Une Approche Biblique des Sujets d'Actualités 2016 - 2019

16 avril 2020

Psaume 137 – Ceux qui profitent indûment de la situation présente

1 Auprès des fleuves de Babylone, là nous nous sommes assis, et nous avons pleuré quand nous nous sommes souvenus de Sion.
2 Aux saules qui étaient au milieu d’elle nous avons suspendu nos harpes.
3 Car là, ceux qui nous avaient emmenés captifs nous demandaient des cantiques, et ceux qui nous faisaient gémir, de la joie : Chantez-nous un des cantiques de Sion.

4 Comment chanterions-nous un cantique de l’Éternel sur un sol étranger ?
5 Si je t’oublie, ô Jérusalem, que ma droite s’oublie !
6 Que ma langue s’attache à mon palais si je ne me souviens de toi, si je n’élève Jérusalem au-dessus de la première de mes joies !
7 Éternel ! souviens-toi des fils d’Édom, qui, dans la journée de Jérusalem disaient : Rasez, rasez jusqu’à ses fondements !

De nos jours, beaucoup de croyants sur la terre sont privés de rassemblements autour de leur Seigneur selon Matthieu 18:20. Leur sentiments peuvent ressembler à ceux des Juifs d'autrefois, déportés de Jérusalem à Babylone, et qui sont exprimés de façon si touchante dans les versets 1 à 6 du Psaume 137 (voir aussi des sentiments semblables au Psaume 42:4). Ces Juifs étaient éloignés de la ville du temple, du lieu où était rendu le vrai culte à l’Éternel, et ils éprouvaient une immense tristesse, au point même de ne plus pouvoir se réjouir. La situation d'aujourd'hui diffère un peu en ce qu'il reste toujours, pour les croyants, des sujets de joie dans le Seigneur Lui-même (voir ce que Paul prisonnier exprimait en Philippiens 3:1 et 4:4).
Une chose frappe dans ce Psaume 137 : il semble que certains (les fils d’Edom) utilisaient cette discipline de l’Éternel envers son peuple, pour souhaiter la destruction totale de Jérusalem (137:7). Si actuellement les rassemblements chrétiens passent certainement, d’une manière ou d’une autre, par la discipline du Seigneur, ne soyons pas surpris que certains saisissent cette occasion pour souhaiter leur démolition, ou destruction complète. Ce n’est jamais aux croyants du temps de la grâce d’appeler le jugement sur qui que ce soit (Romains 12:19-21) ; sachons toutefois qu’un tel désir de destruction des rassemblements chrétiens ne peut recevoir que la condamnation du Seigneur, et, en son temps, le jugement. – Pareillement, saisir la discipline du Seigneur comme occasion pour corrompre l’assemblée de Dieu est tout autant répréhensible (lire 1 Cor.3:16-17 ; Abdias).

14 avril 2020

Louange pendant le confinement : où et quand ?

Le 6 avril nous rappelions l'exhortation faite aux Hébreux d'offrir sans cesse des sacrifices de louange (Héb. 13:15). Nous voudrions aujourd'hui insister sur le fait que la première étape de la décadence qui a mené les païens aux pires corruptions, est le fait que, «ayant connu Dieu, ils ne le glorifièrent point comme Dieu, ni ne Lui rendirent grâces» (Romains 1:21). Il ne sert à rien de discuter si les autorités religieuses ont bien fait ou non de donner l'ordre de fermer les églises en ces temps de confinement. Le devoir de rendre gloire et grâces à Dieu n'est pas lié à un édifice religieux, mais il importe que chaque chef de famille ménage des moments où il soit rendu un culte vrai à Dieu, même si c'est modeste, voire très modeste. Que des chants appropriés montent des bouches, que des cœurs exercés à l'avance expriment une louange qui glorifie notre Dieu et Père et Son Fils Jésus Christ ! Considérons ses gloires et ses grâces. Ne manquons pas ce temps de culte ! Le dimanche bien sûr, mais pas seulement.

Célébration de Pâque devant des églises vides

Les images de quelques dignitaires religieux officiant devant des églises vides ont été largement diffusées. Les athées se sont moqué de prières inutiles qui n'arrêtent pas le virus. Les médias habituellement antichrétiens ont fait semblant d'y voir quelque chose d'honorable ou courageux. Les chefs religieux se sont empressés de nous dire qu'il ne fallait pas parler de jugement de Dieu, mais plutôt d'un Dieu (dieu !) qui ne punit personne et qui appelle à la conversion écologique. Les vrais chrétiens se posent quand même des bonnes questions, dont la première est de savoir s'ils sont des vainqueurs ou des vaincus. Apoc. 2 et 3 donne encouragements et promesses aux vainqueurs jusqu'au temps de la fin. Le même apôtre Jean nous dit (1 Jean 5:4) : «C'est ici la victoire qui a vaincu le monde : notre foi». Alors où en est-on ? La question de fond que cela soulève est donc de savoir si, individuellement ou collectivement, nous vivons une vie de foi, conduits par le Seigneur, ou bien si notre christianisme n'est qu'une façade. Chacun doit se poser la question et donner la réponse devant Dieu selon sa situation. Pour les uns, il faut se dire : Ne continuons pas à suivre des chefs religieux apostats. Pour d'autres il faut se dire que nos rites ou formes religieuses n'avaient rien de bibliques. Pour d'autres nous sommes sondés quant à la réalité de ce que nous exprimions à voix haute ou intérieurement. Pour d'autres on discerne l'Adversaire de Christ qui veut tout ébranler, tout casser, et cherche à convaincre les fidèles qu'ils se sont trompé en cherchant à être fidèle (répétition de l'affaire du Rab-Shaké d'Ésaïe 36). Il n'en reste pas moins que, si le virus fait de la discrimination dans les personnes qu'il atteint, les décisions de confinement, elles, atteignent toutes les sortes de réunions religieuses sans discrimination. Décisions des gouvernements certes, mais c'est permis par Dieu. Notre Seigneur aime-t-Il son Assemblée = Église, ou veut-Il s'en débarrasser ? Cette question est évoquée dans la page «Sujets prophétiques» juste avant la venue du Seigneur. Le point final de l'histoire de l'Église sur la terre est que le Seigneur la vomit (Apoc. 3:16). Ce vomissement concerne l'église comme organisation terrestre devenue apostate. Pour les vrais fidèles, cette histoire se termine par l'enlèvement des croyants (1 Thes. 4:14-18). La combinaison de deux événements aussi antithétiques (contradictoires) nous parait inconcevable. Mais Dieu sait faire des choses tellement inattendues ! Peut-être que le vomissement se fera en plusieurs étapes et que l'interdiction de se réunir en est une première étape ?

8 avril 2020

Célébration de la Pâque en confinement

Les circonstances de la fête de Pâque cette année sont exceptionnelles. Le ch. 12 de l'Exode nous relate en détail les conditions dans lesquelles cette fête devait être célébrée. Certes pour les chrétiens, ces ordonnances sont des ombres, des esquisses, des vues en filigrane, car la vraie Pâque n'est plus à faire : elle a été sacrifiée c'est Christ mort sur la croix (1 Cor. 5:7). Mais les détails d'Exode 12 nous sont d'autant plus précieux que nous y voyons des éléments essentiels de la pensée de Dieu quant au sacrifice de Christ. Or l'une des instructions absolues de cette première Pâque, était l'interdiction de sortir toute la nuit pendant que l'ange destructeur des premiers-nés passait ! (Exode 12:22). Ceux qui étaient dans des maisons où le sang avait été mis sur les portes étaient épargnés (Exode 12:23). Et voilà qu'environ 3500 plus tard nous sommes pareillement confinés tandis que l'ange destructeur est en train de passer au dehors...!! Quel mémorial pour le croyant chrétien ! Dieu nous fait souvenir de manière tangible que la mort est le salaire du péché (Rom. 6:23), et que si la vie (éternelle) lui est donnée, s'il est épargné du jugement (Jean 5:24), c'est grâce au sang de Christ versé sur la croix. Les réunions religieuses sont interdites, mais dans nos maison nous rendons grâce et gloire à notre Seigneur et Sauveur !

Alors une autre question se pose : dans le temps qui précédait cette nuit solennelle de la Pâque, la lumière a-t-elle brillé dans nos maisons tandis que ce monde gisait et gît dans les ténèbres ? Cette question nous ramène à l'image de la dernière plaie d'Exode 10. Là aussi tout le monde était confiné (Exode 10:23 «Nul ne se leva du lieu où il était pendant trois jours»). Et pour les Égyptiens, les ténèbres étaient complètes («On ne se voyait pas l'un l'autre») tandis que que pour le peuple de Dieu «il y eut de la lumière dans leurs habitations» (Exode 10:23). Christ est la lumière du monde : « Jésus donc leur parla encore, disant : Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Christ a-t-il brillé dans nos maisons ?

6 avril 2020

Confinement : A-t-il quelque utilité pour Dieu ?

Le confinement est reconnu partout comme une mesure indispensable à appliquer aussi rigoureusement que possible. Or le confinement a pour effet de dépouiller de tout, non seulement des activités ordinaires de la vie, mais aussi des services religieux, et pire encore, de ce qui concerne les soins à l'égard des mourants et des morts. Pourquoi Dieu permet-il pareil dépouillement, y compris quant à ce qui se rapporte à son service ? À quoi cela sert-il ? On comprend que cela nous ramène tous à l'essentiel.

Nos vies sont-elles occupées de choses futiles et fugaces, ou des choses qui demeurent, qui sont éternelles ? (2 Cor. 4:18). Nos pensées sont-elles aux choses terrestres ou à celles d'en-haut ? (Phil 3:19 et Col. 3:2) Nous sommes-nous détournés des idoles de ce monde pour «attendre des cieux, le Fils de Dieu ressuscité d'entre les morts, Jésus qui nous délivre de la colère qui vient ?» (1 Thessaloniciens 1:10). Qu'est-ce qui a le plus de valeur : être comme Lazare dénué de tout, mais «porté par les anges dans le sein d' Abraham» (= aller au paradis) – ou bien avoir un bel ensevelissement, de belles éloges funèbres, et être ensuite éternellement loin de Dieu ? (Luc 16:19-23). Dans nos derniers moments, désirons-nous être occupés de notre espérance consolante d'être avec Christ (Phil. 1:23), ou bien être entourés de musique, rites et sacrements ? Avons-nous compris l'importance de l'exhortation de l'épître aux Hébreux à «ne pas abandonner le rassemblement de nous-mêmes» ? (Héb. 10:25) Dans les moments de confinement, avons-nous oublié l'exhortation à offrir sans cesse des sacrifices de louange ? (Héb. 13:15) Dans nos réunions religieuses, apprécions-nous la force des exhortations et consolations de la Parole de Dieu et de l'Esprit, ou bien préférons-nous les discours lénifiants ? (1 Cor. 14:5c) Nos prières sont-elles l'expression de nombreux et vrais besoins, ou bien des exposés pleins de belles formules ? («vous n'avez pas parce que vous ne demandez pas» Jacques 4:2 – Matt. 6:7) N'est-ce pas une manifestation de l'immense patience de Dieu, que de nous donner l'occasion de faire longuement le point dans le calme, avant que revienne le Seigneur — ou avant des temps plus terribles, comme ceux de «l'heure de l'épreuve qui va venir sur la terre habitée toute entière» ? (Apoc. 3:10)

20 mars 2020

Coronavirus : Effets multiples du doigt ou de la main de Dieu

Quand Dieu agit, la plupart du temps Il exécute à la fois plusieurs choses, Il manifeste l'état des cœurs et des personnes, il encourage les uns, il procède à des jugements, tout à la fois : Ce n'est pas la première fois qu'il y a des plaies ou «pestes». Les dix plaies d'Égypte (Exode 5 à 11), les invasions de sauterelles ou criquets (Joël). Ce n'est pas la dernière fois, comme le Seigneur l'a Lui-même annoncé (Matt. 24:7), et aussi l'Apocalypse (Apoc. 6:8). Les mêmes plaies peuvent être à la fois en délivrance pour les uns, en châtiment pour les autres (plaies d'Égypte, hémorrhoïdes chez les Philistins en 1 Sam. 6). Dès la troisième plaie d'Égypte les prêtres idolâtres ont reconnu le DOIGT de Dieu et l'ont dit au Pharaon, mais celui-ci endurcit son coeur et ne les écouta pas (Exode 8:19). Il a fallu attendre l'action terrible de la MAIN FORTE de Dieu dans la dernière plaie pour que le Pharaon soit obligé de céder (Exode 6:1 et 13:3), après quoi il a été lui-même englouti dans la mer (Exode 14:26 à 15:1). On est toujours étonné de voir comment Dieu sait et peut bouleverser le monde entier avec un seul tout petit virus. Même quand il reconnait l'intervention de Dieu, l'homme est capable de se croire assez fort pour lutter contre (1 Sam. 4:7-9). Alors quand on part en guerre contre le virus sans reconnaitre la main de Dieu, on a lieu de craindre qu'on coure à la ruine On entend qu'un conducteur religieux du plus haut niveau a prié Dieu pour qu'Il arrête le virus. Il croit savoir mieux que Dieu ce qu'Il a à faire et pouvoir Lui dicter sa conduite. — Le vrai croyant ressent sa détresse, mais se tourne vers Dieu pour être soutenu ou délivré (Ps. 88:7,13) et pour apprendre les leçons qu'il a besoin d'apprendre (Ps. 32:4-6). Le croyant ne désespère pas de l'intervention de Dieu (Ésaïe 59:1) Dieu n'intervient pas de manière attendue : pour remédier à la multiplicité des langues qui empêchait la diffusion des «choses magnifiques de Dieu» (Actes 2:11), Dieu n'a pas supprimé cette pluralité de langues, mais Il a donné quelque chose d'inconnu jusqu'alors, le don des langues (des vraies, pas des fausses), Actes 2 et 1 Cor. 14 Quand la main de Dieu est sur l'homme, selon les cas ce peut être en protection ou pour l'arrêter (Ps. 139:5) ou pour le châtier (cas général en Ézéchiel). Quand Dieu appesantit sa main, il y a le temps du gémissement (Job 23:2), il peut y avoir le désespoir chez l'adversaire de Dieu qui s'est obstiné ou acharné (Exode 14:25), le cœur peut défaillir même chez un croyant (Job 23:16), mais son espérance demeure intangible («Moi, je sais que mon rédempteur est vivant, et que le dernier il sera debout sur la terre; après ma peau, ceci sera détruit, et de ma chair je verrai Dieu, que je verrai, moi, pour moi-même» Job 19:25-27) et cela donne la paix intérieure (2 Cor. 4:16; 6:9-10). Comment Dieu agira à la fin ? Nous citons un auteur sérieux : «Si nous avons failli, il ne nous sied pas d’attendre que Dieu rétablisse les choses sur le même pied qu’auparavant, comme si rien ne s’était passé — ceci ne pourrait pas être à sa gloire — mais nous pouvons nous attendre à ce qu’il intervienne pour montrer sa bonté dans ce qui manifeste sa grâce, et à ce qu’il écoute le cri de son peuple : « Que ta main », s’écrie la foi d’Israël, « soit sur l’homme de ta droite ». C’est là qu’ils trouvent leur force et leur sûreté, et qu’ils sont gardés debout. — « Et nous ne nous retirerons pas de toi » (JND sur Ps. 80:17-18).

2 mars 2020

Antichristianisme = ? déchristianisation

Les chapitres 2 et 3 de l'Apocalypse donnent un tableau complet d'une série de sept assemblées (= églises) qui est un tableau complet de divers états moraux et spirituels des églises, soit dans la région d'Asie mineure (Turquie) à l'époque soit au cours des temps. Une seule d'entre elles, Smyrne, est l'objet de persécutions, même si on rencontre également des opposants contre l'autre assemblée (= église) fidèle Philadelphie. Or la lettre adressée à Smyrne n'évoque nullement que ces persécutions ou autres cironstances adverses soient susceptibles d'éteindre cette assemblée (= église) ni de nuire au développement du christianisme, c'est-à-dire au témoignage chrétien (image de la lampe). Il est seulement donné aux fidèles l'encouragement qu'ils ne verront pas la seconde mort (= condamnation éternelle), mais qu'ils auront la couronne de vie, qui implique le salut éternel des rachetés. L'indication de la durée exacte de la persécution ou adversité montre que Dieu a la haute main sur le sort des églises (= assemblées) et sur le degré d'action des adversaires ou circonstances adverses. Actuellement on lit souvent des rapports sur des églises (bâtiments et réunions) fermées pour cause de corona virus ou pour cause d'incendies ou de terrorisme ou de décisions arbitraires des autorités, etc. Faut-il craindre que cela démontre un échec du christianisme et contribue à la déchristianisation ? Cet exemple de Smyrne montre que, contrairement aux apparences, Dieu sait mesurer les épreuves et contrôler les circonstances défavorables. En particulier Il sait distinguer ce qui est un christianisme vivant d'avec une profession religieuse morte. Il sait aussi faire subsister ce qui est de Lui (Prov. 24:16). Un autre exemple de cela est donné par le Seigneur Lui-même en réponse aux disciples qui Lui montraient les beaux bâtiments du temple de Jérusalem, et auxquels le Seigneur annonça qu'ils seraient intégralement détruits (Matt. 24:1-2). Était-ce l'échec des buts précédents de Dieu dépeints dans l'Ancien Testament ? Bien loin de là, puisque Dieu allait faire naître peu après quelque chose de nouveau et de plus excellent et vivant, l'Église (= Assemblée) chrétienne avec des miliers de convertis (Actes 2-5). Conclusion ? Dieu sait purifier, sanctifier, laver (Éph. 5:26). Alors n'ayons pas peur, mais veillons davantage à la manière de plaire au Seigneur, et quoi qu'il en soit des circonstances, remettons-les-Lui, «rejetant sur Lui tout notre souci» (1 Pierre 5:7).

23 février 2020

Coronavirus

Le virus s'étend mondialement, des pays se ferment plus ou moins, l'activité s'arrête. Sera-t-il possible d'éviter la famine ? En tout cas famines et pestes vont ensemble dans Matt. 24:7 et Luc 21:11, ainsi que dans 7 versets d'Ézéchiel et 15 versets de Jérémie. Si seulement les gens criaient «Seigneur SAUVE-NOUS ! nous périssons !» (Matt. 8:25) au lieu de continuer à répéter la litanie «SAUVONS LA PLANÈTE !». Dieu fait sentir aux hommes combien il est urgent de se soucier de leur avenir éternel.

7 février 2020

Idées brèves

Dans la première prière chrétienne rapportée après la descente du Saint Esprit, la demande principale des fidèles au Seigneur était qu'Il «donne à ses esclaves d'annoncer la Parole avec toute hardiesse» (Actes 4:29). Une réponse positive à cette prière a été donnée immédiatement (Actes 4:31). C'est un modèle pour aujourd'hui. Annoncer la Parole de Dieu pour changer les coeurs est en contraste complet avec les actions que le monde préconise, y compris le monde religieux. «Les apôtres rendaient alors avec une grande puissance le témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus» (Actes 4:33). C'est encore le modèle pour aujourd'hui, car la résurrection est le signe que le monde est dans un état de mort et a besoin d'une vie d'un genre nouveau. La grâce l'offre, et c'est ce qui faisait aussi l'objet de la première prédication de Jésus à Nazareth selon Luc 4. On L'a rejeté, mais le Seigneur Jésus est allé poursuivre ailleurs (Luc 4:29,30,43). Est-ce exagéré de parler d'apostasie dans l'église, le mot est-il trop fort ? non, car c'est bien de cela qu'il s'agit quand la préoccupation n'est plus d'annoncer le Seigneur Jésus, mais de «construire l'avenir de la planète», de lancer «un pacte éducatif pour faire mûrir une nouvelle solidarité universelle et une société plus accueillante» («laudate si» et la suite). Épidémie de coronavirus. L'ampleur est telle qu'on ne peut savoir les détails de ce qui se passe. On retient que Dieu peut abattre en peu de temps les puissances du monde les plus grandes, fortes et orgueilleuses (Prov. 16:5,18) — notamment une puissance qui avait décidé de changer la Bible pour l'adapter à son idéologie — Mais Dieu ne se contente pas d'abattre. Il est en mesure de faire avancer Ses affaires de manière inaperçue (Dieu a remué tout l'empire romain pour faire organiser un recensement, dans le seul but que Marie accouche à Bethléem, Luc 2). Espérons que les autorités sont moins occupées à persécuter les chrétiens et ont plus à faire pour gérer la situation du pays : Dieu sait créer des occupations qu'Il donne aux fils des hommes pour s'y fatiguer !! (Eccl. 3:10). La vie politique est marquée aujourd'hui par une animosité implacable et acharnée : ce n'est autre chose que ce qu'annoncent Jude et Pierre dans leurs épitres : «des rêveurs qui méprisent la domination et injurient les dignités» (2 Pierre 2:10-14, Jude 8-10). À de multiples reprises on entend parler de jeunes qui se sont suicidé à cause des harcèlements ou de leur réputation brisée sur les réseaux sociaux. Combien il serait désirable que la jeunesse réfléchisse sur l'exemple de Jésus selon Héb. 12:1-3 : « Courons avec patience la course qui est devant nous, fixant les yeux sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, lequel, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte... considérez Celui qui a enduré une telle contradiction de la part des pécheurs contre lui-même, afin que vous ne soyez pas las, étant découragés dans vos âmes »

17 janvier 2020

Voeux 2020 et perspectives d'avenir : le monde va-t-il s'améliorer ? Le monde a peur sur l'écologie, mais la Parole de Dieu parle de peur à cause de signes du ciel, et même de peur généralisée. Le Seigneur annonce des faux prophètes: on voit des gourous, un grand chef religieux apostat et ceux qui nient le retour imminent du Seigneur Jésus. Il dit aussi que l'iniquité prévaudra, mais au lieu de se désespérer, il faut veiller et prier, en regardant en haut (vers le Seigneur glorifié au ciel).


2019

30 novembre 2019

Temps d'Apostasie → Des conflits inévitables ↔ Le croyant a un chemin tracé dans la Parole de Dieu.

On a déjà eu l'occasion de mettre en garde contre l'évolution de l'écologie vers une nouvelle religion athée proche du panthéisme. Par ailleurs ou parallèlement on voit l'évolution d'une partie de la chrétienté vers une nouvelle religion syncrétique regroupant des restes de christianisme, de l'islam et du judaïsme, et prétextant faire une maison de la famille d'Abraham (concrète à Abu Dhabi) ; on ne craint même plus d'amener des idoles paiennes dans ce qu'on appelle des églises (bâtiments) chrétiennes. Une sorte de neo-paganisme voit le jour : cela fait partie de Babylone la grande. Quand la Parole de Dieu n'est plus le guide suprême, on est aveuglé. Ceux qui se vantent d'imiter Abraham recevant trois visiteurs dans sa tente (Gen. 18), ignorent volontairement que ceux-ci venaient annoncer la destruction de Sodome à cause de ses péchés, et en retirer le croyant Lot avant qu'il ne soit trop tard. Ceux qui se réclament d'Abraham oublient volontairement que ce qui l'a caractérisé, c'est l'obéissance à la Parole de Dieu le faisant SORTIR de la confusion de Babel / Babylone (Gen. 12:1) et de l'idolâtrie (Jos. 24:2-3). Dieu permet qu'il reste quelques fidèles, même dans des milieux et à des niveaux qu'on n'attendait pas. La crainte de Dieu et le souvenir de la Parole de Dieu ouvrent les yeux. Même si les protestations de telles personnes paraissent sans effet, Dieu s'en sert pour avertir, en sorte qu'au jour du jugement, toute bouche sera fermée pour contester la sentence. Toutefois beaucoup trop de gens se consolent en pensant que les évolutions fâcheuses du monde religieux ne sont qu'un mauvais moment à passer ; ils espèrent que «ça va s'améliorer» ; il leur manque de se tourner franchement vers la PAROLE de DIEU qui DONNE la LUMIÈRE dont tous ont besoin pour éclairer à la fois sur l'aboutissement des évolutions actuelles, et sur le chemin à suivre. Ceux qui veulent rester fidèles dans les milieux où se développent les nouvelles tendances religieuses, entrent vite en CONFLIT avec ceux qui en sont les promoteurs. Qu'ils n'y voient pas quelque chose d'anormal, et encore moins quelque chose de répréhensible : c'est justement le conflit décrit à Thyatire entre les partisans de Jésabel et «les autres qui sont à Thyatire» (Apoc. 2:24) ; ces derniers sont accusés par les premiers d'être plongés dans les profondeurs de Satan. Ce conflit est irréductible et n'ira qu'en s'aggravant. Quelle lumière peut-on avoir sur l'aboutissement des évolutions religieuses actuelles ? selon les images de l'Apocalypse, on a successivement Thyatire → (Laodicée →) Babylone la grande → Antichrist et son idolâtrie, associés au chef de l'empire romain. Quelle lumière le fidèle a-t-il sur le chemin à suivre ? Le chemin est tracé : Soyez IMITATEURS de Dieu (Éph. 5:1), imitateurs de Christ (1 Cor. 1:1; 1 Pierre 2:21 ; 3:13), imitateurs de l'apôtre Paul (1 Cor. 4:16; 11:1; Phil. 3:17). Le modèle laissé par le Seigneur Jésus homme sur la terre a été : «Je fais toujours les choses qui lui plaisent [plaisent au Père]» (Jean 8:29).

1er et 2 novembre 2019

Avoir encore des enfants ?

Parmi toutes les aberrations qu'on entend pour «sauver la planète», l'une d'elle provient de femmes qui estiment ne plus avoir moralement le droit d'avoir des enfants tant que leur sort sur la planète n'est pas assuré ou tant qu'on continue à polluer la planète. Vis-à-vis de ce problème, la Parole de Dieu donne une instruction claire, maintes fois répétées (Gen. 1:22,28; 9:1,7; et une douzaine environ d'autres passages adressés plus spécialement à Israël) : Fructifiez et multipliez ! Cela est tout à fait valable pour les chrétiens. Le chrétien doit cependant avoir aussi à coeur d'être en mesure d'élever et entretenir sa famille convenablement (1 Tim. 3:4; 5:10), ce qui est un autre sujet. Les slogans ou principes écologiques allant en sens contraire de ce «fructifiez et multipliez» ne sont qu'un de ces nombreux mouvements tendant à nier ou anéantir l'ordre de Dieu dans la création et à nier que Dieu «est le conservateur de tous les hommes, spécialement des fidèles» (1 Tim. 4:10). Voir aussi la rubrique surpopulation.

11 octobre 2019

Humanité / Divinité de Jésus-Christ

De tout temps il y a eu des gens pour contester l'humanité ou la divinité de Jésus, soit qu'il s'agisse de sectes, soit de théologiens en tout genre. La question est en réalité simple pour la foi : Jésus a été parfaitement homme et parfaitement Dieu. Les raisonneurs qui s'opposent se basent habituellement sur les passages de l'Écriture qui montrent la parfaite humanité du Seigneur (Jean 5:19; Matt. 26:39; 27:46 etc.), disant que quelqu'un qui est Dieu ne pourrait pas parler ainsi; ils ignorent que notre Seigneur s'est abaissé volontairement («prenant la forme d'esclave... étant devenu obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix» Phil. 2:7-8). Tous ces raisonnements d'incrédulité ne valent rien, sinon qu'ils confirment la Parole de Jésus (Matt. 11:27) : «Personne ne connait le Fils, si ce n'est le Père». Ces contestations sur la Personne de Christ relèvent plus de l'apostasie que de la simple hérésie. Garder le flou sur ces questions, c'est entretenir la confusion caractéristique de Babel ou Babylone (c'est le sens de ces noms). Ces caractères de la grande Babylone (Apoc. 17) s'accordent avec le camouflage de la corruption morale et le développement du mélange avec les religions non chrétiennes (en particulier l'écologie comme religion athée). Plus que jamais le vrai croyant chrétien s'attachera à l'Écriture Sainte intégrale et à Christ comme Il y est révélé. Davantage de détails à la page Jésus-Christ

14 août 2019

L'aboutissement de l'Information des medias ou propagande antichrétienne. À propos de Daniel 7

On a déjà signalé les caractères actuels de l’information la plus répandue dans les medias, ce qu’on appelle en anglais l’information « mainstream ». L’information biaisée y est assez généralisée, de plus en plus antichrétienne, et progressiste dans le sens du mal moral. L’information se lie étroitement et subtilement à de la propagande. Le livre de Daniel au ch. 7 relate une vision prophétique au sujet de quatre bêtes représentant quatre empires successifs. Le dernier préfigure l’empire romain dans sa phase dernière, ce qui intéresse spécialement les pays occidentaux car nous en sommes sur la voie. À la suite de plusieurs caractéristiques terribles (selon la vision « il dévorait, il écrasait et foulait aux pieds ce qui restait »), la description culmine par les propos sortant de sa bouche : 7:8 et 20 « une bouche proférant de grandes choses », 7:25 « il proférera des paroles contre le Très-Haut ». Il s’agit de discours orgueilleux, effrontés et blasphématoires, accusant Dieu de tous les maux. Or la cause de la destruction de cet empire final est justement précisée (7:11) comme étant ces « grandes paroles ». Le caractère blasphématoire des propos tenus par le chef de cet empire est répété en Apoc. 13:6 (« il ouvrit la bouche en blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom »). À ces attaques ouvertes contre Dieu, il joint le discrédit jeté sur les chrétiens du passé et leur rôle (« ceux qui habitent dans le ciel », 13:6). Aujourd'hui la prétendue information contient aussi beaucoup de propos tendancieux d’hommes prétentieux, orgueilleux et ne craignant pas de se dresser contre Dieu. Nous voyons là se dessiner déjà le temps prochain de l’antichrist. Ces propos iront en s’amplifiant jusqu’à ce qu’il se présente lui-même comme étant Dieu (2 Thes. 2:4) ; ce sera le sommet de l’idolâtrie ; le monde actuel y tend. Dieu laisse faire en sorte que soient irrécusables les motifs du jugement destructeur qui ne manquera pas d’atteindre l’homme sans Dieu. Veillons à ne pas nous laisser influencer par cette mentalité que martèlent les médias ; elle est située aux antipodes de la Parole de Dieu. Rendons la gloire à Dieu seul, dans nos paroles, notre comportement et nos pensées.

29 juillet 2019

Apoc. 12 Femme revêtue du soleil et couronnée de 12 étoiles

Fête de la vierge du 15 août

Dans le ch. 12 de l'Apocalypse, il est parlé d'une femme enceinte revêtue du soleil et couronnée de douze étoiles. Le dragon, qui est Satan, cherche à dévorer le fils qu'elle va enfanter. Ce fils est Celui qui doit paître les nations avec une verge de fer, expression symbolique du Messie selon le Ps.2 ; ce Fils est donc le Christ. Pour les besoins de la prophétie de Apoc. 12, il est dit en raccourci que ce Fils est enlevé vers Dieu et vers son trône, ce qui a eu lieu à l'Ascension. Tous ceux qui veulent donner une place indue à la vierge Marie (reine des cieux, objet d'adoration, personne répondant aux prières, etc.) interprètent ce passage en disant que la femme couronnée est la Vierge Marie. Les medias ne manquent presque jamais d'en parler à l'approche de la fête du 15 août, fête de la vierge, fête de son «assomption», — fête sans fondement car la vierge n'est jamais montée au ciel pour y être glorifiée. La Révélation de Dieu (dans la Bible) ne parle plus de la vierge après les réunions de prières auxquelles elle a participé avant la Pentecôte (Actes 1). L'interprétation est d'une fausseté évidente quand on lit en Apoc. 12 qu'après cette Ascension du Fils, la femme doit s'enfuir dans un désert pendant 1260 jours et qu'elle est persécutée par Satan pendant ce temps. Quel rapport cela aurait-il avec la vierge Marie ?!?! Par contre cette prophétie prend tout son sens et sa force quand on saisit que la femme est Israël, peuple élu de Dieu et destiné à être le centre de la bénédiction dans le royaume terrestre de Christ. Le Christ est bien issu d'Israël dans son incarnation.

Sources de l'antisémitisme

Cette prophétie d'Apocalypse 12 dévoile un dessous de l'histoire passée ou future fort instructif : Elle montre que Satan, quand il ne peut rien faire contre Christ, fait tout ce qu'il peut contre le peuple de Dieu, que ce soit le christianisme ou Israël. S'agissant des plans de Dieu quant à la terre, c'est Israël qui est impliqué en rapport avec le royaume terrestre du Messie - Christ (l'Église est dans des plans de Dieu en rapport avec le ciel). On a là la clé de l'antisémitisme perpétuel dans les nations de tous les temps et de tous les lieux : c'est la haine invétérée de Satan contre Christ et contre l'accomplissement de ce que Dieu s'est proposé à l'égard de Son Fils et de Sa royauté universelle, lesquels impliquent l'élévation du peuple d'Israël. Aujourd'hui le peuple d'Israël est bien loin de joindre ses intérêts à ceux de Christ et loin de reconnaitre qu'Il est son Messie. Un changement spirituel et moral est donc nécessaire, mais c'est un autre sujet, celui des plans de Dieu et de la manière de les accomplir.

Dire que la femme couronnée d'Apoc. 12 est la vierge, ne fait que camoufler (même si c'est involontaire) les manoeuvres de Satan contre Christ et contre cet accomplissement des plans de Dieu quant à la terre. La fête de la vierge n'a aucun caractère antisémite en elle-même. Mais à cette occasion, on voit comment Satan obscurcit la Parole de Dieu (la Bible) par de fausses interprétations, et en profite pour cacher ses méfaits. Méconnaitre ou ignorer cette Parole, la mal comprendre, voire la tordre, rend aveugle quant aux influences qui mènent le monde.

23 juin 2019

Manifestations à Hong-Kong

Des manifestations gigantesques ont pris place à Hong-Kong pour protester contre un projet de loi estimé violer les libertés et l'autonomie. On parle de un million de manifestants. Ce qui est unique et spécial est que ces manifestations ont pris un chant chrétien comme cri de ralliement ou slogan accrocheur. Qui plus est, ce chant dit «Sing Hallelujah to the Lord» en anglais! (chantez Hallelujah au Seigneur = chantez "gloire à Dieu" au Seigneur). Ce chant chrétien défie les autorités athées; de plus non seulement il donne gloire à Dieu (Hallelujah), mais il proclame la seigneurie de Christ (Lord)! Certes cela ne veut pas dire que tous ceux qui le chantent soient convertis au christianisme, ni qu'ils se rendent compte de la portée de leurs paroles. Mais nous ne pouvons nous empêcher de penser que, selon les expressions de Prov. 1 v. 25-27, Dieu se moque de ceux qui LE rejettent Lui, Il se rit d'eux. Peut-être s'en servira-t-Il aussi pour diffuser le message de paix de l'évangile. Quoi qu'il en soit, même si aujourd'hui la grâce de Dieu patiente en face du mal, le jour viendra où les droits de Christ seront revendiqués (cf. Apoc. 10:1-3) et où Son royaume s'établira (Luc 1:33; Apoc. 11:15). Cette affaire fait aussi penser à la réponse du Seigneur Jésus aux pharisiens qui Lui demandaient de faire taire ceux qui, à Son arrivée à Jérusalem, criaient « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur»; Il répondit : «Si ceux-ci se taisent, les pierres crieront» (Luc 19:37-40). Il faut que la dignité et la seigneurie de Christ soient proclamées publiquement. Quant aux medias occidentaux, surtout francophones, ils ne parlent guère de choses pareilles. Ils font tout un article sur des broutilles, mais évoquer un million de personnes manifestant et interessées au christianisme, ce n'est pas politiquement correct. Sans qu'il y ait de liaison directe avec ce qui précède, nous signalons que l'Apocalypse parle deux fois (9:13-16; 16:12) d'invasions venant d'au-delà de l'Euphrate mettant en jeu des multitudes (200 millions de personnes au ch.9). Peut-être que la situation d'extrême-orient est plus importante qu'il n'y parait.

8 juin 2019

Cérémonies du 75° anniversaire du débarquement

À l'occasion des cérémonies commémorant ce tournant de la seconde guerre mondiale, une sommité religieuse a demandé de «réaffirmer avec force que la paix se fonde sur le respect de chaque personne, quelle que soit son histoire, sur le respect du droit et du bien commun, de la création qui nous a été confiée et de la richesse morale transmise par les générations passées». Or l'enseignement biblique nous dit autre chose. Selon ce que nous trouvons en Tite 3 : «Autrefois nous étions [description de l'état de l'homme naturel] insensés, égarés ... haïssables, nous haïssant l'un l'autre», — et le seul remède à cet état est d'être «sauvé par le lavage de la régénération et le renouvellement de l'Esprit Saint». Il faut pour cela la repentance et la foi en Jésus Christ notre Sauveur, mort et ressuscité. Sans cela, l'état naturel reste, il n'y a pas de paix, et les conflits ne manquent pas de suivre. Ce sont ces vérités qui ont besoin aujourd'hui d'être réaffirmées et proclamées avec force dans le monde actuel, y compris dans la chrétienté de plus en plus apostate.

Réflexions sur le monde actuel - Événements ou idées

10 mai 2019

PUISSANCES SUPRANATIONALES
Dans le dernier «Sujets d'actualités» nous avons évoqué le fait que le pape fait la promotion des autorités supranationales, l'Europe et les Nations Unies (ONU), aux dépens des nations. On appelle cela le globalisme contre le nationalisme. Nous ne voulons pas nous mêler de ces problèmes d'organisation du monde (ce n'est pas notre rôle, Phil. 3:20), mais nous essayons simplement de voir les correspondances avec ce dont parle la Parole de Dieu (Bible). Nous nous sommes bornés à comparer ces interactions de puissances à ce qu'on trouve en Apoc. 13 et 17 : en Apoc. 13 (v. 12) l'antichrist soutient le chef du futur empire romain — en Apoc. 17 (v.3) la grande Babylone chevauche le pouvoir civil.
Or il est remarquable que ces puissances supranationales dont parle la Parole de Dieu sont des puissances PERSÉCUTRICES des fidèles (les «saints»). En Apoc. 17 (v.6) la grande Babylone est enivrée du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. En Apoc. 13 (v.7) la première bête (chef de l'empire romain) fait la guerre aux saints jusqu'à les vaincre. Cette action persécutrice était déjà le propre de l'autorité supranationale dans l'Ancien Testament (Daniel 3).
Même si la persécution n'est pas encore actuelle en Occident, il est saissant de voir ce qui y tend (tire ou pousse). Ce n'est pas étonnant, sachant que Satan est le chef de ce monde (Jean 14:30). Ceci dit, Dieu est au-dessus de tout, et on voit même actuellement le christianisme prospérer dans des pays où règne la persécution. La persécution se renforce du fait que le christianisme prospère, et les efforts d'empêchements des autorités sont inefficaces, voire même stimulent le christianisme. Cependant cette intervention bénie de Dieu ne justifie en aucune manière de promouvoir des autorités néfastes.

6 mai 2019

IDÉES BRÈVES
AUTORITÉ SUPRANATIONALE PROMUE PAR L’AUTORITÉ RELIGIEUSE
Quand une autorité religieuse supérieure, voire mondiale, fait la promotion d’une autorité supranationale pouvant imposer sa loi aux états, nous ne pouvons nous empêcher de penser à la femme appelée « grande Babylone » chevauchant le pouvoir civil, la bête à dix cornes de Apoc. 17, et de penser aussi à l’antichrist (encore futur) qui soutiendra l’adoration de la bête à qui le dragon (Satan) aura donné sa puissance (Apoc. 13). Ce sont des circonstances où se commettent des abominations. — Le chrétien marchant par la foi reste étranger vis-à-vis de tout cela (Héb. 11:13 ; 1 Pierre 2:11), ce qui n’empêche pas qu’il le subisse.
HAINE
On dit qu’on veut lutter contre la haine, et promulguer des lois interdisant les propos de haine : mais haine de qui, contre qui, ou contre quoi ? La crainte de l’Éternel, c’est de haïr le mal (Prov. 8:13). Or quand le mal est appelé bien, et le bien est appelé mal, tout s’inverse, et la haine s’oriente contre Dieu et contre les Siens. — Quand Dieu prononce « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal » (Ésaïe 5:20), est-ce de la haine ? non, mais c’est une parole annonçant des jugements / châtiments, ce que le monde estime inacceptable, d’où l’actualité de « Vous êtes bienheureux quand les hommes vous haïront, et quand ils vous retrancheront [de leur société], et qu'ils vous insulteront et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du fils de l'homme » (Luc 6:22).
CHRÉTIENTÉ DE NOM
Le présent pape a des orientations fâcheuses (apostates ? hérétiques ?) que les catholiques sincères sont les premiers à déplorer. Le pape émérite a dépeint la dégradation morale (de mœurs) progressive du monde et de son église, et dans ses notes, il voudrait qu’on revienne à la révérence pour l’eucharistie et pour l’église.
Peut-on imaginer un instant qu’un prêtre ordonné dans les règles (pas bibliques, car il n’y en a pas) et ayant pris part aux abus, ait la capacité de transformer le pain en vrai corps de Christ (Christ que la Bible nous dit être glorifié et assis sur le trône de Dieu son Père) ? Peut-on imaginer un instant que le lieu de salut (le seul !) soit cette église corrompue ? Et c’est tout cela qu’il faudrait révérer ?
Faut-il conclure qu'on est partout dans l'impasse ?!?! Non, car le Seigneur offre à tous le salut par la foi (Jean 5:24), et Il se maintient dans tous les temps des témoins fidèles, séparés pour Lui (Apoc. 2:24 ; 3:20 : Mal. 3:16-17) et qui suivent la Parole de Dieu (Bible). Le chemin n'est pas à chercher dans les traditions et constructions des hommes.
GRANDE TRIBULATION
Nous avons expliqué à plusieurs reprises que l’Église ne passera pas par la grande tribulation. Mais qu’on s’entende. Ce que la Parole de Dieu appelle « grande tribulation », c’est « une tribulation, telle qu'il n'y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu'à maintenant, et qu'il n'y en aura jamais » (Matthieu 24:21). L’Église peut quand même passer par des temps terribles que l’évolution du monde actuel fait pressentir. Cela n’empêche pas le vrai chrétien de se souvenir de la parole de l’apôtre qui exhorte à ne pas s’inquiéter (Phil. 4:6-7), à mettre sa confiance dans le Seigneur (Héb. 4:16 ; 13:6), à rester en paix à tous égards (Matt. 11:29-30 ; Jean 14:27), et même à se réjouir (dans le Seigneur ! — Phil. 4:4). Le chrétien peut à la fois rester heureux et avoir la certitude de jugements-châtiments terribles à venir qu’il doit annoncer.
SANG INNOCENT
On s’étonne que certains états en arrivent à légaliser des infanticides. On ne peut s’empêcher de penser à 2 Rois 24:4 « à cause du sang innocent qu’il avait versé… l’Éternel ne voulut pas lui pardonner »
ÉVOLUTION OU CRÉATION
On nous apprend que les milieux évangéliques, ou tout au moins plusieurs de leurs organes représentatifs éminents, ont à leur tour viré en faveur de l’évolution. Or il n’y a aucune raison valable de rejeter le sens littéral de l’Écriture (la Bible), y compris le chapitre 1 de la Genèse (nous parlons de ce qu’elle dit, non pas de ce qu’elle ne dit pas). Les arguments opposant la science à la foi sont basés sur des conjectures. Il est absurde et antiscientifique d’affirmer que tout s’est fait tout seul, spécialement au vu de la sophistication incroyable de la création que nous avons sous les yeux, du plus petit (atomes) au plus gigantesque (galaxies) en passant par tous les êtres vivants. L’apôtre Paul dit qu’il est inexcusable de ne pas y voir la preuve de la puissance éternelle et de la divinité de Dieu (Rom. 1:20).

26 avril 2019

REPENSER À PÂQUE(S) APRÈS PÂQUE(S)
Maintenant que l'agitation des fêtes religieuses de Pâque(s) est passée, il est bon de repasser dans son coeur tout le temps de la fin du passage de notre Seigneur sur la terre. «Ceux qui craignent l'Éternel et qui pensent à Son Nom» sont «Son trésor particulier» (Mal. 3:16-17). Son souvenir doit nous marquer tout le long de notre vie, pas seulement une fois par an. La méditation sur ces événements doit comprendre la méditation sur leur vraie portée devant Dieu. Entre autres choses à ne pas oublier : Lavage des pieds : il vient en premier, parce qu'il s'agissait dans ces moments critiques d'avoir communion avec le Seigneur, «d'avoir une part avec Lui» (Jean 13:8 = la communion). Laver les pieds, c'est ôter les saletés, les souillures morales contractées dans la marche du chrétien au milieu de ce monde. Cela n'a de sens que pour ceux qui ont la vie de Dieu, qui ont passé par la nouvelle naissance : Jean 13:10 «Jésus lui dit : Celui qui a tout le corps lavé n'a besoin que de se laver les pieds». Luc fait spécialement ressortir (22:14-16) le désir intense du Seigneur de manger la dernière Pâque avec les disciples et c'est au cours de ce repas qu'Il a établi la Cène, le mémorial de Ses souffrances et de Sa mort (Jeudi soir, décompté comme le vendredi selon la manière juive de compter les jours). La Pâque juive était le symbole du sacrifice futur du Seigneur, la Cène en est le souvenir, le mémorial. Gethsémané, les prières du Seigneur au jardin des oliviers. Il reçoit de Son Père la mission d'accomplir l'oeuvre de la croix, ce qui est appelé en langage symbolique «boire la coupe» (Jean 18:11; Luc 22:42; Matt. 26:39). Le Seigneur se soumet, mais après avoir supplié trois fois à cause de l'horreur d'être «fait péché» (2 Cor. 5:21; Matthieu 26:37-44). Durant la nuit, Il est trahi par Judas, bafoué par des hommes iniques, jugé iniquement et condamné pour avoir reconnu être le Christ, le Fils de Dieu (Matt. 26:63-66). La croix :
côté de l'homme = ils ont fait mourir LE juste venu les sauver, «les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière» (Jean 3:19)
côté de Dieu : Son jugement contre le péché est exécuté (trois heures de ténèbres et abandon de Dieu, Matthieu 27:45-46). La mort est le salaire du péché (Rom. 6:23), mais le Seigneur a subi la peine du péché des autres, pas des siens
côté du Seigneur : Il livre son âme en sacrifice pour le péché (Ésaïe 53:10; Hébreux 10:8-10). Il laisse sa vie pour les brebis (Jean 10:17-18). La lance du soldat romain fait couler le sang et l'eau du côté du Seigneur mort, marquant que l'expiation du péché est accomplie (Jean 19:34-35; 1 Jean 5:8). Mise au tombeau :
côté de l'homme : on Lui donne son sépulcre avec les méchants (Ésaïe 53:9). Les choses sont faites en hâte pour échapper à la malédiction des pendus (Deutéronome 21:22-23)
côté de Dieu : Il veille à ce que le corps de Son Fils soit honoré (Ésaïe 53:9 «avec le riche dans sa mort»; un sépulcre neuf, Jean 19:41)
côté des croyants : deux hommes nobles se chargent de prendre soin du corps et font un ensevelissement digne (mise au tombeau par Joseph d'Arimathée et Nicodème, Jean 19:38-42). Résurrection D'ENTRE les morts = triomphe sur la mort et sur Satan + marque de ce que Dieu distingue la résurrection de vie pour les siens et la résurrection de jugement future pour les autres (Jean 5:26-29) + prémices de la résurrection des croyants (1 Cor. 15).

29 mars 2019

VENUE DU SEIGNEUR
On annonce la parution d'un livre soutenant que des millions de chrétiens ont été trompés parce qu'on leur a annoncé l'attente du retour du Seigneur pour enlever l'Église (celle des vrais chrétiens nés de nouveau, évidemment) comme susceptible d'avoir lieu d'un moment à l'autre, et qu'on leur disait que les croyants devraient être prêts en permanence et qu'ils échapperaient à la «grande tribulation». Ces questions sont traitées en détail sur Bibliquest à la rubrique «Venue du Seigneur» ; les objections contre l'enlèvement sont classiques et n'ont rien de nouveau. Elles sont réfutées dans la même rubrique.
L'objection que c'est une invention tardive de 1830 est anéantie par Néhémie 8:17 qui illustre l'oubli pendant mille ans de l'enseignement biblique limpide sur la fête des tabernacles. L'objection attribuant la croyance en l'enlèvement à l'effet des livres de Hal Lindsey et du film Left behind (fin du 20ème siècle) est du vent, car les vrais chrétiens se basent sur la Bible, Parole de Dieu, et pas sur des idées des hommes, surtout celles déformant le texte biblique.
Des preuves bibliques de l'enlèvement se trouvent en abondance aux références citées ci-dessus. Comme preuves élémentaires, retenons Jean 14 «Que votre coeur ne soit pas troublé ... Je reviendrai et vous prendrai auprès de Moi» + 1 Thes. 4:14-18 qui est fort explicite, + les trois «Je viens bientôt» d'Apoc. 22. L'objection que rien ne s'est passé depuis que cette vérité est annoncée, ne vaut rien au vu de 2 Pierre 3:3-9.
Si on explique aux gens qu'ils font mieux d'attendre la grande tribulation (= déploiement de la méchanceté du diable) que de se réjouir de la prochaine venue du Seigneur, on ne fait que montrer la fausseté de cette nouvelle attaque contre l'enlèvement prochain. Mais il est vrai qu'attendre la venue prochaine du Seigneur met la réalité de la foi à l'épreuve, car les événements du monde actuel préparent la grande tribulation. Déchéance dans l'église, catholique en particulier.
Il ne se passe guère de jour sans l'annonce d'un nouveau scandale dans les conducteurs de l'église. Quand ce n'est pas une affaire du domaine moral (pédophilie et étouffement des affaires), c'est du domaine doctrinal, où les dérives multiples vont jusqu'à l'apostasie. Nous avons déjà abondamment abordé ces problèmes. L'affligeant est que le nom de Dieu et du Seigneur est blasphémé parmi les nations : la chrétienté recommence ce qu'a fait le judaïsme autrefois selon Rom. 2:24. Nous disons cela, mais ne sommes pas de ceux qui se joignent à la meute avide de carnage. Nous constatons que nombreux sont les catholiques sincères qui reconnaissent le mal et son amplitude, et qui ne veulent pas abandonner leur foi. Par contre, parmi eux, on rencontre toutes sortes de tendance.
Certains pensent que des mesures punitives ou préventives bien plus sévères seraient efficaces, mais peu nombreux mesurent ce qu'est le mal d'après la Parole de Dieu. Peu nombreux sont ceux qui attribuent à l'homosexualité un rôle prépondérant, et à notre connaissance personne n'évoque la sanction de l'apôtre Pierre sur ce genre de comportement (2 Pierre 2:6).
Certains mettent l'accent sur le danger de «perdre son salut», qui guette soit les coupables, soit ceux qui n'avertissent pas. Mais pour ceux-là, le vrai salut par grâce n'est, la plupart du temps, pas compris, pas plus que le vrai pardon après une vraie confession et une vraie repentance.
Certains insistent sur les mesures à prendre en faveur des victimes, mais le caractère souvent irréparable des conséquences du péché n'est ni vu ni accepté. Dieu seul a fourni un remède réel aux conséquences du péché par l'oeuvre de la rédemption saisie par la foi, un remède procurant quelque chose de meilleur qu'auparavant. Les remèdes humains ne sont que des emplâtres sur une jambe de bois.
Certains pensent que ce n'est qu'un mauvais moment à passer et que des temps meilleurs reviendront pour l'église, car Dieu en prend soin. Mais ils ignorent ce que dit la Parole de Dieu, tant sur l'échec des efforts de l'homme que sur l'avenir (prophétie).
Certains restent sous l'impression ou l'émotion devant la grandeur et la beauté des cérémonies religieuses et le faste des rites... Ils font comme les disciples, juste avant la croix, montrant au Seigneur les beaux bâtiments du temple de Jérusalem, et le Seigneur répondit : «En vérité... il ne sera point laissé ici pierre sur pierre qui ne soit jetée à bas»
Quand on fait le tour de toutes ces idées (et il y en a d'autres), on s'aperçoit que ce qui manque en général, c'est une connaissance un peu approfondie des pensées de Dieu selon Sa Parole (la Bible), avec la reconnaissance de l'autorité suprême de cette Parole. Peut-être la cite-t-on plus qu'autrefois, mais elle n'est pas le seul guide sûr et ferme ; on se fie encore aux traditions et aux raisonnements simplement humains. Cette Parole donne des instructions à la fois quant au jugement-châtiment, et quant aux ressources et encouragements. Dieu veuille que nos lecteurs se tournent franchement vers la Parole de Dieu pour être éclairés sur le chemin à suivre (Ps. 119:5) et pour la jouissance d'une paix profonde.

13 mars 2019

ANTICHRISTIANISME - CHRISTIANOPHOBIE
Il y longtemps que nous avons déjà abordé ce sujet. Nous avons aussi récapitulé des objections ordinaires de la propagande antichrétienne. Dans les medias dominants on est maintenant à la phase suivante, celle d'antichristianisme systématique primaire. On clame bien haut contre des phobies religieuses, mais ce qui prédomine est la christianophobie, pratiquée en permanence sans en jamais parler. On ne se donne plus la peine de donner des arguments contre le christianisme : Ce qui est en faveur du christianisme est omis ou réduit au minimum. Ce qui est en sa défaveur est grossi, biaisé ou déformé. Le principe «pas d'amalgame» est oublié dans le cas du christianisme. Ce qui est rapporté du christianisme est jaugé à la lumière des idées en vogue (pro-avortement, sexualité sans frein, positions scientifiques hypothétiques présentées comme incontestables, genrisme, féminisme, écolo, etc. etc). On estime que ces idées font plus autorité que la Bible. La liberté d'expression est proclamée, mais réduite bribe par bribe. En outre les scandales de moeurs des dignitaires des églises et leurs errances doctrinales ne font qu'aggraver la situation. — Peut-on espérer un mieux, un retour de balancier ? Nous avons déjà parlé ici de l'énergie d'erreur pour croire au mensonge et de l'action d'un esprit réprouvé. Le chrétien doit-il prendre peur ? Il faut plutôt qu'il apprenne les leçons basiques de la foi et de la confiance en Dieu. Nos lecteurs tireront profit de chercher les versets bibliques comportant le mot «refuge» (spécialement dans les Psaumes) et de voir tous les cas où Dieu est notre refuge. SAUVER LA PLANÈTE
Nous republions un condensé du livre de l'Apocalypse, avec davantage de détails sur les événements postérieurs à l'enlèvement de l'Église. En dehors du détail des symboles, ce livre de l'Apocalypse a un plan simple et clair. L'action divine est également limpide. Ce que la Parole de Dieu annonce quant à l'avenir fait sentir que les efforts pour sauver la planète n'ont pas de sens (même sujet à Écologie). L'ignorance des responsables religieux sur ces sujets est coupable.

1er mars 2019

JURIDIQUE, JUDICIAIRE
Deux rappels
Cas de Dénonciations fallacieuses : Joseph en Genèse 39:7-23 ; Naboth en 1 Rois 21
La loi de Moïse interdisait de condamner sur la base d'un seul témoin, Deut. 19:15.

23 février 2019

DÉLIVRANCE DU MAL : PRÉSERVÉS OU EXFILTRÉS ?
Nous avons déjà eu l'occasion de rappeler que l'apôtre Pierre lui-même parle du péché de Sodome dans le cadre de l'Église dans 2 Pierre 2. Il rappelle que ces villes ont été réduites en cendres et le chrétien n'a donc pas à attendre un rétablissement de l'Église ou une action miséricordieuse en rapport avec ce genre de péché. Tout au plus Dieu patiente encore, comme Il a patienté pendant qu'Abraham intercédait pour que la ville soit préservée s'il s'y trouvait encore des justes (Genèse 18). — Dieu ne veut donc pas détruire quand il y a encore des justes; l'apôtre Pierre l'exprime en disant «Dieu sait délivrer les hommes pieux». Mais comment Dieu a-t-Il délivré Lot ? L'a-t-il préservé dans la ville pendant que le châtiment tombait ? Non, Dieu a sorti de force Lot de la ville ; aujourd'hui on dit Il l'a exfiltré ! Il n'y a donc pas de délivrance en restant sur place, en restant en l'état; il faut sortir. La leçon vaut encore aujourd'hui là où il y a ce genre de péché. C'est aussi l'exhortation d'Apoc. 18:4-5 en rapport avec Babylone le grande.
Quant à la femme de Lot, quitter Sodome n'était pas pour elle une délivrance, mais un exil. Elle n'a pas accueilli de bon coeur la pensée de la séparation d'avec le monde mauvais. Son châtiment a été différent de celui de Sodome, mais il est quand même resté comme un mémorial de ses regrets de son ancienne vie. Pourtant, sortir de Sodome n'était pas une punition, mais une bénédiction.

15 février 2019

PÈRE ET MÈRE OU PARENT 1 ET PARENT 2 ?
Père et mère ou parent 1 et parent 2 ? C'est la dernière nouveauté qu'une minorité veut imposer dans les formulaires officiels. Nous signalons simplement que derrière ce changement d'apparence purement formelle, il y a l'oeuvre d'un esprit malin et réprouvé qui cherche à effacer le rôle du père et à faire oublier ou disparaitre les relations établies par Dieu — d'abord les relations dans la famille naturelle pour tous les humains, et ensuite la relation d'enfants de Dieu avec leur Père - Dieu. Cette dernière relation est propre au christianisme. Jésus Christ est venu ici-bas révéler le Père et nous mettre en relation avec Lui (Jean 4:23-24 ; 14:2,6; 16:23-28 ; 20:17) ; c'est surtout l'apôtre Jean qui en parle : le mot Père se trouve plus de cent fois dans son évangile. Le même apôtre dit dans son épitre (ch.2) que nier le Père (et le Fils) est l'esprit de l'antichrist. — Que les chrétiens puissent approfondir et affermir leur relation avec le Père, et guider leurs enfants dans ce sens, sans se laisser entrainer par l'esprit du monde.

7 février 2019

FRATERNITÉ DES GENS QUI ONT UNE RELIGION ?
Pour justifier la fraternité entre le christianisme et l'islam, on a utilisé l'exemple de l'arche de Noé. C'est un discours spécieux comme dit l'apôtre Paul (Col. 2:4) ou artificieux comme dit l'apôtre Pierre (2 Pierre 2:3). En effet la famille de Noé s'est retrouvée seuls humains dans l'arche, 8 personnes. Personne d'autre n'a voulu se joindre à eux et monter dans l'arche, personne de ceux qui n'invoquaient pas le vrai Dieu, l'Éternel-Yahweh. Pourtant Noé avait prêché pendant 120 ans (Gen. 6 à 7 ; 1 Pierre 3 ; 2 Pierre 2). Le reste des humains est qualifié d'impies, ils n'ont pas ajouté foi à cette prédication de Noé et ont été engloutis dans le déluge. Noé est qualifié de «prédicateur de justice», et la justice à l'époque, comme maintenant, consiste à croire ce que Dieu dit, y compris sur la perdition de l'homme et le jugement à venir et le moyen de salut. Si la fraternité avec l'islam peut avoir lieu, c'est que la prédication de justice n'a pas eu lieu. Effectivement l'évangile de la croix, Jésus Fils de Dieu crucifié pour expier le péché, le salut offert aux perdus par la foi en Christ, tout cela n'a pas été présenté lors de la récente conférence sur la fraternité humaine à Abu Dhabi ; ils font partie des intégrismes que les déclarations communes condamnent. Or Dieu ordonne aux hommes de se repentir car Il a établi un jour où il jugera en justice (Actes 17:30).
Qu'est-ce qui vaut mieux : parler de fraternité et laisser les gens aller à la perdition sans leur en parler et sans parler du moyen de salut, ou bien dire franchement aux gens ce que Dieu a ordonné et le jugement qui les attend et le moyen de salut que Dieu leur propose, même si ces propos nous font être qualifiés d'intégristes  ? — Sur le Déluge, voir rubrique spéciale alleurs (page sur les commentaires bibliques).

6 février 2019

RESTAURATION DE L'ÉGLISE, OU PAS ? 1 PIERRE 4
Nous faisons suite au commentaire sur le ch. 4 de la première épitre de Pierre que nous venons de fournir (6.2.2019) à nos lecteurs. Ce chapitre annonce donc formellement (4:17) que « le temps est venu de commencer le jugement par la maison de Dieu » (jugement au sens de châtiment, pas au sens de séance de tribunal). Or nous sommes dans un temps où il ne se passe guère de jour sans que de nouvelles marques de déchéance de l'église (catholique d'abord, et les autres aussi, ne serait-ce qu'à travers l'oecuménisme) soient annoncées. Après les désordres moraux et leur passage sous silence, on poursuit ouvertement dans l'apostasie en fraternisant avec l'islam et en taisant l'œuvre de la croix. Les commentateurs conservateurs se rendent bien compte de l'état de choses dramatique, mais ils comptent sur un retournement de situation, sur une purification, et trouvent là leur consolation et ils y revigorent leur espérance. Mais relisons ce qu'annonce l'apôtre Pierre (premier pape ! pour ceux qui le croient) : « le temps est venu de commencer le jugement [châtiment] par la maison de Dieu ». Ce n'est pas là une espérance de rétablissement ! mais un coup inexorable.
Notons qu'il n'y a pas d'exhortation aux fidèles à travailler à la reconstruction, à remédier à la situation. Beaucoup veulent se prévaloir de la promesse du Seigneur que les « portes du Hadès (de l'enfer) ne prévaudront pas contre l'Église ». Mais la Parole de Dieu ne peut se contredire. L'explication de la divergence entre 1 Pierre 4 et cette promesse du Seigneur est simplement que l'Église préservée selon la Parole du Seigneur en Matthieu 16 n'est pas l'église catholique ni aucune église du même genre, pas plus que bien des églises protestantes. On ne peut s'abriter derrière cette promesse, sinon pour vivre d'illusions.
Il n'y aura donc pas de restauration, ni venant de Dieu ni venant de l'homme. Dès lors il reste deux questions : a) que va-t-il arriver d'autre ? b) que doit faire le fidèle ?
Sur la première question, 2 Thes. 2 est net : L'apostasie se développera encore pour culminer avec l'antichrist. Pas d'amélioration à attendre. Cet antichrist sera anéanti (jeté en enfer) à l'apparition en gloire et en puissance de Christ (Apoc. 19). Cependant la Parole de Dieu ne nous abandonne pas à la tristesse de la déchéance. Le Seigneur Jésus a aussi promis qu'Il viendrait prendre les Siens auprès de Lui (Jean 14:3), ceux qui ont vraiment la vie de Dieu, la vie nouvelle.
Seconde question : que doit faire le fidèle en attendant ces événements ? L'apôtre Pierre dans le même chapitre 4 de sa première épitre, donne des directions précises : Ceux qui souffrent peuvent s'en remettre à Dieu comme à un fidèle Créateur + Les fidèles doivent fuir la corruption ambiante, et ils n'ont pas à s'étonner de la persécution + Chaque fidèle a à veiller et prier et employer son don à la gloire de Dieu.
Notons que malgré les situations très tristes actuelles, la certitude de Dieu jugeant Sa propre maison est un encouragement, car Lui voit tout ce qui se passe et n'est pas insensible aux désordres et souillures (corruption morale et doctrinale) dans ce qui porte Son Nom. Néanmoins le fidèle doit se résoudre à voir disparaitre tout ce qui a été glorieux aux yeux des hommes.

9 janvier 2019

DIEU LIVRANT À UN ESPRIT RÉPROUVÉ
Romains 1:16-32 État du monde actuel livré à un esprit réprouvé. Colère de Dieu et évangile comme puissance de Dieu en salut à quiconque croit [Bibliquest ; 11 Ko].

29 décembre 2018

PARLER «EN LANGUES»
«C'est en d'autres langues et par des lèvres étrangères que je parlerai à ce peuple ; et même ainsi, ils ne m'écouteront pas, dit le *Seigneur» (1 Corinthiens 14:21). Ce verset a été abondamment cité à tort et à travers. Mais il indique simplement que, le peuple refusant d'écouter ce que Dieu dit simplement et directement, Dieu parlera autrement, Il parlera par des étrangers, ce qui était très vexant et humiliant pour le peuple Juif si fier de sa religion. Aujourd'hui encore, dans beaucoup de peuples y compris européens, Dieu parle par des étrangers, et les opposants se jettent là-dessus pour en faire un prétexte pour discréditer le message divin, l'évangile. On excite le nationalisme et on accuse de colonialisme, ou d'entrave au dialogue interreligieux.  — Au lieu de critiquer la forme et l'origine du message divin, l'évangile, il vaut mieux regarder le fond, et tenir compte de ce que Dieu dit ! On est pécheur et on a besoin d'un Sauveur ! La porte de la grâce ne restera pas perpétuellement ouverte.

14 décembre 2018

DISTRACTION
Un de nos lecteurs voudrait avoir Bibliquest sur papier pour les jeunes de son église. Nous avons essayé d'expliquer que ce n'est pas possible de fournir gratuitement une bibliothèque entière. Mais sa motivation mérite qu'on s'y arrête : Les témoignages ne manquent pas, dit-il, pour dire que, dans les réunions de chrétiens, nombreux sont distraits lorsqu'ils lisent des Bibles sur un téléphone portable ; durant leur lecture, un appel survient, un texto ou un e-mail apparaissent, l'idée de se connecter à un autre site jaillit dans la tête ... et voilà des tas d'éléments qui dérangent. Parfois le portable est planté et on n'arrive pas à trouver rapidement le passage recherché, ou on dérange le voisin. Dans les zones non électrifiées, l'utilisation de la Bible sur téléphone est limitée car la batterie se décharge vite.  — Certes nous sommes heureux de fournir nos lecteurs avec de bonnes lectures, mais gare à la distraction ! gare à la distraction dans les réunions de l'Assemblée (ou : Église)  ! Certes on peut aussi être distrait sans téléphone portable, en bavardant avec son voisin, ou en pensant à n'importe quoi. Alors soyons soigneux ! On devrait normalement y être occupés de la présence du Seigneur (Matt. 18v20).

10 novembre 2018

ÉNERGIE D'ERREUR POUR CROIRE AU MENSONGE
La deuxième épitre aux Thessaloniciens (ch. 2) exhorte les croyants à ne pas se tourmenter à cause de leurs difficultés comme si le jour du Seigneur (= jour de jugements, de châtiments) était là, car l'apostasie doit arriver au préalable avec l'Antichrist (2:3,8). Mais il y a des avertissements car la puissance de méchanceté est capable de faire des miracles, par Satan ; or ses miracles sont des miracles de mensonge (2:9). Il y a un avertissement spécial pour ceux qui ne reçoivent pas l'amour de la vérité (2:10) : Dieu leur enverra une énergie d'erreur pour qu'ils croient au mensonge (2:11) et que soient jugés ceux qui n'ont pas cru la vérité (2:12).
Jusqu'ici on pensait que cette énergie d'erreur serait seulement envoyée pour ceux qui ne seraient pas enlevés à la venue du Seigneur, pour trouver une explication au fait que les croyants auront disparus, mais pas eux. Cela est vrai et aura probablement lieu. Mais nous constatons que le développement du mal est de plus en plus grand et que nous sommes déjà arrivés à des temps semblables à ceux postérieurs à cette venue du Seigneur pour enlever Son église : Israël est retourné dans sa terre, la grande Babylone religieuse se manifeste et est haïe et commence à être dépouillée par les autorités civiles (Apoc.17). Simultanément on se met à favoriser des moeurs extravagants (péchés de Sodome) en faisant croire que c'est une bonne chose ; on contraint d'accepter et croire des mensonges énormes (théorie des genres, absurdités sur l'évolution, religion poussant au djihad qualifiée de religion de paix, mensonges multiples dans tous les domaines, etc.). Certes il est bien dit qu'il y a "ce qui retient" (2:6) et "Celui qui retient" (2:7), mais si la vérité est ouvertement méprisée, alors la patience de Dieu ne peut plus continuer sans autre. Nous comprenons que nous sommes déjà dans un temps où une énergie d'erreur est envoyée pour croire au mensonge.
Que chacun puisse être conscient des dangers que nous fait courir le mensonge généralisé autour de nous : les chrétiens qui ne le sont que de nom se laissent déjà séduire. Que chacun soit exercé à rechercher vraiment et sincèrement ce qui est vraiment la vérité : Dieu l'a fait connaitre par Jésus Christ (Jean 1:18) et en Jésus Christ (Jean 14:6) et dans Sa Parole (Jean 17:17 - la Bible) et ce n'est pas sans conséquence de la mépriser. Il arrive un moment où on dépasse les bornes de Sa patience et alors on est livré à une énergie d'erreur, et on s'enfonce encore plus loin dans les croyances absurdes.

24 octobre 2018

PROFANE ?
Certaines églises, dites chrétiennes, qui se vident, veulent accueillir le plus de monde possible. Sous prétexte d'être accueillant, on accepte les pécheurs sans s'occuper de repentance ni de confession (Actes 20:21; 26:20). Or l'un des rôles des prêtres = sacrificateurs est par nature d'instruire à distinguer entre ce qui est saint et ce qui est profane (Ézéc. 44:23). Dans les derniers temps du peuple de Dieu de l'Ancien Testament, un reproche très fort fait à ce peuple et surtout à ses conducteurs religieux était de profaner le Nom de l'Éternel et son lieu saint (Jér. 23:11; Soph. 3:4; Mal. 1:12). La venue d'un méchant prince profane était signalée pour le temps de la fin (Ézéc. 21:30). Au temps de la fin de l'ére du Nouveau Testament, on retrouve ce caractère profane, d'abord sournois et caché, puis ouvert et public; l'apôtre Paul annonce ainsi pour les temps fâcheux des derniers jours la présence de gens sans piété, résistant à la vérité, corrompus dans leur manière de penser, réprouvés quant à la foi (2 Tim. 3:2-8). — On a vu maintenant joindre la croix aux insignes des péchés contre nature : c'est passer du profane au blasphématoire ; on plait aux hommes et on ne craint pas Dieu (Éph. 6:6; Col. 3:22; 1 Thes. 2:4; Luc 23:40), on tourne la grâce de Dieu en dissolution (Jude 4). — Quand cela n'est plus le fait de personnes ignorantes, mais de responsables religieux, nous pensons à ces versets solennels de Hébreux 10:28-29 : « Si quelqu'un a méprisé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde sur [la déposition de] deux ou [de] trois témoins : d'une punition combien plus sévère pensez-vous que sera jugé digne celui qui a foulé aux pieds le Fils de Dieu, et qui a estimé profane le sang de l'alliance par lequel il avait été sanctifié, et qui a outragé l'Esprit de grâce ? ».

18 octobre 2018

FIN D'UNE DISPENSATION / CARACTÈRE DU TEMPS ACTUEL
Luc 9:41 et Rom. 11:22 : « La puissance et la bonté de Dieu amenèrent Christ dans le monde ; mais l’incapacité de l’homme à croire, pour user de cette puissance, mettra fin à la dispensation actuelle ». Voir commentaire de JND sur Luc 9:41 en liaison avec Rom. 11:22.

2 octobre 2018

UN MOIS DE PRIÈRES DU ROSAIRE CONTRE SATAN ? QUI EST VISÉ ?
Voilà que le pape proclame que ce mois d'octobre est mois de prière à Marie et à l'archange Michel pour protéger l'église des attaques du «grand accusateur», c'est-à-dire Satan selon l'expression d'Apoc. 12:10. Cela parait séduisant. Pourtant il est utile de re-situer les rôles et fonctions selon la Parole de Dieu. Les prières s'adressent à Dieu et non pas aux créatures. On ne voit pas dans la Parole de prière à Marie, mais au contraire Marie juste présente dans une réunion de prières (Actes 1:14). On ne voit jamais de prière aux anges. Les prières sont soit à Dieu le Père, soit à Jésus-Christ. Les récitations comme l'annonciation de l'ange à Marie ne sont pas des prières : rien n'est demandé La prière demandant à l'archange Michel de jeter Satan en enfer méconnait la Parole de Dieu : Satan n'est jeté en enfer qu'après le règne de paix de 1000 ans (Apoc. 20:10); il n'est pas dit qui l'y jettera. Ce que l'archange Michel fera avec Satan ne le rendra pas inactif : il le précipitera du ciel (pas le ciel de la présence de Dieu) sur la terre (Apoc. 12:8-9) où il agira avec encore plus d'énergie, dans une grande fureur (12:12) ! Les dénonciations de péchés cachés des hauts dignitaires de l'église sont qualifiés d'attaque de Satan, mais l'existence et la gravité des péchés cachés n'est pas franchement reconnue, hormis quelques rares mots vagues et généraux, sans conséquences pratiques, et seulement concernant les péchés répréhensibles devant les lois civiles (pédophilie). Quant aux péchés seulement condamnés par la Bible ou les lois canoniques, ils sont passés sous silence, même quand l'apôtre Pierre annonce leur châtiment par le feu selon ce qui est arrivé à Sodome pour le même péché (2 Pierre 2:6). Aux fautes morales, s'ajoute la conclusion d'un accord «politique» avec la chine communiste dont le texte est tenu secret. Ce qu'on en sait est que les évêques nommés par les communistes antichrétiens sont validés dans leur fonction, tandis que ceux forcés à la clandestinité par fidélité dans la persécution, sont démis de leurs fonctions. C'est un comportement d'apostasie. Il s'ensuit que la désignation de coupables menant l'action de Satan est ressentie comme visant les fidèles ayant parlé la vérité et ayant refusé le péché. Est-ce étrange ? Non, car cela aussi est annoncé par la Parole de Dieu dans l'expression par laquelle elle désigne les fidèles de Thyatire : «ceux qui n'ont pas connu les profondeurs de Satan, COMME ILS DISENT» (Apoc. 2:24) ; voilà ce dont on les accuse, mais ce ne sont que des mots sans réalité. La Parole de Dieu dit cela pour qu'ils ne soient pas impressionnés par des fausses accusations. Elle les appelle des vainqueurs et les encourage à tenir ferme ce qu'ils ont compris (Apoc. 2:25-26). Puissions-nous aussi bien connaître et comprendre la Parole de Dieu, et avoir la (bonne) crainte de Dieu, mais non pas la crainte des hommes. Mais dira-t-on : n'y a-t-il pas le risque d'être indûment téméraire ? Quoi et qui doit-on craindre ?
La promesse que les portes du Hadès (= de l'enfer) ne prévaudront pas contre l'église que Christ bâtit, ne concerne que l'église des vrais fidèles, ceux qui ont la vie de Dieu par la foi en Jésus Christ, pas ceux qui n'ont qu'une étiquette de chrétiens obtenue par un baptême rituel. Une vie marquée par la dissolution n'est pas la vie de quelqu'un qui a la vie de Dieu, fut-il cardinal. Celui qui a la vie de Dieu peut avoir paix et assurance.
L'église infidèle qui accuse ses vrais fidèles d'avoir «connu les profondeurs de Satan», c'est elle qui doit craindre le châtiment du Seigneur et non pas l'inverse (Apoc. 2:21-23).
Son évolution en Babylone est détruite par les «rois de la terre» (Apoc. 17:16), c'est-à-dire des puissances civiles. On en a déjà parlé antérieurement.

18 septembre 2018

SOURCES DU MAL
Dans les changements de moeurs et les divers désordres sociaux, on recherche régulièrement des explications de la propension à mal faire. L'athéisme et la laïcité se tournent vers la psychologie et les gens religieux suivent dans le même sens de peur de se trouver marginalisés. Les explications habituelles tendant à justifier le péché consiste à dire «Cette personne est née comme ça», «c'est inscrit dans ses gènes», «c'est l'éducation que cette personne a reçue» etc. On cherche aussi à cataloguer les personnes dans des classes quasi définitives. — L'apôtre Paul nous dit que c'est «la chair» (pas au sens matériel) et que «la chair» est mauvaise, et qu'elle est encore dans le croyant et qu'elle est aussi mauvaise que chez les non croyants. Le remède est à chercher dans la croix de Christ, mais il s'adresse à des gens «nés de nouveau», et ceux-là cherchent à marcher par l'Esprit, tenant le «vieil homme» dans la mort. — Ces enseignements basiques sont méconnus, y compris dans l'église en général ; l'aveuglement prévaut. Pas d'espoir d'amélioration quand tout cela est ignoré.
Pour expliquer ou justifier les désordres de l'église on invoque en haut lieu le «cléricalisme», mais en expliquant qu'il s'agit d'une prise de position dominatrice que les clercs se donnent ou vers laquelle leur entourage laïc les pousse. Cette interprétation a «l'avantage» de rendre tout le monde coupable, et si tout le monde est coupable, plus personne n'est coupable. — Il n'est pas faux de dire qu'une grande partie du mal vient du cléricalisme, mais à condition d'entendre ce terme «cléricalisme» au sens de l'existence même d'un clergé, d'une caste de gens à part dans l'église. L'anomalie de ce cléricalisme ressort du fait que l'on utilise le terme d'Église pour désigner, non pas tous les fidèles, mais le clergé lui-même. L'apôtre Pierre lui-même, que l'église catholique prétend être le premier pape, enseigne le contraire d'un clergé : il parle des croyants en général comme constituant une «sainte sacrificature», autrement dit, tous les vrais croyants sont sacrificateurs = prêtres qui offrent des sacrifices spirituels (louange adoration). Il n'y a donc pas de caste ou de classe à part. — On dira que le Nouveau Testament prévoit des pasteurs, des anciens, des surveillants (= évêques), etc. ; c'est vrai, mais sans relation hiérarchique : «que le plus grand soit l'esclave de tous» (Marc 10v43-45). Le Seigneur a Lui-même donné l'exemple : «Je suis au milieu de vous comme celui qui sert» (Luc 22v27). Y a-t-il moyen d'échapper ?
Dans les péchés qui bouleversent la chrétienté (l'église catholique au premier chef), il y a multitude de péchés qui se commettent dans le secret des alcôves. Le prophète Ézéchiel dénonçait parmi son peuple ce genre d'abominations secrètes (Ézéc. 8), mais il y avait des fidèles qui en souffraient, soupirant et gémissant (9v4). Quand le ch.9 annonce, à cause de tout cela, des châtiments destructeurs, les fidèles qui seront épargnés sont mis à part au moyen d'une marque en forme de croix sur leur front (à prendre symboliquement pour nous, pas matériellement). — Par ailleurs, ceux qui paraissaient avoir déjà reçu un châtiment en ce qu'ils avaient été déportés vers Babylone, étaient en réalité protégés dans leur dispersion par le Seigneur, l'Éternel Lui-même ; ils étaient méprisés et honnis par ceux qui commettaient les abominations à Jérusalem (Ézéc. 11v15-17), mais le Seigneur voulait être pour eux comme un petit sanctuaire dans leur lieu d'isolement. — Ces exemples restent aujourd'hui pour encourager ceux qui veulent rester fidèles, malgré un désastre qui les entoure, et malgré un entourage déterminé à laisser-faire. Une relation vraie avec le Dieu vivant peut être conservée, mais en dehors de la masse.
Dans toutes ces réflexions sur l'état actuel du monde et de la chrétienté, nous nous référons à la Bible = la Parole de Dieu. Ça présuppose qu'on ne l'annule pas par la Tradition et qu'on n'accuse pas ceux qui la suivent littéralement d'être de «vilains fondamentalistes». Alors cette Parole de Dieu donne des solutions radicales qu'il vaudrait mieux ne pas oublier : Pas de clergé (voir plus haut), pas d'interdiction de se marier (1 Tim. 4v1-3), pas de capacité sacramentelle à transformer le pain et le vin en le corps effectif du Seigneur (ce droit ou capacité imaginaire donne justement au clergé un sentiment tout spécial de puissance et de supériorité).

10 septembre 2018

Turbulences dans le catholicisme et avenir de la chrétienté.

1er septembre 2018

CONFESSIONS, REPENTANCE, JUGEMENT DE SOI, JUGEMENT DES AUTRES, JUGEMENT DE DIEU
Dans les remous qui agitent l’église catholique à propos de la tolérance zéro que certains reprochent au pape de ne pas appliquer alors qu’il la proclame, il se débat la question des tendances et pratiques homosexuelles des prélats. Certains s’en scandalisent ; d’autres sont favorables plus ou moins ouvertement à ces mœurs, souhaitant même réorienter l’enseignement classique de l’Église. Tout cela crée conflit. Or voilà que le pape a dit publiquement que si quelqu’un avait ces tendances et ces pratiques, et voulait quand même s’approcher du confessionnal et chercher le Seigneur, ce n’était pas à lui de les juger. À l’appui de cette position, il a été donné l’exemple de Pierre qui a commis le pire péché, celui de renier le Seigneur, et qui a été nommé premier pape. — Que faut-il en penser ?
Réponse : Le cas de Pierre est à voir de près. D'abord il est faux de dire qu’il a été premier pape, rien n’en fournit des preuves, et l’Écriture Sainte va en sens contraire. Ensuite, le travail de cœur et de conscience chez Pierre a été profond. Il s’est rapidement rendu compte de sa faute (deuxième chant du coq), il a pleuré amèrement (Luc 22:62) à la suite du regard du Seigneur vers lui, et a quitté rapidement le lieu de son péché ; ensuite le Seigneur ressuscité a eu une entrevue avec lui en tête-à-tête, dont il n’est rien dit (1 Cor. 15:5), puis il y a eu la restauration publique de Jean 21 où les questions répétées du Seigneur lui ont fait sentir son indignité, mais aussi la grâce qui lui confiait un ministère et lui annonçait une mort de martyre. Cette restauration fait donc suite à un travail profond de cœur et de conscience, à une humiliation d’avoir péché, et à une cessation absolue du péché. C’est le contraste le plus complet avec les situations où il n’y a pas d’aveu de péché, pas de jugement de soi, et dont on nous dit qu’il ne faut pas les juger (= ne pas les désapprouver).
Que faut-il conclure ? Un confessionnal sans humiliation profonde de ce qui a été fait n’est qu’une simagrée. Chercher Dieu de nouveau sans repentance, c'est-à-dire sans profond désir de rompre avec une vie antérieure de péché (car c’est ainsi qu’il faut qualifier selon la Bible les mœurs dont on parle), cela ne peut pas être considéré comme une recherche sincère de plaire à Dieu. C’est en tout cas en opposition avec les caractères requis d’un ancien ou surveillant (= évêque, épiscope) selon 1 Tim. 3 ou Tite 1. Quand une telle position est tenue et soutenue par le conducteur suprême de l’église, on n’est plus devant une défaillance humaine ponctuelle, mais on se trouve en face d’une corruption viscérale de l'ensemble. Le laisser-faire revient au même, comme le montre le reproche fait à l’église corrompue de Thyatire en Apoc. 2:20 : le mal n’y est plus qualifié de mal, et les vrais fidèles sont honnis (Apoc. 2:24). On n’est pas en présence d’une église biblique. Puissent-ils être nombreux ceux qui s’en rendent compte, et puissent-ils découvrir que la Parole de Dieu (Bible) ne les laisse pas dans l’abandon et l’errance, mais leur offre un autre chemin, plus caché, mais plus béni que le précédent.
Peut-être que d’autres s’interrogent, disant : pourquoi Dieu permet-Il que de telles hontes soient publiées partout ? n’est-ce pas au déshonneur de Christ ?
Réponse : On rencontre plusieurs fois dans la Parole une telle sanction, où Dieu punit l’inconduite de Son peuple en montrant la honte de sa nudité (És. 3:17 ; 47:3 ; Ézéc. 16:37 ; Nahum 3:5) ; on retrouve quelque chose du même genre contre une église chrétienne, avec Thyatire (Apoc. 2:22).
Vu l’effervescence que ces événements produisent, nous serons probablement amenés à en reparler sans tarder.

18 août 2018

Les medias annoncent qu'une enquête du procureur de Pennsylvanie a mis à jour les actes pédophiles de 300 prêtres sur plus de mille enfants depuis des décennies. Deux cas seulement échappent au règles de prescription américaines. La presse déplore ces régles de prescription et elle déplore que la hiérarchie ait couvert les prêtres. Le pape a dit qu'il avait honte. Sachant que ce ne sont là des chiffres que pour un des 50 états des USA, on est enclin à croire des chiffres d'une organisation spécialisée qui parle de plus de 6000 prêtres et 18000 enfants victimes depuis 1950. Mais tout cela ne concerne que les péchés condamnés par les lois civiles. L'homosexualité entre religieux n'est pas condamnée par les lois civiles, mais est condamnée par la loi divine : elle abonde d'après ce qu'on dit.
Quand on arrive à des niveaux d'iniquité pareils, on n'est plus au stade de fautes individuelles occasionnelles, mais on est simplement dans un état que décrit la Bible lorsqu'elle parle de «la grande Babylone» comme la «grande prostituée qui corrompait la terre» (Apoc. 17; 19:2; voir aussi Apoc. 2:20-23; «prostituée», outre la corruption morale, fait plutôt allusion à la collaboration avec les milieux non chrétiens ou les autorités civiles). L'oecuménisme qui fricote avec elle participera à la sanction sur ses péchés (Apoc. 18:4-5). Au Chili, les évêques ont présenté en bloc leur démission pour des sujets de ce genre. Que ceux que nos propos choqueraient veuillent bien peser la force des passages de l'Écriture et remarquer qu'Apoc. 2:20 souligne spécialement le péché de laisser faire. En Apoc. 1, le Seigneur se présente comme celui qui a les yeux comme une flamme de feu : rien n'est caché à son regard ardent.
Ce que nous venons de dire concerne l'église globalement comme système. Cependant nous savons très bien qu'au milieu de tout ça il y a des âmes sérieuses, qui craignent Dieu, qui voudraient Lui plaire et qui sont déçues et désorientées, n'ayant pas non plus compris le fond des problèmes selon la Bible.
Ceux qui ont étudié l'histoire de l'église catholique et celle des papes ne sont pas surpris par ces divulgations. Avec tout ça, on ne s'étonne pas de la tendance lourde à la déchristianisation, quoique bien d'autres motifs s'y rajoutent (matérialisme, idolâtrie, corruption morale, etc.). On ne s'étonne pas non plus des annonces prophétiques de l'Apocalypse montrant que les puissances civiles des nations anéantiront cette grande Babylone.
Dans un désordre pareil, quelle est la ligne de conduite du croyant ? Le même passage d'Apoc. 2 a pris soin de nous le dire : « je dis aux autres qui sont à Thyatire... ce que vous avez, tenez le ferme jusqu'à ce que je vienne » (voir message du 28 août 2017). Cela ne veut pas dire de continuer la religion de rites basée sur la tradition, mais au contraire d'en sortir pour tenir ferme à l'enseignement purement biblique, celui qui vient vraiment et seulement du Seigneur. L'espérance présentée est la venue du Seigneur (l'étoile du matin de Apoc. 2:28), qui a du prix seulement pour ceux qui sont nés de nouveau. Cette espérance console et réjouit le coeur, qui peut certes sentir la tristesse de la ruine de la chrétienté, mais qui sait que son espérance est vivante par la résurrection d'entre les morts et que son héritage est incorruptible et conservé dans les cieux (1 Pierre 1:3-4).
La ruine de la chrétienté ne doit pas non plus refroidir le zèle pour annoncer la vérité et l'évangile. C'est à juste titre qu'on peut appliquer les paroles de l'apôtre Paul (2 Tim. 1 et 2) : «N'aie pas honte du témoignage de Jésus Christ... Fortifie-toi dans la grâce qui est dans le Christ Jésus». Le témoignage n'est pas celui des hommes, mais de Jésus Christ / La grâce n'est pas celle d'une religion corrompue, mais celle qui est dans le Christ Jésus.
Quant au monde, et au monde religieux, le Seigneur laisse mûrir pour le moment, mais c'est Lui le vainqueur final, pas Satan ni l'Antichrist.

15 août 2018

15 août = Certains chrétiens, d'obédience catholique ou orthodoxe, fêtent la montée de la vierge au ciel. Cette «fête» est basée sur la tradition. Notre Seigneur disait que la tradition annule la Parole de Dieu. C'est aussi ce qu'on constate ds ce cas :
selon la tradition orthodoxe de la Dormition, la vierge s'est «endormie» (= est morte), son corps a été transporté au ciel où elle s'est réveillée. Cela est contraire à la succession des événements indiquée par Paul en 1 Cor. 15:23, où la résurrection de Christ est suivie de la résurrection des croyants à la venue de Christ,
selon la tradition catholique de l'Assomption, la vierge est directement montée au ciel sans passer par la mort. Cela est contraire à l'enseignement de Paul en Rom. 5:12 selon lequel «la mort a passé à tous les hommes»,
dans tous les cas cela suppose que la vierge était sans péché (immaculée conception). Cela est contraire à l'enseignement de Paul en Rom. 3:23 et 5:12 selon lequel «tous [= tous les descendants d'Adam] ont péché». Si notre Seigneur en tant qu'homme n'a pas connu le péché, c'est qu'il avait été conçu du Saint Esprit et non pas conçu à partir d'un homme. Quant à la vierge, tous admettent qu'elle est née d'un père humain.

6 août 2018

Où est la dignité ? Aujourd'hui on parle à tout bout de champ des droits de l'homme, en les fondant principalement sur la dignité de l'homme. On insiste partout sur cette dignité. Or pour avoir recours à la grâce de Dieu, il faut sentir son indignité... Le Sauveur reçoit les indignes (Marc 7:28-29, Luc 7:6-7; 15:1). Mais beaucoup de gens ne se sentent pas pécheurs indignes, ils ne sentent donc pas le besoin de la grâce de Dieu et ils n'en profitent donc pas : ils sont perdus. C'est comme disait notre Seigneur : «ceux qui sont en bonne santé n'ont pas besoin de médecin». Ils croient être en bonne santé, alors qu'ils sont morts spirituellement, le comble de l'absence de dignité.
Un centurion romain envoya des serviteurs à Jésus pour qu'Il guérisse son esclave, en se déclarant indigne d'aller vers Lui (Luc 7). Jésus admira ce centurion et Il dit de lui qu'il n'y avait pas de si grande foi en Israël. Celui qui se disait indigne était celui qui était le plus digne ! Or la dignité de Jésus était encore bien plus grande : Jean le Baptiseur s'estimait indigne de délier la courroie des sandales du Seigneur (Luc 3:16). Maintenant qu'Il est glorifié, Sa dignité est encore plus grande, Lui est au-dessus de toute principauté et autorité et puissance et domination (Éph. 1:21). — Le vrai disciple de Jésus se conduit d'une manière digne de l'évangile (Phil. 1:27), il marche d'une manière digne du Seigneur (Col. 1:10) et digne de Dieu (1 Thes. 2:12). Voilà des dignités nouvelles, bien différentes de celle à laquelle l'homme naturel prétend et que la grâce de Dieu ne peut pas reconnaître.
Aujourd'hui, au nom de la dignité de l'homme, on lutte contre la peine de mort, au point que le pape l'a déclarée inadmissible, mais on ne s'occupe ni de l'Au-delà ni de la seconde mort après le jugement final de Dieu. Le pape non plus n'en parle pas. On parle de moins en moins, voire plus du tout, de la mort comme conséquence du péché (sentence de Genèse 3) ni de la mort de Christ comme sacrifice expiatoire que Dieu a accepté puisqu'Il a ressuscité et glorifié Christ auprès de Lui. Pourtant c'est de cela qu'on a besoin pour être estimé digne de marcher avec Christ (Apoc. 3:4, exemple de quelques-uns à Sardes). Voilà des vérités à la base de l'évangile, la bonne nouvelle.
La dignité de l'homme pour interdire la mise à mort n'est plus invoquée quand il s'agit d'avortement. Cela fait partie des contradictions qui aggravent la culpabilité devant Dieu. Quant à l'euthanasie, on invoque la dignité à l'envers, pour justifier la mise à mort.
Tous ces exemples montrent combien le monde a perdu le sens des vraies dignités. Que chacun de nos lecteurs soit exercé à marcher d'une manière digne du Seigneur. L'homme noble se propose des choses nobles, et il se maintient par des choses nobles (Ésaïe 32:8).

27 juillet 2018

Idées du monde idées du jour :
Une idée qui court aujourd'hui est qu'il faut s'accepter soi-même, tel qu'on est. On traduit cela au niveau du corps, et au niveau spirituel et moral. Le chrétien, à la suite de la Parole de Dieu, raisonne autrement.
Au niveau corps, il est simplement dit : «Le corps pour le Seigneur et le Seigneur pour le corps... votre corps est le temple du Saint Esprit... Glorifiez donc Dieu dans votre corps» (1 Cor. 6:13-20).
Au niveau spirituel ou moral, la Parole de Dieu distingue nettement le vieil homme et le nouvel homme, étant entendu qu'il n'y a nouvel homme que s'il y a eu nouvelle naissance, et qu'il ne suffit pas de se dire chrétien pour être né de nouveau.
Le vieil homme, la chair est rejeté en bloc : «la pensée de la chair est inimitié contre Dieu» (Rom. 8:7), «... avoir dépouillé le viel homme qui se corrompt selon les convoitises trompeuses» (Éph. 4:22). On est loin de l'acceptation des prétendues orientations sexuelles, qui ne sont que des manifestations ou tendances de la chair (l'union de l'homme et de la femme pour être une seule chair dans le mariage est selon l'Écriture et ne relève pas de cette condamnation de la chair en général).
Quant au nouvel homme, l'exhortation est de revêtir Christ (Rom. 13:14). Bien d'autres passages vont dans le même sens (Col. 3:9-10, etc.).Les nouvelles générales montrent une accélération et un accroissement très forts de l'éloignement de Dieu dans le monde en général, et dans le monde religieux en particulier. Des gens raisonnent pour nous expliquer qu'il faut s'adapter à la culture, qu'il ne s'agit plus d'être moderne, mais post-modernes. Alors, bien sûr, il faut s'attaquer à la Bible, car il est insupportable d'avoir à faire à une Parole de Dieu immuable, — et aux livres des commentateurs dans la mesure où ils s'en tiennent à la Bible.
Pour valider l'homosexualité, des croyants ne craignent pas de prendre le contrepied de la Bible, soit en la «contexualisant» (refus de sa portée générale), soit en citant des passages hors du contexte, soit en déformant ce qu'elle dit. Quant aux non croyants, ils est commode de qualifier le discours biblique de message de haine.
On voit le pape venir au conseil oecuménique des églises (COE) en réclamant un nouvel effort d'évangélisation, mais son «évangile» ne comprend pas le salut par grâce et par la foi annoncé aux pécheurs qui se repentent ; le pape exclut formellement ce qu'il appelle du prosélytisme, c'est à dire, en fait, l'annonce du vrai évangile à des catholiques. Cela ne pose pas de problème, car ce n'est pas un but du COE.
Des enseignants en théologie des facultés ou écoles théologiques dites évangéliques collaborent à des journées d'étude des catholiques. Le témoignage chrétien prend ainsi, par la force des choses, un caractère de plus en plus personnel. La promesse du Seigneur de Sa présence au miliieu des deux ou trois assemblés en Son Nom (Matt. 18:20), prend un sens actuel plus fort que jamais.
L'islam se propage. Il profite de la dégradation des mœurs occidentale, de l'effort des non croyants (medias et politiques) pour annihiler le christianisme, de l'indifférence des chrétiens à la vérité. Les leaders d'opinion mentent sur sa dangerosité. Certains se demandent pourquoi la Bible n'en parle pas. La raison en est que les apôtres mettent suffisament en garde contre les faux docteurs et fausses doctrines en général.
  Bien des chanteurs n'hésitent pas à faire référence à Satan et au satanisme.
  On rappelle qu'en 1993 une commission biblique pontificale a mis en garde contre toute approche simple et directe des Écritures, y voyant une «lecture fondamentaliste de la Bible qui refuse tout effort méthodique d'interprétation», le fondamentalisme invitant, sans le dire, à une forme de suicide de la pensée». Nous mentionnons ces expressions pour souligner la volonté effrénée de rejeter qu'on accepte en tout simplicité ce que Dieu nous dit dans Sa Parole. On n'hésite pas à calomnier. Le fidèle sait qu'il faut éviter les discours spécieux (trompeurs), les vaines déceptions des enseignements des hommes (Colossiens 2:4-8).
Bien des vrais croyants se laissent contaminer par les idées (post)-modernes par peur de paraitre «vieux-jeu».
On voit une aggravation des modifications de sens des mots (vocabulaire) : usage commercial du mot évangéliser, restriction de l'amour à l'aspect sexuel.
Des vrais chrétiens s'interrogent avec inquiétude : pourquoi Dieu laisse faire? la réponse est simplement que Dieu est patient et laisse encore Son évangile se répandre, même de façon invisible. Mais le temps de l'antichrist s'approche (1 Pierre 4:7), les faux enseignements fleurissent (2 Pierre 2:1).

16 juillet 2018

Coupe du monde de Foot
Coupe du monde : 1 Cor. 9:24-27. Eux courent après une couronne corruptible, mais nous afin d'en recevoir une incorruptible. Courez de manière à remporter le prix — non pas comme battant l'air, ni comme ne sachant pas vers quel but vous courez
Le jour de gloire est arrivé ? Habakuk 2:16 : « La coupe de la droite de l'Éternel s'est tournée vers toi, et il y aura un honteux vomissement sur ta gloire ».

11 juillet 2018

Renouvellement de l'entendement et vocabulaire
Le domaine informatique est en plein essor et le besoin s'y fait sentir de gens qui lancent de nouveaux outils, de nouveaux processus, faisant appels à de nouveaux concepts. Alors on voit des articles ou publicités où il est positivement fait appel à des «évangélistes technologiques» capables de défendre des innovations sans faire de la publicité aggressive. Il s'agit de transmettre des «bonnes nouvelles», de faire du «prosélytisme» en vue d'obtenir des «convertis».
Les activités dont il s'agit ne sont pas en soi répréhensibles, mais le vocabulaire employé copie le langage biblique après avoir remarqué qu'il s'agit pareillement de faire passer dans les esprits des idées neuves. La Bible parle d'un «renouvellement de l'entendement» (Rom. 12:2) = un changement de la façon de penser faisant suite à la nouvelle naissance ; c'est un effet de la mort et résurrection du croyant avec Christ. À l'inverse, les changements que le monde informatique veut opérer sont des changements intellectuels sans modification de l'être humain.
Voyons les choses franchement : sans que les gens en aient conscience, l'emploi de ce vocabulaire religieux dans le domaine commercial et technologique fait partie des méthodes par lesquelles Satan introduit de la confusion dans le langage, ramène les choses de Dieu à du trivial, pour en discréditer la puissance et la saveur. Ces évolutions sont déjà évoquées par Bibliquest dans la rubrique «vocabulaire» comme contribuant à diffuser un mensonge ambiant.
Que les chrétiens fassent attention à ce qu'il disent ! et se gardent de ce mensonge ambiant. Que leur christianisme ne se réduise pas à des mots. Le christianisme simplement professant, ou christianisme de nom, existe depuis longtemps ; seulement il se raffine et s'adapte à l'époque, sans que le fond soit changé; la nouvelle naissance est mise aux oubliettes et le vieil homme resurgit en plein épanouissement. Certes il est bon qu'on puisse dire en vérité profonde au sujet des croyants ce qui a été dit à Pierre superficiellement : «Certainement, toi, tu es aussi de ces gens-là ; car aussi ton langage te fait reconnaître » (Matt. 26:73). Mais veillons surtout à la réalité intérieure dans nos coeurs, une réalité vivante remplie de Christ.

9 mai 2018

Des scientifiques nous assurent qu'il doit exister d'autres planètes avec des être vivants comme sur la terre. On fait des recherches parmi les astres pour essayer d'en découvrir. Cette idée dérive de ce qu'on croit à l'évolution et non à la création. Satan fait tout pour insuffler l'idée qu'il n'y a pas de Dieu. On a beau voir l'évidence qu'une création aussi sophistiquée et belle ne peut pas s'être faite toute seule, on fait taire ceux qui le pensent et on cherche d'autres civilisations ailleurs. S'agit-il juste d'une douce rêverie ? L'idée de l'existence d'autres créatures vivant ailleurs est-elle moralement neutre ? En fait, derrière cela, il a la question du péché de l'homme qui a offensé Dieu, et qui a nécessité l'expiation par le sacrifice de Jésus Christ sur la croix. S'il y a d'autres civilisations ailleurs, alors toute cette oeuvre de la croix devient non pertinente, sans objet réel. Dieu n'aurait eu aucune raison de s'intéresser à la terre et aux humains ? En réalité il s'est joué sur la terre un conflit moral de toute importance, la question du péché, de la désobéissance à Dieu, et le règlement de ce problème d'une manière à la gloire de Dieu par l'oeuvre de la croix. On voit donc que cette recherche d'autres civilisations fait partie de tous les efforts faits contre la révélation de Dieu, et contre la Bible en particulier. Leur rôle (im)moral n'est pas minime.
Les États-Unis viennent de rompre l'accord avec l'Iran. L'Europe s'en scandalise et en pâtira, Israël et l'Arabie Saoudite s'en réjouissent. Nous ne sommes pas encore dans un temps où l'accomplissement des prophéties bibliques a lieu, mais les choses peuvent se préparer. L'accomplissement doit avoir lieu après l'enlèvement de l'Église, les événements apocalyptiques étant postérieurs au ch. 2 et 3 du temps de l'Église. On rappelle simplement que l'alliance Iran-Syrie-Iraq correspond probablement au «Roi du Nord» ou «Assyrien» (voir page sujets-prophétiques), et que celui-ci est le pire ennemi d'Israël dans le passé (biblique) comme dans l'avenir. Ce roi du nord aura certains succès intermédiaires donnant lieu a des réactions extrêmement violentes (nucléaires ?) d'Israël (Michée 5:5-6). Son envahissement final de la terre d'Israël suivi de son anéantissement subit (Daniel 11:40-41) sont le prélude au commencement du règne de Christ. Les conflits internes aux pays arabes permettent à Israël de prospérer entre temps (Ésaïe 18:4); l'auto-destruction des ennemis ou leur destruction mutuelle ont donné déjà dans le passé des délivrances à Israël (Juges 7:22 ; 1 Sam. 14:16 ; 2 Rois 3:24 ; 2 Chr. 20:23). Toutefois les victoires d'Israël dans le passé biblique étaient des victoires par la foi quand on s'appuyait sur l'Éternel. Aujourd'hui on est loin d'un tel état d'esprit.

24 avril 2018

Aveugle ou voyant Parmi les symboles de l'Apocalypse concernant des événements encore futurs, on voit le soleil qui devient tout noir (6:12) = On ne sait plus où va le monde, où va notre vie à chacun. En plein jour on ne verra rien. Mais pour le moment, la Sainte Bible est encore là pour nous parler de Jésus, celui qui est la lumière du monde (Jean 8).
Dans l'affaire de la guérison de l'aveugle-né (Jean 9), le Seigneur Jésus a dit être venu «afin que ceux qui ne voient pas, voient ; et que ceux qui voient deviennent aveugles» (Jean 9:39-41). Le contexte montre que les conducteurs (religieux d'abord) prétendaient être ceux qui voyaient, et étaient en réalité aveugles, d'autant plus qu'ils ne voulaient pas être éclairés par ce qui venait de Jésus (Jean 9:34 ils disent à l'aveugle-né «Tu es entièrement né dans le péché, et tu nous enseignes ! et ils le chassèrent dehors»). Celui qui était né aveugle était une image de l'homme naturel qui ne connait pas Dieu ni les choses spirituelles ; mais cet aveugle écouta les paroles de Jésus et crut en Lui ; il vint ainsi à la vie et commença alors à voir clairement, physiquement et spirituellement. Qui était aveugle et qui était voyant ?!
Les conducteurs qui ont chassé l'aveugle sont une image frappante du monde actuel : prétention à voir et comprendre dans tous les domaines, prétention à être en train de progresser, alors qu'on est dans des ténèbres qui s'épaississent de plus en plus. Qui est aveugle et qui est voyant ?!
De temps en temps on voit passer des articles sur des chrétiens dits «évangéliques» ; quand Dieu permet ici ou là un développement par l'action de Son Esprit, les medias commencent par le taire le plus longtemps possible. Puis quand l'amplitude des événements ne permet plus le silence, alors les medias font appel à des spécialistes «scientifiques» pour commenter, expliquer, comprendre l'origine et les influences et effets psychologiques, socio-économiques et politiques. Toute action spirituelle de Dieu ou du diable est ignorée (laïcité oblige !), et on termine en disant que, dans la mesure où ces gens ne croient pas à l'évolution mais en un Dieu Créateur, ils ne peut s'agir que d'un mouvement obscurantiste et donc dangereux. Qui est aveugle et qui est voyant ?!
Le grand prêtre juif (= souverain sacrificateur) Caïphe disait déjà à propos de Jésus, juste après la résurrection de Lazare (Jean 11:48-51) : « Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront, et ôteront et notre lieu et notre nation... il nous est avantageux qu'un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas... il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation». Qui était aveugle et qui était voyant ?!
Le message du vrai évangile est qualifié de message de haine, puisqu'il affirme qu'il y a des pécheurs perdus et qu'ils ont besoin d'un salut et d'un Sauveur. La gratuité du salut par la foi en Jésus-Christ est méprisée ou ignorée. Ce qui est une bonne nouvelle, le vrai évangile, est qualifié d'extrémisme à faire taire. On préfère ceux qui gardent le nom de chrétiens, mais qui transforment l'évangile en actions ou mouvements de bienfaisance. Au moins eux, ne touchent pas les consciences. Qui est aveugle et qui est voyant ?!
Sous prétexte de dialogue, d'ouverture, de modernité, d'oecuménisme, on affirme que toutes les religions se valent, ou au moins méritent d'être écoutées. Mais pour respecter l'égalité, il faut être intolérant vis-à-vis de ceux qui disent que Jésus est le seul chemin (Jean 14:6; Actes 4:12). Ceux qui se vantent d'être tolérants sont les plus intolérants. Qui est aveugle et qui est voyant ?!

19 mars 2018

Nécrologie 2 : Si la célébrité précédente qui vient de mourir était athée, l'autre célébrité morte il y 3.5 mois (star) a parlé du diable comme d'une personne avec qui on peut discuter tranquillement et qui dit la vérité. Satan trompe certaines personnes en faisant croire qu'il n'existe pas. Il en trompe d'autres en se faisant passer pour un être respectable, voire affable : l'apôtre Paul va jusqu'à dire «ange de lumière» (2 Cor. 11v14). Tous ne peuvent que déchanter (même les chanteurs !) quand ils arrivent dans l'Au-delà. C'est ce qui arrive forcément quand on n'a pas tenu compte de ce que Dieu dit dans Sa Parole tandis qu'on était en vie. Le plus vanté ici-bas est alors le plus désolé.

14 mars 2018

Nécrologie 1 : Un savant de grande renommée vient de mourir. Alors qu'à 21 ans les médecins ne lui donnaient que 2 ou 3 ans de vie, vu sa maladie, Dieu lui a accordé 55 ans de vie supplémentaire - une grâce pour lui donner tout le temps de réfléchir aux choses importantes. Il a estimé que les médecins s'étaient trompé : c'est vrai, mais peut-être pas parce qu'ils étaient incompétents, plutôt parce que Dieu a la capacité d'orienter les maladies autrement que prévu. Qu'a-t-il fait de toutes ces années de grâce  ? On rapporte une de ses déclarations : «Parce qu’il y a des lois comme la gravité, l’univers peut et doit se créer lui-même à partir de rien. […] La création spontanée est la raison pour laquelle il y a quelque chose plutôt que rien, pourquoi l’univers existe, pourquoi nous existons». En face de tels propos, nous ne pouvons que citer l'apôtre Paul parlant aux Romains (1v19-22) : «ce qui se peut connaître de Dieu est manifeste parmi eux ; car Dieu le leur a manifesté... ce qui ne se peut voir de Lui, savoir et sa puissance éternelle et sa divinité, se discerne par le moyen de l'intelligence, par les choses qui sont faites, de manière à les rendre inexcusables... ils ne Le glorifièrent point comme Dieu, ni ne lui rendirent grâces ; mais ils devinrent vains dans leurs raisonnements, et leur coeur destitué d'intelligence fut rempli de ténèbres : se disant sages, ils sont devenus fous».
Les détails sur ce qui arrive après la mort dans un tel cas se trouvent en Luc 16v23-24 et Marc 9v47-48.
Les hommes de «science» se vantent de ne se baser que sur des faits. Or comme notre Seigneur disait, le royaume de Dieu ne peut être vu que par ceux qui sont nés de nouveau. Les choses célestes échappent à la science terrestre (Jean 3v3,12).

22 janvier 2018

Nous sommes interrogés de plusieurs parts sur la cryptomonnaie, également appelée monnaie virtuelle, plus connue par le nom de bitcoin. Le problème devient crucial pour certains pays du fait que la valeur du bitcoin a crû de 700 % en une année et bien sûr cela attire les gens, spécialement les pauvres qui s'imaginent avoir trouvé la voie pour se sortir de la misère. On croit avoir trouvé le moyen de devenir riche sans travailler. D'autres mieux intentionnés pensent avoir trouvé le moyen de financer les missions chrétiennes et les organisations humanitaires sans avoir à faire appel à des donneurs de fonds.
Beaucoup d'articles sont écrits sur le sujet. Une partie des auteurs en restent au niveau technique et essaient d'expliquer, voire de convaincre, que le système repose sur du vent, que tout peut s'écrouler du jour au lendemain. Puis on s'aperçoit de la fugacité effective de la valeur du bitcoin qui décline subitement sans qu'on sache pourquoi. Alors on accuse les chinois de faire dévaluer le bitcoin ; le lendemain, c'est la faute à Israël... Les boucs émissaires sont toujours les mêmes. Ceux qui sont des chrétiens fidèles se rendent bien compte que quelquechose ne va pas, mais quoi ? L'Écriture ne parle pourtant pas de bitcoins !
C'est à cause de ce problème que nous avons refait paraitre ce jour l'article sur le travail (rubrique travail), et ce qu'en dit l'Écriture. En rapport avec le sujet de la monnaie virtuelle, nous retenons les principes bibliques suivants en rajoutant aussi d'autres pensées
1. Il est selon la pensée de Dieu que l'homme travaille. Il est même dit «Celui qui ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus». Spéculer n'est pas travailler. 2. Les exemples de l'Écriture montrent les fidèles travaillant avec sérieux, zèle, fidélité, amour, comme s'ils travaillaient pour le Seigneur. Une récompense est promise, mais pour plus tard, par le Seigneur. 3. L'appui du chrétien ne peut pas être dans les sytèmes des hommes, mais seulement dans le Seigneur. C'est Lui qui nous donne notre pain quotidien (Matt. 6v11). 4. Notre espérance n'est pas dans les choses de la terre, mais dans les choses célestes (Phil. 3v18-21). 5. Le fait de vouloir devenir riche est montré par la Parole comme très dangereux, faisant tomber dans des désirs insensés et pernicieux qui plongent dans la ruine et même la perdition (1 Tim. 6v9). 6. L'effondrement possible (sinon probable au bout de quelques temps) ne fera que faire perdre aux pauvres le peu de leur revenu.

13 décembre 2017

Le président des États-Unis vient de déclarer reconnaitre Jérusalem comme capitale de l'état d'Israël avec la volonté d'y installer l'ambassade US. Une partie des gens applaudissent et qualifient cette décision d'action pour la paix. Une autre partie des gens crient au scandale, certains déclarant que le président est en train d'embraser le Proche-Orient.
Ce sujet de Jérusalem a déjà été abordé maintes fois dans nos actualités (8 déc. 2009, 11 juin 2009, 1er sept. 2008, 20 juill. 2011, etc.etc.), rappelant toujours Zacharie 12v3 : «Je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples; tous ceux qui s'en chargeront s'y meurtriront certainement». L'avenir glorieux de Jérusalem est certain (Ésaïe 60, spécialement le v.14), mais des circonstances terribles doivent avoir lieu au préalable (Zach. 12:3 «toutes les nations de la terre seront rassemblées contre elle»). La décision du président des EU n'est donc qu'une péripétie parmi beaucoup d'autres.
Les medias s'irritent ou se moquent de ce que le président aurait cherché à plaire à une partie de son électorat constitué de chrétiens évangéliques guidés par la Bible et favorables à Israël. C'est possible, mais de toute manière le monde incrédule est aveuglé par Satan, et ne comprend rien à ce que Dieu fait (Matt. 11v25). L'avenir de la Jérusalem terrestre est annoncé par des prophéties de l'Ancien Testament qui, certes, s'accompliront, mais pour le temps présent l'œuvre de Dieu est de «tirer [des nations] un peuple pour Son Nom» [par la prédication de l'évangile] (Actes 15v14) et de «retirer [les croyants] du présent siècle mauvais» (Gal. 1v4). La chrétienté actuelle qui se mêle au monde aboutit à «la grande Babylone» dont l'évolution et la destruction occupent une partie importante de l'Apocalypse (14v8 et 16v17 à 19v5). Les vrais croyants d'aujourd'hui devraient d'abord a) veiller à ne pas se laisser entrainer dans ce mouvement de Babylone, la chrétienté corrompue, et b) se soucier de cette œuvre de Dieu qui est en rapport avec leur espérance céleste et avec la venue du Seigneur : voilà ce dont le Seigneur occupait les pensées de Ses disciples pour calmer leur trouble (Jean 14v1-3). La Jérusalem terrestre n'est que peu mentionnée dans l'Apocalypse, sinon comme le lieu où sont mis à mort les fidèles témoins du Seigneur, leur mort réjouissant tous ceux qui habitent sur la terre (Apoc. 11v7-9). La cité glorieuse à la lumière de laquelle marcheront les nations n'est pas la Jérusalem terrestre, mais la Jérusalem céleste, qui est l'Église glorifiée, l'épouse de l'Agneau (Apoc. 21, spécialement les v. 9, 10, 23, 24). Nous redisons que les prophéties de l'Ancien Testament sur Israël et Jérusalem sur la terre s'accompliront, c'est certain, et cela nous intéresse parce que le Seigneur sera glorifié là où Il a été déshonoré. Mais la vraie espérance qui doit occuper le cœur des vrais croyants est ce qui est céleste et non pas ce qui est terrestre (Apoc. 22v16-20).

4 novembre 2017

Encore les 500 ans de la Réforme. En Allemagne ces 500 ans ont été célébrés par un jour férié ! et la Chancelière a vanté la tolérance comme esprit de l'Europe, tandis que dans le même temps en France, le conseil d'État vient d'interdire la présence d'une croix sur un monument public. Des courants divergents et incompatibles. Alors l'oecuménisme intervient et affirme que ce qui nous unit est plus important que ce qui nous divise, mais en pratique c'est en abandonnant la vérité biblique. «Si le sel a perdu sa saveur, il n'est plus bon à rien qu'à être jeté dehors et à être foulé aux pieds par les hommes» (Matt. 5v13). Pourtant Dieu poursuit son oeuvre «sans qu'on sache comment» (Marc 4:27). «La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas comprises» : c'est la condition du monde quand Christ était là, et encore aujourd'hui. Puissions-nous rester de ceux dont «la lumière luit devant les hommes» (Matt. 5:16), de ceux qui sont le sel de la terre et qui gardent leur saveur, sans se laisser impressionner par les approbations ou désapprobations du monde.

28 octobre 2017

Indépendance de la Catalogne ? Selon l'Apocalypse (17:12), le nombre de pays participants à l'Europe ne devrait pas dépasser 10. Et même quand il y en aura dix, il faudra que trois disparaissent (Dan. 7:24). Déjà que nous en sommes à 28, il faudra bien des bouleversements pour que ça diminue. L'expectative n'est pas à l'augmentation du nombre de pays. — Cependant ce nombre de 10 parait prédit pour bien plus tard, après l'enlèvement de l'Église. Auparavant, il faudra un effondrement général de la société (6ème sceau du Ch. 6).
Informations
Informations mensongères (= fake news). Il y a toujours eu des gens menteurs (Gen. 4:9). On risque de s'y habituer, même si c'est gros (Dieu n'existe pas... la création n'existe pas...). La Parole parle déjà de mensonges d'état (1 Rois 21:10; Jér. 26:11). Il y en aura des gros pour expliquer l'enlèvement de l'église (2 Thes. 2:11,12), et d'autres encore plus gros au temps de l'Antichrist (Apoc. 13:5). On est toujours étonné de l'audace dans le mensonge, soit quand des medias à large diffusion donnent des informations volontairement fausses (fake), soit que l'on prétende à la liberté d'expression en trainant en justice ceux qui ne sont pas d'accord avec les idées nouvelles (des idées contraires à la Bible). L'apôtre Paul a déjà subi cela (Actes 16:20-21,37 ; 17:6-7), mais Dieu prend soin des Siens, et donne des délivrances inattendues (Actes 14:19-20 ; 16:26).
On veut une société «inclusive», mais à condition d'exclure ceux qui rejettent le péché. On confond volontairement la haine du péché et la haine du pécheur.
On célèbre le 500ème anniversaire de la Réforme, mais avec des idées contraires à Luther. Spirituellement, cela «ressemble à des sépulcres blanchis, beaux au-dehors, mais au-dedans pleins d'ossements» selon la comparaison du Seigneur Jésus (Matt. 23:27).
Où est le Progrès ? L'Éternel s'est présenté à son peuple dans ce caractère d'immuabilité exprimé par «Je Suis», ou «l'Éternel», ou «le Même» (Ex. 3 & 6 & Néh. 9). À l'inverse le diable offre toujours des nouveautés : c'est ainsi qu'a commencé la chute au jardin d'Eden (Gen. 3). Dieu donne aux Siens Son chemin, un chemin constant : voir Ses instructions à Josué : «Sois ferme... sois très ferme, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, t'a commandée ; ne t'en écarte ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères partout » (Josué 1:7). Le monde moderne suit le chemin du Tentateur : toujours changer ! Pour y attirer ceux qui l'écoutent, le diable fait miroiter des mirages mensongers. Le terme progressiste fait partie de ce vocabulaire qui induit en erreur. — Que les croyants puissent ne pas craindre de tenir ferme et de ne pas se laisser entrainer aux nouveautés trompeuses. La prochaine venue du Seigneur pour enlever les Siens fait partie de ces choses à tenir ferme. Ne pas s'attiédir, ne pas s'affadir. — Nos propos n'ont pas pour but de nier la possibilité de réveils. Les réveils selon Dieu sont des retours aux source, retour à l'Écriture, toute l'Écriture.

4 octobre 2017

Il n’y a guère de semaine sans un nouvel attentat, un nouveau massacre, de nouvelles agressions. Les responsables cherchent d’abord à atténuer les causes de l’affaire, à dramatiser les sentiments des proches, à cacher si possible tout lien avec l’islam. Ensuite on se met en œuvre pour « expliquer » le crime. On cherche des catégories psychologiques où ranger le ou les meurtriers (déséquilibré, loup solitaire, djihadiste commandité…). Les medias décrivent l’entourage des victimes comme étant dans l’incompréhension… Qu’y a-t-il à comprendre, sinon à constater que Satan est effectivement chef de ce monde, et que son caractère n’a pas changé, celui de « meurtrier dès le commencement, et père du mensonge » (Jean 8:44). Sa puissance est spirituelle, en ce qu’il anime et pousse des esprits, comme autrefois un mauvais esprit animait périodiquement Saül et le poussait à essayer de tuer David (le clouer avec sa lance contre la paroi ; 1 Samuel). Alors, dira-t-on, Satan est plus fort que Dieu ? — Non, mais Dieu laisse faire pour le moment, comme lors de la crucifixion du Seigneur (Jean 14:30; Luc 22:53). Cette liberté donnée à Satan fait ressortir l’état désespéré de l’homme et du monde, malgré toutes ses prétentions sans bornes dans tous les domaines. C’est aussi le temps de la patience, le temps où la Parole se répand. On dit que personne n’écoute plus l’évangile en occident ; c'est exagéré, mais quoi qu'il en soit Dieu travaille ailleurs, et les medias se gardent bien d’en parler : là aussi Satan cache sa défaite . Quant aux Siens, Dieu s’en occupe et veille sur eux. L’histoire de David avant qu’il règne (1 Samuel) montre ses nombreuses délivrances, toujours « sur le fil du rasoir » = de manières inattendues et au dernier moment, ce qui est là justement pour exercer la foi. Les croyants vont-ils compter sur le Seigneur, ou vont-ils s'allier au monde pour «faire que les choses marchent mieux» ? ou pire encore, vont-ils déprimer et se désespérer ? Puisse chaque vrai chrétien rendre témoignage à la fidélité de Dieu et à la Parole de sa grâce (Actes 14:3; 20:32).

28 août 2017

Le pape vient de diffuser une série de 21 recommandations aux pays d'Europe pour qu'ils fassent un accueil plein et sans réserve aux migrants. Plusieurs commentateurs politiques ou dirigeants déplorent ces recommandations comme étant irréalistes et illusoires, spécialement vu ce qu'est l'Islam. Bibliquest ne fera pas d'observation dans ce domaine qui n'est pas le nôtre. Nous sommes quand même ébahis et attristés de voir le soi-disant «chef» de la religion chrétienne ne faire que des observations relatives à l'organistation des pays et des migrations et ne RIEN dire en rapport avec le christianisme. On n'a jamais atteint un degré aussi avancé dans l'apostasie.
Il y a deux citations bibliques, mais hors de leur contexte. Lév. 19v34 dit de bien traiter l'étranger, mais il ne cite pas les versets selon lesquels l'étranger doit respecter la loi de Dieu. Matthieu 25v35-43 est évoqué pour identifier Jésus-Christ à tout étranger immigré, mais il ne cite pas Matt. 12v49-50 où le Christ ne reconnait comme ses frères que ceux qui font la volonté de Dieu.
Nous constatons que la politique de Rome continue à être celle de dominer les nations (la femme assise sur la bête de Apoc. 17v3). Si d'un côté les «rois de la terre» se plaisent à commettre fornication (Apoc. 17v2 ; associations idolâtres du pouvoir religieux et du pouvoir civil) avec cette «Babylone la grande», d'un autre côté les rois des nations européennes la haïront (Apoc. 17v16). Les recommandations du genre de celles sur les migrants ne peuvent qu'y contribuer (sans parler des scandales de pédophilie).
Faire des recommandations purement sur la manière de gérer les choses de la terre relève clairement de l'activité de «ceux qui habitent sur la terre». Cette expression se retrouve dix fois dans l'Apocalypse, et pas ailleurs dans la Bible. Elle a un sens moral, et souligne le contraste avec l'espérance céleste de l'Église. Cette expression désigne toujours des gens qui sont ennemis des vrais croyants et qui vont à la perdition. Mais il y a certainement des catholiques sincères et pieux qui sont perplexes, voir déboussolés devant ces déclarations du pape. Nous désirons leur dire simplement ce que dit Apoc. 2v25,28 au résidu (= reste) fidèle de Thyatire : « mais seulement, ce que vous avez, tenez-le ferme jusqu'à ce que je vienne [= exhortation à s'attendre au retour du Seigneur]... et je lui donnerai l'étoile du matin » [= Jouissance spéciale du bonheur qui se rattache à l'attente du Seigneur et de son retour proche. Le temps des ténèbres de l'obscurantisme et de l'apostasie prendra fin quand le Seigneur prendra les Siens dans le ciel. Le désir du coeur va vers le Seigneur connu comme Sauveur, pas vers la vierge ni les saints].

15 juillet 2017

L'Unesco vient de déclarer Hébron comme lieu palestinien en danger et ayant besoin d'être préservé. L'état d'Israël et d'autres se sont scandalisés de cette décision qui ne reconnait aucun lien entre Hébron et les Juifs, alors que là se trouvent le tombeau des Patriarches, que les islamiques appellent mosquée d'Ibrahim.
Nous rappelons qu'Hébron est beaucoup plus que le simple tombeau des patriarches (Abraham, Isaac, Jacob, Sara, Léa): voir la rubrique «lieux bibliques» et l'article plus spécial sur Hébron qui passe en revue tous les passages de la Bible sur Hébron. Parmi tous les significations spirituelles liées à Hébron (anciennement Kiriath-Arba ; sépulcre de Macpéla), nous retenons spécialement : a) La première mention d'Hébron est donnée comme lieu où Abraham a bâti un autel pour adorer l'Éternel (non pas Allah), Gen. 13v18. b) Occupée par trois fils d'Anak (géants cananéens), elle a été prise par Caleb qui l'a reçue de Josué en héritage «parce qu'il avait pleinement suivi l'Éternel» (Josué 14v13-14). c) C'est le point de départ, désigné par l'Éternel, de la royauté de David, le centre de ralliement de tout Israël (2 Sam. 2v1-4; 5v1). La royauté de David est une image de la domination future de Christ (Matthieu 22v41-46).

17 juin 2017

Les medias annoncent que le général des Jésuites («pape noir») estime que Satan n'est pas un personnage réel, mais un symbole. Même si certains prélats (rares) s'insurgent là-contre, l'importance de la personne et de la position du général des Jésuites (voeu d'obéissance au pape + vocation de défense et promotion du catholicisme + influence exceptionnelle et mondiale de leur ordre) confère une gravité et une notoriété exceptionnelles à cette hérésie. On a souvent dit que c'est la ruse suprême de Satan que de faire croire qu'il n'existe pas. En outre c'est une négation ouverte de l'Écriture et des paroles du Seigneur Jésus Lui-même. L'apostasie fait un pas de géant vers la révolte finale.

30 mars 2017

Nous affirmons que Christ va venir pour régner. Tout ce qu'il y a autour de nous montre le contraire, à la fois par l'opposition contre Dieu et par la prise de pouvoir par des puissances incrédules. Alors, notre croyance en est-elle affaiblie ? faut-il la modifier ou la réformer ? Pourquoi Dieu n'instaure-t-Il pas ce royaume tout de suite et laisse-t-Il prospérer Ses opposants ?
La réponse se trouve dans l'exemple du début de la carrière de David. Saül était roi, mais Dieu l'avait rejeté (1 Sam. 15). Dieu fait oindre roi David, sans détrôner Saül. Bien que content de certains succès de David, Saül se met à la haïr, jusqu'à s'acharner à des tentatives pour le tuer (1 Sam. 18 à 27), qui ont toutes échoué par la Providence divine, et finalement Saül est tué avec ses fils dans un guerre (1 Sam.31). David est resté dans une position d'humilité et de soumission à ce roi méchant. Cela a duré peut-être dix ans. À quoi a servi cette période ambigüe avec deux rois oints, l'un régnant et l'autre attendant de régner ? Ce temps-là a montré la méchanceté incurable et croissante de celui qui était en possession du pouvoir, mais qui régnait sans chercher à obéir à Dieu. Quant à l'autre auquel la gloire était promise, mais pas encore donnée, il a dû montrer patience, humilité, dépendance pour attendre les délivrances de Dieu; fidélité constante à Dieu, soumission au roi officiel, zèle pour défendre le peuple contre ses ennemis, protection des humbles et des petits, piété pour des relations vivantes avec Dieu dans la louange (voir ses psaumes), etc. etc.
Ainsi tout est manifesté sans ambiguité, et personne n'aura rien à redire quand viendra le temps du jugement de Dieu, avec récompenses et châtiments.
Pareil aujourd'hui, et encore plus dans les temps à venir.

20 février 2017

À l’occasion d’un salon de l’agriculture, on parle d’agriculture en crise. On discute de beaucoup de choses : soutien ou non par l’Europe ; concurrence mondiale ou protectionnisme ; agriculture bio ou pas bio, extensive ou intensive ; maintien ou interdiction des pesticides ; consommation de viande ou végétarisme ; production de quantité à bas prix ou de bonne qualité ; prévalence ou non de l’écologie ; développement de la haute technologie pour déterminer les modalités de culture au cas par cas. Une seule hypothèse ne semble pas évoquée, celle d’une famine : Apocalypse 6v8 l'annonce (sans dire quand), précédée par une phase d’alimentation hors de prix (Apoc. 6v6). On est tellement habitués à voir des magasins pleins... et on oublie la Parole de Dieu...

22 décembre 2016

Nous ne pouvons être en faveur des crèches, mais l'acharnement à les faire disparaitre nous rappelle l'acharnement d'Hérode à faire disparaitre le Seigneur Jésus enfant.

16 décembre 2016

Les tombeaux de Jonas et Nahum : Le tombeau de Jonas était à l’intérieur d’une mosquée à Mossoul = Ninive. Le site a été détruit par Isis = Daesh en juillet 2014, rapporte-t-on, comme étant, à leurs yeux, un lieu d’idolâtrie. Jonas est le prophète qui a d’abord annoncé la destruction de Ninive à cause de ses péchés, puis qui a témoigné de la suspension du châtiment divin à cause de la repentance des habitants. Jonas était initialement mécontent que Dieu fasse grâce à des non-Juifs, mais l’existence même de son livre témoigne de ce qu’il a finalement changé d’avis et reconnu la profondeur de la grâce de Dieu. —  Le Seigneur Jésus a rendu témoignage à la valeur de la repentance des Ninivites (Luc 11v32).
À 50km de là se trouve Alqosh où une tradition situe le tombeau du prophète Nahum (Nahum l’Elkoshite, Nah. 1v1). Selon des informations d’août 2016, des kurdes juifs (?) ont fait appel à l’ONU pour préserver le site du tombeau qui tend à la ruine. Nahum est le prophète qui, environ 100 ans après Jonas, a de nouveau annoncé le jugement / châtiment de Dieu sur la ville de Ninive retombée dans ses péchés précédents, et même pire (Nah. 3) ; cette seconde fois il n’y a pas eu de repentance et la ville n’a pas été épargnée.
La véracité de ces traditions relatives aux tombeaux n’est pas soutenue par la Bible, et le maintien ou la destruction des tombeaux n’a aucune influence sur la foi chrétienne. Mais ce qui frappe est que nous sommes arrivés à un temps où Dieu permet la destruction (par les hommes) du souvenir (tombeau) du prophète témoin de Sa grâce, spécialement de la grâce qui suspend le châtiment quand il y a repentance, — tandis qu’est maintenu le souvenir (tombeau) du prophète qui a annoncé le châtiment final de la ville retombée dans ses péchés. Quelle image de ce qui attend le monde actuel !Il est cependant triste de voir des gens détruire le souvenir de la prédication de la Parole de Dieu qui produit la repentance, alors que ces mêmes gens rejettent le Dieu Sauveur et Celui qui a été offert en sacrifice pour le salut des hommes.
Quant à bâtir des tombeaux aux prophètes, le Seigneur Jésus condamnait ceux cherchaient par ce moyen à honorer leur mémoire, tout en se conduisant comme leurs persécuteurs (Luc 11v47-50).

19 novembre 2016

Il y a longtemps que nous n’avons pas fait le point de l’actualité. Comme d’habitude une multitude de détails répétitifs font voir un glissement graduel et continuel vers les temps de la fin, avec une croissance des ténèbres et de l’aveuglement général. À noter :La Suède envisage la suppression de la monnaie et l’instauration du seul paiement par cartes. C’est un pas de plus vers le contrôle général de « la bête » sur tous et toutes les activités (Apoc.13v17). D’autres pays suivent la même voie avec du retard, par exemple en diminuant progressivement la somme maximum utilisable pour les paiements en liquide. Parallèlement la France établit un fichier unique informatisé de toute la population. Il y a peu de protestations. Même si l’utilisation est saine maintenant, le temps vient où cela deviendra un moyen d’oppression (Apoc.13v16).
La liberté d’expression proclamée bien haut est de plus en plus réduite ; plus besoin de longs discours pour être condamné, de simples phrases suffisent, qu’on qualifie d’incitation à la haine. Le christianisme a été visé très tôt par ses adversaires ; on lui impute les déclarations de la Parole de Dieu condamnant le péché et annonçant le jugement du pécheur (Actes 5v28b, peu de jours après l'ascension de notre Seigneur); il est aujourd'hui de plus en plus visé. Cette raison est celle pour laquelle Jean-Baptiste a été mis en prison puis décapité (Marc 6v17-20) ; c’est aussi ce qui a fait que notre Seigneur n’a plus pu être supporté (Luc 20v19). Aujourd’hui on fait taire par d’autres moyens (amendes). — Les promoteurs de ces tendances ne se rendent pas compte qu’en fermant la bouche aux appels à la repentance, ils ferment la connaissance de la voie du salut. Il est vrai qu'ils pensent qu'il n'est pas besoin de salut, mais cela n'est pas autre chose que de l’aveuglement.
Le pouvoir des juges va croissant, au dépens des gouvernements, depuis que les juges sont admis à juger la validité des lois. Ce phénomène est mondial. Le Psaume 2 parle des juges en les mettant au même niveau que les rois.
Les grands pays imposent la démocratie aux petits pays malgré son triste fonctionnement chez eux. Ils ne veulent pas connaître l’Oint de Dieu, le Christ, qui seul apportera la paix (Psaume 2 ; Ésaïe 32 et d’autres).
Deux poids, deux mesures : l’islamophobie est vilipendée, la christianophobie est monnaie courante non répréhensible. Les ténèbres vont croissant (Jean 12v35-36).
Le pape promeut ouvertement la fraternisation avec l’islam, alors que la Bible qualifie d’antichrists ceux qui nient le Fils de Dieu (1 Jean 2). Il assure que l’islam est une religion de paix, malgré tous les témoignages contraires.
La pédophilie de certains prêtres est de plus en plus dénoncée, mais la religion romaine nie qu’il y ait un lien avec l’interdiction de leur mariage, alors que la Bible qualifie cela d’enseignement de démon (1 Tim.4). On fait des messes demandant le pardon, mais cela ne paraît guère réfréner la haine contre cette religion, et ces messes deviennent un aveu public de culpabilité. On peut penser qu’Apoc. 17v16 est une suite de cette haine. — Le scandale est d’autant plus grand que les prêtres sont censés avoir le pouvoir de transformer le pain en véritable corps du Christ, et être seuls à avoir ce pouvoir. Cette doctrine non biblique fait que l’opprobre est jeté sur Christ Lui-même et tout le vrai christianisme.
Des évangéliques aspirant au réveil de l’Esprit souffrent d’être phagocytés par l’œcuménisme. Cela dépite certains vrais fidèles qui ne voient pas dans la Bible l’annonce du déclin (de la ruine même) de l’Église et l’espérance glorieuse du retour de Jésus Christ promise au fidèle ; ce dépit est encore accentué pour ceux qui ignorent qu’un chemin reste toujours tracé pour les petits restes fidèles de tous les temps, — le chemin de la foi en la Parole de Dieu et de l’obéissance à celle-ci.
L’œcuménisme parait triompher, comme en témoigne le pape participant à la célébration du cinq-centenaire de la Réforme avec les luthériens de Suède. On se rapproche de la « grande Babylone » de l’Apocalypse.
Le président des E-U a été élu alors que tous les medias annonçaient la victoire de l’autre candidat. Les medias ont fait ensuite ouvertement leur mea culpa. Soit ; mais même si c’était inconsciemment et involontaire, c’était quand même du mensonge généralisé ! quel monde ! Normal, sachant qui est son chef (Jean 14v30 ; 8v44).
Que fera ce nouveau président ? nul ne le sait. L’apôtre Paul (1 Tim. 2v1-6) dit de prier pour « ceux qui sont haut placé » afin que nous puissions « mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté » ; mais ce n’est pas pour échapper aux ennuis et se reposer paresseusement ; c’est pour qu’il y ait des conditions favorables à la diffusion à tous les hommes de la connaissance du Dieu Sauveur. On ne peut pas compter sur le progrès et la paix dans le monde : les événements le confirment, et la tendance est d’aller vers le désordre complet (Apoc. 6 ; 6ème sceau). Que la Parole de Dieu soit diffusée tant qu’on peut encore.
La persécution antichrétienne se développe dans le monde. Le peu d’information qu’on a ne se trouve pas dans les medias ordinaires : ils ne sont pas intéressés par le travail de Dieu dans les âmes. Ce travail existe et est réel, y compris chez les pires persécuteurs comme la Corée du nord. Tout le livre des Actes le confirme, du début à la fin, même quand l’apôtre a été emprisonné. Mais en face des difficultés, les disciples n’ont pas demandé de les faire disparaître ; ils ont demandé d’avoir de la hardiesse pour annoncer la Parole (Actes 4v29). Que ce soit notre désir.

17 août 2016


Une ÉCOLE POUR les prêtres [SACRIFICATEURS] devant officier au troisième temple, en Israël, vient d’ouvrir à Jérusalem. La grande question revient sur le tapis : « comment les péchés sont ôtés » et « qui peut avoir ses péchés ôtés » — question posée à tous les hommes, pas seulement aux Juifs. La plupart des religions, notamment l’islam, n’ont pas de Sauveur, pas de moyen d’ôter les péchés. Elles se contentent d’inciter à faire des soi-disant « bonnes œuvres » (les pélerinages en font partie), qui ne sont que des « œuvres mortes » selon la Parole de Dieu (Hébreux 9v14). Les Juifs avec l’Ancien Testament connaissent quelque chose de plus : le besoin d’expiation, Dieu a été offensé par le péché, d’où les nombreux sacrifices avec des animaux comme victimes. Mais le psalmiste (Ps.51v16) avait déjà senti que ça ne suffisait pas. Le Nouveau Testament révèle en effet que ces sacrifices offerts par les prêtres (= sacrificateurs) n’étaient que des images du sacrifice futur de Christ, seul capable d’ôter vraiment les péchés. Les sacrifices de l’Ancien Testament remettaient les péchés en mémoire, comme si on les inscrivait dans un catalogue, en vue du jour où ils seraient effectivement ôtés par le sacrifice de Christ, pour les vrais croyants. Ils avaient donc toute leur valeur au temps de l’Ancien Testament. Mais maintenant que le sacrifice de Christ est passé, il n’y a pas lieu de reprendre ces sacrifices d’animaux : ce serait nier l'efficacité du sacrifice de Christ. — Le prophète Ézéchiel parle bien, en rapport avec le temple futur, qu'il y aura quelques sacrifices d’animaux aux jours des fêtes solennelles. Ils auront lieu à titre commémoratif, dans le temple futur décrit par Ézéchiel ; mais le temple qu’on envisage actuellement de reconstruire n’est justement pas ce temple d'Ézéchiel. Quant aux autres religions, pas de sacrifice, pas de Christ, pas d’expiation, pas de péché ôté !
Où est l'ESPÉRANCE ? France meurtrie, France en désordre et en désarroi croissant. Des gens qui réfléchissent, religieux compris, trouvent leur consolation en disant que la France en a vu d’autres, et qu’elle s’est toujours relevée : « ayons donc confiance, on s’en sortira », ou bien « on n'a pas encore touché le fond, ce n'est qu'après que le pays se relèvera ». Mais ce n’est qu’illusion, jointe à l’ignorance de la bible qui annonce la venue de l’antichrist. C’est donc se calmer avec des mensonges. C’est ignorer à la fois que l’on va vers des temps fâcheux (2 Tim.3 et autres) et ignorer la vraie consolation du chrétien, à savoir la venue de Christ pour enlever la vraie église, celle constituée des vrais croyants.
LA VRAIE MISÉRICORDE MÉCONNUE. À la suite des violences antichrétiennes, ou plus simplement à l’occasion de fêtes religieuses, les plus hautes autorités catholiques font appel à TOUS LES CROYANTS juifs, musulmans ou chrétiens pour que tous exercent la MISÉRICORDE. On évoque par ailleurs expressément que le pèlerinage à La Mecque pour l’obtention du pardon des péchés permet de faire l’expérience de la miséricorde de Dieu. — C’est oublier le message biblique,


celui de la Bible en général qui insiste sur le fait qu’il n’y a qu’un seul Dieu
celui de Jésus qui offre la vie éternelle seulement pour celui qui croit au Fils unique de Dieu, Jean 3v16,36
celui de Pierre au sujet de Christ : « il n’y a de salut en aucun autre », Actes 4v12
celui de Paul : « qu’il ne m’arrive pas à moi de me glorifier sinon en la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par lequel le monde m’est crucifié », Gal. 6v14
celui de Jean qui prédit la « grande Babylone », une religion mondiale, une spiritualité sans Bible, sans Christ, sans rédemption (Apoc. 17).

27 juillet 2016

Interdiction de la fessée en France : encore un principe antibiblique (Proverbes 22:15), basé sur des idées mensongères, s’illusionnant en outre sur l’état de l’homme.
Dénonciations de conditions déplorables d’abattage d’animaux. Le motif a une belle apparence (la cruauté en rapport avec les bêtes est une marque du méchant, Prov. 12v10), mais la raison réelle est un mobile végétarien cherchant à supprimer l’alimentation carnée, ce que la Bible qualifie d’enseignement de démons (1 Tim.4v1-3).
Un prêtre égorgé. Les responsables religieux transmettent des messages d’amour, de fraternité, de paix ; ils appellent à la prière (on ne dit pas pour quoi prier ni qui prier) ; on déplore les atteintes à la civilisation et à la culture. Une carence énorme : personne ne parle ni de péché ni de repentance ni de salut ni de perdition ni de fausse religion qui égare les âmes. Ceux qui sont spirituellement morts ignorent tout de l’évangile. Résultat : on endort les âmes qui courent d’autant plus à la perdition.
Multiplication des attentats-suicide :
On discute à n’en plus finir du mécanisme de la radicalisation, en espérant la vaincre par la psychologie ou par des changements sociaux. L’esprit laïque ignore l’existence de puissances spirituelles de méchanceté » (Éph.6v12).
On ne parle presque jamais du paradis promis par le koran aux meurtriers suicidés, ce qui est à l’évidence une motivation essentielle, malheureusement mensongère. La position de principe incrédule veut ignorer les mobiles religieux, et refuse de distinguer entre la vérité et le mensonge en matière religieuse.
Le résultat de tout ça est le renforcement de l’aveuglement, et la poursuite du développement de la violence. Le pire est à venir selon l’Apocalypse (2ème sceau du ch.6)
BREXIT : Vers les années 1530, l’Angleterre s’était éloignée de l’Europe catholique pour favoriser le divorce d’Henri VIII. Par la Providence divine, le résultat non immédiat avait été un grand développement de la réforme protestante, notamment sous Élisabeth I. Si de nouveau l'Angleterre s'éloigne de l'Europe, l’état général des esprits d’aujourd’hui est tel qu’on ne peut guère espérer une évolution chrétienne favorable, même si le Royaume Uni se soustrait aux décisions de justice de la cour européenne.
Aujourd'hui on ne discute guère que des conséquences économiques. Les conséquences spirituelles sont ignorées.

16 juin 2016

Accumulation de violence → Urgence de prêcher le Royaume de Dieu

15 mai 2016

Nous lisons l'information suivante : Selon le président de l’Eglise réformée d’Allemagne, le 500 ème anniversaire de la Réforme sera profondément œcuménique et international : « Grâce à cette distinction claire par rapport à toutes les commémorations des siècles passés, nous envoyons un signal de réconciliation et de nouveau départ »
En Luc 14 nous lisons (v.34-35) : « Le sel donc est bon ; mais si le sel aussi a perdu sa saveur, avec quoi l'assaisonnera-t-on ? Il n'est propre, ni pour la terre, ni pour le fumier ; on le jette dehors. Qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende ».

11 mai 2016

Encore une fois des débats sur les racines chrétiennes de la France et de l'Europe. On insiste sur le fait que notre pays ou notre continent n'ont plus rien de chrétien. Nous n'argumenterons pas sur le fond, mais rappelons simplement les versets de Romains 1 v.28 et suivants : « Comme ils n'ont pas eu de sens moral pour garder la connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à un esprit réprouvé, pour pratiquer des choses qui ne conviennent pas, étant remplis de toute injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice… » et les v. 29 et 30 continuent une longue liste d'abominations. N'est-ce pas la décadence et déchéance morales à laquelle nous assistons ? L'apôtre Paul dans ce passage des Romains présente cela comme un fait passé chez les païens ; les choses se répètent en pire maintenant, parce que la connaissance de Dieu ayant brillé en Jésus-Christ avec plus d'éclat qu'autrefois, l'abandon de cette connaissance résulte en une déchéance morale plus profonde.
BREXIT, GREXIT ? autrement dit, la Grance Bretagne et la Grèce vont-elles quitter l'Europe ? On rappelle simplement que l'Europe comporte actuellement 28 pays, et que selon l'Apocalypse il viendra un temps où elle n'en comportera que dix. Il n'est pas dit quand.

7 avril 2016

VIOLENCE et VIOLENCE
Un massacre a été commis au Pakistan le 27 mars 2016 avec, dit-on, 72 morts et 340 blessés. Il était ciblé contre des chrétiens qui célébraient le jour de Pâques. Il a été revendiqué par un mouvement islamiste pakistanais. Le caractère anti-chrétien de ces massacres est très généralement occulté, comme en témoignent les communiqués officiels de divers pays jusqu’au niveau des Nations-Unies, rejoints en cela par le silence des autorités morales et des défenseurs des droits de l'homme. Cela manifeste une fois de plus l’état d'esprit qui prévaut dans le monde occidental. Pour comprendre cette attitude et sa signification historique, on pourra utilement consulter la rubrique « apostasie » de Bibliquest.
Une parole de notre Seigneur, en rapport avec Jean Baptiste, déclare : « Depuis les jours de Jean le baptiseur jusqu'à maintenant, le royaume des cieux est pris par violence, et les violents le ravissent » (Matthieu 11v12). De quelle violence s’agit-il ? Il ne s’agit pas de rendre le mal pour le mal, ni d’user d’une quelconque brutalité, mais simplement de ne pas se laisser entraîner par le courant spirituel général, et même de le remonter. C'est à cela que pousse l’Esprit de Dieu. Voilà à quoi est contraint celui qui veut parvenir coûte que coûte au royaume d’un Christ rejeté. Voilà les conséquences de l'opposition et de l'aveuglement antichrétiens. C’est ce même état d’esprit que notre Seigneur voulait susciter quand Il exhortait à « lutter pour entrer par la porte étroite » ceux qui s’inquiétaient du nombre des « sauvés » (Luc 13v23-24).

8-9 janvier 2016

Anniversaire du premier attentat (ou tuerie) de Paris contre un journal :
« Pas peur » disent-ils tout haut. La Parole de Dieu appelle cela des « orgueilleux discours de vanité » (2 Pierre 2v18).
Par les nouvelles caricatures, ils accusent Dieu de manière insultante : « … ces rêveurs méprisent la domination, et injurient les dignités » (Jude 8). « Ils injurient tout ce qu'ils ne connaissent pas » (Jude 10). Énoch a vu d'avance « le Seigneur venant au milieu de ses saintes myriades, pour exécuter le jugement contre tous, pour convaincre tous les impies d'entre eux de toutes les oeuvres d'impiété qu'ils ont impiement commises et de toutes les paroles dures que les pécheurs impies ont proférées contre Lui » (Jude 14-15). « Ils blasphémèrent… ils ne se repentirent pas… » est-il constaté (Apoc. 16v9,11), comme un échantillon, un avant-goût de la fin. — Ne pas interpréter à tort cette rubrique : nous ne suggérons pas que Dieu est du côté des auteurs d'attentats contre les blasphémateurs.