 mai 2013 :
du jamais vu. On marche à grand pas vers la grande
Babylone
11 mai 2013
SYRIE. Sujet déjà abordé antérieurement
2 - juin 2012 et
26 - déc.
2011.
La cruauté des syriens ne se dément pas, on en entend
parler presque tous les jours. La Bible en parlait déjà dans l'Ancien
Testament (2 Rois 8:12), ainsi que de leur acharnement contre Israël
(1 Rois 20; 2 Rois 13:22, et d'autres). Cet exemple illustre un caractère
de peuple qui se transmet et se poursuit de générations en générations,
malgré toutes les affirmations disant que ça n'existe pas.
Quand notre Seigneur a rappelé
à Nazareth qu'Élisée avait guéri de sa lèpre Naaman, le général en chef
des armées de la SYRIE (Luc 4v27-28), cela a déclanché la colère de
l'auditoire de la synagogue : comment notre Seigneur pouvait-Il
voir du bien dans la guérison du général militaire des ces Syriens cruels ?
Comment Dieu pouvait-Il faire du bien et donner des guérisons à ces
méchants ?
La réponse
est que justement la grâce de Dieu s'adresse à tous, spécialement aux
plus vils et aux plus méchants. Elle a donné le pardon au brigand sur
la croix comme au fils prodigue. Mais attention : certes la grâce
ne se mérite pas, mais ces exemples montrent que les uns et les autres
ont dû reconnaître leur misère et écouter la Parole que Dieu leur faisait
adresser. Quand on n'écoute pas la Parole de Dieu, qu'on nie ou méconnait
le péché et la repentance, comment la grâce aurait-elle sa place ?
Nous ne savons pas comment
la SYRIE va évoluer ni comment vont évoluer les raids aériens d'Israël
contre la Syrie, mais nous sommes obligés de constater a) que le président
est toujours en place malgré toutes les déclaration insistant sur la
nécessité de son départ, b) que la lutte qu'on nous présentait comme
une lutte laïque pour la liberté et la démocratie, semble maintenant
être une lutte religieuse entre musulmans, chiites contre sunnites,
c) que le gouvernement syrien concrétise ses relations avec l'Iran.
On nous dit que les raids
aériens d'Israël contre la Syrie ont pour but de faire cesser les livraisons
d'armes au Hezbollah, ou vers le Hezbollah du Liban. Si tout cela se
confirme, cela correspond à ce qui a été souvent présenté ici, à savoir
l'unité Iran-Syrie, associés éventuellement à l'Iraq et au Hezbollah,
ce bloc reconstituant le « roi du Nord » et/ou « assyrien »
(cf aussi l'ancien royaume des Séleucides) dont parle abondamment
l'Ancien Testament, notamment Ésaïe et Daniel. Si c'est dans ce sens
que les choses se mettent en place, tous les discours sur « ce
qu'il faut faire pour régler la situation », et sur le besoin de
liberté et de démocratie, sont et resteront seulement du vent. La Parole
de notre Dieu demeure à toujours (És. 40v8). Cependant ce « roi
du nord » est ennemi irréductible d'Israël, et ces raids aériens
en sont la concrétisation.
1er mai 2013
1er mai = Fête du travail ?!?!?
On nous dit que les cas de « burn out » (= dépression très
sévère) dans les églises de gens nés de nouveau, spécialement en Europe
et spécialement chez les pasteurs, sont de plus en plus nombreux ;
il y aurait également croissance des suicides. On l'attribue au stress
lié au travail, à la pression des exigences de résultat, et parfois
au rejet (définitif) suite à une faute morale avec les pertes de ressources
qui s'ensuivent.
Cela est
évidemment non seulement triste, mais humiliant, déshonorant pour le
Seigneur, et cela jette du discrédit sur Son témoignage.
Il n'est pas question de pousser
à moins travailler ; Paul n'a-t-il pas écrit « Ainsi, mes
frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans
l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail n'est pas vain dans
le Seigneur » (1 Cor. 15v58). Le Seigneur Lui-même s'est beaucoup
fatigué : en Marc 4, non seulement Il dormait sur la barque pendant
la tempête, mais avant d'embarquer il avait fallu que ce soient les
disciples qui le prennent « comme Il était » (Marc 4v36).
Voir aussi « j'ai consumé ma force » en És. 49v4.
Sans vouloir du tout résoudre
toute cette question, il est bon de rappeler quelques points élémentaires :
1. Il ne faut pas dépasser sa mesure dans le travail qui nous est confié,
et nous tourmenter pour ce qui n'a pas lieu d'être, voir exemple de
Marthe en Luc 10v41 « tu te tourmentes pour beaucoup de choses ».
Ne pas oublier la prière : en Actes 6v4 quand les apôtres se sont
déchargés de tâches qu'ils ne pouvaient plus assumer, ils ont gardé
en premier lieu la tâche de la prière. 2. La charge de la direction
principale de l'oeuvre repose sur le Seigneur (Il est la tête, ou chef,
du corps qui est l'Assemblée ou Église, Col. 1v18) et non pas sur l'homme.
La place de l'homme est d'être serviteur (Marc 10v43-45). 3. S'agissant
d'organisation de l'Église, c'est le Seigneur qui choisit et envoie
les serviteurs (Éph. 4v11-12 : « Lui, a donné les uns comme
apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes,
les autres comme pasteurs et docteurs – en vue du perfectionnement des
saints, pour l'oeuvre du service, pour l'édification du corps de Christ).
L'existence d'églises organisées par les hommes avec toute une structure
hiérarchique contribue à accoître indûment les charges de travail. L'existence
de pasteurs sur lesquels toute l'oeuvre repose et de laïcs qui sont
là pour simplement assister n'est pas selon l'Écriture : le bon
fonctionnement du corps de Christ selon 1 Cor. 12v21 implique qu'un
membre ne se mette pas à faire le travail d'un autre membre, et il ne
doit pas y avoir des membres hypertrophiés. 4. Nos fardeaux sont à remettre
sur le Seigneur (És. 49v4 « mon oeuvre est par devers mon Dieu »,
et surtout Hébreux 12v1-2a). 5. Quant aux risques de fautes morales,
il est clair que le chrétien doit commencer par se revêtir de l'armure
complète de Dieu (Éph. 6v12-14) pour résister aux puissances spirituelles
de méchanceté et que la cuirasse de la justice pratique est l'une des
pièces de cette armure.
30 avril 2013
Dans un temps où les difficultés
économiques et sociales croissent, les idées fusent sur ce qu'on devrait
faire pour que ça aille mieux. Les medias mettent tout leur poids pour
diffuser les idées avec le plus de force possible, et faire pencher
les opinions des gens dans tel ou tel sens. Malheureusement leur partialité
est évidente. Même dans les reportages qui devraient être purement factuels,
la manière de présenter les choses en accentuant tel ou tel propos,
tel ou tel comportement, telle ou telle image, tendent à fausser toute
vision juste des choses. Cela a été spécialement manifeste en rapport
avec le prétendu mariage-pour-tous. La plupart de ce qui y était défavorable
était atténué ou étouffé.
Quelle oreille prêtons-nous à tous ces discours et propagandes ?
Sommes-nous de « petits enfants » qui écoutons tout ce qui
se dit, et en avalons la plus grande partie comme du bon pain ?
Le danger est le même pour les adultes. On est frappé de voir l'actualité
et la justesse des paroles de l'apôtre Paul quand il parle de ces dangers :
« afin que nous ne soyons plus de petits enfants ballottés ça et
là par tout vent de doctrine dans la tromperie des hommes et leur habileté
à user de voies détournées pour égarer » (Éphésiens 4v14). Y a-t-il
une alternative, une échappatoire ?
Veillons spécialement à ne pas
nous laisser contaminer par les idées qui courent partout autour de
nous, et prenons le « pur lait intellectuel » qui est la Parole
de Dieu (1 Pierre 1v25 et 2v2). Elle est à la fois une nourriture et
un contre-poison.
Il
est assez remarquable de noter que les instructions directes du Nouveau
Testament à ne pas commettre la fornication sont souvent (1 Cor. 6v16
est une exception) associées à ne pas manger des choses sacrifiées aux
idoles (Actes 15v20,29; 21v25; Apoc. 2v14,20). Faut-il penser que notre
époque a fait des progrès sur celle de Paul en ce qu'elle n'aurait plus
d'idoles, même si elle a encore la fornication (sur)abondante ?
Certes les stars des spectacles sont souvent qualifiées d'idoles, mais
sont-ce là les seules idoles ?
Un éclairage utile sur cette
question vient de ce que dit 2 Thes. 2v4 à propos de l'antichrist. Dans
un premier temps « il s'oppose et s'élève contre tout ce qui est
appelé Dieu », ce qui correspond en pire à la laïcité agressive
d'aujourd'hui, et dans un deuxième temps, il « s'assied lui-même
au temple de Dieu, se présentant lui-même comme étant Dieu ». Il
est en pleine contradiction : officiellement il n'y a plus de Dieu
ni aucune place pour aucun dieu, et pratiquement, il y a un Dieu énorme :
c'est lui-même. L'absence apparente d'idole n'est pas un gage d'absence
d'idolâtrie. Au contraire c'est une idolâtrie camouflée ; l'idole
c'est le MOI, c'est l'Homme, c'est l'idéologie qu'on soutient et qu'on
mène. Alors cette idolâtrie-là, on est déjà en plein dedans, même si
ce sera bien pire au temps de l'antichrist. Ce genre d'idole moderne
a les mêmes caractères que les idoles de bois de pierre, de fer, d'argent
ou d'or : On s'en occupe en permanence, on lui donne tous les honneurs,
on y met notre confiance, on pousse les autres à faire de même.
L'apôtre Jean termine son épître
en disant « Enfants, gardez-vous des idoles ». Ne nous laissons
pas séduire par l'idolâtrie moderne, ne fermons pas les yeux en croyant
qu'il n'y en a pas. Veillons à réserver notre coeur et notre corps à
Celui qui est seul digne de les posséder, notre Seigneur CHRIST.
19 avril 2013
La chienlit. On recommence à parler
de ce mot, que l'usage récent a consacré pour décrire les situations
de désordre social généralisé où les autorités n'arrivent plus à contrôler
la situation.
Un commencement
de chienlit est décrit en Ésaïe 3v1-7 quand plus personne ne veut prendre
de responsabilité. La raison est donnée au v. 8 : « leur langue
et leurs actions sont contre l'Éternel, pour braver les yeux de sa gloire ».
Et le v. 9 décrit le caractère public donné volontairement au péché
en général, et au péché contre nature en particulier : « L'aspect
de leur visage témoigne contre eux, et ils annoncent leur péché comme
Sodome ; ils ne le cachent pas. Malheur à leur âme ! car ils
ont fait venir le mal sur eux-mêmes ».
La solution pour résoudre le
désordre à l'époque est résumée comme suit par Ésaïe (3v12) : « Quant
à mon peuple, des enfants l'oppriment, et des femmes le gouvernent ».
Le mal n'a alors fait qu'empirer, et Ésaïe décrit ainsi les résultats
(3v12) : « Mon peuple ! ceux qui te conduisent te fourvoient,
et détruisent le chemin de tes sentiers ».
Mais la chienlit maximum est
réservée pour plus tard. C'est le sixième sceau de l'Apocalypse (6v12-17)
qui nous le décrit. Derrière des images ou types partiellement obscurs,
on discerne un écroulement général de la structure de la société, où
plus personne n'a de solution et plus personne ne sait que faire ni
où aller. Les penséees de Dieu ne sont plus connues, la peur se généralise,
un sentiment vague se répand que des châtiments de Dieu sont là, mais
il n'y a plus la moindre connaissance d'un Sauveur.
18 avril 2013
Printemps Arabes
De plus en plus les fameux printemps
arabes prennent le caractère d’automne. Les situations économiques se
sont détériorées depuis qu’on a abandonné les dictatures ou les présidents
à longue durée. Le peuple en pâtit. La prétendue liberté n’a rien apporté
sinon une crainte croissante de tomber sous des régimes islamistes durs.
Cette crainte est présente même chez les musulmans car ils connaissent
de près la réalité des excès de ce genre de régime, et la fausseté des
affirmations qu’un islamisme modéré va l’emporter.
Tout est-il négatif ? Non,
désormais, lorsqu’on présente l’évangile et la grâce et l’amour de Dieu
en Jésus Christ, il n’est plus nécessaire de prouver que l’islam n’est
pas bon : les gens le savent, et il faut alors leur présenter la
plénitude de l’évangile. Bien sûr rien ne les attirera si on leur présente
les religions chrétiennes rituelles et formalistes, mais présentons
le Dieu d’amour, Christ mort sur la croix par amour pour les pécheurs,
Christ ressuscité et glorifié, Christ qui va revenir nous prendre :
quel endurcissement de cœur ne faut-il pas pour refuser un pareil message !
N'oublions pas de leur rappeler
que le Christianisme donne une solution au problème du péché, grâce
au Sauveur mort pour nos péchés à notre place. Les musulmans sincères
avouent que cette question est très problématique pour eux.
29 mars 2013
Lavage des pieds. À l'occasion
des cérémonies précédant la fête de Pâques, on fait beaucoup de lavages
des pieds, y compris le pape pour les détenus d'une prison. Cela devient
un rite dont on croit que la signification est d'être un geste d'humilité,
où l'on s'abaisse devant les pauvres ou les petits. Or le sens donné
par notre Seigneur en Jean 13v7-10 est autre. D'abord il fait ce geste
vis-à-vis des disciples auxquels Il dit qu'ils ont tout le corps lavé,
qu'ils sont nets, voulant dire par là qu'ils avaient la vie de Dieu,
qu'ils étaient nés de nouveau. Ensuite le lavage des pieds lui-même,
pour les croyants, a pour but « d'avoir une part avec Lui »
(13v8), c'est-à-dire d'avoir communion avec notre Seigneur. Le lavage
des pieds parle donc de la souillure morale que nous contractons en
marchant dans ce monde, et du besoin que nous avons d'en être nettoyé
spirituellement pour retrouver la communion avec le Seigneur. Cela n'a
rien à voir avec une manifestation d'humilité, ni avec un mouvement
d'approche des pauvres.
Le Seigneur a-t-il lavé les pieds à Judas ? L'Écriture ne le dit
pas, mais notre Seigneur montre bien, au v. 10, que celui qui n'a pas
besoin que de se laver les pieds, c'est celui qui a le corps tout net
(au sens spirituel), et que Judas n'avait justement pas le corps tout
net (v.11) : il lui fallait autre chose, c'est-à-dire la nouvelle
naissance.
On nous dit que le nouveau pape
veut que l'église cesse d'être une référence à elle-même et qu'elle
sorte pour aller évangéliser. Les mots sont bons. Mais pour évangéliser,
il faut soi-même jouir de l'évangile et connaître le vrai évangile.
Ce qui fait de l'évangile une bonne nouvelle, c'est qu'un salut gratuit
est accordé aux pécheurs qui ne le méritaient pas. Si l'église ne veut
pas du salut par la foi, mais veut que les oeuvres soient nécessaires
au salut, alors l'évangile n'est plus une bonne nouvelle, car il dépend
de moi et de mes oeuvres, et non pas du Sauveur. Ce n'est même plus
un évangile, comme le montre l'épitre aux Galates (1v6-7; 2v16).
La doctrine classique de l'église
catholique rejette même qu'on puisse être sûr de son salut. En outre
une bonne partie de ses ouailles n'est même pas née de nouveau, spécialement
du fait du baptême généralisé à tous pour les petits enfants ;
et si certaines ouailles sont quand même nées de nouveau, elles ne jouissent
en tout cas pas du salut à cause de la doctrine de l'église sur le sujet.
Le résultat est qu'elles sont dans l'impossibilité totale d'annoncer
l'évangile comme bonne nouvelle.
Il est à craindre que l'évangélisation
dont parle le pape corresponde à un évangile qui n'est pas le vrai.
L'église doit-elle être référence
à elle-même ? Tout dépend ce qu'on entend par là. Dans son principe,
cela est juste : la référence pour l'église, c'est Christ, c'est
l'Écriture, ce n'est pas elle-même. Quand l'église se pose comme référence
à elle-même, c'est typiquement le résultat direct de la tradition. Or
le drame est que la tradition annule la Parole de Dieu (Matthieu 15v6),
alors que l'église catholique l'a toujours mise au même rang que l'Écriture.
Alors, ou bien le nouveau pape suit l'Écriture, et il renie toute la
tradition de l'église ; ou bien il suit la tradition de l'église,
et il renie les beaux principes qu'il cherche à mettre en avant.
Sur les Jésuites, on relira avec
intérêt « Les Provinciales » de Blaise Pascal.
27 mars 2013
Le pape a démissionné, un nouveau
pape a été élu comme son successeur.
La notion même de démission
ne se trouve pas dans la Parole, simplement parce qu'il n'y a pas de
nomination ni de titre conféré, mais simplement des dons de l'Esprit
(1 Cor. 12 – charismes), et des personnes qui ont reçu un don de grâce
de la part de Christ (Éph. 4v7,11 – apôtres, prophètes, évangélistes,
pasteurs et docteurs/enseignant). On exerce son don selon les forces
qu'on a. Quand il n'y a plus de force, on n'en fait pas plus qu'on ne
peut, mais on ne démissione jamais ; quand un autre service se
présente, on passe à autre chose. Christ se charge de conférer les nouveaux
dons, qui peuvent coexister avec d'autres et avec les précédents, et
qui n'ont aucune raison d'entrer en conflit de position avec les autres
dons ou membres. Mais pour cela, il faut que chaque membre vive de foi
et par la foi.
Démissioner
est le propre des organisations humaines où chacun a une position et
un titre officiel. Le corps de Christ, qui est l'Église formée de tous
les rachetés, n'est pas une organisation humaine, mais est un organisme
vivant, où chaque membre fonctionne à sa place et selon sa mesure.
L'apôtre Pierre avait reçu
du Seigneur l'indication que sa mort approchait (son « départ »,
le moment où il « déposerait sa tente », comme il dit – 2
Pi. 1v14-15). Qu'a-t-il organisé après sa mort ? Il ne parle jamais
de succession, et encore moins d'organiser une succession à travers
toutes les générations. Il veille seulement à ce qu'on se souvienne
(2 Pi. 1v12,15) de tout ce qui regarde la vie et la piété (2 Pi. 1v3;
3v11), et qu'on veille à joindre les vertus les unes aux autres pour
ne pas être stériles ni oisifs pour ce qui regarde la connaissance de
notre Seigneur Jésus Christ (2 Pi. 1v5-9; 3v18). C'est bien ce modèle
qu'il faut suivre. Comment a-t-on pu faire de Pierre le premier pape
quand ses instructions vont à l'encontre de toute succession apostolique ?!?!
4 février 2013
Bénédiction des cloches de Notre
Dame de Paris : 1 Corinthiens 13v1-2 : « Si je parle
dans les langues des hommes et des anges, mais que je n'aie pas l'amour,
je suis comme un airain qui résonne. Si… et que je n'aie pas l'amour,
je ne suis RIEN ».
28 janvier 2013
Manifs contre le mariage -
homo [Bibliquest ; 6 Ko] —
Islam [Bibliquest ;
6 Ko] — Persécution
[Bibliquest ; 6 Ko].
17 janvier 2013
La guerre… quelques pensées (très incomplètes) tirées de la Bible :
« Quand les voies d'un
homme plaisent à l'Éternel, il met ses ennemis mêmes en paix avec lui »
(Proverbes 16v7)
Qui sème
le vent, récolte la tempête (Osée 8v7)
La guerre faite par habitude :
« Et il arriva, au retour de l'année, au temps où les rois entrent
en campagne … » (2 Samuel 11v1)
La guerre faite par orgueil,
et conduisant à la ruine : 2 Chron. 25v17-24
8 janvier 2013
Nos meilleurs voeux pour 2013 (et
pour les années suivantes aussi) :
Être progressiste… mais pas
au sens courant dans le monde, où tout changement vers du nouveau est
considéré comme un progrès, alors qu'en général ce sont de nouveaux
pas loin de Dieu et de la pensée de Dieu. Le vrai progrès que nous vous
souhaitons, c'est celui de Éphésiens 4v13-15 : « jusqu'à ce
que nous parvenions tous à l'unité de la foi et de la connaissance du
Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature de la
plénitude du Christ : afin que nous ne soyons plus de petits
enfants, ballottés et emportés çà et là par tout vent de doctrine dans
la tromperie des hommes, dans leur habileté à user de voies détournées
pour égarer ; mais que, étant vrais dans l'amour, nous croissions
en toutes choses jusqu'à lui qui est le chef, le Christ » (Éphésiens
4:13-15).
Ézéchiel 20:7 :
« Que chacun de vous rejette les abominations que ses yeux regardent
[= toutes les mauvaises choses qu'on trouve sur internet], et ne vous
rendez pas impurs par les idoles de l'Égypte [= ce qui passionne le
monde]. Je suis l'Éternel, votre Dieu ». Mais que vos yeux et vos
pensées soient occupés de « toutes les choses qui sont vraies,
toutes les choses qui sont vénérables, toutes les choses qui sont justes,
toutes les choses qui sont pures, toutes les choses qui sont aimables,
toutes les choses qui sont de bonne renommée, - s'il y a quelque vertu
et quelque louange, - que ces choses occupent vos pensées : ce
que vous avez et appris, et reçu, et entendu, et vu en moi [l'apôtre
Paul], - faites ces choses, et le Dieu de paix sera avec vous »
(Philippiens 4v8-9). Le but de Bibliquest est de vous aider dans ce
sens.
22 décembre 2012
Encore un dernier mot sur la fin
du monde dont les medias se délectent, car ça fait vendre du papier
et ça fait de l'audience, et les plus performants se font plaisir à
donner en spectacle des simulations visuelles stupéfiantes (comme le
choc d'un énorme météorite avec la terre, ou le renversement des plus
grandes villes). Personne n'y croit et tout le monde le tourne en ridicule.
Alors pourquoi en parler encore ? simplement pour attirer l'attention
sur le fait que, dans ce matraquage, Satan a gagné en endurcissant les
coeurs et les consciences ; on s'habitue au mal et aux catastrophes ;
plus rien n'impressionne : on a tout vu, on est blasé.
Alors pour le croyant il reste
malgré tout à continuer à « prêcher » (= faire connaitre,
diffuser, répandre, annoncer – 2 Timothée 4v1-2) la Parole de Dieu,
— soit qu'ils écoutent, soit qu'ils n'en fassent rien (Ézéchiel 2v5,
2v7, 3v11 – ch. 3 et 33) — laquelle dit : « Dieu… ordonne
maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent, parce
qu'il a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée »
(Actes 17v30-31).
Qui détermine
ce qui est bien et ce qui est mal ? Il est bon de nos jours de
rappeler que c'est Dieu, et que c'est Lui le Juge final (sans Cour d'Appel).
Ce n'est ni les hommes, ni les gouvernements, ni les parlements. Dieu
nous fait savoir par Sa Parole ce qui est bien et ce qui est mal. À
force de ne pas tenir compte de Dieu et de Sa Parole, les hommes croient
avoir le droit de décider et proclamer ce qui est bien et ce qui est
mal. Ils oublient que s'ils ont une autorité gouvernementale, ils ne
la tiennent pas des élections, contrairement aux apparences, mais de
Dieu (Rom. 13v4). Et comme tous les hommes, ils auront à rendre compte
de leur administration (Luc 16v2).
20 décembre
2012
DEMAIN
Parmi toutes les bêtises dites
et écrites en rapport avec la fin du monde, plusieurs incitent à jouir
de la vie le plus possible et le plus vite possible, tant qu'on peut
encore. C'est ce que l'Écriture sainte résume par la formule :
« Mangeons et buvons, car demain nous mourrons » (1
Cor. 15v32; Ésa.22v13). Folie et aveuglement de ceux qui « oublient »
(volontairement) l'éternité.
L'ineptie inverse consiste à prendre en compte le futur, mais de
croire que tout va continuer comme jusqu'à présent, ou même qu'on va
progresser. La formule de l'Écriture pour décrire cela est la suivante :
« Demain sera comme aujourd'hui et encore bien supérieur »
(Ésa.56v12). La classe de gens qui disent cela est la même que les moqueurs
qui disent « Où est la promesse de Sa venue ? » (2 Pierre
3v4), ou encore le riche de la parabole : « Les champs d'un
homme riche avaient beaucoup rapporté ; et il raisonnait en
lui-même, disant : Que ferai-je, car je n'ai pas où je puisse assembler
mes fruits ? Et il dit : Voici ce que je ferai : j'abattrai
mes greniers et j'en bâtirai de plus grands, et j'y assemblerai tous
mes produits et mes biens ; et je dirai à mon âme : Mon
âme, tu as beaucoup de biens assemblés pour beaucoup d'années ;
repose-toi, mange, bois, fais grande chère. Mais Dieu lui dit :
Insensé ! cette nuit même ton âme te sera redemandée ;
et ces choses que tu as préparées, à qui seront-elles ? »
(Luc 12:16-20).
L'apôtre Paul,
quand il pesait le pour et le contre entre demain et aujourd'hui, disait :
« Pour moi, vivre, c'est Christ, et mourir un gain… Ayant le désir
de déloger et d'être avec Christ, car cela est de beaucoup meilleur…
je sais que je demeurerai et que je resterai avec vous tous pour l'avancement
et la joie de votre foi » (Phil. 1v21-25).
Alors, DEMAIN, que faites-vous ?
6 décembre 2012
On nous dit que les colonies qu'Israël
veut construire dans le territoire des palestiniens vont couper en deux
ce territoire. Nous nous interrogeons si cela aurait pour effet de revenir
aux diverses nationalités Moab, fils d'Ammon, Edom, outre les Philistins
— lesquelles paraissent devoir être reconstituées au temps de la fin.
Toutefois les fils d'Ammon correspondraient plutôt à la Jordanie.
Qu'on ne voie dans ces propos
ni incitation ni approbation, seulement des pistes de réflexion.
Il nous semble, à moins que
nous ne fassions erreur, que cette ligne de partage qui est évoquée
correspondrait au chemin du bon Samaritain descendant de Jérusalem à
Jéricho (Luc 10)
Ici aussi,
seulement une piste de réflexion.
Dans tous ces bouleversements politiques
(nous incluons l'Égypte), une information est totalement absente des
medias (il ne peut en être autrement), c'est ce que Dieu opère présentement
pour diffuser Sa Parole en vue du salut des âmes, et ce qu'Il opère
pour accomplir ses desseins futurs. Or n'est-ce pas là l'essentiel ?
Le plus important est caché, et on déblatère sur le reste !
30 novembre 2012
Israël et Palestiniens. Guerre,
vote à l'ONU défavorable à Israël, un établissement renforcé de colonies
qui fait scandale. L'escalade. Jusqu'où ça ira ? On ne voit pas
d'autre issue finale finale qu'Armaguédon et Daniel 11 (fin), malgré
tous les « efforts de paix » des uns ou des autres. Pour quand
cette issue ? ça, on ne peut pas dire. Un autre sujet super-explosif
entre temps serait ou sera la reconstruction du temple ; quand ?
là aussi on ne peut pas dire. Les choses peuvent à la fois traîner des
années et se déclencher tout d'un coup. À surveiller.
29 novembre 2012
Bien des déclaration d'islamiques
commencent par faire référence au Dieu tout miséricordieux.
Cela peut paraitre excellent, et dans le Nouveau Testament Dieu est
aussi appelé le « Père des miséricordes, le Dieu de toute consolation »
(2 Cor. 1:3). Il vaut mieux sentir le besoin de la miséricorde, que
de se dresser revêtu de sa propre justice, sans Dieu ou sans crainte
de Dieu.
Mais il y a une
différence immense : dans le christianisme, Dieu peut faire miséricorde
au croyant, parce que Son châtiment contre le péché a été porté par
Christ à la croix ; Sa sainteté n'est donc pas atténuée. Dans l'islam
au contraire, comme dans les autres religions, la miséricorde de Dieu
ne peut se faire qu'aux dépens de Sa sainteté, car personne n'est là
pour prendre sur lui la culpabilité du péché à la place du fidèle.
Dieu peut-il fermer les
yeux sur le péché ? peut-Il l'oublier ? Oui, il peut l'oublier,
et même Il promet de le faire (Héb. 10:17), mais seulement si quelqu'un
en a pris tout le châtiment, si quelqu'un a subi toute la colère de
Dieu contre le péché. Christ l'a fait à la croix pour ceux qui croient
en Lui ; mais pour ceux qui ne croient pas en Lui, la culpabilité
reste entière, et la miséricorde n'a aucune base pour s'exercer.
17 novembre 2012
Guerre Israël - bande de Gaza.
À la naissance de Jean Baptiste, son père Zacharie (Luc 1v67-79) a commencé
par saluer Celui qui était « suscité… de la maison de David (Christ) »,
annoncé « par les prophètes de tous temps », « une
délivrance de nos ennemis et de la main de ceux qui nous haïssent,
pour… nous accorder de le servir sans crainte… en sainteté et
en justice… tous nos jours ». Zacharie a ensuite annoncé « l'Orient
d'en Haut qui nous a visités, afin de luire à ceux qui sont assis dans
les ténèbres et dans l'ombre de la mort, pour conduire nos pas dans
le chemin de la paix ». Le prophète Michée dans son annonce
de la naissance du Messie à Bethléhem (Mich. 5v2-4) ajoute que « Lui
sera la paix ». C'est ce que les anges ont annoncés aux bergers
(Luc 2v14) « Gloire à Dieu dans les lieux très-hauts, et sur
la terre paix ». Mais quand le Seigneur a été rejeté, le « paix
sur la terre » disparait, et il ne reste plus que « paix
au ciel » (Luc 19v38). Christ seul est le prince de paix
(Ésaïe 9v6) dont les hommes ont besoin.
9 novembre
2012
Sodome et Gomorrhe restent
connues pour les péchés qui s'y commettaient et pour la destruction
terrible par le feu et le soufre qui les a atteintes. Or voilà qu'aujourd'hui
les mêmes choses se reproduisent, mais sans destruction à la clé. Dieu
a-t-il changé sa façon de voir ? Ou bien la destruction de Sodome
aurait-elle eu lieu par des phénomènes naturels déconnectés de toute
sanction divine ?
On
peut trouver une réponse à ces questions légitimes dans la Parole de
Dieu elle-même. Des événements quasi-identiques à ceux de S&G se
sont déroulés quelques centaines d'années plus tard dans la ville de
Guibha (Juges 19). Ce fut en bien pire, car cela eut lieu parmi le peuple
de Dieu + il n'y eut aucune délivrance par des anges + aucun miracle
divin d'aveuglement n'est tombé sur les fautifs + le projet inique de
viol collectif (pire qu'une tournante, comme on dit maintenant) n'a
pas eu d'obstacle à son déroulement + c'est même un Lévite (homme consacré
au service religieux) qui a fourni la victime de la tournante + la victime
en est morte. Si le châtiment direct qui avait atteint Sodome n'a pas
atteint Guibha sur le champ, pourtant Guibha ne s'en est pas bien sortie :
elle a aussi finie par être brûlée un certain temps après (Juges 20).
Il ne s'agit pas simplement
d'une répétition de l'histoire. La sanction est arrivée différemment,
mais elle est arrivée, au moment approprié et de la manière appropriée.
Dieu a déjà montré une fois, clairement et solennellement, Sa pensée
sur ce genre de mal par la destruction de S&G. Si on n'en tient
pas compte, si on n'écoute pas les leçons du passé et Ses avertissements,
Dieu montre qu'on tombe plus bas, et même beaucoup plus bas. Les pays
anciennement chrétiens font comme Guibha, reproduisant les péchés de
Sodome, plus tard et de manière aggravée. Le moment où Dieu agira, arrivera,
mais différemment du passé, et pas tout de suite. En outre, il n'y pas
que le seul péché caractéristique de Sodome qui mérite le jugement /
châtiment, il y en a bien d'autres, notamment la vie dans l'aisance
tout en mettant Dieu de côté (Éz. 16v49-50). Il faudra que l'occident
goûte la misère (sous des formes particulières), l'effondrement de la
société, et qu'il subisse de manière sensible et tangible les conséquences
amères de ses actes. L'Apocalypse nous parle en long et en large de
ces questions.
Puissent
les chrétiens ne pas suivre le courant des idées du monde, et ne pas
avoir les consciences cautérisées en s'habituant à tolérer le mal, et
qu'en même temps ils aient à coeur de proclamer, comme Jean Baptiste :
« Repentez-vous, car le royaume des cieux s'est approché ».
L'effort sans précédent de
détruire l'ordre naturel et divin auquel on assiste dans plusieurs pays,
notamment quant au mariage, s'accompagne d'une opération de démolition
ou d'effacement des notions mêmes permettant de saisir et apprécier
cet ordre divin. Il y a longtemps qu'on utilise l'expression « faire
l'amour » qui est déjà une dénaturation de ce qu'est le vrai amour
et de la jouissance qu'on peut en avoir sous le regard de Dieu. Mais
maintenant, c'est la notion même de père et la notion d'amour du père
(le premier amour dont parle l'Écriture, Genèse 22v1-2) qu'on tend à
gommer, à faire disparaitre. Satan détricote maille par maille ce que
Dieu a établi, et l'homme ne le voit pas et ne s'en rend pas compte,
car d'un côté il est aveuglé par son propre péché, et d'un autre côté,
Satan se camoufle en agissant progressivement, et en offrant ses changements
par un langage positivant, les présentant comme étant des avancées,
du progrès en avant — en avant oui, mais en avant vers les jugements
divins.
Les opposants au changement
de l'ordre divin ne seront jamais bien traités. Jean Baptiste fut décapité
pour avoir dit au roi Hérode qu'il ne lui était pas permis de prendre
la femme de son frère (Marc 6v17-28).
18 octobre 2012
L'europe vient de recevoir
le prix Nobel de la paix. Il est effectivement heureux d'avoir la paix
depuis 67 ans, de ne plus avoir les guerres mondiales. Pour le moment
les plaintes contre l'Europe abondent encore. Il viendra un temps où
les applaudissements de l'Europe seront quasi unanimes, mais à ce moment-là
l'Antichrist brillera et les applaudissements s'adresseront conjointement
à Satan. On trouve cela en Apocalypse 13v4. Il n'y aura plus alors de
mots assez durs et méchants contre Dieu et contre le christianisme dont
on se sera débarrassé (Apoc. 13v5-7). Mais ce triomphe du mal sera de
courte durée.
Le développement
du mal n'est pas de la faiblesse de la part de Dieu. Il veut simplement
laisser manifester devant tous le caractère profond du mal, de l'homme
et du monde, et montrer où ça mène, avant de reprendre totalement les
rênes en main dans le royaume (terrestre) de Dieu.
Déchristianisation.
Voir article spécial.
Le 25 septembre 2012, le président
de l'Iran a fait un discours aux Nations Unies où, entre autres propos,
il a assuré sa certitude en la venue conjointe du Mahdi (sorte de messie
musulman auquel croit une partie de l'Islam) et de Christ. Il est ahurissant
de voir l'annonce de la venue de Christ faite devant toutes les nations
par un musulman généralement qualifié d'extrémiste. Mais le christ dont
il parle n'est pas le Seigneur Jésus, Fils éternel de Dieu venu en chair.
Le Père et le Fils sont niés, en sorte qu'on a bien affaire à un antichrist
selon la première épitre de Jean (ch.2). Toutefois il est frappant de
voir qu'à l'inverse de ce président, plus aucun représentant des nations
européennes, ou anciennement chrétiennes, ne parle plus du retour de
Christ.
Un tel discours montre
ce que pourra être la grande Babylone dont parle l'Apocalypse, après
l'enlèvement de la vraie église : une combinaison des restes d'un
christianisme sans vie joint aux autres religions non chrétiennes, l'Islam
en l'occurence. Il y a tout lieu de penser que la religion juive y participera.
29 septembre 2012
Fin du monde —
Violence et paix :
le rôle de l'évangile, le règne de Christ.
17 septembre 2012
Syrie, voyage du pape - au Liban, mariage homosexuel
. 10 septembre 2012
L'ADN, cette molécule chimique
qui caractérise chaque individu, est composée de quelque 3,3 milliards
de paires de base qui recèlent les instructions pour synthétiser les
molécules qui forment chaque cellule, tissu ou organe de notre corps.
Parmi ces milliards de bases, il n'y a que 2 à 3% qui sont utilisés
pour la synthèse des protéines. C'est ce qu'on appelle l'ADN codant
qui compte quelque 22.000 gènes. Le reste de l'ADN est donc "non codant"
et on le croyait inutile. On vient de trouver qu'il serait en fait une
vaste table de contrôle avec des millions d'interrupteurs régulant l'activité
de nos gènes. Sans ces interrupteurs les gènes ne fonctionneraient pas
et des mutations dans ces régions pourraient induire des maladies. Une
équipe de chercheurs a identifié pas moins de 4 millions d'"interrupteurs"
génétiques capables de contrôler si un gène doit s'exprimer ou non (information
tirées de maxisciences.com).
Nous ne cherchons pas à noyer
nos lecteurs sous des informations savantes qu'ils ne comprennent pas,
mais retenons simplement que plus la science avance, plus
on découvre que les être vivants sont d'une complexité inimaginable,
avec une perfection de fonctionnement non moins stupéfiante, plus
il est absurde d'imaginer que tout ça s'est fait tout seul (génération
spontanée !!), comme veut nous le faire croire la théorie
de l'évolution (un mensonge malgré toutes les approbations officielles),
et plus l'homme est inexcusable de ne pas reconnaitre
Dieu, sa divinité et sa puissance éternelle (Romains 1:19-20).
6 août 2012
Loups et requins, ou la doctrine de l’antichrist Dans divers espaces des Alpes, des Pyrénées et du Massif Central, on a réintroduit le loup. Il tue les brebis par dizaines, ou même beaucoup plus, mais on explique que c’est très bien ainsi, et que les éleveurs ont tort de se plaindre. Maintenant dans une île de l’hémisphère sud, les requins ont tué trois personnes en un an, et on explique que c’est très mal d’ouvrir la chasse aux requins.
Quel monde que le nôtre, où on défend les loups et les requins, et où on leur livre les brebis en pâture ! On est aux antipodes du bon Berger qui met sa vie pour ses brebis (Jean 10:11), et la Parole de Dieu nous dit que c’est l’homme qui n’est pas le berger qui voit le loup, laisse les brebis et s’enfuit (Jean 10:12).
Que dire donc de notre époque ?
C’est simplement qu’elle est la préparation du temps de la domination
du berger insensé annoncé par Zacharie (11 v. 15-17), le pasteur de
néant qui abandonne le troupeau, qui ne visite pas ce qui va périr,
qui ne cherche pas ce qui est dispersé et qui ne panse pas ce qui est
blessé — en d’autres termes, l’antichrist. Ayons les yeux ouverts, et
suivons le Bon Berger, et non pas ce monde qui se prépare à suivre
l’antichrist.
4/12 juin 2012
Jubilé de la reine
d'Angleterre. On a fêté ses 60 ans de règne.
C'est l'occasion de rappeler
ce qu'était le Jubilé à l'origine. On trouve cela en Lévitique 25. Cette
fête avait lieu tous les 50 ans et elle était très singulière, en ce
que, en l'année du Jubilé, tous ceux qui avaient « vendu »
une terre ou une maison de campagne récupéraient leur propriété (la
terre étant à l'Éternel, on ne pouvait pas faire de vente définitive).
Ceux qui, par pauvreté, s'étaient vendu comme esclaves, retrouvaient
leur liberté.
On remarque
que les projets de nombreux faiseurs de paix du moyen-orient proposent
le partage de la Palestine en deux ; mais cela ne tient aucun compte
de la loi divine sur le Jubilé !!
Mais le Jubilé commençait par une
grande sonnerie de trompette dans tous le pays, le jour du « grand
jour des propitiations » = Yom Kippour = 'le grand pardon'. Autrement
dit, la grande libération de tous les esclavages, à commencer par l'esclavage
du péché, commence par le grand jour de l'humiliation, confession et
repentance — individuellement, pour chacun, dès aujourd'hui - collectivement
pour le peuple d'Israël, plus tard.
2 juin 2012
Syrie. Sujet
déjà - abordé
antérieurment. Les émeutes et répressions sanglantes se poursuivent
sans faiblir. L'Occident voudrait intervenir, éventuellement militairement,
la Russie et la Chine s'y opposent, d'autant plus fermement qu'ils ne
veulent pas recommencer ce qui s'est passé en Lybie. Du coup l'action
de l'ONU est bloquée, tandis que les pays occidentaux multiplient les
sanctions économiques et politiques.
Où va-t-on ? Vers un durcissement
et une relance des deux blocs opposés est-ouest. On aurait pu penser
que l'antagonisme est-ouest disparaitrait avec l'élimination du communisme
officiel qui en était la base, et voilà que cet antagonisme ressurgit
et se renforce.
On ne s'en
étonne pas quand on se rappelle que les prophéties bibliques annoncent
justement l'antagonisme allant jusqu'au grand conflit final entre ce
qui est appelé l'Assyrien
ou roi du nord, et l'empire
- romain avec son chef soutenu par l'Antichrist
L'autre source de renforcement
de cet antagonisme est le soutien à Israël ; le bloc Russie-roi
du nord-Assyrien-Iran reste dans la mouvance opposée à Israël, tandis
que l'Occident soutient Israël, au moins dans son existence, mais en
restant dans une position antireligieuse opposée aux promesses de Dieu.
Encore une fois, tous ces événements ne sont pas des accomplissements
de prophéties bibliques, lesquels restent encore futurs, mais on y voit
des courants remarquablement convergeants et qui vont dans le sens des
multiples accomplissements de ces prophéties.
À cette occasion, on est frappé
une fois de plus combien les hommes s'occupent fébrilement d'intervenir
sur les événements par des considérations portant surtout sur le court
terme, alors que la providence de Dieu joue avant tout sur le long terme.
11 mai 2012
Quand les moyens ordinaires ne
suffisent par contre les chrétiens, il arrive qu'on les accuse de folie.
Cela a eu lieu pour le Seigneur, soit de la part de proches (Marc 3:21),
soit de la part de gens religieux (Jean 10:20) — pour l'apôtre Paul
(Actes 26:24 ; 1 Cor. 4:10 ) — à l'encontre de la prédication de
l'évangile (1 Cor. 1:18,21,23). Durant les temps de l'Union soviétique,
on a rapporté bien des cas de chrétiens enfermés en hopitaux psychiatriques
pour être traités, le cas échéant par électrochocs destructeurs de la
personnalité. On en rapporte de nouveau des cas dans d'autres pays.
Le monde se croit sage, mais c'est sa sagesse qui est une folie pour
Dieu (Rom. 1:22 ; 1 Cor. 1:20).
4 mai 2012
Changements réclamés et promis,
changement aujourd'hui.
Les changements qu'on réclame et promet ne sont plus simplement des
améliorations des conditions de vie, mais un bannissement croissant
de l'ordre divin. Tuer les êtres humains avant la naissance est considéré
comme un droit acquis (nous utilisons un vocabulaire concret, et non
pas le vocabulaire aseptisé ou de camouflage). On veut maintenant pouvoir
tuer en fin de vie (euthanasie). On veut que des enfants puissent ne
pas avoir de père ou ne pas avoir de mère pour s'occuper d'eux. On veut
chasser Dieu du domaine public par une laïcité sans dérogation… en ne
demandant aux religions que de contribuer à la paix.
Est-ce la paix ? était
la question posée à Jéhu, quatre fois le même jour, par le roi d'Israël
Joram et ses messagers et la reine Jézabel. Jéhu répondit à Joram :
« quelle paix… ? aussi longtemps que les prostitutions de
Jézabel ta mère et ses enchantements sont en si grand nombre… »
(2 Rois 9:17,19,22,31). Autrement dit, il n'y a pas de paix possible
quand le mal moral triomphe.
Dira-t-on que nous allons trop
loin en utilisant le mot prostitution ? - Ce mot est constamment
utilisé dans la Bible en rapport avec l'idolâtrie. Or quand on met le
vrai Dieu de coté, on tombe direct dans une idolâtrie renforcée, même
au jour d'aujourd'hui. Notre Seigneur utilisait, pour le dire, l'image
du démon qui quitte une maison, et quand celle-ci est balayée et ornée,
il y retourne avec sept autres démons plus méchants que lui, et Il ajoutait :
« Ainsi en sera-t-il de cette génération méchante » (Matthieu
12:42-45).
On est frappé
de l'intolérance croissante vis-à-vis de ce qui est religieux, mais
ainsi les masques sont jetés bas.
On fonce tout droit vers le
temps de l'antichrist, vers les temps de l'Apocalypse. La Bible et ses
prophéties n'en sont que plus justifiées, vérifiées et confirmées.
Quelle place reste pour
le chrétien fidèle ? Se garder pur du monde (Jacques 1:7)
et témoigner de Jésus Christ, selon la première instruction
que l'apôtre Paul laisse à Timothée dans sa dernière épitre : « N'aie
donc pas honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son
prisonnier, mais prends part aux souffrances de l'évangile, selon la
puissance de Dieu, qui nous a sauvés et nous a appelés d'un saint
appel » (2 Timothée 1:8-9). Le témoignage à rendre est le témoignage
de Jésus Christ (mort, ressuscité et glorifié) et de sa Parole (= la
Bible) — et non pas des témoignages de fables, de fausses prophéties ;
même les expériences personnelles sont toujours sujettes à caution.
Malgré tout le développement
du mal, Dieu n'intervient pas encore en jugement et châtiment car nous
sommes dans le temps où Il use de patience, le temps de la grâce de
Dieu. Mais s'Il patiente, c'est pour parler aux hommes, et pour cela
Il se sert du témoignage des Siens.
Puissent les chrétiens, puissent
nos lecteurs tenir ferme dans cette voie sans se lasser ni se décourager,
se rappelant l'exemple des deux témoins d'Apoc. 11 avec leur persévérance
jusqu'au bout, malgré leur faiblesse apparente, mais ils étaient forts
par Dieu.
30 avril 2012
Élections encore. On cherche
l'homme providentiel qui apporterait des solutions durables dont le
besoin se fait de plus en plus pressant. Hélas ! cet homme ne peut
être que l'antichrist (2 Thes. 2:3-4), et avec son avènement, ce sera
l'apogée de l'opposition contre Dieu. Pas forcément tout de suite.
Avortement : Bien que
sa nature (meurtre, c'est sans ambiguité) devrait faire horreur à tout
chrétien, certain(e)s peuvent se laisser séduire par les prétextes de
détresses et de prétendue compassion diffusés partout. Pour augmenter
l'illusion, on cache les conséquences accompagnatrices ou secondaires.
N'utilisons pas les prétextes pour aller à l'encontre de la volonté
de Dieu et de Sa Parole. Et n'aggravons pas l'égarement au moyen de
l'euthanasie.
Surpopulation
mondiale. Les prévisions des spécialistes montrent sans ambiguité une
croissance du nombre d'habitants de la planète auxquels les ressources
actuelles ne suffiront bientôt plus. De temps en temps des articles
le signalent, mais aucune solution applicable n'émerge. Des pays comme
la Chine ou l'Inde ont adopté des mesures anti-naissances, ce qui est
dramatique au niveau des familles. Dans le passé la population mondiale
était réduite par des épidémies ou des guerres ; or tous les efforts
actuels sont faits pour éviter maladies et guerres. Alors… on va dans
le mur… ou plutôt on comprend que l'on va à grande vitesse vers les
événements de l'Apocalypse, ce que le déclin moral du monde montre amplement
de son côté. Puissent beaucoup d'âmes se tourner vers Dieu avant qu'il
ne soit trop tard.
19 avril 2012
Élections,
promesses, garantie de connaissance des vrais problèmes et assurances
de remèdes efficaces… Éph. 2:1-3 livre un constat divin qui est en même
temps un avertissement : il y a un « chef de l'autorité de
l'air » (= influence occulte générale sur ce qui se dit et se pense),
et le résultat en est des « fils de la désobéissance », des
« enfants de colère », « morts [état spirituel actuel]
dans leurs fautes et dans leurs péchés ».
Pessimisme noir ? Non,
car Dieu a établi des lampes pour éclairer la nuit (2 Pierre 1:19; Matthieu
5:14-16; Apocalypse 1:20). La vraie lumière du monde, c'est Jésus, notre
Seigneur (Jean 8).
17 avril 2012
15 avril 2012, le centenaire du naufrage du Titanic, ce navire qui coula lors
de son premier voyage, malgré son nom (témoin d'une force gigantesque
- nom dérivé de Titan). Le naufrage et ses quelque 1.500 morts de ce
navire de luxe prétendu insubmersible, ont été symboliques à plus d'un
titre, mais spécialement par l'arrogance de l'homme punie par un simple
morceau d'iceberg dérivant dans l'océan et déchirant la tôle juste à
l'endroit critique et juste sur la longueur irrémédiable - les témoins
et les techniciens ont relevés les multiples concours de circonstance,
comme par exemple l'ouverture de six caissons étanches sur seize, alors
que cinq étaient le maximum prévu. De multiples sites internet relatent
tous les détails. On peut bien dire que c'est le doigt de Dieu
(même pas la main !), une grande puissance actionnée avec si peu
de moyens.
On est frappé
par la légèreté de l'homme devant Dieu, devant le danger, devant la
mort, devant les avertissements préalables. Les fêtes richissimes vont
leur train, les orchestres continuent à jouer, et les gens vont vers
la mort sans s'en occuper. Déjà autrefois les devins du pharaon d'Égypte
l'avaient averti de l'action de ce doigt de Dieu en présence
des plaies déclanchées par Moïse (Exode 8:19), mais le pharaon ne les
écouta pas, endurcissant son coeur.
Cent ans après, va-t-on être
plus sage ? L'inconscience se poursuit malheureusement aujourd'hui,
toujours caractérisée par la volonté de refuser de voir le doigt
de Dieu : on préfère transformer cet événement solennel en un film
à succès décrivant une affaire sentimentale, et pour mieux gagner de
l'argent et accroitre le succès, on insère distraction, futilité et
sentimentalité dans le cadre de l'horreur du naufrage, - et l'on cache
soigneusement les appels à la conscience.
Ces catastrophes meurtrières
rappellent en effet toujours Luc 13:2-3 : « Jésus… leur dit :
Croyez-vous que ces Galiléens fussent plus pécheurs que tous les Galiléens,
parce qu'ils ont souffert de telles choses ? Non, vous dis-je ;
mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de la même manière ».
La Parole de Dieu parle encore, c'est Sa patience.
Dans le cas du Titanic, il y
a eu encore environ 3h entre le début et la fin du naufrage : Dieu
n'accorde pas toujours un tel sursis. Il n'y a pas de temps à perdre
quand Dieu parle.
Amos (8:11-12)
parle d'un temps où il y aura la famine d'entendre les paroles de l'Éternel :
« Ils erreront d'une mer à l'autre, et du nord au levant ;
ils courront çà et là pour chercher la parole de l'Éternel, et ils ne
la trouveront pas ». Profitons-en tandis qu'elle est encore disponible.
Commentaires sur les élections ?
L'apôtre Jean (le disciple de l'amour !) disait : « Le
monde entier gît dans le méchant » (1 Jean 5:19).
Il semble confirmé que les traducteurs
Wycliffe, pour certaines traductions à destination des pays musulmans,
remplacent Dieu le Père par Allah, Dieu le Fils par le Messie. Baptiser
au nom du Père du Fils et du Saint Esprit, devient purifier au nom de
Dieu-Allah, du Messie et du Saint Esprit.
Certains chrétiens ont déjà
réagi, avec toute sorte d'arguments, le plus souvent basés sur l'importance
de ne pas modifier le message divin. En ce qui nous concerne, nous citerons
simplement ce que dit l'apôtre Jean, que c'est l'antichrist qui nie
le Père et le Fils, que ceux qui nient le Fils n'ont pas non plus le
Père, que celui qui a le Fils a la vie (éternelle), et que celui qui
n'a pas le Fils n'a pas la vie (1 Jean 2:22-23 & 5:11). Quelle décadence
que de croire qu'on peut apporter le message divin alors qu'on se tourne
(peut-être involontairement, mais en tout cas dans les faits) vers la
doctrine de l'antichrist et qu'on ôte l'accès à la vie éternelle !
(voir aussi Jean 14:6).
Signe des temps !
Puissent
les chrétiens vrais avoir à coeur d'aller à contre-courant !
Mais il y a un problème
général des versions modernes de la Bible, qui s'orientent souvent vers
des choix d'incrédulité.
Ceux
- qui se tiennent tranquilles dans le pays [RH ; 20 Ko]
— Avertissement (prophétique) pour le temps présent. Exhortation à une
vie pratique de piété simple et tranquille : où est la vraie puissance
dans le service ?
FONDAMENTALISME(s)
et AMALGAMES. Suite aux tueries abominables de Montauban et Toulouse,
on annonce des législations, et on voit des manifestations, contre le
fondamentalisme et les amalgames. Dans la multitude
des propos publics tenus à l'occasion de ces affaires, le vocabulaire
varie pour désigner les idéologies conduisant au terrorisme. Les uns
parlent d'extrémisme, les autres (surtout les medias) parlent de
fondamentalisme. L'incitation à ne pas faire d'amalgames
entend empêcher qu'on assimile les interprétations paisibles et violentes
de la religion.
Qu'est-ce que
le fondamentalisme ? On s'aperçoit en réalité que les
mots, et celui-ci en particulier, désignent des choses fort différentes
selon celui qui parle. Le Larousse donne la définition suivante :
Courant théologique, d'origine protestante, développé aux États-Unis
pendant la Première Guerre mondiale, et qui admet seulement le sens
littéral des Écritures. Selon une autre source publique (Wikipedia,
mars 2012), le fondamentalisme, à son origine (fin du 19ème
siècle), était caractérisé par les « fondements » suivants :
la divinité du Christ, sa naissance virginale, la doctrine de l'expiation
vicariale (Christ mort pour les péchés sur la croix ; en bénéficient
ceux qui croient), la résurrection corporelle lors de la seconde venue
du Christ, l'autorité et l'inerrance verbale de la Bible. Ce fondamentalisme
était motivé par la volonté de se prémunir contre deux écueils, d'une
part la critique radicale et libérale tendant à annihiler la force de
l'Écriture Sainte, et d'autre part l'affirmation catholique de l'infaillibilité
pontificale.
En matière
de catholicisme, on parle plutôt d'intégrisme (il s'agit en réalité
d'attachement à la doctrine traditionnelle de l'Eglise définie par le
Concile de Trente)
Ce n'est
que récemment (fin du 20ème siècle) que le terme de fondamentalisme
a commencé à être appliqué à l'Islam, et plus particulièrement encore
aux courants islamiques prêchant une doctrine amenant à la « guerre
sainte » ou au terrorisme.
Ces dérives de vocabulaire ont
tendance malheureusement à amener des amalgames soit de personnes
soit même de principes spirituels. Il est évident que l'attachement
à la Bible, à son sens littéral et à son inerrance, est aux antipodes
de mouvements islamiques guerriers. Pourtant ce fondamentalisme-là
fait l'objet d'amalgames, et les discours, publics ou non, de tous bords
ne cherchent pas à protéger l'attachement à l'inspiration divine de
la Bible, mais plutôt à discréditer cette dernière : le terme
fondamentaliste est devenu presque une injure, et en tout cas
un argument massue pour faire taire ceux qui défendent la Bible.
Il y a longtemps que Pilate
demandait « qu'est-ce que la vérité », sans réellement s'intéresser
à la réponse ; puis, se lavant les mains, il laissait condamner
le juste pour faire plaisir à la foule. Quelqu'un penserait-il que le
monde a changé ? Heureusement que Dieu a finalement tiré de ces
événements un résultat autre que celui escompté par les hommes.
8 mars 2012
Élections pour le chef d'état
d'un grand pays. Vu les responsabilités nationales et internationales,
et vu la crise mondiale, il y a besoin d'une sagesse et d'une intelligence
exceptionnelles. Or le livre des Proverbes nous dit qu'il faut commencer
par la crainte de l'Éternel (1v7), et que c'est l'Éternel qui donne
la sagesse, la connaissance et l'intelligence, des conseils sains (2v6-7).
En fait aucun candidat ne se tourne vers cette source. Que peut-on espérer
dès lors ? rien, sinon des voies de ténèbres (2v13), calamité,
frayeur, détresse et angoisse (2v27)… ils mangeront du fruit de leur
voie et seront rassasiés de leurs propres conseils (1v31).
Sodome est connue partout par son
péché moral contre nature. Ce qui est moins connu, c'est le passage
d'Ézéchiel 16v49 : « Voici, c'est ici l'iniquité de ta soeur
Sodome : orgueil, abondance de pain et insouciant repos, elle les
a possédés, elle et ses filles ; mais elle n'a pas fortifié la
main de l'affligé et du pauvre ». Ce passage est susceptible de
parler à tous ceux qui profitent, dans l'insouciance, de la vie aisée
des pays occidentaux
Dialogue
interreligieux : Beaucoup prônent le dialogue interreligieux et
le favorisent. Tous les prétextes sont bons, à commencer par la paix
dans le monde (sessions d'Assises), puis la compréhension mutuelle,
puis l'annonce du même Dieu, puis le rôle des religions dans le monde,
etc. Plus récemment un de ceux qui sont à la tête du protestantisme
censé être évangélique a commencé à prêcher en faveur d'un rapprochement
du christianisme et de l'Islam, au motif qu'ils adore(raie)nt le même
Dieu.
Nous ne nous étendrons
pas sur l'impossibilité de rapprocher la vérité et l'erreur, de rapprocher
ce qui est pour le vrai Christ et ce qui est contre le vrai Christ,
mais nous désirons simplement souligner qu'un des premiers pas de tous
ces dialogues interreligieux consiste à renoncer à convertir l'autre !
Ne plus prêcher Christ ! Cette démarche se comprend bien de la
part de ceux qui n'ont aucun message de vérité à faire passer, de la
part de ceux qui ne prêchent pas Christ, ni n'annoncent le salut en
Jésus Christ seul. Mais pour ceux qui savent que leur péchés ont été
lavés dans le sang de Christ, ceux qui aiment le Seigneur Jésus par-dessus
tout, ceux qui ont à cœur de propager le vrai Évangile, c'est-à-dire
la Bonne Nouvelle, ceux-là imiteront les apôtres Pierre et Jean à qui
les chefs religieux interdisaient de continuer à prêcher Christ :
« Mais Pierre et Jean, répondant, leur dirent : Jugez s'il
est juste devant Dieu de vous écouter plutôt que Dieu. Car, pour
nous, nous ne pouvons pas ne pas parler des choses que nous avons vues
et entendues » (Actes 4:19-20).
Mais pour cela il faut avoir
saisi pour soi-même la vraie Bonne Nouvelle, savoir que Dieu pardonne
au pécheur qui se repent et qui croit que le Seigneur Jésus est mort
sur la croix pour ses péchés.
Prosélytisme ! voilà l'« injure »
que l'on brandit alors contre ceux qui annoncent encore l'évangile.
Le but de la prédication de l'évangile n'est pas de faire du prosélytisme
au sens de se trouver des disciples pour soi-même ou des adeptes pour
un groupe religieux particulier. Le but de l'évangélisation est bien
d'amener les âmes à Christ, à Jésus Christ. Il n'y a de salut en aucun
autre (Actes 4:12) et les âmes ont besoin de cela, y compris les musulmans.
9 Janvier 2012
Interventionisme guerrier,
guerre juste en Lybie ?
Après une époque qui avait vécu
les guerres mondiales et qui avait fondé l'ONU pour assurer la paix
et la sécurité internationales, on pensait en finir avec les guerres ;
après deux conflits mondiaux, la tâche était rude, surtout avec de nombreuses
guerres qui éclatent un peu partout sur le globe. Voilà maintenant que
l'on repart en sens inverse et qu'on se remet à justifier des guerres
vis-à-vis de pays ayant des régimes considérés comme inacceptables.
L'appréciation de ce qui est juste et bien ou inacceptable est alors
entre les mains de gens qui sont fort loin de prendre en compte la justice
et le bien selon Dieu.
Jusqu'alors
certains pouvaient peut-être être choqués de l'annonce prophétique d'Apocalypse
19 où l'on voit le Seigneur intervenir par ce qu'on appelle un « jugement
guerrier » ; cela paraissait fort brutal et éloigné de la
prise en compte des droits des présumés coupables défendus par des avocats
devant un tribunal. Ainsi Dieu permet que les hommes eux-mêmes justifient
et exercent le principe des jugements guerriers. Quand donc Dieu le
fera à son tour (avec une vraie justice !), toute bouche sera fermée,
d'autant plus que ceux qui feront l'objet de Son jugement guerrier à
Lui, seront les successeurs de ceux qui font maintenant des jugements
guerriers ; ils feront partie de la même lignée, guidée par des
principes semblables : le chef de l'empire romain et l'antichrist.
Leur comportement aura été tellement inacceptable pour Dieu qu'ils ne
mériteront rien d'autre que ce jugement guerrier terrible d'Apocalypse
19 exercé par le Christ, le Messie, Roi des rois et Seigneur des seigneurs,
apparaissant en gloire.
On retrouve l'application du principe « par tes paroles tu seras
justifié, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12v37).
Grosse polémique entre la Turquie
et la France à propos d'une loi interdisant le négationisme vis-à-vis
des génocides.
On insiste
donc sur le principe que certains crimes sont tellement graves et indiscutables,
qu'il est interdit de les nier ou de les minimiser. Ici aussi, Dieu
permet que ce principe soit hautement proclamé dans un temps où on nie
ou minimise de plus en plus la culpabilité de la créature rejetant son
Créateur, le Christ, — un temps proche de celui d'Apocalypse (cf 20v4)
où il y aura des gens « décapités pour le témoignage de Jésus,
et pour la Parole de Dieu ».
On retrouve l'application du
principe « par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles
tu seras condamné » (Matthieu 12v37).
Fin du monde pour 2012 ?
En ce début d'année, nous rappelons que toutes les prédictions annonçant
une fin du monde pour l'an 2012, qu'elles émanent de païens (maya) ou
de chrétiens, sont fausses ; la Bible, notamment, n'annonce rien
de pareil ; elle l'annonce d'autant moins que selon Apocalypse
20 la fin du monde n'a lieu qu'après 1000 ans de règne de paix de Christ
(millénium).
Bien des journaux
ou autres médias cherchent à ridiculiser les chrétiens et la Bible par
ces fausses prédictions, mais ce n'est que de l'ignorance du contenu
réel de la Bible. Torpiller la Bible en utilisant de fausses prophéties
émanant de faux prophètes n'est pas sérieux
Rappelons aussi qu'il ne faut
pas confondre « la fin du monde » et « le retour de Christ
pour enlever son église ». La Bible annonce bien ce dernier événement
qui ne concerne que les vrais croyants, mais elle n'indique ni ne suggère
aucune date ; elle le positionne toutefois après des temps
de déclin moral extrême et avant le règne de paix de Christ (millénium).
Cet enlèvement de l'église correspond d'autant moins à la fin du monde,
que la vie du monde continuera ensuite en apparence ordinairement, malgré
les troubles des temps apocalyptiques.
Des Juifs ultraorthodoxes entrent
en conflit avec l'état en Israël. Les Juifs ultraorthodoxes se répartissent
selon tout un spectre, les uns favorables à l'état, d'autres défavorables,
les uns collaborant avec l'état, d'autres ne collaborant pas. Nous n'entrerons
pas dans les détails de ce conflit, ni dans le détails de ces tendances.
Mais il est intéressant de remarquer que ceux qui refusent la collaboration
avec l'état, le font parce qu'ils estiment d'après la Bible, que le
rétablissement d'Israël ne peut se faire que par le Messie et non par
un processus d'état laïque. Nous ne pouvons que reconnaître qu'ils ont
raison ; toutefois ce n'est pas là une raison de prendre parti,
comme certains le font, pour les ennemis d'Israël : même Jérémie
ne l'a pas fait malgré les accusations portées contre lui.
Alors, en définitive, faut-il
suivre ceux qui attendent ce rétablissement du pays par le Messie ou
les autres qui ne l'attendent pas ? — Évidemment le vrai Messie
est Jésus de Nazareth : Le reconnaissent-ils ? Aujourd'hui
Jésus est rejeté comme Messie parce qu'Il n'est pas venu en gloire rétablir
la gloire du pays et du peuple Juif, comme tous l'attendaient, y compris
ses disciples. Mais il n'est pas venu ainsi parce qu'il fallait qu'Il
règle la question du péché, et en subisse le châtiment dans la mort,
et la mort de la croix. Ressuscité, Il reviendra. Certes les prophéties
de l'Ancien Testament annoncent cette venue en gloire du Messie, qui
rétablira la gloire du peuple d'Israël, mais elles annoncent aussi les
souffrances et le rejet du Messie.
L'état laïque est probablement
davantage prêt à recevoir l'antichrist qu'à reconnaître Jésus. Les Juifs
orthodoxes rejettent généralement Jésus, ce qui ne peut conduire qu'à
l'échec. Il reste les Juifs messianiques, mais leur mélange de judaïsme
et de chrétienté a été condamné par Paul en rapport avec les Galates.
Alors vers qui se tourner ?
ont-ils raison ceux qui rejettent tout ce qui est religieux ? Bien
sûr que non !
Le prophète
Zacharie nous dit que le moment viendra où chaque famille se lamentera
sur celui [Jésus] qu'ils ont percé [à la croix]. C'est là le seul espoir ;
il deviendra réalité, mais il faut encore un grand travail moral.