Remmers Arend
Édition originale en allemand : « Biblische Bilder und Symbole », ISBN : 3-89287-086-1 © CSV, D-42490 Hückeswagen
© Editions Bibles et Littérature Chrétienne, La Foge C, 1816 Chailly-Montreux, Suisse, www.eblc.ch
« Or toutes ces choses leur arrivèrent comme types, et elles ont été
écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les fins des siècles
ont atteints »
1 Corinthiens 10
, 11
« … qui sont une ombre des choses à venir ; mais le corps est du Christ »
Colossiens 2
, 17
Table des matières :
1 - Abréviations des livres de la Bible
2.2 - Types de l’Ancien Testament
2.3 - Christ dans l’Ancien Testament
3 - Images et symboles (ordre alphabétique)
4 - Index des passages bibliques (ordre des livres de la Bible)
Gen. = Genèse — Ex. = Exode — Lév. = Lévitique — Nomb. = Nombres — Deut. = Deutéronome — Josué = Josué — Juges = Juges — Ruth = Ruth — 1 Sam. = 1 Samuel — 2 Sam. = 2 Samuel — 1 Rois = 1 Rois — 2 Rois = 2 Rois — 1 Chron. = 1 Chroniques — 2 Chron. = 2 Chroniques — Esdras = Esdras — Néh. = Néhémie — Esther = Esther — Job = Job — Ps. = Psaumes — Prov. = Proverbes — Eccl. = Ecclésiaste — Cant. = Cantique des cantiques — És. = Ésaïe — Jér. = Jérémie — Lament. = Lamentations de Jérémie — Ézéch. = Ézéchiel — Dan. = Daniel — Osée = Osée — Joël = Joël — Amos = Amos — Abd. = Abdias — Jonas = Jonas — Michée = Michée — Nahum = Nahum — Hab. = Habakuk — Soph. = Sophonie — Aggée = Aggée — Zach. = Zacharie — Mal. = Malachie
Matt. = Matthieu — Marc = Marc — Luc = Luc — Jean = Jean — — Actes = Actes des apôtres — Rom. = Romains — 1 Cor. = 1 Corinthiens — 2 Cor. = 2 Corinthiens — Gal. = Galates — Éph. = Éphésiens — Phil. = Philippiens — Col. = Colossiens — 1 Thess. = 1 Thessaloniciens — 2 Thess. = 2 Thessaloniciens — 1 Tim. = 1 Timothée — 2 Tim. = 2 Timothée — Tite = Tite — Philém. = Philémon — Héb. = Hébreux — Jacq. = Jacques — 1 Pierre = 1 Pierre — 2 Pierre = 2 Pierre — 1 Jean = 1 Jean — 2 Jean = 2 Jean — 3 Jean = 3 Jean — Jude = Jude — Apoc. = Apocalypse
La parole de Dieu – Ancien et Nouveau Testament – est en partie écrite
dans un langage imagé. Il n’y a rien d’extraordinaire à cela, car dès l’Antiquité,
dans la littérature profane également, on se servait de comparaisons, d’images,
etc. pour animer un texte. Les « saints hommes de Dieu… poussés par l’Esprit
Saint » (2 Pierre 1,
21) qui ont écrit le Livre n’ont cependant pas
recouru à ce moyen dans le seul but d’embellir le texte. Aussi prenons la
peine de nous y arrêter ! Pour avoir une juste compréhension de nombreux
passages de la Bible, il est non seulement intéressant et instructif, mais
aussi indispensable de connaître la signification des images qui y sont
utilisées. Les plus importants modes d’expression employés dans le langage,
et qui se trouvent aussi dans la Bible, sont les suivants :
La comparaison
qui fait ressortir un trait déterminé d’un
élément ou d’une personne en mettant quelque chose d’autre en regard. Ainsi
en Proverbes 4
, 18,
par exemple, le sentier des justes est
comparé à la lumière du matin. De même que la lumière du soleil matinal
va croissant et illumine toutes choses, ainsi le chemin d’un homme qui marche
continuellement dans les voies de Dieu devient toujours plus clair et béni.
Les paraboles de l’Ancien et du Nouveau Testament appartiennent à cette
catégorie.
Le symbole
est un signe perceptible qui représente quelque
chose d’abstrait. Une couronne symbolise la royauté et, dans le Nouveau
Testament, la croix est le symbole de l’opprobre de Christ.
Les types
bibliques ressemblent aux symboles, mais, contrairement
à eux, ils se rapportent toujours à des personnes ou à des actes encore
futurs. Dès lors, nous ne trouvons des types que dans l’Ancien Testament
et ils ont toujours trait à des choses qui sont révélées, et ainsi confirmées,
dans le Nouveau Testament. Aussi l’interprétation des types ne doit-elle
jamais aller au-delà de l’enseignement du Nouveau Testament.
Plusieurs des images utilisées dans les Saintes Ecritures peuvent avoir
différentes significations. C’est ainsi que la tente d’assignation et le
temple sont aussi bien des types de l’Assemblée que du ciel (cf. 1 Cor.
3
, 16; Héb. 9
). Nous ne pouvons pas non plus dire avec certitude
si une expression a un sens figuré dans chaque passage où elle apparaît.
Le discernement spirituel et parfois aussi une certaine réserve sont nécessaires
si nous ne voulons pas ajouter quelque chose à la parole de Dieu au lieu
de l’interpréter !
La parole de Dieu donne elle-même la réponse à la question de l’origine
et du bien-fondé d’une telle manière d’expliquer des expressions bibliques.
Par là est démontrée l’unité de l’Ancien et du Nouveau Testament. Dans sa
première épître aux Corinthiens (chap. 9
,
v. 9), Paul cite
le commandement de Deutéronome 25
, 4: « Tu n’emmuselleras pas le
bœuf qui foule le grain », et il ajoute : « Car c’est pour nous que cela
est écrit… » Il se sert de ce verset de l’Ancien Testament, comme aussi
de la coutume de ceux qui servent à l’autel (v. 13), pour expliquer que
dans le domaine spirituel également tout serviteur a droit à un salaire
pour son activité.
En 1 Corinthiens 10
, 1 à 11, l’apôtre décrit différents événements
survenus au cours de la marche d’Israël dans le désert comme exemples servant
d’avertissement. Il en tire l’enseignement suivant : « Or ces choses arrivèrent
comme types de ce qui nous concerne, afin que nous ne convoitions pas des
choses mauvaises, comme ceux-là aussi ont convoité » (v. 6). L’énumération
de quatre autres péchés dans lesquels Israël tomba (l’idolâtrie, la fornication,
la rébellion et les murmures) s’achève par ces paroles : « Or toutes ces
choses leur arrivèrent comme types, et elles ont été écrites pour nous servir
d’avertissement, à nous que les fins des siècles ont atteints » (v. 11).
Galates 4
, 21 à 31 fait encore un pas de plus. Paul y parle de Sara,
la femme d’Abraham, et de sa servante Agar, ainsi que de leurs fils Isaac
et Ismaël, en signalant expressément un sens allégorique : ces personnes
sont des figures de la grâce et de la loi (v. 24). De même en Hébreux
7
,
1 à 3, Melchisédec, roi de Salem, est assimilé au Fils de
Dieu. De plus, ses noms sont aussi traduits et expliqués : roi de justice
et roi de paix.
Ces passages du Nouveau Testament sont importants, car ils nous donnent la clé, fournie par l’inspiration du Saint Esprit, pour la compréhension des types. D’innombrables personnes, faits et événements du Nouveau Testament apparaissent en type dans l’Ancien Testament. Aussi est-il tout à fait justifié de parler de celui-ci comme du « livre d’images » du Nouveau Testament. Beaucoup de vérités chrétiennes, qui sont souvent exposées dans le Nouveau Testament sous une forme abstraite, sont déjà présentées en type dans l’Ancien Testament.
C’est ainsi, par exemple, que le sacrifice d’Isaac en Genèse 22
est un type clair de ce que Dieu « n’a pas épargné son propre Fils, mais…
l’a livré pour nous tous » (Rom. 8
, 32). La tente d’assignation dans
le désert présente un type approprié de l’Assemblée de Dieu aujourd’hui
(cf. Matt. 16
, 18; 1 Cor. 3
, 9-17). La marche d’Israël durant
quarante ans dans le désert est une figure de la vie chrétienne sur la terre,
avec tous les dangers qu’elle comporte.
Nous nous contenterons de ces exemples. Ils montrent en même temps qu’il y a différentes sortes de types dans l’Ancien Testament. On peut relever essentiellement les distinctions suivantes :
Des personnes: par exemple Ève comme type de l’Assemblée, Joseph et David comme types de Christ.
Des objets: par exemple l’arche / Christ, le tabernacle / l’Assemblée, les tables de la loi / la parole de Dieu.
Des lieux: l’Égypte / le monde, le désert / nos circonstances terrestres, Canaan / les lieux et les bénédictions célestes.
Des événementsou des
actes: la vente de Joseph par ses frères / le rejet de Christ par les Juifs, les sacrifices d’animaux / l’œuvre rédemptrice de Christ, la circoncision / le jugement de la chair.
Ainsi qu’il l’a déjà été dit, l’interprétation du langage figuré de la parole de Dieu n’est pas toujours simple. Un principe important s’impose lorsque nous sommes occupés des types de l’Ancien Testament : n’allons jamais, dans leur interprétation, au-delà des révélations du Nouveau Testament. Ce sont justement des figures qui nous sont données pour illustrer la doctrine du Nouveau Testament d’une manière appropriée en partant de la pratique et pour la pratique.
Le Nouveau Testament n’est pas seul à rendre témoignage de Christ, l’Ancien
Testament le fait aussi. Le Seigneur Jésus lui-même a dit aux Juifs en Jean
5
, 39: « Sondez les écritures, car vous, vous estimez avoir en elles
la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi ». Il a
annoncé ses souffrances à ses disciples par ces paroles : « Voici, nous
montons à Jérusalem, et toutes les choses qui sont écrites par les prophètes
touchant le Fils de l’homme seront accomplies : car il sera livré aux nations ;
on se moquera de lui, et on l’injuriera, et on crachera contre lui ; et
après qu’ils l’auront fouetté, ils le mettront à mort ; et le troisième
jour il ressuscitera » (Luc 18
, 31-33). Puis, le jour de sa résurrection,
lorsqu’il se joignit aux deux disciples accablés qui se rendaient de Jérusalem
à Emmaüs, il finit par leur dire : « O gens sans intelligence et lents de
cœur à croire toutes les choses que les prophètes ont dites ! Ne fallait-il
pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ?
Et commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans
toutes les écritures, les choses qui le regardent » (Luc 24
, 25-27).
Le soir du même jour, il apparut à tous ses disciples. À cette occasion,
il leur dit : « Ce sont ici les paroles que je vous disais quand j’étais
encore avec vous, qu’il fallait que toutes les choses qui sont écrites de
moi dans la loi de Moïse, et dans les prophètes, et dans les psaumes, fussent
accomplies. Alors il leur ouvrit l’intelligence pour entendre les écritures.
Et il leur dit : Il est ainsi écrit ; et ainsi il fallait que le Christ
souffrît, et qu’il ressuscitât d’entre les morts le troisième jour, et que
la repentance et la rémission des péchés fussent prêchées en son nom à toutes
les nations, en commençant par Jérusalem » (Luc 24
, 44-47).
Ces passages de la Parole montrent clairement que non seulement les prophètes,
mais toutes les Ecritures de l’Ancien Testament rendent témoignage de Christ
et de son œuvre. La division de l’Ancien Testament utilisée par le Seigneur
en Luc 24
, 44, à savoir la loi de Moïse, les prophètes et les Psaumes,
correspond à la division judaïque : la loi (Thora), les prophètes (Neviim),
les écritures (Ketavim, avec les Psaumes comme premier et principal livre).
Dans leurs prédications, dès le début, les apôtres aussi s’appuyaient
sur le fait que les Ecritures de l’Ancien Testament rendaient témoignage
de Christ : ainsi Pierre en Actes 2
, 30 et 31; 3
,
18,
22 et 23, Philippe au chapitre 8
, verset 35, et Paul aux chapitres
17
, versets 2 et 3, et 28
, verset 23.
Les types sont une forme particulière du témoignage rendu au Seigneur Jésus dans l’Ancien Testament. Il en existe un très grand nombre ; nous n’en citons ci-après que quelques-uns qui sont clairement interprétés dans le Nouveau Testament :
12/ 1 Cor.
5, 7),
2,
17;
9,
11;
10,
11, 12),
25, 10 et suiv. / Héb.
9,
4, 5; Rom.
3,
25),
21, 9 / Jean
3,
14),
2, 1 / Matt.
12, 40).
Ces exemples montrent quelque chose de la multiplicité et de l’importance des types de l’Ancien Testament. Nous pouvons certainement dire que seule la compréhension du langage figuré et tout particulièrement des types ouvre vraiment l’accès au sens profond et à la grande richesse spirituelle de l’Ancien Testament. Toutefois la connaissance des images dans le Nouveau Testament est aussi indispensable pour la compréhension et apporte un enrichissement durable à celui qui lit la sainte parole de Dieu avec prière.
Enfin, une dernière précision : il sera difficilement évitable qu’un mot ou un autre soit cherché en vain dans ce lexique. Des termes tels que soif, jeûne, fiel, faim, etc., dont le sens figuré dans la Bible correspond à l’usage courant, n’ont pas été pris en considération pour des raisons compréhensibles.
Le frère de Moïse a été le premier
souverain sacrificateur d’Israël et il est un type du Seigneur Jésus
(cf. Héb. 5
, 1-5). Lors de la consécration des
sacrificateurs, l’onction a précédé l’aspersion
de sang pour Aaron, alors que pour ses deux fils, il
a d’abord été fait aspersion du sang du sacrifice, puis seulement ensuite
ils ont été oints de l’huile sainte (Ex. 29
,
7, 20, 21). Ainsi, au Jourdain, avant de commencer son service, Christ pouvait,
lui qui était sans péché, être « oint » de l’Esprit Saint (Luc 3
,
22; 4
,
18; Actes 10
, 38), alors que pour nous la
foi au sang de Christ précède l’onction ou le sceau du Saint Esprit (2 Cor.
1
, 21, 22; Éph. 1
, 13).
Tandis que la sacrificature d’Aaron a pour objet que des pécheurs soient réconciliés avec Dieu et que les rachetés puissent s’approcher de lui, la sacrificature de Melchisédec parle de la bénédiction de Dieu envers les hommes, ce qui trouvera sa réalisation particulièrement dans le règne millénaire.
Le patriarche et ancêtre du peuple d’Israël n’est pas seulement le plus
bel exemple de foi pratique dans l’Ancien Testament, mais il présente aussi
des traits typiques. En Hébreux 11
, 8 à 19, son obéissance de la
foi est particulièrement mise en évidence. Le mot croire
apparaît
pour la première fois dans la Bible en Genèse 15
, 6: « Et il crut
l’Éternel ; et il lui compta cela à justice ». Alors que dans la première
phase de sa vie (Gen. 12 - 14
), sa marche extérieure ainsi que son
témoignage sont davantage présentés et, dans la deuxième (Gen. 15 - 21
),
ses relations personnelles avec Dieu, la troisième phase donne un aperçu
prophétique : au chapitre 22,
sa disposition à obéir quand Dieu lui
demande d’offrir son fils Isaac en sacrifice fait allusion
au don du Fils de Dieu par le Père (ici apparaît pour la première fois au
verset 2 le verbe aimer
; cf. Rom. 8
, 32; Héb. 11
,
17-19) ; au chapitre 23
, la mort de sa femme
Sara est une image de la mise de côté temporaire du peuple d’Israël
(cf. Rom. 11
, 25) ; au chapitre 24
, nous voyons l’appel de
l’épouse (l’Assemblée) pour le Fils
et au chapitre 25
, la bénédiction des nations dans le Millénium.
Les comparaisons en Romains 5
, 12 et suivants (v. 14: « la figure
de celui qui devait venir ») et 1 Corinthiens 15
, 20, 21 et 45 mettent
en lumière la relation typique entre Adam, le chef de la première création
tombée dans le péché, et Christ, le chef de la nouvelle création. Le premier
homme avait été établi par Dieu comme chef de la création et devait dominer
sur toutes les autres créatures (Gen. 1
,
28). Le premier Adam
ayant perdu tous les droits par sa désobéissance, le second homme, le dernier
Adam, a été fait par Dieu Chef sur toutes choses en vertu de son œuvre à
la croix, parce qu’il s’était acquis tous ces droits par son abaissement
profond et sa parfaite obéissance (cf. 1 Cor. 15
, 45-49; Héb.
2
,
6 et suivants). Adam est vu ici davantage en contraste avec
Christ.
En Éphésiens 5
, 30 à 32, un parallèle est toutefois établi entre
Adam et Ève, le premier couple humain, et Christ et son épouse, parallèle
qui nous autorise à voir en Adam et Ève un type de Christ et de son Assemblée.
Comme Ève a été formée du côté d’Adam pendant qu’il était dans un profond
sommeil, ainsi Christ, par sa mort à la croix, a posé le fondement pour
son Assemblée qu’il aime et à laquelle il sera uni éternellement (Éph.
5
, 25).
Adultère : voir « fornication »
Dans la Bible, l’agneau (de la chèvre ou de la
brebis) est une figure d’un être sans défense et dépendant
d’autrui (És. 11
,
6; 40
, 11; Luc 10
, 3). Il
est l’animal le plus souvent prescrit pour les sacrifices dans l’Ancien
Testament. Deux agneaux âgés d’un an, sans défaut, devaient être offerts
chaque jour en holocauste continuel, deux également le jour du
sabbat, sept au commencement des mois et pareillement
lors de toutes les fêtes de l’Éternel, à l’exception
de la fête des tabernacles au cours de laquelle quatorze agneaux étaient
présentés chaque jour, pendant sept jours, et sept agneaux le huitième jour
(Nomb. 28; 29
).
Ésaïe 53
, 7 fait allusion prophétiquement au Rédempteur comme
l’Agneau de Dieu : « Il a été opprimé et affligé, et il n’a pas ouvert sa
bouche. Il a été amené comme un agneau à la boucherie. » « Commençant par
cette écriture », Philippe l’évangéliste a pu annoncer Jésus à l’eunuque
de Candace (Actes 8
, 32-35). Dans le Nouveau Testament (à l’exception
du passage déjà cité de Luc 10
, 3 où le mot est cependant employé
à la forme du pluriel) nous ne trouvons l’agneau (en grec deux mots différents :
amnos
et arnion
)
que comme nom ou titre du Seigneur
Jésus. Par l’exclamation : « Voilà l’agneau de Dieu qui ôte le péché du
monde ! » (Jean 1
, 29,
36), Jean le Baptiseur salue le Fils
de Dieu qui, comme le vrai holocauste, allait
pleinement résoudre la question du péché selon les saintes exigences de
Dieu. Pierre l’appelle « l’agneau sans défaut et sans tache » dont le
sang précieux nous a rachetés (1 Pierre 1
, 19) ;
enfin nous voyons le Seigneur glorifié au milieu du trône de Dieu dans le
ciel comme l’Agneau : devant lui, les 24 anciens tombent sur leurs faces
et l’adorent ainsi qu’il en est digne (Apoc. 5
, 6). Cet agneau, apparemment
si petit et si faible, autrefois immolé pour nous, occupe maintenant la
place de la puissance et de la gloire suprêmes. Les sept
cornes et les sept yeux nous parlent
de sa pleine puissance et de son parfait discernement. L’une des 28 mentions
du mot « agneau » dans l’Apocalypse se rapporte pourtant au futur adversaire
de Christ, soit l’Antichrist. Au chapitre 13
(v. 11), il est dit
de cet homme de péché, le fils de perdition (2 Thess. 2
, 3) : « Et
je vis une autre bête montant de la terre ; et elle avait deux cornes semblables
à un agneau ; et elle parlait comme un dragon. » La ruse et le caractère
dangereux de cet homme ne pourraient pas être mis en évidence plus clairement
que par ces deux marques opposées. D’une certaine manière il ressemblera
extérieurement à l’Agneau véritable, mais en même temps sa vraie nature
sera révélée en ce que sa bouche proférera des paroles sataniques lorsqu’il
s’assiéra au temple de Dieu et se présentera lui-même comme étant Dieu.
Le mot hébreu nescher
, traduit le plus souvent par « aigle »,
signifie vraisemblablement « vautour », ainsi qu’il est rendu en Michée
1
, 16. En 2 Samuel 1
,
23 et dans d’autres passages,
sa rapidité et sa force sont citées comme principales caractéristiques (Ps.
103
, 5; És. 40
, 31). L’envergure et la force de ses ailes
sont une figure des soins de Dieu en faveur des siens (Ex. 19
, 4;
Deut. 32
, 11). Déjà en Deutéronome 28
, 49, l’aigle est mis
en relation avec le jugement, ce qui semble être la signification de ce
symbole dans beaucoup de passages (Prov. 30
, 17; Osée 8
, 1).
En Matthieu 24
, 28, où le peuple spirituellement mort d’Israël, qui
s’est soumis volontairement à l’Antichrist, est appelé d’une manière figurée
un corps mort (bête morte), les aigles sont l’expression
des jugements de Dieu venant du ciel et consumant toutes choses. La ressemblance
du quatrième animal d’Apocalypse 4
, 7 (cf. Ézéch. 1
, 10) avec
un aigle volant indique la venue subite des jugements de Dieu dans ses voies
gouvernementales sur la création.
Lorsqu’il est parlé dans la Bible de l’airain, il faut certainement comprendre
le cuivre (ou le bronze). Dans l’Antiquité, l’un des principaux lieux où
l’on trouvait le cuivre était l’île de Chypre (latin : Cyprus) qui aussi
a donné son nom au métal. Déjà en Genèse 4
, 22, il est fait mention
pour la première fois de l’airain comme métal pour la fabrication des outils
tranchants. Puis nous le rencontrons de nouveau en Exode 25
, 3 lors
de la construction de la tente d’assignation et de
ses ustensiles, construction pour laquelle il a été utilisé 70 talents et
2400 sicles d’airain, soit environ 2500 kg (chap. 38
, v. 2
9).
Dans la parole de Dieu, l’airain est souvent mis en relation avec le
feu. Sur l’autel d’airain, les
sacrifices étaient consumés par le feu (Ex.
27
, 1-8). En Apocalypse 1
, 15, les pieds du Fils de l’homme sont
« semblables à de l’airain brillant, comme embrasés dans une fournaise ».
L’airain est toutefois retiré intact du feu.
L’airain est une image de la justice manifestée dans le jugement. Comme
Homme, seul le Seigneur Jésus possédait une justice intrinsèque, intérieure,
qui pouvait supporter le feu du jugement de Dieu. La figure du
serpent d’airain en est l’expression (Nomb. 21
,
4-9; Jean 3
, 14; 2 Cor. 5
, 21). Comme hommes, nous ne possédons
aucune justice qui pourrait subsister devant Dieu. « Toutes nos justices
[sont] comme un vêtement souillé » (És. 64
, 6). Mais celui qui croit
au Fils de Dieu n’est pas jugé, il est justifié. Dieu est juste quand il
condamne le péché, mais il montre aussi sa justice en justifiant celui qui
croit en son Fils (Rom. 3
,
26).
Le nom Amalek peut être traduit par : « peuple pillard » ou : « qui dépouille
le peuple ». Amalek était le fils d’Éliphaz et de Thimna (Gen. 36
,
12, 16), donc un petit-fils d’Ésaü. Le fait que la contrée des Amalékites
est déjà mentionnée en Genèse 14
, 7 n’est pas en contradiction avec
ce qui précède, les lieux de la Bible étant souvent nommés longtemps à l’avance
par leurs noms futurs (cf. le nom de Béthel en Gen. 12
, 8; 28
,
19). Les lieux d’habitation de ce peuple apparenté à Israël étaient situés
au sud de la Palestine, c’est-à-dire près de l’Égypte
(Nomb. 13
, 29; 1 Sam. 15
,
7; 27
, 8). Les Amalékites
se sont constamment révélés être les oppresseurs d’Israël. Ils étaient des
pécheurs et ne craignaient pas Dieu (Deut. 25
, 17; Juges 10
,
22; 1 Sam. 15
, 18). Après être sorti d’Égypte, Israël rencontra aussitôt
Amalek (Ex. 17
,
8; Nomb. 14
, 43-45), et même dans le
pays de Canaan, Amalek ne laissa pas le peuple de
Dieu en paix. Amalek y est presque toujours vu en relation avec les autres
habitants du pays, lesquels sont une figure de la puissance spirituelle
de méchanceté qui est dans les lieux célestes (Juges 3
, 13; 6
,
3; Éph. 6
, 12). L’inimitié des Amalékites est cruelle et rusée. Ils
attaquent les faibles, détruisent la récolte du pays, et là où ils passent,
ils brûlent les villes et pillent tout (Deut. 25
, 17; 1 Sam. 30
,
1, 2).
Amalek est une image de Satan qui rôde comme un lion rugissant, cherchant
qui il pourra dévorer (1 Pierre 5
, 8). En vérité, il est un ennemi
vaincu, car son jugement est déjà prononcé : « Sa fin sera la destruction »
(Nomb. 24
, 20). De même que Dieu a dit d’Amalek : « L’Éternel aura
la guerre contre Amalek de génération en génération » (Ex. 17
, 16),
de même le croyant doit résister aux attaques de Satan (Jacq. 4
,
7; 1 Pierre 5
, 9). Ce combat dure aussi longtemps que nous sommes
sur la terre. Mais à la fin s’accomplira la parole de Romains 16
,
20: « Or le Dieu de paix brisera bientôt Satan sous vos pieds ».
L’âne est une bête de somme et une monture modeste ; aujourd’hui encore
il est apprécié dans le Proche-Orient. Il peut porter des charges étonnantes
et c’est sans doute pour cette raison qu’il est parfois une figure de l’humilité
(Gen. 49
, 14, 15). Lors de sa première venue, quand le Seigneur Jésus
a séjourné sur la terre dans l’abaissement profond, il est entré dans Jérusalem
sur un âne. Mais lorsqu’il apparaîtra pour la seconde fois en gloire comme
Fils de l’homme, il sera assis sur un cheval blanc
(Zach. 9
, 9; Matt. 21
, 5; Apoc. 19
, 11).
L’âne, spécialement l’âne sauvage, est comparé dans la Bible à l’homme.
Au sujet d’Ismaël, l’Ange de l’Éternel prophétise à Agar, servante d’Abraham :
« Lui, sera un âne sauvage d’homme », et Job dit : « Et l’homme stupide
s’enhardit, quoique l’homme naisse comme le poulain de l’âne sauvage » (Gen.
16
, 12; Job 11
, 12). Un des premiers commandements que le
peuple d’Israël a reçu de Dieu après sa délivrance d’Égypte
prescrivait : « Et tout premier fruit des ânes, tu le rachèteras avec un
agneau ; et si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Et tout
premier-né des hommes parmi tes fils, tu le rachèteras » (Ex. 13
,
13; 34
, 20). Là aussi nous voyons une certaine assimilation à l’âne
comme figure de l’homme naturel qui a besoin de rédemption. C’est ainsi
que doit être également interprété le commandement défendant le
joug mal assorti, selon lequel l’Israélite ne devait
jamais atteler ensemble un bœuf et un âne devant une charrue (Deut. 22
,
10). Ce commandement est appliqué, dans le Nouveau Testament, à la relation
(dans le mariage, l’amitié, la profession, les associations, etc.) d’un
croyant avec un incrédule (2 Cor. 6
, 14 et suiv.). Selon la loi,
le bœuf était un animal pur, l’âne un animal impur ; en outre, ces deux
animaux ont des caractères totalement différents qui ne s’accordent en aucun
cas. Une leçon simple mais sérieuse et importante pour chaque enfant de
Dieu !
Animal : voir « bête »
Animaux (symboliques), chérubin, séraphin
Les quatre animaux sont décrits pour la première
fois en Ézéchiel 1
,
5 à 14. Dans le Nouveau Testament, ils
se trouvent dans le livre de l’Apocalypse (Apoc. 4
, 6-9). Ils se
tiennent au milieu et à l’entour du trône de Dieu, et ils symbolisent les
caractères de son gouvernement et de ses jugements sur le monde (Ézéch.
1
, 26). Les faces des animaux en Ézéchiel 1
correspondent
à celles d’Apocalypse 4
. Le lion parle de la
force, le veau de la constance, l’homme de la sagesse
et l’aigle de la soudaineté et de la rapidité des jugements
à venir. En Ézéchiel chacun des quatre animaux porte les quatre caractères,
tandis qu’en Apocalypse chaque animal n’en présente qu’un des quatre. Alors
qu’en Ézéchiel 1
, 18 les jantes des roues des quatre animaux sont
pleines d’yeux tout autour, il est dit en Apocalypse 4
,
6
et 8 qu’ils sont « pleins d’yeux devant et derrière », et qu’ils sont « tout
autour et au-dedans, pleins d’yeux ». Aussi bien en Ézéchiel 1
,
28 qu’en Apocalypse 4
, 3, il y a un arc-en-ciel
autour du trône.
Les animaux sont reconnus par Ézéchiel comme étant des chérubins (Ézéch.
10
, 20). La signification du nom Cherub
(hébr. Keruv,
pl. Keruvim)
n’est pas certaine. Il a pour interprétation : « celui
qui combat », « celui qui saisit », « le serviteur fidèle » ou « celui qui
est grand, qui est puissant ». Les chérubins ou les animaux avaient quatre
ailes (Ézéch. 1
,
6).
Quand le prophète Ésaïe décrit le trône de Dieu, il voit au-dessus du
trône les séraphins, dont le nom signifie « les ardents » (És. 6
,
1-4). Les séraphins ont six ailes comme les quatre animaux d’Apocalypse
4
, et comme ceux-ci ils ne cessent de dire « Saint, saint, saint »
(És. 6
, 3; Apoc. 4
, 8).
Une comparaison des deux descriptions de l’Ancien Testament avec celle
du Nouveau nous amène à la conclusion qu’Ézéchiel et Ésaïe n’ont vu chacun
pour soi qu’une partie de l’immense gloire du trône de Dieu, alors que Jean,
pour ainsi dire, a pu contempler à face découverte toute la gloire du Seigneur.
À la vue de l’image de la gloire de l’Éternel, Ézéchiel est tombé sur sa
face et Ésaïe s’est écrié : « Malheur à moi ! car je suis perdu ; car moi,
je suis un homme aux lèvres impures, et je demeure au milieu d’un peuple
aux lèvres impures ; car mes yeux ont vu le roi, l’Éternel des armées »
(Ézéch. 1
, 28; És. 6
, 5). Cependant Jean peut dire : « Je
vis : et voici, une porte ouverte dans le ciel, et la première voix que
j’avais ouïe, comme d’une trompette parlant avec moi (c’est-à-dire la voix
du Seigneur Jésus), disant : Monte ici » (Apoc. 4
, 1).
L’anneau, spécialement la bague, est une image de l’alliance et de la
communion ; sa forme sans commencement ni fin évoque l’éternité. Dans l’Antiquité,
le port d’un anneau était un privilège particulier, et son octroi était
l’expression de la considération ; l’anneau parle en outre de puissance
et d’autorité (Gen. 41
, 42; Jacq. 2
, 2). La pensée de la communion
intime dans l’amour apparaît particulièrement dans le Cantique des cantiques
8
, 6, où la fiancée dit : « Mets-moi comme un cachet (ou une bague
à cachet) sur ton cœur, comme un cachet sur ton bras » (cf. Aggée 2
,
23). Lors de son retour vers son père, le fils prodigue a reçu non seulement
la plus belle robe (cf. Apoc. 7
, 14) et des sandales pour « marcher
d’une manière digne » (cf. Éph. 4
, 1), mais aussi un anneau comme
marque de l’amour, de la communion et de l’estime du père (Luc 15
,
22).
Souvent la première mention d’un concept donne déjà une clé quant à son
sens figuré et spirituel. L’arbre est mentionné pour la première fois en
Genèse 1
, 11,12: « …et la terre produisit l’herbe… et l’arbre produisant
du fruit ».
Dans le jardin d’Eden, il y avait deux arbres particuliers : l’arbre
de vie, au milieu du jardin, ainsi que l’arbre de la connaissance du bien
et du mal (Gen. 2
,
9). La défense de manger du
fruit de ce dernier amena le péché et la mort dans
le monde ; l’accès à l’arbre de vie fut fermé à l’homme (Gen. 3
).
Cependant, il est prophétiquement de nouveau question de l’arbre de vie,
avec ses douze fruits, dans le paradis de Dieu ; il
servira de nourriture aux vainqueurs (Apoc. 2,
7) et, dans le règne
millénaire, ses feuilles seront pour la guérison des nations (Apoc. 22
,
2). C’est une image de Christ qui seul peut donner la vie éternelle
et qui, pour l’éternité, est la source de toute bénédiction pour les siens.
Dans la Bible, l’arbre est souvent le symbole d’une grande puissance.
L’Assyrien (Ézéch. 31
,
3) et Nebucadnetsar (Dan. 4
,
10) sont comparés à de grands arbres.
L’arbre qui a crû à partir d’un petit grain de moutarde, en Matthieu
13
,
31, 32, est une image semblable mais négative. Le royaume
des cieux, qui doit porter un caractère céleste, devient une puissance terrestre.
Ce n’est pas la croissance du royaume des cieux voulue de Dieu, mais son
développement consécutif au rejet du roi. Les oiseaux,
qui demeurent dans ses branches, symbolisent les démons.
En revanche, l’homme bienheureux du psaume 1
est semblable à un
arbre planté près des ruisseaux d’eaux, qui rend son fruit
en sa saison et dont la feuille ne se flétrit point.
Un arc-en-ciel se forme dans la partie du ciel opposée au soleil, par
la réfraction de la lumière du soleil dans les gouttes d’eau. Il est mentionné
pour la première fois en Genèse 9
, 13 à 17 après le
déluge, et cela parce qu’il n’avait jamais plu auparavant
(Gen. 2
, 5, 6). Dieu a donné à Noé ce signe de
son alliance avec la terre qui ne devait plus être de nouveau jugée par
un déluge (cf. 2 Pierre 3
, 5-13). Lorsque le jugement de Dieu viendra,
toute l’ancienne création « embrasée sera dissoute ». Cependant jusque-là,
Dieu agit avec patience et en grâce.
Comme symbole de la fidélité de Dieu à ses promesses quant à la terre,
et cela en dépit de tous les péchés de l’homme, l’arc-en-ciel est un signe
des voies gouvernementales de Dieu envers le monde (Ézéch. 1
, 28;
Apoc. 4
, 3; 10
, 1). La beauté de cet arc dans la nuée doit
toujours nous rappeler la fidélité immuable de Dieu.
Avant le déluge, Noé, sur l’ordre de Dieu, a dû construire pour lui et
sa famille une arche dans laquelle ils échapperaient au jugement de Dieu
sur l’humanité pécheresse (Gen. 6)
. En Hébreux 11
,
7, cette arche est désignée comme moyen « pour la conservation de sa maison »,
et Pierre interprète l’ensemble de cet événement comme étant une figure
du baptême : l’eau du jugement a porté en même temps l’arche salvatrice
(1 Pierre 3
, 19-21). Que nous pensions à la délivrance éternelle
ou à la signification temporelle du baptême, dans les deux cas le refuge
en Christ est notre protection pour la traversée des eaux
de la mort. Christ est notre « arche », notre délivrance. Il a été pour
nous dans le jugement, et nous sommes cachés en lui pour le temps et pour
l’éternité.
L’arche de l’alliance (hébr. ‘aron
), dont la description est donnée
en Exode 25
, 10 à 22, avait différentes appellations : l’arche de
l’alliance (Deut. 31
,
26), l’arche de l’alliance de Dieu ou
de l’Éternel (Juges 20
, 27; Nomb. 10
,
33), l’arche
de l’Éternel (Josué 3
, 13), l’arche de Dieu (1 Sam. 4
, 11)
et enfin, durant la marche d’Israël dans le désert, l’arche du témoignage
(la première fois en Ex. 25
,
22, la dernière en Josué 4
,
16). Elle était de bois de sittim (bois) et entièrement
plaquée d’or pur. Elle renfermait les deux tables de la
loi avec les dix commandements, puis plus tard la verge d’Aaron,
qui avait bourgeonné, et la cruche avec la manne (Ex.
25
, 21; 1 Rois 8
,
9; Héb. 9
, 4). L’arche était
couverte par le propitiatoire (le substantif hébreu kapporeth
est
dérivé d’un verbe qui signifie étymologiquement « couvrir », mais veut dire
usuellement « expier, pardonner »). Celui-ci était fait entièrement d’or
pur et il était couronné de deux chérubins, tirés de lui, dont les ailes
s’étendaient en haut. Deux barres, reliées à l’arche par quatre anneaux,
servaient à la transporter. L’arche était le seul objet qui se trouvait
dans le lieu très saint de la tente d’assignation et
du temple, la sainte habitation de Dieu, et elle était
le trône de Dieu sur la terre ; Il siégeait entre les chérubins (1 Sam.
4
,
4; Ps. 80
,
1). Une fois l’an, au grand jour
des propitiations (Lév. 16
),
le souverain sacrificateur entrait
dans le lieu très saint pour y faire aspersion du sang
du sacrifice sur le propitiatoire et pour faire propitiation pour le peuple.
L’arche de l’alliance est un type de Christ, du Fils de Dieu devenu homme
(cf. Jean 1
, 14). Lui seul pouvait dire avec raison : « C’est mes
délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est
au-dedans de mes entrailles » (Ps. 40
, 8; Héb. 10
, 5 et suiv.).
Le propitiatoire est en revanche un type de la gloire et de la justice de
Dieu révélées en vertu de l’œuvre accomplie de la rédemption (cf. Rom.
3
, 25). L’Homme glorifié dans le ciel, qui a accompli la grande œuvre
de la rédemption, est le fondement de la relation de Dieu avec ses rachetés.
Les barres symbolisent le fait que la vérité, dont l’arche et le propitiatoire
nous parlent, est confiée au peuple de Dieu pour qu’il en rende témoignage.
Comme l’or, l’argent compte parmi les métaux précieux qui sont convoités
à cause de leur rareté, de leur valeur et de leur éclat. Il est mentionné
dans la Bible le plus souvent comme moyen de paiement. Déjà avant l’apparition
des monnaies frappées, on pesait l’argent lorsqu’on avait quelque chose
à payer (cf. Gen. 23
, 16). En hébreu et en grec, ainsi que dans quelques
langues modernes, le mot argent désigne aussi bien le métal précieux que
la monnaie. En Job 28
, 15 il est dit de la sagesse : « L’argent ne
se pèse pas pour l’acheter. »
Selon Exode 30
,
11 à 16 et 38
,
25 à 28, chaque
Israélite depuis l’âge de vingt ans, qu’il soit riche ou pauvre, devait
donner un demi-sicle d’argent comme rançon de son âme. Cette rançon remplissait
un double but. Premièrement elle préservait chaque Israélite de la plaie,
du jugement de Dieu, secondement elle servait de matériau pour la construction
de la tente d’assignation. Les ais du tabernacle étaient
fixés sur des bases d’argent (Ex. 26
, 19).
L’argent est une figure du prix que le Seigneur Jésus a payé pour le
rachat des pécheurs. En 1 Pierre 1
, 18 et 19 il est dit que nous
avons été rachetés non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or,
mais par le sang précieux de Christ. Ainsi tous les rachetés du temps actuel
constituent ensemble l’Assemblée du Dieu vivant qu’il s’est acquise par
le sang de son propre Fils (Actes 20
,
28).
Dans l’Antiquité, les vases d’argile, très fragiles, étaient les récipients
les plus répandus dans les maisons. Ils étaient façonnés avec de l’argile
molle sur le tour du potier et finalement cuits au four, comme les briques
fabriquées avec la même matière (Gen. 11
, 3; Jér. 18
, 2-4).
Dans la Bible, l’argile et les vases de terre cuite
faits ainsi sont assez souvent employés comme figure de l’homme (Job
10
, 9; 33
, 6; És. 45
, 9), figure qui parle de la faiblesse
et de la fragilité du corps humain et de la vie (Lament. 4
, 2; 2
Cor. 4
, 7). Le pouvoir du potier de former des vases comme il lui
plaît est comparé à la souveraineté de Dieu dans ses voies envers les hommes
(És. 64
, 8; Jér. 18
, 6; Rom. 9
, 21).
Aussi bien le pétrissage de l’argile que le brisement des vases qui en
ont été faits sont parfois des figures du châtiment et du jugement (Ps.
2
, 9; És. 30
, 14; 41
, 25; Jér. 19
, 11; Apoc.
2
, 27).
En tant que matière provenant de la terre, l’argile est aussi un symbole
de l’insignifiance et du caractère passager, c’est-à-dire de quelque chose
qui n’a pas de durée devant Dieu (Dan. 2
, 33; 2 Tim. 2
, 20,
21).
Alors que dans le Nouveau Testament les armes comme instruments de guerre
sont mentionnées presque uniquement au sens figuré, dans l’Ancien Testament
il en est parlé avant tout au sens concret ; le prophète Jérémie parle une
fois des « armes de l’indignation de l’Éternel » (Jér. 50
, 25). L’ensemble
de nos armes spirituelles constitue « l’armure complète de Dieu » (Éph.
6
, 11) ; dans d’autres passages il est question des « armes de la
lumière » et des « armes de justice » (Rom. 13
, 12; 2 Cor. 6
,
7). Le combat chrétien de la foi n’a pas lieu contre
le sang et la chair, et par conséquent les armes de
notre guerre ne sont pas charnelles (2 Cor. 10
,
4). Elles
sont le plus souvent des moyens de protection, tels la
cuirasse de la justice ou de la foi (Éph. 6,
14; 1 Thess. 5
, 8), le casque du salut
(Éph. 6
, 17; 1 Thess. 5
, 8) et le bouclier
de la foi (Éph. 6
, 16). La seule véritable arme défensive et offensive
est l’épée de l’Esprit, c’est-à-dire la Parole de Dieu
(Éph. 6
, 17). Pourvus de ces armes, nous pouvons combattre le bon
combat de la foi comme de « bons soldats de Jésus
Christ » (2 Tim. 2
, 3).
L’huile de l’onction sainte consistait en plusieurs
aromates : la myrrhe, le cinnamome, le roseau aromatique, la casse et l’huile
d’olive ; l’encens composé saint était fait
de stacte, de coquille odorante, de galbanum et d’encens
(Ex. 30
, 22-38). Dans l’acte de Marie de Béthanie qui oignit la tête
et les pieds du Seigneur Jésus avec du nard de grand prix, de sorte que
la maison fut remplie de l’odeur du parfum, nous discernons aisément une
image de l’adoration (Marc 14
, 3 et suiv. ; Jean 12
, 3). Lorsque,
comme rachetés, nous adorons notre Dieu et Père en esprit et en vérité,
une odeur agréable qui le réjouit monte vers lui.
Un autel est une sorte de table, sur laquelle des sacrifices étaient
offerts et brûlés au feu. L’autel est le lieu de rencontre de l’homme avec
Dieu et, par conséquent aussi, de la communion avec lui (1 Cor. 10
,
18). Le premier autel mentionné dans la Bible fut bâti par
Noé après le déluge (Gen. 8
, 20). Les faux dieux
des païens, derrière lesquels se tiennent les démons, avaient également
leurs autels sur lesquels des sacrifices leur étaient offerts (1 Cor.
10
, 20).
Dans la tente d’assignation, il y avait deux autels :
l’autel d’airain ou autel de l’holocauste qui se trouvait dans le parvis,
et l’autel de l’encens ou autel d’or placé dans le lieu saint. L’autel de
l’holocauste était fait de bois de sittim et plaqué d’airain
(Ex. 27
, 1-8; 38
, 1-7). Cet autel est un type de la croix
de Golgotha et du Seigneur Jésus lui-même qui a accompli l’œuvre de l’expiation.
Là le jugement de Dieu a frappé l’Homme Christ Jésus, là le Juste a souffert
pour les injustes, afin de nous amener à Dieu (1 Pierre 3
, 18). De
même que chaque Israélite devait venir à cet autel lorsqu’il s’approchait
de Dieu, ainsi aujourd’hui nul homme ne vient à Dieu sinon par le Rédempteur
Jésus Christ. En Malachie 1
, l’autel de l’holocauste est appelé la
table de l’Éternel au verset 7, et la table du Seigneur au verset 12 (cf.
Ézéch. 41
, 22). De même que l’autel était le lieu de la communion
de l’Israélite avec l’Éternel, de même aujourd’hui le Seigneur Jésus, par
son œuvre, est le fondement de la communion de l’enfant de Dieu avec lui
et avec le Père (1 Cor. 10
, 16-22; Héb. 13
, 10).
Comme le chandelier et la table des pains de proposition, l’autel de
l’encens ou l’autel d’or se trouvait dans le lieu saint ; il est vu toutefois
en étroite relation avec le lieu très saint (1 Rois 6,
19-22; Héb.
9,
4). Il était aussi de bois de sittim, mais il était plaqué d’or
pur. Seul l’encens y était offert (Ex. 30,
1). L’autel de l’encens est un type du lieu de la prière et de l’adoration
des croyants (cf. Apoc. 5,
8; 8,
3). Au temps de l’ancienne
alliance, seuls quelques hommes appelés à cela, les
sacrificateurs, pouvaient pénétrer dans le
lieu saint. Mais maintenant, en conséquence de l’œuvre expiatoire de Christ,
l’accès des lieux saints célestes est ouvert à tous les rachetés, puisque,
selon leur position, ils sont tous devenus des sacrificateurs (cf. Nomb.
4,
19, 20; Héb. 4,
16; 9,
6; 10,
19-22; 1 Pierre
2,
5).
La cécité est souvent mentionnée dans la Bible, et cela non seulement
en tant qu’infirmité corporelle congénitale ou héréditaire, mais aussi comme
châtiment de Dieu (Gen. 19
, 11; 2 Rois 6
, 18). Beaucoup d’aveugles
ont recouvré la vue par le Seigneur Jésus (Matt. 9,
27 et suiv. ;
11
, 5; 12
, 22; 15
, 30, 31; 20
, 30 et suiv. ;
21
, 14; Jean 9
).
Au sens figuré, la cécité est une
figure de l’insensibilité spirituelle, c’est-à-dire de l’incapacité de discerner
la volonté de Dieu ou quoi que ce soit « dans la vraie lumière ». Les chefs
des Juifs sont appelés par le Seigneur Jésus des aveugles, conducteurs d’aveugles
(Matt. 15
, 14). Mais des croyants peuvent aussi tomber dans un état
de cécité qui les rend incapables de parvenir à une vraie connaissance (2
Pierre 1
, 9; Apoc. 3
, 17). Satan « a aveuglé les pensées des
incrédules, pour que la lumière de l’évangile de la gloire du Christ qui
est l’image de Dieu ne resplendît pas pour eux » (2 Cor. 4
,
4), bien qu’il eût fait miroiter au premier couple que leurs
yeux seraient ouverts (Gen. 3
, 5) ! Cependant,
lorsqu’ils eurent cédé à sa séduction et qu’ils eurent mangé le fruit défendu
de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, leurs yeux ne furent ouverts
que pour connaître « qu’ils étaient nus » (v. 7). Plus tard, il est parlé
à plusieurs reprises des yeux ouverts sur la grandeur et la grâce de Dieu
(Gen. 21
, 19; Nomb. 22
, 31; 2 Rois 6
, 17; Luc 24
,
31; cf. Ps. 119
, 18).
Avocat : voir « consolateur »
Babylone est la forme grecque de Babel qui, selon Genèse 11
, 9,
veut dire « confusion ». Le premier souverain de Babel mentionné dans la
Bible fut Nimrod (Gen. 10
, 9), « un puissant chasseur devant l’Éternel »,
c’est-à-dire un homme de pouvoir. En Genèse 11
s’ajoutent la présomption
et l’exaltation de soi lors de la construction de la tour de Babel. Ce n’est
que vers la fin de l’époque des rois d’Israël et de Juda que nous entendons
de nouveau parler d’une manière plus détaillée de Babel. Les nouveaux habitants
de la Samarie vinrent de Babel (ou Babylone) pour habiter dans le pays dépeuplé.
Il est dit d’eux de manière caractéristique : « Ils craignaient l’Éternel,
et ils servaient leurs dieux » (2 Rois 17
, 33). Plus tard, le royaume
de Juda fut emmené en captivité à Babylone. Les prophètes ont prédit le
jugement irrévocable de Dieu sur Babylone (cf. És. 13; 14;
Apoc.17
).
Babylone est un type du pouvoir religieux sans crainte de Dieu et sans
vie de Dieu, pouvoir qui, en fin de compte, n’est rien d’autre que l’idolâtrie.
Ceci devient particulièrement manifeste en Apocalypse 17
où la chrétienté
sans Christ, après l’enlèvement des vrais croyants, est jugée en tant que
Babylone, la grande prostituée.
Bague : voir « anneau »
En tant qu’instrument servant à peser (autrefois aussi l’argent), la
balance est connue dès l’Antiquité (Gen. 23
, 16). Dans la Bible,
le pesage exact est assimilé à la droiture et à la justice (Lév. 19
,
36). Au sens figuré, Dieu seul peut peser les choses et porter un jugement
juste (Prov. 16
, 2, 11; 21
, 2; 24
, 12). Dans sa propre
justice et sa détresse, Job supplie que sa calamité soit mise dans la balance
et invite Dieu à le peser lui-même « dans la balance de justice » (Job
6
, 2; 31
, 6). Toutefois, dans la balance de Dieu, les hommes
sont pesés selon leur valeur intérieure et non pas extérieure (Ps. 62
,
9) ; l’exemple le plus connu en est celui du roi babylonien Belshatsar auquel
a été adressé le message divin Mené, Mené, Thekel, Upharsin
: « compté,
compté, pesé et divisé » (Dan. 5
, 27).
Autrefois, lors du battage du blé, les déchets constitués par la balle
et la paille étaient séparés du précieux grain, soit par le criblage du
blé au moyen d’un grand crible, soit par le vannage
au moyen d’une pelle. Ils étaient ensuite chassés par le vent ou brûlés
au feu (Ps. 1
, 4). L’image de la balle chassée par le vent nous montre
ce qui est éphémère, qu’il s’agisse des hommes vivant loin de Dieu ou des
puissants royaumes de ce monde (Job 21
, 18; És. 29
,
5; Dan. 2
, 35). En revanche, nous ne trouvons l’action de brûler
la balle au feu que dans le Nouveau Testament. Elle nous parle du jugement
éternel de Dieu exercé contre les impies. Tandis que le blé
(figure des rachetés) est assemblé dans le grenier, la balle (les perdus)
est brûlée au feu inextinguible (Matt. 3
, 12; Luc 3
, 17).
Banquet : voir « repas »
Le baptême étant appelé, en 1 Pierre 3
, 21, l’« antitype » (grec
antitypon)
du salut de Noé dans l’arche
à travers l’eau du déluge, nous
sommes autorisés à le classer au rang des figures et des symboles. Par le
baptême chrétien, qui est le plus souvent mentionné dans le Nouveau Testament,
le croyant se rattache à un Christ mort et enseveli, exprimant par là que
dans ce monde de péché et d’impiété le salut ne peut être trouvé que dans
Sa mort. Sur toute la terre, il n’y a pour ainsi dire qu’une place qui est
à l’abri du jugement de Dieu, savoir le tombeau de Christ (cf. Rom. 6
,
3-6). À la croix il a porté le juste jugement à l’égard du péché et a pris
sur lui le salaire du péché, la mort. Ce n’est donc qu’en lui seul, mort
pour nous, que nous sommes en sécurité. De plus, l’ensevelissement de Christ
a été la dernière occasion où les hommes ont pu le voir. Après sa résurrection,
il n’est apparu qu’aux siens. Ainsi le baptême pour la mort de Christ, le
fait d’être enseveli avec lui témoigne que le croyant est mort aux éléments
du monde (Col. 2
, 12, 20). De même qu’Il a été ressuscité d’entre
les morts par la gloire du Père, de même nous pouvons et devons maintenant
marcher en nouveauté de vie (Rom. 6
, 4).
Le baptême a aussi une signification en rapport avec la position du chrétien
sur la terre. Le Seigneur Jésus dit en Marc 16
, 16: « Celui qui aura
cru et qui aura été baptisé sera sauvé ; et celui qui n’aura pas cru sera
condamné ». Pour l’éternité, seule est nécessaire la foi en l’œuvre rédemptrice.
Celui qui croit est sauvé, celui qui ne croit pas s’en va dans la perdition
éternelle. Cependant, quant à notre position sur la terre, le baptême est
le signe déterminant du fait que nous sommes du côté de Christ, du Sauveur.
C’est pourquoi Pierre dit aux Juifs : « Repentez-vous, et que chacun de
vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, en rémission des péchés » (Actes
2
, 38). Pour cette raison aussi Ananias a pu dire à Saul : « Lève-toi
et sois baptisé, et te lave de tes péchés » (Actes 22
, 16). Celui
qui est baptisé pour Christ, l’a « revêtu » (Gal. 3
,
27) de
façon extérieure, par profession. Ces différentes conséquences liées au
baptême ne se rapportent pas à l’éternité mais à notre position sur la terre.
Le baptême chrétien a ainsi un double sens. D’une part il est un symbole de l’ensevelissement du vieil homme pécheur, crucifié avec Christ ; d’autre part, relativement à notre position terrestre, il nous amène hors du monde du côté d’un Christ méprisé et rejeté.
Par le baptême « pour les morts » (1 Cor. 15
, 29), il ne faut
pas entendre un baptême ultérieur de croyants pour (ou : à la place) des
défunts qui n’étaient pas baptisés. Paul ne fait que réfuter ici l’absurdité
de l’assertion que les morts ne ressuscitent pas : en effet, le baptême
est la figure de notre ensevelissement avec Christ en vue de la résurrection
à venir (cf. Rom. 6
, 4; Col. 2
, 12; 1 Pierre 3
, 21).
La place des croyants délogés est occupée par ceux qui, après eux, sont
baptisés en quelque sorte pour eux. Tout nouveau baptisé ne peut alors que
considérer absurde un baptême qui lui fait prendre la place de croyants
baptisés et endormis en Christ, mais qui auraient péri (cf. 1 Cor. 15
,
18).
Dans un sens général, le baptême et baptiser signifient l’identification
avec une chose ou une personne. Ainsi Paul pouvait écrire que les Israélites,
à leur sortie d’Égypte, ont été baptisés pour Moïse dans la nuée et dans
la mer (1 Cor. 10
, 2). Jean le Baptiseur baptisait les Juifs repentants
en vue du royaume de Dieu qui s’était approché (Matt. 3
, 2-6). Le
Seigneur Jésus voyait dans la croix de Golgotha un baptême dont il devait
être baptisé avant de pouvoir manifester tout son amour divin (Luc 12
,
50). Le baptême du Saint Esprit, qui a eu lieu le jour de la Pentecôte (Actes
2)
et qui a constitué tous les croyants en un seul corps, le corps
de Christ (Actes 1
, 5; 1 Cor. 12
, 13), était l’accomplissement
partiel de la prophétie de Jean le Baptiseur qui avait dit du Seigneur Jésus :
« Lui vous baptisera de l’Esprit Saint et de feu » (Matt. 3
, 11).
Le baptême du Saint Esprit a déjà eu lieu pour les croyants ; pour ceux
qui ne croient pas au Seigneur Jésus, le baptême de feu est le jugement
éternel lors duquel, comme Juge, « il brûlera la balle au feu inextinguible »
(Matt. 3
, 12).
Bâton : voir « sceptre »
Le bélier est un mouton mâle adulte et une image de la force. Il est
mentionné plusieurs fois comme sacrifice (Gen. 15
, 9; 22
,
13; Lév. 5
, 15; 16
, 3; Nomb. 6
, 17). Le bélier a joué
un rôle particulier lors de la consécration du
souverain sacrificateur Aaron et
de ses fils (Ex. 29
;
Lév. 8).
Outre un jeune
taureau comme sacrifice
pour le péché, deux béliers devaient être offerts, l’un comme
holocauste, l’autre comme « bélier de consécration »
(Ex. 29
, 19-35). Celui-ci était une figure de l’entier dévouement
à Dieu, non seulement dans la vie mais jusque dans la mort, manifesté en
perfection par le Seigneur Jésus. Sur la tente d’assignation,
il y avait une couverture de peaux de béliers teintes en rouge (Ex. 26
,
14) ; elle place devant nous un type du Seigneur Jésus dans son dévouement
jusqu’à la mort sur la croix. À chaque instant de sa vie et de son service,
Dieu a trouvé son plaisir dans une telle consécration (cf. Matt. 3
,
17; 17
, 5; Éph. 5
,
2) et, par Lui, il le trouve dans
les croyants, parce qu’ils sont identifiés à lui (Éph. 1
, 6).
Dans la Bible, le berger (ou pasteur) joue un grand rôle. La richesse
d’une société orientée principalement sur l’agriculture est basée sur la
possession de bétail ; c’est pourquoi le service du berger en Israël était
une profession estimée. Parmi les conducteurs d’Israël, Moïse et David avaient
été auparavant des bergers, comme aussi le prophète Amos (Ex. 3
,
1; 2 Sam. 7
, 8; Amos 1
, 1).
Dieu est le Berger suprême, et cela aussi bien pour chaque croyant (Ps.
23
, 1) que pour Israël, son peuple terrestre (Ps. 80
, 1; És.
40
, 11; Jér. 31
, 10). Il prend soin des siens, il rassemble
ceux qui sont perdus et leur donne ce qui leur est nécessaire. Le peuple
sans conducteur est comparé à des brebis qui n’ont pas de berger (Nomb.
27
, 17; 1 Rois 22
, 17; Matt. 9
, 36). Déjà dans l’Ancien
Testament, le Seigneur Jésus est appelé prophétiquement berger ou pasteur
(Gen. 49
, 25; Ézéch. 34
, 23) et, dans un des passages les
plus connus du Nouveau Testament, il se nomme lui-même « le bon berger »
(Jean 10
, 10). Les brebis connaissent sa voix et le suivent parce
qu’il a mis sa vie pour elles, il va devant elles, il les connaît, il les
appelle par leur nom et leur donne de la pâture. La conclusion de ce passage
est merveilleuse : « Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais,
et elles me suivent, et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne
périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me
les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les ravir de
la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10
, 27-29).
Toutefois le Seigneur Jésus est non seulement le bon berger, mais aussi
le grand pasteur des brebis (Héb. 13
, 20) et le souverain pasteur
(1 Pierre 5
, 4) qui est au-dessus de tout ; rien n’échappe à ses
yeux vigilants.
Le dernier passage mentionné nous conduit au service du pasteur envers
les âmes des croyants, service exercé par les hommes. Déjà dans l’Ancien
Testament, les chefs d’Israël sont appelés des pasteurs, et une distinction
est faite entre les bons et les mauvais d’entre eux (Ézéch. 34
,
2-16). Dans le Nouveau Testament, nous trouvons, d’une part, le don
de pasteur donné au corps de Christ, à l’Assemblée, don étroitement lié
à celui de docteur (Éph. 4
, 11) et, d’autre part, le service pastoral
des anciens ou surveillants dans une assemblée locale (Actes 20
,
28; 1 Pierre 5
, 1-4). Si les services peuvent paraître semblables
l’un à l’autre, il existe cependant une différence marquée entre les pasteurs
et les surveillants ou anciens. Le pasteur est donné comme don par le Seigneur
glorifié dans le ciel ; il sert tous les membres du corps de Christ pour
l’édification et l’avancement spirituels ; le service n’est limité ni à
l’assemblée locale ni dans le temps, mais il durera « jusqu’à ce que nous
parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu,
à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ »,
c’est-à-dire jusqu’à la venue du Seigneur (Éph. 4
, 7-13). Dans le
Nouveau Testament, les anciens (grec : presbyteros)
ou surveillants
(grec : episkopos)
n’ont été établis comme tels que par des hommes
autorisés à cet effet, pour exercer leur service dans un seul lieu et envers
les croyants de cet endroit déterminé ; ils avaient davantage – mais non
pas exclusivement – la charge extérieure de veiller. Enfin, aucun passage
du Nouveau Testament ne fait mention d’une continuation de cette charge
au-delà du temps des apôtres (cf. Actes 14
, 23; 20
, 17-28,
32; Tite 1
, 5, 7; Phil. 1
, 1; 1 Tim. 3
, 1-7). Tous
devaient cependant exercer leur service avec un « cœur de berger » et avoir
devant les yeux le bien du troupeau.
Une bête ne peut pas discerner entre le bien et le mal, et elle n’a point
de conscience. C’est pourquoi l’appellation « bête » est employée parfois
dans la Bible pour désigner l’état de l’homme qui est sans relation avec
Dieu (Ps. 73
, 22; 74
, 19). Comme châtiment de Dieu, le roi
Nebucadnetsar a reçu le cœur d’une bête (Dan. 4
, 16). Les quatre
bêtes de Daniel 7
,
3 à 8 et les deux bêtes d’Apocalypse
13
, 1 et 11 symbolisent des puissances de ce monde qui n’ont aucune
relation morale intérieure avec Dieu.
Les mammifères qui, selon la loi, étaient purs et pouvaient par conséquent
être mangés par les Israélites, devaient avoir l’ongle fendu et ruminer
(Lév. 11
, 3) ; sur le plan spirituel, ces caractéristiques indiquent
une marche droite et ferme, et le fait de s’occuper de façon réitérée de
la nourriture de l’âme (Ps. 1
, 2; 119
, 97; 139
, 24).
Les poissons qui pouvaient être mangés devaient avoir des nageoires pour
avancer et des écailles comme protection extérieure (Lév. 11
, 9) ;
c’est une figure de l’énergie spirituelle dans la marche et dans la protection
contre les dangers (1 Pierre 4
, 1, 2; 1 Jean 5
, 18). D’entre
les oiseaux, ceux qui se nourrissaient d’autres bêtes ou du
corps mort d’une bête ne devaient pas être mangés
(Lév. 11
, 13-19) ; en revanche, les granivores, telle la
colombe, qui était aussi prescrite comme sacrifice,
et les gallinacés, telles les cailles que Dieu a données à deux reprises
à son peuple qui demandait de la chair, pouvaient l’être (Ex. 16
,
13; Nomb. 11
, 31). D’entre tous les animaux plus petits (« d’entre
tous les reptiles volants qui marchent sur quatre pieds », Lév. 11
,
21 et suiv.), seules étaient permises différentes espèces de
sauterelles (Matt. 3
, 4) qui répondaient
à la description suivante : « ceux qui ont, au-dessus de leurs pieds, des
jambes avec lesquelles ils sautent sur la terre », c’est-à-dire ceux qui
peuvent spirituellement s’élever au-dessus de l’impureté de la terre qui
gît sous la malédiction du péché. Tous les autres animaux étaient en abomination
à Dieu et ne devaient pas être mangés (Lév. 11
, 10, 12 13, 20, 23).
Ces ordonnances de la loi s’adressaient au peuple d’Israël et n’ont aucune
valeur pour ceux qui, par la foi au Seigneur Jésus, ont été rachetés de
la loi et de la malédiction qui s’y rattache (Gal. 3
, 13; 4
,
5). Pierre a dû apprendre cette leçon avant d’être envoyé par Dieu vers
Corneille, homme des nations (Actes 10
, 9-16). Toutefois ces ordonnances
continuent à avoir pour nous une signification spirituelle (cf. Rom.
15
, 4; 1 Cor. 10
, 6, 11).
Dieu, comme Créateur, a soin du monde animal (cf. Ps. 36
, 6; Jonas
4
, 11). Dans le Millénium, les animaux aussi, affranchis de la malédiction
du péché, changeront de comportement et, à leur manière, joindront leurs
voix à Sa louange ; ce qui montre jusqu’à quel point la terre sera alors
purifiée, quand bien même le serpent continuera à
ramper sur le ventre et à manger la poussière (Ps. 148
, 10; És.
43
, 20; 65
, 25).
En Ézéchiel 1
, 5 et suivants et en Apocalypse 4
, 6 et 7,
les quatre « animaux » désignent
les êtres symboliques qui caractérisent les principes de la souveraineté
et des voies judiciaires de Dieu sur la création. Une traduction plus précise
de ce terme serait : « êtres vivants ».
La couleur blanche est le symbole de la pureté immaculée, relativement
à la position aussi bien qu’à la pratique. Déjà dans l’Ancien Testament
cette couleur est vue comme le signe de la sainteté de Dieu, mais également
comme le résultat du pardon des péchés. Le vêtement de l’Ancien des jours
(une image de Dieu) était blanc comme la neige (Dan. 7
, 9). Il est
dit au psaume 51
, 7: « Purifie-moi du péché avec de l’hysope, et
je serai pur ; lave-moi, et je serai plus blanc que la neige », et en Ésaïe
1
, 18: « Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs
comme la neige. » Dans le Nouveau Testament, le blanc est aussi la caractéristique
du Fils de l’homme (Matt. 17
, 2; Apoc. 1
, 14). Le
cheval sur lequel il sera assis lors de son apparition
est blanc, et également le trône du jugement dernier devant lequel les incrédules
recevront leur condamnation éternelle (Apoc. 19
, 11; 20
, 11).
Dans le livre de l’Apocalypse, les rachetés sont vus vêtus de longues robes
blanches (Apoc. 3
, 4, 5; 7
, 9; 19
, 14).
Dans la Bible, le blé représente la céréale la plus précieuse et est
souvent un type de l’humanité parfaite du Seigneur Jésus. Il se nomme lui-même
le grain de blé qui devait tomber en terre et mourir pour porter beaucoup
de fruit (Jean 12
, 24; cf. l’expression « fruit de la terre » en
És. 4
, 2). L’offrande de gâteau était faite de fleur de farine (farine
de froment, Ex. 29
, 2; Lév. 2
, 1). À la fête des semaines
(Pentecôte, fêtes de l’Éternel), selon Lévitique
23
, 17, une offrande de gâteau nouvelle
devait être présentée ; elle se composait de deux pains, en offrande tournoyée,
cuits avec du levain ; et nous savons, par Exode 34
,
22, qu’il
s’agissait là des premiers fruits de la moisson du froment. Le blé est donc
ici une figure des croyants qui possèdent la même nature que leur Seigneur.
Il en est de même en Matthieu 3
, 12 et 13
, 24 à 30.
Le bœuf et le taureau (hébr. par, schor,
grec, bous,
etc.)
sont souvent le symbole de la patience dans le service et de la fidélité
dans le travail. En Deutéronome 25
, 4, il est dit : « Tu n’emmuselleras
pas le bœuf, pendant qu’il foule le grain ». 1 Corinthiens 9
, 9 et
1 Timothée 5
, 18, appliquent ce verset au serviteur du Seigneur,
qui peut aussi s’attendre à une récompense matérielle pour son travail (cf.
Gal. 6
, 6). Il est vrai que bien des fois Paul n’a pas usé de ce
droit afin de n’être à charge à personne, de ne pas scandaliser et de réaliser
le principe que l’Évangile doit être gratuit (Actes 20
, 33-35; 1
Cor. 9
, 12, 19; 2 Thess. 3
, 8).
Le taureau et le bœuf sont aussi l’image de la force (Gen. 49
,
6; Prov. 14
, 4). Les animaux, semblables à un bœuf ou à un veau,
qui se tenaient à l’entour du trône de Dieu (Ézéch. 1
, 10; Apoc.
4
,
7) parlent de force dans les voies et dans les actions
de Dieu envers les hommes.
Dans l’Ancien Testament, le taureau, en tant qu’animal pur (cf. Lév.
11
, 3), représentait un sacrifice d’une valeur particulièrement élevée
(Lév. 1
, 3; 4
, 3, 14).
Le bois est une figure de ce qui provient de la terre et de ce qui est
passager, autrement dit : de la nature et de l’état de l’homme comme créature.
Le Seigneur Jésus comme Homme se compare lui-même au « bois vert » (Luc
23
, 31), de sorte que nous pouvons aussi considérer les bois qui,
en Exode 15
, 25 et 2 Rois 6
, 6, apportent la délivrance, comme
des types de Lui-même. Le bois plaqué d’or fut employé pour différentes
parties de la tente d’assignation, qui parlent du Fils
de Dieu comme Homme (l’arche, l’autel de l’encens,
la table des pains de proposition, l’autel de l’holocauste) ou des croyants
(les ais du tabernacle). En 1 Corinthiens 3
, 12 et 2 Timothée
2
, 20, le bois est une image des pécheurs non rachetés. Dans les deux
passages toutefois, les choses qui passent sont mises en contraste avec
celles qui demeurent et qui témoignent de la gloire de Dieu, telles que
l’or, l’argent et les
pierres précieuses, figures de la nouvelle
nature des croyants produite par Dieu.
Cependant le bois est aussi une figure de la malédiction que le Seigneur
Jésus a prise sur lui à la croix de Golgotha (Deut. 21
, 23; Actes
5
, 30; Gal. 3
, 13; 1 Pierre 2
, 24).
Le bois dont sont faites les images taillées (cf. És. 44
, 13-20)
parle de leur caractère vain et éphémère.
Bois de cèdre : voir « cèdre »
Un boiteux, de naissance, par suite d’accident ou de maladie, est incapable
de se tenir sur ses pieds et de marcher, ou du moins
est handicapé dans sa marche et dépend de l’aide de quelqu’un. Mephibosheth,
le fils de Jonathan, était perclus des pieds ; alors qu’il était enfant,
sa nourrice dans sa fuite l’avait laissé tomber et il était devenu boiteux
(2 Sam. 4
, 4). Même après qu’il eut été estimé digne par ÞDavid de
manger continuellement à la table du roi, son infirmité est encore mentionnée
(2 Sam. 9
, 13; 19
, 26). Cela doit nous rappeler que nous n’avons
de force en nous-mêmes ni comme pécheurs, ni comme bénéficiaires de la grâce.
« Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire », a dit le Seigneur Jésus à
ses disciples (Jean 15
,
5). S’il a guéri de nombreux infirmes,
c’est pour nous montrer que lui seul est en mesure de rendre l’homme capable
de marcher à sa gloire.
L’exhortation en Hébreux 12
, 12 et 13 à redresser les mains lassées
et les genoux défaillants et à faire des sentiers droits à nos pieds, afin
que ce qui est boiteux ne se dévoie pas, concerne les chrétiens dont l’énergie
de la foi s’affaiblit. Seul le Seigneur peut fortifier nos mains et nos
genoux, mais de faire des sentiers droits à nos pieds incombe à notre propre
responsabilité.
Dans l’Ancien Testament, le bouc est destiné en premier lieu au sacrifice
pour le péché (Lév. 4
, 23). Pour le grand jour des propitiations,
en Lévitique 16
,
5 et suivants, Dieu a prescrit deux boucs
pour le sacrifice pour le péché. L’un devait être égorgé et il devait être
fait aspersion de son sang dans le lieu très saint de la
tente d’assignation sur le propitiatoire et devant
le propitiatoire (cf. Héb. 9
, 11, 12, 24-26). L’autre était appelé
azazel (le bouc qui s’en va) ; les péchés du peuple d’Israël étaient confessés
sur lui, puis il était envoyé vivant au désert afin d’abolir, au sens figuré,
les péchés pour toujours (Lév. 16
, 20-22). Le premier bouc est une
image de la propitiation, le second de la substitution.
L’hébreu employant le plus souvent un seul et même mot pour le péché
et le sacrifice pour le péché (hébr. :
chattath)
, le bouc est aussi une figure du pécheur. Il en est ainsi
en Matthieu 25
, 32 lors du jugement des vivants, quand après l’apparition
de Christ en puissance et en gloire toutes les nations sont assemblées devant
son trône : les justes sont comparés à des brebis,
mais les iniques à des chèvres (boucs).
Dans les temps anciens, le bouclier constituait une protection importante
dans le combat corps à corps. Il y avait des grands
boucliers qui protégeaient tout le corps, mais aussi des plus petits au
moyen desquels on parait les coups et les projectiles. Déjà dans l’Ancien
Testament, le mot se trouve fréquemment au sens figuré. Dieu lui-même s’y
présente souvent comme un bouclier, c’est-à-dire comme un protecteur. Il
dit à Abraham : « Abram, ne crains point ; moi, je suis ton bouclier et
ta très grande récompense » (Gen. 15
, 1).
Si Dieu était autrefois un bouclier sûr à celui qui se confiait en lui,
combien plus ne l’est-il pas aujourd’hui à nous qui pouvons dire avec Paul :
« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rom. 8
, 31) !
Un seul passage dans le Nouveau Testament – Éphésiens 6
, 16 – mentionne,
comme pièce de l’armure de Dieu, le bouclier de la foi par lequel nous pouvons
« éteindre tous les dards enflammés du méchant ». La foi est ici le bouclier,
c’est-à-dire la confiance pratique et quotidienne en notre Dieu et Père
comme protection contre les attaques subtiles et puissantes du diable. Chaque
doute et chaque mise en question de la bonté de Dieu sont ainsi réduits
au silence. Le bouclier de la foi est la confiance en Dieu parce qu’on le
connaît.
Le « bras étendu » de Dieu (Ex. 6
, 6) est une image de la puissance
avec laquelle il a racheté son peuple Israël de la servitude en
Égypte. Par contre le bras de l’homme, dans l’Ancien
Testament, est vu le plus souvent comme une figure de la force de la chair
qui sert non pas au bien mais au mal (2 Chron. 32
, 8; Ps. 10
,
15; Jér. 17
, 5). Le mot apparaît rarement dans le Nouveau Testament.
Quand le Seigneur Jésus prend des petits enfants dans ses bras (Marc
9
, 36; 10
, 16), nous y trouvons aussi l’expression de l’amour
et de l’intimité réalisés dans sa proximité.
Encore aujourd’hui, les troupeaux de moutons caractérisent les paysages
du Proche-Orient. Les moutons et les chèvres y sont
les animaux domestiques les plus communs. La sobriété des moutons permet
de les faire également paître dans des régions de steppes et de hauts plateaux.
Il en était déjà ainsi dans les temps bibliques. L’élevage des moutons non
seulement assurait le ravitaillement en viande, mais fournissait aussi la
laine pour les vêtements, le lait et la graisse. Une brebis était parfois
la seule possession des gens pauvres (2 Sam. 12
, 3).
La nature tranquille, l’incapacité de se défendre et l’instinct grégaire
de la brebis sont certes les raisons principales pour lesquelles, aussi
bien dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament, elle est souvent choisie
comme image du croyant, et les troupeaux de moutons comme figure du peuple
de Dieu. Quand il n’y avait pas de véritables conducteurs, Israël était
comme des brebis qui n’ont pas de berger (Nomb.
27
, 17; Matt. 9
, 36). David, qui lui-même avait été berger, appelle
l’Éternel au psaume 23
son berger, il se compare en quelque sorte
à une brebis qui ne manque de rien sous la protection de son berger ; elle
est conduite à de verts pâturages et à des eaux paisibles, elle fait l’expérience
de son secours dans les circonstances les plus difficiles, elle est richement
bénie. Le Seigneur Jésus employait l’image des brebis pour les Juifs qui
croyaient en lui ; comme le bon berger qui laisse sa vie pour les brebis,
il les conduisait hors de l’enceinte du peuple d’Israël pour leur donner
de la pâture en abondance. Mais il avait encore d’autres brebis, c’est-à-dire
les croyants d’entre les nations, qui seraient réunies avec les brebis d’Israël
dans l’Assemblée du Dieu vivant en un seul troupeau avec un seul berger
(Jean 10
, 1-16; cf. 1 Cor. 12
, 13). Il est le grand pasteur
des brebis (Héb. 13
, 20). Les croyants, qui se tiendront au début
du Millénium devant son trône lors du jugement des vivants, sont appelés
des brebis par contraste avec les Þchèvres qui iront dans la perdition éternelle
(Matt. 25
, 31-46).
Selon la loi du Sinaï, les agneaux et les brebis étaient les animaux
le plus fréquemment employés pour les sacrifices,
qui sont des types du seul sacrifice expiatoire de Jésus Christ. Il était
impossible que le sang de ces sacrifices ôte les péchés,
mais les sacrifices servaient à rappeler l’horreur des péchés aux yeux de
Dieu. Par son seul sacrifice accompli une fois pour toutes, le Seigneur
Jésus a cependant « rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés »,
de sorte que maintenant, en vertu de son sang versé, nous avons « une pleine
liberté pour entrer dans les lieux saints » (Héb. 10
, 1-25). C’est
pourquoi Christ est comparé déjà prophétiquement à une brebis muette devant
ceux qui la tondent et à un agneau qui est amené à
la boucherie (És. 53
, 7). En tant que l’« agneau, comme immolé »,
notre Rédempteur se tiendra éternellement devant nos yeux et recevra notre
adoration (Apoc. 5
, 6-14).
Byssus : voir « lin »
Cadavre, personne morte, mort (subst. masc.), corps mort
Selon la loi du Sinaï, le cadavre d’une personne ou le
corps mort d’une bête étaient impurs ; cette souillure
était également transmise par le contact (Lév. 11
, 31; Nomb. 19
,
11; Aggée 2
, 13). Aussi le nazaréen ne devait
s’approcher d’aucune personne morte, et le sacrificateur
n’osait toucher que le corps mort de ses proches parents (Lév. 21
,
1-3; Nomb. 6
, 6). Celui qui s’était souillé par le contact avec un
cadavre devait se purifier avec l’eau de séparation (Nomb.
19).
La purification durait sept jours, ce qui
signifie pour nous que l’activité pour le Seigneur est paralysée ou entravée
par la souillure spirituelle, même si la purification, c’est-à-dire une
sincère confession, a eu lieu. Cela devrait nous inciter à une marche soigneuse.
Campagne : voir « champ »
Canaan (« terrain bas ») est la plus ancienne appellation de la terre
située entre le Jourdain et la Méditerranée (Gen.
11
,
31; 12
, 5) ; au sens étroit, Canaan englobe les
plaines nord et sud de la côte méditerranéenne et la vallée du Jourdain
(Gen. 10
,
19; Nomb. 13
, 29). Le nom remonte à l’un
des fils de Cham (Gen. 9
, 18), dont la descendance a donné son nom
au pays. Sidon, Heth, le Jébusien, l’Amoréen, le Guirgasien, le Hévien,
l’Arkien, le Sinien, l’Arvadien, le Tsemarien et le Hamathien sont nommés,
en Genèse 10
, 15 à 18, comme fils de Canaan. En Deutéronome 7
,
1, les sept nations ci-après sont mentionnées comme habitants de Canaan
que Dieu chasserait de devant le peuple d’Israël : le Héthien, le Guirgasien,
l’Amoréen, le Cananéen, le Phérézien, le Hévien et le Jébusien. La religion
des Cananéens était un culte de la fertilité et de la volupté, auquel étaient
liés la prostitution religieuse (fornication)
et les sacrifices humains (Ps. 106
, 38; És. 57
,
5).
Les principaux dieux étaient Baal et Ashtoreth (Astarté).
Le pays « ruisselant de lait et de miel » joue un rôle important dans
la Bible comme pays promis par Dieu pour son peuple terrestre, Israël. À
la différence de beaucoup d’autres pays voisins, il est présenté, en Deutéronome
8
, 7 à 10 et 11
, 8 à 12, comme un pays extrêmement fertile,
avec des sources d’eau en abondance mais également la pluie en sa saison,
un pays qui possède des ressources minières comme aussi des bonnes terres
pour la culture du blé, des fruits et de la vigne, un pays sur lequel Dieu
porte continuellement un regard bienveillant. Si les Israélites s’en étaient
tenus aux commandements de leur Dieu, ils auraient vécu des jours « comme
les jours des cieux qui sont au-dessus de la terre » (Deut. 11
, 21).
Canaan est ainsi la figure des richesses spirituelles dans les lieux célestes
qui ont été données par Dieu à celui qui croit au Seigneur Jésus (cf. Éph.
1
, 3). Ces bénédictions ne sont toutefois pas destinées à l’homme
naturel, mais sont réservées à ceux qui, par la foi à l’évangile de la grâce
et du salut en Christ, sont identifiés avec lui dans sa mort et dans sa
résurrection (Éph. 2
, 4-6). Pour prendre possession des bénédictions
spirituelles dans les lieux célestes, le vieil homme doit être dépouillé
et le nouvel homme revêtu (cf. Éph. 4
, 22-24).
Cela est montré en figure dans le peuple d’Israël, délivré d’Égypte,
qui est parvenu dans le pays de Canaan en traversant la
mer Rouge et le Jourdain.
Le désert, entre les deux, ne faisait pas partie du
plan de Dieu pour son peuple, mais il a servi à le châtier et à l’éprouver.
Lorsque les Israélites sont entrés en Canaan, tout lieu que foulait la plante
de leur pied devait leur appartenir ; il fallait toutefois qu’ils combattent
pour prendre possession de tout le pays. À cause de leur terrible idolâtrie,
les Cananéens étaient non seulement destinés depuis longtemps déjà au châtiment
de Dieu (Gen. 15
, 16), mais ils représentaient aussi un danger menaçant
pour le peuple de Dieu mis à part pour lui. C’est pourquoi Dieu a ordonné
à son peuple de n’adopter en aucun cas les coutumes et les lois des Cananéens
(Lév. 18
, 3), mais de déposséder tous les habitants et de détruire
leurs lieux de culte des idoles (Nomb. 33
, 51, 52). Cependant Israël
n’a pas observé ces ordonnances (Juges 1
, 29 et suiv.), mais il a
adopté un grand nombre des abominations des Cananéens, de sorte que Dieu
a fait qu’Israël d’abord, puis plus tard Juda soient emmenés hors du pays.
L’apparente contradiction entre la bénédiction promise, d’une part, et
les Cananéens ennemis et idolâtres, d’autre part, s’explique si nous considérons
que Canaan n’est pas une figure des bénédictions futures de la maison du
Père, mais qu’il trouve son équivalent spirituel dans la période actuelle.
Nous sommes bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes
en Christ, et Dieu nous y fait déjà asseoir en lui (Éph. 1
, 3;
2
, 6). Toutefois il y a dans les lieux célestes « la puissance spirituelle
de méchanceté » contre laquelle il faut combattre (Éph. 6
, 10-18).
De même qu’autrefois les Cananéens ont disputé la possession du pays promis
à Israël et l’ont incité au péché, de même Satan essaie aujourd’hui, par
tous les moyens possibles, de ravir aux enfants de Dieu la joie et la jouissance
des richesses spirituelles de Dieu. Mais nous avons à disposition « l’armure
complète de Dieu » au moyen de laquelle nous pouvons résister aux artifices
du diable.
L’histoire des patriarches Abraham,
Isaac et Jacob nous présente un autre aspect. Comme
Hébreux 11
, 9 le dit, ils demeurèrent dans la terre de la promesse
comme dans une terre étrangère, sous des tentes. Ils n’avaient aucune communion
avec les habitants du pays (Gen. 12
,
6, 7; 13
, 7),
et ni Isaac ni Jacob ne devaient épouser une femme d’entre les filles des
Cananéens (Gen. 24
, 3; 28
, 1). Ils représentent en type le
côté terrestre de l’appel céleste des chrétiens.
Le casque et le bouclier étaient autrefois des
protections importantes pour les soldats au combat, protections qui sont
mentionnées assez souvent conjointement dans la Bible (Ézéch. 23
,
24; 27
,
10; 38
, 5). Ce n’était donc pas des
armes au sens propre du mot. Le casque devait protéger
des blessures la tête, partie la plus importante du corps. Dans le Nouveau
Testament, le casque est mentionné deux fois au sens figuré : en Éphésiens
6
, 17, comme « le casque du salut » et en 1 Thessaloniciens 5
,
8, comme le casque de « l’espérance du salut ». Ces deux passages nous montrent
que les attaques de l’ennemi visent en particulier la certitude du salut
et l’espérance vivante des croyants. Grâces à Dieu, il ne peut ravir personne
de la main du Fils de Dieu et de celle du Père (Jean 10
,
28,
29). Celui qui croit en l’œuvre rédemptrice parfaite du Seigneur Jésus est
sauvé pour toujours. Il peut désormais vivre « en pleine assurance de foi »
et dans « la pleine assurance de l’espérance jusqu’au bout » (Héb. 10
,
22; 6
, 11). Mais cette certitude de la foi et du salut est précisément
l’objectif des attaques de Satan. C’est pourquoi il est si important, pour
tous ceux qui sont découragés et dans le doute, de ne pas négliger cette
pièce de l’armure de Dieu, mais « d’avoir toujours sur la tête » le casque
du salut et l’espérance vivante qui lui est liée du retour de notre Seigneur
pour l’enlèvement de tous les croyants, et de se protéger ainsi des attaques
du diable.
Le cèdre est un conifère qui peut atteindre la hauteur prodigieuse de
40 m. Il se trouvait autrefois en grande quantité sur les montagnes du Liban.
En raison de sa grandeur majestueuse, il est considéré dans la Bible comme
l’arbre le plus noble (1 Rois 4
,
33) et est une figure de
la puissance, mais aussi de l’orgueil (Ps. 92
, 12; És. 2
,
13), en un mot de la grandeur de l’homme. Pour montrer qu’il s’agit là d’une
attitude mauvaise aux yeux de Dieu, l’utilisation du bois de cèdre et de
l’hysope était ordonnée pour la purification du lépreux
et pour l’eau de séparation (Lév. 14
,
4; Nomb. 19
,
6). Dieu ne peut utiliser ni la grandeur de l’homme ni sa faiblesse, il
peut se servir uniquement des cœurs purifiés par le sang
de Christ et par la parole de Dieu.
Dans l’Antiquité, la ceinture était une partie importante de l’habillement,
puisqu’elle maintenait ensemble les vêtements flottants qui, le plus souvent,
ne consistaient qu’en une grande pièce d’étoffe. En rapport avec les vêtements
du sacrificateur, la ceinture est particulièrement mise en évidence (Ex.
28
,
4). Pour la guerre, les soldats ceignaient l’épée sur
leur hanche (voir reins). Les « reins ceints » sont
par conséquent la figure de la fermeté et de la détermination, aussi bien
dans la marche que dans le service et dans le combat spirituel (cf. Éph.
6
, 14; 1 Pierre 1
, 13).
Cène : voir « repas »
Cep : voir « vigne »
Le mot « chair » rencontré si souvent dans la Bible a différentes acceptions dont les plus importantes sont les suivantes :
1. la substance dont le corps humain est formé en grande partie (Gen.
17
, 11; 1 Cor. 15
, 39) ;
2. le corps humain ou la condition de ce corps sur la terre dans sa faiblesse
et son caractère passager (Ps. 16
, 9; És. 40
, 6; Rom. 2
,
28; Phil. 1
, 24) ;
3. la nature humaine en tant que telle (Jean 1
, 13; Gal. 2
,
16) ;
4. la nature pécheresse de l’homme, aussi du croyant (Rom. 8
,
3; Gal. 5
, 13) ;
5. le corps comme instrument du péché (Rom. 7
,
18, 25) ;
6. l’état du pécheur non régénéré devant Dieu = le vieil homme (Rom.
7
, 5; Gal. 5
, 24; Éph. 2
, 3; Rom. 6
, 6; Éph.
4
, 22; Col. 3
, 9).
La propension au péché de la chair et son incorrigibilité n’étaient pas encore pleinement révélées aux hommes de l’Ancien Testament. Toute la corruption de la nature humaine n’a été manifestée que lorsque les hommes ont condamné le seul juste à la mort de la croix comme un malfaiteur. Pourtant c’est précisément à la croix, en Christ, que le péché dans la chair a été condamné et qu’ainsi le chemin de la pleine délivrance a été frayé pour tous ceux qui croient en lui et en son œuvre. Il n’a pas seulement pris sur lui le châtiment que méritaient nos péchés, mais il a aussi porté le jugement de Dieu contre le péché dans la chair (notre « vieille nature »). Par conséquent, Dieu voit le croyant non plus dans sa vieille nature pécheresse, mais comme son enfant avec une nouvelle nature qui Lui correspond parfaitement. La chair est certes encore présente dans le croyant, mais elle n’est plus la seule force active dans sa vie. La « nouvelle nature », fortifiée et guidée par le Saint Esprit et par la parole de Dieu, est maintenant la vraie nature du croyant. Toutefois ce n’est qu’à l’enlèvement de l’Église que nous serons définitivement débarrassés de la chair liée à notre corps terrestre.
Le chameau servait déjà aux patriarches de bête de somme et de monture,
bien que plus tard il ne soit plus si fréquemment mentionné en rapport avec
le peuple d’Israël (Gen. 12
, 16; 31
, 17). Il est vrai que
le roi David possédait des chameaux, mais la surveillance en incombait à
un Ismaélite (1 Chron. 27
, 30). Comme bête impure, le chameau ne
devait pas être mangé par les Israélites, toutefois Jean le Baptiseur avait
un vêtement de poil de chameau semblablement à son précurseur Élie (Lév.
11
, 4; Matt. 3
,
4; cf. 2 Rois 1
, 8). La plupart
des passages de l’Ancien Testament parlent du chameau comme d’une simple
bête de somme, moins répandue en Israël que dans les autres nations. Comme
le chameau était le plus grand animal domestique connu en Israël, le Seigneur
Jésus se sert de lui à deux reprises comme figure dans des comparaisons.
Il dit qu’« il est plus facile qu’un chameau entre par un trou d’aiguille,
qu’un riche n’entre dans le royaume de Dieu » et il reproche aux Juifs de
couler le moucheron, c’est-à-dire de le filtrer, et d’avaler le chameau
(Matt. 19
, 24; 23
, 24). Dans ces deux cas il n’est question
que de la grandeur de ces animaux.
Le champ est à l’origine une source de subsistance pour l’homme. Adam
avait reçu, de la part de Dieu, le devoir de cultiver et de garder le jardin
d’Eden (Gen. 2
, 15). En raison de la chute de l’homme, Dieu maudit
le sol (Gen. 3
, 17-19). Il devait dorénavant produire des
épines et des ronces, et l’homme mangerait son pain
à la sueur de son visage, c’est-à-dire avec beaucoup de peine. Depuis lors,
le champ, la campagne et le sol sont fréquemment des symboles de la création
qui doit souffrir sous les conséquences du péché et qui en porte les marques.
Dans la parabole de l’ivraie parmi le froment, le Seigneur Jésus dit expressément :
« Le champ, c’est le monde » (Matt. 13
, 38).
Toutefois le cultivateur et le champ sont aussi employés comme figures
de la prédication de la parole de Dieu et de ses conséquences dans le cœur
des hommes. Le Seigneur Jésus compare le cœur humain au « champ » dans lequel
la semence de la parole de Dieu est semée, et Paul appelle l’assemblée à
Corinthe « le labourage de Dieu » qu’il avait planté et qu’Apollos avait
arrosé (Matt. 13
, 3-9, 18-23; 1 Cor. 3
, 7-9).
Chandelier : voir « lampe »
Dans les temps bibliques, le char tiré par des chevaux servait avant
tout de char de combat pour la guerre et comme signe représentatif du souverain
(Gen. 41
, 43; Ex. 14
, 6, 7) ; toutefois les chars étaient
aussi utilisés comme moyens de transport à la place des ânes
et des chameaux habituellement employés (Gen. 45
, 19; 1 Sam. 6
,
7; Amos 2
, 13). Le char est un moyen imaginé par l’homme pour faciliter
son travail, pour appuyer son agressivité et pour se mettre en évidence ;
en un mot il est une figure de l’indépendance de l’homme (cf. Ps. 20
,
7: « Ceux-ci font gloire de leurs chars, et ceux-là de leurs chevaux, mais
nous, du nom de l’Éternel, notre Dieu »). Il était défendu aux
Lévites de la famille de Kehath de transporter sur
des chars, comme leurs frères, les ustensiles saints de la
tente d’assignation ; ils devaient les porter sur l’épaule
(Nomb. 7
, 3-9). Ils n’étaient pas autorisés à recourir à des moyens
humains pour leur sainte activité, si pratiques ceux-là pouvaient-ils paraître.
Le roi David a dû l’apprendre d’une manière douloureuse
(1 Chron. 13
et 15)
.
Les chars sont cependant aussi vus comme attributs de la puissance de
Dieu : Élie fut séparé de son serviteur et successeur Élisée par un char
de feu et des chevaux de feu lorsqu’il monta aux cieux dans un tourbillon
(2 Rois 2
, 11). Un jour, Élisée a été protégé contre les Syriens
par une armée de chevaux et de chars de feu (2 Rois 6
, 17). Au psaume
68
, 17, la majesté et la grandeur de Dieu sont comparées à des milliers
de chars.
Dans la prophétie, les quatre empires sont comparés,
en Zacharie 6
, 1 à 8, à des chars et à des chevaux.
Chaussure : voir « sandale »
La tête (le chef) est la partie la plus noble de l’homme, le siège d’importants
organes des sens et de l’intelligence. Il est dès lors compréhensible qu’au
sens figuré aussi le mot tête (ou chef) soit synonyme d’autorité, de domination,
de direction. L’homme le plus distingué d’une famille est appelé dans la
Bible le « chef de sa maison de père » (Ex. 6
, 14), et les Israélites,
selon Nombres 14
,
4, voulaient établir un chef sur eux et
retourner en Égypte.
Le chef tient une place importante dans les pensées de Dieu, ce qui n’est
pleinement révélé que dans le Nouveau Testament. Le Fils de l’homme glorifié
est maintenant « chef sur toutes choses » (Éph. 1
, 22). Dans le Nouveau
Testament, le Seigneur Jésus est désigné comme « Chef » à différents égards.
Par là, il ne faut pas entendre la position du Dieu Souverain, que David
déjà exprimait par ces paroles : « À toi, Éternel, est le royaume et l’élévation,
comme Chef sur toutes choses » (1 Chron. 29
, 11), mais sa position
actuelle comme Homme glorifié. Sa place comme Chef sur toutes choses, lui
le second homme, le dernier Adam, il l’a reçue de Dieu en vertu de son œuvre
à la croix comme expression d’honneur suprême ; cela parce que, par son
abaissement profond et son entière obéissance, il s’est acquis tous les
droits que le premier Adam avait perdus par la désobéissance (cf. Rom.
5
, 12 et suiv. ; 1 Cor. 15
, 45-49; Col. 2
, 10; Héb.
2
, 6 et suiv.). Il possède maintenant toute autorité, mais en même
temps il a soin de tout ce qui lui est confié. Son autorité comme Chef est
étroitement liée à son autorité comme Seigneur, toutefois elle en est distincte.
Il est le Chef sur toutes choses, le Chef de tout homme et le Chef de l’Assemblée,
mais le Seigneur de chaque croyant individuellement, et un jour tous les
hommes le confesseront comme Seigneur. Dans le Millénium, Dieu réunira merveilleusement
en un toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre (Éph.
1
, 10). Le Seigneur Jésus régnera alors en justice et en paix sur une
création purifiée, et nous avec lui. Sous un autre rapport, le Seigneur
Jésus est aussi le Chef de tout homme dans le monde (1 Cor. 11
, 3).
Selon l’ordre de la création, l’homme est le chef de la femme, car il
est « l’image et la gloire de Dieu » (1 Cor. 11
, 3, 7; Éph. 5
,
23). Une autorité s’est toutefois interposée dans la personne de Christ,
le second Homme et le dernier Adam, qui est l’image parfaite de Dieu et
qui l’a glorifié là où le premier homme l’a déshonoré. Comme Homme glorifié,
Christ est maintenant le Chef de l’homme et, dans cette « hiérarchie »,
Dieu est le Chef de Christ.
Enfin Christ est aussi le Chef de l’Assemblée. Il s’agit là de la relation
de loin la plus précieuse de toutes celles dans lesquelles il est le Chef.
Seule l’Assemblée est son corps, la plénitude de Celui qui remplit tout
en tous, et elle seule est appelée son épouse qu’il a aimée et pour laquelle
il s’est livré. Rien n’est aussi inséparable que la tête et le corps, et
rien ne pourrait mieux décrire le véritable amour que la relation entre
mari et femme dans le mariage. Pour nous permettre de comprendre ces merveilleuses
relations spirituelles, dans sa sagesse et dans sa bonté, Dieu nous en a
donné des images dans la création. Comme Chef, le Seigneur Jésus est spirituellement
pour l’Assemblée non seulement ce que la tête est pour notre corps (Col.
1
, 18), mais aussi ce que le mari doit être pour sa femme quant à
sa position et dans la vie pratique (Éph. 5
, 23).
Au sens figuré, le chemin parle souvent de l’orientation de notre vie.
Le vrai chemin ne peut être indiqué que par Dieu (Gen. 18
, 19;
24
, 48; Nomb. 18
,
20; Ps. 139
, 24), et lui seul
peut garder l’homme sur ce chemin (Gen. 28
, 20; Ps. 91
, 11).
Particulièrement dans les Psaumes et dans les Proverbes, il est beaucoup
question du bon mais aussi du mauvais chemin. Le chemin de la foi et de
l’obéissance est un chemin droit (Ps. 107
, 7; 2 Pierre 2
,
15), tandis que les chemins de propre volonté sont tortueux et mauvais (Prov.
21
, 8; 28
, 10).
Dans le Sermon sur la montagne, le Seigneur Jésus a enseigné à ses disciples
qu’il n’y a pour l’homme que deux chemins : le chemin spacieux qui mène
à la perdition, et le chemin resserré qui mène à la vie (Matt. 7,
13).
En Actes 16,
17, la foi chrétienne est appelée « la voie du salut »,
et elle est nommée simplement « la voie » aux chapitres 9
(v. 2) ;
18
(v. 26) ; 19
(v. 9, 23) ; 22
(v. 4) ; 24
(v.22).
Chérubin : voir « animaux (symboliques) »
En raison de sa grandeur, de sa force et de sa rapidité, le cheval a
toujours joué un rôle particulier pour les hommes. Toutefois dans l’Antiquité,
il était utilisé presque exclusivement comme monture ou bête de trait pour
la guerre, et aussi pour la représentation (Deut. 20
, 1; 2 Sam.
15
, 1). Au début de l’histoire du peuple d’Israël, la possession
de chevaux n’était certes pas une chose usuelle ; cependant
David et surtout Salomon commencèrent
à posséder des chevaux, malgré le commandement de Dieu selon lequel un roi
ne devait pas avoir « une multitude de chevaux » (Deut. 17
, 16; 2
Sam. 8
, 4; 1 Rois 4
, 26). L’engagement de chevaux dans le
combat était de la part du peuple de Dieu un signe de manque de confiance
en l’Éternel (Ps. 20
, 7; 33
, 17; 147
, 10; És. 31
,
1; Osée 14
, 3).
D’un autre côté, le Saint Esprit utilise dans la Bible l’image du cheval
pour montrer la puissance de Dieu. L’enlèvement d’Élie fut accompagné de
chevaux, d’un char et de cavaliers de feu (2 Rois
2
, 11, 12), et le serviteur d’Élisée a fait l’expérience du puissant
secours de Dieu contre les Syriens en voyant une armée de chevaux et de
chars de feu (2 Rois 6
, 17).
Dans le langage prophétique aussi, les chevaux sont le symbole de la
puissance de Dieu dans son gouvernement par le moyen des
quatre grands empires universels (Zach. 1
,
8; 6
, 1-8), mais aussi lors de la visitation de la terre par le jugement
pendant la grande tribulation (Apoc. 6
, 1-8). Lors de son apparition
en gloire pour exercer le jugement sur le monde et pour l’établissement
de son règne de paix, le Seigneur Jésus sera assis sur un cheval Þblanc
(Apoc. 19
, 11).
La chevelure est une parure naturelle de l’homme, et la calvitie est
fréquemment dans la Bible une figure du deuil et de la honte (És. 3
,
17; Jér. 41
, 5). Les cheveux sont aussi une marque distinctive de
la position de l’homme et de la femme
dans la création. Selon l’ordre de la création voulu par Dieu, la femme
doit avoir une longue chevelure, alors que celle-ci est un déshonneur pour
l’homme. Aussi est-il déshonnête pour la femme d’avoir les cheveux coupés.
L’homme porte les cheveux courts, la femme les cheveux longs (1 Cor.
11
,
6, 14, 15; cf. Ézéch. 44
, 20; Apoc. 9
, 8).
Dans l’Ancien Testament, la loi du nazaréen contient
une exception remarquable : pendant sa séparation pour Dieu, le nazaréen
devait ne rien manger de la vigne, ne toucher aucune
personne morte et ne pas couper ses cheveux,
exprimant par là sa pleine soumission à la volonté de Dieu (Nomb. 6
,
4 et suiv.).
Le poil peut aussi être une figure des excès de la chair qui doivent
être rejetés, c’est-à-dire jugés, par exemple lors de la purification de
la plaie de lèpre (Lév. 13
, 3 et suiv. ;
14
, 8). Les cheveux blancs du vieillard parlent de la dignité et de
la sagesse (Prov. 16
, 31; Apoc. 1
, 14).
Chèvre (voir aussi « bouc »)
Les chèvres sont des animaux peu exigeants qui trouvent de la nourriture
même dans les fourrés les plus maigres. Ce sont, encore aujourd’hui, des
animaux domestiques appréciés dans le Proche-Orient. Leurs longs poils bruns
foncés sont utilisés par les bédouins pour la fabrication des bâches de
tentes et autres tissus ménagers (cf. Nomb. 31
, 20; 1 Sam. 19
,
16; Cant. 1
, 5). Les tapis, qui formaient la véritable « tente par-dessus
le tabernacle » de la tente d’assignation, étaient
faits de poil de chèvre (Ex. 26
, 7; 35
, 26; 36
, 14).
Dans maints passages de l’Ecriture, la chèvre est en relation avec le
péché. Rebecca et Jacob ont trompé Isaac, un vieillard presque
aveugle, avec deux chevreaux bien apprêtés et leurs
peaux (Gen. 27
, 9, 16). Plus tard, Jacob lui-même a été trompé par
ses fils, lorsqu’ils ont plongé dans le sang d’un bouc la tunique de son
fils Joseph qu’ils avaient vendu, et ont fait croire
à leur père qu’il avait été tué par une bête sauvage (Gen. 37
, 31
et suiv.). En Matthieu 25
, 32 et suivants, les chèvres désignent
les incrédules.
En hébreu, un seul et même mot est employé généralement pour le péché
et le sacrifice pour le péché (hébr.
chattath)
. De manière caractéristique, la chèvre est l’animal le
plus fréquemment ordonné et employé pour le sacrifice pour le péché (Lév.
4
, 23, 28; 5
,
6; 16
, 5; Nomb. 28
,
15). La tente de poil de chèvre, qui était posée par-dessus le tabernacle,
est par conséquent aussi une figure appropriée du fait que, par son sacrifice
accompli une fois pour toutes pour les péchés (Héb. 10
, 12), le Seigneur
Jésus, le seul homme sans péché (2 Cor. 5
,
21; Héb. 7
,
26; 1 Pierre 2
,
22; 1 Jean 3
,
5), est la sûre
protection de tous les siens.
Selon la loi du Sinaï, les chiens étaient considérés comme des bêtes
impures. Le prix d’un chien ne devait pas être apporté dans la maison de
l’Éternel (Deut. 23
, 18). Dans l’Antiquité, les chiens n’étaient
généralement pas les animaux domestiques que nous connaissons aujourd’hui,
mais des bêtes à moitié sauvages, vivant plus ou moins en liberté. Ils étaient
le symbole de l’impureté et de la voracité.
Dans la parole de Dieu, l’image du chien décrit les hommes impurs, méchants
et détestables (cf. Ps. 22
, 16; És. 56
, 11; Phil. 3
,
2; Apoc. 22
, 15). En rapport avec ceux qui ont appris à connaître
le christianisme et qui s’en sont détournés, Pierre cite ce proverbe : « Le
chien est retourné à ce qu’il avait vomi lui-même, et la truie lavée, à
se vautrer au bourbier » (2 Pierre 2
, 22). Le chien représente ici
l’homme naturel qui ne change pas, même s’il a acquis une connaissance extérieure
de la grâce de Dieu. Quelle différence présente, par contre, la
brebis docile, paisible et dépendante des soins du
berger, qui est si souvent employée, dans la parole de Dieu, comme figure
du croyant (cf. Ps. 23;
Jean 10)
!
Cinq est le chiffre de l’homme dépendant de Dieu et de sa relation avec
Lui, et par là, en même temps, une indication de la responsabilité envers
Lui. L’homme a cinq sens (la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher, le goût),
cinq doigts à chaque main (« l’action ») et cinq orteils à chaque pied (« la
marche »). Dans une parabole en Matthieu 25
, 2, il est parlé de cinq
vierges prudentes et de cinq folles ; dans une autre parabole en Matthieu
25
, 15, les cinq talents donnés à l’esclave
sont l’expression de la forme la plus élevée de ce qui est confié.
La circoncision, qui consiste dans l’ablation du prépuce, était le signe
de l’alliance que Dieu a conclue avec Abraham et
sa descendance (Gen. 17
, 10, 11). Le caractère symbolique de la circoncision
a déjà été montré au peuple d’Israël lorsque Dieu a dit : « Circoncisez
donc votre cœur, et ne roidissez plus votre cou ! » (Deut. 10
, 16).
Le prépuce est un symbole de l’impureté et de la méchanceté de la
chair non jugée de l’homme. Dans le Nouveau Testament,
l’incirconcision est une désignation métaphorique des nations païennes,
de même que la « circoncision » l’est des Juifs (Gal. 2
, 7-9; Éph.
2
, 11).
La signification spirituelle de la circoncision n’est toutefois donnée
que dans le Nouveau Testament. Comme symboliquement lors de la circoncision
un morceau de chair était coupé, ainsi Christ, comme substitut, a laissé
s’exécuter sur lui le jugement du Dieu saint contre la chair de péché, la
vieille nature de l’homme. À la croix, Dieu « a condamné le péché dans la
chair » (Rom. 8
, 3). La « circoncision du Christ », c’est-à-dire
la mort de Christ à la croix, est en même temps la fin du vieil homme (Col.
2
, 11). Celui qui croit en Lui peut maintenant savoir que le vieil
homme est crucifié avec Lui, et que de ce fait le corps
(c’est-à-dire le mécanisme, le principe) du péché est annulé (Rom. 6
,
6). Tous ceux qui croient au Seigneur Jésus sont en lui « circoncis d’une
circoncision qui n’a pas été faite de main… par la circoncision du Christ ».
Ils ont discerné par la foi le jugement de Dieu sur le vieil homme et ils
sont, contrairement à ceux qui restent encore attachés à la loi et à la
circoncision extérieure, la vraie circoncision (Phil. 3
, 3).
La circoncision du peuple d’Israël à Guilgal (Josué
5
) est là pour nous montrer que le jugement de la chair doit être
non pas seulement une doctrine, mais une réalité pratique dans notre vie
de foi.
Cité : voir « ville »
La clé est dans la Bible aussi le symbole du droit de disposition. Éliakim
portait la clé de la maison de David, un type du Seigneur Jésus qui a la
clé de David, « Celui qui ouvre et nul ne fermera, qui ferme et nul n’ouvrira »
(És. 22
, 22; Apoc. 3
, 7). Les docteurs de la loi ont dû s’entendre
dire par le Seigneur qu’ils avaient « enlevé la clef de la connaissance »,
puisque eux-mêmes n’étaient pas entrés dans le royaume de Dieu et qu’ils
empêchaient aussi ceux qui voulaient y entrer (Luc 11
, 52). Le plus
souvent, il est question des clés du royaume des cieux – non pas du ciel !
– que Pierre a reçues du Seigneur (Matt. 16
, 19) pour ouvrir l’accès
du royaume aux Juifs (Actes 2)
et aux nations (Actes 10).
Le Seigneur Jésus « tient les clefs de la mort et du hadès » (Apoc. 1
,
18) ; nous n’avons besoin de craindre ni la mort ni le hadès, car il a pouvoir
sur eux, ainsi que nous le voyons en Apocalypse 20
, 14.
Le cœur est le plus souvent mentionné dans l’Ecriture sainte au sens
figuré comme le siège des affections et de l’intelligence, mais avant tout
comme le siège de la volonté et des décisions (1 Rois 3
, 12; Ps.
90
, 12). Le cœur est le « poste de commande » intérieur de l’homme.
En Genèse 6
, 5, Dieu devait déjà constater « que la méchanceté de
l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées
de son cœur n’était que méchanceté en tout temps », et en Jérémie 17
,
9, il est dit : « le cœur est trompeur par-dessus tout, et incurable ; qui
le connaît ? » C’est pourquoi il adresse cet appel à l’homme : « Garde ton
cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie »,
et : « Mon fils, donne-moi ton cœur » (Prov. 4
, 23; 23
, 26).
Le cœur pécheur est purifié par la foi et du cœur on croit à justice (Actes
15
,
9; Rom. 10
, 10).
La colombe est l’image de la pureté et de l’innocence (cf. Gen. 8
,
8; Matt. 10
, 16) et ainsi un symbole approprié de Christ, l’Homme
venu du ciel (1 Cor. 15
, 47). Le fiancé dans le Cantique des cantiques
appelle sa fiancée sa colombe, sa parfaite (Cant. 5
, 2; 6
,
9). Le psalmiste, qui voulait s’enfuir loin du méchant et être séparé des
pécheurs, demandait : « Oh ! si j’avais des ailes comme une colombe » (Ps.
55, 6). Quand le Seigneur Jésus fut baptisé au Jourdain, le Saint Esprit
descendit sur lui sous une forme visible comme une colombe (Matt. 3
,
16). D’entre tous les oiseaux, seuls des jeunes pigeons ou des tourterelles
pouvaient être présentés comme sacrifices, c’est-à-dire
qu’ils étaient considérés comme purs (par ex. en Lév. 1
, 14-17 comme
holocauste ; en Lév. 5
, 7-10 comme
sacrifice pour le péché).
Les colonnes ou les piliers ne jouent pas seulement un rôle dans la construction
comme éléments à la fois porteurs et décoratifs, mais ils étaient aussi
érigés autrefois comme monuments (2 Sam. 18
, 18), ou pour signaler
un lieu consacré à l’idolâtrie (Deut. 12
, 3; Jér. 10
, 5).
Dans la tente d’assignation, les voiles étaient suspendus
à des piliers (Ex. 26
, 32). Dans le temple
de Salomon, il y avait des chambres latérales qui reposaient sur des colonnes,
et dans le Nouveau Testament, il est fait mention du « portique de Salomon »
(1 Rois 7
, 2 et suiv. ; Jean 10
, 23). Au sens figuré, il est
parlé des « piliers de la terre » (1 Sam. 2
, 8; Job 9
, 6)
et des « colonnes des cieux » (Job 26
, 11). Des hommes dignes de
confiance sont aussi désignés comme des colonnes, c’est-à-dire comme des
appuis pour d’autres, tels Jérémie dans l’Ancien Testament et Jacques, Jean
et Pierre dans le Nouveau Testament (Jér. 1
, 18; Gal. 2
, 9).
Dans ces cas, il faut comprendre, par colonne, un élément porteur.
Les deux colonnes d’airain, que Salomon a fait
dresser devant le temple, n’avaient toutefois aucune fonction porteuse.
Elles ont reçu le nom de Boaz
(« en lui est la force ») et de
Jakin
(« il établira, affermira ») et elles témoignaient publiquement
que la force et la fermeté ne se trouvent qu’en Dieu (1 Rois 7
, 15,
16). Il est remarquable que leur description exacte soit répétée à deux
reprises lors de la destruction du temple (2 Rois 25
, 16, 17; Jér.
52
,
21, 22). C’est comme si le Saint Esprit voulait attirer
l’attention sur le fait que la signification symbolique de ces colonnes
est particulièrement importante dans des temps de ruine.
Dans le Nouveau Testament, il est aussi question de colonnes qui ne sont
pas porteuses, mais qui sont dressées comme témoignage. L’Assemblée de Dieu
est appelée en 1 Timothée 3
, 15, « la colonne et le soutien de la
vérité », et le Seigneur adresse au vainqueur à Philadelphie cette parole
d’encouragement : « … je le ferai une colonne dans le temple de mon Dieu,
et il ne sortira plus jamais dehors ; et j’écrirai sur lui le nom de mon
Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem… » (Apoc.
3
, 12). Les souverains de l’Antiquité avaient pour coutume d’ériger
des colonnes ou des obélisques taillés et couverts d’inscriptions à la mémoire
de leurs exploits. Ces colonnes sont connues aussi bien en Égypte qu’à Rome.
C’est vraisemblablement là le symbole placé devant nous dans ces deux passages.
L’Assemblée représente sur la terre la vérité de Dieu en sainteté et en
grâce, et les croyants qui y sont demeurés attachés dans les difficultés
du temps présent en rendront bientôt un témoignage durable dans la gloire.
Dans la parole de Dieu il est beaucoup question de combats et de guerres.
Plusieurs lecteurs de la Bible rencontrent des difficultés à l’égard des
combats du peuple d’Israël dans l’Ancien Testament, ne pouvant pas concilier
la cruauté qui y est commise avec l’amour et la grâce de Dieu. Il faut cependant
tenir compte de ce qui suit. Lorsque Dieu a promis à
Abraham et à sa descendance le pays de Canaan
comme possession à toujours, on trouve déjà la mention des péchés des Cananéens.
Quand bien même ceux-ci pratiquaient les égarements moraux les plus abominables
de l’idolâtrie, Dieu, dans sa grâce, leur a encore accordé un délai : « l’iniquité
des Amoréens n’est pas encore venue à son comble » (Gen. 15
, 16).
Comme il l’a fait par le déluge ou comme pour Sodome et Gomorrhe, il aurait
pu les exterminer sans l’intervention de l’homme ; mais dans ce cas, il
s’est servi de son peuple terrestre comme instrument, de même qu’inversement
il a utilisé plus tard l’Assyrien pour châtier Israël (És. 10
,
5). D’ailleurs les Israélites ne devaient pas forcément tuer les Cananéens
mais les chasser du pays. Oui, Dieu lui-même voulait les expulser, si seulement
son peuple lui obéissait (Ex. 23
, 28; 34
, 24 et beaucoup d’autres
passages). Toutefois Israël devait voir les abominations des premiers habitants
de Canaan et apprendre à les tenir en horreur. Cela ne s’est malheureusement
pas produit, et il en est résulté les luttes que le peuple a connues pendant
des siècles, au cours desquelles Israël était souvent vaincu. Un autre facteur
qu’il convient de prendre en considération est que chaque Israélite était
responsable des iniquités qu’il commettait.
Les combats d’Israël en Canaan sont un type du combat spirituel contre
la puissance de méchanceté (Éph. 6
, 11 et suiv.). Dans le Nouveau
Testament, les chrétiens sont en effet exhortés à être prêts pour le combat
spirituel. Pour cela le grec emploie différents mots qui sont classés en
deux groupes principaux : les expressions qui parlent de la guerre (grec :
mache, polemos, strateia),
et celles qui se rapportent à la compétition
(grec : agon, athlesis, pale)
. En 2 Timothée 2
, 3 à 5 nous
trouvons les deux figures ensemble : d’abord celle du
soldat qui doit se consacrer à un seul devoir, à savoir le combat, puis
celle de l’athlète qui ne peut recevoir le prix que s’il a combattu selon
les « règles du jeu ».
À la première sorte de combat appartiennent le combat de l’Évangile dans
le monde (2 Cor. 7
, 5; Phil. 4
, 3), dans lequel se font face
la lumière et les ténèbres, puis le combat contre la puissance spirituelle
de méchanceté dans les lieux célestes, qui veut nous ravir la jouissance
des bénédictions (Éph. 6
, 11 et suiv.), et le combat pour la vérité
de Dieu (2 Cor. 10
, 3, 4). C’est le « bon combat (grec : strateia) »
que nous avons à combattre (1 Tim. 1
, 18; 2 Tim. 4
, 7). Dans
chaque cas, Satan est l’ennemi qui cherche à résister, par ses instruments,
à l’activité de Dieu. Cependant dans ce combat nos armes
ne doivent pas être charnelles, ni les hommes être l’objet de l’attaque,
car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair.
Le second groupe d’expressions, qui est issu des compétitions athlétiques
si prisées de la Grèce antique, place devant nous la tempérance, les efforts
et la détermination du lutteur ou du coureur comme exemples pour notre vie
spirituelle (1 Cor. 9
, 24 et suiv. ; Phil. 1
, 30; 3
,
13, 14; Col. 2
, 1; 1 Thess. 2
, 2; Héb. 10
, 32; 12
,
1). Là aussi nous avons affaire au « bon combat (grec : agon)
de
la foi » (1 Tim. 6
, 12). La pensée d’une victoire sur l’« adversaire »
ne joue en l’occurrence aucun rôle.
Il y a toutefois deux sortes de combats que le chrétien ne doit pas mener :
le combat contre le péché habitant en lui, auquel il doit se tenir lui-même
pour mort (Rom. 6
, 11), et les contestations avec les autres, qu’ils
soient des croyants ou non (2 Tim. 2
, 24). Nous sommes appelés à
la paix.
Le mot grec paraklétos
signifie à l’origine « celui qu’on appelle
à son côté », c’est-à-dire celui qu’on appelle à son secours, et peut être
aussi traduit par « intercesseur, consolateur ». Sa définition est : « Celui
qui soutient la cause de quelqu’un devant le juge, un avocat ». Le mot est
employé dans le Nouveau Testament aussi bien pour le Saint Esprit que pour
le Seigneur Jésus. Le Seigneur Jésus désigne le Saint Esprit comme l’« autre
consolateur » que le Père donnerait aux disciples (Jean 14
, 16).
Jusqu’ici il avait pris soin lui-même de ses disciples, mais il s’en « irait »,
c’est-à-dire monterait au ciel, et il leur enverrait ensuite le Consolateur
(Jean 16
, 7) qui leur enseignerait toutes choses et leur rappellerait
toutes les choses qu’il leur avait dites (Jean 14
, 26). Il rendrait
aussi témoignage du Seigneur glorifié dans le ciel (Jean 15
, 26).
Par Jean 7
, 39, nous savons que le Saint Esprit est venu sur la terre
après l’ascension de Jésus (cf. Actes 1
, 5; 2
, 1-4; 1 Cor.
12
, 13). Quiconque accepte maintenant l’évangile du salut par la
foi reçoit le Saint Esprit comme sceau et arrhes (Éph.
1
, 13, 14). C’est là une merveilleuse bénédiction pour laquelle nous
ne pouvons être assez reconnaissants. Parmi ses nombreuses fonctions, le
Saint Esprit a aussi celle de conduire les croyants sur leur chemin (Rom.
8
, 14; Gal. 5
, 18) et d’intercéder pour eux auprès de Dieu
lorsque dans leur faiblesse ils ne savent plus ce qu’ils doivent demander
(Rom. 8
, 26, 27). En toutes choses, nous discernons les soins de
notre Dieu et Père qui nous a donné ce Consolateur.
En 1 Jean 2
, 1, le Seigneur Jésus lui-même est aussi appelé notre
avocat (ou consolateur) : « Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat
auprès du Père, Jésus Christ, le juste ». L’office d’avocat de Christ a
pour but la restauration de la communion avec le Père lorsqu’un enfant de
Dieu a péché, tandis que, comme Souverain
Sacrificateur, il agit pour nous auprès de Dieu, afin de nous garder
sur le chemin de la foi. Quelle bénédiction pour nous de savoir que le Seigneur
Jésus est notre avocat auprès du Père et d’avoir le Saint Esprit habitant
en nous comme autre Consolateur !
Cor : voir « trompette »
Selon la loi, toutes les espèces de corbeaux étaient impures (Lév.
11
, 15). Lorsque Noé, après le
déluge, a lâché hors de l’arche un corbeau,
ce dernier, contrairement à la colombe, a trouvé
immédiatement de la nourriture : comme omnivore, il se nourrissait aussi
des corps morts des bêtes, bien qu’il ait dû aller
et revenir jusqu’à ce que les eaux aient séché (Gen. 8
, 7). Au sujet
du pays d’Edom rendu désert, il est dit prophétiquement : « Le pélican et
le butor l’hériteront, et le hibou et le corbeau y habiteront » (És.
34
, 11). La merveilleuse puissance de Dieu est montrée en ce que les
corbeaux, connus pour leur voracité, ont dû nourrir le prophète Élie avec
de la chair et du pain (1 Rois 17
, 4, 6). Dans ses soins, il entend
aussi le cri des jeunes corbeaux et leur donne de la nourriture (Job
39
, 3; Ps. 147
, 9), et c’est bien pour cela que le Seigneur Jésus
dit à ses disciples : « Considérez les corbeaux : ils ne sèment ni ne moissonnent,
et ils n’ont pas de cellier ni de grenier ; et Dieu les nourrit : combien
valez-vous mieux que les oiseaux ! » (Luc 12
, 24). Presque tous les
oiseaux dans la Bible peuvent être des figures des
esprits immondes et des démons (Apoc. 18
, 2).
La corne parle de vigueur, de force ou de puissance : « Avec notre force,
ne nous sommes-nous pas acquis de la puissance (en note, litt. : des cornes) ? »
est-il dit en Amos 6
, 13 (cf. Deut. 33
, 17; 1 Sam. 2
,
1; 1 Rois 22
, 11; Michée 4
, 13). Sa signification symbolique
peut être aussi bien positive que négative (Ps. 75
, 10; Ézéch.
34
, 21). Les sept cornes de l’Agneau
au milieu du trône de Dieu montrent la puissance divine parfaite du Seigneur
glorifié (Apoc. 5
, 6), alors que les dix cornes du chef de l’Empire
romain et les deux cornes de l’Antichrist parlent de puissance diabolique
(Apoc. 13
, 1, 11). Les cornes qui se trouvaient aux quatre coins
de l’autel de l’holocauste et de l’autel de l’encens sont particulièrement
intéressantes (Ex. 27
, 2; 30
, 2). En elles s’exprimait l’importance
universelle de l’autel. Elles indiquaient pour ainsi dire les
quatre points cardinaux et rendaient par là en figure
ce témoignage : de même que le monde entier est tombé sous le jugement de
Dieu, de même la grâce de Dieu s’adresse au monde entier en vertu de l’œuvre
de la propitiation accomplie par Christ (Rom. 3
, 19; Jean 3
,
16). Le sang du sacrifice pour le péché
pour le peuple d’Israël devait être mis sur les cornes de l’autel de l’holocauste
(Lév. 4
, 30) et là le coupable trouvait aussi un lieu de refuge (1
Rois 1
, 50).
Le corps est la partie matérielle de l’homme comme créature de Dieu et
en constitue la forme. L’âme et l’esprit sont des désignations bibliques
en rapport avec son être intérieur qui se manifeste dans les actions du
corps (cf. 1 Thess. 5
, 23). Le corps naturel est périssable, mais
il sera ressuscité à la venue de Christ en gloire (1 Cor. 15
, 42-44).
Le mot « corps » est employé à diverses reprises au sens figuré.
1. Le sens figuré essentiellement donné au corps humain dans la parole
de Dieu est celui dans lequel l’Assemblée est présentée comme corps de Christ.
Il est la tête déjà glorifiée dans le ciel, et tous les croyants forment
ensemble son corps sur la terre (Col. 1
, 18). Chaque croyant individuellement
est un membre de ce corps (1 Cor. 6
, 15; 12
, 27). L’unité
de ce corps est indestructible et trouve son expression visible à la Table
du Seigneur (1 Cor. 10
, 16, 17). La désignation « corps de Christ »
peut se rapporter à l’Assemblée selon le conseil de Dieu, c’est-à-dire à
tous les croyants depuis la Pentecôte jusqu’à l’enlèvement de l’Église (Éph.
1
, 22, 23), comme aussi à tous les membres vivant sur la terre à
un moment précis (Éph. 4
,
4) et aux croyants en un lieu déterminé
qui, comme assemblée locale, représentent le seul corps d’une manière visible
(1 Cor. 12
, 27).
2. En Jean 2
, 21, le corps humain du Seigneur Jésus est le temple
de Dieu ; en 1 Corinthiens 6
,
19, le corps du croyant est
le temple du Saint Esprit.
3. En Romains 6
, 6,
le « corps du péché » ne se rapporte
pas au corps humain que nous avons encore, mais au mal comme tout l’ensemble
et le système du péché habitant dans l’homme, en tant qu’entité et nature
même du péché. L’homme non régénéré demeure sous la contrainte du péché ;
toute son existence n’est constituée que par le péché ; cette « machinerie »
du péché est cependant abolie par la foi en l’œuvre de la rédemption, puisque,
à la croix, le vieil homme est crucifié avec Christ. Il faut comprendre
de la même manière l’expression « la loi du péché et de la mort », en Romains
8
, 2, de laquelle le croyant est affranchi. Si, par la foi en Christ,
le croyant n’est pas encore débarrassé du péché, il est cependant affranchi
de la « loi du péché », de l’obligation de pécher. Cet « affranchissement »
peut être la part de chaque croyant.
4. En Colossiens 2
, 17, il est question d’« ombre » et de « corps ».
Les types dans l’Ancien Testament (spécialement dans la loi du Sinaï) sont
les ombres (Héb. 8
, 5; 10
, 1) de la vérité
du Nouveau Testament ; la réalité n’a été révélée que par Christ et son
œuvre rédemptrice à la croix de Golgotha. Il ne s’agit donc ici ni du corps
humain ni du corps spirituel de Christ, mais de l’ensemble de la vérité
du Nouveau Testament, présentée en types dans l’Ancien Testament, mais révélée
par Christ et par le Saint Esprit.
Corps mort : voir « cadavre »
Selon la loi, la chair des bêtes mortes était impure et ne pouvait par
conséquent être ni mangée ni touchée par les Israélites (Ex. 22,
31; Lév. 17,
15). Tout ce qui entrait en contact avec la bête morte
devenait impur, toutefois l’homme l’était seulement jusqu’au soir ; celui
qui l’avait portée ou mangée devait en outre laver ses vêtements (Lév.
11
, 31-40). La bête morte est une figure de l’homme naturel qui,
devant Dieu, est mort dans ses fautes et dans ses péchés, qui est corrompu
(Éph. 2
, 1; 4,
22) ; mais elle est aussi une figure de la
chair pécheresse dans le croyant, en laquelle il n’habite
point de bien (Rom. 7,
18). Selon Romains 6,
6, « notre vieil
homme » est « crucifié », et selon Galates 5,
24, « ceux qui sont
du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises »,
c’est-à-dire qu’elle doit être considérée comme étant morte. Mais chaque
enfant de Dieu sait par expérience que la chair s’éveille souvent et souille
par son action. Cependant l’eau de la parole de Dieu
purifie toujours de telles manifestations.
En Matthieu 24,
28, le corps mort est une figure du peuple d’Israël
rebelle et spirituellement mort, qui s’est volontairement soumis à l’Antichrist.
Les aigles y sont l’expression du jugement de Dieu
venant du ciel et dévorant tout.
Cou : voir « nuque »
La coupe est un récipient noble qui est utilisé par certaines personnes
ou dans des occasions particulières et qui, de ce fait, reçoit une signification
spéciale. L’échanson, mis sous garde par le Pharaon, songea qu’il tendait
au Pharaon sa coupe dans laquelle il avait pressé les raisins mûrs, et il
fut aussi rétabli dans son office (Gen. 40
, 11 et suiv.). Joseph
a utilisé sa coupe d’argent comme moyen pour revoir son frère Benjamin et
pour amener ses frères à la repentance (Gen. 44
). Au sens figuré,
la coupe représente souvent la bénédiction ou la malédiction. Au psaume
16
,
5, David parle de l’Éternel comme étant la portion de
sa coupe, et au psaume 23
, 5, il peut dire que sa coupe déborde de
bénédictions.
Dans les évangiles, les souffrances du Seigneur Jésus sont comparées
à une coupe qui pouvait bien troubler l’âme de Celui qui était saint et
sans péché ; il pria disant : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe
passe loin de moi ; toutefois, non pas comme moi je veux, mais comme toi
tu veux » (Matt. 26
, 39). Pendant sa vie terrestre, cette coupe était
continuellement devant lui (Matt. 20
, 22), cependant quand le moment
s’est approché, la détresse de son âme s’est traduite par ces paroles. Mais
à aucun instant il n’a connu dans son cœur une volonté contraire à celle
du Père ! Il pouvait ainsi dire à Pierre : « La coupe que le Père m’a donnée,
ne la boirai-je pas ? » (Jean 18
, 11).
Avec la cène, le Seigneur Jésus a laissé aux siens la coupe de bénédiction
(1 Cor. 10
, 16). Celle-ci est le symbole de son sang
versé pour nous, par lequel celui qui croit en lui a reçu les plus hautes
bénédictions.
En revanche, déjà dans l’Ancien Testament, la coupe de
feu et de soufre, c’est-à-dire du jugement, est tendue aux ennemis de
Dieu (Ps. 11
, 6; cf. 75
, 8). Dans les jugements à venir de
la grande tribulation, il est aussi question plusieurs fois de la coupe
de la colère ou de la fureur de Dieu (Apoc. 14
, 10; 16
, 19).
La couronne est le symbole de la souveraineté royale (2 Rois 11
,
12), mais aussi, dans l’Ancien Testament déjà, du mérite, de l’honneur et
de la dignité. Ainsi une femme vertueuse est appelée la couronne de son
mari, et les richesses sont la couronne des sages (Prov. 12
,
4; 14
,
24). Dans le Nouveau Testament, il faut entendre
par couronne celle du vainqueur (grec stephanos
), qui est promise
à l’athlète comme stimulation et récompense. Nous trouvons la couronne de
justice (2 Tim. 4
,
8), la couronne de vie (Jacq. 1
,
12; Apoc. 2
, 10) et la couronne inflétrissable de gloire (1 Pierre
5
, 4). C’est aussi dans ce sens qu’il faut comprendre, dans l’Apocalypse,
les couronnes des 24 anciens qu’ils jettent devant le trône de Dieu et de
l’Agneau en rendant hommage et dans l’adoration (Apoc. 4
, 4, 10).
Cramoisi : voir « écarlate »
Le crible et l’action qui s’exécute par son moyen, le criblage, ne se
trouvent dans la parole de Dieu qu’en rapport avec l’épuration du blé (Amos
9
, 9). Après le battage, il était séparé de la balle
au moyen d’un crible. Par la méthode du vannage, on jetait en l’air, avec
une pelle, le produit du battage ; de ce fait, la balle était chassée par
le vent. Le criblage ou le vannage parlent symboliquement du jugement de
Dieu en purification (Osée 13
, 3; Matt. 3
, 12), mais aussi
des tentations de Satan qui cherche à effrayer les rachetés (Luc 22
,
31). En Ésaïe 30
, 24, le van est aussi un instrument pour séparer
la balle du blé.
À l’époque qui a précédé l’invention des armes à feu, la cuirasse de
fer, qui recouvrait généralement tout le corps mais plus particulièrement
sa partie supérieure, était une protection importante dans le combat contre
les flèches et les coups de lance ou d’épée. En Ésaïe 59
, 17, nous
voyons Dieu revêtu de la cuirasse de la justice et du
casque du salut quand il exercera ses jugements.
Dans le Nouveau Testament, les croyants sont exhortés à revêtir l’armure
complète de Dieu, dont fait partie la cuirasse de la justice, de façon à
être prêts pour le combat contre la puissance spirituelle de méchanceté
qui est dans les lieux célestes (Éph. 6
, 14) ; en 1 Thessaloniciens
5
, 8, il est question de la cuirasse de la foi et de l’amour.
La cuirasse peut cependant être aussi une figure de l’endurcissement
et de la méchanceté, comme le montrent les cuirasses de fer des
sauterelles (méchanceté qui dévore tout) en Apocalypse
9
, 9, et les cuirasses de feu, d’hyacinthe et de soufre des cavaliers
(puissance qui inonde tout) au verset 17.
Cuivre : voir « airain »
Cuve : voir « pressoir »
Dans le parvis de la tente d’assignation se trouvait
une cuve d’airain remplie d’eau
(appelée « mer de fonte » dans le temple ; Ex.
30
, 17-21; 1 Rois 7
, 23 et suiv.). Les
sacrificateurs devaient s’y laver les mains
et les pieds lorsqu’ils entraient dans le lieu saint et lorsqu’ils offraient
des sacrifices sur l’autel. S’ils ne le faisaient pas,
ils devaient mourir. Par le contact avec des choses impures, ils étaient
toujours dans l’obligation de se purifier à nouveau quand ils voulaient
exercer leur service devant Dieu. À cet effet, il y avait l’eau de la cuve
d’airain. Cela signifie pour nous que nous ne pouvons être dans la sainte
présence et dans la communion du Seigneur que dans un jugement constant
de nous-mêmes. Par l’eau, un type de la parole de Dieu
dans sa puissance purifiante (Éph. 5
, 26), nous sommes ramenés à
l’examen de nous-mêmes, à la confession, à la purification et ainsi à la
joie de la communion. Lorsque notre cœur et notre conscience sont souillés
par des pensées, des paroles ou des actes, le Saint Esprit n’a pas de repos
jusqu’à ce qu’il nous ait conduits à la purification. « Si nous confessons
nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous
purifier de toute iniquité » (1 Jean 1
, 9).
La purification nous est aussi montrée dans le lavage des pieds en Jean
13.
Quant à leur position, les disciples étaient purs parce qu’ils
étaient nés de nouveau. C’est pourquoi ils n’avaient pas besoin d’être « baignés »
encore une fois. Mais afin qu’ils aient une part avec le Seigneur, c’est-à-dire
communion avec lui, leurs pieds devaient toujours être lavés à nouveau.
Cela demeure encore valable pour nous aujourd’hui si nous voulons avoir
communion avec notre Seigneur dans le ciel. Le service du lavage spirituel
des pieds n’est cependant pas exécuté seulement par Lui, mais en cela il
nous a « donné un exemple, afin que, comme je vous ai fait, moi, vous aussi
vous fassiez » (Jean 13
, 15).
Le nom de David signifie « bien-aimé », et cet homme était véritablement
un bien-aimé de Dieu. Il appartenait à la tribu de Juda ; et Jacob avait
déjà prophétisé que de lui sortirait Shilo, le prince (Gen. 49
, 10).
David fut le premier roi d’Israël selon le plaisir de Dieu (« selon son
cœur » 1 Sam. 13
, 14), après que le peuple eut obtenu en Saül un
roi selon sa propre volonté. Après avoir été oint comme roi par Samuel (1
Sam. 16
), David a dû toutefois endurer plusieurs années de persécution
avant de pouvoir monter sur le trône d’Israël. Il est ainsi un type de Christ
rejeté, mais finalement victorieux. Le fait que trois prophètes appellent
le Messie promis « David » en est la confirmation (Jér. 30
, 9; Ézéch.
34
, 23; Osée 3
, 5). Au premier verset du Nouveau Testament,
le Seigneur Jésus est déjà désigné comme le Fils de David (Matt. 1
,
1). Il est cependant non seulement le Fils de David comme homme, mais également
le Seigneur de David comme le Dieu éternel, et aussi bien la racine (l’origine)
que la postérité (le descendant) de David (Matt. 22
, 43; Actes
22
, 16).
Le déluge, décrit en Genèse 6
à 8
, venu sur toute la terre,
était un châtiment de Dieu sur l’humanité de l’époque, dont les pensées
et les aspirations n’étaient que méchanceté en tout temps, comme elles le
sont aujourd’hui encore. Seul Noé, qui est appelé juste
et parfait, a échappé au jugement, avec sa famille, dans l’arche.
Tandis qu’Hénoc, son arrière-grand-père, a été enlevé
avant le déluge, Noé et les siens, dans l’arche, ont traversé le jugement,
puis ont vécu sur une terre purifiée.
Le déluge est une figure des jugements à venir de Dieu sur la terre ;
les croyants du temps actuel seront enlevés de devant eux, mais le résidu
croyant d’Israël les traversera, pour être ensuite introduit dans le Millénium
sous le règne du Messie. Le Seigneur Jésus compare le temps avant le déluge
au temps qui précédera son apparition : « Mais comme ont été les jours de
Noé, ainsi sera aussi la venue du Fils de l’homme. Car comme dans les jours
avant le déluge on mangeait et on buvait, on se mariait et on donnait en
mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, et ils ne connurent rien,
jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous, ainsi sera aussi la venue
du Fils de l’homme » (Matt. 24
, 37-39). Le passage parallèle de Luc
17
, 30 où il est dit : « Il en sera de même au jour où le Fils de
l’homme sera manifesté », établit que par la « venue du Fils de l’homme »,
il faut entendre non pas l’enlèvement des croyants, mais l’apparition ou
la manifestation de Christ en gloire. Pierre également nous rappelle que
l’annonce du déluge était aussi peu prise au sérieux par les hommes de cette
époque que ne l’est aujourd’hui celle du jugement qui vient (2 Pierre
2
, 4-11; 3
, 4-7).
En 1 Pierre 3
, 20 et 21, le déluge est vu en revanche comme figure
de la condamnation éternelle de laquelle nous sommes sauvés par l’« antitype »
du baptême. Ce qui nous sauve pour l’éternité, c’est la foi et non pas certes
le baptême ; il est cependant un type de notre identification avec le Christ
mort et enseveli pour nous. Quant à notre position sur la terre, nous sommes
ainsi du côté du Sauveur ; et nous sommes dès lors sauvés (Marc 16
,
16; Rom. 6
, 3-6; cf. Actes 2
, 40, 41).
Les dents des animaux carnassiers font peur en raison de leur grosseur
et de leur danger (Deut. 32
, 24) ; elles sont parfois employées dans
la Bible comme figure de la puissance et de la cruauté de l’ennemi (Job
16
, 9; Ps. 57
,
4; Joël 1
, 6). En conséquence,
le brisement des dents signifie l’assujettissement et la privation de pouvoir
(Ps. 3
, 7; 58
, 6).
Dans l’Ancien Testament, le grincement des dents est l’expression de
la fureur de l’agresseur (Ps. 35
, 16; Lam. 2
, 16) et, dans
le Nouveau Testament, une caractéristique de ceux qui subiront la condamnation
éternelle (Matt. 8
, 12).
On est souvent tenté de considérer, d’une manière unilatérale et simplifiée,
que le principe de vengeance (lex talionis
), propre à l’Ancien Testament,
« vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent… » (Ex. 21
, 24) caractérise
la loi mosaïque. On oublie alors facilement que la loi de Sinaï contenait
des ordonnances cérémonielles (par ex. relatives aux sacrifices), des commandements
moraux et des règles légales pour la vie communautaire. L’ordonnance ci-dessus
appartient à ce dernier groupe ; elle est une disposition pénale pour les
juges (cf. Ex. 21
, 22; Deut 19
, 18). Il n’était pas permis
à l’Israélite de se venger personnellement (Lév. 19
, 18). Cependant
le Seigneur Jésus oppose à ce principe de la vengeance légitime le commandement
de surmonter le mal par le bien : « Vous avez ouï qu’il a été dit : « œil
pour œil, et dent pour dent ». Mais moi, je vous dis : Ne résistez pas au
mal ; mais si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi
l’autre… » (Matt. 5
, 38, 39). C’est la grâce.
Les régions montagneuses, pauvres en eau et en végétation, inhospitalières,
situées au sud du pays d’Israël, sont une figure de la
solitude, des privations et des difficultés, parfois aussi de l’éloignement
de Dieu. Géographiquement, le pays du désert (hébr. negev)
confine
au sud à l’Égypte. Plus on s’éloigne du centre de
la bénédiction, plus le désert devient brûlant et aride, jusqu’à ce que
finalement la frontière vers le monde soit franchie (cf. Gen. 12
,
9 et suiv.).
Les quarante ans pendant lesquels le peuple d’Israël a marché dans le
désert, d’Égypte jusqu’en Canaan, ne faisaient pas
partie des conseils de Dieu envers son peuple, mais ont servi à l’humilier
et à l’éprouver (Deut. 8
).
Le peuple aurait pu effectuer cette
marche en quelques semaines (Deut. 1
, 2). Mais en raison de l’incrédulité
de dix d’entre les douze espions et du peuple, tous ont dû errer 40 ans
dans le désert, jusqu’à ce que ceux qui étaient sortis d’Égypte soient morts,
à l’exception de Josué et Caleb (Nomb. 13; 14
).
En 1 Corinthiens
10
, 1 à 11, la marche d’Israël dans le désert et les événements qui
s’y rattachent sont désignés comme étant des types donnés pour nous servir
d’avertissement. Le désert est une figure des circonstances terrestres qui
sont la part du croyant sur son chemin vers la gloire. Toutefois, de même
que Dieu a pris soin de son peuple terrestre en lui donnant la
manne du ciel et l’eau du rocher, de même il fait maintenant
tout ce qui contribue au bien de ses enfants, comme il est dit en Romains
8
,
28: « Mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble
pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son
propos ».
Deux est le chiffre de l’attestation et du témoignage suffisant : « Sur
la déposition de deux témoins ou sur la déposition de trois témoins, la
chose sera établie » (Deut. 19
, 15; Matt. 18
, 16; 2 Cor.
13
, 1; 1 Tim. 5
, 19). Un seul témoin n’a aucune force et ne
constitue aucune preuve (Nomb. 35
, 30; Deut. 17
, 6).
Dîner : voir « repas »
Le nombre dix est le résultat de deux fois
cinq et doit être considéré comme l’expression de l’entière
responsabilité de l’homme envers Dieu. Nous avons dix doigts aux mains (« l’action »)
et dix orteils aux pieds (« la marche »). Dieu a donné au peuple d’Israël
dix commandements, dans lesquels la pleine mesure de la responsabilité de
l’homme devant Dieu est exprimée (Ex. 20
). Les Israélites étaient
tenus d’apporter le dix pour cent de leur revenu (la « dîme ») comme offrande
continuelle à Dieu (Lév. 27,
30). Dans une parabole en Matthieu
25,
1, il est parlé de dix vierges, et en Luc 19,
13, dix
mines sont confiées à dix esclaves. Ce sont là aussi des allusions claires
à la responsabilité.
Dormir : voir « sommeil »
Douze (trois fois quatre)
est le nombre du gouvernement et de l’administration de Dieu sur la terre.
Israël, le peuple terrestre de Dieu, se composait de douze tribus que des
hommes fidèles ont continué de reconnaître longtemps après la division du
peuple en deux royaumes et, finalement, sa dispersion (Ex. 24
, 4;
1 Rois 18
, 31; Esdras 6
, 7; 8,
35; Actes 26
,
7; Jacq. 1
, 1). Le Seigneur Jésus s’est choisi d’entre ses disciples
douze apôtres (Luc 6
, 13 et suiv.) qui plus tard posèrent, avec l’apôtre
Paul, le fondement de l’Assemblée (1 Cor. 3
, 10; Éph. 2
, 20).
L’appellation « les douze » était une expression employée pour désigner
les apôtres, même lorsque le traître Juda n’en faisait plus partie et que
son successeur Matthias n’était pas encore choisi (Jean 20
, 24; 1
Cor. 15
, 5). La nouvelle Jérusalem porte
les noms des douze fils d’Israël sur ses portes et les noms des douze apôtres
de l’Agneau sur ses fondements (Apoc. 21
, 12-14). La ville mesure
12 000 stades, et sa muraille 144 (= 12 x 12) coudées (Apoc. 21
,
16, 17). L’arbre de vie, un type de Christ comme source
de vie et de bénédiction, portera douze fruits (Apoc. 22
, 2)
Le nom de l’être hétérogène surhumain1, qui apparaît dans les légendes
de plusieurs peuples, crachant le feu, ailé, tenant du serpent et dont le
caractère est opposé à Dieu et ennemi de l’homme, est traduit de l’hébreu
tannin
(Deut. 32
, 33; Néh. 2
, 13) et nachasch
(Job 26
, 13), ainsi que du grec drakôn
(duquel aussi provient
le mot dragon). Le mot hébreu tannin
, qui signifie « celui qui est
allongé », est aussi traduit par « monstre marin » (par ex. Gen. 1
,
21; en Ézéch. 29
, 3 et 32
, 2: tannim
) et par « serpent »
(Ex. 7
, 9), sans qu’il soit possible de déterminer clairement de
quel animal il est question.
Alors que dans l’Ancien Testament des
puissances humaines sont souvent nommées tannim
ou tannin
(Nebucadretsar en Jérémie 51,
34 et le Pharaon en Ézéchiel 32
,
2), dans le Nouveau Testament, où le mot dragon n’apparaît que dans l’Apocalypse,
il s’agit toujours du diable ou de Satan. En Apocalypse 12
, 3, il
est décrit comme étant roux, ce qui fait certes allusion au sang de ses
nombreuses victimes. En Apocalypse 12
, 9, il est désigné comme « le
grand dragon… le serpent ancien, celui qui est appelé diable et Satan »
qui, au milieu de la dernière semaine d’années précédant le règne millénaire,
est précipité du ciel sur la terre comme un ennemi vaincu. Il soutiendra
en tant qu’instigateur l’Empire romain, aussi les hommes lui rendront-ils
hommage (Apoc. 13
, 2-4). Il sera lié pendant le règne millénaire
de Christ (Apoc. 20
, 2), puis sera encore une fois délié, pour recevoir
enfin son jugement éternel dans l’étang de feu et de soufre qui est préparé
pour lui et ses anges (Apoc. 20
, 7, 10; Matt. 25
, 41). L’annonce
de Dieu après la chute de l’homme trouvera alors son accomplissement (Gen.
3
, 15).
Droit de rachat, celui qui a le droit de rachat
Selon la loi mosaïque, celui qui avait le droit de rachat (hébr. go’el) était un des plus proches parents masculins d’un Israélite, et il avait diverses obligations morales. Il pouvait :
1. racheter un Israélite vendu comme esclave (Lév. 25
, 47-49),
2. racheter la possession d’un Israélite devenu pauvre (Lév. 25
,
25),
3. susciter une descendance à son frère mort sans laisser d’enfant, en
épousant sa veuve (Deut. 25
, 5; Ruth 2
, 20; 3
, 9, 13;
4
, 1-6),
4. comme « vengeur du sang », exercer le jugement sur un meurtrier (Nomb.
35
, 19).
Le Seigneur Jésus est le vrai Libérateur. Il est devenu homme comme nous
(Héb. 2
, 14; 4
, 15) afin de pouvoir accomplir les devoirs
de celui qui a le droit de rachat : nous délivrer de la servitude du diable
(Héb. 2
, 15), nous acquérir l’héritage (Éph. 1
, 11-14) et
nous donner la vie éternelle (Jean 1
, 12-13). Mais un jour il sera
aussi le juste Juge pour tous ceux qui ne seront pas venus à lui par la
foi (Jean 5
, 27). – Dans le livre de Ruth, celui qui avait le droit
de rachat mais ne pouvait pas racheter la jeune femme est une figure de
la loi du Sinaï qui ne peut sauver aucun homme ; Boaz, en revanche, est
non seulement un des ancêtres terrestres, mais aussi un type du Seigneur
Jésus.
Dans la Bible, l’eau peut avoir différentes significations symboliques. Les plus importantes sont les suivantes :
La parole de Dieu :
L’eau est souvent une image de l’action purificatrice de la parole de
Dieu. En Jean 15
, 3, le Seigneur Jésus dit à ses disciples : « Vous,
vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai dite », et en Éphésiens
5
, 26, il est écrit que Christ a sanctifié l’Assemblée « en la purifiant
par le lavage d’eau par la parole ». L’acte symbolique du lavage des pieds
(Jean 13
)
est aussi en rapport avec cette pensée (cf. Héb.
10
, 22).
Le Saint Esprit :
En Jean 7
, 38, le Seigneur Jésus parle des « fleuves d’eau vive »
qui coulent de ceux qui croient en lui. Le verset suivant donne l’explication :
« Or il disait cela de l’Esprit qu’allaient recevoir ceux qui croyaient
en lui ». Cela nous aide à comprendre les paroles du Seigneur Jésus en Jean
4
, 10 et suivants, où il parle également de « l’eau vive » qu’il
voulait donner. L’eau vive (cf. Lév. 14
,
5) est de l’eau de
source, à la différence de celle qui provient d’un bassin ou d’une citerne.
Les masses des peuples :
« Les eaux que tu as vues, où la prostituée est assise, sont des peuples
et des foules et des nations et des langues » (Apoc. 17
, 15; cf.
És. 17
, 12; 57
, 20; voir mer).
La mort :
Les eaux de la mer Rouge et du
Jourdain sont un type de la mort que Christ a connue
à notre place et dont il est sorti victorieux par la résurrection (cf. 2
Sam. 22
,
5: « les vagues de la mort » ; Ps. 69
, 1,
15).
En outre l’eau parle, au sens positif (l’« eau de la vie »), de la bénédiction
que Dieu veut donner à celui qui a soif spirituellement (És. 55
,
1; Jér. 2
, 13; Ézéch. 47
, 1-12; Apoc. 21
,
6;
22
, 17). Au sens négatif, l’eau est aussi une figure des puissances
adverses (Ps. 66
, 12; És. 43
, 2).
L’écarlate est une substance colorante d’un rouge éclatant qui, dans l’Antiquité, était tirée de la cochenille. Le nom a été donné à l’étoffe teinte de cette couleur.
Le mot écarlate se trouve pour la première fois en Genèse 38
,
28, où un fil écarlate est lié sur la main de Zérakh, un des fils jumeaux
de Tamar, à sa naissance. Un cordon de fil écarlate a été attaché par la
prostituée Rahab à la fenêtre de sa maison à Jéricho, afin qu’elle soit
épargnée lors de la conquête de la ville (Josué 2
, 21). Aussi bien
Tamar que Rahab sont mentionnées dans la généalogie du Seigneur Jésus en
Matthieu 1.
Dans l’évangile selon Matthieu, le manteau dont on a
revêtu le Seigneur par dérision est non pas de pourpre, comme en Marc
15
, 17 et Jean 19
, 2, mais d’écarlate. Ainsi l’écarlate semble
bien, en premier lieu, être en relation avec Israël, le peuple élu de Dieu.
– Pour la purification d’un lépreux et pour la préparation de l’eau de séparation
par le sacrifice de la génisse rousse, de l’écarlate devait être employé
avec du bois de cèdre et de l’hysope (Lév. 14
, 4; Nomb. 19
,
6). Dans cet ordre d’idées, l’écarlate est souvent l’expression de la gloire
de ce monde, ainsi que nous le trouvons en 2 Samuel 1
, 24; Lamentations
de Jérémie 4
, 5; Nahum 2
, 3. En Ésaïe 1
, 18 le péché
d’Israël est comparé au cramoisi (hébr. tola)
et à l’écarlate (hébr.
schanim)
.
Éclair : voir « tonnerre »
L’Égypte est généralement une figure du monde ennemi de Dieu. Cela paraît
clairement pour la première fois dans l’histoire d’Abraham
(Gen. 12
, 10 - 13
, 4). Il quitte le pays de
Canaan, que Dieu lui a promis, pour chercher en Égypte
le moyen d’échapper à la famine ; mais il doit y faire l’expérience des
dangers du monde. Plus tard Dieu annonce à Abraham que sa semence serait
opprimée dans ce pays (Gen. 15
, 13).
Dans l’histoire de Joseph, l’Égypte a toutefois
une signification quelque peu différente : le monde des peuples païens ou
des nations y est vu en contraste avec le peuple d’Israël. Comme Joseph
a été rejeté par ses frères, mais reconnu et hautement honoré en Égypte,
ainsi le Seigneur Jésus n’a pas été accepté par les siens (Jean 1
,
11), mais il a été cru et reconnu dans le monde (1 Tim. 3
, 16). –
Dans l’histoire subséquente d’Israël, les prédictions de Dieu se sont accomplies.
Le peuple a été opprimé quatre cents ans en Égypte. L’Égypte et le
Pharaon sont ici une figure du monde et de Satan,
son dieu et son chef (Jean 14
, 30; 2 Cor. 4
, 4).
Dans le Nouveau Testament, la sortie du peuple d’Israël hors d’Égypte
est mentionnée deux fois pour l’instruction et l’avertissement des croyants
du temps présent (Héb. 3
, 16; Jude 5). En outre, nous trouvons en
1 Corinthiens 10
, 1 et suivants, la signification typique des événements
liés à la sortie d’Égypte et à la traversée de la mer
Rouge.
L’encens est tiré de la résine de certains arbres de l’Orient (boswellia)
et répand, en brûlant, une odeur aromatique. Dans l’Ancien Testament,
il est mentionné comme élément de l’encens composé
(Ex. 30
, 34) ; de l’encens devait être aussi offert avec l’offrande
de gâteau (Lév. 2
, 1, 2). Il ressort de Deutéronome 33
,
10, que l’encens servait à réjouir Dieu. Dans le Nouveau Testament, l’encens
est mentionné parmi les dons offerts par les mages au Seigneur comme petit
enfant à Bethléhem (Matt. 2
, 11). Il est une figure de la gloire
du Seigneur Jésus pendant sa vie ici-bas par laquelle le Père a été glorifié.
Pour le service divin dans la tente d’assignation,
un encens composé était employé, dont les éléments, prescrits par Dieu,
étaient : le stacte, la coquille odorante, le galbanum, l’encens
pur et probablement le sel (Ex. 30
, 34-38). Ces drogues odoriférantes
devaient être employées à poids égal, c’est-à-dire qu’il régnait un parfait
équilibre. Les quantités ne sont pas données – peut-être une indication
que le discernement de l’homme ne peut pas saisir la gloire infinie de Christ.
Aucun homme ne devait fabriquer cet encens composé pour lui-même ou le flairer.
Il n’était là que pour être offert le matin et le soir sur l’autel d’or
de l’encens dans le lieu saint, et une fois l’an dans le lieu très saint
(Ex. 30
, 7, 8; Lév. 16
, 12, 13). Les drogues odoriférantes
et l’encens composé lui-même parlent de l’élévation et de la gloire de la
personne de Jésus Christ, le Fils de Dieu, que le Père seul peut apprécier.
Le fait que Dieu a trouvé son plaisir en son Fils bien-aimé est mentionné
sept fois dans le Nouveau Testament (Matt. 3
,
17; 17
,
5; Marc 1
, 11; 9
, 7; Luc 3
, 22;
9
, 35; 2 Pierre 1
, 17). En Apocalypse 5
, 8, les prières
des saints sur la terre sont comparées aux coupes d’or pleines de parfums
des 24 anciens, et au chapitre 8
(v. 3), les parfums sont dans la
main du Seigneur lui-même qui donne par eux efficace aux prières.
(s’)Endormir : voir « sommeil »
Les langues hébraïque et grecque comportent différents mots qui sont
traduits dans la Bible par « enfant ». Hormis leurs sens concrets de « descendant »
et d’« être humain très jeune », ils sont aussi employés pour exprimer une
relation intime ou l’affection (2 Tim. 2
, 1; 1 Jean 2
, 12).
Les chrétiens qui pensent et agissent d’une manière charnelle sont appelés,
au sens spirituel, des « petits enfants en Christ » ; ils ne peuvent supporter
« la nourriture solide » de la parole de Dieu, mais ils ont besoin de « lait »,
des rudiments de la vérité chrétienne (1 Cor. 3
,
2; Héb.
5
, 12-14).
Le mot enfant a reçu sa signification la plus élevée dans la filiation
divine. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être
enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom ; lesquels sont nés,
non pas de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme,
mais de Dieu » (Jean 1
, 12, 13; cf. 1 Jean 3
, 9; 4
,
7; 5
, 1, 4, 18). Etre né de Dieu signifie avoir fait l’expérience
de la naissance d’eau et de l’Esprit (Jean 3
,
3-8). La vie éternelle, que nous avons par la foi au Fils de Dieu, est sa
vie, est lui-même (Jean 3
, 16; Col. 3
, 4; 1 Jean 5
,
11, 20). Peut-on concevoir une relation plus intime d’anciens pécheurs avec
Dieu, qui est lumière et amour ! Le Saint Esprit, que nous avons reçu par
la foi à l’Évangile, rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants
de Dieu (Rom. 8,
16). Déjà maintenant nous sommes rendus pleinement
aptes et sommes appelés à nous tenir en esprit dans la sainte présence de
Dieu, notre Père, et à nous y sentir comme à la maison ; mais nous sommes
aussi invités, comme ses bien-aimés enfants, à refléter quelque chose de
ce qu’il est en lui-même, amour et lumière.
Enoch a vécu à l’époque qui a précédé le déluge
(Gen. 5
, 22-24). Cependant il ne périt pas dans le jugement de Dieu
venu sur la terre par ce déluge, mais fut enlevé auparavant par Dieu. En
cela il est un type des croyants qui seront enlevés par le Seigneur avant
la grande tribulation pour être introduits dans la maison du Père (Héb.
11
,
5; 1 Thess. 1
, 10; Apoc. 3
, 10). En revanche,
Noé, qui fut sauvé à travers le déluge et transporté
sur la terre purifiée, est un type du résidu juif qui sera gardé à travers
la grande tribulation pour le Millénium (Zach. 13
, 8, 9; Matt.
24
;
Rom. 9
, 27-29). En outre Enoch a été le premier prophète
qui a annoncé l’apparition de Christ en gloire et en jugement (Jude 14).
Autrefois la plupart des fardeaux étaient portés sur l’épaule (Gen.
49
, 15; Ex. 12
, 34). L’épaule est ainsi l’image de la force,
mais aussi du service ou encore de la servitude. Les Lévites
qui portaient les choses les plus saintes de la tente
d’assignation à travers le désert n’ont reçu aucun chariot à cet effet,
mais il est dit expressément : « Ils portaient sur l’épaule » (Nomb.
7
, 9; 1 Chron. 15
, 2-15).
Le souverain sacrificateur portait
sur ses épaules deux pierres d’onyx avec les noms des douze tribus d’Israël
(Ex. 28
, 12). Ainsi, dans sa parfaite sacrificature, Christ, notre
vrai Souverain Sacrificateur, représente tous les siens devant la face de
Dieu et les porte dans sa puissance au travers de toutes les circonstances
(cf. Héb. 2
, 18; 4
, 14-16; 7
,
25; cf. Luc
15
, 5).
Dans de nombreux passages de l’Ecriture sainte, l’épée est le symbole
du jugement ou de la guerre et de la mort violente qui y est liée (Gen.
3
, 24; Rom. 8
, 35; 13
,
4, et beaucoup d’autres
passages).
En Éphésiens 6
, 17, « l’épée de l’esprit » est citée en sixième
position de l’armure spirituelle et y est aussi expliquée : c’est la parole
(écrite) de Dieu (lait, eau). L’expression
veut dire que la parole de Dieu est inspirée et interprétée par le Saint
Esprit, et par conséquent, qu’elle ne peut être employée à bon escient que
dans la puissance de l’Esprit (cf. Jean 16
, 13; 1 Cor. 2
,
13; 2 Pierre 1
, 21). Cette épée est la seule véritable arme de l’armure
spirituelle. Les armes appropriées pour le combat contre l’ennemi des âmes
sont non pas nos propres forces ou notre intelligence, mais seulement la
parole de Dieu. Le meilleur exemple nous est donné par le Seigneur Jésus
qui lui-même a « combattu » avec cette arme lorsqu’il a été tenté par Satan.
Il a vaincu le tentateur à trois reprises par cette simple parole : « Il
est écrit » (Matt. 4
, 4, 7, 10). En Hébreux 4
, 12, il est
dit que « la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante
qu’aucune épée à deux tranchants ». Le fait qu’une épée aiguë à deux tranchants
sort de la bouche du Fils de l’homme (Apoc. 1
, 16; 2
, 12;
19
,
15) devient compréhensible lorsqu’on pense à la Parole
qui sort de sa bouche.
Lorsque Dieu, après la chute, maudit le sol à cause de l’homme, il dit
que désormais il en germerait des épines et des ronces et qu’Adam mangerait
son pain à la sueur de son visage (Gen. 3
, 17-19). Depuis lors, les
ronces et les épines sont une image de la malédiction du péché qui repose
sur la création, et aussi une figure des hommes caractérisés par le péché.
David dit : « Mais les fils de Bélial sont tous comme des épines » (2 Sam.
23
,
6; cf. És. 9
, 18; 10
, 17). Dans l’explication
de la parabole du semeur, les épines sont présentées comme les « soucis
de ce siècle et la tromperie des richesses » qui étouffent la parole de
Dieu dans le cœur de l’homme, de sorte qu’elle ne peut produire aucun fruit
(Matt. 13
, 7, 22). Quand les soldats romains mirent, par dérision,
une couronne d’épines sur la tête du Seigneur Jésus, ils n’étaient pas conscients
de la signification de leur acte. Dans leur méchanceté, ils couronnèrent
le seul homme sans péché avec le symbole de la malédiction, sans se douter
qu’Il était destiné par Dieu à devenir malédiction pour nous (Matt. 27
,
29; Gal. 3
, 13). Cependant, dans le règne millénaire, lorsque Satan
sera lié et que le Seigneur Jésus régnera en justice et paix, selon Ésaïe
55
, 13 « au lieu de l’épine croîtra le cyprès ; au lieu de l’ortie
croîtra le myrte ».
Le mot épouse dans l’original désigne une femme fiancée à un homme ou
une femme au jour de ses noces. En tout cas, cette expression parle d’une
relation d’amour vivante et fraîche. Dans l’Ancien Testament, l’Éternel
considère son peuple terrestre, Israël, comme sa femme avec laquelle il
s’est marié : « Je me souviens de toi, de la grâce de ta jeunesse, de l’amour
de tes fiançailles, quand tu marchais après moi dans le désert, dans un
pays non semé. Israël était saint à l’Éternel » (Jér. 2
, 2; cf. Ézéch.
16)
. Cependant par l’idolâtrie, que la Parole traite de
prostitution, Israël était devenu infidèle à
son Dieu et, pour cette raison, avait été répudié par lui. À la fin des
temps, le peuple se tournera toutefois de nouveau vers l’Éternel qui en
fera son épouse en réalité (Osée 2
, 16-20). Dans le Cantique des
cantiques, l’évolution spirituelle future du peuple juif est décrite sous
la figure de la fiancée.
Dans le Nouveau Testament, l’Assemblée (grec : ekklesia)
de Dieu
est appelée « l’épouse, la femme de l’Agneau » (Apoc. 21
, 9). Paul
considérait l’assemblée à Corinthe comme une vierge
chaste qu’il avait fiancée à Christ (2 Cor. 11
, 2). Il est vrai que
l’appellation « épouse » n’est pas employée en Éphésiens 5
, 25 à
33, mais tout le passage est construit sur la relation du mari et de la
femme dans les liens du mariage, comparée avec celle de Christ et son Assemblée.
À la différence d’Israël, l’Assemblée se trouve dans une relation céleste
et éternelle avec le Fils de Dieu qui est déjà appelé l’« époux » par Jean
le Baptiseur (Jean 3
, 29). Après l’enlèvement des croyants ont lieu
dans le ciel les noces de l’Agneau, pour lesquelles sa femme est vêtue d’une
robe de fin lin, ce dernier étant les justes actes des croyants (Apoc.
19
, 7-9). Dans l’éternité, l’Assemblée, « comme une épouse ornée
pour son mari », sera à la gloire et à la joie de son Rédempteur (Apoc.
21
, 2).
Les deux premiers chapitres de la Bible, qui relatent la création d’Adam et Ève, contiennent non seulement l’exposé authentique de l’origine de l’homme et de la femme, mais aussi le premier type de Christ et de son Assemblée, donné encore avant la chute. Aucun des types de l’Ancien Testament ultérieurs n’atteint la perfection originelle et la beauté du premier, que nous pensions à Isaac et Rebecca, à Jacob et Léa, à Joseph et Asnath, à Moïse et Séphora, à David et Abigaïl ou à Assuérus et Vasthi. Ils ne contiennent souvent qu’un seul trait typifiant l’Assemblée ou l’Église. Le type d’Adam et Ève nous montre cependant les principes divins.
De même que Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam et forma de l’une
de ses côtes la femme qu’il lui présenta à son réveil, de même le Seigneur
Jésus, après sa mort à la croix et maintenant « caché » en Dieu (cf. Col.
3
, 3), forme aujourd’hui son Assemblée. Quand elle sera au complet,
Christ, qui est à la fois Dieu et le dernier Adam, se la présentera glorieuse
(Éph. 5
, 27).
Esclave : voir « serviteur »
Est : voir « orient »
Les étoiles ont été créées conjointement avec le soleil
et la lune (Gen. 1
, 14-19) pour donner de la
lumière sur la terre et pour orienter. Pendant des siècles, les voyageurs
– spécialement les navigateurs – ont utilisé les étoiles pour déterminer
leur position de nuit. De toutes les étoiles mentionnées
dans la Bible, la plus significative a été l’« étoile de Bethléhem » que
les mages de l’Orient ont vue, qui allait devant eux et qui s’est tenue
au-dessus du lieu où le Sauveur du monde était né (Matt. 2
). En rapport
avec sa seconde venue, le Seigneur est lui-même l’étoile
du matin. Le nombre considérable des étoiles n’était certes pas encore
connu des hommes dans les temps bibliques, mais il a néanmoins été utilisé
pour la description de multitudes innombrables, particulièrement pour la
grandeur du peuple d’Israël (Gen. 15
, 5; Deut. 1
, 10). Dans
le langage prophétique, les étoiles sont souvent des figures des autorités
subordonnées (Juges 5
, 20; És. 13
, 10; 14
, 13; Dan.
8
, 10; Apoc. 12
, 4).
La lumière des étoiles est aussi employée comme figure du témoignage
chrétien, quand Paul dit aux Philippiens qu’ils reluisent « comme des luminaires
(porteurs de lumière, étoiles) dans le monde » pour présenter la parole
de vie dans l’obscurité de la nuit spirituelle (Phil. 2,
15). En
revanche, les professants sans vie, qui se sont glissés parmi les vrais
croyants, sont qualifiés d’« étoiles errantes, à qui l’obscurité des ténèbres
est réservée pour toujours » (Jude 13). Au lieu de répandre la lumière pure
de la vérité et de l’amour divins et d’indiquer le chemin de la vie, ils
conduisent les hommes dans l’erreur ! Que tous les enfants de Dieu aient
le désir de recevoir force et joie du « Père des lumières », afin de rendre
un témoignage vivant et lumineux à Lui-même et à son Fils !
L’étoile du matin qui, à la fin de la nuit, annonce le commencement d’un
nouveau jour, est un type du Seigneur Jésus qui viendra bientôt chercher
les siens pour les introduire dans la maison du Père. En Apocalypse 22
,
où il est fait mention trois fois de son prochain retour (v. 7, 12, 20),
il se nomme lui-même « l’étoile brillante du matin » (v. 16). En 2 Pierre
1
, 19, l’étoile du matin levée dans les cœurs fait allusion à l’attente
vivante de la venue du Seigneur et, en Apocalypse 2
, 28, le don de
l’étoile du matin, dans la promesse au vainqueur de Thyatire, parle de l’espérance
de sa prochaine venue ; en revanche, lors de son règne dans le Millénium
(auquel les vainqueurs auront également part, v. 26, 27), il luira comme
le soleil de justice.
Les étoiles du matin dont il est parlé en Job 38
, 7, sont sans
doute des princes parmi les anges ; Satan qui, en Ésaïe 14
, 12, peut
être discerné derrière le roi de Babylone, est appelé
« astre brillant » et « fils de l’aurore ».
Ève, la femme d’Adam, est en Genèse 2
, 20
à 24 un type de l’Assemblée. De même que l’Assemblée n’est venue à la vie
qu’après la mort de Christ à la croix, ainsi Ève fut prise du côté d’Adam
pendant son profond sommeil. De même que Dieu a présenté Ève à Adam, ainsi
le Seigneur Jésus se présentera l’Assemblée glorieuse, sans tache et sans
ride (Éph. 5
, 27; cf. v. 30-32). De même que la relation d’Ève avec
Adam a été troublée parce qu’elle a écouté le serpent, ainsi Paul craignait
que les pensées des Corinthiens soient corrompues et détournées de la simplicité
quant au Christ (2 Cor. 11
, 2, 3).
Dans la Bible, il est parlé de plusieurs famines dans le pays de
Canaan : la première est survenue au temps d’Abraham
qui a tenté d’y échapper en descendant en Égypte (Gen.
12
, 10 - 13
, 4). Une autre a eu lieu durant la vie d’Isaac
qui s’est réfugié chez les Philistins (Gen.
26
).
En Genèse 41
,
53 et suivants, la famine de
sept ans que Joseph avait prophétisée, a frappé « tous
les pays » et a servi finalement à lui faire retrouver son père et ses frères.
Le livre de Ruth commence avec la famine à Bethléhem,
la « maison du pain », qui a amené Élimélec à fuir avec sa famille aux champs
de Moab (Ruth 1
).
La famine a aussi régné durant les trois
ans et demi de sécheresse aux jours d’Élie (1 Rois 17
et suiv. ;
Jacq. 5
, 17), de même qu’au temps de son successeur Élisée (2 Rois
4
, 38; 6
,
25; 8
, 1). Dans le Nouveau Testament,
il est parlé une fois d’une famine qui eut lieu sous l’empereur Claude (Actes
11
, 28).
Selon Deutéronome 11
, 16, 17, si le peuple d’Israël venait à se
détourner vers d’autres dieux, Dieu fermerait les cieux « en sorte qu’il
n’y ait pas de pluie, et que la terre ne donne pas son rapport ». Il en
résulterait la famine dans le pays de Canaan. La famine mentionnée en 2
Rois 8
, 1 était expressément appelée par l’Éternel (cf. Ps. 105
,
16; Ézéch. 36
, 29). La pénurie de pain, nourriture
nécessaire pour la vie, est une figure de la pauvreté et de la misère spirituelles.
Cela est mis en lumière dans la parabole du fils prodigue : à la fin de
son chemin d’éloignement, il est tombé dans une grande famine qui a été
le moyen de son retour vers son père (Luc 15
, 11-32). En Amos
8
, 11 Dieu dit au peuple d’Israël : « Voici, des jours viennent, dit
le Seigneur, l’Éternel, où j’enverrai une famine dans le pays ; non une
famine de pain, ni une soif d’eau, mais d’entendre les paroles de l’Éternel ».
Ce n’est que par le pain vivant venu du ciel, le Fils de Dieu qui a laissé
sa vie pour les pécheurs, que la faim de l’âme peut être assouvie pour toujours
(Jean 6)
. Mais aussi pour les croyants qui spirituellement sont dans
le besoin, le retour vers le Seigneur est le seul secours possible.
La farine, spécialement la fleur de farine, est souvent un symbole de
la pureté et de la perfection de Christ dans son humanité (par exemple dans
l’offrande de gâteau en Lév. 2
; cf.
2 Rois 4
, 41). La fleur de farine provenait du blé,
auquel le Seigneur se compare lui-même (Ex. 29
, 2; Jean 12
,
24).
Les trois mesures de farine de la parabole en Matthieu 13
, 33,
que le levain a fait lever, désignent ce qui a commencé
en perfection selon la volonté de Dieu et par le service du Seigneur Jésus :
le royaume des cieux sur cette terre. Il a été envahi dans son ensemble
par le levain des fausses doctrines « jusqu’à ce que tout fût levé ». Dans
ses mises en garde contre le levain en 1 Corinthiens 5
, 6 et en Galates
5
, 9, l’apôtre Paul ne met pas l’accent sur le processus, mais sur
le résultat : « un peu
de levain fait lever la pâte tout entière
».
Dans la Bible, la femme est souvent une image de la position subordonnée
de l’être humain comme créature de Dieu. Selon l’ordonnance de Nombres
6
, 5, l’homme qui avait fait vœu de nazaréat ne devait pas se couper
les cheveux (comme c’est d’ailleurs le cas pour une femme) ; cela signifiait
qu’il prenait une place d’entière soumission à la volonté de Dieu. Le fait
que le Seigneur Jésus, comme homme, est né de femme (Gal. 4
, 4),
exprime qu’il est devenu parfaitement semblable à l’homme quant à sa position
(et non pas pratiquement, car il était sans péché). Il est venu en ressemblance
de chair de péché, mais aussi pour le péché, c’est-à-dire pour son abolition
(Rom. 8
, 3). Bien qu’il fût le Fils éternel de Dieu, il était, comme
enfant, soumis à ses parents et il est devenu obéissant jusqu’à la mort
de la croix ; car il ne voulait qu’une chose : faire la volonté de Celui
qui l’avait envoyé et accomplir son œuvre (Jean 4
, 34; Phil. 2
,
6-8).
Le fer, déjà mentionné dans la Bible en Genèse 4
, 22, est fréquemment
employé comme figure de l’inflexibilité, et cela aussi bien au sens positif,
tel le Seigneur Jésus qui exercera le gouvernement du règne millénaire avec
une verge de fer (Apoc. 2
, 27; 12
, 5; 19
, 15), qu’au
sens négatif, telles l’indocilité et la dureté des hommes. Dieu a dû dire
de son peuple Israël que son cou était une barre de fer (És. 48
,
4). Et l’Empire romain est représenté prophétiquement, dans la statue que
Nebucadnetsar vit en songe, par les deux jambes de fer, mais dans la vision
divine de Daniel par la quatrième bête aux dents de fer (Dan. 2
,
33-45; 7
, 19).
Festin : voir « repas »
Dans l’Ancien Testament, il est fait mention de sept fêtes que l’Éternel
a données à son peuple comme « saintes convocations » (Lév. 23
).
Plusieurs sont en rapport avec la Þrécolte qui parle du
fruit pour Dieu. Dans les fêtes de l’Éternel, l’histoire spirituelle
du peuple juif et la formation de l’Assemblée sont présentées en type.
1. La Pâque
Le mot hébreu pessach
signifie « passer par-dessus ». La fête
de la Pâque avait lieu au septième mois de l’année israélite, qui fut pourtant
appelé le « commencement des mois », parce qu’il marquait un nouveau commencement
(Ex. 12
, 1). Avant de délivrer son peuple Israël hors d’Égypte,
l’Éternel tua, lors de la dixième plaie, les premiers-nés ; mais le destructeur
passa par-dessus les maisons des Israélites, dont les poteaux des portes
avaient été aspergés du sang de l’agneau pascal (Ex.
12
, 13). L’agneau pascal est un type de Christ qui a pris sur lui
le jugement de Dieu. En 1 Corinthiens 5
, 7 il est dit : « Car aussi
notre pâque, Christ, a été sacrifiée. » Outre cela, les Israélites devaient
manger, la nuit de la Pâque, la chair de l’agneau rôtie au feu avec des
herbes amères. Nous aussi, nous pouvons nous occuper du Seigneur Jésus qui
est mort pour nous, et ainsi nous nourrir de lui spirituellement. Lors des
fêtes de la Pâque qui ont suivi, il n’était plus nécessaire de faire aspersion
du sang de l’agneau sur les portes. Le sang du Seigneur Jésus purifie du
péché une fois pour toutes. Mais nous aussi devons certes nous souvenir
continuellement de l’œuvre accomplie de Christ. La cène du Seigneur, que
nous célébrons en son souvenir, peut être comparée aux fêtes de la Pâque
ultérieures, lors desquelles Israël se souvenait de la délivrance du jugement
de Dieu par le sang de l’agneau.
2. La fête des pains sans levain
À la suite de la Pâque, les Israélites mangeaient des pains sans levain
pendant sept jours. Auparavant tout
levain devait être ôté des maisons (Ex. 12
,
15-20). Paul applique cette fête aux croyants du temps actuel lorsqu’il
écrit en 1 Corinthiens 5, 6 à 8: « Ne savez-vous pas qu’un peu de levain
fait lever la pâte tout entière ? Otez le vieux levain, afin que vous soyez
une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain. Car aussi notre pâque, Christ,
a été sacrifiée : c’est pourquoi célébrons la fête, non avec du vieux levain,
ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec des pains sans levain
de sincérité et de vérité. » Les sept jours de la fête des pains sans levain
décrivent toute la vie du croyant après sa délivrance, vie qui doit être
conduite dans la pureté et la séparation du mal à la gloire de notre Dieu.
Ainsi notre vie peut être une « fête solennelle » pour lui et à sa gloire.
3. La fête de la gerbe des prémices
Le premier jour de la semaine qui suit la Pâque, une gerbe de la nouvelle
moisson était apportée en offrande à Dieu (Lév. 23
, 10-14). On commençait
par la moisson de l’orge. Cette fête a eu son accomplissement
dans la résurrection de Christ. Il est les « prémices de ceux qui sont endormis »,
« le premier-né d’entre les morts » (1 Cor. 15
, 20, 23; Col. 1
,
18).
4. La fête des semaines
Sept semaines ou cinquante jours après l’offrande de la gerbe des prémices
avait lieu la fête des semaines à laquelle deux pains étaient présentés
à Dieu en offrande tournoyée (Lév. 23
, 15-21). Ces pains devaient
être cuits exceptionnellement avec du levain, ce qui
nous montre qu’il ne s’agit pas là d’une figure de Christ, mais de ceux
qui étaient autrefois des pécheurs. Cette fête a eu son accomplissement
à la Pentecôte (Actes 2
, 1; le nombre de « cinquante » jours correspond
au mot grec pentekoste
duquel s’est formé notre mot Pentecôte
).
Les deux pains sont une figure de l’Assemblée composée de Juifs et de Gentils
qui ont été créés en un seul homme nouveau par l’œuvre du Seigneur Jésus
(Éph. 2
, 15). Les pains étaient faits avec du blé
et représentent ainsi le fruit du grain de blé, qui a dû tomber en terre
et mourir pour nous (Jean 12
, 24).
5. La fête des trompettes
Après la fête des semaines s’écoulait un temps dont la durée n’est pas
exactement déterminée. La fête des trompettes avait lieu en effet – comme
la Pâque – à une date fixe, au premier jour du septième mois (Lév. 23
,
23-25). En même temps, cette fête désigne un nouveau commencement sur l’ancien
fondement, car le septième mois est le premier mois de l’année civile israélite.
Il faut comprendre par là que Dieu reprendra ses relations avec son peuple
terrestre Israël une fois « la plénitude des nations… entrée », c’est-à-dire
quand elle aura été enlevée dans le ciel par son Seigneur (cf. Rom. 11
,
25). Le son de la trompette en sera le signal (cf.
És. 27
, 13; Joël 2
, 1). Dieu appellera son peuple. Non seulement
Israël rentrera dans le pays de Canaan promis par Dieu, mais il sera aussi
réveillé spirituellement par la parole de Dieu. Cela n’arrivera toutefois
qu’après l’enlèvement de l’Église.
6. Le grand jour des propitiations
Cette fête (hébr. jom kippur)
est décrite en détail en Lévitique
16.
Le dixième jour du septième mois était le seul jour auquel le
souverain sacrificateur pouvait entrer
dans le lieu très saint de la tente d’assignation.
La signification de cette fête pour nous, chrétiens, est donnée en Hébreux
9
et 10
. Elle est un type de l’œuvre de la propitiation accomplie
une fois pour toutes par Christ à la croix, mais elle est en même temps
en contraste avec cette œuvre. Le sacrifice de propitiation qui avait lieu
une fois l’an, et dont le sang était porté dans le lieu
très saint, indiquait d’une part le caractère unique de l’œuvre de Christ ;
d’autre part, il traduisait, par sa répétition continuelle, l’imperfection
du type (cf. Héb. 9
, 24-26). Les deux boucs offerts en
sacrifice pour le péché représentaient
le sacrifice le plus important de cette fête. Après que le souverain sacrificateur
avait d’abord fait propitiation pour lui-même et pour sa maison, l’un des
boucs était tué et son sang apporté dans le sanctuaire.
Les saintes exigences de Dieu relativement au péché étaient ainsi satisfaites
et propitiation était faite pour le péché à ses yeux. Christ est la vraie
propitiation pour les péchés, et cela non seulement pour ceux qui croient
en lui, mais aussi pour le monde entier. À la croix il a payé la « rançon
pour tous » (1 Jean 2
,
2; 1 Tim. 2
, 6). L’œuvre de
la propitiation accomplie par Christ est suffisante aux yeux de Dieu pour
tous les hommes. Après cela le souverain sacrificateur posait ses mains
sur le second bouc et confessait tous les péchés du peuple sur cet animal
qui était ensuite envoyé, chargé des péchés, « dans une terre inhabitée »
et, comme le substitut pour ainsi dire du peuple, il les ôtait de devant
les yeux de Dieu. Nous avons là, en type, l’œuvre de Christ comme notre
substitut devant Dieu. Comme tel, il n’a porté les péchés que de ceux qui
les lui ont confessés dans la repentance et par la foi. Telle est la signification
de Ses paroles : « … pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Matt.
20
, 28). Nous devons clairement distinguer les deux côtés de l’œuvre
de la rédemption qui sont exprimés dans la propitiation et dans la substitution.
Toutefois le grand jour des propitiations a aussi une signification particulière
pour le peuple d’Israël. Le souverain sacrificateur devait faire propitiation
non seulement pour lui-même et pour sa maison (la famille du
sacrificateur), mais aussi pour le peuple d’Israël.
Alors que les croyants du temps actuel ont une pleine liberté pour entrer
dans les lieux saints (Héb. 4
, 16; 10
, 19), Israël doit pour
ainsi dire attendre jusqu’à ce que Christ, le vrai Souverain Sacrificateur,
sorte du sanctuaire céleste afin d’annoncer la propitiation pour leurs péchés.
Lorsqu’il apparaîtra en gloire, le résidu croyant l’acceptera comme son
Messie et sera sauvé.
7. La fête des tabernacles
La dernière des sept fêtes de l’Éternel est une fête du souvenir et de
la joie. Elle se trouve à la fin de la vendange et, de ce fait même, à la
fin de l’ensemble des récoltes (Deut. 16
, 13). Les Israélites habitaient
pendant sept jours dans des tabernacles (ou cabanes) faits de feuilles et
de rameaux, et jouissaient des fruits de la récolte, mais ils se souvenaient
aussi de leur sortie et de leur délivrance d’Égypte
(Deut. 23
, 40-43). La durée de sept jours parle
d’une période complète, à savoir du règne millénaire, qui constitue la fin
de toutes les voies de Dieu envers son peuple sur la terre. La fête trouve
sa conclusion le huitième jour qui est appelé en Jean
7
, 37 « la dernière journée, la grande journée de la fête ». Ce jour
parle d’un nouveau commencement après le règne millénaire, c’est-à-dire
de la gloire éternelle de la nouvelle création (Apoc. 21
, 1, 5).
La fête de Purim
La fête de Purim,
célébrée le quatorzième jour du mois d’Adar,
doit son origine à la délivrance des Juifs, dans le royaume perse, de devant
le danger de leur extermination par Haman. Les purim
sont les sorts
que l’adversaire avait fait jeter auparavant (Esther 3
, 7; 9
,
26-28).
La dédicace du temple
La fête de la Dédicace mentionnée en Jean 10
, 22 (hébr. Chanukka,
consécration), célébrée le 25 du mois de Kislev, remonte au renouvellement
de la dédicace du temple, en l’an 165 av. J.C., par Judas Maccabée. Elle
dure huit jours. – Ces deux fêtes introduites ultérieurement n’appartiennent
pas aux « fêtes de l’Éternel ».
Dans la Bible, le feu est souvent une image de la sainteté scrutatrice
de Dieu, qui consume tout ce qui n’est pas en accord avec Dieu, mais purifie
tout ce qui est fait pour sa gloire (Deut. 4
, 24; És. 10
,
17; 33
, 14; Héb. 12
, 29). Sa sainteté est non seulement exprimée
par le cri « Saint, saint, saint » des séraphins ou des quatre
animaux, mais aussi par les sept lampes de feu qui
brûlent devant son trône et qui sont également un type du Saint Esprit (És.
6
, 3; Apoc. 4
, 4-8). Lors de sa première rencontre avec Dieu,
Moïse vit, comme figure d’Israël, le peuple élu de l’Éternel, un buisson
en feu qui n’était pas consumé par les flammes (Ex. 3
, 2). Quand
Dieu, lors de la consécration de la tente d’assignation, consuma le premier
sacrifice par le feu du ciel, il donna par là son
approbation au saint service qui avait été établi selon ses ordonnances
sous la direction de Moïse (Lév. 9
, 24). Lorsque l’holocauste, l’offrande
de gâteau ainsi que la graisse du sacrifice de prospérités et du sacrifice
pour le péché, qui parlent en type de Christ et de son œuvre, étaient offerts
(Lév. 1
, 9; 2
, 2; 3
, 5; 4
, 31), le feu faisait
monter une odeur agréable de ces offrandes qui glorifient Dieu. De même
que l’or est purifié par le feu, de même notre foi est purifiée par l’épreuve
afin que celle-ci soit à la louange, à la gloire et à l’honneur du Seigneur
Jésus (1 Pierre 1
, 7). Un jour l’ouvrage de chaque racheté sera éprouvé
par le feu devant le tribunal de Christ (1 Cor. 3
, 12-15). Tout ce
qui est précieux pour lui sera récompensé et, sans mélange de faiblesse
ou même de péché, resplendira éternellement à sa gloire (or,
argent, pierres précieuses).
En revanche, tout ce qui n’a pas de caractère durable à ses yeux (bois,
foin, chaume) brûlera au feu, mais le croyant lui-même sera sauvé, « toutefois
comme à travers le feu ».
La sainteté de Dieu se révèle cependant aussi dans le jugement. Lui qui
a les yeux trop purs pour voir le mal (Hab. 1
, 13), punira un jour,
dans le feu éternel, inextinguible, tous les incrédules qui auront méprisé
sa grâce. Le lieu des tourments éternels est appelé l’étang brûlant de feu
et de soufre (Apoc. 20
, 15; 21
, 8; cf. Matt. 3
, 12;
18
, 8). La fumée causée par le feu est aussi parfois le signe du
jugement et du châtiment de Dieu (És. 30
, 27; 34
, 10; Apoc.
14
, 11; 18
, 9).
L’espèce sauvage du figuier, qui pousse naturellement dans le bassin méditerranéen, produit trois sortes de fruits différents par an : des figues impropres à la consommation en avril et en juillet, et des figues comestibles en septembre. Le figuier de culture paraît sous deux formes : l’arbre avec des fleurs mâles et femelles, mais ne donnant pas de fruits comestibles, et celui qui porte uniquement des fleurs femelles et produit des fruits trois fois par an : les figues hâtives (avril - juin), la récolte principale (juin - novembre) et les figues tardives (septembre - janvier).
De même que la vigne, le figuier est souvent employé
en relation avec le peuple d’Israël comme figure du fruit et de la bénédiction
(1 Rois 4
, 25; Jér. 5
, 17; Jean 1
, 49). En Osée
9
, 10, Dieu dit : « J’ai trouvé Israël comme des raisins dans le désert ;
j’ai vu vos pères… comme le premier fruit du figuier », et en Joël 1
,
où il doit constater que son pays est frappé par une nation puissante, il
est dit au verset 7: « Elle a réduit ma vigne en une désolation, mon figuier
en un tas de bois ». En Luc 13
, 6 à 9, le Seigneur Jésus se sert
aussi de l’image du figuier pour désigner le peuple juif incrédule qui a
bénéficié des soins du Fils de l’homme et qui, dans son ensemble, est demeuré
sans fruit. En Matthieu 21
, 19, il prononce le jugement sur un figuier
qui ne porte pas de fruit. Le miracle de ce figuier desséché et l’événement
lors duquel les esprits immondes entrèrent dans le troupeau de pourceaux
(Matt. 8
, 30-32) sont au reste les seuls signes du Seigneur dans
lesquels la grâce n’est pas mise en évidence, mais le jugement est annoncé
sur le peuple juif.
Dans le pays de Canaan, la figue était un des sept
aliments qui parlent de la bénédiction spirituelle de Dieu envers son peuple.
La figue pourrait ici être considérée comme figure du fruit de la justice
(Phil. 1
, 11; Héb. 12
, 11; Jacq. 3
, 18), de même que
la grenade comme fruit de la sainteté et l’olive
comme fruit de l’Esprit.
Outre son sens premier de « descendant de sexe masculin », le mot fils,
dans la Bible, a différentes autres significations. Par exemple, le vieux
souverain sacrificateur Éli appelle le jeune Samuel « mon fils » pour exprimer
la relation familière d’un aîné avec un jeune (1 Sam. 3
, 6). Des
expressions telles que « fils de perdition », « fils de lumière », ne se
rapportent pas à la descendance, mais indiquent ce qui marque ou caractérise
une personne. Au sens figuré, le mot « fils » fait ainsi allusion, le plus
souvent, à une position déterminée.
Lorsque Dieu appelle le peuple d’Israël son « fils premier-né », la valeur
que le peuple élu avait aux yeux de Dieu est mise en évidence ; en conséquence,
les Israélites, comme ensemble, appelaient Dieu leur Père (Ex. 4
,
22; Mal. 2
, 10). Toutefois un Israélite n’aurait certes guère osé
s’adresser à Dieu comme à son propre Père. Cette relation intime n’a été
rendue possible que par la révélation du Père dans le Fils et par l’œuvre
expiatoire qui y est liée (Jean 1
, 18; 14
, 6-9; Éph. 2
,
18).
Le modèle parfait de la filialité (qualité de fils) est le Fils de Dieu,
appelé le Fils du Père en 2 Jean 3,
la Personne de la Trinité éternelle
qui est devenue Homme quand l’accomplissement du temps est venu (Jean
1
, 1, 14; Gal. 4
, 4; cf. Matt. 28
, 19). Dès l’éternité
passée, il était le Fils unique dans le sein du Père (Jean 1
, 18)
et il est devenu, par sa naissance d’une femme, non seulement « Fils de
l’homme (à proprement parler : fils d’homme) », mais aussi d’une manière
nouvelle « Fils de Dieu » (cf. Ps. 2
, 7; Luc 1
, 35). Lorsqu’il
était sur la terre, toute la plénitude de la Déité s’est plu à habiter en
lui et, par lui, à réconcilier toutes choses (non pas tous les hommes !)
avec elle-même (Col. 1
, 19; cf. chap. 2
, v. 9). Après avoir
pleinement glorifié son Dieu et Père par cette grande œuvre, il a été ressuscité
d’entre les morts par la gloire du Père (Rom. 6
, 4). Le grain de
blé n’était pas seulement mort, mais il portait maintenant beaucoup de fruit
semblable à lui (Jean 12
,
24) !
Le jour de sa résurrection, il a fait immédiatement connaître à ses disciples
la merveilleuse vérité qui est une des caractéristiques de la foi chrétienne :
« Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu »
(Jean 20
, 17). Selon le bon plaisir de sa volonté éternelle, Dieu
nous a « prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus Christ » (Éph.
1
, 4). Pour en permettre l’accomplissement, il a fallu l’œuvre de
la rédemption à la croix de Golgotha, car Dieu n’a pas de communion avec
des pécheurs, mais seulement avec des rachetés qui, par la foi au Fils,
lui sont rendus conformes, quant à leur position. Le mot « adopter » en
Éphésiens 1
, 5, signifie « placer dans la position de fils ». À la
différence de notre position comme enfants de Dieu,
à laquelle nous sommes venus par la nouvelle naissance, nous sommes des
fils de Dieu par notre position en Christ qui est glorifié à la droite de
Dieu et sera éternellement le premier-né entre
plusieurs frères (Rom. 8
, 29). La qualité d’enfant exprime la similitude
de nature ; la qualité de fils, une similitude (non une égalité) de position :
deux privilèges merveilleux, insondables pour le croyant ! Plus encore que
la qualité d’enfant, la qualité de fils des croyants souligne l’élévation
et la dignité de leur position, ainsi que la responsabilité qui y est liée
(cf. Rom. 8
, 14-17; 2 Cor. 6
, 18; Gal.4
, 4-7).
Flamme : voir « feu »
La fleur et la floraison sont des figures de la beauté (terrestre) et
de la délicatesse, mais aussi du caractère périssable comme l’herbe
(Cant. 2
, 1; Matt. 6
, 28, 29; cf. Ps. 103
, 15, 16;
1 Pierre 1
, 24). La floraison est aussi une figure de la vraie vie
spirituelle et le signe précurseur du fruit (És. 35
, 1, 2; Osée
14
, 5-7).
Fleur de farine : voir « farine »
Les fleuves ou les rivières les plus souvent mentionnés dans la Bible
sont l’Euphrate, le Nil et le Jourdain. En Genèse
2
, 14, l’Euphrate (hébr. Phrath)
est l’une des quatre rivières
issues de la division du fleuve qui sort d’Eden. Il n’est souvent appelé
que « le fleuve » (hébr. nahar
; Gen. 31
, 21). Le Nil, le
fleuve d’Égypte (Gen. 15
, 18), est de même
souvent mentionné sans son nom (Gen. 41,
1; hébr. jeor,
qui
signifie aussi « canal »). Les fleuves sont les artères qui conduisent la
précieuse eau en grande abondance, mais ils peuvent aussi
devenir menaçants par la puissance de leurs flots. Nous trouvons ces deux
significations dans le langage figuré de la Bible.
Le psalmiste chante : « Tu les abreuveras au fleuve de tes délices »
(Ps. 36
, 8). Ésaïe compare la paix que Dieu donne à un fleuve ou
à une rivière (És. 48
, 18; 66
, 12). Le fleuve de vie évoque
l’abondance et le caractère inépuisable de la bonté de Dieu envers les siens
(Gen. 2
, 10; Ps. 46
, 4; Ézéch. 47
, 1-12; Apoc. 22
,
2; cf. Zach. 14
,
8).
Cependant les fleuves et les rivières sont aussi souvent une figure des
puissances de méchanceté (Ps. 18
, 4; És. 8
, 7; 43
,
2; 59
, 19; Luc 6
, 48) qui peuvent certes être effrayantes,
mais qui toutefois sont domptées par la puissance de Dieu (Ps. 66
,
6; Cant. 8
,
7; Apoc. 12
,
16).
Flot : voir « vague »
Foin : voir « herbe »
Fontaine : voir « puits »
Fornication, prostitution, adultère
À l’encontre des conceptions modernes de la morale et d’une opinion largement
répandue, les relations sexuelles entre deux personnes non mariées constituent
selon la parole de Dieu le péché de la fornication (1 Cor. 5
, 1),
et cela, ainsi qu’il ressort de Genèse 34
(cf. plus particulièrement
v. 31), même si un mariage est imminent ou désiré. Si l’une des personnes
du couple est déjà mariée, il s’agit alors d’un adultère (Lév. 20
,
10). Ces deux formes d’union sont aux yeux de Dieu un péché contre le mariage
qu’il a institué pour la vie entière (Gen. 2
, 18-24; Rom. 7
,
2, 3). Dieu a ces péchés en horreur et il nous met en garde contre eux avec
insistance, aussi bien dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau. Les
rachetés ne doivent même pas les avoir à la bouche et encore moins les commettre
(Éph. 5
, 3; Héb. 13
,
4).
Ces péchés jouaient un rôle particulièrement rebutant dans l’idolâtrie
des Cananéens (Gen. 38
, 21 voir note ; Deut.
23
, 17; 1 Rois 14
, 23, 24; cf. Apoc. 2
, 14, 20). Cependant
ce n’est pas la seule raison pour laquelle la prostitution est souvent assimilée,
dans l’Ancien Testament – particulièrement dans les livres prophétiques
–, à l’idolâtrie, mais c’est avant tout parce l’Éternel considérait le peuple
d’Israël comme sa femme avec laquelle il s’était marié (Jér. 2
, 2;
3
, 1-10; Ézéch. 16
). En se détournant de Lui pour se tourner
vers les idoles des peuples voisins, son peuple se livrait spirituellement
à la prostitution. Dans le Nouveau Testament, cette fornication au sens
figuré est nommée particulièrement en relation avec
Babylone, la grande prostituée (Apoc. 14
, 8; 17
, 2).
Dans les régions méditerranéennes, les fourneaux pour le chauffage ne
sont guère nécessaires en raison du climat chaud. En hiver, on se chauffait
autrefois devant des brasiers ouverts (És. 47
, 14; Jér. 36
,
22). Aussi dans la Bible les fours sont-ils mentionnés essentiellement en
rapport avec la cuisson du pain (Lév. 26
, 26; Osée 7
, 4) et
avec le façonnage des métaux (Ézéch. 22
, 18-22). Le fourneau pour
la fonte des métaux précieux est une figure de la dure captivité des Israélites
en Égypte (Deut. 4
, 20), mais aussi des grandes épreuves que Dieu
envoie aux hommes comme discipline (Prov. 17
, 3; cf. 1 Pierre
1
, 7). La chaleur insupportable de son feu et la
fumée qui s’élève font parfois du four ou de la fournaise une figure du
jugement de Dieu dans ses différentes formes (És. 31
, 9; Mal.
4
, 1; Apoc. 1
, 15).
Froment : voir « blé »
De même que la plante produit des fruits propres à la consommation, ainsi
le croyant peut produire du fruit pour Dieu, comme nous le voyons par exemple
dans les paraboles du semeur, de l’ivraie parmi le froment et des méchants
cultivateurs (Matt. 13
, 8, 23-30; 21
, 33-46). Le fruit spirituel
est le résultat de la foi et de l’obéissance à la parole de Dieu. Le fruit
pour Dieu demeure (Jean 15
, 16). Déjà sur la terre il est le signe
distinctif du vrai croyant (Matt. 7
, 16-20). Dans le Nouveau Testament,
il est parlé de différentes sortes de fruits spirituels : du fruit de l’Esprit
dans ses neuf caractères (Gal. 5
, 22), du fruit de la lumière (Éph.
5
, 9) et plusieurs fois du fruit de la justice (2 Cor. 9
,
10; Phil. 1
, 11; Héb. 12
, 11; Jacq. 3
, 18). Les
sacrifices de louanges que nous pouvons offrir
à notre Dieu et Père par le Seigneur Jésus et que la Parole appelle « le
fruit des lèvres qui confessent son nom » (Héb. 13
, 15; cf. Osée
14
, 2) sont un fruit particulièrement beau.
Cependant, l’incrédule produit également son fruit qui est aussi bien
reconnaissable que le fruit pour Dieu (Matt. 12
, 33). Le péché ne
porte toutefois que du fruit pour la mort (Rom. 6
, 21; 7
,
4).
Fumée : voir « feu »
Les vaches étaient rarement offertes en sacrifice. Cependant en Nombres
19
,
il était ordonné par Dieu qu’une génisse rousse, sans
tare et qui n’avait point porté le joug, soit égorgée
hors du camp et qu’il soit fait aspersion de son sang
sept fois droit devant la tente d’assignation. Puis
l’animal devait être brûlé, en même temps que du bois
de cèdre, de l’hysope et de l’écarlate
étaient jetés au milieu du feu. La cendre était gardée en un lieu pur comme
élément constitutif de l’eau de séparation.
Lorsqu’un Israélite s’était souillé en touchant un
cadavre, un homme pur devait mettre de l’eau vive
sur la cendre et, au moyen de l’hysope, il devait en faire aspersion sur
les personnes ou sur les objets souillés. Le sacrifice de la génisse rousse
était une forme exceptionnelle du sacrifice
pour le péché, qui toutefois avait pour but non pas l’expiation des
péchés, mais la purification de ceux qui appartenaient au peuple de Dieu
au milieu duquel habitait l’Éternel. Le lavage des pieds en Jean 13
porte aussi ce caractère. Par la parole de Dieu, le Saint Esprit fait
sentir la souillure à l’âme et la conduit à la confession, qui a pour conséquence
le pardon et la purification de toute iniquité en vertu de l’œuvre expiatoire
accomplie par Christ (1 Jean 1
, 9; cf. Éph. 5
, 26).
Dans l’Ancien Testament il y a deux mots hébreux de sens analogue qui
sont traduits par « germe » ou « rejeton » : zemach
(És. 4
,
2; Jér. 23
, 5; 33
, 15; Zach. 3
, 8; 6
, 12) et
nezer
(És. 11
, 1). Il est aisé de discerner que les passages
cités se rapportent au Messie à venir, le Seigneur Jésus, qui selon Ésaïe
53
, 2 « montera devant lui comme un rejeton, et comme une racine
[hébr. schoresch
] sortant d’une terre aride » (cf. És. 11
,
10). Par sa désobéissance envers Dieu, Israël a perdu tous ses droits ;
toutefois, quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu, dans sa grâce,
a envoyé son Fils, « né de femme, né sous la loi »,
afin qu’il rachète ceux qui ne pouvaient être justifiés sous la loi et leur
donne – oui, à tous ceux qui croient en lui – l’adoption (Gal. 4
,
4).
Les paroles de Matthieu 2
, 23, « … en sorte que fût accompli ce
qui avait été dit par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen », ne se trouvent
dans aucun livre prophétique de l’Ancien Testament. Matthieu les applique
à la ville de Nazareth, où vécut Jésus. L’écrivain inspiré aura eu devant
les yeux les prophéties mentionnées ci-dessus concernant le Germe de l’Éternel,
le Messie, et, par l’Esprit, aura remplacé le substantif hébreu plus fréquemment
utilisé zemach
de Zacharie 6
, 12: « Voici un homme dont le
nom est Germe… » par le substantif nezer
en Ésaïe 11
, 1, qui
rappelle le nom de la ville méprisée de Galilée, Nazareth, lequel, de son
côté, remonte à la même racine étymologique.
Gomorrhe : voir « Sodome »
La graisse (hébr. chelev)
d’un animal sain est sa réserve de force.
Au sens positif, la graisse parle ainsi de la force intérieure cachée, de
l’énergie et de ce qu’il y a de meilleur. Quand Abel offrit à Dieu le premier
sacrifice mentionné dans la Bible, il apporta des
premiers-nés de son troupeau et de leur graisse (Gen. 4
, 4). En revanche,
Caïn apporta les fruits de ses propres efforts sur le sol maudit par Dieu.
Le sacrifice d’Abel exprime déjà la pensée que la graisse fait partie de
la meilleure partie. Aussi en Nombres 18
, 12, le mot hébreu pour
la graisse est-il traduit par « le meilleur ». De plus il était spécifié
dans la loi : « Toute graisse appartient à l’Éternel » (Lév. 3
, 16),
et dans le même passage, il est dit deux fois que la graisse du sacrifice
de prospérités était le pain de l’Éternel (Lév. 3
, 11). Ainsi la
graisse des animaux offerts en sacrifice parle en type de la force intérieure
du Seigneur Jésus par laquelle il s’est offert en sacrifice à Dieu.
La grenade est un fruit très doux, de la grosseur d’une pomme. Il provient
du Proche-Orient. Sur les bords tout autour de la robe du
souverain sacrificateur israélite
alternaient la reproduction d’une grenade et d’une clochette qui évoquent
respectivement le fruit et le témoignage (Ex. 28
,
34). Les vêtements parlaient de la sainteté de Dieu et du service sacerdotal
dans son sanctuaire (cf. Ex. 28
, 36). Des reproductions de grenades
décoraient aussi le temple de
Jérusalem (1 Rois 7
, 18 et suiv.). Ainsi la grenade peut être
considérée comme un symbole du fruit spirituel, particulièrement du fruit
dans la sainteté (Jean 15
, 1-8; Rom. 6
, 22), que peuvent porter
tous ceux qui croient au Seigneur Jésus et vivent en communion avec lui.
Par la laideur, aux yeux de l’homme, de sa nudité, la grenouille est
peut-être une figure de l’impudicité sexuelle. Mais elle parle certainement
des influences démoniaques, c’est-à-dire de deux dangers très proches l’un
de l’autre. Lors de la deuxième plaie en Égypte, les
grenouilles « montèrent » sur le pays, c’est-à-dire montèrent des lieux
profonds de la terre (Ex. 8
, 1-7). En Apocalypse 16
, 13, trois
esprits immondes « comme des grenouilles » sortent de la bouche du dragon
(Satan), de la bête (du chef de l’Empire romain) et du faux prophète (de
l’Antichrist).
Guerre : voir « Combat »
Des trois ou quatre lieux différents, dans le pays de
Canaan, qui portent le nom de Guilgal, celui qui est
situé à l’ouest du Jourdain, « à l’extrémité orientale
de Jéricho » (Josué 4
, 19), est le plus significatif pour l’histoire
d’Israël. Le nom hébreu signifie « cercle, roue, revirement, roulement ».
Après la traversée du Jourdain, le peuple y dressa son premier camp dans
le pays de Canaan et Josué y reçut de Dieu l’ordre de circoncire les fils
d’Israël, car aucun d’entre eux ne l’avait été durant les quarante ans de
voyage dans le désert. Une fois la circoncision
exécutée à Guilgal, Dieu dit à Josué : « Aujourd’hui j’ai roulé de dessus
vous l’opprobre de l’Égypte ». Ici le nom de Guilgal est lié au « roulement »
de l’opprobre (Josué 5
, 2-9). Si le passage à travers le Jourdain
est un type de notre mort et de notre résurrection spirituelle avec Christ,
ce dont rendent témoignage les douze pierres dans le Jourdain et sur l’autre
rive (cf. Col. 2
, 20; 3
, 1), la circoncision à Guilgal est
alors l’expression de la mortification des membres, c’est-à-dire des manifestations
de la chair, et du dépouillement des caractères du vieil homme (Col.
3
, 5-9). C’est la réalisation pratique du fait que nous avons dépouillé
le vieil homme. Aussi Guilgal était-il également le lieu de la force, auquel
Josué retournait toujours (Josué 9
, 6; 10
, 6-15, 43; 14
,
6).
Habit : voir « vêtement »
Les reins ou la hanche sont souvent employés comme figure du siège de
la force et de l’énergie. Ces mots sont fréquemment en rapport avec la ceinture
qui entoure les hanches et rassemble le vêtement ample, mais qui sert aussi
de support pour les armes, spécialement pour l’épée (Ex. 12
, 11;
2 Sam. 20
, 8; 1 Rois 12
, 10). Ainsi les reins ceints sont
également la figure de la disposition à agir et du départ.
Hénoc : voir « Énoch »
L’herbe, semblablement à la fleur, est une figure
de la fragilité et du caractère éphémère de l’homme. Au psaume 90
,
5 et 6, la vie de l’homme est comparée à l’herbe : « Comme un torrent tu
les emportes ; ils sont comme un sommeil, – au matin, comme l’herbe qui
reverdit : au matin, elle fleurit et reverdit ; le soir on la coupe, et
elle sèche ». En Ésaïe 40
, 6, l’homme même est assimilé à l’herbe :
« Toute chair est de l’herbe, et toute sa beauté comme la fleur des champs.
L’herbe est desséchée, la fleur est fanée… » Dans le Nouveau Testament,
nous trouvons aussi l’herbe comme figure de ce qui est éphémère (Matt.
6
, 30; 1 Pierre 1
, 24, 25). Cela s’applique aussi à l’herbe
séchée en foin.
L’holocauste (hébr. ‘olah)
est le plus élevé de tous les sacrifices
de l’Ancien Testament. Aussi est-il cité en premier lieu dans l’énumération
des différentes offrandes que les Israélites pouvaient ou devaient apporter
(Lév. 1
). Il est déjà mentionné en Genèse 2
, 22, lors du sacrifice
d’Isaac, type saisissant du don du Fils de Dieu par
le Père. L’holocauste devait être entièrement offert sur l’autel et être
fumé comme « odeur agréable à l’Éternel » (le même verbe est aussi employé
pour l’encens). À la différence des autres sacrifices,
aucun homme ne pouvait manger quelque chose de l’holocauste, car il était
destiné exclusivement à Dieu. Selon son commandement, deux agneaux devaient
être offerts chaque jour comme « holocauste continuel » à l’entrée de la
tente d’assignation, l’un le matin et l’autre le soir,
de telle sorte que l’odeur agréable monte continuellement vers l’Éternel.
L’holocauste continuel, type de la bonne odeur incessante que le sacrifice
de Christ répand devant Dieu, était le fondement de l’habitation de Dieu
au milieu des fils d’Israël (Ex. 29
, 38-46). Les holocaustes étaient
aussi apportés lors de toutes les fêtes de l’Éternel.
L’holocauste nous présente la pensée de la propitiation en rapport avec
les saintes exigences de Dieu, le sacrifice
pour le péché, en revanche, en rapport avec nos besoins.
Christ, qui par son sacrifice à la croix est l’accomplissement de tous
les sacrifices typiques, s’est livré lui-même comme holocauste « à Dieu,
en parfum de bonne odeur », selon Éphésiens 5
, 2; et par la foi en
lui, nous avons aussi été « rendus agréables dans le Bien-aimé » (Éph.
1
, 6). Les holocaustes décrits en Lévitique 1
, qui étaient
apportés par les Israélites comme sacrifices volontaires, parlent par conséquent
de l’adoration des rachetés. Nous pouvons apporter à Dieu, le Père, des
« sacrifices de louanges » et des « sacrifices spirituels » (Héb. 13
,
15; 1 Pierre 2
,
5). Celui qui présentait l’offrande exprimait
son acceptation devant l’Éternel en posant sa main sur la tête de l’animal
(cf. imposition des mains) ; de même nous
pouvons nous aussi, dans la conscience de notre position parfaite en Christ,
nous approcher du Père. Les différents degrés d’offrande (taureau,
mouton, chèvre,
colombe) parlent de l’intelligence plus ou moins
grande de l’œuvre de la rédemption ; il est cependant dit chaque fois :
« Un sacrifice par feu, une odeur agréable à l’Éternel ».
Abstraction faite de sa signification « être humain de sexe masculin »
qui le différencie de la femme, l’homme est fréquemment
le symbole de la force dans laquelle est réalisée une position conférée
par Dieu. Ainsi pour l’holocauste et pour le
sacrifice pour le péché d’un chef en
Israël, une bête mâle était prescrite (Lév. 1
, 3, 10; 4
, 23),
pour le sacrifice pour le péché de quelqu’un du peuple, une bête femelle
(Lév. 4
, 28), alors que pour le sacrifice de prospérités, les deux
étaient permises (Lév. 3
, 1, 6). Dans le Nouveau Testament, il nous
est dit : « Veillez, tenez ferme dans la foi ; soyez hommes, affermissez-vous »
(1 Cor. 16
, 13). Ici l’homme est vu comme symbole de la force et
de la fermeté. – Cependant selon l’ordre de la création, l’homme est aussi
le chef de la femme, car il est « l’image et la gloire de Dieu » (1 Cor.
11
, 3, 7; Éph. 5
, 23). Déjà dans l’Ancien Testament, une mise
en garde est faite contre le mélange des positions, voulues de Dieu, de
l’homme et de la femme : « La femme ne portera pas un habit d’homme, et
l’homme ne se vêtira pas d’un vêtement de femme ; car quiconque fait ces
choses est en abomination à l’Éternel, ton Dieu » (Deut. 22
, 5).
Homme de guerre : voir « soldat »
L’huile, obtenue par le broyage ou le pressurage des olives, était déjà
dans l’Antiquité un produit important, qui était utilisé, selon la Bible,
pour l’alimentation, l’éclairage et l’onction. Elle fournissait la lumière
au chandelier dans la tente d’assignation (Ex. 27
,
20; Lév. 24
, 2; cf. Zach. 4
,
1-6; Apoc. 11
,
4). Les sacrificateurs (Ex. 29
,
7, 21), les rois (1 Sam. 10
, 1; 16
, 13) et les prophètes (1
Rois 19
, 16) étaient oints d’huile. L’huile est un type de la lumière,
mais plus particulièrement de l’onction du Saint Esprit (Luc 4
, 18;
Actes 10
, 38; 2 Cor. 1
, 21; 1 Jean 2
, 20, 27). Ce fait,
révélé seulement dans le Nouveau Testament, est déjà suggéré par l’onction
de David pour roi d’Israël, car immédiatement après, l’Esprit de l’Éternel
l’a saisi et est demeuré sur lui (1 Sam. 16
, 13). Pour l’huile de
l’onction, qui était utilisée lors de la consécration des sacrificateurs
et de la tente d’assignation dans l’Ancien Testament,
on devait prendre des « aromates les plus excellents » :
500 sicles de myrrhe franche, 250 sicles de cinnamome aromatique, 250 sicles
de roseau aromatique, 500 sicles de casse et un hin d’huile d’olive (Ex.
30
, 22-33). « L’huile de l’onction sainte » ainsi obtenue ne pouvait
pas plus que l’encens composé être produite
ou utilisée à d’autres fins. Les aromates dans l’huile de l’onction parlent
des gloires de Christ que les croyants peuvent discerner. Nous le voyons
en ce que pour ces aromates une mesure humaine et précise est indiquée.
Même si la mesure était « le sicle du sanctuaire », elle demeurait néanmoins
une mesure humaine. Pour la créature, tout a une mesure et une fin. Nous
connaissons en partie. L’Ecriture sainte ne dit que du Seigneur que Dieu
ne donne pas l’Esprit par mesure (Jean 3
, 34) ; mais en raison de
notre faiblesse, le Saint Esprit, représenté par « un hin d’huile », ne
peut nous faire discerner et manifester que partiellement les perfections
du Seigneur Jésus.
L’olive est mentionnée comme l’un des fruits du pays de
Canaan (Deut. 8
, 8). Elle est certes un type
du fruit de l’Esprit (Gal. 5
, 22).
L’olivier est parfois une figure de la place bénie qu’Israël prend sur
la terre en relation avec son ancêtre Abraham (Jér. 11
, 16). En raison
de leur incrédulité, Dieu a arraché les Juifs, dans le temps présent, comme
des branches et a enté les nations à leur place (Rom. 11
, 16-24).
Huit est le chiffre du nouveau commencement divin. Après le septième
jour, le sabbat, vient, avec le huitième jour, le premier jour d’une nouvelle
semaine, le dimanche. C’est le jour de la résurrection du Seigneur Jésus
et le jour caractéristique de la période actuelle de la grâce (Jean 20
,
1, 19). La fête des tabernacles, d’une durée de sept
jours, est une figure du règne millénaire, lorsque Israël vivra dans la
paix et la joie (Lév. 23
, 33-43). À cette fête succédait toutefois
un huitième jour durant lequel devait régner le repos. Nous y trouvons une
indication du repos éternel des croyants dans le ciel. En cette « dernière
journée, la grande journée de la fête », le Seigneur Jésus mentionne en
Jean 7
, 37, en parlant du don du Saint Esprit, une des bénédictions
particulières données maintenant déjà aux croyants de la nouvelle création.
Le mot hysope recouvre vraisemblablement différentes plantes dont l’identité
n’est pas tout à fait certaine. L’hysope jouait un rôle lors de la purification
en Israël. En Exode 12
, 22, le sang de l’agneau pascal devait être
mis au moyen d’un bouquet d’hysope sur les poteaux et le linteau de la porte,
afin que le jugement de Dieu sur les premiers-nés passe par-dessus les Israélites.
Pour la purification du lépreux, outre l’hysope, du
bois de cèdre et de l’écarlate
étaient aussi utilisés (Lév. 14
, 4) ; ils étaient également employés
lorsqu’on brûlait la génisse rousse dont la
cendre était nécessaire pour la préparation de l’eau
de purification (Nomb. 19
, 6) ; un homme pur devait
ensuite tremper de l’hysope dans cette eau et en faire aspersion sur les
personnes ou les objets souillés (v. 18). Ce dernier passage explique les
paroles de David : « Purifie-moi du péché avec de l’hysope, et je serai
pur » (Ps. 51
, 7). La déclaration que le roi Salomon a parlé « sur
les arbres, depuis le cèdre qui est sur le Liban, jusqu’à l’hysope qui sort
du mur » (1 Rois 4
, 33) aide à comprendre l’association du bois de
cèdre et de l’hysope. Vu que le cèdre est une figure de la puissance et
de l’orgueil, il faut voir dans l’hysope, apparemment insignifiante, la
faiblesse humaine et la vanité. Ni l’un ni l’autre ne sont toutefois propres
au service de Dieu ; il ne peut employer que des cœurs renouvelés, purifiés
par le sang de Christ. Peut-être la présentation de l’éponge emplie de vinaigre
et mise sur de l’hysope est-elle aussi une marque du mépris du soldat pour
le Sauveur crucifié en faiblesse (Jean 19
, 29) ?
L’imposition des mains revêtait une telle importance dans l’Ancien Testament
qu’il est parlé en Hébreux 6
, 2, de « la doctrine… de l’imposition
des mains » à laquelle nous ne devons pas retourner. Chez les premiers chrétiens,
l’imposition des mains jouait un certain rôle, non prépondérant. Il en était
autrement pour le peuple d’Israël. Lors de l’offrande des sacrifices d’animaux
(à l’exception des oiseaux), celui qui présentait le sacrifice posait sa
main sur la tête de l’animal et s’identifiait ainsi avec lui avant de l’égorger
(Ex. 29
,
10). Lors de l’holocauste, cet acte, désigné par
les mots « agréé pour lui (celui qui présente l’holocauste) », signifiait
l’identification avec la valeur du sacrifice pour Dieu (Lév. 1
, 4) ;
lors du sacrifice de prospérités, l’imposition des mains était l’expression
de la communion devant Dieu (Lév. 3,
2, 8, 13), et lors du sacrifice
pour le péché, par cet acte le péché était transféré sur la victime qui
devait mourir à la place du pécheur (Lév. 4
, 4; cf. chap. 16
,
v. 21). Les mains étaient aussi posées sur des hommes, par exemple sur les
Lévites lors de leur consécration de la part des fils d’Israël (Nomb.
8
, 10) ; et avant sa mort, Moïse posa sa main sur Josué pour le confirmer
comme son successeur désigné par Dieu (Nomb. 27
, 18; Deut. 34
,
9).
Dans le Nouveau Testament, nous trouvons également l’imposition des mains
comme signe d’identification ou de communion. Dans sa grâce, le Seigneur
Jésus a imposé les mains aux petits enfants en disant : « Laissez venir
à moi les petits enfants ; ne les en empêchez pas ; car à de tels est le
royaume de Dieu » (Marc 10
, 13-16). Les autres passages se trouvent
en Actes 6
,
6; 8
, 17; 13
, 3; 1 Timothée 4
,
14; 5
, 22; 2 Timothée 1
, 6. La communion pouvait être aussi
exprimée en donnant la main droite, tel que cela se pratique aujourd’hui
(Gal.2
, 9, cf. la note a).
Impur : voir « pur »
Isaac, le fils d’Abraham et de
Sara né selon la promesse, est un type du Seigneur Jésus. Comme Lui,
il est appelé le fils unique (c’est-à-dire unique dans son genre) et bien-aimé
(Gen. 22
, 2; Héb. 11
, 17; Jean 1
, 18; Col. 1
,
13). Mais lorsque, sur le commandement de Dieu, il allait être offert en
holocauste, contrairement à notre Seigneur, il fut épargné au dernier moment
(Rom. 8
, 32). Pourtant c’est en Isaac premièrement que la résurrection
a été vue en figure (Héb. 11
, 17). Après la mort de sa mère, Isaac,
seul patriarche à n’avoir eu qu’une femme, a épousé Rebecca. Nous voyons
en elle un type de l’Assemblée (Gen. 24
; cf. Gal. 4
, 21-26).
C’est aussi dans l’histoire d’Isaac qu’apparaît pour la première fois dans
la Bible le mot « aimer » : d’abord en Genèse 22
, 2, dans l’amour
du père pour son fils, puis au chapitre 24
(v. 67), dans l’amour
de l’époux pour son épouse.
De même que les épines, l’ivraie est employée par
Job comme figure de la malédiction (Job 31
, 40). Le Seigneur Jésus
se sert de la parabole de l’ivraie parmi le froment
pour caractériser l’activité du diable (Matt. 13
, 24 et suiv.). Après
qu’un homme a semé de la bonne semence dans son champ,
son ennemi vient et sème de l’ivraie parmi le froment. L’ivraie est une
graminée qui croît dans les champs de céréales du Proche-Orient. Ses épis
ressemblent à ceux du blé, et ses grains abritent un champignon vénéneux.
Du fait que les grains ont aussi la même grosseur et la même forme que ceux
du blé, le criblage ne permet pas de les séparer les uns des autres et ils
corrompent ainsi la farine. Le diable a commencé déjà très tôt à semer son
ivraie corruptrice et il le fait aujourd’hui encore. Les épîtres du Nouveau
Testament nous montrent ses tentatives d’introduire un « évangile différent »,
le judaïsme (Gal. 1
, 6 et suiv.), de répandre des doctrines philosophiques
« selon les éléments du monde, et non selon Christ » (Gal. 2
, 8),
et d’amener les hommes à changer « la grâce de notre Dieu en dissolution »
et à renier « notre seul Maître et Seigneur, Jésus Christ » (Jude 4).
Ainsi la chrétienté est devenue pour l’homme un mélange inextricable
de froment et d’ivraie, de vérité divine et de doctrines fausses et mauvaises,
de vrais croyants et d’incrédules. L’étonnement des esclaves en voyant l’ivraie
est compréhensible, car la présence, dans le royaume, d’hommes qui ne sont
pas de vrais fils du royaume est contraire à la pensée de Dieu. Aussi le
semeur dit-il aux esclaves qui savent très bien distinguer l’ivraie du froment
et qui veulent l’arracher : « Laissez-les croître tous deux ensemble jusqu’à
la moisson » (Matt. 13
, 30).
Dans la Bible, le jardin est souvent une image d’un lieu particulièrement
protégé, de bénédiction pour l’homme et de joie pour Dieu. Nous le voyons
déjà dans le jardin d’Eden. La fiancée du Cantique des cantiques est comparée
à un jardin clos et à un paradis (Cant. 4
, 12, 13). Un jardin arrosé
est par conséquent une magnifique figure de croyants qui vivent séparés
pour leur Seigneur seul, trouvent leur force et leur secours auprès de lui,
la source de l’eau de la vie, et en même temps portent du
fruit pour lui. Dans le Cantique des cantiques il est
dit plus loin : « Que mon bien-aimé vienne dans son jardin, et qu’il mange
ses fruits exquis ».
Le nom signifie « fondation (ou héritage) de paix ». Jérusalem est mentionnée
pour la première fois en Josué 10
, 1 comme ville du roi Adoni-Tsédek.
Toutefois on peut vraisemblablement voir Jérusalem déjà en Salem où régnait
le roi Melchisédec,
sacrificateur de Dieu (Gen. 14
, 18; Ps. 76
, 2). La
ville a plusieurs noms : ville sainte (Néh. 11
,
1), ville de Dieu (Ps. 46
, 4), ville de l’Éternel (És. 60
,
14), ville du grand Roi (Matt. 5
, 35), ville de justice, cité fidèle
(És. 1
, 26), ville de vérité (Zach. 8
, 3), Ariel = « lion
de Dieu, foyer de Dieu » (És. 29
, 1),
Jéhovah-Shamma =
« l’Éternel est là » (Ézéch. 48
, 35 ). Jérusalem est devenue la capitale
d’Israël sous David, et le temple de Dieu y fut construit
sous Salomon. Là était le lieu que l’Éternel avait
choisi pour y faire habiter son nom (Deut. 12
, 5; 1 Rois 11
,
32, 36; Ps. 132
, 13, 14). Par conséquent, la ville a une importante
signification symbolique non seulement pour Israël, mais aussi pour nous.
Elle est souvent identifiée à Sion.
Dans le livre de Néhémie, Jérusalem est une figure de la communion des
croyants dans la proximité immédiate de la maison de Dieu,
séparés du monde ennemi par la muraille qui garde
la bénédiction et refoule le péché. Dans le Nouveau Testament, Jérusalem
est mentionnée plusieurs fois au sens figuré. En Galates 4
, 25, 26,
la « Jérusalem de maintenant » est une figure du judaïsme attaché à la loi,
qui se trouve dans la servitude spirituelle sous la loi de Sinaï (cf. v.
4, 5) ; en revanche, la « Jérusalem d’en haut » est l’expression des bénédictions,
de la joie et de l’espérance que tous les croyants de tous les temps ont
en commun. Déjà Abraham, le père des croyants, attendait cette « cité qui
a les fondements, de laquelle Dieu est l’architecte et le créateur » (Héb.
11,
10), et nous la connaissons aussi (Héb. 12
, 22; 13
,
14). En revanche, la « nouvelle Jérusalem » future, mentionnée en Apocalypse
3
, 12 et 21
, 2 et suivants, est l’épouse
de l’Agneau, l’Assemblée.
Jézabel, la femme du roi israélite Achab, était une fille d’Ethbaal,
roi de Sidon, ville portuaire phénicienne sur la Méditerranée (1 Rois
16
, 31). Les Sidoniens étaient des idolâtres comme les autres Cananéens,
et, par son mariage avec Jézabel, Achab est devenu un adorateur de Baal.
Jézabel ne s’est pas seulement livrée elle-même à la
prostitution (c’est-à-dire à l’idolâtrie) et
aux enchantements, mais elle a poussé son mari à des formes d’idolâtrie
telles qu’aucun autre roi d’Israël ne les avait pratiquées (1 Rois 21
,
25; 2 Rois 9
,
22). Elle a exterminé les prophètes de l’Éternel
et voulait aussi faire mourir Élie, parce qu’il avait tué les prophètes
de Baal (1 Rois 18
, 4; 19
, 2). De plus elle a influencé, à
l’arrière-plan, le gouvernement de son mari (1 Rois 21
).
Enfin,
elle trouva la mort, sur l’ordre du roi Jéhu, en étant précipitée de la
fenêtre de son palais et mangée par les chiens (2 Rois 9
, 30-37).
Dans le Nouveau Testament, Jézabel (=Jésabel) est décrite comme une
femme qui se dit prophétesse, mais quitte sa place
subordonnée et, par ses enseignements, égare les esclaves de Dieu « en les
entraînant à commettre la fornication et à manger des choses sacrifiées
aux idoles » (Apoc. 2
, 20). Cela parle d’autorité usurpée et d’incitation
à l’idolâtrie dans le sein de l’Église de Dieu.
Joseph était le onzième fils de Jacob, l’ancêtre d’Israël. L’histoire
de sa vie est décrite dans les chapitres 37
à 50
de la Genèse
et remplit ainsi presque un tiers du premier livre de la Bible. Joseph est
une des rares personnes de l’Ancien Testament dont la vie est relatée en
détail, mais desquelles pas un seul péché n’est mentionné. Aucun personnage
biblique ne montre dans sa vie autant de conformité avec le Seigneur Jésus
que Joseph. Il était le fils bien-aimé du Þpère, prédestiné à régner et
par conséquent haï de ses frères. Lorsqu’il fut envoyé par le père vers
ceux-ci, ils tinrent conseil pour le faire mourir et le vendirent à des
gens des nations. Il fut emmené comme esclave en Égypte
et condamné sur la base de fausses accusations. Tout cela correspond dans
beaucoup de détails à la vie et à la mort du Seigneur Jésus. Il fut finalement
libéré et obtint les plus grands honneurs. Cependant ses frères n’en ont
rien su. À cette époque, il reçut pour épouse une femme d’entre les nations.
Là aussi nous voyons des parallèles avec la glorification du Seigneur, son
rejet et le fait qu’il n’a pas été reconnu par son peuple terrestre Israël,
et la formation de son Assemblée. Les sept années de famine
parlent de la grande tribulation à venir par laquelle le peuple de Juda
sera amené à la repentance et finalement à reconnaître le Christ (Messie)
venant en gloire. Enfin toute la famille de Jacob descend en Égypte pour
y demeurer « dans la meilleure partie du pays » sous la domination de Joseph.
Il en sera de même pour Israël dans le Millénium.
Le joug est la partie du harnais, constituée le plus souvent par une
pièce de bois, placée sur la nuque (ou sur le front) d’un bœuf attelé comme
bête de trait. Le joug peut être utilisé pour un seul animal, mais aussi
pour deux animaux qui par ce moyen sont fermement unis l’un à l’autre. Dans
plusieurs passages de la Bible, ce mot est employé tout simplement dans
le sens d’« une paire » (1 Rois 19
, 19, 21). Le joug est souvent
la figure de l’assujettissement (Gen. 27
, 40), de la servitude (1
Rois 12
, 4; Gal. 5
, 1) et du service (1 Tim. 6
, 1) ;
le brisement du joug parle par conséquent de délivrance (Jér. 28
,
2).
Le joug de Christ était son obéissance volontaire à Dieu (Matt. 11
,
29, 30). Le joug double est une figure de la communion. En Philippiens
4
, 3, Paul appelle Épaphrodite son compagnon de travail (cf. 2
,
25), littéralement son « compagnon de joug ». En 2 Corinthiens 6
,
14, la communion d’un croyant avec un incrédule est appelée un « joug mal
assorti » contre lequel nous sommes sérieusement mis en garde. Cette figure
a trait à la défense faite en Deutéronome 22
, 10, d’atteler ensemble
à une charrue un bœuf (une bête pure) et un
âne (une bête impure).
Le jour est la première division de temps mentionnée dans l’Ecriture
sainte. Dieu appela Jour la lumière qu’il a créée, et les ténèbres, il les
appela Nuit. Il y eut soir et matin, et ainsi il y eut
le premier jour ou un
jour (Gen. 1
, 3-5). Les « luminaires
dans l’étendue des cieux pour séparer le jour d’avec la nuit », c’est-à-dire
le soleil, la lune et les
étoiles, n’ont été créés que le quatrième jour (Gen.
1
, 14). Contrairement à l’obscurité de la nuit, le jour est caractérisé
par la clarté et la lumière. Sur le plan spirituel, Dieu nous a appelés
des ténèbres à sa merveilleuse lumière (1 Pierre 2
, 9), de sorte
que Paul peut écrire : « Car vous êtes tous des fils de la lumière et des
fils du jour ; nous ne sommes pas de la nuit ni des ténèbres » (1 Thess.
5
,
5). Par le mot jour, il faut comprendre ici un état moral,
spirituel, qui déjà maintenant est caractérisé par la lumière de Dieu (cf.
Jean 11
, 9; Rom. 13
, 13).
Dans le langage prophétique, le mot « jour » a une autre signification.
Il désigne un temps encore futur. À la nuit actuelle des ténèbres spirituelles
pendant l’absence du Seigneur succédera – après le lever de l’étoile
du matin, la venue du Seigneur Jésus pour l’enlèvement des siens – le
« jour » qui commencera avec l’apparition de Christ en gloire et se terminera
avec la fin du Millénium. Par contraste avec l’enlèvement que les enfants
de Dieu peuvent attendre avec un ardent désir, le « jour du Seigneur » viendra
comme un voleur pour les incrédules (1 Thess. 5
, 2, 4; 2 Pierre
3
, 10; Apoc. 3
, 3; 16
, 15). Déjà dans l’Ancien Testament,
le « jour de l’Éternel » (à ne pas confondre avec le dimanche, le jour du
Seigneur ou « la journée dominicale », Apoc. 1
, 10) est annoncé comme
le jour du jugement de Dieu sur le monde (Joël 1
, 15; 2
, 2;
Soph. 2
, 2). Cependant pour ceux qui craignent le nom de Dieu, le
Messie sera « le soleil de justice ; et la guérison sera dans ses ailes »
(Mal. 4
, 1, 2).
En son jour, le Seigneur Jésus, jusqu’ici
méprisé et rejeté, recevra dans ce monde, de tous les hommes, l’honneur
dont il est digne.
Le « jour de Dieu » est équivalent au « jour d’éternité » (2 Pierre
3
, 12, 18). Cette expression fait allusion à l’infini, dans le temps,
de la nouvelle création, à l’état éternel, dans lequel Dieu sera « tout
en tous » (1 Cor. 15,
28) ; avant son commencement, la création actuelle
sera dissoute et fondue par le feu.
Jour des propitiations :voir « fêtes de l’éternel »
Le peuple d’Israël devait traverser le Jourdain pour entrer en
Canaan. Du point de vue typique, ce fleuve ressemble
à maints égards à la mer Rouge. Toutefois ici les
eaux ne furent pas frappées en jugement, mais l’arche
de l’alliance, type du Fils de Dieu devenu Homme, passa devant le peuple
d’Israël pour l’introduire dans le pays. Là aussi les eaux se fendirent,
de sorte que le peuple put traverser sans obstacle (Josué 3
;
4
). Douze pierres, représentant les douze tribus
d’Israël, devaient être posées au fond du fleuve. Le Jourdain également
est une figure de la mort et de la résurrection de Christ pour les croyants,
mais en même temps de leur résurrection avec lui (cf. Éph. 2
, 6;
Col. 3
, 1). C’est pourquoi douze pierres furent dressées au bord
du Jourdain. Il est aussi une figure du nouvel homme que le croyant est
appelé à revêtir (Éph. 2
, 15; 4
, 24; Col. 3
, 10). Le
nouvel homme, créé selon Dieu, est destiné au ciel.
Le fait que la mer Rouge et le Jourdain forment un tout est remarquablement
mis en évidence en ce qu’il est dit en Exode 14
,
22: « Et
les fils d’Israël entrèrent au milieu de la mer », et en Josué 4
,
19: « Et le peuple monta hors du Jourdain ». De plus le jour de la traversée
du Jourdain (le dixième jour du premier mois) était identique au jour du
choix de l’agneau pascal, ce qui nous montre l’unité
et la cohérence de ces types de la rédemption (cf. Josué 4
, 23; Ps.
114
, 3).
Lac : voir « mer »
Le lait que les Israélites obtenaient des vaches, des brebis et des chèvres,
est avec le pain, depuis les temps les plus reculés, l’un des aliments principaux
de l’homme. Le lait et les produits laitiers étaient consommés sous les
formes les plus variées (Gen. 18
, 8; Deut. 32
, 14; Prov.
30
, 33). Le pays de Canaan était si fertile qu’il était appelé « un
pays ruisselant de lait et de miel » (Ex. 3
, 8). Dans le Nouveau
Testament, le « pur lait intellectuel » est un symbole de la parole de Dieu
en tant que saine nourriture spirituelle que le chrétien doit désirer comme
l’enfant nouveau-né désire le lait maternel (1 Pierre 2
, 2).
Par contre, en 1 Corinthiens 3
, 2 et Hébreux 5
, 12 et 13,
le lait, qui est ici opposé à la nourriture (solide), est une image de la
nourriture spirituelle élémentaire qui ne contient que les rudiments de
la vérité. Alors que la croissance des Corinthiens était encore insuffisante
en raison de leur esprit charnel, les Hébreux avaient spirituellement rétrogradé.
Cela devrait être pour nous un sérieux avertissement. Le Saint Esprit veut
nous conduire non pas seulement dans les fondements, mais dans toute la
vérité (Jean 16
, 13). C’est à cela que nous devons croître spirituellement.
Les lampes (grec : lampas)
de l’Antiquité étaient des lampes à
huile sous forme de petites coupes peu profondes qui ne donnaient qu’une
faible lumière. Aussi les plaçait-on, isolément ou à plusieurs, sur un chandelier
(grec : luchnia
). Dans la tente d’assignation, le chandelier d’or,
avec ses sept lampes, diffusait la pleine lumière de Dieu dans le lieu saint
(Ex. 25
, 31 et suiv.). En revanche, les sept
lampes en Apocalypse 1
, 13, 20 représentent sept assemblées en Asie
Mineure ; si elles ne répondent pas à leur mission de diffuser la lumière
divine sur la terre, le Seigneur peut ôter la lampe (Apoc. 2
,
5). La lampe, et la lumière qui en émane, représente le témoignage rendu
par le disciple à son Seigneur, témoignage qui doit répandre la lumière
divine, céleste, dans ce monde de ténèbres (Matt. 5
, 14-16; 25
,
1) ; c’est une figure de notre témoignage. Le Seigneur Jésus lui-même l’exprime
en Jean 5
, 31 à 36 où il dit, entre autres, de Jean le Baptiseur :
« Vous, vous avez envoyé auprès de Jean, et il a rendu témoignage à la vérité…
Celui-là était la lampe ardente et brillante… » (v. 33 et 35). Par ailleurs,
quand il dit en Marc 4
, 21: « La lampe vient-elle pour être mise
sous le boisseau (ancienne mesure de capacité) ou sous le
lit ? » il met ses disciples en garde d’une part contre l’activité purement
humaine (le boisseau), mais aussi, d’autre part, contre la paresse (le lit).
En Matthieu 6
, 22, il établit entre la lampe et l’œil
un parallèle : la fonction et la portée d’une lampe ardente et d’un œil
valide conduisent à des résultats semblables ; tous deux aident les hommes
à distinguer leur entourage. Meilleure est la lampe plus la lumière est
vive, et meilleur est l’œil plus on voit clair. L’inverse est évidemment
aussi vrai : de même qu’une mauvaise lampe donne une faible lumière, de
même un homme malvoyant ou aveugle ne peut voir que peu de chose ou rien,
et cela au grand préjudice de tout son corps.
Langue (organe du corps humain)
Dans de nombreuses langues, dont le français, le mot langue est employé
aussi bien pour l’organe servant à la parole que pour le système de communication
entre individus (par exemple hébr. laschon
, grec glossa
, latin
lingua
).
En tant qu’organe du corps humain, la langue est souvent vue, spécialement
dans les Psaumes, comme ce qui fait connaître les pensées du cœur, aussi
bien pour louer Dieu (par ex. Ps. 35
, 28; 51
, 14) que pour
exprimer le mal (Ps. 5
,
9; 10
, 7). Lorsque l’homme
dit avec sa langue autre chose que ce qu’il pense ou fait, il est un hypocrite
et un menteur (Ps. 120
, 2; Prov. 12
, 19; 1 Jean 3
,
18). Jacques met particulièrement en garde contre le mauvais emploi de la
langue (Jacq. 1
,
26; 3
, 5-8).
Si maintenant le nom de Dieu et de son Fils bien-aimé est souvent blasphémé,
le jour vient où toute langue confessera que Jésus Christ est Seigneur,
à la gloire de Dieu le Père (Phil. 2
, 11). Bienheureux celui qui
peut déjà le faire aujourd’hui par la foi !
Laver : voir « cuve »
La rapidité et la ruse du léopard sont mentionnées dans la Bible (Jér.
5
, 6; Hab. 1
, 8). Israël n’était pas plus en mesure de faire
le bien que le léopard ne pouvait changer son pelage tacheté (Jér. 13
,
23). Dans le règne millénaire, cet animal sauvage aussi couchera pourtant
paisiblement à côté du menu bétail (És. 11
, 6). Dans le langage prophétique,
le léopard représente le royaume grec, le troisième des
quatre grands empires (Dan. 7
,
6), et
l’Empire romain ressuscité, représenté par une bête
ayant dix cornes et sept têtes, sera semblable à un léopard (Apoc. 13
,
2). Avec ses pieds comme ceux d’un ours et sa bouche
comme celle d’un lion, cette bête porte symboliquement
les caractères des empires précédents, mais elle sera néanmoins tout à fait
différente des autres.
Par « lèpre » sont désignées dans la Bible différentes formes de maladies
qui ne sont pas toutes identiques à la lèpre dans sa signification actuelle
(cf. en particulier Lév. 13
et 14
). Aujourd’hui encore, la
lèpre est une maladie répandue en Orient, qui, sans traitement, peut conduire
à une mort atroce. Elle est une figure de l’état de péché de l’homme, état
qui n’est pas caché mais pleinement apparent, et qui contamine et souille
les autres. La confirmation en est donnée par le fait remarquable que lorsque
la lèpre éclate, il n’est pas question de guérison mais de purification ;
et que l’appréciation de la lèpre relevait de la compétence du
sacrificateur et non pas d’un médecin ou d’un
guérisseur (Luc 4
, 27). C’est ainsi que doit être comprise la constatation
apparemment contradictoire en Lévitique 13
, 12, 13, que le sacrificateur
devait déclarer pur celui dont toute la peau et toute la chair étaient couvertes
et souillées par la lèpre. Le pécheur ne peut être sauvé par la foi en l’œuvre
du Seigneur Jésus que s’il reconnaît qu’en sa chair il n’habite point de
bien. Seul Dieu pouvait délivrer de la lèpre (cf. 2 Rois 5
, 7).
La lèpre de Naaman, le Syrien (2 Rois 5
),
montre l’état du pécheur perdu qui est purifié et trouve la délivrance dans
le Jourdain, figure de la mort et de la résurrection
de Christ. En Lévitique 13
et 14
,
il s’agit plutôt
d’une figure du péché dans un membre du peuple de Dieu. La lèpre y est décrite
non seulement chez des personnes, mais aussi dans un
vêtement (figure de la marche) et dans une maison
(figure de l’assemblée locale).
Le levain, qui est utilisé pour la cuisson de certaines sortes de pains, est une pâte qu’on a laissé vieillir. Lorsqu’il est mélangé avec de la pâte sans levain, il déclenche un processus de fermentation qui fait lever la pâte et doit rendre le pain plus agréable au goût de l’homme. L’action du levain cesse sous l’effet du feu et de la chaleur.
Lors de l’institution de la Pâque, Dieu a établi que le levain devait
être ôté des maisons des Israélites et que pendant sept
jours, il ne devait être mangé que des pains sans levain (Ex. 12
,
15; Lév. 23
, 6). Dans ses discours, le Seigneur Jésus utilisait souvent
le mot levain pour caractériser le mal : en Matthieu 16
, 5 à 12,
il parle du levain de la doctrine des pharisiens et des sadducéens, en Marc
8
, 15, du levain du politicien Hérode et en Luc 12
, 1, du
levain de l’hypocrisie. Dans l’explication de la signification spirituelle
de la Pâque, en 1 Corinthiens 5
, 6 à 8, le levain est assimilé à
la malice et la méchanceté, et en Galates 5
, 8, à l’action dangereuse
des fausses doctrines. Il s’agit toujours de l’activité souvent insidieuse
du mal toléré, que non seulement l’homme naturel ne discerne que difficilement
ou pas du tout, mais qu’il peut au contraire ressentir comme agréable.
Dans la Bible, le levain est une figure du mal, ce qui est généralement admis par tous les commentateurs. Plusieurs font cependant une exception pour la parabole du levain parmi les trois mesures de farine, bien qu’il n’y ait aucune raison plausible pour cela. Dans cette parabole aussi, le levain est à l’évidence un symbole de la pénétration des fausses doctrines dans le royaume des cieux, plutôt que la propagation de l’Évangile dans le monde entier. Premièrement, nous devons prendre en considération le rapport avec les deux paraboles précédentes, de l’ivraie parmi le froment et du grain de moutarde, dans lesquelles l’influence du diable sur le royaume des cieux est décrite. Deuxièmement, nous ne trouvons nulle part dans la Bible que le monde entier soit changé dans le temps actuel par le message de Dieu. Il n’y a par ailleurs aucun autre argument biblique qui puisse être allégué à l’appui de la pensée que le levain doit avoir une signification positive dans cette parabole.
Dans les offrandes en Lévitique 7,
13 et 23
, 17, le levain
prescrit n’est pas non plus une exception, mais une confirmation de ce qui
vient d’être dit. Dans les deux cas, la cuisson a mis fin à l’action du
levain, car les pains levés sont une image des croyants qui étaient autrefois
des pécheurs, mais qui sont maintenant des enfants de Dieu.
Les Lévites étaient les descendants de Lévi (dont le nom signifie « attachement,
joint »), le troisième fils de Jacob (Gen. 29
, 34), et de ses trois
fils, Guershon, Kehath et Merari. Pendant la marche dans le désert, la tribu
de Lévi a été choisie par Dieu, à la place des premiers-nés,
pour le service du sanctuaire. Moïse et
Aaron, et avec eux les sacrificateurs
qui formaient un groupe séparé au sein des Lévites, étaient issus de la
famille de Kehath (cf. Ex. 6
, 16-20). Les Lévites n’ont pas reçu
de lot dans le pays de Canaan, car l’Éternel voulait
être leur part et leur héritage (Nomb. 18
, 20). Un certain nombre
de villes pour y habiter leur ont été toutefois assignées et ils recevaient
les dîmes (Nomb. 18
,
21; 35
). Les Lévites étaient donnés
à Aaron et aux sacrificateurs « en don pour l’Éternel » (Nomb. 18
,
6), ils appartenaient à Dieu et étaient au service des sacrificateurs. Pendant
la marche dans le désert, ils portaient la tente d’assignation
et tout ce qui s’y rapportait (Nomb. 4
).
Lorsque
David a fait les préparatifs pour le
temple, sa construction et son service, il a désigné
une partie des Lévites comme chantres (1 Chron. 25
), une autre partie
comme portiers (1 Chron. 26
). Puis les Lévites remplissaient aussi
des tâches telles que l’administration des fonds (1 Chron. 26
, 20-28),
ils étaient établis comme intendants et juges (v. 29), et pour enseigner
(2 Chron. 17
, 7; cf. Néh. 8
).
Les Lévites sont une figure des serviteurs avec leurs dons et leurs fonctions,
ainsi que le Seigneur les a donnés à son Assemblée, à la maison spirituelle
actuelle de Dieu. Même si tous les rachetés sont en principe appelés à n’importe
quel service – semblablement aux Lévites – tous n’ont pas la même tâche.
Le Seigneur a distribué les dons pour le service selon sa propre sagesse
(cf. Rom. 12
,
4-8; 1 Cor. 12
;
Éph. 4
,
11-16). Dès lors, il nous incombe de discerner les fonctions qui nous sont
conférées au sein de l’Assemblée et de les exercer avec fidélité pour la
bénédiction de nos frères et sœurs et pour la gloire du Seigneur Jésus.
Déjà dans l’Antiquité, les fibres de lin servaient à la fabrication d’une
étoffe blanche utilisée pour la confection de vêtements. Le byssus (hébr.
schesch)
était aussi un tissu des plus fins de provenance égyptienne.
Les sacrificateurs dans l’Ancien Testament
devaient porter des vêtements de lin et de byssus
(Ex. 28
, 39-42; 39
, 28; Lév. 6
, 3; 16
, 4). La
toile de lin blanche parle de pureté dans la position des croyants devant
Dieu et dans leur marche pratique sur la terre. De même les anges, en Apocalypse
15
, 6, sont vêtus d’un lin pur et éclatant, l’épouse, en Apocalypse
19
, 8, de fin lin, éclatant et pur, et les rachetés, au chapitre
19
(v. 14), de fin lin, blanc et pur.
La langue hébraïque dispose de plusieurs désignations pour le lion, qui
est appelé en Proverbes 30
, 30, « le fort parmi les bêtes ». Il est
le plus souvent une figure de la force (Juges 14
, 18; 2 Sam. 1
,
23). Le lion est mentionné la première fois en rapport avec Juda, le fils
de Jacob (Gen. 49
, 9), et le Seigneur Jésus est appelé « le lion
qui est de la tribu de Juda » (Apoc. 5
, 5). Des
quatre animaux qui entourent le trône de Dieu, l’un a la face d’un lion,
ce qui doit nous montrer la puissance de Dieu (Ézéch. 1
, 10; Apoc.
4
, 7). Des hommes courageux sont aussi comparés au lion (1 Chron.
12
, 8). L’Empire assyrio-babylonien, le premier des
quatre grands empires, se présente comme le lion (Dan.
7
, 4; cf. Apoc. 13
, 2). Déjà dans les Psaumes, la puissance
du méchant est vue assez souvent comme le lion déchirant (Ps. 7
,
2; 17
, 12; 22
, 13; 57
,
4), et Pierre utilise
pour Satan l’image d’un lion rugissant (1 Pierre 5
, 8). Quand Paul
dit qu’il a été délivré de la gueule du lion, il veut parler de la puissance
de Satan qui se servait vraisemblablement de l’empereur romain Néron comme
instrument (2 Tim. 4
, 17).
Le lit est une figure du repos au sens positif comme au sens négatif.
David ne voulait pas prendre de repos avant d’avoir trouvé le lieu pour
l’habitation de Dieu, le temple (Ps. 132
, 3-5). Le lit de fer du
roi Og de Basan (Deut. 3
, 11), de même que le lit sous lequel peut
être mise la lampe du témoignage qui doit répandre
la lumière (Marc 4
,
21), parlent tous deux de l’indolence
de la chair. Le lit est aussi le symbole de l’inactivité forcée, causée
par la maladie (Matt. 9
, 2), comme aussi de l’union conjugale qui
doit être conservée pure (Gen. 49
, 4; Héb. 13
,
4).
Lors de la création du monde, Dieu fit « le grand luminaire pour dominer
sur le jour, et le petit luminaire pour dominer sur la nuit » (Gen. 1
,
16). Déjà dans l’Antiquité, la révolution de la terre autour du
soleil (c’est-à-dire la course apparente du soleil)
déterminait l’écoulement d’une année, alors que les phases lunaires servaient
de base pour le calcul des mois. En Israël, la nouvelle lune correspondait
au début du mois ; la lumière de la lune augmentait jusqu’au milieu du mois,
puis diminuait jusqu’à la fin. Comme on sait, la lune n’a pas de lumière
propre mais réfléchit, la nuit, celle du soleil alors
invisible. Elle est dès lors une figure d’autorité ou de domination subordonnée,
alors que le soleil est la source suprême de la lumière et de l’autorité
célestes dans la création. La lumière divine dans la création devait être
reflétée autrefois par le peuple d’Israël, mais maintenant elle doit l’être
par l’Assemblée (cf. Gen. 37
, 9; Cant. 6
, 10). En Apocalypse
12
, 1, la lune sous les pieds de la femme, qui est une figure d’Israël,
indique la suprématie de ce peuple sur les autres autorités (Deut. 28
,
13).
La main est aussi dans la Bible le symbole de l’action, du « commerce »
et de l’activité (cf. Éph. 4
, 28; 1 Thess. 4
, 11). Un sacrificateur
qui avait « une fracture à la main » ne pouvait s’approcher de l’autel ou
entrer dans le sanctuaire pour offrir un sacrifice à Dieu (Lév. 21
,
19), et l’homme à la main sèche (Matt. 12
, 10) nous montre l’incapacité
de l’homme naturel de faire quoi que ce soit de bon. La guérison ne peut
venir que du Seigneur Jésus, et il aime à la donner !
La main de Dieu parle de sa puissance et de sa grandeur, et cela aussi
bien dans la création (Ps. 19
, 1) que dans la rédemption (Deut.
7,
8; És. 50
, 2; Zach. 13
,
7).
La maison est la figure d’une unité, d’un ordre stable, durable et uni
en lui-même, qui est protégé du monde extérieur (Matt. 13
, 1, 36).
Dans la Bible, la « maison » est mentionnée avec différentes significations.
Elle ne désigne pas seulement le lieu d’habitation comme tel, mais aussi
ceux qui y habitent et, au sens plus large, des familles et des peuples
entiers. C’est ainsi que la famille sacerdotale est appelée « la maison
d’Aaron » et le peuple d’Israël, « la maison d’Israël » (Ps. 115
,
10; Ex. 16
, 31). Bien que la tente d’assignation
en Juges 18
, 31 soit déjà appelée « la maison de Dieu », ce n’est
toutefois que le temple à Jérusalem qui fut la « maison » au sens propre
(1 Rois 6
, 1).
La maison de Dieu dans l’Ancien Testament est un type de l’Assemblée
(Héb. 3
,
6; 10
, 21; 1 Pierre 2
, 5). En contraste
avec la maison, une tente parle d’habitation passagère,
et souvent de ce qui est éphémère.
Si notre corps terrestre est qualifié de « tente », le corps glorieux
que reçoivent tous les croyants, lors de leur enlèvement à la venue du Seigneur
Jésus, est appelé un « édifice de la part de Dieu, une maison qui n’est
pas faite de main, éternelle, dans les cieux » (2 Cor. 5
, 1).
Mâle : voir « homme »
Manger : voir « repas »
La manne doit son nom à la question des Israélites lorsqu’ils la virent
pour la première fois durant leur marche dans le désert : « Man hu (qu’est-ce) ? »
(Ex. 16
, 15). Aussi ne savons-nous pas exactement en quoi consistait
cette nourriture que le peuple d’Israël a mangée pendant les quarante ans
de traversée du désert. La manne contenait tout ce dont l’homme a besoin
pour vivre. La parole de Dieu parle du « pain des cieux » (Ex. 16
,
4, Ps. 105
, 40), du « blé des cieux » et du « pain des puissants »
(Ps. 78
, 24, 25). Ainsi la manne n’était pas une nourriture terrestre,
naturelle. Cela est confirmé par 1 Corinthiens 10
, 3, où elle est
appelée « viande spirituelle », sans doute aussi bien en raison de son origine
surnaturelle que de sa signification spirituelle.
La signification de la manne est donnée en Jean 6
. Elle est un
type du Fils de Dieu descendu du ciel sur la terre. Il est le « véritable
pain qui vient du ciel », le « pain de Dieu », « le pain vivant » et « le
pain de vie » (Jean 6
, 32, 33, 35, 48, 51). Par un
septuple témoignage divinement parfait, il confirme
qu’il est descendu du ciel comme la vraie manne (v. 32, 33, 38, 41, 50,
51, 58; au verset 42, ce sont les Juifs qui le disent). Pourtant, différemment
de la manne qui servait à la conservation de la vie des Israélites, le fait
de « manger » le pain de vie a une double signification spirituelle. D’abord,
aux versets 50 à 53, le Seigneur Jésus dit que celui qui mange de ce pain
reçoit la vie éternelle. Le fait de manger sa chair et de boire son sang
est l’acceptation par la foi de sa mort expiatoire, la foi en son œuvre.
Puis à partir du verset 54 seulement, il est question de manger et de boire
d’une manière plus durable ou réitérée ; il s’agit là de l’occupation continuelle
avec le sacrifice de Christ, et de l’alimentation, de l’affermissement de
la foi qui en résulte. Tout cela doit toutefois être compris au sens spirituel
et n’a rien à voir avec la cène. On ne reçoit pas la vie éternelle en participant
extérieurement au pain et à la coupe.
La « manne cachée » (Apoc. 2
, 17) est une allusion à la cruche
qui renfermait la manne dans l’arche de l’alliance, posée, sur l’ordre de
Moïse, « devant le témoignage » (Ex. 16
, 33-36; Héb. 9
, 4) ;
elle devait être un souvenir permanent de la nourriture du peuple d’Israël
dans le désert. Les vainqueurs de Pergame, par l’indication de cette nourriture,
reçoivent l’assurance propre à les encourager que leur communion avec le
Christ abaissé ne sera pas non plus oubliée dans l’éternité.
Ce personnage mystérieux n’est mentionné dans l’Ancien Testament qu’en
Genèse 14
, 18 à 20 et au psaume 110
, 4. Dans le Nouveau Testament,
il est vu comme type du Seigneur Jésus (Héb. 7
, 1-10). Melchisédec
était roi de Salem (vraisemblablement Jérusalem)
et sacrificateur du Dieu Très-haut. Les significations
de son nom Melchisédec
(« roi de justice ») et de son titre roi
de Salem
(« roi de paix ») se rapportent au règne de Christ dans le
Millénium.
Melchisédec vint à la rencontre d’Abraham, lorsque
celui-ci s’en revenait de la bataille des rois au cours de laquelle il avait
délivré son neveu Lot, et fit apporter du pain et du
vin, bénit Abraham et reçut la dîme de lui. Le fait que
ni les parents ni les dates de sa vie ne sont mentionnés fait penser, selon
Hébreux 7
, 3, à l’existence éternelle du Fils de Dieu qui, déjà au
psaume 110
,
4, est désigné prophétiquement comme « sacrificateur
pour toujours, selon l’ordre de Melchisédec ».
La sacrificature d’Aaron a pour objet de permettre à des pécheurs d’être purifiés aux yeux de Dieu et aux rachetés de s’approcher de Lui, alors que la sacrificature de Melchisédec parle de la bénédiction des hommes de la part de Dieu. Cela aura son accomplissement dans le Millénium quand le Seigneur Jésus régnera en justice et en paix comme Roi et Sacrificateur.
Dans l’Ancien Testament comme dans le Nouveau, les flots impétueux de
la mer, agités par la tempête, sont parfois une image des nations impies.
La figure est clairement expliquée en Apocalypse 17
, 15: « Les eaux
que tu as vues, où la prostituée est assise, sont des peuples et des foules
et des nations et des langues ». Il est dit quelque chose de semblable en
Ésaïe 17
, 12, 13: « Malheur à la multitude de peuples nombreux !
– ils bruient comme le bruit des mers, – et au tumulte des peuplades ! ils
s’émeuvent en tumulte comme le tumulte de grosses eaux » (cf. Ps. 65
,
7; És. 57
, 20; Ézéch. 26
, 3). L’apparition d’une bête montant
de la mer en Apocalypse 13
, 1 montre que l’Empire romain naîtra d’un
état de confusion ou d’anarchie (cf. Dan. 7
, 3). En Matthieu 13
,
1, le fait que le Seigneur Jésus s’assit près de la mer signifie qu’il se
détourne de son peuple terrestre et prêche dès lors un message qui est destiné
à tous les hommes. Dans l’éternité, il n’y aura plus de mer sur la nouvelle
terre (Apoc. 21
, 1), car tous les états désordonnés, toute confusion
et tout tumulte seront passés à jamais (cf. eau).
En 1 Corinthiens 10
, 1 et suivants, il est dit deux fois que les
événements en rapport avec la sortie du peuple d’Israël hors d’Égypte
et le passage à travers la mer Rouge ont une signification typique pour
nous. Les Israélites devaient traverser ce bras de la mer Rouge pour être
délivrés d’Égypte. L’eau de la mer Rouge signifiait la
mort certaine. Mais après que Moïse eut frappé la mer
avec sa verge sur l’ordre de Dieu, les eaux se retirèrent sous l’effet d’un
fort vent d’orient. Israël put ainsi traverser la mer à pied sec, tandis
que les Égyptiens à leur poursuite y ont trouvé la mort (Ex. 14
).
Comme figure de la mort, la mer Rouge montre que Christ est mort pour nous
et a été ressuscité, et que chaque croyant est mort avec lui et marche maintenant
en nouveauté de vie. Telle est la doctrine de Romains 6
, 1 à 11.
La mer Rouge est aussi un type du baptême, ainsi que Romains 6
, 2
à 6 le montre en relation avec 1 Corinthiens 10
, 1. Nous sommes non
seulement morts avec Christ, mais aussi ensevelis avec lui.
Mets : voir « repas »
Dans l’Ancien Testament, le point cardinal sud est indiqué le plus souvent
par des appellations qui se rapportent au pays d’Israël, la plus fréquente
d’entre elles désignant la région désertique au nord de la péninsule du
Sinaï (hébr. negev
« le pays aride » : Gen. 12
, 9 et plusieurs
autres passages). Même la topographie du pays contient des enseignements
spirituels. Plus on s’éloigne de son centre, plus le pays devient chaud
et aride, jusqu’à ce qu’on atteigne finalement l’Égypte,
qui est une figure du monde.
Dans le langage prophétique, le roi du Sud est le souverain de l’Égypte
(Dan. 11
, 5 et suiv.).
Le miel est une image de la douceur naturelle, tout particulièrement
des affections et de l’amabilité humaines. S’il est un don de Dieu, la Parole
met toutefois en garde contre sa consommation excessive (Deut. 32
,
13; Prov. 24
, 13; 25
, 16, 27). Dans l’offrande de gâteau,
qui représente le Seigneur Jésus comme l’Homme parfait, il ne devait pas
être employé de miel (Lév. 2
, 11). Nous le trouvons confirmé dans
la vie et dans le service du Seigneur sur la terre. Comme enfant il était
parfaitement soumis à ses parents (Luc 2
, 51). Mais lorsque ses proches
voulurent lui parler alors qu’il s’occupait d’âmes exercées, ils durent
céder le pas à ceux qui, par la foi, étaient devenus ses frères et sœurs
(Matt. 12
,
46-50). À la noce de Cana, il adressa à sa mère
cette parole si dure à première vue : « Qu’y a-t-il entre moi et toi, femme ? »
mais à la fin de sa vie et de son service, il l’a confiée pour la suite
aux soins de son disciple Jean (Jean 2
,
4; 19
, 26).
Moïse est un type de Christ à plusieurs égards. Comme conducteur du peuple
d’Israël lors de sa délivrance hors d’Égypte, il peut
être comparé au « chef de leur salut » (Héb. 2
, 10), et, comme médiateur
entre le peuple et Dieu, à notre miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur,
quand bien même Aaron était le véritable
souverain sacrificateur d’Israël.
Lorsque Christ, en Hébreux 3
, 1, est appelé « l’apôtre (ou l’envoyé)
et le souverain sacrificateur de notre confession », il est fait allusion
à Moïse et Aaron. Les deux ensemble sont ainsi un type de notre Seigneur
comme Sauveur et Sacrificateur. La parole prophétique de Moïse en Deutéronome
18
, 15 fait aussi allusion à son caractère typique : « L’Éternel,
ton Dieu, te suscitera un prophète comme moi, du milieu de toi, d’entre
tes frères ; vous l’écouterez » (cf. Jean 1
, 21; Actes 3
,
22; 7
, 37).
À un autre égard, Moïse est toutefois un type de la loi du Sinaï. Comme
« législateur », il est souvent identifié avec la loi et le service divin
israélite ; ainsi par exemple en 2 Corinthiens 3
, 15: « Lorsque Moïse
est lu » (cf. Marc 12
, 26). En Jean 1
, 17, où l’économie de
la loi est opposée au temps de la grâce, il est dit : « Car la loi a été
donnée par Moïse ; la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ ». La
différence fondamentale entre les époques de la loi et de la grâce fournit
une explication plus profonde au fait que Moïse n’a pas été autorisé à entrer
dans le pays de Canaan, type des bénédictions spirituelles
dans les lieux célestes (le motif extérieur étant sa désobéissance aux eaux
de Meriba ; cf. Nomb. 20
, 12). Les bénédictions chrétiennes ne peuvent
être atteintes par le moyen de la loi. Aussi est-ce Josué, type de Christ
ressuscité et glorifié, qui devait introduire le peuple d’Israël dans le
pays.
Plusieurs fêtes de l’Éternel dans l’Ancien
Testament étaient en rapport avec la moisson et devaient rappeler la bonté
de l’Éternel au peuple d’Israël. La gerbe des prémices provenait de la moisson
des orges (Lév. 23
, 9-14; cf. Ex. 9
, 31), les pains offerts
à la fête des semaines (« Pentecôte ») venaient de la moisson des froments
(Ex. 34
, 22; Lév. 23
, 15-22), et la fête des tabernacles avait
lieu à la fin de la récolte des produits de l’aire et de la cuve, c’est-à-dire
à la fin des vendanges (Lév. 23,
33 et suiv. ; Deut. 16,
13).
La moisson est une occasion de joie (Ps. 126
, 5, 6; És. 9
,
3) et une image de la récolte d’âmes précieuses pour Dieu (Matt. 9
,
37; Jean 4
,
35-38). Comme le laboureur attend le fruit précieux
de la terre et de sa moisson, ainsi nous sommes appelés à user de patience
jusqu’à la venue du Seigneur (Jacq. 5
, 7)
Enfin la moisson parle aussi de la fin des temps avant l’apparition du
Seigneur Jésus en gloire, quand il est dit notamment en Apocalypse 14
,
15 à 20: « La moisson de la terre est desséchée ». Il y a cependant une
différence entre la moisson du froment et la vendange.
Quand la balle et l’ivraie sont
brûlées (Matt. 3
, 12; 13
, 20), alors que le froment est assemblé
dans les greniers, cela signifie que les incrédules vont dans la perdition
éternelle et les croyants dans la gloire. Après la vendange, la récolte
entière est cependant foulée dans la cuve, c’est-à-dire
que le jugement est exercé indistinctement sur le monde entier en tant que
système ennemi de Dieu et coupable (Apoc. 14
, 19, 20).
Les montagnes apparaissent souvent dans les Saintes Ecritures, car Israël
est « un pays de montagnes et de vallées » (Deut. 11
, 11). Elles
sont souvent une figure de la puissance et de la grandeur (Dan. 2
,
35; Zach. 4
, 7). Comme le montrent les passages cités, il ne s’agit
pas toujours de figures positives. La montagne est toutefois aussi une figure
de la protection et de la sécurité (Ps. 11
, 1; 121
, 1) et
parfois de l’élévation et de la communion avec Dieu (Gen. 22
,
2, 14; Ex. 17
, 10; 19
, 3).
Le Seigneur Jésus s’est trouvé sur une montagne dans des moments importants :
lors du Sermon sur la montagne, de sa transfiguration et de son ascension
(Matt. 5
, 1; 17
, 1; 28
, 16).
Mort (la)
La mort est une conséquence du péché. Dieu avait dit à Adam : « De l’arbre
de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, au jour
que tu en mangeras, tu mourras certainement » (Gen. 2
, 17). Dans
le Nouveau Testament il est dit : « Car les gages du péché, c’est la mort »
(Rom. 6
,
23), et « le péché, étant consommé, produit la mort »
(Jacq. 1
, 15).
1. La mort, c’est-à-dire la fin des fonctions vitales naturelles, est
entrée dans le monde par le péché (Gen. 3
, 19; Rom. 5
, 12;
6
, 23). Elle n’est donc en aucun cas quelque chose de « naturel »,
mais elle est un châtiment de Dieu. Ainsi s’explique la crainte profondément
enracinée de la mort chez l’homme (Héb. 2
, 15).
2. En outre, l’homme sans Dieu est spirituellement mort. La mort spirituelle
est une image de l’éloignement de Dieu dans lequel l’homme se trouve. Elle
exprime en même temps l’absence absolue de valeur, aux yeux de Dieu, de
l’homme non régénéré (Éph. 2
, 1). Elle est ainsi l’expression de
l’état de l’homme perdu. Par la foi au Seigneur Jésus, chaque homme reçoit,
à la nouvelle naissance, la vie éternelle, qui est décrite comme « ce qui
est vraiment la vie » (Jean 1
, 12, 13; 1 Tim. 6
, 12, 19).
3. En Apocalypse 2
, 11, (et aux chap. 20
, v. 14; 21
,
v. 8), il est fait mention de la « seconde mort ». La pensée de la « première »
mort qui y est implicitement contenue se rapporte à la mort du corps. La
seconde mort est la condamnation éternelle des pécheurs, la séparation éternelle
de Dieu (2 Thess. 1
, 9).
Mort : voir « cadavre »
Moût : voir « vin »
Mouton : voir « brebis »
Mur : voir « muraille »
Autrefois une ville « ouverte » dépourvue de muraille était livrée à
la merci des ennemis et des bêtes sauvages (cf. Lév. 25
, 31; Deut.
3
, 5). Une muraille, par contre, préservait des incursions ennemies
et, en même temps, offrait la sécurité à l’intérieur de son enceinte. Déjà
les bergers de Nabal ont rendu ce témoignage à David et à ses hommes : « Ils
ont été une muraille pour nous, de nuit et de jour… » (1 Sam. 25
,
16).
Les murs de Jérusalem, de la « ville du grand
roi » et du lieu du temple, jouent un rôle particulier.
Il est à maintes reprises question de la construction et de la destruction
de la muraille de la ville (cf. 1 Rois 3
, 1; 9
, 15; 2 Rois
14
, 13; 2 Chron. 32
,
5; 36
, 19). Le livre de
Néhémie (chap. 3
) décrit en détail la reconstruction de la muraille
de Jérusalem après le retour de Néhémie, de Babylone, en l’an 445 av. J.C.
Dans le règne millénaire, Dieu sera pour Jérusalem « une muraille de feu
tout autour » (Zach. 2
,
5). La nouvelle Jérusalem aussi, la
« sainte cité », qui descend du ciel, aura une muraille de 144 (douze)
coudées (Apoc. 21
, 12-19). La signification de la muraille est donnée
en rapport avec la description du temple dans le règne millénaire : « Elle
avait un mur tout à l’entour : la longueur, cinq cents, et la largeur, cinq
cents, pour séparer ce qui était saint et ce qui était profane » (Ézéch.
42
, 20; cf. 44
, 23).
Ainsi la muraille est une figure de protection et de défense, mais aussi
de séparation ou de mise à part de ce qui est en contradiction avec Dieu
et avec sa volonté. Par la loi que Dieu avait donnée, le peuple d’Israël
était séparé des nations païennes comme par un « mur mitoyen de clôture »
(Éph. 2
, 14; cf. Nomb. 23
,
9). Dans sa bénédiction
pour Joseph, Jacob mentionne toutefois déjà le fait
que les rameaux de la branche qui porte du fruit pousseraient par-dessus
la muraille, c’est-à-dire qu’un jour la bénédiction de Dieu atteindrait
aussi les nations (Gen. 49
, 22). Aujourd’hui les enfants de Dieu
sont appelés à être des témoins de sa grâce et de l’Évangile dans le monde
entier, mais ils sont en même temps séparés du monde et doivent aussi le
réaliser dans leur vie individuelle et collective (Jean 17
, 16; 2
Cor. 6
, 14-18; 1 Jean 2
, 15).
Cette résine aromatique (hébr. mor,
grec smurna)
sort d’elle-même,
sous une forme des plus pure et exquise, de l’écorce d’un arbuste épineux
au bois odoriférant ; les gouttes en forme de larmes durcissent en une substance
d’un rouge tirant sur le brun (cf. Cant. 5
, 5). La myrrhe était une
composante de l’huile de l’onction sainte pour les sacrificateurs (Ex.
30
, 23). Elle faisait aussi partie des trois dons des mages de l’Orient
à Jésus, le « Roi des Juifs » (Matt. 2
, 11) ; du vin mixtionné de
myrrhe a été donné à boire au Seigneur lors de sa crucifixion (certainement
comme narcotique, cf. Prov. 31
, 6), mais il ne l’a pas pris ; et
une mixtion de myrrhe et d’aloès a été apportée par Nicodème au sépulcre
du Seigneur (Jean 19
, 39). Ainsi la myrrhe parle bien de l’amertume
et de l’intensité des souffrances du Seigneur Jésus en relation avec l’œuvre
qu’Il a accomplie.
Le nom de la ville de Smyrne aussi signifie « myrrhe », et l’assemblée
qui s’y réunissait a dû beaucoup souffrir pour le nom du Seigneur Jésus
(Apoc. 1
, 11; 2
, 8). Cependant Il connaît sa tribulation et
lui dit : « Ne crains en aucune manière les choses que tu vas souffrir »
et : « Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie »
(Apoc. 2
, 10).
Lors de la célébration de la fête des Tabernacles
en Néhémie 8
,
les Juifs devaient apporter entre autres des
branches de myrte pour en faire des tabernacles (v.15). « Au lieu de l’ortie
croîtra le myrte », prophétise Ésaïe en rapport avec le règne millénaire
(És. 55
, 13). Ainsi le myrte semble faire allusion à la paix et à
la bénédiction du règne de Christ dans le Millénium.
Naaman était un chef d’armée syrien qui a été guéri de la
lèpre en suivant les directives du prophète Élisée
(2 Rois 5
). S
on attention ayant été attirée, par le témoignage
d’une petite fille israélite captive, sur la possibilité d’être purifié,
il s’est rendu en premier lieu auprès du roi d’Israël, qui n’a pas pu le
guérir, puis seulement ensuite il est allé au bon endroit. Cependant son
orgueil l’aurait presque empêché d’être délivré, parce qu’il commença par
refuser de se plonger sept fois dans le
Jourdain. L’histoire de Naaman est un exemple de
la grâce de Dieu envers un païen de l’Ancien Testament et met en lumière
la vérité selon laquelle seule la foi en la mort et la résurrection de Christ
est le chemin qui conduit l’homme pécheur au salut éternel. Par le brisement
et la repentance, il mène à la pleine délivrance de tout ce qui nous liait
auparavant. Naaman, un idolâtre, est devenu un adorateur de Dieu.
Nacelle : voir « navire »
La belle-mère de Ruth, dont le nom Naomi signifie
« ma gracieuse » mais qui elle-même se nommait Mara (hébr. amertume
),
représente en figure le peuple d’Israël dans son éloignement de Dieu, alors
que Ruth est une figure du résidu méprisé mais croyant
(Ruth 1
, 20, 21). La bénédiction de Dieu est accordée à Naomi non
pas en raison de sa manière d’agir ou de ses mérites, mais uniquement en
vertu de la grâce souveraine de Dieu, ce qui trouve son expression dans
une confiance inconditionnelle en Boaz, le plus proche parent et celui qui
a le droit de rachat.
À la différence des Phéniciens avec leurs villes portuaires célèbres
Tyr et Sidon, les Israélites n’étaient pas un peuple navigateur, même si
quelques tribus (Aser, Dan, Zabulon) ont habité temporairement le littoral
méditerranéen (Gen. 49
, 13; Juges 5
, 17). Lorsque le roi
Salomon a équipé des navires pour faire du commerce,
il l’a fait avec l’aide des Phéniciens (1 Rois 9
, 26 et suiv.). Au
temps du Nouveau Testament, il y avait cependant, sur le lac de Génésareth,
des barques de pêcheurs dont le Seigneur Jésus s’est souvent servi. Dans
l’Antiquité, la navigation était une entreprise hasardeuse (Ps. 107
,
23), et de ce fait, elle est vue quelquefois comme figure de la vie
humaine. Au sens négatif, elle nous montre le désir mondain d’acquérir des
richesses et l’indépendance de l’homme à l’égard de Dieu (2 Chron. 20
,
36, 37; Jonas 1,
3; Apoc. 18
, 19). À l’opposé, le fait de
dépendre des éléments imprévisibles est aussi une figure des circonstances
souvent adverses de la vie de la foi. En Matthieu 8
, 23 et suivants
et 14
,
22 et suivants, la traversée du lac par les disciples
de Jésus en est une belle illustration. En dépit de tous les dangers dus
au vent et à la tempête, les croyants atteindront certainement le but, parce
que, d’une part, le Seigneur Jésus se trouve avec nous dans la « nacelle
de la vie » et, d’autre part, il intercède pour nous. Ainsi pour chaque
croyant se confirme cette parole consolante : « Dieu ne nous a pas promis
une traversée tranquille, mais une arrivée certaine ».
Le mot hébreu nasir
signifie « séparé, consacré ». Dans l’Ancien
Testament, un homme ou une femme pouvait se consacrer à l’Éternel pour un
temps déterminé, mais il y avait aussi des hommes, comme Samson, qui étaient
nazaréens de Dieu dès leur naissance (Nomb. 6
, 1-21; Juges 13
,
5). Le nazaréen avait à observer trois choses : il devait ne rien manger
de ce qui venait de la vigne (Nomb. 6
, 4), ne
pas couper ses cheveux (v. 5), ne s’approcher d’aucune
personne morte (v. 6, 7). Il était saint à
l’Éternel uniquement s’il gardait ces ordonnances. Nous y voyons en type
l’abstention de toutes les joies mondaines et terrestres, une entière soumission
à la volonté de Dieu et la séparation de tout ce qui appartient au vieil
homme.
Durant sa vie ici-bas, Christ n’a pas été un nazaréen littéral au sens
de l’Ancien Testament, mais il a démontré spirituellement les caractères
du parfait Nazaréen. Il a été l’homme parfaitement soumis et obéissant (Phil.
2
,
5-8), un étranger sur la terre (Jean 17
, 16) et
le Saint de Dieu (Jean 6
, 69). Il a été le seul homme pleinement
consacré à Dieu, en qui Dieu a pu trouver son plaisir. Le temps de sa sanctification
prendra publiquement fin lorsqu’il reviendra pour entrer dans son règne ;
alors il boira à nouveau le fruit de la vigne dans le royaume de son Père
(Matt. 26
, 29).
Comme chrétiens, nous sommes appelés à être des nazaréens au sens spirituel
du mot. Le Seigneur Jésus s’est sanctifié lui-même pour nous afin que nous
aussi soyons sanctifiés par la vérité (Jean 17
, 19; cf. 1 Pierre
1
, 14-16).
Neuf est composé de 3 x 3 (trois). De ce fait, on
peut dire de ce chiffre qu’il est l’expression de l’élévation suprême ou
de la plénitude. En Matthieu 5
, 1 à 9, le Sermon sur la montagne
commence par les neuf « bienheureux », et le fruit de l’Esprit dans le croyant
se compose de neuf éléments (Gal. 5
, 22). Lorsque le Seigneur Jésus
était sur la croix, il y eut des ténèbres sur toute la terre depuis la sixième
jusqu’à la neuvième heure, et vers la neuvième heure, il s’écria : « Mon
Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matt. 27
, 46; Marc
15
, 34) ; au même moment le voile du
temple se déchira et ouvrit l’accès à Dieu.
Lorsque le déluge est venu sur la terre, Dieu n’a
épargné du jugement que Noé et les siens, et les a conservés dans l’arche
pour la terre purifiée, alors que les autres hommes ont été surpris par
le jugement (Gen. 6 - 9
). Noé et sa famille sont un type des croyants
du temps futur de la tribulation qui seront conservés à travers tous les
jugements pour le règne de Christ dans le Millénium. En Luc 17
, 26
à 30, le Seigneur Jésus se sert de l’histoire de Noé comme figure de l’état
de choses avant son apparition en gloire (cf. 2 Pierre 2
, 5). En
1 Pierre 3
, 20 et 21, la délivrance de Noé est cependant utilisée
comme type du baptême.
En revanche, Enoch, l’ancêtre de Noé, a été enlevé par Dieu avant le déluge ; il est en cela un type des croyants qui seront introduits par le Seigneur dans la maison du Père avant les jugements.
Dans les Saintes Ecritures, les noms ont une signification particulière,
même si nous ne la discernons ou ne la comprenons pas toujours. Dieu est
celui qui connaît et appelle toutes choses par leur nom, et cela jusqu’aux
étoiles (Ps. 147
,
4). La connaissance des noms par lesquels
Dieu s’est révélé dans les différentes époques de l’histoire du salut est
indispensable pour la compréhension de ses pensées et de ses voies. Ses
noms sont des révélations de sa nature, de ses voies et de ses relations
avec les hommes. Lors de la création, il s’est révélé comme Dieu (hébr.
Elohim
),
mais dès que l’homme apparaît sur la scène, il se
nomme aussi l’Éternel (hébr. Jahwe, Jehovah
,
à proprement
parler le « Je suis celui qui suis »), ce qui ressort particulièrement en
relation avec son peuple Israël (Ex. 3
, 13-15; 6
,
3).
Outre cela, il y a encore d’autres noms de Dieu dans l’Ancien Testament :
le Tout-Puissant (hébr. Schaddai
), le Très-Haut (hébr. Élion
),
le Seigneur (hébr. Adonai
), El, Eloah, Jah. Sa nature la plus
profonde comme Père a été manifestée dans son Fils (Jean 1
, 18;
14
,
7-9; 17
,
6), et maintenant, comme ses enfants,
nous pouvons l’appeler Père (Rom. 8
, 15; Gal. 4
, 6). Un merveilleux
privilège ! Il est regrettable que, dans quelques traductions de la Bible,
il ait été attaché trop peu d’importance à la reproduction exacte des noms
de Dieu.
L’homme a reçu de Dieu la capacité de donner des noms (Gen 2
,
19, 20). Le nom caractérise une personne (1 Sam. 25
,
25),
et la connaissance du nom est équivalente à la connaissance de la personne
(Ex. 33
, 12, 17; És. 43
, 1).
Quelquefois les noms des personnes ont été changés, par exemple Abram
« père élevé » a été transformé en Abraham
« père d’une multitude » ;
Jacob
« supplanteur » est devenu Israël
« vainqueur de Dieu » ;
Gédéon
« abattant, coupant », Jerubbaal
« que Baal plaide » ;
dans le Nouveau Testament, le Seigneur Jésus a changé le nom de Simon
« exaucement » en celui de Pierre/Céphas
,
« pierre »,
et le nom de Saul
« exaucement » en celui de Paul
« petit ».
C’est une bénédiction merveilleuse de savoir par la foi que nos noms
sont écrits dans les cieux et dans le livre de vie (Luc 10
, 20; Phil.
4
, 3). Celui qui vaincra recevra du Seigneur Jésus un nom « que nul
ne connaît, sinon celui qui le reçoit » (Apoc. 2
, 17).
Parmi les principaux ennemis du peuple d’Israël, les Assyriens et les
Syriens habitaient respectivement au nord et au nord-est du pays de Canaan.
Les prophètes ont prophétisé à plusieurs reprises du malheur surgissant
du Nord (És. 14
, 31; Jér. 1
, 14; Ézéch. 38
, 15), à
l’occasion duquel le « roi du Nord » joue un rôle particulier. Dans les
temps de la fin, les pays situés au nord d’Israël formeront une coalition
dont la plus grande puissance sera la Russie (Ézéch. 38
; 39
;
Dan. 8
,
24). En premier lieu, c’est le roi du Nord, le roi
d’Assyrie, proche voisin, qui fondra sur le pays d’Israël comme verge de
la colère de Dieu, il continuera jusqu’en Égypte puis reviendra sur ses
pas (És. 10
, 5; Dan. 11
, 40-45). Il rencontrera en Israël
Christ, dont l’apparition en gloire vient de se produire, et sera anéanti
(Dan. 8
, 25; 11
, 45). Après cela seulement, Gog, en tant que
représentant le plus septentrional de la coalition, poursuivra le combat
contre Israël et sera anéanti dans le pays (Ézéch. 38
, 10-15).
Le nord est de ce fait souvent vu comme une région mystérieuse et sombre, de laquelle des attaques hostiles sont à redouter.
Nourriture : voir « repas »
Nouvelle lune : voir « lune »
Ce n’était que dans l’état d’innocence au jardin d’Eden que la nudité
de l’homme n’avait rien de choquant et n’était pas un motif de honte (Gen.
2
, 25). Immédiatement après la chute, Adam et Ève commencèrent à
avoir honte de leur nudité et à se revêtir sommairement de feuilles de figuier
(Gen. 3
, 7). C’était le signe de l’éveil de leur conscience. La connaissance
du bien et du mal, conséquence de la désobéissance, les a conduits à la
honte et à la peur devant Dieu. Seul Dieu a pu mettre fin à leur nudité
en leur faisant des vêtements de peau et en les revêtant (v. 21). Après
la chute, la nudité n’est plus, selon la parole de Dieu, une figure de l’innocence,
mais parle du péché (2 Cor. 5
, 3; Apoc. 16
, 15), de la pauvreté
(Ézéch. 18
, 7; Matt. 25
, 36; 1 Cor. 4
, 11) et de la
misère (És. 20
,
2-4; Apoc. 3
, 17).
Le quatrième jour de la création, Dieu fit les « luminaires dans l’étendue
des cieux pour séparer le jour d’avec la nuit » (Gen. 1
, 14). Comme
le jour, la nuit appartient à la création actuelle, cependant dans l’état
éternel (et déjà pendant le Millénium au ciel), il n’y aura plus de nuit
(Apoc. 21
, 25; 22
, 5). Au contraire du plein
jour, la nuit est caractérisée par l’obscurité. Les
ténèbres, et par là aussi la nuit, sont une figure, dans les Saintes Ecritures,
de l’éloignement de Dieu et de l’ignorance à son sujet. Mais Dieu nous « a
appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2
, 9),
et Paul peut écrire : « Car vous êtes tous des fils de la lumière et des
fils du jour ; nous ne sommes pas de la nuit ni des ténèbres » (1 Thess.
5
, 5). À la fin de la nuit, avec la venue du Seigneur Jésus pour
l’enlèvement des siens se lèvera l’étoile du matin ;
alors commencera, avec Son apparition en gloire, « ce jour-là », qui s’achèvera
avec la fin du Millénium.
Ainsi la nuit désigne :
1. l’état moral de l’homme naturel (1 Thess. 5
, 5) ;
2. le temps actuel du rejet de Christ ; cette nuit est fort avancée,
et le jour (l’apparition du Seigneur) s’est approché (Rom. 13
, 12) ;
3. l’état après la mort d’une personne incrédule, une nuit dans laquelle
personne ne peut faire quoi que ce soit pour le salut de son âme : c’est
alors éternellement trop tard (cf. Jean 9
, 4) !
L’hébreu connaît différents mots pour désigner le cou ou la nuque. Ces
termes parlent souvent de la volonté de l’homme qui doit se courber sous
un joug (Deut. 28
, 48), mais qui se manifeste
aussi comme volonté propre par un cou roide (Deut. 10
, 16). Orpa,
le nom de la seconde belle-fille de Naomi, qui n’est
pas allée à Bethléhem comme Ruth mais s’en est retournée
aux champs de Moab, signifie probablement « nuque » (Ruth 1
,
4).
L’œil est souvent employé dans la Bible comme figure de l’état intérieur
de l’homme. La parole de Dieu parle des yeux hautains et fiers (Ps. 18
,
27; 101,
5), des yeux aveuglés (1 Jean 2
, 11), des yeux sans
crainte de Dieu (Ps. 36
, 1), de l’œil méchant (Matt. 20
, 15;
Marc 7
, 22) et de l’œil qui n’est pas rassasié par la richesse (Eccl.
4
, 8), mais aussi des yeux illuminés (Ps. 19
, 8) et de l’œil
bienveillant (Prov. 22
, 9).
Ainsi l’œil ne reçoit pas seulement les impressions de l’extérieur, mais
il reflète aussi – souvent d’une façon bien visible – l’état du cœur de
l’homme. Les passages suivants mettent en lumière la relation entre le cœur
et l’œil : « Celui qui a les yeux
hautains et le cœur
orgueilleux,
je ne le supporterai pas » (Ps. 101
,
5). – « Éternel ! mon
cœur
n’est pas hautain, et mes yeux
ne s’élèvent pas » (Ps.
131
, 1). – « L’élévation des yeux
et un cœur
qui s’enfle,
la lampe des méchants, c’est péché » (Prov. 21
, 4). Ici, l’œil est
donc considéré comme le miroir et l’expression du cœur humain.
En outre, l’œil droit est présenté plusieurs fois dans la Bible comme
quelque chose de précieux (1 Sam. 11
, 2; Zach. 11
, 17). S’il
devient pour nous une occasion de péché et un piège, nous devons porter
un jugement droit et sévère sur nous-mêmes.
L’œil méchant est la manifestation d’un cœur envieux, jaloux. Si notre
cœur est rempli d’envie, d’orgueil et d’autres mauvaises choses, notre vie
tout entière est enveloppée de ténèbres. Nous nous privons non seulement
de vraie joie dans le Seigneur, mais nous perdons aussi la capacité de jugement
quant à nous-mêmes et à notre entourage. Avec les « yeux du cœur » éclairés,
nous pouvons cependant discerner la gloire des résultats de l’œuvre de notre
Seigneur (Éph. 1
, 18).
Les yeux des animaux symboliques (Ézéch. 1
,
18; Apoc. 4
, 6-8) parlent de perception et de connaissance parfaites.
Les sept yeux de l’agneau en Apocalypse
5
, 6, sont définis comme étant « les sept Esprits de Dieu, envoyés
sur toute la terre » ; cela est déjà dit en 2 Chroniques 16
, 9: « Car
les yeux de l’Éternel parcourent toute la terre, afin qu’il se montre fort,
en faveur de ceux qui sont d’un cœur parfait envers lui ».
Offrande : voir « sacrifice »
L’offrande de gâteau était un des sacrifices en odeur agréable qui pouvaient
être offerts selon la loi du Sinaï (Lév. 2
; 6
,
7-11).
En relation avec cette offrande, il n’y avait cependant pas d’effusion de
sang, car elle consistait en fleur de farine (farine ;
cf. Ex. 29
, 2), symbole de la pureté et de la perfection de Christ
dans son humanité ; puis en huile, type de l’action
du Saint Esprit, et en encens, qui parle du parfum
de la nature de Christ et de son don de lui-même à Dieu. Le
sel (Lév. 2
, 13) en faisait aussi toujours partie.
L’offrande de gâteau parle de la parfaite humanité de Christ qui, dans les
souffrances durant sa vie terrestre, a été mise à l’épreuve par Dieu et
l’a pleinement glorifié. L’holocauste était toujours
accompagné d’une offrande de gâteau (Nomb. 15
, 4; 28
, 20),
car la vie parfaite du Seigneur était la première étape et la condition
préalable de son don parfait de lui-même à la croix.
Les diverses sortes d’offrandes de gâteau (Lév. 2
, 4-7) parlent
des différentes souffrances du Seigneur pendant sa vie, mais aussi des différents
degrés de notre compréhension : l’offrande de gâteau pétri à l’huile cuit
au four montre les souffrances cachées dans les trente premières années
de Sa vie ; l’offrande de gâteau cuit sur la plaque, les souffrances visibles
dans les trois ans et demi de Son service public, et l’offrande de gâteau
cuit dans la poêle, les souffrances que même les incrédules peuvent voir
et comprendre. Les sacrificateurs pouvaient
aussi manger une partie de cette offrande. Cela nous montre que le dévouement
de Christ dans sa vie est pour nous un exemple à imiter (1 Pierre 2
,
21).
À la fête des semaines (fêtes de l’Éternel),
une offrande de gâteau nouvelle devait être présentée ; elle se composait
de deux pains cuits avec du levain, en offrande tournoyée
(Lév. 23
, 17). Là, le blé est une figure des croyants qui forment
l’Assemblée du Dieu vivant.
Offrande élevée : voir « sacrifice »
Offrande tournoyée : voir « sacrifice »
Oindre : voir « onction »
Dans la Bible, les oiseaux sont souvent des types des influences mauvaises,
diaboliques (cf. Gen. 15
, 11; 40
, 17; Jér. 5
, 27).
Dans sa première parabole en Matthieu 13
,
le Seigneur parle
des oiseaux qui dévorent les grains tombés le long du chemin, et il donne
l’explication suivante, à savoir que le diable ravit la Parole du cœur de
celui qui l’entend (Matt. 13
, 4, 19; cf. Marc 4
, 15). Le caractère
diabolique des oiseaux paraît clairement en Apocalypse 18
, 2 où la
grande prostituée, Babylone, figure de la chrétienté
sans Christ, est désignée comme « le repaire de tout esprit immonde… de
tout oiseau immonde et exécrable » (cf. Matt. 13
, 32). Cette même
puissance du méchant, qui voulait d’abord anéantir l’œuvre de Dieu, s’est
nichée là dans Babylone !
D’entre tous les oiseaux, seules les colombes
étaient considérées par la loi comme des oiseaux purs pour les sacrifices
(cf. Lév. 1
, 14; Luc 2
, 24).
Olive, olivier : voir « huile »
L’ombre est souvent une figure de la protection, du repos et du rafraîchissement
(Gen. 19
, 8; Juges 9
, 15; Job 7
, 2; Cant. 2
,
3). David se réjouissait à l’ombre des ailes de l’Éternel (Ps. 17
,
8; 36
, 7; 57
, 1).
L’ombre désigne aussi ce qui est passager, éphémère (1 Chron. 29
,
15; Job 14
, 2; Jacq. 1
, 17). En Colossiens 2
, 17, il
est question de l’« ombre » et du « corps ». Les types dans l’Ancien Testament
(spécialement dans la loi du Sinaï) sont des ombres de la vérité du Nouveau
Testament (Héb. 8
, 5; 10
, 1), dont la réalité a été révélée
par Christ et son œuvre rédemptrice à la croix de Golgotha. Ainsi les ombres
de l’Ancien Testament ont précédé la réalité dans le Nouveau Testament,
comme le corps d’une personne projette à la lumière du soleil une ombre
que l’on voit parfois avant la personne elle-même. Une ombre permet cependant
seulement de discerner les contours d’une chose et de se faire ainsi une
idée de sa vraie dimension.
Mais l’ombre est aussi une figure de l’obscurité et de la mort (Job
10
, 21; Matt. 4
, 16). Au temps de l’Ancien Testament, alors
que l’existence de l’âme après la mort physique n’était pas encore mise
en lumière par le Nouveau Testament, les morts dans le shéol étaient appelés
des « trépassés » (mot rendu par « ombres » dans les versions allemande
Elberfeld et anglaise J.N.D. ; Ps. 88
, 10; És. 14
, 9). Les
croyants de l’Ancien Testament possédaient bien l’espérance de la résurrection
(Job 19
, 25-27; Dan. 12
, 2; Jean 11
,
24), mais
n’avaient encore aucune révélation relative à l’état intermédiaire après
la mort. Ce n’est que lorsque le Seigneur Jésus a parlé de Lazare, le pauvre,
dans le sein d’Abraham et de l’homme riche dans les tourments du hadès (Luc
16
, 19-31), qu’il a été donné davantage de lumière divine à ce sujet.
Depuis la résurrection et l’ascension de notre Rédempteur, nous pouvons
en outre savoir par la foi que les âmes des croyants endormis « sont avec
Christ » jusqu’à sa venue, ce qui est de beaucoup meilleur (Phil. 1
,
23).
L’onction d’huile avait lieu pour les
sacrificateurs (Ex. 29
, 7), les rois
(1 Sam. 10
, 1; 16
, 13) et les prophètes (1 Rois 19
,
16). Le titre de « Messie » (hébr. maschiach
) dans l’Ancien Testament
et sa traduction « Christ » (grec christos
) dans le Nouveau signifient
« oint » (Dan. 9
,
25, 26; Jean 1
,
42; 4
,
25). Il est le vrai sacrificateur, roi et prophète (Héb. 5
, 5, 6;
Ps. 2
,
6; Deut. 18
, 15). L’offrande
de gâteau, qui représente l’humanité parfaite de Christ, pouvait être
ointe d’huile (Lév. 2
, 4). Mais lorsque quelqu’un était purifié de
la lèpre aussi, il était oint d’huile (Lév. 14
,
17, 18).
L’onction est toujours un type de la sanctification et de la qualification
par le Saint Esprit. Pour l’accomplissement de son service, le Seigneur
Jésus a été « oint de l’Esprit Saint et de puissance » par Dieu (Luc
4
, 18; Actes 10
, 38), et quiconque croit en son œuvre rédemptrice
est également oint et scellé du Saint Esprit (2 Cor. 1
, 21, 22).
Ce n’est toutefois pas une expérience extraordinaire liée à des signes extérieurs,
ainsi que plusieurs le pensent, mais la conséquence de la foi en l’évangile
du salut (Éph. 1
, 13). Jean rappelait aux petits enfants dans la
foi qu’ils avaient « l’onction de la part du Saint » et qu’ils connaissaient
toutes choses (1 Jean 2
,
20, 27).
En raison de son éclat, de son caractère durable et de la possibilité
relativement aisée qu’il offre d’être façonné, mais avant tout en raison
de sa rareté et de sa valeur, l’or a été de tout temps recherché par l’homme ;
il est presque devenu dans le monde l’expression de la richesse, de la beauté
et de ce qui est digne d’être poursuivi. L’or est mentionné pour la première
fois dans la Bible en Genèse 2
, 12: « Et l’or de ce pays-là est bon ».
Certes, après la chute, l’homme a cherché davantage sa propre gloire que
celle de Dieu. Les idoles sont souvent faites d’or, en témoignage de ce
qui est précieux pour l’homme (Ex. 32
, 2-4; Juges 8
, 24-27;
1 Rois 12
, 26-33; Dan. 3
, 1). Il est fait ainsi un mauvais
usage de ce qui est précieux. Mais il en va de même de tout ce que Dieu
a donné aux hommes. Pourtant le Seigneur Jésus a pleinement révélé et glorifié
Dieu sur cette terre, et bientôt toute la création et tout homme verront
et reconnaîtront la gloire de Dieu.
L’or est un symbole de cette gloire qui se révèle dans sa justice, sa
sainteté, sa vérité, sa sagesse, sa puissance et son amour. Le fait qu’à
l’intérieur de l’habitation de Dieu (d’abord la tente
d’assignation et plus tard le temple à Jérusalem)
on ne voyait que de l’or (Ex. 25
; 26
, 15-30; 30
,
1-6; 1 Rois 6
) le montre.
La nouvelle
Jérusalem aussi, la sainte cité, dont il est dit
qu’elle avait « la gloire de Dieu », est faite d’or pur (Apoc. 21
,
11, 18). Les chérubins d’or sur le propitiatoire de l’arche étaient appelés
sans doute pour cette raison « des chérubins de gloire » (Héb. 9
,
5).
Dans la construction de la tente d’assignation,
il faut distinguer deux sortes d’or. Les éléments qui présentent en type
les rachetés étaient simplement d’or ou recouverts d’or (les ais du tabernacle
et leurs traverses, les agrafes des tapis et les piliers du rideau) ; en
revanche, les éléments qui parlent du Seigneur Jésus étaient d’or pur (l’arche
et le propitiatoire, la table des pains de proposition, le chandelier avec
sa tige et ses six branches, et l’autel de l’encens). En lui seul a été
pleinement révélée la gloire de Dieu. Lui seul est le resplendissement de
sa gloire et l’empreinte de sa substance (Héb. 1
, 3). La faiblesse
de la chair et le péché font souvent obstacle chez les croyants au déploiement
de cette gloire morale.
L’organe de l’ouïe est employé dans la Bible comme figure de l’obéissance.
L’exemple suprême en est le Seigneur Jésus qui est devenu obéissant jusqu’à
la mort, et à la mort de la croix (Phil. 2
, 5-8). Son entière obéissance
provenait d’un amour parfait, divin. L’Ancien Testament présente à cet égard
quelques figures qui parlent au cœur. Un serviteur hébreu, qui avait le
droit de sortir libre après sept années de service, pouvait toutefois, par
amour pour son maître, sa femme et ses enfants, s’engager à « servir à toujours ».
Il devait alors s’approcher de la porte ou du poteau de la maison, et là
son maître lui perçait l’oreille avec un poinçon en signe de son obéissance
pour toujours (Ex. 21
, 2-6). Nous avons là une figure de l’amour
de Christ qui le conduit à servir éternellement son Dieu et Père et les
siens (cf. Matt. 20
, 28; Luc 12
, 37). Au psaume 40
,
6, l’expression « tu m’as creusé des oreilles » est une allusion prophétique
à l’abaissement et à l’obéissance du Fils de Dieu comme homme sur la terre
(dans la version des « Septante », les mots « des oreilles » sont traduits
par « un corps » pour montrer qu’il s’agissait véritablement de l’incarnation
du Fils de Dieu ; cf. Héb. 10
, 5). Ésaïe 50
, 4 (et suiv.)
se rapporte aussi à l’obéissance du vrai Serviteur de Dieu : « Il me réveille
chaque matin, il réveille mon oreille pour que j’écoute comme ceux qu’on
enseigne. Le Seigneur l’Éternel m’a ouvert l’oreille, et moi je n’ai pas
été rebelle, je ne me suis pas retiré en arrière. »
L’oreille de l’esclave Malchus, coupée par l’épée de Pierre, est une
figure saisissante du fait que l’agressivité n’est pas le moyen d’atteindre
l’oreille et le cœur du prochain ; toutefois, là aussi, dans sa grâce, le
Seigneur Jésus est intervenu en guérison (Luc 22
, 50, 51; Jean
18
, 10; cf. Rom. 12
, 21).
L’orge représente la vie de résurrection. Le premier jour de la semaine
(dimanche) après la Pâque, le peuple d’Israël devait offrir à Dieu une gerbe
des prémices de la nouvelle récolte (Lév. 23
, 9-14). Cette gerbe
est un type du Christ ressuscité, car il a été en effet ressuscité d’entre
les morts le premier jour de la semaine après la Pâque. On peut établir
que la gerbe était composée d’orge du fait que la septième des dix plaies
sur l’Égypte, la grêle, avait aussi frappé l’orge qui était déjà en épis,
alors que le froment ne mûrit que plus tard et avait par conséquent été
épargné (Ex. 9
, 31, 32).
Dans la Bible, le lever du soleil, le matin et l’Orient sont des appellations
qui désignent l’est. Les points cardinaux étant vus le plus souvent en relation
avec le pays de Canaan, l’expression « les fils de l’Orient » fait allusion
à tous les habitants du désert et aux Babyloniens (Gen. 25
, 6;
29
, 1). La situation du jardin d’Eden « du côté de l’orient » est considérée
comme une indication générale ; aujourd’hui encore, l’endroit n’a pas pu
être déterminé. Après avoir chassé le premier couple du jardin d’Eden, l’Éternel
Dieu plaça à l’orient de celui-ci les chérubins et la lame de l’épée qui
tournait çà et là ; et Caïn habita dans le pays de Nod, à l’orient d’Eden
(Gen. 2
,
8; 3
, 24; 4
, 16).
L’entrée de la tente d’assignation était tournée vers l’orient (Ex.
26
, 18 et suiv. ; 27
, 13). C’est de ce point cardinal que,
dans le règne millénaire, la gloire de l’Éternel reviendra dans le temple
reconstruit à Jérusalem (Ézéch. 43
, 1 et suiv.) ; et le Seigneur
Jésus, lors de son apparition, se tiendra sur la montagne des Oliviers à
l’orient de Jérusalem (Zach. 14
, 4).
C’est aussi de l’orient que viennent des vents dangereux (Gen. 41
,
6; Ps. 48
,
7), qui parlent de la puissance destructrice des
jugements de Dieu (Osée 13
, 15).
Ce carnassier est décrit dans la Bible comme une bête à la poursuite
de sa proie et aux embûches (Prov. 28
, 15; Lam. 3
, 10). David,
le berger, avait vaincu cet animal puissant (1 Sam. 17
, 34 et suiv.) ;
cependant, dans le règne millénaire, la vache et l’ourse paîtront paisiblement
ensemble (És. 11
, 7). Dans le langage prophétique, le deuxième empire
biblique, celui des Mèdes et des Perses, est représenté par un ours ; l’Empire
romain, qui ressuscitera comme quatrième empire après l’enlèvement des croyants,
porte aussi les mêmes signes caractéristiques : la bête, qui monte de la
mer, a les pieds comme ceux d’un ours (Dan. 7
, 5; Apoc. 13
,
2).
Depuis les temps les plus reculés, le pain (hébr. lechem
;
grec artos)
est non seulement l’aliment le plus important, mais
souvent tout simplement le symbole de ce qui est nécessaire à la vie. C’est
ainsi que la manne est appelée « le pain qui vient
du ciel », bien qu’elle n’ait pas été du pain au sens propre (Ex. 16
,
4). Le Seigneur Jésus est « le véritable pain qui vient du ciel… qui descend
du ciel, et qui donne la vie au monde » (Jean 6
, 32, 33). Par la
foi en sa mort à la croix, où il a offert son corps et son sang en sacrifice
pour des pécheurs perdus, nous avons reçu la vie éternelle ; et en étant
continuellement occupé de lui et de son œuvre, nous recevons la nourriture
spirituelle nécessaire pour chaque jour (Jean 6
,
47-59).
Le nom de la ville de Bethléhem, dans laquelle le Seigneur Jésus est
né, signifie « maison du pain ». Au cours d’une famine,
Élimélec, le mari de Naomi, quitta cette ville et se
retira aux champs de Moab où il mourut avec ses fils ; seules Naomi et
Ruth retournèrent à Bethléhem (Ruth 1
).
Douze gâteaux ou pains sans levain, selon le nombre
des tribus d’Israël, les pains de proposition, étaient posés sur la table
dans la tente d’assignation. L’ensemble du peuple était
ainsi continuellement placé devant les yeux de Dieu dans le sanctuaire (Ex.
25
, 30; Lév. 24
, 5-9). Les deux pains, cuits avec du
levain, présentés en offrande tournoyée à la fête
des semaines, typifient l’Assemblée de Dieu composée de Juifs et de Gentils
(Lév. 23
, 17). Dans l’Ancien Testament, nous ne trouvons pas de type
plus poussé du corps de Christ, composé de tous les vrais croyants, car
l’Assemblée, et son unité, était alors encore un mystère qui n’a été révélé
que dans le Nouveau Testament (Rom. 16
, 25; 1 Cor. 2
, 7-10;
Éph. 3
, 3-11). Il fallait d’abord que, par la mort de Christ à la
croix, le fondement soit posé, pour que le Saint Esprit puisse former le
seul corps composé de rachetés tirés d’entre les Juifs et d’entre les Gentils
(Éph. 2,
14-16). Le pain de la cène du Seigneur nous est donné aussi
bien en souvenir de l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour
toutes, que comme symbole de l’unité de son corps spirituel (1 Cor. 10
,
16, 17; 11
, 24).
Cet arbre élancé et haut, avec ses larges palmes caractéristiques, fournissait
du matériau pour la construction des cabanes lors de la
fête des Tabernacles (Lév. 23
, 40; Néh.
8
,
15). Des représentations de palmiers se trouvent dans le
temple de Salomon, de même que dans le temple du Millénium
décrit par Ézéchiel (1 Rois 6
, 29 et suiv. ; Ézéch. 40
, 16
et suiv.). Lorsque le Seigneur Jésus est entré dans
Jérusalem, une grande foule est sortie au-devant de lui avec des rameaux
de palmiers en criant : « Hosanna ! béni soit celui qui vient au nom du
Seigneur, le roi d’Israël ! » (Jean 12
, 13). Les rachetés de la grande
tribulation, que Jean voit se tenir devant le trône et devant l’Agneau,
sont vêtus de longues robes blanches et ont des palmes
dans leurs mains (Apoc. 7
, 9). Dans le règne millénaire, « le juste
poussera comme le palmier » (Ps. 92
, 12). Ainsi le palmier est la
figure du repos et de la paix dans le Millénium, après toutes les détresses
et les afflictions de la grande tribulation.
Pâque : voir « fêtes de l’Éternel »
Le passereau (ou moineau), connu presque partout et vivant volontiers
près des habitations, est le symbole de ce qui est sans valeur et insignifiant
(Matt. 10
, 29, 31; Luc 12
,
6, 7). Néanmoins, il est
placé sous les soins de Dieu – un encouragement pour ses élus. Si Dieu prend
soin de ces petits oiseaux, combien plus de ses bien-aimés !
Pasteur : voir « berger »
Pêcheur : voir « poisson »
Perclus : voir « boiteux »
Personne morte : voir « cadavre »
Ce titre égyptien, qui signifie « grande maison », désignait dans l’Antiquité
le roi d’Égypte qui était non seulement le souverain,
mais aussi le dieu suprême du pays. Dans l’histoire du peuple d’Israël,
au livre de l’Exode, le Pharaon est le type du « chef du monde » et du « dieu
de ce siècle » qui a asservi et opprimé le peuple (Jean 14
, 30; 2
Cor. 4
, 4; Héb. 2
, 14, 15). Il en est de même dans la plupart
des autres passages de l’Ancien Testament, excepté dans l’histoire de
Joseph.
Le nom hébreu Philistin (Pelischtim
) se trouve aussi dans la dénomination
de la Palestine et signifie « étranger, voyageur ». Les Philistins étaient
vraisemblablement originaires d’Égypte et étaient
venus en Canaan par la Crète. Ils peuplèrent le sud-ouest
du pays et, comme le peuple d’Amalek, y formèrent
une population propre. Leurs cinq villes principales étaient Gaza, Asdod,
Askalon, Gath et Ekron. Comme les Cananéens, desquels ils sont cependant
distingués dans la Bible, les Philistins étaient des idolâtres ; leur divinité
principale était Dagon (1 Sam. 5
, 2). Le prophète Ésaïe désigne les
Philistins comme des pronostiqueurs (És. 2
, 6). Ils s’étaient établis
dans le pays de Canaan sans passer à travers le Jourdain.
Ils sont souvent appelés les « incirconcis ». Déjà Abraham
et Isaac ont rencontré beaucoup de difficultés avec
les Philistins. Plus tard aussi, lorsque le peuple d’Israël est entré en
Canaan, il y a eu des combats pendant des siècles. Israël n’est jamais parvenu
à conquérir entièrement la contrée habitée par les Philistins.
Les Philistins sont une image de l’homme naturel qui s’est ingéré dans le domaine spirituel, mais aussi de la chair dans le croyant. Dans le Nouveau Testament, nous voyons les Philistins, la chair revêtue d’habits chrétiens, sous divers aspects. Elle peut se présenter aussi bien sous la forme du légalisme (comme chez les Galates) que de l’iniquité et de la licence (comme dans la 2e épître à Timothée et dans l’épître de Jude).
Le pied est une image de la marche de l’homme durant sa vie ici-bas.
Job exprime cela de la manière suivante : « Mon pied s’attache à ses pas ;
j’ai gardé sa voie, et je n’en ai point dévié » (Job 23
, 11), et
les paroles bien connues du psaume 119
, 105 confirment cette pensée :
« Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier ». Lors
de l’onction des sacrificateurs et de la purification
du lépreux, le sang du sacrifice devait être mis aussi
bien à l’oreille et à la main
que sur le pied, allusion à la purification de la marche (Ex. 29
,
20; Lév. 14
, 14). Mephibosheth, qui a été estimé digne de manger
continuellement à la table du roi David – image de
la grâce accordée au pécheur – était perclus des deux pieds, ce qui veut
dire qu’il ne pouvait rien faire par ses propres moyens, mais qu’il vivait
uniquement par la grâce (2 Sam. 9
, 13). Paul pouvait aussi dire de
lui-même : « Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis », et : « Quand
je suis faible, alors je suis fort » (1 Cor. 15
, 10; 2 Cor. 12
,
10).
Les traces de pas sont les signes visibles de la marche ; nous sommes
exhortés à suivre les traces de notre Seigneur, que nous trouvons particulièrement
dans les évangiles (1 Pierre 2
, 21).
Le marchepied est une image de l’abaissement et de la soumission (Jacq.
2
, 3; Ps. 132
,
7), mais aussi du repos (1 Chron.
28
, 2; 2 Chron. 9
, 18). La terre est le marchepied de l’Éternel
(És. 66
, 1). Dans le Millénium, les ennemis de Dieu seront le marchepied
de Christ (Ps. 110
, 1). Nous trouvons Marie trois fois aux pieds
du Seigneur Jésus dans une attitude paisible d’attachement (Luc 10
,
39; Jean 11
, 32; 12
, 3).
Pierre (voir aussi « roc »)
Dans le pays d’Israël, les pierres et des rocs abondent. Dans la Bible,
ils sont fréquemment employés au sens figuré et cela dans des contextes
très différents. Parfois les significations du roc et de la pierre sont
très proches : ainsi, par exemple, quand le Seigneur se nomme le roc sur
lequel il va bâtir son Assemblée (Matt. 16
, 18) ; cependant, en 1
Pierre 2
, 4, il est appelé la pierre vivante de laquelle s’approchent
tous ceux qui croient en lui, afin de devenir eux-mêmes des pierres vivantes
pour l’édification de la maison spirituelle, l’Assemblée. On peut dès lors
comprendre la raison pour laquelle Pierre a été appelé « Pierre » (ou une
pierre) par le Seigneur. La pierre mentionnée en Genèse 49
, 25 et
en Daniel 2
, 34, fait allusion au Messie à venir, le Seigneur Jésus.
Il est aussi appelé la « pierre d’achoppement » et le « rocher de chute »
(És. 8
, 14; Rom. 9
, 32, 33; 1 Pierre 2
, 8) qui bientôt
fera tomber et condamnera pour l’éternité tous ceux qui ne l’auront pas
accepté par la foi.
Il est fait mention de cœurs de pierre en Job 41
, 15 et en Ézéchiel
11
, 19. Dans la parabole du semeur, il est question du sol rocailleux
en Matthieu 13
, 5, 20, du roc en Luc 8
,
6, 13, bien
que la signification soit la même, à savoir l’impénétrabilité d’un cœur
dans lequel la parole de Dieu ne peut prendre racine.
Le mot pierre est souvent l’équivalent de
pierre précieuse (Gen. 2
, 12: « la pierre d’onyx »).
Enfin la pierre peut aussi avoir rapport aux idoles, misérables ouvrages
inertes de mains d’homme (Deut. 4
, 28).
Pierre angulaire, pierre de coin, tête de l’angle
L’expression « pierre angulaire » n’est employée dans la Bible que dans
un sens figuré. La fonction que cette pierre avait dans l’architecture de
l’Antiquité n’a pas été clairement élucidée jusqu’à ce jour. Il est certain
qu’elle faisait partie des fondations d’un édifice ; elle n’était pas le
fondement en soi, mais elle en était une pierre importante d’après laquelle
tout l’édifice était édifié. En Job 38
, 6, il est dit en rapport
avec la création de la terre : « Sur quoi ses bases sont-elles assises,
ou qui a placé sa pierre angulaire… ? » Ésaïe 28
, 16 applique déjà
le concept prophétiquement au Messie : « Voici, je pose comme fondement,
en Sion, une pierre, une pierre éprouvée, une précieuse pierre de coin,
un sûr fondement ». Dans ces deux cas, Dieu est celui qui commence une grande
et nouvelle œuvre en posant la pierre de coin.
Le Seigneur Jésus est non seulement le fondement sur lequel est bâtie
son Assemblée, mais il est aussi la pierre de coin posée par Dieu lui-même,
qui donne à l’ensemble de l’édifice sa valeur, sa mesure et sa direction.
C’est précisément ce que Paul avait à l’esprit quand il écrivait aux Éphésiens :
« …Jésus Christ lui-même étant la maîtresse pierre de coin, en qui tout
l’édifice, bien ajusté ensemble, croît… ». Et quand Pierre parle de la maîtresse
pierre de coin en citant le prophète Ésaïe, il le fait pour souligner particulièrement
la grande valeur de cette pierre pour Dieu et pour ceux qui croient au Seigneur
Jésus (Éph. 2
,
20; 1 Pierre 2
, 6).
L’expression « tête de l’angle » semble avoir une signification un peu
différente. Le psaume 118
, 22 et 23 dit prophétiquement du Seigneur
Jésus : « La pierre que ceux qui bâtissaient avaient rejetée, est devenue
la tête de l’angle. Ceci a été de par l’Éternel : c’est une chose merveilleuse
devant nos yeux. » Les Juifs responsables étaient semblables à des bâtisseurs
qui mettent au rebut une pierre jugée inutilisable (Marc 12
, 10;
cf. Actes 4
, 11). Pourtant la pierre rejetée par ceux qui bâtissaient
est pour Dieu la « tête de l’angle ». Bien que le sens précis de cette désignation
soit difficile à indiquer, une chose est cependant claire : l’Homme Christ
Jésus méprisé a une signification primordiale aux yeux de Dieu. Il est pour
lui ce qu’il y a de plus précieux et l’élément le plus important dans sa
maison spirituelle.
Le rejet du Seigneur Jésus, de même que la foi en lui, n’est pas sans
avoir des conséquences éternelles. La pierre mise au rebut par les bâtisseurs
pleins de mépris deviendra un jour « une pierre d’achoppement et un rocher
de chute ». Le Seigneur l’avait déjà annoncé : « Celui qui tombera sur cette
pierre sera brisé ; mais celui sur qui elle tombera, elle le broiera » (Matt.
21
, 44). Tous ceux qui n’acceptent pas le Seigneur Jésus dans le
temps actuel de la grâce, mais le considèrent comme une pierre d’achoppement,
s’en iront à la perdition à l’instar de ceux qui le refuseront lors de son
apparition en gloire et qui, en tant qu’ennemis, connaîtront son juste jugement.
Les pierres précieuses appartiennent aux choses les plus belles et de la plus haute valeur que la terre offre. Elles se distinguent des métaux précieux, également très recherchés, par leur grande variété et leur éclat. Ces pierres sont des minéraux qui, pour la plupart, sont composés des mêmes substances, telles que le sable, l’argile et le charbon. Par des transformations de longue durée et des processus chimiques, qui souvent sont liés à une forte pression et à une température élevée, les pierres les plus merveilleuses sont formées à partir de substances sans valeur. Pour qu’une pierre obtienne l’éclat désiré et son aspect resplendissant, le tailleur doit la façonner. Toutes les aspérités doivent être abrasées avec compétence et précaution. Ce n’est qu’après ce travail que la pierre précieuse peut rayonner de tout son éclat ; celui-ci résulte uniquement du fait que la lumière incidente est réfractée et réfléchie de multiples fois. Ainsi d’un matériau en soi insignifiant, provenant des sombres profondeurs de la terre, naît, par une transformation intérieure dans le secret et par un façonnage extérieur, un joyau.
Dans la Bible, les pierres précieuses sont des images de la gloire variée
de Dieu (cf. Ex. 28
, 17-20; Ézéch. 28
, 13). En Apocalypse
4
, 2 et 3, Dieu lui-même, dans son aspect, est comparé à un jaspe
et à un sardius. Mais la nouvelle Jérusalem aussi, en Apocalypse 21
,
11, a une lumière « semblable à une pierre très précieuse, comme à une pierre
de jaspe cristallin », sa muraille est également de jaspe, et ses fondements
sont ornés de 12 pierres précieuses (v. 18, 19). Actuellement, outre de
l’or et de l’argent, des « pierres
précieuses » sont aussi employées pour l’édification de l’Assemblée, de
la maison de Dieu (1 Cor. 3
, 12). Apocalypse 21
, 10 en donne
l’explication : elle avait « la gloire de Dieu ». La gloire de Dieu doit
être reflétée dans les siens. C’est de cela que parlent les pierres précieuses.
Pigeon : voir « colombe »
Pilier : voir « colonne »
Plateau de balance : voir « balance »
Poil : voir « cheveu »
Dieu a donné à l’homme la domination « sur les poissons de la mer, et
sur les oiseaux des cieux, et sur tout être vivant qui se meut sur la terre »
(Gen. 1
, 28) ; toutefois ce mandat n’est pas répété après la chute
de l’homme. Après le déluge, il est vrai que Dieu dit à Noé : « Vous serez
un sujet de crainte et de frayeur pour tout animal de la terre, et pour
tout oiseau des cieux, pour tout ce qui se meut sur la terre, aussi bien
que pour tous les poissons de la mer ; ils sont livrés entre vos mains.
Tout ce qui se meut et qui est vivant vous sera pour nourriture » (Gen.
9
, 2, 3) ; mais l’homme n’a jamais exercé une pleine domination sur
les poissons. Cependant le psaume 8,
6 à 8 dit prophétiquement du
Fils de l’homme, le dernier Adam, que Dieu lui a soumis
également les poissons de la mer, et nous en voyons bien la confirmation
dans la vie du Seigneur Jésus (Matt. 17
,
27; Luc 5
,
4 et suiv. ; Jean 21
, 6) !
Les Israélites ne devaient manger que les poissons qui avaient des nageoires
et des écailles ; tous les autres étaient impurs (Lév. 11
, 9-12).
Les nageoires parlent de l’aptitude à se mouvoir par l’énergie spirituelle,
et les écailles, de la protection contre les attaques de l’ennemi.
Le poisson est aussi employé comme image de l’homme qui est tiré de la
mer du monde pour être amené à Dieu (Matt. 13
,
47 et suiv.) ; déjà le retour d’Israël dans son pays est comparé à la pêche
de poissons (Jér. 16
, 16). Le Seigneur Jésus a fait de ses disciples
des pêcheurs d’hommes qui devaient attirer les hommes à lui par l’Évangile
(Matt. 4
, 19; Luc 5
, 10).
La poitrine, qui loge le cœur, est une image des
sentiments, des affections et de l’amour. La poitrine de l’offrande tournoyée
et l’épaule de l’offrande élevée, qui revenaient au sacrificateur, lors
d’un sacrifice de prospérités (Lév. 7
, 31-34), parlent des affections
et de la puissance du sacrifice de Christ, qui
servent à nourrir et à affermir la foi de celui qui en est occupé. Jean
a vu, dans une vision, le Seigneur Jésus, comme Fils de l’homme, ceint aux
mamelles d’une ceinture d’or (Apoc. 1
, 13),
Celui dont l’amour ne peut jamais être séparé de sa sainteté et de sa justice.
Selon la loi du Sinaï, les porcs étaient déclarés impurs. Il était expressément
défendu aux Israélites de manger de la chair du porc (Lév. 11
, 7;
Deut. 14
, 8). Les Grecs également, qui ne connaissaient pas les exigences
de Dieu, considéraient ces animaux comme le symbole de l’impureté et de
la gloutonnerie. De plus les porcs, dans l’Antiquité, n’étaient pas les
animaux domestiques que nous connaissons aujourd’hui, mais des bêtes à demi
sauvages, vivant plus ou moins en liberté,.
Le porc représente l’homme naturel qui ne change pas, même s’il a acquis
une certaine connaissance extérieure de la grâce de Dieu (cf. Matt. 7
,
6; Luc 15
, 15, 16; 2 Pierre 2
, 22). Quelle différence avec
la brebis paisible et docile, dépendante des soins
du berger, qui est si souvent utilisée dans la parole de Dieu comme figure
du croyant (cf. Ps. 23
; Jean 10
) !
Les portes de la muraille servaient autrefois d’entrées et de sorties
aux habitants de la ville ; elles étaient donc peut-être une image de la
liberté et de la marche de la foi (Néh. 3
; cf. aussi Jean 10
,
9). Les portes de la ville étaient habituellement ouvertes le matin et fermées
le soir (Néh. 7
, 3). La porte était aussi le lieu où la justice était
rendue et où les affaires administratives se traitaient (Gen. 19
,
1; Deut. 22
, 15; Ruth 4
, 1; Job 31
, 21). La nouvelle
Jérusalem aura douze portes,
selon la promesse du Seigneur Jésus à ses disciples : « Dans la régénération,
quand le Fils de l’homme se sera assis sur le trône de sa gloire, vous aussi,
vous serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël » (Matt.
19
, 28; Apoc. 21
, 12). Les portes ne seront plus jamais fermées,
car il n’y aura plus de nuit là. D’autre part, il n’entrera « aucune chose
souillée, ni ce qui fait une abomination et un mensonge » par les portes
de la ville, car c’est « la sainte cité » (Apoc. 21
, 25-27).
Outre son sens habituel d’entrée (par ex. d’une maison), la porte (hébr.
deleth, pethach
;
grec thura
) représente quelquefois
symboliquement, dans l’Ecriture sainte, l’accès légitime à la bénédiction.
La porte de l’arche, que l’Éternel lui-même a fermée
sur Noé et les siens, était le seul chemin de la délivrance de devant le
déluge (Gen. 6
, 16; 7
, 16). L’entrée de Christ par la porte
dans la bergerie des brebis, en Jean 10
, 1,
signifie qu’il a satisfait à tout ce que l’Ecriture avait déclaré au sujet
du Messie et de plus qu’il s’est soumis à la volonté de Dieu dans une entière
obéissance. La bergerie des brebis est Israël, le peuple terrestre de Dieu.
Toutefois le Seigneur Jésus poursuit en disant : « Je suis la porte des
brebis. Tous, autant qu’il en est venu avant moi, sont des voleurs et des
larrons ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte :
si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; et il entrera et il sortira,
et il trouvera de la pâture » (v. 7-9). Ici, il est lui-même la porte donnant
accès aux bénédictions célestes : le salut, la liberté et la nourriture
spirituelle. « La porte de la foi » a été ouverte par Dieu aux nations (Actes
14
,
27).
La porte ouverte peut être une image de la bénédiction, d’un libre accès
ou de l’occasion d’un service pour Dieu (Ps. 78
, 23; 1 Cor. 16
,
9; 2 Cor. 2
, 12; Apoc. 3
, 8, 20; 4
, 1), tandis qu’une
porte fermée représente l’impossibilité d’entrer ou le jugement (Néh.
6
, 10; Matt. 25
, 10).
Potier : voir « argile »
Pourceau : voir « porc »
Sur la côte méditerranéenne du Proche–Orient se trouvent deux espèces
de pourpres (mollusques) sécrétant un liquide qui paraît d’abord blanchâtre
tirant sur le vert, mais qui devient bleu violacé au soleil et peut être
coloré en rouge au moyen d’additifs. C’est de là que tirent leur origine
les couleurs, mentionnées dans la Bible, de pourpre bleu et rouge. L’étoffe
teinte en pourpre a reçu son nom de la matière colorante. Etant donné que
la production de ces couleurs demandait beaucoup de peine, elles avaient
une valeur d’autant plus grande et étaient utilisées particulièrement pour
des étoffes précieuses (cf. Ézéch. 27
, 7, 24). Ces dernières ont
aussi été employées lors de la construction de la tente
d’assignation et pour la confection des vêtements du souverain sacrificateur.
Le pourpre bleu
évoque le bleu du ciel. Christ, la Parole devenue
chair (Jean 1
, 14), est appelé « l’homme… venu du ciel » (1 Cor.
15
, 47; Jean 3
, 31). Quand il vivait sur la terre aussi, il
était Celui qui est dans le ciel (Jean 3
, 13). Il est devenu homme,
mais il est toujours demeuré ce qu’il est de toute éternité : le Fils éternel
dans le sein du Père (Jean 1
, 18). Dans l’évangile selon Jean, le
Seigneur Jésus est présenté comme le Fils de Dieu qui est descendu du ciel
vers nous (cf. son septuple témoignage en Jean 6
, 32, 33, 38, 41,
50, 51, 58). Non seulement Christ lui-même, mais aussi les siens portent
un caractère céleste (cf. Héb. 3
, 1).
Le pourpre rouge
parle de dignité royale. En Juges 8
, 26,
il est dit que les rois de Madian portaient des vêtements de pourpre. Lorsque
le Seigneur Jésus était salué avec dérision par les soldats romains comme
« roi des Juifs », il portait un vêtement de pourpre (Jean 19
, 2,
3).
La poussière est une image de ce qui est terrestre et sans valeur. Le
premier homme a été formé de la poussière du sol et, après l’entrée de la
mort engendrée par le péché, son destin déterminé par Dieu est que son corps
retourne à la poussière (Gen. 2
, 7; 3
, 19; 1 Cor. 15
,
47 et suiv.). Toutefois, lors de la résurrection d’entre les morts, les
corps des croyants, « semés » en faiblesse et en déshonneur, ressusciteront
en gloire.
La poussière parle aussi de l’insignifiance de tout ce qui est de cette
terre, ainsi qu’Abraham l’a exprimé en disant « Moi qui suis poussière et
cendre » (Gen. 18
, 27; Ps. 103
, 14), comme aussi de bas état
et même d’humiliation (1 Rois 16
, 2; Ps. 72
, 9; 113
,
7) ; c’est bien pourquoi Job en fait si souvent mention (Job 4
, 19;
5
, 6; 7
, 21 et plusieurs autres passages). Le profond abaissement
du Seigneur Jésus jusqu’à la mort, et à la mort de la croix, est exprimé
prophétiquement par cette parole : « Tu m’as mis dans la poussière de la
mort » (Ps. 22
, 15).
Le fait que le serpent doit manger la poussière
fait allusion à l’avenir du diable que le Seigneur Jésus brisera bientôt
sous nos pieds (Gen. 3
, 14; Deut. 32
, 24; Michée 7
,
17; Rom. 16
, 20).
Enfin la poussière évoque aussi les masses innombrables (Gen. 13
,
16; Zach. 9
, 3).
Il est parlé plusieurs fois dans le Nouveau Testament du fait de secouer
la poussière (cf. És. 52
, 2). Les disciples de Jésus devaient secouer
la poussière de leurs pieds lorsqu’ils n’étaient pas reçus (Matt. 10
,
14). Cette manière d’agir semble se rapporter au fait qu’un Juif, à son
retour d’un voyage à l’extérieur de la Palestine, avait l’habitude de secouer
la poussière de ses sandales et de ses vêtements parce que, dans son esprit,
le pays païen d’où il venait était impur. Quand donc le Seigneur exhortait
les disciples à agir de même envers leurs propres compatriotes, cela équivalait
à une condamnation. À Antioche, lorsque les Juifs s’opposèrent en blasphémant
contre Paul et contre l’Évangile, Paul et Barnabas secouèrent la poussière
de leurs pieds et quittèrent la ville ; et lorsque la même chose se produisit
à Corinthe, Paul secoua ses vêtements et leur dit : « Que votre sang soit
sur votre tête ! Moi, je suis net : désormais je m’en irai vers les nations »
(Actes 13
,
51; 18
, 6).
Dans le peuple d’Israël, le premier-né avait une prééminence particulière.
Il était non seulement l’héritier principal et celui auquel revenait la
bénédiction (Gen. 27
, 19; 48
, 14), mais il occupait encore
une position privilégiée dans la famille. Cette position ne devait pas nécessairement
être liée au rang de naissance, ainsi que le montre l’exemple de Ruben et
de Joseph (1 Chron. 5
, 1). C’est ainsi que
doit être compris ce que Dieu dit prophétiquement du Messie : « Aussi moi,
je ferai de lui le premier-né, le plus élevé des rois de la terre » (Ps.
89
, 27). En outre, le premier-né est sans aucun doute celui qui représente
la famille ou l’ensemble du peuple. Tout premier-né fut mis à mort lors
de la dixième plaie en Égypte (Ex. 11
,
5) ; tout premier-né
dans le peuple d’Israël, tant des hommes que des bêtes, devait être sanctifié
à Dieu ou racheté (Ex. 13
, 2, 13), et la tribu de Lévi fut désignée
par Dieu pour son service à la place des premiers-nés d’Israël (Nomb.
3
, 12; 8
, 16, 17). Nous en trouvons l’interprétation spirituelle,
pour l’Ancien Testament, en Exode 4
, 22, où Dieu appelle le peuple
d’Israël son « fils premier-né » et, dans le Nouveau Testament, en Hébreux
12
, 23, où l’Assemblée de Dieu est appelée « l’Assemblée des premiers-nés ».
Selon son conseil, ceux qu’il aime occupent une position privilégiée.
Le mot « premier-né » a un sens particulier en rapport avec le Seigneur
Jésus. Comme Homme, il était non seulement le fils premier-né de Marie (Matt.
1
, 25; Luc 2
, 7), mais il est aussi appelé le premier-né dans
un sens spirituel. Comme le Fils de Dieu devenu Homme, il est le premier-né
de toute la création (Col. 1
, 15) ; comme le Ressuscité, le premier-né
d’entre les morts (Col. 1
, 18) et le premier-né des morts (Apoc.
1
, 5) ; dans la gloire, il sera le premier-né entre plusieurs frères
(Rom. 8
, 29), et lors de son apparition en gloire, il sera introduit
comme Premier-né de Dieu dans le monde habité (Héb. 1
,
6).
Tous ces titres se rapportent au Seigneur Jésus comme Homme. Comme Premier-né,
il a la prééminence à divers égards entre plusieurs qui lui sont semblables,
« afin qu’en toutes choses il tienne, lui, la première place » (Col.
1
, 18). Par contraste, il est lui seul le Fils unique de Dieu. Le titre
« Fils unique » exprime qu’il est absolument sans pareil et seul comme Fils
éternel de Dieu (Jean 1
, 18).
Prépuce : voir « circoncision »
Autrefois, le pressurage de la vendange s’effectuait souvent par le foulage
avec les pieds dans le pressoir (Joël 3
, 13). L’image du foulage
du pressoir (ou de la cuve) est assez souvent employée dans la parole de
Dieu pour décrire le jugement sans distinction des coupables (És. 63
,
3-6; Lam. 1
, 15; Apoc. 14
, 19, 20; 19
, 15). Parfois
le mot cuve a cependant la même signification que le produit qui en est
tiré, le vin, qui peut être une image aussi bien de la
bénédiction et de la joie (Deut. 15
, 14) que de la colère de Dieu
(Apoc. 14
, 10, 19).
Primogéniture : voir « premier-né »
Propitiatoire : voir « arche de l’alliance »
Prostitution : voir « fornication »
À la différence d’une citerne, qui sert à recueillir et à conserver l’eau
de pluie, un puits, une fontaine ou une source débitent de l’« eau vive »,
c’est-à-dire de l’eau qui jaillit d’elle-même de la terre
(Gen. 26
, 19). Cette différence apparaît clairement en Jérémie
2
, 13: « Ils m’ont abandonné, moi, la source des eaux vives, pour se
creuser des citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau ».
Dieu est la seule source d’eau vive.
Celui qui, par la foi, est venu au Fils de Dieu, la source de la vie
éternelle, voit non seulement la soif de son âme étanchée pour l’éternité,
mais possède dès lors en lui-même une fontaine d’eau vive qui jaillit en
vie éternelle. Cela signifie qu’il se trouve, par le Saint Esprit, dans
une relation vivante avec le Fils de Dieu qui est la vie éternelle. Des
fleuves d’eau vive couleront de son ventre, c’est-à-dire qu’il est rendu
apte à être en bénédiction pour d’autres (Jean 4
, 13, 14; 7
,
39; 1 Jean 5
, 20).
Au temps d’Isaac, les Philistins avaient bouché
les puits, de sorte que l’eau ne pouvait plus couler (Gen. 28
, 18).
Jacques a dû poser cette question avec réprobation : « Une fontaine fait-elle
jaillir par une même ouverture le doux et l’amer ? » (Jacq. 3
, 11).
Nous pouvons ressembler à ces puits bouchés desquels ne jaillit rien pour
la gloire de notre Seigneur et pour le rafraîchissement de notre entourage ;
et nous produisons non seulement des fleuves d’eau vive, mais aussi maintes
choses qui ne servent pas au bien et à l’édification. Le simple professant
est même comparé à une fontaine sans eau (2 Pierre 2
, 17).
La pureté extérieure revêtait pour le peuple d’Israël une signification
importante, qui est appliquée, dans le Nouveau Testament, à la vie spirituelle
(Matt. 23
, 25 et suiv. ; Jean 15
, 3; Actes 15
,
9; 1 Pierre 1
, 22). En outre, Dieu a déterminé dans la loi les
choses qui étaient pures ou impures. C’est ainsi qu’il est déjà parlé en
Genèse 7
,
2 de « bêtes pures », alors que la définition précise
n’en est donnée qu’en Lévitique 11
(cf. Lév. 20
, 25). Un
lépreux guéri devait encore être purifié, car sa maladie
le rendait impur (Lév. 13
; 14
).
Celui qui avait touché
un cadavre devait également être purifié (Nomb.
19
; Aggée 2
, 10-14). Le sens figuré profond de la pureté
ou de l’impureté extérieures était aussi connu des croyants de l’Ancien
Testament (cf. Job 15,
14, 15; Ps. 19
, 12; 51
, 7).
La pureté spirituelle est la conséquence du pardon des péchés et une caractéristique
de la sainteté. Le Nouveau Testament distingue entre la purification fondamentale
par la foi en l’œuvre rédemptrice de Christ (Actes 15
, 9; Héb.
1
, 3; 2 Pierre 1
, 9) et la purification pratique dans la vie
de foi quotidienne (Jacq. 4,
8; 1 Jean 3
, 3).
Le fait que, selon la loi, le contact avec des choses impures souillait
symbolise le principe selon lequel, dans le Nouveau Testament, un croyant
se rend coupable en ayant communion avec des choses ou des personnes qui
ne sont pas en accord avec la sainteté de Dieu. C’est pourquoi nous ne pouvons
pas avoir de communion avec des incrédules et devons aussi nous séparer
de ceux qui déshonorent le Seigneur dans leur vie (2 Cor. 6
, 14 -
7
, 1; 7
, 11; 2 Tim. 2
, 21). Alors seulement, nous serons
purs dans la pratique et pourrons honorer notre Seigneur.
Le nombre quarante est composé de quatre fois dix, et il est l’expression de l’épreuve complète de l’homme responsable.
– La pluie du déluge a duré 40 jours (Gen. 7
,
17),
– le peuple d’Israël a dû marcher 40 ans dans le désert
(Deut. 8
, 2),
– le pays de Canaan a été reconnu durant 40 jours
par les espions (Nomb. 14
,
34),
– le Seigneur Jésus a été tenté 40 jours dans le désert (Matt. 4
,
2),
– avant son ascension, il est resté 40 jours sur la terre pour se présenter
à ses disciples, « avec plusieurs preuves assurées », comme Celui qui est
réellement ressuscité (Actes 1
, 3).
Le chiffre quatre, que nous retrouvons dans les points cardinaux (És.
11
, 12; Matt. 24
, 31), doit être considéré comme le symbole
de la création et de l’humanité – aussi bien dans leur grandeur que dans
leur imperfection. En voici quelques exemples :
– Le trône de Dieu est entouré de quatre animaux
(êtres vivants) qui symbolisent les caractères de son gouvernement et de
ses jugements sur le monde (Ézéch. 1
, 5 et suiv. ; Apoc. 4
,
6, 7). Le lion parle de la force, le
veau de la fermeté, l’homme de la sagesse et l’aigle
de la soudaineté et de la rapidité des jugements à venir.
– Nous possédons quatre évangiles qui nous relatent la vie et l’œuvre du Fils de Dieu devenu homme, et par lesquels le salut éternel est offert au monde entier. Matthieu présente le Seigneur Jésus comme le Roi d’Israël, Marc comme le Serviteur fidèle, Luc comme le Fils de l’homme et Jean comme le Fils de Dieu.
– Selon l’appréciation de Dieu, l’histoire du monde se concentre sur
quatre empires universels (Dan. 7
,
3, 17; Zach. 6
,
1-8).
– Quatre miracles d’Élie sont rapportés (1 Rois 17
, 14 et suiv.,
17
et suiv. ; 2 Rois 1
, 10 et suiv. ; 2
, 7, 8), et
huit miracles d’Élisée, qui a reçu « une double mesure »
de l’esprit d’Élie, c’est-à-dire 2 x 4 (2 Rois 2
, 14, 19 et suiv. ;
3
, 16 et suiv. ; 4
,
2 et suiv., 32 et suiv., 38 et
suiv., 42 et suiv. ; 5
, 10 et suiv.).
Placée à l’opposé de la tête ou chef, la queue désigne
symboliquement ce qui est insignifiant et ce qui est bas. Si le peuple d’Israël
gardait les commandements de Dieu, il devait être à la tête et non à la
queue, et s’il ne les gardait pas, il serait à la queue (Deut. 28
,
13, 44). Ésaïe appelle l’ancien et l’homme le plus considéré dans le peuple
la tête ; mais le faux prophète, qui enseigne le mensonge, il le nomme la
queue (És. 9
, 15). En cela il est déjà fait allusion au caractère
sournois et méchant qui, selon les prophéties d’Apocalypse 9
, 10
et 19, caractérisera les esprits malfaisants qui frapperont Israël après
la cinquième trompette, et la chrétienté après la sixième trompette, dans
la sphère de l’Empire romain : le pouvoir des sauterelles
et des chevaux est dans leurs queues qui sont semblables
à des scorpions et à des serpents.
Les racines, qui parfois s’étendent très profondément dans la terre,
non seulement donnent un maintien ferme aux végétaux, mais sont aussi leurs
principaux canaux de nourriture. Dans la Bible, la racine est ainsi souvent
l’image d’un fondement solide (Prov. 12
, 3; És. 40
, 24), mais
quelquefois aussi de la source invisible de quelque chose de bon (És.
11
, 1; Rom. 11
, 16) ou de mauvais (Deut. 29
, 18; Héb.
12
, 15; 1 Tim. 6
, 10). Le Seigneur Jésus est appelé la racine
et la postérité de David, parce que comme Dieu il est l’origine et, comme
Homme, le descendant de David (Apoc. 5
, 5; 22
, 16).
Rein (voir aussi « hanche »)
Cet organe du corps (hébr. kelajoth
), qui élimine les toxines
du sang, est quelquefois considéré dans la Bible comme le siège de la sagesse
et du discernement (Ps. 16
, 7; 26
, 2; Prov. 23
, 16).
Cela s’explique par la fonction des reins. Selon la parole de Dieu, la sagesse
de l’homme commence en effet par la crainte de l’Éternel, et « la crainte
de l’Éternel, c’est de haïr le mal » (Prov. 1
, 7; 8
, 13;
9
, 10). Selon Hébreux 5
, 14, pour discerner le bien et le
mal, on doit être spirituellement adulte et avoir les sens exercés. La séparation
du monde et de tout mal est ainsi un signe de sagesse divine et de maturité
spirituelle. – Les reins et la graisse qui les recouvre
jouaient un rôle important dans les sacrifices,
car ils étaient toujours présentés sur l’autel (Ex. 29
, 13; Lév.
3
, 4; etc.).
Repas, cène, festin, nourriture
Dans la Bible, un repas est souvent une image de l’alimentation et du
réconfort (Gen. 19
, 3), mais aussi de la joie et de la communion
(Gen. 21
, 8). Lorsque le fils perdu est retourné vers son Þpère,
celui-ci fit tuer le veau gras pour apprêter un festin, « et ils se mirent
à faire bonne chère » (Luc 15
, 23, 24). La nourriture d’Israël prévue
par Dieu pendant les quarante ans de marche à travers
le désert était la manne (Ex.
16
; Deut. 8
, 3) ; en revanche, les cailles que le peuple
a obtenues deux fois à sa demande n’ont servi qu’à satisfaire un mauvais
désir et ont entraîné le châtiment (Ex. 16
, 12, 13; Nomb. 11
).
Les portions de l’offrande de gâteau et du
sacrifice de prospérités que recevaient les
sacrificateurs d’Israël pour leur nourriture
nous montrent en figure un effet de l’adoration : lorsque nous offrons à
notre Dieu et Père « un sacrifice de louanges », nous recevons aussi quelque
chose pour notre propre affermissement ! Chaque Israélite
pur pouvait prendre part au sacrifice de prospérités, ce qui est un
beau type de notre communion par le sacrifice de Christ.
Dans le Nouveau Testament, « le pur lait intellectuel » de la parole
de Dieu est indiqué comme nourriture pour tous les croyants (1 Pierre
2
,
2), et aussi « la nourriture solide… pour les hommes faits »,
en contraste avec le lait qui, en Hébreux 5
,
12 à 14, dans un sens un peu différent, est qualifié de nourriture spirituelle
pour ceux qui sont « inexpérimentés dans la parole de la justice ». En Jean
6
, le Seigneur Jésus se désigne lui-même comme le vrai
pain. Le fait de manger sa chair et de boire son sang,
aux versets 50, 51 et 53, indique une action unique, c’est-à-dire l’acceptation
de son œuvre par la foi. La conséquence en est « la vie éternelle ». Dans
les versets 54 et 56 à 58, il s’agit en revanche d’une action continuelle
ou répétée, c’est-à-dire d’être constamment occupés du Seigneur Jésus et
de son œuvre, afin que nous demeurions en lui et lui en nous. Ce passage
n’a donc rien à voir avec la cène du Seigneur, car s’il en était ainsi,
ces paroles du Seigneur signifieraient que l’on reçoit la vie éternelle
en participant au pain et à la coupe !
La cène du Seigneur est un mémorial par lequel ceux qui croient en lui
se souviennent ensemble, dans l’amour et l’adoration, de leur Rédempteur
et de sa mort à la croix, et en même temps annoncent sa mort sur cette terre
(1 Cor. 11
, 21, 23-26). C’est un immense privilège de célébrer la
cène du Seigneur ; toutefois, comme chaque privilège spirituel, il est lié
à une grande responsabilité (1 Cor. 11
, 27-34). Dans la même épître,
il est cependant aussi question de sa table (1 Cor.
10
, 21), de l’expression visible de la communion de ceux qui, comme
membres véritables et vivants du corps de Christ, mangent
du pain et boivent de la coupe.
Rivière : voir « fleuve »
Robe : voir « vêtement »
Israël étant un pays de « montagnes et de vallées » (Deut. 11
,
11), il s’y trouve beaucoup de rochers et de pierres
qui sont fréquemment mentionnés dans la Bible. Le dictionnaire définit le
roc
comme une masse compacte de pierre dure, le rocher
étant
par contre une masse plus grande de matière minérale dure, formant une éminence
généralement abrupte. Il est remarquable que cette expression apparaisse
déjà dans l’Ancien Testament pour désigner d’une manière figurée Dieu en
tant que fondement ferme et inébranlable de la foi, par exemple dans le
passage bien connu de Deutéronome 32
,
4: « Il est le Rocher,
son œuvre est parfaite ; car toutes ses voies sont justice ». Il est le
« rocher des siècles » (És. 26
, 4) que les auteurs des psaumes désignent
à plusieurs reprises comme leur refuge (cf. Ps. 18
, 2, 31, 46). Dans
le Nouveau Testament, le roc ou le rocher est appliqué au Seigneur Jésus
dans deux passages. En Matthieu 16
, 18, il est lui-même le fondement
sur lequel il bâtit son Assemblée. Lui seul, le Fils éternel de Dieu, pouvait
être ce roc, et non pas Pierre, quand bien même le Seigneur lui avait donné
ce nom (« une pierre »). En 1 Corinthiens 3
, 11, Jésus Christ est
aussi le fondement posé une fois pour toutes de l’Assemblée. En 1 Corinthiens
10
,
4, il est dit du rocher duquel le peuple d’Israël buvait
dans le désert : « Et le rocher était le Christ ». De même le roc, sur lequel
l’homme prudent bâtit sa maison, désigne Christ et sa Parole (Matt. 7
,
24).
En Deutéronome 32
, 31 et 37, les idoles sont mentionnées en revanche
comme de faux rochers, qui ne sont que prétendument inébranlables. Dans
son endurcissement par le péché, le cœur humain aussi est comparé au roc
(Jér. 23
, 29; Luc 8
, 13).
Ronces : voir « épines »
La rosée est une vapeur d’eau qui, par la condensation de l’humidité
atmosphérique, se dépose sous la forme de fines gouttelettes, et joue un
rôle important pour l’agriculture dans les régions climatiques arides (1
Rois 17
, 1). Dans l’Ecriture sainte, la rosée est un don du ciel
(Gen. 27
, 28, 29; Deut. 33
, 13, 28; Aggée 1
, 10). De
ce fait, elle est employée comme image du rafraîchissement et de la bénédiction
(Deut. 32
,
2; Ps. 133
, 3). Le fait que la rosée tombe
de nuit parle du temps actuel de l’absence du Fils de
Dieu, période pendant laquelle Dieu dispense le réconfort aux siens.
Ruth, la belle-fille moabite de Naomi, est une figure
du résidu croyant futur d’Israël. La bénédiction de Dieu lui revient non
pas en vertu de ses actes ou de ses mérites, mais seulement en vertu de
la grâce souveraine de Dieu, ce qui s’exprime dans la confiance inconditionnelle
en Boaz, le proche parent et celui qui a le droit
de rachat (Ruth 2
, 13). Ruth est introduite dans la généalogie
de David et du Seigneur Jésus comme exemple vivant de cette grâce souveraine
(Ruth 4
, 21, 22; Matt. 1,
5).
Le sabbat (= samedi) est, selon les Saintes Ecritures, le septième jour
de la semaine et signifie « repos ». Bien que le mot se trouve pour la première
fois en Exode 16
, 23, il est déjà fait mention du jour lui-même dans
le récit de la création en Genèse 2
, 1 à 3. Après avoir achevé toute
son œuvre, Dieu sanctifia le septième pour se reposer. La signification
de ce jour est ainsi déjà indiquée : c’est le repos après le travail. Dans
la loi du Sinaï, le sabbat jouait un rôle important. Dans le quatrième commandement
il est dit : « Souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier. Six jours
tu travailleras, et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est
le sabbat consacré à l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucune œuvre, ni
toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ta bête,
ni ton étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait
les cieux, et la terre, la mer, et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé
le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du sabbat, et
l’a sanctifié » (Ex. 20
, 8-11). Tous les sept
ans, il y avait de plus une année sabbatique (un sabbat d’années), au cours
de laquelle il ne devait être ni semé, ni moissonné, afin que le pays de
Canaan jouisse aussi de son repos ; puis après sept
fois sept ans avait lieu, avec l’an cinquantième, l’année du Jubilé, dans
laquelle chaque esclave recouvrait la liberté et toute possession vendue
devait être restituée (Lév. 25
, 1-24).
Le sabbat était une figure du repos de Dieu auquel Israël devait être
associé s’il avait gardé la loi. Le commandement de garder le sabbat n’avait
aucune signification morale ou éthique contrairement aux neuf autres commandements ;
le garder était une simple question d’obéissance envers Dieu. C’est sans
doute la raison pour laquelle le commandement d’observer le sabbat est mentionné
plus souvent que les autres (Ex. 16
, 23; 20
, 8; 31
,
13; 34
, 21; 35
, 2; Lév.
23, 3; Deut. 5
, 12;
Néh. 9
, 14). Comme les Israélites ont été désobéissants, Dieu a juré
dans sa colère : « S’ils entrent dans mon repos ! » (Ps. 95
, 11).
Pourtant un jour Dieu fera aussi entrer Israël dans son repos, toutefois
non pas en vertu de leur conduite, mais en vertu de l’œuvre de Christ (Héb.
4
, 1-11). Le vrai repos sabbatique pour Israël sera le règne millénaire
qui aboutit dans l’éternité.
Alors que sous la loi, le repos de toute activité avait lieu le dernier
jour de la semaine, la vie sous la grâce commence avec le premier jour de
la semaine, jour qui a reçu une consécration particulière par la résurrection
du Seigneur Jésus d’entre les morts. Il a été d’emblée reconnu et honoré
comme le jour caractéristique du christianisme (cf. Jean 20
, 19,
26). Tôt déjà, la cène du Seigneur avait lieu en ce jour-là, appelé aussi
le « jour du Seigneur » (Actes 20,
7; Apoc. 1
, 10). Le fait
que dans le calendrier, depuis quelques années, le lundi fait fonction de
premier jour de la semaine ne change rien à l’ordre biblique, selon lequel
dimanche est le premier jour et samedi le dernier.
Le sac, un tissu grossier fait de poil de chèvre ou de chameau ou d’un
matériau végétal pour la fabrication de sacs, était porté, selon l’Ancien
Testament, comme vêtement à même la peau dans les temps de deuil et de misère
(Job 16
, 15). La raison en était sans doute la couleur sombre et
le tissu grossier qui devaient symboliser l’affliction et le renoncement
à tout confort. Souvent, non seulement on se vêtait d’un sac, mais on déchirait
ses vêtements, on jeûnait et on se répandait de la cendre sur la tête (1
Rois 21
, 27; Esther 4
, 1, 3; Ps. 69
, 11, 12; Jonas
3
, 5). Le sac était porté en public, mais aussi dans le secret (Gen.
37
, 34; 2 Rois 19
, 2; 1 Chron. 21
, 16) ; pendant le
siège de Samarie, le roi Joram avait un sac sur sa chair, sous ses vêtements
(2 Rois 6
, 30). Daniel portait le sac en signe d’humiliation et de
repentance à cause des péchés de son peuple, qu’il confessait comme étant
aussi les siens (Dan. 9
, 3). Les prophètes font mention du sac comme
expression de la douleur sous les jugements à venir sur Israël et sur toute
la terre (És. 3
, 24; 22
, 12; Amos 8
, 10; Apoc. 11
,
3).
Le propos de Dieu était que son peuple Israël lui soit « un royaume de
sacrificateurs, et une nation sainte » (Ex. 19
,
6). En réalité,
seule la tribu de Lévi a servi Dieu en relation avec
sa demeure sainte, et seule une famille de cette tribu, la famille d’Aaron,
a été désignée pour exercer la sacrificature. De plus, parmi les membres
de cette famille, seuls ceux qui satisfaisaient à certaines exigences pouvaient
être sacrificateurs (Lév. 21
; 22
).
Pratiquement, il
n’y avait dès lors qu’un petit nombre d’Israélites en mesure de servir comme
sacrificateurs. Aaron, ou l’un de ses fils ou de ses descendants, était
le souverain sacrificateur qui était
le seul à pouvoir entrer une fois l’an, au grand jour des propitiations
(fêtes de l’Éternel), dans le lieu très saint
de la tente d’assignation, afin de faire propitiation
pour lui-même et pour le peuple d’Israël (Lév. 16
).
Les sacrificateurs
n’officiaient pas seulement en relation avec l’offrande des
sacrifices, mais ils étaient aussi désignés pour
discerner entre ce qui est saint et ce qui est profane, entre ce qui est
pur et ce qui est impur, et par exemple aussi pour juger si la
lèpre était déclarée ou non, et encore pour garder
et pour enseigner la loi (Lév. 10
, 10; Deut. 33
, 10; Mal.
2
, 7).
Dans le Nouveau Testament, tous les enfants de Dieu sont vus comme des
sacrificateurs qui maintenant, en vertu de l’œuvre expiatoire de Christ,
peuvent entrer avec une pleine liberté à travers le voile dans le sanctuaire
de Dieu. Sur le plan pratique, les sacrificateurs représentent les enfants
de Dieu qui sont habitués à se tenir dans sa présence sainte et dont la
mission la plus noble est l’adoration (Jean 4
, 21 et suiv. ; Héb.
13
, 15; 1 Pierre 2
, 5; Apoc. 1
, 5). Dans l’épître aux
Hébreux, le Seigneur Jésus est présenté comme notre Souverain Sacrificateur
(Héb. 2
, 17; 3
, 1; 5
, 1-10, 22).
Dans l’Ancien Testament, les sacrifices jouent un grand rôle. Le premier
sacrifice mentionné est celui d’Abel en Genèse 4
, 4. La demande étrange
de Dieu d’offrir Isaac en holocauste, en Genèse
22
, demande qui représentait pour Abraham l’épreuve
suprême de sa foi, est une belle image, quand bien même imparfaite, du don
du Fils unique de la part de Dieu « qui n’a pas épargné son propre Fils,
mais qui l’a livré pour nous tous » (Rom. 8
,
32).
La loi du Sinaï contenait de multiples ordonnances touchant les offrandes.
Par ce moyen les Israélites devaient être conscients, chaque fois qu’ils
apportaient un sacrifice à Dieu, qu’ils avaient mérité la mort à cause de
leurs péchés et que l’animal innocent devait mourir à leur place. Les nombreux
sacrifices qui aujourd’hui paraissent « cruels » et tout le
sang versé trouvent là leur explication. À cela s’ajoute
cependant le fait – et c’est là l’essentiel – qu’à la lumière du Nouveau
Testament nous devons considérer tous les sacrifices de l’Ancien Testament
qui ont été offerts à Dieu comme types de « l’offrande du corps de Jésus
Christ faite une fois pour toutes » (Héb. 10
, 10). L’œuvre rédemptrice
du Seigneur Jésus est si grande que plusieurs types différents étaient nécessaires
pour la faire comprendre. C’est pourquoi Dieu avait prévu dans la loi du
Sinaï les sacrifices suivants :
1. l’holocauste, qui évoque le sacrifice parfait de Christ pour Dieu,
2. l’offrande de gâteau, une image de sa vie de perfection,
3. le sacrifice pour le péché et le sacrifice pour le délit, qui parlent des souffrances expiatoires de Christ,
4. le sacrifice de prospérités qui, comme repas en commun dans le peuple de Dieu, montre la vraie communion en vertu de l’œuvre de Christ.
Parmi ces sacrifices, il y a lieu de distinguer entre les offrandes ordonnées
par Dieu qui devaient être présentées en des temps ou des occasions déterminés,
et les sacrifices volontaires ou nécessaires qui étaient offerts par les
Israélites individuellement ou par le peuple. Le premier groupe de sacrifices
parle de l’œuvre proprement dite du Seigneur Jésus, qu’il a accomplie une
fois pour toutes et qui n’aura jamais besoin d’être répétée. À ce groupe
appartiennent notamment l’holocauste continuel (Ex. 29
, 38-46) en
vertu duquel Dieu pouvait habiter au milieu de son peuple, puis les sacrifices
offerts une fois l’an au grand jour des propitiations (Lév. 16
) et
les différents sacrifices aux jours des fêtes de l’Éternel (Nomb. 28
;
29)
. En revanche, les sacrifices que les Israélites apportaient volontairement
ou pour une cause déterminée (péchés) expriment en image notre appréciation
personnelle de l’œuvre de Christ à la croix de Golgotha. Et il y a là presque
toujours gradation dans l’importance des sacrifices en rapport avec la capacité
ou la responsabilité de l’individu (Lév. 1
, 3, 10, 14; 2
,
1, 4, 5, 7; 3
, 1, 6, 12; 4
, 1, 13, 22, 27; 5
, 6, 7,
11). En Lévitique 1
à 7
nous trouvons un tableau détaillé
de ces sacrifices individuels. Il commence par l’holocauste volontaire,
image de l’adoration, et se termine par le sacrifice volontaire de prospérités,
expression de la vraie communion en Christ.
Outre cela, il y avait des sacrifices particuliers tels que l’offrande
tournoyée
(Ex. 29
, 24), qui était présentée devant Dieu avec
les mains pour lui montrer la beauté de ce qui était offert ; l’offrande
élevée
qui était « levée » comme une sorte d’impôt volontaire ou qui
servait à l’entretien des Lévites et des sacrificateurs (Ex. 25
,
2; Nomb. 15
, 19) ; et la libation
qui était faite de
vin et qui, à la fin d’un sacrifice par feu, était versée
sur le tout (Gen. 35
, 14; Ex. 29
,
40). Paul considérait
le terme de son service et sa mort comme une libation (Phil. 2
, 17;
2 Tim. 4
, 6).
Hormis le sacrifice du Seigneur Jésus qu’il a offert à la croix de Golgotha
pour nos péchés (Héb. 10,
10, 14), le Nouveau Testament connaît aussi
les sacrifices spirituels de louanges et d’adoration des rachetés (Héb.
13
, 15; 1 Pierre 2
, 5) qui peuvent maintenant s’approcher
de Dieu comme des sacrificateurs. Les « sacrifices spirituels » des croyants
aujourd’hui, de même que les sacrifices typiques de l’Ancien Testament,
parlent de l’œuvre de Christ. Les dons matériels sont aussi appelés des
sacrifices (Phil. 4
, 16-18; Héb. 13
, 16). Enfin nous sommes
exhortés à présenter nos corps à Dieu en sacrifice vivant, saint, agréable
à Dieu (Rom. 12
, 1). De même les Lévites étaient offerts à Dieu en
offrande tournoyée (Nomb. 8
, 15).
Le sacrifice de prospérités (hébr. schelem)
était le seul sacrifice
duquel chaque Israélite pouvait en principe manger, à condition de ne pas
être souillé (Lév. 3
; 7
, 11-36). Il est un type de la communion
fondée sur l’œuvre de Christ. La graisse du sacrifice
de prospérités était fumée sur l’autel, elle était le « pain de Dieu ».
Le sacrificateur recevait la poitrine et l’épaule
droite de l’animal ; celui qui présentait le sacrifice et, avec lui, tout
Israélite pur pouvaient en manger les autres morceaux. En 1 Corinthiens
10
, 18, cette communion établie en mangeant le sacrifice de prospérités
est comparée à notre communion à la Table du Seigneur ; d’un autre côté,
aux versets 19 et 20, ce qui est sacrifié aux idoles est mentionné comme
exemple négatif de la communion avec les démons. Ainsi donc le sacrifice
de prospérités est un type de la communion dont les croyants peuvent jouir
en vertu du sacrifice de Christ, communion qui aussi s’exprime dans un repas
tout à fait particulier, c’est-à-dire à la Table du Seigneur.
Le sacrifice pour le délit, qui est décrit en Lévitique 5
, 6 et
14 à 26 ainsi qu’au chapitre 7
, versets 1 à 7, était une forme particulière
du sacrifice pour le péché (Lév.
5
, 6; 7
, 7). L’Israélite devait le présenter lorsqu’il avait
entendu la voix d’adjuration, touché une chose impure, juré légèrement,
commis une infidélité dans les choses saintes de l’Éternel, transgressé
un commandement de l’Éternel ou administré infidèlement ce qui lui avait
été confié. L’essentiel dans le sacrifice pour le délit était la confession
du péché (Lév. 5
, 5), la restitution de la chose détournée en y ajoutant
un cinquième par-dessus (v. 16, 24), l’offrande du sacrifice et le pardon
qui en résultait (v. 16, 26). Le sacrifice pour le délit le plus fréquent
était le bélier sans défaut (v. 15, 18, 25). Tous les mâles d’entre les
sacrificateurs devaient manger le sacrifice pour le délit dans un lieu saint
(chap. 7
, v. 6).
Comme le sacrifice pour le péché, le sacrifice pour le délit parle aussi
de l’œuvre expiatoire de Christ. Il a porté en son corps sur la croix tous
nos péchés et le juste châtiment de Dieu que nous avions mérité (És.
53
, 5; 1 Pierre 2
, 24). Ainsi tous ceux qui croient en lui sont
sauvés pour l’éternité. Si, comme enfants de Dieu, nous commettons un péché
et devons le confesser, nous n’avons pas besoin de retourner à la croix
comme un pécheur perdu. Cela nous l’avons fait une fois pour toutes à notre
conversion. Cependant nous devons chaque fois être conscients du prix que
notre Rédempteur a dû payer pour notre délivrance. Telle est la signification
du sacrifice pour le délit (cf. 1 Jean 2
, 1, 2).
La restitution de la chose volée augmentée de 20% est aussi importante. Si nous avons péché contre notre frère, notre sœur ou contre notre prochain, la confession devant Dieu ne suffit pas. Nous devons confesser la faute également devant les hommes, et cela d’une manière qui soit pleinement satisfaisante, c’est-à-dire en rendant plus que ce que nous avons « volé ». Les sacrificateurs, qui offraient le sacrifice pour le délit, devaient le manger, c’est-à-dire s’identifier avec ce péché en ayant conscience de l’œuvre expiatoire nécessaire pour cela. C’est le symbole de l’humiliation de ceux qui s’occupent du péché au milieu du peuple de Dieu et qui contribuent à la restauration de celui qui a péché.
Comme le sacrifice pour le délit,
le sacrifice pour le péché (hébr. chattath
) prescrit par la loi du
Sinaï a un caractère particulier parce que, à la différence de l’holocauste,
de l’offrande de gâteau et du
sacrifice de prospérités, il est une
figure de la mort en substitution pour le péché. Dans l’Ancien Testament,
le sacrifice pour le péché le plus important était offert au grand jour
des propitiations (fêtes de l’Éternel ; Lév.
16
). Cette fête avait lieu une fois l’an et est ainsi un type de
« l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes » (Héb.
9
,
6-12; 10
, 10).
De plus, les Israélites qui avaient péché devaient offrir un sacrifice
pour le péché ; ce dernier était plus important pour les
sacrificateurs et les chefs que pour « quelqu’un
du peuple du pays », parce que leur responsabilité était plus grande (Lév.
4
).
Lorsqu’un chrétien commet un péché, il ne retombe certes
pas dans l’état d’un pécheur perdu, mais demeure un enfant de Dieu. Par
conséquent il ne doit pas retourner à la croix comme un pécheur perdu, mais
il sait par la parole de Dieu que « si nous confessons nos péchés, il est
fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute
iniquité » ; car il nous est accordé de savoir que le Seigneur Jésus est
notre avocat auprès du Père, et qu’il est la propitiation pour nos péchés
(1 Jean 1
, 9; 2
, 2). Telle est la signification du sacrifice
pour le péché en Lévitique 4
.
Le fils de David et de Bath-Shéba, dont le nom signifie
« pacifique » (1 Chron. 22
, 9), a régné quarante
ans sur Israël (1 Rois 1 - 12;
2 Chron. 1
- 9
). De
même que Joseph et Benjamin, Moïse
et Aaron et les deux boucs offerts en sacrifice au
grand jour des propitiations (fêtes de l’Éternel),
David et Salomon sont des doubles types de Christ. En Matthieu 12
,
39 à 42, le Seigneur Jésus cite d’abord les trois jours et les trois nuits
que Jonas a passés dans le ventre du cétacé comme « signe » de sa mort et
de sa résurrection, puis il mentionne Salomon dont il dit : « Voici, il
y a ici plus que Salomon ». Par la gloire de son règne de paix, par ses
richesses et sa sagesse, Salomon est un type de Christ comme Souverain du
royaume millénaire, tandis que David représente le roi choisi de Dieu mais
rejeté. Toutefois nous voyons très distinctement chez Salomon que les types
ne peuvent représenter que certains traits, car vers la fin de sa vie, il
a méprisé à maints égards les pensées de Dieu qui l’avait si richement béni.
Dans l’Antiquité, les chaussures étaient le plus souvent des sandales.
De même que le pied, la chaussure ou la sandale parlent
aussi, dans plusieurs passages de l’Ecriture sainte, de la conduite morale
de l’homme, spécialement du croyant (Deut. 29
, 5; Cant. 7
,
1; Luc 15
, 22). Les pieds chaussés indiquent le fait d’être prêt
(Ex. 12
, 11; Éph. 6
, 15). Marcher nu-pieds parle d’abaissement
et d’humiliation (2 Sam. 15,
30; És. 20
, 2, 4). Se déchausser
était un signe de respect ou d’adoration. Moïse et Josué ont dû ôter leurs
sandales dans la présence de Dieu (Ex. 3
, 5; Josué 5
, 15).
Etant donné qu’il n’est pas fait mention des chaussures dans les ordonnances
relatives aux vêtements sacerdotaux (Ex. 28
), il est vraisemblable
que les sacrificateurs remplissaient leurs fonctions dans le sanctuaire
les pieds nus. Le fait d’ôter sa sandale pouvait être aussi un élément d’un
acte juridique (Deut. 25
,
9; Ruth 4
, 7; cf. Ps.
60
, 8).
Le sang, qui joue un rôle particulier dans la Bible, est le symbole de
la vie (naturelle). Dieu, le Créateur, est la source de la vie et a tous
les droits sur elle. C’est pourquoi il a été défendu à l’homme, après le
déluge, de tuer ses semblables ou de manger du sang (Gen. 9
, 4-7).
Ces commandements ont été répétés à l’occasion du don de la loi à Israël
(Ex. 20
, 13; Lév. 17
, 10), et les mêmes principes valent aussi
pour les chrétiens (Actes 15
, 20).
L’effusion de sang lors des sacrifices dans l’Ancien Testament parle
en type du don de la vie et de l’expiation qui en découle (Lév. 17
,
11), car sans effusion de sang il n’y a pas de rémission (Héb. 9
,
22). Par le péché, c’est-à-dire par sa désobéissance envers Dieu, l’homme
a mérité la mort, car les gages du péché c’est la mort (Gen. 2
, 17;
Rom. 6
, 23). Le Seigneur Jésus, lui le seul homme sans péché, n’avait
pas mérité la mort. Pourtant il est mort et par le don de sa vie parfaite
et sans péché, il a annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité
(Jean 19
, 34; 2 Tim. 1
, 10). Par ce moyen, il a délivré de
la puissance de la mort tous ceux qui maintenant croient en son œuvre rédemptrice.
Le pécheur est racheté par le sang précieux de Christ, l’agneau sans défaut
et sans tache, et non par de l’or ou de l’argent (1 Pierre 1
, 18,
19). Le sang des sacrifices dans l’Ancien Testament ne pouvait pas non plus
opérer un véritable pardon des péchés pour l’Israélite ; « il y a dans ces
sacrifices, chaque année, un acte remémoratif de péchés » (Héb. 10
,
3, 4).
L’effusion du sang d’un homme caractérise aussi une mort violente, ainsi
que le montrent Genèse 4
, 10, Hébreux 12
, 24 et plusieurs
autres passages.
Sara (hébr. « princesse ») était la femme d’Abraham.
Après un long temps d’attente, alors qu’humainement parlant il n’y avait
plus aucune espérance, elle a enfanté son fils unique Isaac
selon la promesse de Dieu. Galates 4
, 22 à 24 nous enseigne qu’Isaac,
contrairement à Ismaël, le fils qui naquit avant lui de l’esclave d’Abraham,
est né de la femme libre. De plus, Ismaël est né « selon la chair », c’est-à-dire
d’une manière naturelle, alors qu’Isaac était un fils de la promesse (Gen.
17
, 15 et suiv.). Agar est vue comme figure de la loi que Dieu a
donnée au peuple d’Israël en Sinaï, et son fils Ismaël, comme image des
Israélites sous la servitude de la loi. En revanche, Sara est identifiée
avec la « Jérusalem d’en haut » qui est caractérisée par la liberté, mais
aussi par la grâce de Dieu et la foi des rachetés.
En Genèse 23
, la mort de Sara est une figure de la mise de côté
temporaire du peuple d’Israël (cf. Rom. 11
,
25), à laquelle
succède, au chapitre 24
, l’appel de l’épouse
(Rebecca) pour le fils unique Isaac.
Aujourd’hui encore, les sauterelles sont un terrible fléau des pays tropicaux.
Par la dimension prodigieuse de leurs nuées et leur voracité, elles peuvent
ravager toute une contrée en très peu de temps. Aussi les grandes armées
sont-elles souvent comparées aux nuées de sauterelles (Juges 6
, 5;
7,
12; Nahum 3
, 17). En Apocalypse 9,
3 et suivants,
l’image des sauterelles parle d’une énorme puissance dévastatrice, qui sort
de l’abîme (cf. Jér. 51,
27).
Selon la loi du Sinaï, les sauterelles faisaient partie des animaux purs
qui pouvaient être mangés (Lév. 11
,
21 et suiv. ; Matt.
3
,
4). D’entre tous les petits animaux (« d’entre tous les reptiles
volants qui marchent sur quatre pieds »), seuls « ceux qui ont, au-dessus
de leurs pieds, des jambes avec lesquelles ils sautent » étaient permis,
c’est-à-dire ceux qui sont capables de s’élever spirituellement au-dessus
de l’impureté de la terre qui gît sous la malédiction du péché. En Proverbes
30
, 27, les sauterelles peuvent par conséquent être vues comme une
figure des croyants qui sont conduits par la puissance invisible du Saint
Esprit.
Depuis les temps les plus reculés de l’humanité, les sceaux servent de
signes distinctifs et de marques d’authentification ; on les emploie aussi
pour fermer des écrits ou des récipients afin de les protéger contre toute
violation. L’apposition d’un sceau ou la fermeture par un sceau ne sont
effectuées le plus souvent que pour des choses importantes ou de valeur.
Dans l’Ecriture sainte, le sceau parle symboliquement de l’approbation de
Dieu. Nous en trouvons la signification la plus élevée en relation avec
le Fils de Dieu, devenu Homme, qui a été scellé, c’est-à-dire pleinement
approuvé, par son Père (Jean 6
, 27). Cela eut lieu au Jourdain, lorsque
le Saint Esprit descendit d’une manière visible sur le Fils de l’homme sous
la forme d’une colombe et qu’une voix vint du ciel disant : « Celui-ci est
mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir » (Matt. 3
, 16,
17). Pour le croyant aussi, le fait d’être scellé du Saint Esprit a une
grande importance (2 Cor. 1
, 22; Éph. 1
, 13; 4
, 30).
C’est la part de celui qui a accepté pour lui-même, par la repentance et
par la foi, l’évangile du salut en Christ, comme signe de la position d’enfant
de Dieu et du salut assuré pour l’éternité. Lors de la grande tribulation
également, après l’enlèvement de l’épouse, Dieu scellera un nombre complet
de 144 000 justes de son peuple terrestre, Israël (Apoc. 7
, 3, 4).
Le sceptre est à l’origine un bâton qui est devenu le symbole de l’homme
au pouvoir comme souverain ou haut magistrat (Gen. 49
, 10; Ps.
2
, 9; 45
, 6; 110
, 2). L’action de tendre le sceptre d’or,
en Esther 4
, 11, est le signe de la grâce royale.
Les scorpions qui vivent dans les régions tropicales et subtropicales,
et qui appartiennent à la famille des araignées, peuvent atteindre jusqu’à
18 cm de longueur. Ils sont pourvus d’antennes semblables à des pinces d’écrevisse
et d’un aiguillon venimeux au bout de la queue. La piqûre est douloureuse,
voire dangereuse chez quelques espèces. Le fait que le scorpion, comme animal
nocturne, se tient caché de jour et qu’il répand son poison avec la
queue lui a valu la réputation d’une créature méchante
et sournoise. C’est ainsi que doivent être comprises les images employées
dans la Bible (Deut. 8
, 15; Apoc. 9
, 3, 5, 10).
Dans l’Antiquité, le sel était un produit important pour l’assaisonnement
et la conservation des aliments. Le sel a une saveur forte, mais il conserve
et préserve ce qui est bon et empêche la pourriture et la corruption. Dans
l’Ancien Testament, le « sel de l’alliance » devait, selon l’ordonnance
de Dieu, être présenté sur toutes les offrandes (Lév. 2
, 13). Le
sel est une figure appropriée de la puissance divine, sanctifiante et protectrice,
qui doit être manifestée en nous. En Marc 9
, 51, le Seigneur dit
à ses disciples : « Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix entre vous ».
Paul écrit aux Colossiens : « Que votre parole soit toujours dans un esprit
de grâce, assaisonnée de sel » (Col. 4
, 6). Le sel est une substance
insignifiante, discrète ; il produit cependant un effet puissant. Celui-ci
ne se discerne pas d’emblée à l’extérieur, mais s’accomplit davantage dans
le secret, et se manifeste avec le temps.
Le sel connu dans l’Antiquité ne possédait pas la pureté du sel de cuisine
moderne. Spécialement le sel extrait de la mer Morte contenait des mélanges
importants d’autres minéraux. S’il devenait trop humide en raison d’un stockage
prolongé et inapproprié, le sel de cuisine pouvait être délavé. De ce fait,
il devenait insipide, il avait « perdu sa saveur », parce qu’il ne restait
que les composants sans valeur qui devaient alors être jetés dehors pour
être négligemment foulés aux pieds par les hommes (Matt. 5
, 13).
Ainsi Jérusalem, la ville qui a rejeté son propre roi, « sera foulée aux
pieds par les nations » (Luc 21
, 24). De même, la chrétienté, qui
des siècles durant a détenu le message de la grâce et du salut en Christ,
reniera Dieu et connaîtra son jugement.
Semence : voir « semer »
Dans les paraboles du semeur et de l’ivraie parmi le
froment, la semence répandue dans le
champ est une figure de la proclamation de la parole
de Dieu, spécialement de l’Évangile (Matt. 13
, 3-30, 36-43; Marc
4
, 14; Luc 8
, 11). Le Seigneur Jésus est ici le semeur qui
fait connaître la semence de la parole de Dieu non plus seulement à son
peuple Israël, qui l’a rejeté, mais au monde entier (Matt. 13
,
38). Comme les épîtres du Nouveau Testament nous l’expliquent, la parole
de Dieu est la semence par laquelle un homme est régénéré (Jacq. 1,
18; 1 Pierre 1
, 23). Le fait que dans la seconde parabole mentionnée
« les fils du royaume » sont désignés comme « la bonne semence » n’est pas
en contradiction avec ce qui précède. Déjà dans son exposé de la parabole
du semeur, le Seigneur Jésus établit une étroite relation entre le message
annoncé et ceux qui l’entendent (Matt. 13
, 18, 19; cf. v. 20, 22,
23). Les personnes qui acceptent la parole de Dieu par la foi sont des témoins
vivants de cette bonne nouvelle.
Dans la parabole du grain de blé, le Seigneur Jésus est lui-même la semence
qui doit mourir pour porter beaucoup de fruit, un fruit qui correspond dans
son caractère au grain de blé tombant en terre (Jean 12
, 24; cf.
Ps. 126
, 6).
L’ensevelissement du croyant est aussi comparé à la semence tombant en
terre. Le corps mortel est le grain de blé et le corps ressuscité en gloire
est pour ainsi dire le fruit glorieux, le résultat éternel (1 Cor. 15
,
35-44).
Semeur : voir « semer »
C’est le chiffre de la perfection divine et spirituelle. Dieu a achevé
son œuvre de la création au septième jour et il s’est reposé le septième
jour (Gen. 2
, 1-3). La fête des pains sans levain durait sept jours
(Ex. 12
, 15). Le chandelier d’or dans le lieu saint avait sept
lampes (Ex. 25
, 37). En Israël il y avait sept
fêtes de l’Éternel (Lév. 23
). Sept
fruits du pays de Canaan sont
énumérés (Deut. 8
, 8). Dans le Nouveau Testament, Dieu est nommé
sept fois le « Dieu de paix » (Rom. 15
, 33; 16
, 20; 1 Cor.
14
, 33; 2 Cor. 13
, 11; Phil. 4
, 9; 1 Thess. 5
,
23; Héb. 13
, 20). En Apocalypse 1
,
4, le Saint Esprit
est appelé les « sept Esprits », appellation qui revient au chapitre
4
(v. 5) dans les sept lampes de feu (la sainteté) et au chapitre
5
(v. 6) dans les sept yeux (l’omniscience). Déjà
en Ésaïe 11
, 2, sept différents caractères du Saint Esprit sont cités.
Le nombre sept est particulièrement fréquent en rapport avec le Seigneur
Jésus, le Fils de Dieu. Dans sa vie terrestre, il est vu sept fois à Jérusalem,
la ville de Dieu (Luc 2
, 22, 42; Matt. 4
, 5; Jean 2
,
23; 5
, 1; 7
, 10; Matt. 21
, 1). Sept fois il est appelé
par Dieu « mon Fils bien-aimé » (Matt. 3
, 17; 17
, 5; Marc
1
, 11; 9
, 7; Luc 3
, 22; 9
, 35; 2 Pierre 1
,
17). Sept paroles du Seigneur Jésus sur la croix sont rapportées dans la
Bible (Luc 23
, 34, 43; Jean 19
,
26 et 27, 28; Matt.
27
, 46; Luc 23
, 46; Jean 19
, 30). Dans l’évangile selon
Marc, il est désigné sept fois comme étant le Fils de Dieu (Marc 1
,
1, 11; 3
, 11; 5
, 7; 9
, 7; 14
, 61; 15
,
39). Sept miracles du Seigneur Jésus sont relatés dans l’évangile selon
Jean (chap. 2:
l’eau devenue du vin ; chap. 4
: le fils du
seigneur de la cour ; chap. 5
: le paralytique du réservoir d’eau
de Béthesda ; chap. 6
: la multiplication des pains pour les 5000;
chap. 9
:
l’aveugle-né ; chap. 11
: la résurrection
de Lazare ; chap. 21
:
la pêche miraculeuse). Il dit sept
fois en Jean 6
qu’il est descendu du ciel (v. 32, 33, 38, 41, 50,
51, 58; au verset 42 ce sont les Juifs qui le disent). Dans la seconde épître
à Timothée, l’expression « dans le Christ Jésus » se retrouve sept fois
(1
, 1, 9, 13; 2
, 1, 10; 3
, 12, 15). En Apocalypse
1
à 3
, l’Église est représentée par l’image des sept lampes
et l’histoire de la chrétienté, par les sept épîtres aux assemblées ; puis
les différents jugements sur la terre sont introduits, respectivement par
sept sceaux (chap. 6
- 8
), sept trompettes (chap. 8 - 11
)
et sept coupes (chap. 15
; 16
). En Apocalypse 5
, 6,
l’Agneau de Dieu est vu avec sept cornes (la toute-puissance) et sept yeux
(l’omniscience). Le mot « bienheureux » se trouve sept fois dans ce livre
(Apoc. 1
, 3; 14
, 13; 16
, 15; 19
, 9; 20
,
6; 22
, 7, 14).
Séraphins : voir « animaux (symboliques) »
Dans la Bible, le serpent est dès le commencement le symbole du diable.
Dans le jardin d’Eden, il s’agissait certes d’un véritable serpent ; nous
pouvons le voir dans le fait qu’il a été plus tard condamné par Dieu à ramper
sur son ventre (Gen. 3
, 1,
14) ; il n’était cependant que
l’instrument de Satan, ainsi que le montre au verset 15 la prédiction de
Dieu accomplie par la mort de Christ à la croix : « Et je mettrai inimitié
entre toi et la femme, et entre ta semence et sa semence. Elle te brisera
la tête, et toi tu lui briseras le talon » (cf. Rom. 16
, 20; 2 Cor.
11
, 3; Héb. 2
, 14). En Apocalypse 12
, 9, 14, 15 et
20
, 2, Satan est appelé « le serpent (ancien) ». Le fait que le diable
n’est pas encore complètement éliminé pendant le Millénium est confirmé
dans l’Ancien Testament par la prophétie selon laquelle le serpent mangera
encore la poussière, alors que tous les autres animaux manifesteront un
comportement paisible (És. 65
, 25).
Plusieurs lecteurs de la Bible ressentent une difficulté devant le fait
qu’un serpent d’airain ou de cuivre, élevé par Moïse,
sur l’ordre de Dieu, sur une perche, sauvait de la mort les Israélites mordus
par les serpents brûlants (Nomb. 21
,
6-9) ; en effet, le Seigneur
Jésus applique à lui-même l’image du serpent d’airain : « Comme Moïse éleva
le serpent dans le désert, ainsi il faut que le Fils de l’homme soit élevé,
afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle »
(Jean 3
, 14, 15). Nous en trouvons l’explication en 2 Corinthiens
5
, 21, où nous lisons que « Celui qui n’a pas connu le péché, Dieu
l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui ».
La « racine du serpent », image de la maison royale de David, et le « serpent
brûlant qui vole », image du Messie en gloire qui châtiera la Philistie,
sont aussi des symboles des instruments de la malédiction de Dieu sur ses
ennemis (És. 14
,
29).
Servante : voir « serviteur »
Aussi bien en hébreu qu’en grec, il y a plusieurs mots pour le concept
de « serviteur ». Le plus souvent, c’est à l’esclave serf qu’il est fait
allusion (hébr. eved
, grec doulos
). La désignation « ton serviteur »
était fréquemment utilisée pour exprimer l’humilité et la soumission (Gen.
32
, 4). La relation entre le serviteur appelé à obéir et à servir,
et son maître, comme image de la relation de l’homme avec Dieu, se trouve
dans toute la Parole. Abraham dit à Dieu qu’il a d’emblée reconnu dans le
groupe des trois hommes qui sont venus vers lui : « Seigneur, si j’ai trouvé
grâce à tes yeux, ne passe point outre, je te prie, d’auprès de ton serviteur »
(Gen. 18
, 3). L’homme est créé afin de reconnaître son Créateur comme
autorité et afin d’accomplir sa volonté dans la foi et dans l’obéissance.
Cela, tous les croyants de l’Ancien Testament l’ont discerné. Cependant
le premier couple a désobéi et par là s’est placé dans la dépendance et
sous l’esclavage du séducteur. Même la loi donnée par Dieu ne pouvait pas
délivrer d’une telle misère, parce qu’elle présentait bien à l’homme le
droit chemin, mais elle ne lui donnait aucune force pour y marcher. C’est
ainsi que l’homme sous la loi est tombé dans une autre sorte de servitude.
Il n’y a pour lui aucun moyen d’échapper à l’esclavage.
Ce n’est que par la venue du Seigneur Jésus que les formes de la servitude
sous la loi (Gal. 4
, 24) et de la domination du péché (Rom. 6
,
17; Tite 3
, 3) sont manifestées. Seul le Fils peut rendre réellement
libre (Jean 8
, 36). Il s’est abaissé lui-même volontairement et s’est
fait le parfait Serviteur de Dieu, prenant la forme d’esclave et étant devenu
obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix (Phil. 2
,
5-8), afin qu’en vertu de son œuvre, tous ceux qui croient en lui soient
affranchis de l’esclavage du péché et de la loi pour servir Dieu. Le croyant
est maintenant esclave de Dieu et de Christ (Rom. 6
, 22; Éph.
6
, 6). Que le chrétien soit affranchi de la servitude pour obéir à Dieu
et pour faire sa volonté ne présente donc aucune contradiction !
Dans l’Ancien Testament, le nom de Sinaï (hébr. « garni de pointes, montagne
des écueils ») désigne aussi bien un désert qu’une montagne (Ex. 19
,
1, 11) ; cette dernière est aussi appelée Horeb (hébr. « désert », Ex.
3
, 1; 17
, 6). C’est là que le peuple d’Israël a reçu la loi
de Dieu par l’intermédiaire de Moïse. C’est pourquoi, dans la parole de
Dieu, ce lieu représente parfois la loi et la sainteté de Dieu dont elle
est l’expression (Juges 5
,
5; Ps. 68
, 8, 17). En Galates
4
, 24, 25, Agar, l’esclave de Sara, est comparée
à la montagne de Sinaï, c’est-à-dire à la servitude de la loi, et cela par
contraste avec la merveilleuse liberté dans laquelle nous sommes placés
par la foi en Christ (cf. Gal. 5
, 1).
La forteresse des Jébusiens, que David a prise et appelée « ville de
David », était située sur le versant sud de la montagne du temple (2 Sam.
5
, 7). Après le transport de l’arche de l’alliance de ce lieu dans
le temple qui venait d’être construit, l’enceinte
du temple a aussi été appelée Sion (1 Rois 8
, 1; Ps. 9
, 11;
76
,
2), puis finalement – principalement dans le langage poétique
– toute la ville de Jérusalem (Ps. 48
, 2;
69
, 35). La ville même est nommée « fille de Sion » (2 Rois 19
,
21; És. 1
, 8; Zach. 9
, 9), et ses habitantes « filles
de Sion » (Cant. 3
, 11; És. 3
, 16). Le nom de Sion est souvent
employé au sens figuré pour désigner la grâce souveraine de Dieu qui se
manifeste dans la délivrance de son peuple (Ps. 14
,
7;
20
,
2; 51
, 18; 102
, 13). Pendant le Millénium,
Sion sera le siège terrestre de l’autorité royale du Messie et le centre
de la bénédiction sur la terre (És. 52
, 1-8; 60
, 14). Elle
est l’image du repos de Dieu sur la terre, à la différence de la « nouvelle
Jérusalem », type de l’Assemblée dans la gloire (Apoc. 21
, 2), et
de la « Jérusalem céleste », représentant la part commune et éternelle de
tous les croyants de tous les temps (Héb. 11
, 10; 12
,
22), qui sera pour ainsi dire la capitale céleste du royaume tout entier.
Sion n’est par conséquent jamais employée dans l’Ecriture sainte comme type
de l’Assemblée.
Six est le chiffre de l’homme, de son travail et de ses peines, mais
aussi de son imperfection et de sa faiblesse. La création a été formée en
six jours, et Dieu a commandé à son peuple Israël de travailler six jours
et de se reposer le septième, comme il l’avait fait (Gen. 2
, 1-3;
Ex. 20
, 9). En relation avec le pays d’Égypte, figure du monde, six
aliments sont énumérés (Nomb. 11
, 5). Le géant Goliath était haut
de six coudées et un empan (1 Sam. 17
, 4), et la statue d’or du roi
Nebucadnetsar avait une hauteur de soixante coudées et une largeur de six
coudées (Dan. 3
, 1). Nous voyons l’apogée de l’aveuglement et de
l’orgueil de l’homme dans le nombre de la bête : 666 (Apoc. 13
, 18).
Les villes de Sodome et Gomorrhe (ainsi qu’Adma et Tseboïm), situées
dans la région sud de la mer Morte, ont été jugées directement par Dieu
en raison de leurs péchés et détruites par le soufre et le feu qu’il fit
pleuvoir des cieux (Gen. 19
; Deut. 29
, 23). Dans la Bible,
elles sont les symboles de la dépravation morale (Gen. 13
, 13; És.
1
, 10; 3
, 9; Ézéch. 16
, 49; Jude 7).
Le caractère
soudain et complet de la destruction de Sodome et Gomorrhe est toujours
placé devant les hommes comme avertissement du jugement à venir (És.
13
, 19; Matt. 11
, 23, 24; Luc 17
, 29, 30; 2 Pierre
2
, 6).
L’image du soldat (ou du combattant, grec stratiôtés
) est employée
dans le Nouveau Testament en relation avec un aspect particulier de la vie
de la foi. Deux choses sont dites du soldat de Christ : il doit prendre
sa part des souffrances et il ne doit pas s’embarrasser dans les affaires
de la vie afin qu’il plaise à celui qui l’a enrôlé (2 Tim. 2
, 3,
4). Le combat qu’il est appelé à livrer n’est pas
contre la chair et le sang, et ses armes ne sont pas
charnelles, mais il s’agit d’un combat d’ordre spirituel. Paul appelait
Épaphrodite son compagnon d’armes dans le combat de l’Évangile (Phil.
2
, 25).
Le soleil, que Dieu a créé le quatrième jour de la création comme « le
grand luminaire pour dominer sur le jour » (Gen. 1
, 16), représente,
avec sa lumière et sa chaleur, un des fondements de la vie sur la terre.
Il prend par conséquent une place significative, au sens propre et au sens
figuré, dans la parole de Dieu ; nous le voyons déjà dans la vie de Jacob
sur qui le soleil s’est « couché » lorsqu’il a quitté le pays de
Canaan et ne s’est « levé » à nouveau qu’à son retour
« comme il passait Peniel » (Gen. 28
, 11; 32
, 31). Au Psaume
84
, 11, Dieu se nomme lui-même « un soleil et un bouclier », c’est-à-dire
comme lumière de la vie et protection contre les dangers.
Dans le langage prophétique, le soleil est un symbole du Fils de l’homme
glorifié qui exercera la domination en son jour, lorsque
la nuit de son absence sera passée. Déjà Malachie
4,
2 l’annonce comme le soleil de justice pour ceux qui craignent le
nom de l’Éternel. Dans le Nouveau Testament le soleil est nommé plusieurs
fois en relation avec le Seigneur Jésus comme Fils de l’homme (Matt.
17
,
2; Apoc. 1
, 6; 10
, 1). Quand, devant les portes
de Damas, Saul de Tarse a été amené à la conversion par « une lumière plus
éclatante que la splendeur du soleil », nous pouvons certes y voir une allusion
au fait que le Seigneur s’est révélé à ce vase d’élection non seulement
comme le Fils de l’homme glorifié, mais aussi comme le Fils de Dieu (Actes
26
, 13; cf. chap. 9
, v. 20).
Dans d’autres passages des livres prophétiques, le soleil est généralement
considéré comme un symbole des plus hautes autorités de ce monde (És.
13
, 10; 24
, 23; Apoc. 6
, 12; 8
, 12).
Le sommeil, une institution sage du Créateur, est un processus mystérieux, encore imparfaitement connu jusqu’à ce jour, de détente de tout l’organisme, qui tombe alors habituellement dans une telle immobilité qu’il en résulte une perte partielle de conscience. Dans la Bible, il est parlé non seulement du sommeil au sens propre, mais souvent aussi au sens figuré pour décrire divers états de l’homme.
Déjà dans l’Ancien Testament, la mort physique est comparée au sommeil
et mourir au fait de s’endormir (Job 14
, 12; Ps. 13
, 3; Jér.
51
,
39; cf. Matt. 27
, 52). Il ne faut cependant pas
en conclure que la Bible enseigne le soi-disant « sommeil des âmes ». Ainsi
que Luc 16
, 23; Philippiens 1
, 23; Apocalypse 6
, 9
et d’autres passages le montrent, l’âme humaine ne dort pas après la mort,
mais possède une conscience éveillée. Seul le corps, qui repose dans la
tombe, est considéré comme « dormant » (Dan. 12,
2). Quand le Seigneur
Jésus viendra pour l’enlèvement des siens, les corps de tous les saints
endormis seront ressuscités en gloire (cf. 1 Cor. 15
, 51; 1 Thess.
4
, 13 et suiv. ; 5
, 10). Réunis à l’âme, qui entre-temps est
« avec Christ » dans le paradis, nous serons ravis dans les nuées à la rencontre
du Seigneur en l’air pour être alors avec lui pour toujours dans la maison
du Père.
Le sommeil est aussi une image de la paresse spirituelle. Au lieu de
veiller auprès de leur Seigneur, et avec lui, les disciples, dans les moments
cruciaux de sa transfiguration sur la montagne et dans le jardin de Gethsémané,
étaient accablés de sommeil (Luc 9
, 32; 22
,
45). Les
dix vierges de la parabole se sont
endormies pendant qu’elles attendaient l’époux (Matt. 25
, 5). En
Romains 13
, 11, Éphésiens 5
, 14 et 1 Thessaloniciens 5
,
6, les croyants sont mis en garde contre le sommeil spirituel ou exhortés
à se réveiller du sommeil. Le sommeil spirituel est un état de cœur indigne
d’un chrétien. Il est une image du manque d’activité spirituelle qui n’est
pas compatible avec des « fils du jour ». Par la nouvelle naissance, nous
avons été transportés des ténèbres de la nuit dans la
lumière du jour, et nous devons marcher comme « des
fils du jour » et comme « des enfants de lumière ». Combien sérieuses sont
dès lors ces paroles : « Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d’entre
les morts, et le Christ luira sur toi » (Éph. 5
, 14) ! Un chrétien
atteint de sommeil spirituel est un chrétien mondain qui se tient parmi
ceux qui spirituellement sont morts et qui extérieurement
ne se distingue guère de ceux-ci. Ce n’est pas sans raison que dans l’Antiquité
on appelait le sommeil le « frère jumeau de la mort ».
Par « les autres », en 1 Thessaloniciens 5
, 6, il faut entendre
les incrédules auxquels nous ne devons pas ressembler. Ici donc, semblablement
à la mort, le sommeil est aussi une image de l’éloignement
de Dieu.
Souper : voir « repas »
Source : voir « puits »
Souverain sacrificateur, grand sacrificateur
Malgré l’importance de l’office, le titre de « souverain sacrificateur
ou grand sacrificateur » n’apparaît pas souvent dans l’Ancien Testament.
Aaron, le premier souverain sacrificateur du peuple
d’Israël, n’est appelé que « sacrificateur ». L’office du souverain sacrificateur
est résumé dans le Nouveau Testament par ces paroles : « Tout souverain
sacrificateur… est établi pour les hommes dans les choses qui concernent
Dieu » (Héb. 5
, 1). Les vêtements du souverain sacrificateur révélaient
la nature de son service, particulièrement la lame d’or pur de la tiare
sur laquelle était gravé « Sainteté à l’Éternel » ; mais aussi les deux
pierres d’onyx avec les noms des douze tribus d’Israël sur ses épaules et
les douze pierres précieuses sur le pectoral de l’éphod : elles exprimaient
que le souverain sacrificateur portait et représentait le peuple de Dieu
avec puissance et amour devant un Dieu saint (Ex. 28
, 9-12, 15-29,
36). Une fois l’an, au grand jour des propitiations, il entrait dans le
lieu très saint de la tente d’assignation avec de l’encens
et le sang du sacrifice pour le péché, pour faire propitiation (Lév.
16
). Mais il bénissait aussi le peuple et intercédait pour lui (Lév.
9
, 23; Nomb. 6
, 22-27; 16
, 46-48).
Dans le Nouveau Testament, le Seigneur Jésus, dans son service pour nous,
est appelé notre souverain sacrificateur (Héb. 2
, 17, 18). Il a accompli
une fois pour toutes à la croix l’œuvre de la propitiation, qui est la réalisation
du type du grand jour des propitiations (Héb. 7
, 27; 9
, 7,
11, 12; fêtes de l’Éternel), et il est maintenant
dans le ciel où il intercède pour les siens (Héb. 2
, 18; 4
,
14-16; 7
, 25). Le service actuel de notre parfait Souverain Sacrificateur
auprès de Dieu n’a plus rien à faire avec le péché, mais s’exerce seulement
en relation avec nos faiblesses. Il intercède pour nous afin que nous demeurions
sur le chemin de la foi, gardés de déviations et de chutes. Si nous avons
péché, il est notre avocat auprès du Père pour nous
conduire à la confession et à la restauration de la pleine communion (1
Jean 2
, 1). Christ, en Hébreux 3
, 1, est appelé « l’apôtre
(ou : « l’envoyé ») et le souverain sacrificateur de notre confession » ;
ces deux désignations trouvent leurs modèles en Moïse
et en Aaron.
Sud : voir « midi »
Tabernacle : voir « tente »
Dans la Bible, la table est généralement une image de la nourriture,
de la bénédiction et de la communion (Job 36
, 16; Ps. 23
,
5; 78
, 19; 128
, 3). Le Seigneur Jésus s’en sert pour la jouissance
de la bénédiction dans l’éternité, lorsqu’il promet à ses disciples « qu’il
se ceindra et les fera mettre à table, et, s’avançant, il les servira »
(Luc 12
, 37). Nous trouvons une image particulièrement belle en 2
Samuel 9
, où il est dit plusieurs fois que le pauvre Mephibosheth,
objet de la bonté de David, mangeait continuellement
à la table du roi. La nourriture et la communion y sont clairement exprimées.
La première table mentionnée dans la Bible est celle des
douze pains de proposition dans la
tente d’assignation (Ex. 25
, 23-30). Elle était faite de bois
de sittim et plaquée d’or. Par ces pains,
les douze tribus d’Israël étaient représentées symboliquement devant Dieu
dans le sanctuaire. Aussi bien Dieu que les sacrificateurs
avaient continuellement l’ensemble du peuple de Dieu devant les yeux.
En Malachie 1,
7, 12, l’autel de l’holocauste est appelé la table
de l’Éternel (ou du Seigneur). La même expression se trouve en 1 Corinthiens
10
, 21. L’autel de l’holocauste dans l’Ancien Testament était le
lieu où le peuple d’Israël exprimait sa communion avec Dieu par les sacrifices
offerts ; de même la Table du Seigneur dans le Nouveau Testament est le
lieu où les croyants, en participant au pain et à la coupe, expriment d’une
manière visible leur communion avec le Seigneur en vertu de son sacrifice.
Comme il s’agit de la Table du Seigneur, la responsabilité que tout se fasse
en pleine conformité avec Sa volonté y est aussi liée. C’est pourquoi nous
trouvons ensuite la mise en garde contre la communion avec la table des
démons, c’est-à-dire avec les autels des nations.
Le mot hébreu tachasch
est employé dans la Bible pour désigner
le matériau dont étaient faites la couverture la plus extérieure de la
tente d’assignation (Ex. 25
, 5; 26
, 14)
et des sandales ou chaussures (Ézéch. 16
,
10). Aujourd’hui encore, la signification de ce mot n’est pas clairement
établie. Dans la version des « Septante », il est rendu par la désignation
de couleur « jacinthes », dans la Vulgate, par « violet, bleu foncé » ;
Martin Luther l’a traduit par blaireau
(allemand : Dachs
),
sans doute uniquement en raison de la prononciation très proche. D’autres
traducteurs du temps de la Réformation ont suivi. En langue française, taisson
semble tiré d’un mot gaulois signifiant : qui appartient au blaireau. Dans
les versions actuelles, outre « dugong », on trouve « marsouin », « dauphin »
ou « phoque », qui sont aussi des mammifères marins.
Le phoque indien (dugong) est un mammifère marin herbivore, dont les différentes espèces sont répandues dans les eaux chaudes le long des côtes de l’océan Pacifique depuis l’Afrique orientale, y compris la mer Rouge, jusqu’en Australie. Le dugong atteint une longueur d’environ 4 m, il a une peau bleu-gris, couverte de poils courts, avec des taches sombres.
Il semble que les habitudes de vie de ces animaux présentent un enseignement
spirituel pour nous. Les dugongs appartiennent aux mammifères marins, et
ceux-ci vivent normalement sur la terre ferme. L’eau constitue donc en fait
pour eux un élément étranger, car contrairement aux véritables animaux aquatiques,
ils doivent continuellement remonter à la surface pour respirer. Toutefois
le Créateur les a équipés pour cette vie dans un élément « étranger » de
manière à ce qu’il ne leur nuise pas. Le monde n’a-t-il pas aussi été un
élément étranger pour le Fils de Dieu ? Et ne l’est-il pas également pour
tous ceux qui croient en lui ? « Ils ne sont pas du monde, comme moi je
ne suis pas du monde », a dit le Seigneur Jésus des siens et de lui-même
(Jean 17
, 16).
Taureau : voir « bœuf »
1. Dans l’Ancien Testament
Dieu n’a pas habité avec Adam dans le jardin d’Eden,
ni avec Noé sur la terre purifiée par le déluge, ni avec
son ami Abraham. C’est seulement après la délivrance
d’Israël de son esclavage en Égypte qu’il est parlé
pour la première fois de son « habitation », et cela immédiatement après
ce grand salut : « Tu as conduit par ta bonté ce peuple que tu as racheté ;
tu l’as guidé par ta force jusqu’à la demeure de ta sainteté… Tu les introduiras
et tu les planteras sur la montagne de ton héritage, le lieu que tu as préparé
pour ton habitation, ô Éternel ! le sanctuaire, ô Seigneur ! que tes mains
ont établi » (Ex. 15
, 13, 17).
Puis sur l’ordre de Dieu, la tente d’assignation
a été dressée dans le désert selon le modèle qu’Il avait montré à Moïse
sur la montagne (Ex. 25
, 9, 40). Il en a été de même plus tard pour
le temple à Jérusalem (1 Chron. 28
, 11, 19). Le sanctuaire terrestre
de Dieu n’était pas seulement une « copie du vrai » et une « figure » et
une « ombre des choses célestes » (Héb. 8
, 5; 9
, 24), mais
aussi un type de la maison spirituelle qui est formée maintenant de tous
les rachetés, c’est-à-dire de l’Assemblée de Dieu (cf. 1 Pierre 2
,
5).
Le temple que Salomon a bâti à Jérusalem sur mandat de l’Éternel rendait
témoignage de sa sainteté, mais aussi de sa gloire. Ce somptueux édifice,
construit avec « des pierres de prix » (1 Rois 5
, 17; cf. chap.
6
, v. 7) était deux fois plus grand que la tente
d’assignation, et outre d’autres détails, les deux colonnes
d’airain Boaz et Jakin constituaient sa particularité (1 Rois 7
,
15-22). La nuée de gloire était le signe visible de l’habitation de Dieu
dans ce temple (1 Rois 8
, 10). Lorsque le royaume de Juda a été emmené
en captivité à Babylone, la gloire de Dieu a quitté le temple. Elle ne reviendra
que lors du Millénium, dans le temple rebâti (Ézéch. 9
- 11
;
43
). Quant à ses dimensions, le temple de Zorobabel était encore
plus grand que le temple détruit de Salomon ; toutefois l’arche
de l’alliance ne s’y trouvait pas (Esdras 3
- 6
; Jér.
3
, 16).
2. Dans le Nouveau Testament
Le Nouveau Testament connaît deux mots différents pour désigner le temple
de Jérusalem (grec hieron
et naos
).
Le premier, au sens plus général de « le saint », désigne l’ensemble du
temple avec tous les bâtiments qui s’y rattachent, le second signifie étymologiquement
« habitation, sanctuaire » et est utilisé pour le sanctuaire proprement
dit.
Aujourd’hui il n’y a pas, comme autrefois à Jérusalem, d’édifice somptueux
qui pourrait être désigné comme le temple de Dieu, mais il existe une « maison
spirituelle », composée de personnes qui étaient autrefois sans espérance
et sans Dieu dans le monde, mais qui sont maintenant rachetées par le sang
de Christ et édifiées « pour être un temple saint (grec naos
) dans
le Seigneur ». C’est pourquoi il est également dit de lui qu’il est « bien
ajusté ensemble », pareillement au corps de Christ, constitué lui aussi
uniquement de rachetés (cf. Éph. 2
, 21 avec 4
, 16).
Paul emploie la même expression dans les épîtres aux Corinthiens : « Ne
savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite
en vous ? Si quelqu’un corrompt le temple de Dieu, Dieu le détruira, car
le temple de Dieu est saint, et tels vous êtes » (1 Cor. 3
, 16, 17) ;
de même en 2 Corinthiens 6
, 16: « Car vous
êtes le temple
du Dieu vivant ». En tant qu’habitation actuelle de l’Esprit Saint, le temple
de Dieu n’est pas une maison spirituelle « en construction », mais un édifice
achevé.
En Éphésiens 2
, 21, à la différence du « temple de Dieu » dans
les épîtres aux Corinthiens, il s’agit non pas de l’Assemblée du point de
vue de la responsabilité de l’homme, mais de l’édifice de Dieu dans sa perfection.
L’emploi du même mot ne doit pas nous empêcher de voir cette importante
différence, quand bien même, fondamentalement, il s’agit d’une seule et
même chose. Au reste, le temple de Dieu est présenté, dans les épîtres aux
Corinthiens, comme l’habitation déjà achevée du Saint Esprit, alors que
dans l’épître aux Éphésiens, tout l’édifice croît encore pour être un temple
saint dans le Seigneur ; par conséquent, tant que des « pierres vivantes »
sont ajoutées, il n’est pas considéré comme étant achevé.
Le Seigneur Jésus a aussi parlé de son propre corps comme le temple qui
serait détruit et relevé en trois jours, faisant par là allusion à sa mort
et à sa résurrection (Jean 2
, 19-21; cf. Matt. 26
, 61). Quelle
pensée saisissante pour nos cœurs : le corps pur du Fils de Dieu devenu
Homme, en qui habite toute la plénitude de la déité corporellement, a été
un saint temple de Dieu sur la terre ! Et pourtant, au temps d’Ézéchiel,
la gloire de Dieu avait quitté le temple profané de Jérusalem, et elle n’y
était pas retournée après sa reconstruction au temps d’Esdras (cf. Col.
1
, 19; 2
, 9). Quand le corps du croyant aussi est appelé le
« temple du Saint Esprit », cela va dans la même direction, bien que pratiquement
nous soyons souvent bien loin de répondre à la sainteté de cette Personne
de la déité (1 Cor. 6
, 19).
Ténèbres : voir « nuit »
Aujourd’hui encore, dans le Proche-Orient, les tentes d’habitation se
composent le plus souvent de couvertures de poil de chèvre brun foncé ou
tirant sur le noir (chèvre ; cf. Cant. 1,
5) ;
elles peuvent atteindre une grandeur considérable. Lors de la construction
de la tente d’assignation aussi, du poil de chèvre a été utilisé pour la
fabrication des tapis qui constituaient à proprement parler la « tente par-dessus
le tabernacle » (Ex. 26
, 7; 35
, 26; 36
, 14). À la différence
de la maison, la tente est une forme d’habitation
humaine qui porte le caractère de ce qui est éphémère. Une tente peut continuellement
être démontée et reconstruite dans un autre lieu. Les patriarches
Abraham, Isaac et Jacob habitaient
dans des tentes, ce qu’Hébreux 11
, 9 fait particulièrement ressortir
pour souligner le caractère d’étranger de ces hommes de foi. Ils savaient
et confessaient qu’ils ne possédaient pas de cité permanente
ici-bas, mais attendaient celle qui est à venir (Héb. 11
, 10, 11-16).
Dans le Nouveau Testament, le corps du croyant est comparé à une tente qui
est déposée au moment du décès, et qui sera remplacée par le corps de gloire
lors de la venue du Seigneur (2 Cor. 5
, 1; 2 Pierre 1
, 13).
Le premier édifice que Dieu a fait ériger comme son sanctuaire était
la tente d’assignation, appelée le « tabernacle » en Hébreux 9
, 2.
Plus tard, dans le pays de Canaan, le temple de
Jérusalem a été construit par
Salomon. Aussi bien le tabernacle que le temple étaient
l’habitation et le sanctuaire de Dieu au milieu de son peuple terrestre.
Mais tandis que le tabernacle a été construit pour la marche dans le désert,
le temple représente un état durable et établi. Le tabernacle et tous ses
ustensiles étaient faits de manière à pouvoir être portés ; cela indique
que cet état se rapporte davantage au témoignage de Dieu dans le monde,
un témoignage qui n’est que passager. Le temple, en revanche, semble faire
plus allusion à la vocation éternelle selon le conseil de Dieu, car le tabernacle
était extérieurement petit et insignifiant alors que le temple était grand
et magnifique. – En Hébreux 13
, 10 tout le système de la sacrificature
israélite est appelé le « tabernacle », sans doute pour souligner son caractère
passager.
Tente d’assignation : voir « tente »
L’hébreu erez
et le grec gé
peuvent aussi bien signifier
« la terre » que le « pays » (ce qui est souvent indiqué dans les notes
de la version J.N.D.) ; l’hébreu adamah
par contre
désigne
davantage le sol. Dans le langage spirituel et prophétique, la terre est
souvent, par contraste avec la mer, une sphère ayant
une situation ordonnée sur le plan moral ou politique. Quand le Seigneur
Jésus dit à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre » (Matt. 5
,
13), il faut y voir en premier lieu le pays d’Israël, mais aussi la chrétienté,
deux sphères dans lesquelles Dieu s’est fait connaître d’une façon toute
particulière et a laissé ses traces (cf. en comparaison v. 14: « la lumière
du monde »). Alors que la première bête en Apocalypse
13
, 1, figure de l’Empire romain et de son chef, monte de la mer,
la seconde bête au verset 11, l’Antichrist juif, monte de la terre.
Terre : voir « argile »
Tête : voir « chef »
Le grondement puissant et, pour beaucoup de personnes, angoissant du
tonnerre lors d’un orage montre, comme l’éclair qui le précède, quelque
chose de la majesté et de la grandeur du Créateur. Les éclairs et les tonnerres
annoncent la présence de Dieu aussi bien lors du don de la loi au Sinaï,
que sur son trône dans le ciel (Ex. 19
, 16; Apoc. 4
, 5). Dans
la Bible, le tonnerre est la voix de Dieu et évoque sa puissance redoutable
(Ps. 29
,
3-9). Quand il parle, les hommes pensent qu’il a
tonné (Jean 12
,
28, 29), car ils entendent bien, cependant
ils ne comprennent pas sa voix.
Trois est en premier lieu le chiffre des Personnes de la Déité (Trinité) :
le Père, le Fils et le Saint Esprit (Matt. 28
, 19). En voici quelques
exemples :
– le lieu très saint de la tente d’assignation avait trois dimensions
égales, c’est-à-dire que la longueur, la hauteur et la largeur étaient identiques ;
il mesurait 10 x 10 x 10 coudées (dans le temple : 20 x 20 x 20 coudées,
1 Rois 6
, 20), et la nouvelle Jérusalem en Apocalypse 21,
16 est aussi un cube de hauteur, longueur et largeur égales ;
– dans le Nouveau Testament, Dieu est nommé trois fois « invisible »
(Col. 1
, 15; 1 Tim. 1
,
17; Héb. 11
, 27) ;
– Il est appelé trois fois « Abba, Père » (Marc 14
, 36; Rom.
8
, 15; Gal. 4
, 6) ;
– trois morts furent ressuscités par le Seigneur Jésus, en démonstration
de sa toute-puissance divine (la fille de Jaïrus en Marc 5
,
le fils de la veuve de Naïn en Luc 7
,
Lazare en Jean
11
).
Le chiffre trois représente en outre un témoignage complet : « Sur la
déposition de deux témoins ou sur la déposition de trois témoins, la chose
sera établie » (Deut. 19
, 15; Matt. 18
, 16).
Trois est aussi le chiffre de la résurrection. Le Seigneur Jésus est ressuscité d’entre les morts le troisième jour. À ce sujet, il est à remarquer que chaque jour commencé est compté comme jour entier.
Dans l’Apocalypse, il est question plusieurs fois du « tiers de la terre »
etc. (par ex. Apoc. 8
, 7; 9
, 15). Cette désignation semble
se référer au territoire de l’Empire romain. En Apocalypse 12
, 3
et 4, Satan, sous la forme d’une bête ayant sept têtes et dix cornes, entraîne
le tiers des étoiles avec sa queue. Vu que le chef
de l’Empire romain, au chapitre 13
, verset 1, est aussi représenté
par une bête ayant sept têtes et dix cornes, qui ressemble à l’image du
quatrième empire en Daniel 7
, 7 et 23 (ayant
également dix cornes), « le tiers » désigne bien le territoire de cette
puissance mondiale.
Dans la Bible, différents mots hébreux désignent des instruments à vent
parmi lesquels la trompette (hébr. chazozerah
) et le cor (hébr.
schofar
)
sont les plus souvent cités. Les deux trompettes
d’argent que Moïse devait se faire servaient pour la convocation de l’assemblée
d’Israël et comme signal lors de diverses autres occasions (Nomb. 10
,
1-10). Il était aussi sonné des trompettes pour louer Dieu (1 Chron.
13
, 8; 15
, 24; 2 Chron. 29
, 27, 28). Au grand jour des
propitiations, il fallait par contre faire passer le « son bruyant » des
trompettes (Lév. 25
, 9), de même lors de la prise de Jéricho (Josué
6
,
4). Dans ce dernier passage, les trompettes sont qualifiées
de « retentissantes » (hébr. schofaroth hajovelim
), terme que l’on
retrouve en Lévitique 25
, 10 dans le mot « jubilé » qui veut dire
« le son retentissant du cor » (voir note). Au psaume 98
, 6, la trompette
et le cor sont mentionnés ensemble. Les prophètes parlent souvent du son
de la trompette pour signaler le commencement du combat ou un événement
important (És. 18
, 3; 27
, 13; Jér. 4
, 5; 42
,
14). Dans le Nouveau Testament, la trompette (grec salpinx
) est mentionnée
presque uniquement au sens figuré, à savoir comme caractéristique de la
voix du Seigneur Jésus en tant que Juge (Apoc. 1
, 10; 4
, 1),
comme signe de la venue de Christ pour les siens (1 Cor. 15
, 52;
1 Thess. 4
, 16) ou comme signal pour des châtiments déterminés sur
la terre au temps de la grande tribulation (les « sept trompettes » en Apocalypse
8
) ; la « dernière trompette » en 1 Corinthiens 15
ne doit
pas être confondue avec la septième trompette en Apocalypse 8.
La
trompette est une image des paroles de Dieu en témoignage et comme message
aux hommes.
Dans l’Ecriture sainte, une tour est employée quelquefois comme figure
de la grandeur, de la supériorité et, par conséquent, de la sécurité et
de la défense. La première tour a été bâtie par les hommes à
Babel ; elle était un symbole de la présomption et
de l’ambition de ses constructeurs qui ont été punis par Dieu (Gen. 11
,
1-9). Toutefois Dieu lui-même est appelé, par ceux qui se confient en lui,
« une forte tour » qui offre un sûr refuge en toutes circonstances (Ps.
61
, 3; Prov. 18
, 10).
Les nombres qui se trouvent dans la Bible ont sans aucun doute une signification
symbolique. Cela vaut particulièrement pour les chiffres cardinaux un à
dix. En outre, les nombres douze et quarante paraissent fréquemment avec
une signification plus profonde. Le chiffre un exprime, en premier lieu,
l’exclusivité et l’unicité. Il est aussi le chiffre de la perfection et
de l’unité absolues. Dieu est non seulement un, mais il est aussi l’unique,
le seul vrai Dieu (Deut. 6
, 4; 1 Tim. 2
, 5). Dans toute la
multiplicité des choses créées, on peut continuellement discerner l’intention
de Dieu de rendre là aussi l’unité visible. C’est ainsi que l’homme et la
femme unis dans le mariage sont une
seule chair (Gen. 2
, 24),
comme aussi l’Assemblée de Dieu est un
seul corps (Éph. 2
,
16; 4
, 4).
Les vagues et les flots de la mer sont souvent une
image d’une force invincible qui cependant se trouve en fin de compte dans
la main et sous l’autorité de Dieu (Job 38
, 11; Ps. 65
, 7).
Le jugement contre le péché, que le Seigneur Jésus a porté à la croix, est
aussi comparé, prophétiquement, aux vagues et aux flots d’eau :
« Toutes tes vagues et tes flots ont passé sur moi » (Ps. 42
, 7;
88
, 7; Jonas 2
, 4).
La langue hébraïque dispose de différents mots qui ont été traduits par
« vallée ». Souvent le sens spirituel secondaire de « soumission, abaissement,
détresse » leur est attaché (par contraste avec la montagne).
Quand un homme tué était trouvé, les anciens de la ville la plus rapprochée
devaient briser la nuque à une génisse dans une vallée où coule un torrent
(hébr. nachal
) et laver leurs mains sur elle, pour témoigner de leur
innocence dans ce crime (Deut. 21
, 1-9). Acan, qui avait troublé
Israël, a été conduit, avec tout ce qui lui appartenait, dans la vallée
d’Acor (hébr. emeq achor
« vallée du trouble, du malheur ») pour
y être lapidé (Josué 7
, 24-26). Toutefois, dans l’avenir glorieux
d’Israël, cette vallée deviendra un lieu où couchera le gros bétail et s’appellera
« porte d’espérance » (És. 65
, 10; Osée 2
, 15). Un Néhémie
humilié a commencé et terminé sa première inspection de la ville de
Jérusalem en ruine de nuit à la porte de la vallée
(Néh. 2
, 13-15).
Dans le langage figuré des psaumes, nous trouvons la « vallée (hébr.
gai
) de l’ombre de la mort » et la « vallée des pleurs (hébr.
emeq habbacha)
» qui nous montrent que les saints hommes de Dieu, auteurs
de ces psaumes, ont aussi attaché à ce mot des sentiments de détresse et
de difficulté (Ps. 23
, 4; 84
, 6).
Vanner : voir « crible, balle »
En Marc 11
, 16 et en Luc 8
, 16, par exemple, on trouve
le mot vase (grec skeuos)
dans sa signification première, concrète ;
mais dans maints autres passages, il est appliqué dans un sens figuré tant
à l’homme qu’au corps humain. Quand le Seigneur glorifié dit à Ananias que
Saul de Tarse lui est un « vase d’élection » qui portera son nom, par la
prédication de l’Évangile, non seulement devant les fils d’Israël mais aussi
devant les nations païennes et même devant les rois, il est question de
l’homme Paul (Actes 9
, 15). Lorsque le peuple d’Israël est considéré,
en Romains 9
, 21 à 23, l’image comparative d’un potier qui peut faire
des vases comme il l’entend est utilisée en premier. Puis, dans l’application
qui en est faite aux hommes, il est dit que Dieu lui-même a préparé d’avance
les « vases de miséricorde » ; en revanche, des « vases de colère », qu’ils
sont préparés pour la destruction, et cela non par Dieu mais, comme nous
lisons en Romains 2
, 5, par leur propre obstination et leur cœur
sans repentance. En 2 Corinthiens 4
, 7, les « vases de terre » ne
désignent pas l’homme dans son ensemble, mais parlent seulement de son corps
qui est aussi appelé « l’homme extérieur » (v. 16). Semblablement en 1 Thessaloniciens
4
, 4, le corps de l’homme est vu comme le « propre vase » qu’il doit
posséder en sainteté et en honneur, et préserver ainsi de l’impureté. En
2 Timothée 2
, 20, 21, il est d’abord question de vases d’or et d’argent
et aussi de bois et de terre, « les uns à honneur, les autres à déshonneur ».
Le verset suivant montre ensuite clairement qu’il s’agit là d’une comparaison,
puisque celui qui se purifie des vases à déshonneur devient un vase à honneur
qui est utile au maître et préparé pour toute bonne œuvre. Ici les vases
désignent donc des hommes qui sont à honneur ou à déshonneur dans leur service
pour le Seigneur. En 1 Pierre 3
, 7, les épouses sont qualifiées comme
étant « un vase plus faible » auquel le mari doit porter un honneur particulier,
pour que ses prières ne soient pas interrompues.
Le veau appartenait aux bêtes pures qui pouvaient être offertes en sacrifice
(cf. Lév. 9
, 2). Il est une image de la persévérance patiente comme
aussi de la pureté et de la constance dans la marche (Ézéch. 1
, 7,
9, 17; cf. Deut. 14
, 6). En Luc 15
, 23, le veau gras est un
type de Christ comme le fondement de la joie et de la communion. Les veaux
d’or qu’Israël s’est faits au début du voyage dans le désert (Ex. 32
,
4) et sous le roi Jéroboam (1 Rois 12
, 28) trouvent par contre leurs
modèles dans l’idolâtrie égyptienne ou cananéenne où le culte du taureau
était répandu.
Aussi bien en hébreu (ruach)
qu’en grec (pneuma
), le vent
et l’Esprit sont un seul et même mot. De même que le vent est une force
de la nature invisible, mais cependant très réelle, ainsi l’Esprit de Dieu
aussi opère d’une manière invisible. C’est pourquoi le Seigneur Jésus compare
cette action du Saint Esprit au souffle du vent : « Le vent souffle où il
veut, et tu en entends le son ; mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où
il va : il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit » (Jean
3
, 8). La descente du Saint Esprit à la Pentecôte a aussi été annoncée
par « un son, comme d’un souffle violent et impétueux » (Actes 2
,
2). Toutefois le vent peut être aussi une image des mauvaises influences,
comme chez les hommes méchants au sein de la chrétienté, desquels Jude 12
dit qu’ils sont semblables à des « nuées sans eau, emportées par les vents ».
Les expressions « les quatre vents » ou « à tout
vent » correspondent aux points cardinaux et désignent la terre tout entière
(1 Chron. 9
, 24; Jér. 49
, 32).
Le ventre est souvent une figure des instincts bas et des convoitises
charnelles (Rom. 16
, 18; Phil. 3
, 19). Le
serpent a été condamné par Dieu à marcher sur son
ventre (Gen. 3
, 14), et il était défendu aux Israélites de manger
les animaux qui marchaient sur le ventre (Lév. 11
, 42).
Le vêtement est ce qui caractérise dans une grande mesure le comportement
extérieur d’un homme, ainsi que le dit le dicton bien connu : « l’habit
fait le moine ». Dans la Bible, le vêtement est ainsi une image de la position
et de la conduite de l’homme. Ésaïe doit proférer cette plainte : « Et tous,
nous sommes devenus comme une chose impure, et toutes nos justices, comme
un vêtement souillé » (És. 64
, 6). Mais au chapitre 61
(v.
10),
nous entendons les rachetés s’écrier en se réjouissant avec
joie en l’Éternel : « Il m’a revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert
de la robe de la justice ». En Zacharie 3
, 3, on voit le grand sacrificateur
Joshua vêtu de vêtements sales et, de ce fait, être la cible des attaques
de Satan. Les vêtements sales sont mis en relation avec l’iniquité qui est
ôtée (v. 4). À leur place, Joshua reçoit des « habits de fête », c’est-à-dire
des habits qui satisfont aux plus hautes exigences. Dans le Nouveau Testament
également, nous trouvons les vêtements comme figure aussi bien de la position
du croyant (Matt. 22
, 11: la « robe de noces » ; Apoc. 7
,
9: les « longues robes blanches ») que de sa marche (Jude 23: « le vêtement
souillé par la chair » ; Apoc. 3
, 4, 18: des « vêtements souillés »
et des « vêtements blancs »). Le fils prodigue reçoit du père « la plus
belle robe » (Luc 15
, 22). Dans l’Apocalypse, les « robes (blanches) »
sont les marques distinctives de différents groupes de rachetés (Apoc.
6
, 11; 7
, 9; 22
, 14).
Les vierges sont des personnes pures, chastes. Ce mot symbolise la pleine
séparation du monde et de tout mal. Paul désirait présenter les croyants
à Corinthe « au Christ comme une vierge chaste » (2 Cor. 11
, 2).
Tel doit être le caractère de ceux qui font profession de connaître le Seigneur
(cf. Apoc. 14
, 4).
Dans la parole de Dieu, la vigne et le cep sont assez souvent employés
au sens figuré. La raison semble en être le fait qu’il n’y a guère de plante
autre que la vigne dont la culture – particulièrement la taille – exige
autant de travail. Son bois n’a aucune valeur et n’était utilisé que pour
être consumé (Ézéch. 15
). Le cep, au psaume 80
, 8 à 14 (cf.
Jér. 2
, 21; Osée 10
, 1), et la vigne, en Ésaïe 5
, 1
à 7, sont une image d’Israël (Matt. 21
, 33 et suiv.). Dieu avait
cherché du fruit auprès de son peuple terrestre, mais
il n’en a pas trouvé. Lorsque ensuite son Fils bien-aimé a aussi été rejeté,
une nouvelle époque a commencé. Le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, est
maintenant le vrai cep, et les disciples sont les sarments qui peuvent porter
du fruit durable pour Dieu s’ils demeurent dans une relation de foi vivante
avec le cep (Jean 15
, 1 et suiv.).
La ville est une image de la vie commune et organisée des hommes qui,
d’une manière permanente, habitent, vivent et travaillent là ensemble. La
première ville mentionnée dans la Bible a été bâtie par Caïn, un homme qui
était sorti de devant l’Éternel (Gen. 4
, 17) ; la dernière ville
est la « sainte cité, nouvelle Jérusalem » qui descend du ciel comme une
épouse ornée pour son mari (Apoc. 21
, 2 et suiv.). Nous trouvons
constamment ces deux caractères opposés dans les villes citées dans la parole
de Dieu. Elles peuvent être, comme Babel, une image du système de ce monde,
qui a été érigé pour sa propre gloire et contre la volonté de Dieu (Gen.
11
, 1-9), mais aussi une figure de la communion des enfants de Dieu
dans leur vie quotidienne, comme Jérusalem dans
les livres d’Esdras et de Néhémie, où il est parlé d’un petit résidu qui,
avec foi, rebâtit le temple détruit et la ville. Deux
caractéristiques essentielles de la vieille ville étaient la
muraille, qui est le symbole de la protection et
de la séparation, ainsi que les portes qui parlent
d’entrer et de sortir, mais aussi de l’administration et des autorités judiciaires.
Dans la Bible, le vin est une image de la joie terrestre qui en soi n’est
pas mauvaise. Il est dit au psaume 104
, 15: « Et le vin qui réjouit
le cœur de l’homme ». Le Prédicateur, qui considère la vie de l’homme avant
tout en rapport avec cette terre, recommande par conséquent la jouissance
du vin (Eccl. 2
, 3; 9
, 7; 10
, 19). Mais dans le livre
des Proverbes, où la crainte de l’Éternel est présentée, le même écrivain
nous met en garde contre cette boisson (Prov. 20
, 1; 21
, 17;
23
, 30 et suiv. ; 31
, 4). Un nazaréen
(« séparé, consacré » ; voir Nomb. 6
) qui voulait vivre
entièrement
pour Dieu
ne devait rien manger de la vigne. Samson, Samuel et Jean
le Baptiseur étaient de tels nazaréens (cf. Juges 13
, 4, 5; 1 Sam.
1
, 11; Luc 1
, 15). Le Seigneur Jésus est le vrai nazaréen.
Dans sa vie, il fut Celui qui était séparé, et il ne goûtera la joie dans
sa création que lorsqu’il apparaîtra en gloire pour établir son royaume
(Matt. 26
, 29).
La coupe de la cène du Seigneur parle de son sang versé (Matt. 26
,
27, 28). À ce sujet, il n’est toutefois jamais parlé expressément du
vin, mais du « fruit de la vigne » ou simplement de la « coupe ». Lorsque
celle-ci est appelée, en 1 Corinthiens 10
, 16, la « coupe de bénédiction »,
nous pouvons penser avec joie aux bénédictions qui nous ont été acquises
par l’œuvre rédemptrice, si difficile pour notre Seigneur.
Par ailleurs le vin peut être aussi un symbole de la débauche et de la
dissolution (Éph. 5
, 18; Apoc. 14
, 8; 17
,
2),
ainsi que de la fureur de Dieu contre le péché (Apoc. 14
, 10;
19
, 15; voir pressoir, cep).
Le voile dans la tente d’assignation et dans le
temple séparait le lieu très saint du lieu saint,
et personne ne pouvait le franchir, excepté le
souverain sacrificateur qui ne le
faisait qu’une fois l’an au grand jour des propitiations (Lév. 16
,
2). Aussi longtemps que ce voile de séparation était là, le chemin des lieux
saints, c’est-à-dire de la présence de Dieu, n’était pas encore manifesté
(Héb. 9
, 6-8). Selon Hébreux 10
, 20, tel était encore le cas
pendant la vie de Christ sur la terre, car le voile n’a été déchiré qu’au
moment de sa mort (Matt. 27
, 51) ; en d’autres termes : avant l’œuvre
de la croix, l’accès aux lieux saints nous était fermé. Mais depuis que
l’œuvre de la rédemption est accomplie, tous les rachetés ont « une pleine
liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus », et cela
par le chemin nouveau et vivant « qu’il nous a consacré à travers le voile,
c’est-à-dire sa chair ».
Yeux : voir « œil »
–ss. signifie « et suivants ».
Genèse — Exode — Lévitique — Nombres — Deutéronome — Josué — Juges — Ruth — 1 - Samuel — 2 Samuel — 1 Rois — 2 Rois — 1 Chroniques — 2 Chroniques — Esdras — Néhémie — Esther — Job — Psaumes — Proverbes — Ecclésiaste — Cantique des cantiques — Ésaïe — Jérémie — Lamentations de Jérémie — Ézéchiel — Daniel — Osée — Joël — Amos — Abdias — Jonas — Michée — Nahum — Habakuk — Sophonie — Aggée — Zacharie — Malachie
Matthieu — Marc — Luc — Jean — Actes des apôtres — Romains — 1 Corinthiens — 2 Corinthiens — Galates — Éphésiens — Philippiens — Colossiens — 1 Thessaloniciens — 2 Thessaloniciens — 1 Timothée — 2 Timothée — Tite — Philémon — Hébreux — Jacques — 1 Pierre — 2 Pierre — 1 Jean — 2 - Jean — 3 Jean — Jude — Apocalypse
1
, 3-5 jour
1
, 11, 12 arbre
1
, 14ss. étoile
1
, 21 dragon
2
, 5, 6 arc-en-ciel
2
, 7 poussière
2
, 8 orient
2
, 9 arbre
2
, 10 fleuve
2
, 14 fleuve
2
, 15 champ
2
, 18ss. fornication
2
, 19, 20 nom
2
, 20ss. Ève
2
, 24 un
2
, 25 nu
3
arbre
3
, 1 serpent
3
, 5 aveugle
3
, 14, 15 serpent
3
, 15 dragon
3
, 21 nu
4
, 10 sang
4
, 16 orient
4
, 17 ville
5
, 22ss. Enoch
6
- 8
déluge
6
- 9
Noé
6
, 5 cœur
6
, 16 porte
7
, 2 pur
7
, 16 porte
7
, 17 quarante
8
, 7 corbeau
8
, 8 colombe
8
, 20 autel
9
, 2, 3 poisson
9
, 4ss. sang
9
, 13ss. arc-en-ciel
9
, 18 Canaan
10
, 9 Babel
10
, 15 Canaan
10
, 19 Canaan
11
, 1 langue
11
, 3 argile
11
, 9 Babel
11
, 31 Canaan
12
, 5, 6 Canaan
12
, 8 Amalek
12
, 9 midi
12
, 9ss. désert
12
, 16 chameau
13
, 7 Canaan
13
, 13 Sodome
13
, 16 poussière
14
, 7 Amalek
14
, 18 Jérusalem
14
, 18ss. Melchisédec
15
, 1 bouclier
15
, 5 étoile
15
, 6 Abraham
15
, 9 bélier
15
, 11 oiseau
15
, 13 Égypte
15
, 18 fleuve
16
, 12 âne
17
, 10, 11 circoncision
17
, 11 chair
17
, 15ss. Sara
18
, 3 serviteur
18
, 8 lait
18
, 19 chemin
18
, 27 poussière
19
Sodome
19
, 1 porte
19
, 3 repas
19
, 8 ombre
19
, 11 aveugle
21
, 8 repas
21
, 19 aveugle
22
, 2 holocauste,
Isaac, montagne
22
, 13 bélier
22
, 14 montagne
24
, 3 Canaan
24
, 48 chemin
24
, 67 Isaac
25
Abraham
25
, 6 orient
26
famine
26
, 18, 19 puits
27
, 9 chèvre
27
, 16 chèvre
27
, 19 premier-né
27
, 28 rosée
27
, 39 rosée
27
, 40 joug
28
, 1 Canaan
28
, 11 soleil
28
, 19 Amalek
28
, 20 chemin
29
, 1 orient
29
, 34 Lévites
31
, 17 chameau
31
, 21 fleuve
32
, 4 serviteur
32
, 31 soleil
34
, 31 fornication
35
, 14 sacrifice
36
, 12 Amalek
36
, 16 Amalek
37
- 50
Joseph
37
, 9 lune
37
, 31ss. chèvre
37
, 34 sac
38
, 21 fornication
38
, 28 écarlate
40
, 11ss. coupe
40
, 17 oiseau
41
, 1 fleuve
41
, 6 orient
41
, 42 anneau
41
, 43 char
41
, 53ss. famine
44
coupe
45
, 19 char
48
, 14 premier-né
49
, 4 lit
49
, 6 bœuf
49
, 9 lion
49
, 13 navire
49
, 14, 15 âne
49
, 15 épaule
49
, 22 muraille
3
, 2 feu
3
, 5 sandale
3
, 8 lait
3
, 13ss. nom
4
, 22 fils,
premier-né
6
, 3 nom
6
, 6 bras
6
, 14 chef
6
, 16ss. Lévites
7
, 9 dragon
8
, 1ss. grenouille
9
, 31 moisson
9
, 31, 32 orge
11
, 5 premier-né
12
, 1 fêtes de l’Éternel
12
, 13 fêtes de
l’Éternel
12
, 15ss. fêtes
de l’Éternel
12
, 22 hysope
12
, 34 épaule
13
, 2 premier-né
13
, 13 âne,
premier-né
14
mer Rouge
14
, 6, 7 char
14
, 22 Jourdain
15
, 13 temple
15
, 17 temple
15
, 25 bois
16
repas
16
, 12 repas
16
, 13 bête
16
, 15 manne
16
, 23 sabbat
16
, 31 maison
16
, 33, 34 manne
17
, 6 Sinaï
17
, 8 Amalek
17
, 10 montagne
17
, 16 Amalek
19
, 1 Sinaï
19
, 3 montagne
19
, 4 aigle
19
, 6 sacrificateur
19
, 11 Sinaï
19
, 16 tonnerre
20
dix
20
, 8ss. sabbat
20
, 9 six
20
, 13 sang
21
, 2ss. oreille
21
, 22 dent
21
, 24 dent
22
, 31 corps mort
d’une bête
23
, 28 combat
24
, 4 douze
25
or
25
, 5 taisson
25
, 9 temple
25
, 10ss. arche
de l’alliance
25
, 21, 22 arche
de l’alliance
25
, 23ss. table
25
, 30 pain
25
, 31ss. lampe
25
, 37 sept
25
, 40 temple
26
, 14 bélier
26
, 15ss. or
26
, 18ss. orient
26
, 19 argent
26
, 32 pilier
27
, 2 corne
27
, 13 orient
27
, 20 huile
28
sandale
28
, 4 ceinture
28
, 9ss.
souverain sacrificateur
28
, 12 épaule
28
, 15ss.
souverain sacrificateur
28
, 17-20 pierre
précieuse
28
, 34 grenade
28
, 36 grenade,
souverain sacrificateur
28
, 39ss. lin
29
bélier
29
, 2 blé,
farine, offrande de gâteau
29
, 10 imposition
des mains
29
, 13 rein
29
, 19ss. bélier
29
, 20 pied
29
, 20, 21 Aaron
29
, 21 huile
29
, 24 sacrifice
29
, 38ss. holocauste,
sacrifice
29
, 40 sacrifice
30
, 1 autel
30
, 1ss. or
30
, 2 corne
30
, 7, 8 encens
composé
30
, 11ss. argent
30
, 17ss. cuve
30
, 23 myrrhe
30
, 34 encens
30
, 34ss. encens
composé
31
, 13 sabbat
32
, 2ss. or
32
, 4 veau
33
, 12 nom
33
, 17 nom
34
, 20 âne
34
, 21 sabbat
34
, 24 combat
35
, 2 sabbat
38
, 1ss. autel
38
, 25ss. argent
38
, 29 airain
1
- 7
sacrifice
1
, 4 imposition
des mains
1
, 9 feu
1
, 14ss. colombe
2
, 4-7 offrande
de gâteau
2
, 5 sacrifice
2
, 7 sacrifice
2
, 11 miel
2
, 13 offrande
de gâteau, sel
3
, 2 imposition
des mains
3
, 4 rein
3
, 5 feu
3
, 8 imposition
des mains
3
, 11 graisse
3
, 12 sacrifice
3
, 13 imposition
des mains
3
, 16 graisse
4
, 1 sacrifice
4
, 3 bœuf
4
, 4 imposition
des mains
4
, 13 sacrifice
4
, 14 bœuf
4
, 22 sacrifice
4
, 27 sacrifice
4
, 30 corne
4
, 31 feu
5
, 6 chèvre,
sacrifice pour le délit
5
, 6, 7 sacrifice
5
, 7-10 colombe
5
, 11 sacrifice
5
, 14ss.
sacrifice pour le délit
5
, 15 bélier
5
, 18 sacrifice
pour le délit
5
, 25 sacrifice
pour le délit
5
, 26 sacrifice
pour le délit
6
, 3 lin
6
, 7ss. offrande
de gâteau
7
, 1ss. sacrifice
pour le délit
7
, 11ss.
sacrifice de prospérités
7
, 13 levain
7
, 31ss. poitrine
8
bélier
9
,2 veau
9
, 23
souverain sacrificateur
9
, 24 feu
10
, 10 sacrificateur
11
pur
11
, 4 chameau
11
, 7 porc
11
, 9 bête
11
, 9ss. poisson
11
, 10, 12 bête
11
, 13ss. bête
11
, 15 corbeau
11
, 20 bête
11
, 21ss. bête,
sauterelle
11
, 23 bête
11
, 31 cadavre
11
, 31ss. corps
mort d’une bête
11
, 42 ventre
13
, 3ss. cheveu
13
, 12, 13 lèpre
14
, 5 eau
14
, 8 cheveu
14
, 14 pied
14
, 17, 18 onction
16
arche de l’alliance,
fêtes de l’Éternel,
sacrificateur, sacrifice,
sacrifice pour le péché,
souverain sacrificateur
16
, 2 voile
16
, 3 bélier
16
, 4 lin
16
, 5 chèvre
16
, 5ss. bouc
16
, 12, 13 encens
composé
16
, 20ss. bouc
16
, 21 imposition
des mains
17
, 10, 11 sang
17
, 15 corps mort
d’une bête
18
, 2 Canaan
19
, 18 dent
19
, 36 balance
20
, 10 fornication
20
, 25 pur
21
; 22
sacrificateur
21
, 1-3 cadavre
21
, 19 main
23
, 3 sabbat
23
, 6 levain
23
, 15ss. fêtes
de l’Éternel, moisson
23
, 17 blé,
levain, offrande de gâteau,
pain
23
, 40 palmier
24
, 2 huile
24
, 5ss. pain
25
, 1-24 sabbat
25
, 9 trompette
25
, 10 trompette
25
, 25 droit de rachat
25
, 31 muraille
25
, 47ss. droit de
rachat
26
, 26 four
27
, 30 dix
3
, 12 premier-né
4
Lévites
4
, 19, 20 autel
6
vin
6
, 1ss. nazaréat
6
, 4ss. cheveu
6
, 5 femme
6
, 6 cadavre
6
,17 bélier
6
, 22ss.
souverain sacrificateur
7
, 3-9 char
7
, 9 épaule
8
, 10 imposition
des mains
8
, 15 sacrifice
8
, 16, 17 premier-né
10
, 1ss. trompette
10
, 33 arche de
l’alliance
11
repas
11
, 5 six
11
, 31 bête
13
; 14
désert
14
, 4 chef
14
, 34 quarante
14
, 43ss. Amalek
15
, 4 offrande
de gâteau
15
, 19 sacrifice
16
, 46ss.
souverain sacrificateur
18
, 6 Lévites
18
, 12 graisse
18
, 21 Lévites
19
cadavre,
génisse rousse, pur
19
, 11 cadavre
19
, 18 hysope
20
, 12 Moïse
21
, 4ss. airain
21
, 6-9 serpent
22
, 31 aveugle
23
, 9 muraille
24
, 20 Amalek
27
, 18 imposition
des mains
28
, 15 chèvre
28
, 20 offrande
de gâteau
31
, 20 chèvre
33
, 51, 52 Canaan
35
Lévites
35
, 19 droit de rachat
35
, 30 deux
1
, 2 désert
1
, 10 étoile
3
, 5 muraille
3
, 11 lit
4
, 20 four
4
, 24 feu
4
, 28 pierre
5
, 12 sabbat
6
, 4 un
7
, 1 Canaan
7
, 8 main
8
désert
8
, 2 quarante
8
, 3 repas
8
, 7ss. Canaan
8
, 15 scorpion
10
, 16 circoncision,
nuque
11
, 8ss. Canaan
11
, 16, 17 famine
11
, 21 Canaan
12
, 3 colonne
12
, 5 Jérusalem
14
, 6 veau
14
, 8 porc
15
, 14 pressoir
16
, 13 moisson,
fêtes de l’Éternel
17
, 6 deux
17
, 16 cheval
19
, 18 dent
20
, 1 cheval
21
, 1ss. vallée
21
, 23 bois
22
, 5 homme
22
, 15 porte
23
, 17 fornication
23
, 18 chien
25
, 4 bœuf
25
, 5 droit de rachat
25
, 9 sandale
25
, 17 Amalek
28
, 44 queue
28
, 48 nuque
28
, 49 aigle
29
, 5 sandale
29
, 18 racine
29
, 23 Sodome
31
, 26 arche de
l’alliance
32
, 2 rosée
32
, 4 roc
32
, 11 aigle
32
, 13 miel
32
, 14 lait
32
, 31 roc
32
, 33 dragon
32
, 37 roc
33
, 10 encens,
sacrificateur
33
, 13 rosée
33
, 17 corne
33
, 28 rosée
34
, 9 imposition
des mains
2
, 21 écarlate
3
; 4
Jourdain
3
, 13 arche de
l’alliance
4
, 16 arche de
l’alliance
4
, 23 Jourdain
5
, 2ss. Guilgal
5
, 15 sandale
7
, 24-26 vallée
9
, 6 Guilgal
10
, 1 Jérusalem
10
, 6ss. Guilgal
10
, 43 Guilgal
14
, 6 Guilgal
1
, 29ss. Canaan
3
, 13 Amalek
5
, 5 Sinaï
5
, 17 navire
5
, 20 étoile
6
, 3 Amalek
6
, 5 sauterelle
7
, 12 sauterelle
8
, 24ss. or
8
, 26 pourpre
9
, 15 ombre
10
, 12 Amalek
13
, 4, 5 vin
13
, 5 nazaréat
14
, 18 lion
18
, 31 maison
20
, 27 arche de
l’alliance
1
, 4 nuque
1
, 20, 21 Naomi
2
, 13 Ruth
2
, 20 droit de rachat
3
, 9 droit de rachat
3
, 13 droit de rachat
4
, 1 porte
4
, 1ss. droit de
rachat
4
, 7 sandale
4
, 21, 22 Ruth
1
, 11 vin
2
, 1 corne
2
, 8 colonne
3
, 6 fils
4
, 4 arche de l’alliance
4
, 11 arche de
l’alliance
5
, 2 Philistin
6
, 7 char
11
, 2 œil
13
, 14 David
15
, 7 Amalek
15
, 18 Amalek
16
David
17
, 4 six
17
, 34ss. ours
19
, 16 chèvre
25
, 16 muraille
25
, 25 nom
27
, 8 Amalek
30
, 1, 2 Amalek
1
, 24 écarlate
4
, 4 boiteux
5
, 7 Sion
7
, 8 berger
8
, 4 cheval
9
table
12
, 3 brebis
15
, 1 cheval
15
, 30 sandale
18
, 18 colonne
19
, 26 boiteux
20
, 8 hanche
22
, 5 eau
23
, 6 épines
1
- 12
Salomon
1
, 50 corne
3
, 1 muraille
3
, 12 cœur
4
, 25 figuier
4
, 26 cheval
5
, 17 temple
6
or
6
, 1 maison
6
, 7 temple
6
, 19ss. autel
6
, 20 trois
6
, 29ss. palmier
7
, 2ss. colonne
7
, 15, 16 colonne
7
, 15ss. temple
7
, 18ss. grenade
7
, 23ss. cuve
8
, 1 Sion
8
, 9 arche de l’alliance
8
, 10 temple
9
, 15 muraille
9
, 26ss. navire
11
, 32 Jérusalem
11
, 36 Jérusalem
12
, 4 joug
12
, 10 hanche
12
, 26ss. or
12
, 28 veau
14
, 23, 24 fornication
16
, 2 poussière
16
, 31 Jézabel
17
ss. famine
17
, 1 rosée
17
, 4ss. corbeau
17
, 14ss. quatre
17
, 17ss. quatre
18
, 4 Jézabel
18
, 31 douze
19
, 2 Jézabel
19
, 19ss. joug
21
Jézabel
21
, 25 Jézabel
21
, 27 sac
22
, 11 corne
22
, 17 berger
1
, 8 chameau
1
, 10ss. quatre
2
, 7, 8 quatre
2
, 11 char
2
, 11, 12 cheval
2
, 14 quatre
2
, 19ss. quatre
3
, 16ss. quatre
4
, 2ss. quatre
4
, 32ss. quatre
4
, 38 famine
4
, 38ss. quatre
4
, 41 farine
4
, 42ss. quatre
5
, 10ss. quatre
6
, 6 bois
6
, 18 aveugle
6
, 25 famine
6
, 30 sac
8
, 1 famine
9
, 22 Jézabel
9
, 30ss. Jézabel
11
, 12 couronne
14
, 13 muraille
17
, 33 Babylone
19
, 2 sac
19
, 21 Sion
25
, 17, 18 colonne
5
, 1 premier-né
9
, 24 vent
12
, 8 lion
13
char
13
, 8 trompette
15
char
15
, 2ss. épaule
15
, 24 trompette
21
, 16 sac
22
, 9 Salomon
25
Lévites
26
Lévites
26
, 20ss. Lévites
26
, 29, 30 Lévites
27
, 30 chameau
28
, 2 pied
28
, 11 temple
28
, 19 temple
29
, 11 chef
29
, 15 ombre
1
- 9
Salomon
9
, 18 pied
16
, 9 œil
17
, 7 Lévites
20
, 36, 37 navire
29
, 27, 28 trompette
32
, 5 muraille
32
, 8 bras
36
, 19 muraille
3
- 6
temple
6
, 17 douze
8
, 35 douze
1
- 13
Jérusalem
2
, 13 dragon
2
, 13-15 vallée
6
, 10 porte
7
, 3 porte
8
Lévites
9
, 14 sabbat
11
, 1 Jérusalem
3
, 7 fêtes de l’Éternel
4
, 1 sac
4
, 3 sac
4
, 11 sceptre
9
, 26ss. fêtes de
l’Éternel
4
, 19 poussière
5
, 6 poussière
6
, 2 balance
7
, 2 ombre
7
, 21 poussière
9
, 6 colonne
10
, 9 argile
10
, 21 ombre
11
, 12 âne
14
, 2 ombre
14
, 12 sommeil
15
, 14, 15 pur
16
, 9 dent
16
, 15 sac
19
, 25-27 ombre
21
, 18 balle
23
, 11 pied
26
, 11 colonne
26
, 13 dragon
28
, 15 argent
31
, 6 balance
31
, 21 porte
31
, 40 ivraie
33
, 6 argile
36
, 16 table
38
, 6 pierre
angulaire
38
, 7 étoile du matin
38
, 11 vague
39
, 3 corbeau
41
, 15 pierre
1
arbre
1
, 2 bête
1
, 4 balle
2
, 6 onction
2
, 7 fils
3
, 7 dent
5
, 9 langue
7
, 2 lion
8
, 6ss. poisson
9
, 11 Sion
10
, 7 langue
10
, 15 bras
11
, 1 montagne
11
, 6 coupe
13
, 3 sommeil
14
, 7 Sion
16
, 5 coupe
16
, 7 rein
16
, 9 chair
17
, 8 ombre
17
, 12 lion
18
, 2 roc
18
, 4 fleuve
18
, 27 œil
18
, 31 roc
18
, 46 roc
19
, 1 main
19
, 8 œil
19
, 13 pur
20
, 2 Sion
22
, 13 lion
22
, 15 poussière
22
, 16 chien
23
, 1 berger
23
, 4 vallée
26
, 2 rein
29
, 3ss. tonnerre
33
, 17 cheval
35
, 16 dent
35
, 28 langue
36
, 1 œil
36
, 6 bête
36
, 7 ombre
36
, 8 fleuve
40
, 6 oreille
40
, 8 arche de
l’alliance
42
, 7 vague
45
, 6 sceptre
48
, 2 Sion
48
, 7 orient
51
, 14 langue
51
, 18 Sion
55
, 6 colombe
57
, 1 ombre
58
, 6 dent
60
, 8 sandale
61
, 3 tour
62
, 9 balance
66
, 6 fleuve
66
, 12 eau
68
, 8 Sinaï
69
, 1 eau
69
, 10, 11 sac
69
, 15 eau
69
, 35 Sion
72
, 9 poussière
73
, 22 bête
74
, 19 bête
75
, 8 coupe
75
, 10 corne
78
, 19 table
78
, 23 porte
78
, 24, 25 manne
80
, 1 arche de
l’alliance, berger
80
, 8-14 vigne
84
, 6 vallée
84
, 11 soleil
88
, 7 vague
88
, 10 ombre
89
, 27 premier-né
90
, 5 herbe
90
, 12 cœur
91
, 11 chemin
95
, 11 sabbat
98
, 6 trompette
101
, 5 œil
102
, 13 Sion
103
, 5 aigle
103
, 14 poussière
103
, 15, 16 fleur
104
, 15 vin
105
, 16 famine
105
, 40 manne
106
, 38 Canaan
107
, 7 chemin
107
, 23 navire
110
, 1 pied
110
, 2 sceptre
110
, 4 Melchisédec
113
, 7 poussière
114
, 3 Jourdain
115
, 10 maison
118
, 22, 23 pierre
angulaire
119
, 18 aveugle
119
, 97 bête
119
, 105 pied
120
, 2 langue
121
, 1 montagne
126
, 5, 6 moisson
126
, 6 semer
128
, 3 table
131
, 1 œil
132
, 3ss. lit
132
, 7 pied
132
, 13, 14 Jérusalem
133
, 3 rosée
147
, 4 nom
147
, 9 corbeau
147
, 10 cheval
148
, 10 bête
1
, 7 rein
4
, 23 cœur
8
, 13 rein
9
, 10 rein
12
, 3 racine
12
, 4 couronne
12
, 19 langue
14
, 4 bœuf
14
, 24 couronne
16
, 2 balance
16
, 11 balance
16
, 31 cheveu
17
, 3 four
18
, 10 tour
20
, 1 vin
21
, 2 balance
21
, 4 œil
21
, 8 chemin
21
, 17 vin
22
, 9 œil
23
, 16 rein
23
, 26 cœur
23
, 30, 31 vin
24
, 12 balance
24
, 13 miel
25
, 16 miel
25
, 27 miel
28
, 10 chemin
28
, 15 ours
30
, 17 aigle
30
, 27 sauterelle
30
, 30 lion
30
, 33 lait
31
, 4 vin
31
, 6 myrrhe
2
, 3 vin
4
, 8 œil
9
, 7 vin
10
, 19 vin
2
, 1 fleur
2
, 3 ombre
3
, 11 Sion
4
, 12, 13 jardin
4
, 16 jardin
5
, 2 colombe
5
, 5 myrrhe
6
, 9 colombe
6
, 10 lune
7
, 1 sandale
8
, 6 anneau
8
, 7 fleuve
1
, 8 Sion
1
, 10 Sodome
1
, 26 Jérusalem
2
, 6 Philistin
2
, 13 cèdre
3
, 9 Sodome
3
, 16 Sion
3
, 17 cheveu
3
, 24 sac
5
, 1-7 vigne
6
, 1ss. « animaux »
(symboliques)
6
, 3 feu
6
, 5 « animaux »
(symboliques)
8
, 7 fleuve
8
, 14 pierre
9
, 3 moisson
9
, 15 queue
9
, 18 épines
11
, 2 sept
11
, 7 ours
11
, 10 germe
11
, 12 quatre
13
; 14
Babel
13
, 19 Sodome
14
, 9 ombre
14
, 12 étoile du
matin
14
, 13 étoile
14
, 29 serpent
14
, 31 nord
18
, 3 trompette
20
, 2 sandale
20
, 2ss. nu
20
, 4 sandale
22
, 12 sac
22
, 22 clef
24
, 23 soleil
26
, 4 roc
27
, 13 fêtes de
l’Éternel, trompette
28
, 16 pierre
angulaire
29
, 1 Jérusalem
29
, 5 balle
30
, 14 argile
30
, 27 feu
30
, 28 crible
31
, 1 cheval
31
, 9 four
33
, 14 feu
34
, 10 feu
34
, 11 corbeau
35
, 1, 2 fleur
40
, 24 racine
40
, 31 aigle
41
, 25 argile
43
, 1 nom
43
, 20 bête
44
, 13ss. bois
45
, 9 argile
47
, 14 four
48
, 4 fer
48
, 18 fleuve
50
, 2 main
50
, 4ss. oreille
52
, 1-8 Sion
52
, 2 poussière
53
, 2 germe
53
, 5 sacrifice
pour le délit
55
, 1 eau
56
, 11 chien
57
, 5 Canaan
59
, 17 cuirasse
59
, 19 fleuve
61
, 10 vêtement
63
, 3-6 pressoir
64
, 8 argile
65
, 10 vallée
66
, 1 pied
66
, 12 fleuve
1
, 14 nord
1
, 18 colonne
2
, 2 épouse,
fornication
2
, 21 vigne
3
, 1ss. fornication
3
, 16 temple
4
, 5 trompette
5
, 6 léopard
5
, 17 figuier
5
, 27 oiseau
10
, 5 colonne
11
, 16 huile
13
, 23 léopard
16
, 16 poisson
17
, 5 bras
17
, 9 cœur
18
, 2-4 argile
18
, 6 argile
19
, 11 argile
23
, 5 germe
23
, 29 roc
28
, 2 joug
30
, 9 David
31
, 10 berger
33
, 15 germe
36
, 22 four
41
, 5 cheveu
42
, 14 trompette
49
, 32 vent
50
, 25 arme
51
, 27 sauterelle
51
, 34 dragon
51
, 39 sommeil
52
, 21, 22 colonne
1
, 15 pressoir
2
, 16 dent
3
, 10 ours
4
, 2 argile
4
, 5 écarlate
1
, 5ss. « animaux »
(symboliques), bête, quatre
1
, 7 veau
1
, 9 veau
1
, 17 veau
1
, 18 « animaux »
(symboliques), œil
1
, 26 « animaux »
(symboliques)
1
, 28 arc-en-ciel,
« animaux » (symboliques)
9
- 11
temple
10
, 20 « animaux »
(symboliques)
11
, 19 pierre
15
vigne
16
épouse,
fornication
16
, 10 taisson
16
, 49 Sodome
18
, 7 nu
22
, 18 four
22
, 22 four
23
, 24 casque
26
, 3 mer
27
, 7 pourpre
27
, 10 casque
27
, 24 pourpre
28
, 13 pierre
précieuse
29
, 3 dragon
31
, 3 arbre
32
, 2 dragon
34
, 2-16 berger
34
, 21 corne
36
, 29 famine
38
; 39
nord
38
, 5 casque
38
, 10ss. nord
38
, 15 nord
40
, 16ss. palmier
41
, 22 autel
42
, 20 muraille
43
temple
43
, 1ss. orient
44
, 20 cheveu
44
, 23 muraille
48
, 35 Jérusalem
2
, 33 argile
2
, 33ss. fer
2
, 34 pierre
4
, 10ss. arbre
4
, 16 bête
5
, 27 balance
7
, 3-8 bête
7
, 4 lion
7
, 5 ours
7
, 6 léopard
7
, 7 trois
7
, 9 blanc
7
, 17 quatre
7
, 19 fer
7
, 23 trois
8
, 10 étoile
8
, 24 nord
8
, 25 nord
9
, 3 sac
9
, 25, 26 onction
11
, 5ss. midi
11
, 40ss. nord
2
, 15 vallée
2
, 16ss. épouse
3
, 5 David
7
, 4 four
8
, 1 aigle
9
, 10 figuier
10
, 1 vigne
13
, 3 crible
13
, 15 orient
14
, 2 fruit
14
, 3 cheval
14
, 5ss. fleur
1
, 6 dent
1
, 7 figuier
1
, 15 jour
2
, 1 fêtes de l’Éternel
2
, 2 jour
3
, 13 pressoir
1
, 1 berger
2
, 13 char
6
, 13 corne
8
, 10 sac
8
, 11 famine
9
, 9 crible
1
, 3 navire
2
, 4 vague
3
, 5 sac
4
, 11 bête
1
, 16 aigle
4
, 13 corne
7
, 17 poussière
2
, 3 écarlate
3
, 17 sauterelle
1
, 8 léopard
1
, 13 feu
2
, 2 jour
1
, 10 rosée
2
, 10ss. pur
2
, 13 cadavre
2
, 23 anneau
1
, 8 cheval
2
, 5 muraille
3
, 3, 4 vêtement
3
, 8 germe
4
, 1ss. huile
4
, 7 montagne
6
, 12 germe
8
, 3 Jérusalem
9
, 3 poussière
11
, 17 œil
13
, 7 main
13
, 8, 9 Enoch
14
, 4 orient
14
, 8 fleuve
2
, 7 sacrificateur
2
, 10 fils
4
, 1 four
4
, 1, 2 jour
4
, 2 soleil
1
, 1 David
1
, 5 Ruth
1
, 25 premier-né
2
étoile
2
, 23 germe
3
, 2-6 baptême
3
, 4 bête,
chameau, sauterelle
3
, 11 baptême
3
, 12 balle,
baptême, blé,
crible, feu,
moisson
3
, 16 colombe
3
, 16, 17 sceau
3
, 17 bélier,
encens composé, sept
4
, 2 quarante
4
, 4 épée
4
, 5 sept
4
, 7 épée
4
, 10 épée
4
, 16 ombre
4
, 19 poisson
5
, 1 montagne
5
, 1ss. neuf
5
, 14ss. lampe
5
, 35 Jérusalem
5
, 38, 39 dent
6
, 22 lampe
6
, 28, 29 fleur
6
, 30 herbe
7
, 6 porc
7
, 13 chemin
7
, 16ss. fruit
7
, 24 roc
8
, 12 dent
8
, 23ss. navire
8
, 30ss. figuier
9
, 2 lit
9
, 27ss. aveugle
9
, 37 moisson
10
, 14 poussière
10
, 16 colombe
10
, 29 passereau
10
, 31 passereau
11
, 5 aveugle
11
, 23, 24 Sodome
11
, 29, 30 joug
12
, 10 main
12
, 22 aveugle
12
, 33 fruit
12
, 39ss. Salomon
12
, 46ss. miel
13
, 4 oiseau
13
, 5 pierre
13
, 7 épines
13
, 8 fruit
13
, 19 oiseau
13
, 23ss. fruit
13
, 31, 32 arbre
13
, 32 oiseau
13
, 36 maison
13
, 36-43 semer
13
, 47ss. poisson
14
, 22ss. navire
15
, 14 aveugle
15
, 30, 31 aveugle
16
, 5-12 levain
16
, 19 clef
17
, 1 montagne
17
, 5 bélier,
encens composé, sept
17
, 27 poisson
18
, 8 feu
19
, 24 chameau
19
, 28 porte
20
, 15 œil
20
, 22 coupe
20
, 28 fêtes de
l’Éternel, oreille
20
, 30ss. aveugle
21
, 1 sept
21
, 5 âne
21
, 14 aveugle
21
, 19 figuier
21
, 44 pierre
angulaire
22
, 11 vêtement
22
, 43 David
23
, 24 chameau
23
, 25ss. pur
24
Enoch
24
, 28 aigle,
corps mort d’une bête
24
, 31 quatre
24
, 37ss. déluge
25
, 2 cinq
25
, 5 sommeil
25
, 10 porte
25
, 15 cinq
25
, 31ss. brebis
25
, 32 bouc
25
, 32, 33 chèvre
25
, 36 nu
25
, 41 dragon
26
, 27, 28 vin
26
, 39 coupe
26
, 61 temple
27
, 29 épines
27
, 51 voile
27
, 52 sommeil
28
, 16 montagne
1
, 1 sept
1
, 11 encens composé,
sept
3
, 11 sept
4
, 14 semer
4
, 15 oiseau
5
trois
5
, 7 sept
7
, 22 œil
8
, 15 levain
9
, 7 encens composé,
sept
9
, 36 bras
9
, 50 sel
10
, 13ss. imposition
des mains
10
, 16 bras
11
, 16 vase
12
, 10 pierre
angulaire
12
, 26 Moïse
14
, 3ss. aromate
14
, 36 trois
14
, 61 sept
15
, 17 écarlate
15
, 34 neuf
15
, 39 sept
1
, 15 vin
1
, 35 fils
2
, 7 premier-né
2
, 22 sept
2
, 24 oiseau
2
, 42 sept
2
, 51 miel
3
, 17 balle
3
, 22 Aaron,
encens composé, sept
4
, 27 lèpre
5
, 4ss. poisson
5
, 10 poisson
6
, 13ss. douze
6
, 48 fleuve
7
trois
8
, 6 pierre
8
, 11 semer
8
, 16 vase
9
, 32 sommeil
9
, 35 encens composé,
sept
10
, 3 agneau
10
, 20 nom
10
, 39 pied
11
, 52 clef
12
, 1 levain
12
, 6, 7 passereau
12
, 24 corbeau
12
, 50 baptême
13
, 6ss. figuier
15
, 5 épaule
15
, 11ss. famine
15
, 15, 16 porc
15
, 22 anneau,
sandale, vêtement
15
, 23 veau
15
, 23, 24 repas
16
, 19-31 ombre
16
, 23 sommeil
17
, 26ss. Noé
17
, 29, 30 Sodome
17
, 30 déluge
19
, 13 dix
21
, 24 sel
22
, 31 crible
22
, 45 sommeil
22
, 50, 51 oreille
23
, 31 bois
23
, 34 sept
23
, 43 sept
23
, 46 sept
24
, 31 aveugle
1
, 1 fils
1
, 11 Égypte
1
, 12, 13 droit de
rachat, enfant, mort
1
, 13 chair
1
, 14 arche de
l’alliance, fils, pourpre
1
, 17 Moïse
1
, 18 fils,
Isaac, nom, pourpre,
premier-né
1
, 21 Moïse
1
, 29 agneau
1
, 36 agneau
1
, 42 onction
1
, 49 figuier
2
sept
2
, 4 miel
2
, 19-21 temple
2
, 21 corps
2
, 23 sept
3
, 3-8 enfant
3
, 8 vent
3
, 13 pourpre
3
, 14 airain
3
, 14, 15 serpent
3
, 29 épouse
3
, 31 pourpre
3
, 34 huile
4
sept
4
, 10ss. eau
4
, 13, 14 puits
4
, 21ss. sacrificateur
4
, 25 onction
4
, 34 femme
4
, 35ss. moisson
5
sept
5
, 1 sept
5
, 27 droit de rachat
5
, 31ss. lampe
6
, 27 sceau
6
, 33ss. manne
6
, 47ss. pain
6
, 48 manne
6
, 50 manne,
pourpre, repas,
sept
6
, 51 manne,
pourpre, repas,
sept
6
, 53 repas
6
, 54ss. repas
6
, 69 nazaréat
7
, 10 sept
7
, 37 fêtes de l’Éternel,
huit
7
, 38 eau
7
, 39 consolateur,
puits
8
, 36 serviteur
9
, 4 nuit
10
, 1 porte
10
, 1-16 brebis
10
, 7-9 porte
10
, 9 porte
10
, 22 fêtes de
l’Éternel
10
, 23 colonne
10
, 28, 29 casque
11
, 9 jour
11
, 24 ombre
11
, 32 pied
12
, 13 palmier
12
, 24 farine,
fêtes de l’Éternel, fils,
blé, semer
12
, 28, 29 tonnerre
13
eau,
cuve, génisse rousse
13
, 15 cuve
14
, 6-9 fils
14
, 7ss. nom
14
, 16 consolateur
14
, 26 consolateur
15
, 5 boiteux
15
, 16 fruit
15
, 26 consolateur
16
, 7 consolateur
17
, 6 nom
17
, 16 muraille,
nazaréat, taisson
17
, 19 nazaréat
18
, 10 oreille
18
, 11 coupe
19
, 2 écarlate
19
, 2, 3 pourpre
19
, 26 miel
19
, 26, 27 sept
19
, 28 sept
19
, 29 hysope
19
, 30 sept
19
, 34 sang
19
, 39 myrrhe
20
, 1 huit
20
, 17 fils
20
, 24 douze
20
, 26 sabbat
21
sept
21
, 6 poisson
1
, 3 quarante
1
, 5 baptême,
consolateur
2
, 1 fêtes de l’Éternel
2
, 1-4 consolateur
2
, 2 vent
2
, 38 baptême
2
, 40 déluge
3
, 22 Moïse
4
, 11 pierre
angulaire
5
, 30 bois
6
, 6 imposition
des mains
7
, 37 Moïse
8
, 17 imposition
des mains
8
, 32ss. agneau
9
, 2 chemin
9
, 15 vase
9
, 20 soleil
10
clé
10
, 9-16 bête
11
, 28 famine
13
, 3 imposition
des mains
13
, 51 poussière
14
, 23 berger
14
, 27 porte
15
, 20 sang
16
, 17 chemin
18
, 6 poussière
18
, 26 chemin
19
, 9 chemin
19
, 23 chemin
20
, 7 sabbat
20
, 17 berger
20
, 32 berger
20
, 33ss. bœuf
22
, 4 chemin
22
, 16 baptême
24
, 22 chemin
26
, 7 douze
26
, 13 soleil
2
, 5 vase
2
, 28 chair
3
, 19 corne
3
, 25 arche de
l’alliance
3
, 26 airain
5
, 12 mort
6
, 1-11 mer Rouge
6
, 2-6 mer Rouge
6
, 6 circoncision,
chair, corps,
corps mort d’une bête
6
, 11 combat
6
, 17 serviteur
7
, 2, 3 fornication
7
, 4 fruit
7
, 5 chair
7
, 18 chair,
corps mort d’une bête
7
, 25 chair
8
, 2 corps
8
, 3 chair,
circoncision, femme
8
, 14 consolateur
8
, 14ss. fils
8
, 16 enfant
8
, 26, 27 consolateur
8
, 28 désert
8
, 29 fils,
premier-né
8
, 31 bouclier
8
, 32 Abraham,
Isaac, sacrifice
8
, 35 épée
9
, 21 argile
9
, 21ss. vase
9
, 27ss. Enoch
9
, 32, 33 pierre
10
, 10 cœur
11
, 16 racine
11
, 16-24 huile
11
, 25 Abraham,
fêtes de l’Éternel, Sara
12
, 1 sacrifice
12
, 4ss. Lévites
12
, 21 oreille
13
, 4 épée
13
, 11 sommeil
13
, 13 jour
15
, 4 bête
15
, 33 sept
16
, 18 ventre
16
, 20 Amalek,
poussière, sept,
serpent
16
, 25 pain
2
, 7ss. pain
2
, 13 épée
3
, 7ss. champ
3
, 10 douze
3
, 11 roc
3
, 12 bois,
pierre précieuse
3
, 12ss. feu
3
, 16, 17 temple
4
, 11 nu
5
, 1 fornication
5
, 6 farine
5
, 6ss. levain
5
, 7ss. fêtes de
l’Éternel
6
, 15 corps
9
, 9 bœuf
9
, 12 bœuf
9
, 19 bœuf
9
, 24ss. combat
10
, 1 mer Rouge
10
, 2 baptême
10
, 3 manne
10
, 4 roc
10
, 6 bête
10
, 11 bête
10
, 18 autel,
sacrifice de prospérités
10
, 19, 20
sacrifice de prospérités
10
, 20 autel
11
, 6 cheveu
11
, 14, 15 cheveu
11
, 20 repas
11
, 23ss. repas
11
, 24 pain
11
, 27ss. repas
12
Lévites
12
, 13 baptême,
brebis, consolateur
12
, 27 corps
14
langue
14
, 33 sept
15
, 5 douze
15
, 10 pied
15
, 18 baptême
15
, 20 fêtes de
l’Éternel
15
, 20, 21 Adam
15
, 23 fêtes de
l’Éternel
15
, 28 jour
15
, 29 baptême
15
, 35ss. semer
15
, 39 chair
15
, 42ss. corps
15
, 47ss. poussière
15
, 51 sommeil
15
, 52 trompette
16
, 9 porte
16
, 13 homme
1
, 21 huile
1
, 22 sceau
2
, 12 porte
3
, 15 Moïse
4
, 16 vase
5
, 3 nu
6
, 7 arme
6
, 14 joug
6
, 16 temple
6
, 18 fils
7
, 5 combat
7
, 11 pur
9
, 10 fruit
10
, 3, 4 combat
10
, 4 arme
11
, 3 serpent
12
, 10 pied
13
, 1 deux
13
, 11 sept
1
, 6ss. ivraie
2
, 7ss. circoncision
2
, 9 colonne,
imposition des mains
2
, 16 chair
3
, 27 baptême
4
, 4 femme,
fils, germe,
Jérusalem
4
, 4-7 fils
4
, 5 bête
4
, 21ss. Isaac
4
, 22ss. Sara
4
, 24, 25 Sinaï
4
, 24 serviteur
4
, 25 Jérusalem
5
, 13 chair
5
, 18 consolateur
5
, 22, 23 neuf
5
, 24 chair,
corps mort d’une bête
6
, 6 bœuf
1
, 3 Canaan
1
, 4, 5 fils
1
, 6 bélier,
holocauste
1
, 10 chef
1
, 11ss. droit de
rachat
1
, 13, 14 consolateur
1
, 18 œil
1
, 22 chef
1
, 22, 23 corps
2
, 1 corps mort
d’une bête, mort
2
, 3 chair
2
, 4ss. Canaan
2
, 11 circoncision
2
, 15 fêtes de l’Éternel,
Jourdain
2
, 18 fils
2
, 20 douze,
pierre angulaire
2
, 21 temple
3
, 3ss. pain
4
, 1 anneau
4
, 7ss. berger
4
, 11 berger
4
, 11-16 Lévites
4
, 16 temple
4
, 22 chair,
corps mort d’une bête
4
, 22ss. Canaan
4
, 24 Jourdain
4
, 28 main
4
, 30 sceau
5
, 2 bélier,
holocauste
5
, 3 fornication
5
, 9 fruit
5
, 14 sommeil
5
, 18 vin
5
, 25 Adam
5
, 25ss. épouse
5
, 26 cuve,
eau, génisse rousse
5
, 27 Ève
6
, 6 serviteur
6
, 10ss. Canaan
6
, 11 arme
6
, 11ss. combat
6
, 12 Amalek
6
, 14 arme,
ceinture, cuirasse
6
, 15 sandale
1
, 1 berger
1
, 24 chair
1
, 30 combat
2
, 5ss. nazaréat,
oreille, serviteur
2
, 6ss. femme
2
, 11 langue
2
, 15 étoile
2
, 17 sacrifice
3
, 2 chien
3
, 3 circoncision
3
, 13, 14 combat
3
, 19 ventre
4
, 9 sept
4
, 16 sacrifice
1
, 13 Isaac
1
, 15 trois,
premier-né
1
, 18 chef,
corps, fêtes de l’Éternel,
premier-né
2
, 1 combat
2
, 8 ivraie
2
, 10 chef
2
, 11 circoncision
2
, 12 baptême
3
, 3 épouse
3
, 4 enfant
3
, 5ss. Guilgal
3
, 9 chair
3
, 10 Jourdain
4
, 6 sel
1
, 10 Enoch
2
, 2 combat
4
, 4 vase
4
, 11 main
4
, 13ss. sommeil
4
, 16 trompette
5
, 2 jour
5
, 4 jour
5
, 6 sommeil
5
, 10 sommeil
1
, 9 mort
2
, 3 agneau
3
, 8 bœuf
1
, 17 trois
1
, 18 combat
2
, 5 un
2
, 6 fêtes de l’Éternel
3
, 1-7 berger
4
, 14 imposition
des mains
5
, 18 bœuf
5
, 19 deux
5
, 22 imposition
des mains
6
, 1 joug
6
, 19 mort
1
, 1 sept
1
, 6 imposition
des mains
1
, 9 sept
1
, 10 sang
1
, 13 sept
2
, 3, 4 soldat
2
, 3ss. combat
2
, 10 sept
2
, 20 bois
2
, 21 pur
2
, 24 combat
3
, 12 sept
3
, 15 sept
4
, 6 sacrifice
4
, 7 combat
4
, 8 couronne
4
, 17 lion
1
, 5 berger
1
, 7 berger
3
, 3 serviteur
1
, 6 premier-né
2
, 10 Moïse
2
, 14 serpent
2
, 14, 15 droit de
rachat, Pharaon
2
, 15 mort
2
, 17 sacrificateur
2
, 17, 18
souverain sacrificateur
2
, 18 épaule
3
, 1 Moïse,
pourpre, sacrificateur,
souverain sacrificateur
3
, 6 maison
3
, 16 Égypte
4
, 1-11 sabbat
4
, 12 épée
4
, 14-16 épaule
4
, 14ss.
souverain sacrificateur
4
, 15 droit de rachat
4
, 16 autel,
fêtes de l’Éternel
5
- 10
sacrificateur
5
, 1-5 Aaron
5
, 5 onction
5
, 14 rein
6
, 2 imposition
des mains
6
, 11 casque
7
, 1ss. Melchisédec
7
, 25 épaule,
souverain sacrificateur
7
, 26 chèvre
7
, 27
souverain sacrificateur
9
; 10
fêtes
de l’Éternel
9
, 2 tente
9
, 4 arche de l’alliance,
autel, manne
9
, 5 or
9
, 6 autel
9
, 6-8 voile
9
, 6-12 sacrifice
pour le péché
9
, 11, 12 bouc,
souverain sacrificateur
9
, 22 sang
9
, 24 temple
9
, 24ss. bouc,
fêtes de l’Éternel
10
, 1-25 brebis
10
, 3, 4 sang
10
, 5 oreille
10
, 5ss. arche
de l’alliance
10
, 10 sacrifice,
sacrifice pour le péché
10
, 12 chèvre
10
, 14 sacrifice
10
, 19 fêtes de
l’Éternel
10
, 19ss. autel
10
, 20 voile
10
, 21 maison
10
, 32 combat
11
, 5 Enoch
11
, 7 arche (de Noé)
11
, 8, 9 Abraham
11
, 11-16 tente
11
, 17 Isaac
11
, 27 trois
12
, 1 combat
12
, 12, 13 boiteux
12
, 15 racine
12
, 23 premier-né
12
, 24 sang
12
, 29 feu
13
, 4 fornication,
lit
13
, 14 Jérusalem
13
, 15 fruit,
holocauste, sacrificateur,
sacrifice
13
, 16 sacrifice
1
, 1 douze
1
, 12 couronne
1
, 15 mort
1
, 17 ombre
1
, 18 semer
1
, 26 langue
2
, 2 anneau
2
, 3 pied
3
, 5-8 langue
3
, 11 puits
4
, 7 Amalek
4
, 8 pur
5
, 7 moisson
5
, 17 famine
1
, 13 ceinture
1
, 14ss. nazaréat
1
, 19 agneau
1
, 22 pur
1
, 23 semer
1
, 24 fleur
1
, 24, 25 herbe
2
, 4 pierre
2
, 5 autel,
holocauste, maison,
sacrificateur, sacrifice,
temple
2
, 6 pierre angulaire
2
, 8 pierre
2
, 21 offrande
de gâteau, pied
2
, 22 chèvre
2
, 24 bois,
sacrifice pour le délit
3
, 7 vase
3
, 18 autel
3
, 19ss. arche (de Noé)
3
, 21 baptême
4
, 1, 2 bête
5
, 1ss. berger
5
, 8 lion
5
, 8, 9 Amalek
1
, 13 tente
1
, 17 encens composé,
sept
1
, 19 étoile du matin
1
, 21 épée
2
, 4-11 déluge
2
, 5 Noé
2
, 6 Sodome
2
, 15 chemin
2
, 17 puits
3
, 4-7 déluge
3
, 5-13 arc-en-ciel
3
, 10 jour
3
, 12 jour
3
, 18 jour
1
, 9 cuve,
génisse rousse,
sacrifice pour le péché
2
, 1 consolateur,
souverain sacrificateur
2
, 1, 2 sacrifice
pour le délit
2
, 2 fêtes de l’Éternel,
sacrifice pour le péché
2
, 11 œil
2
, 12 enfant
2
, 15 muraille
3
, 3 pur
3
, 5 chèvre
3
, 9 enfant
3
, 18 langue
4
, 7 enfant
5
, 1 enfant
5
, 4 enfant
5
, 11 enfant
3 fils
4 ivraie
5 Égypte
7 Sodome
12 vent
13 étoile
14 Enoch
23 vêtement
1 - 3
sept
1
, 3 sept
1
, 4 sept
1
, 5 premier-né,
sacrificateur
1
, 11 myrrhe
1
, 18 clef
1
, 20 lampe
2
, 5 lampe
2
, 7 arbre
2
, 8 myrrhe
2
, 11 mort
2
, 12 épée
2
, 14 fornication
2
, 20 fornication,
Jésabel
2
, 26, 27 étoile
du matin
2
, 28 étoile du matin
3
, 3 jour
3
, 4 vêtement
3
, 4, 5 blanc
3
, 7 clef
3
, 8 porte
3
, 10 Enoch
3
, 18 vêtement
3
, 20 porte
4
, 1 « animaux »
symboliques, porte, trompette
4
, 2, 3 pierre
précieuse
4
, 3 « animaux »
symboliques, arc-en-ciel
4
, 6ss. « animaux »
symboliques
4
, 8 « animaux »
symboliques, feu, œil
4
, 10 couronne
5
, 6-14 brebis
5
, 8 autel,
encens composé
6
- 8
sept
6
, 1ss. cheval
6
, 9 sommeil
6
, 11 vêtement
6
, 12 soleil
7
, 3, 4 sceau
7
, 14 anneau
8
- 11
sept
8
, 3 autel,
encens composé
8
, 7 trois
8
, 12 soleil
9
, 3 scorpion
9
, 5 scorpion
9
, 8 cheveu
9
, 9 cuirasse
9
, 9ss. sauterelle
9
, 15 trois
9
, 17 cuirasse
9
, 19 queue
10
, 1 arc-en-ciel,
soleil
11
, 3 sac
11
, 4 huile
12
, 1 lune
12
, 4 étoile
12
, 5 fer
12
, 14, 15 serpent
12
, 16 fleuve
13
, 1 bête,
corne, mer, terre,
trois
13
, 2 dragon,
léopard, lion,
ours
13
, 4 dragon
13
, 11 agneau,
bête, corne, terre
13
, 18 six
14
, 4 vierge
14
, 8 fornication,
vin
14
, 11 feu
14
, 13 sept
14
, 15ss. moisson
15
; 16
sept
15
, 6 lin
16
, 13 grenouille
16
, 19 coupe
17
Babel
17
, 2 fornication,
vin
18
, 9 feu
18
, 19 navire
19
, 7ss. épouse
19
, 8 lin
19
, 9 sept
19
, 15 épée,
fer, pressoir,
vin
20
, 6 sept
20
, 7 dragon
20
, 10 dragon
20
, 11 blanc
20
, 15 feu
21
, 1 fêtes de l’Éternel,
mer
21
, 5 fêtes de l’Éternel
21
, 6 eau
21
, 9 épouse
21
, 10ss. pierre
précieuse
21
, 12 porte
21
, 16 trois
21
, 16, 17 douze
21
, 18 or
21
, 18, 19 pierre
précieuse
21
, 25 nuit
21
, 25-27 porte
22
, 5 nuit
22
, 7 étoile du matin,
sept
22
, 12 étoile du
matin
22
, 15 chien
22
, 16 David,
étoile du matin, racine
22
, 17 eau
22
, 20 étoile du
matin