Christian Briem
Traduit de l’allemand « Antworten auf Fragen zu biblischen Themen » = Réponses à des questions sur des thèmes bibliques, édité par Christliche Schriftenverbreitung, Hückeswagen, 2005. ISBN 3-89287-088-8
Table des matières :
2 - Adoration du Seigneur Jésus
6 - S’adresser au Seigneur comme roi
Questions et réponses p. 19
Est-il correct d’adorer le Seigneur Jésus, ou bien devons-nous n’adorer que Dieu le Père au nom du Seigneur ?
Le Seigneur Jésus, notre Rédempteur, est autant l’objet de notre adoration que le Père. C’est la volonté du Père et le but des voies de Dieu avec les hommes que « tous honorent le Fils comme ils honorent le Père », et le Seigneur Jésus ajoute : « Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:23).
Si nous n’honorons pas le Seigneur Jésus, nous n’honorons pas non plus le Père. Empêcher l’adoration qui revient au Fils de Dieu de la part des hommes, cela a toujours été, et reste encore ce à quoi Satan s’efforce. Il accepte qu’on parle beaucoup du « Père », comme s’Il était le père de tous les hommes, mais il laisse le « Fils » de côté. Or le Père ne reconnaît comme adoration que celle qui s’adresse aussi en même temps à Son Fils ; car seul « celui qui confesse le Fils, a aussi le Père » (1 Jean 2:23).
Non seulement il n’y a aucune rivalité d’aucune sorte entre les
personnes divines (comme nous, les hommes, nous nous le représentons
quelquefois dans notre folie), mais c’est même l’intention déclarée de Dieu que
le Fils
devenu homme soit adoré. Quand le Sauveur était sur la terre,
beaucoup de gens qui avaient été guéris par Lui d’une manière ou d’une autre,
Lui ont rendu hommage, prosternés, et L’ont adoré. Le leur a-t-Il jamais
défendu ? Non, jamais. Lui, le Fils de Dieu, reçoit l’hommage des hommes
comme quelque chose de normal, et même comme quelque chose qui Lui revient, et
il en est encore ainsi aujourd’hui du fait qu’Il est
dans le ciel à la droite de Dieu.
Quand Dieu introduit le Premier-né dans la création (l’application peut en être faite aussi bien à la première qu’à la seconde venue du Seigneur sur la terre), Il ordonne : « que tous les anges de Dieu lui rendent hommage » (Héb. 1:6). Les anges adorent donc le Fils : ne devrions-nous pas en faire autant ?
Au-delà de la question précise posée, remarquons que le Seigneur
Jésus n’est pas seulement l’objet de notre adoration
, mais nous pouvons
par-dessus tout nous adresser à Lui dans la prière
. Étienne, le premier
martyr chrétien, alors qu’il était en train d’être lapidé par ses ennemis, Lui
a adressé directement sa prière poignante : « Seigneur Jésus
,
reçois mon esprit ! ». Ses dernières paroles Lui ont également été
adressées : « Seigneur
, ne leur impute point ce péché »
(Actes 7:59, 60). Paul aussi, a supplié trois fois le Seigneur au sujet de son
écharde dans la chair (2 Cor. 12:8). Le Seigneur Jésus Lui-même enseignait à
ses disciples de supplier le « Seigneur de la moisson
»
(c’est-à-dire Lui-même) pour qu’Il pousse des
ouvriers dans Sa moisson (Matt. 9:38 ; Luc 10:2). Et au sujet des
« sanctifiés dans le christ Jésus, saints appelés », il est dit
qu’« en tout lieu ils invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ
,
leur Seigneur et le nôtre » (1 Cor. 1:2).
Nous voyons par tout cela qu’il ne serait pas bon, et même contraire à l’Écriture, de ne pas adorer le Seigneur Jésus, ou de refuser par principe de Lui adresser des prières. N’est Il pas « Dieu béni éternellement » (Romains 9:5) ?
Questions et réponses p. 21
On m’a récemment reproché d’adorer Christ
, alors qu’il
est expressément dit dans la Bible que nous devons adorer le Père
.
Existe-t-il un passage qui déclare que nous pouvons (déjà maintenant) adorer le
Seigneur Jésus ?
En Jean 4, le Seigneur Jésus ne mentionne pas seulement
l’adoration du Père
, mais Il parle aussi immédiatement après, de
l’adoration de Dieu
comme tel : « Dieu
est esprit, et
il faut que ceux qui L’
adorent [c’est-à-dire adorent Dieu], L
’adorent
en esprit et en vérité » (Jean 4:24). Dans l’adoration de Dieu
,
l’adoration du Seigneur Jésus est aussi inclue, car Il est le Fils de Dieu —
Dieu, le Fils. Il est si parfaitement un avec le Père (Jean 10:30) que tout ce
qui appartient au Père, appartient aussi au Fils, et réciproquement (Jean
17:10) ; et que l’on ne peut pas avoir le Père
, si on nie le Fils
(1 Jean 2:23). En Tite 2:13, il est parlé de la gloire de « notre grand
Dieu et Sauveur Jésus Christ
» — ce qui est une description de la
personne et de la nature de Christ que Pierre aussi utilise au début de sa
seconde épître (1:1) : Jésus Christ est « notre Dieu et
Sauveur ». Combien cela nous réjouit !
Il est incontestable que le Seigneur Jésus est Dieu, vrai Dieu
et vrai homme dans une
même personne. Tous ceux qui possèdent la vie
divine et qui « demeurent dans la doctrine du Christ
» (2 Jean
9), maintiennent cela par la foi. Or puisqu’Il est
Dieu, Il a droit à l’adoration de la part de l’homme, Sa créature. Même dans
Son séjour sur terre sous une forme humaine, Il a été à plusieurs reprises
adoré par des hommes, sans la moindre objection de Sa part (cf. Matthieu
2:11 ; 8:2 ; 9:18 ; 28:9 ; Jean 20:28). Quand Jean a vu le
Seigneur Jésus à Patmos sous la forme d’un juge, il
est tombé à Ses pieds comme mort (Apoc. 1:17), et le
Seigneur l’a encouragé. Mais quand plus tard il est tombé deux fois aux pieds
de l’ange qui lui montrait « ces choses », pour lui rendre hommage,
l’ange le lui a résolument défendu en disant : « Garde-toi de le
faire ; je suis ton compagnon d’esclavage et celui de tes frères qui ont
le témoignage de Jésus : rends hommage à Dieu
» (Apoc. 19:10 ; 22:8-9).
En Hébreux 1, Dieu lui-même s’adresse à son Fils en Le désignant par le terme de « Dieu » : « Ton trône, ô Dieu, est aux siècles des siècles » (Héb. 1:8), et deux versets plus haut Il ordonne aux anges au sujet de Son Fils : « et que tous les anges de Dieu lui rendent hommage ». Cela se réfère certainement à un temps encore futur, au millénium, lorsque Dieu « introduit le Premier-né dans le monde habité ». Or ce qui sera alors approprié, l’est aussi aujourd’hui. Dieu a toujours eu la pensée que son Fils soit honoré. Nous trouvons cela partout dans le Nouveau Testament. Et voici les paroles du Fils : « …afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:23).
Il n’y a donc rien d’étonnant à trouver dans beaucoup de passages
du Nouveau Testament des doxologies, des louanges rendues à Dieu, qui
s’appliquent en partie directement au Seigneur Jésus. L’apôtre Pierre termine
sa seconde épître avec une telle doxologie : « mais croissez dans la
grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. À
lui la gloire
, et maintenant et jusqu’au jour d’éternité !
Amen ». Et quand l’apôtre Paul parle de Christ issu d’Israël selon la
chair, il éclate soudain en adoration envers cette Personne bénie, qui est
infiniment plus qu’un homme, « … qui est sur toutes choses Dieu béni
éternellement
. Amen ! » (Rom. 9:5).
Si quelqu’un veut nous dissuader d’adorer notre Rédempteur et
notre Seigneur, il n’y en a qu’un qui peut se tenir là-derrière : Son
grand adversaire, le diable. Revenons encore un peu sur le passage de 1 Jean
2 : Les hommes incrédules parlent souvent de Dieu
, et de temps en
temps même du Père
, mais ils veulent éviter le Fils
. Cela
manifeste seulement qu’ils n’ont pas la vie divine. Car Dieu n’accepte pas un
hommage qui n’englobe pas en même temps Son Fils Jésus Christ. Le Fils est le
chemin vers le Père ; personne d’autre ne l’est (Jean 14:6), et celui qui
n’a pas le Fils, n’a pas non plus le Père. Mais celui qui confesse le Fils, a
aussi le Père. Privilège immense !
Questions et réponses p. 55
On répète toujours qu’il ne serait pas selon l’Écriture Sainte de prier le Saint Esprit. Pourquoi pas, en fait ? L’Esprit Saint n’est-il pas Dieu aussi bien que le Père et le Fils ?
L’Esprit Saint est incontestablement
une personne de la Déité, Il est Dieu. Et si nous nous adressons dans nos
prières à Dieu
en tant que tel, sans se référer à une personne
particulière dans la Déité, l’Esprit Saint
est
inclus, tout comme le Père
et le Fils
. Mais il n’est pas parlé
dans le Nouveau Testament de prière adressée au
Saint Esprit, mais bien
de prière par
[ou : dans
] le Saint Esprit, c’est-à-dire dans
la puissance du Saint Esprit
(cf. Éph. 6:18 ; Jude 20 ; Rom. 8:26-27).
Au jour de la Pentecôte en Actes 2, l’Esprit
Saint est venu sur la terre comme sceau de l’œuvre rédemptrice accomplie par
Christ. Depuis, tous les croyants sont baptisés d’un seul
Esprit pour
être un seul
corps, (1 Cor. 12:13 et suiv.) en sorte qu’ils forment ensemble le temple de Dieu, dans
lequel l’Esprit de Dieu habite (1 Cor. 3:16-17). En
outre, Il habite aussi dans le corps de chaque croyant en particulier (1 Cor.
6:19). Tout cela représente des privilèges immenses qui sont en rapport avec
notre sujet. En Éphésiens 2 il est ainsi montré que nous avons, les uns et les
autres, accès auprès du Père par ce
(ou : dans ce
) seul
Esprit
(Éph. 2:18). L’Esprit de
Dieu nous rend donc capables de réaliser le privilège de nous approcher
pratiquement du Père dans nos prières. Nous possédons
ce privilège
« par Lui », par le Seigneur Jésus qui a fait la paix par le sang de
Sa croix et nous a amenés à Dieu ; mais nous faisons usage
de ce
privilège « par ce seul
Esprit », c’est-à-dire dans la
puissance du seul Esprit. Et si nous pouvons vivre
par l’Esprit et si nous devons marcher
par l’Esprit et être conduits
par Lui (Gal. 5:16, 18, 25),
alors Dieu veut aussi que nous prions
par [ou : dans] l’Esprit (Jude 20).
La question qui se pose, n’est pas de savoir si l’Esprit Saint est digne ou non de toute adoration et
prière : Il est Dieu. Mais pendant le temps de la grâce, il Lui a plu de
prendre place dans
le croyant. Ainsi, Il n’est pas l’objet
de
notre prière, mais il en est la puissance
.
Nous trouvons un beau parallèle à cela dans les salutations des épîtres du Nouveau Testament. Inspirés par le Saint Esprit, les apôtres saluent les saints ou les assemblées des localités correspondantes. Ils les saluent de la part de Dieu le Père, et de Jésus Christ, le Fils de Dieu. Mais ils ne les saluent pas de la part du Saint Esprit. Pourquoi pas ? Parce qu’en habitant dans les saints et dans l’assemblée, Il suscite ces salutations et les envoie. C’est le même principe.
Si quelqu’un prie toutefois l’Esprit Saint par ignorance, mais avec sincérité, Dieu lui viendra en aide. Mais la vraie prière du chrétien a lieu dans la puissance de l’Esprit Saint, et c’est un privilège heureux.
Questions et réponses p. 73
Que signifie en Jean 14:13-14 « demander en mon nom » ?
Le Seigneur Jésus avait dit qu’ils (les apôtres) feraient des
œuvres plus grandes que Lui, parce qu’Il s’en allait
au Père (Jean 14:12). À cette promesse, Il rattache maintenant la promesse de
l’exaucement de la prière en Son nom : « Et quoi que vous demandiez
en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous
demandez quelque chose en mon nom, moi
, je le ferai » (Jean 14:13,
14).
C’était un
réconfort de plus pour Ses disciples qu’Il allait
bientôt quitter. Il était sur le point d’aller dans la maison de Son Père, pour
leur y préparer une place. Et maintenant Il leur donne la promesse que tout ce
qu’ils demanderaient au Père en Son nom, Lui (Christ) le ferait. Il leur avait
donné auparavant ce qu’on appelle le « notre Père », mais ce n’était
pas une prière en Son nom, car Son nom n’est même pas mentionné dans cette
prière, et en outre Il dit en Jean 16:24 : « Jusqu’à présent vous
n’avez rien demandé en mon nom ». Mais maintenant Il introduit la prière
en son nom
par anticipation de l’œuvre expiatoire qu’Il
allait accomplir, de Sa résurrection, de Son ascension et de Sa séance à la
droite de Dieu.
Que signifie donc « demander en mon nom » ?
Certainement, cela signifie plus que la simple mention de Son nom dans la
prière. Pour pouvoir prier en Son nom, il est nécessaire que celui qui prie
soit un en Lui et avec Lui. L’expression « au nom de » signifie en
général dans le Nouveau Testament la représentation
de la personne dont
le nom est utilisé : on parle et on agit à sa place, on accomplit sa
volonté et ses intentions, et ainsi on manifeste sa vie et sa gloire. C’est
pourquoi prier en Son nom implique de réaliser notre position en Christ et
notre union avec Lui, et de chercher à Le glorifier. Si nous n’avons pas la
conscience d’être un avec Lui, et si nos demandes ne sont pas pénétrées du but
de le glorifier, alors la simple mention de Son nom ne sert à rien, ce n’est
pas une prière en Son nom. Une prière en Son nom signifie donc qu’elle est
accord avec tout ce à quoi tient Son nom.
Il est aussi caractéristique que le Seigneur Jésus ne dit pas à
qui
doivent être adressées les prières en Son nom. À cet égard, il est
peut-être intéressant de savoir que les meilleurs anciens manuscrits lisent au
verset 14 : « Si vous me
demandez quelque chose en mon
nom… ». Notre prière s’adresse à Dieu
, et le Père et le Fils sont
si absolument un, que ce qui concerne le Père concerne aussi le Fils. Le
Seigneur Jésus est Dieu, Il est Dieu le Fils. Que nous prions le Père ou le
Fils, nous prions Dieu. Et quand Il dit : « moi
, je le
ferai », ce n’est qu’une preuve supplémentaire de Sa Divinité dans cet
évangile, de Son unité complète avec le Père. Combien est précieuse l’assurance
contenue dans ces paroles du Seigneur pour nous, si nous demandons en Son nom
dans la poursuite de Ses intérêts : IL le fera !
Questions et réponses p. 180
J’ai prié trois fois le Seigneur Jésus avant d’abandonner ma place de travail pour en prendre une autre. Mais je ne suis pas sûr si j’ai bien fait. Peut-être n’ai-je pas assez prié ?
Cela ne dépend pas seulement du fait de prier
assez, mais on doit aussi interroger
le Seigneur et attendre
Sa réponse. Spécialement dans ce genre de décisions lourdes de conséquences
comme un changement de travail, nous devrions demander continuellement
d’avoir de la clarté sur ce qu’est la volonté du
Seigneur dans cette affaire, et nous devrions attendre patiemment
jusqu’à ce qu’Il nous donne la
réponse. Tant que nous n’y voyons pas clairement, nous devrions autant que
possible ne rien décider. C’est justement l’attente qui nous est si
difficile ; pourtant Jacques dit dans son épître : « Mais que la
patience ait son œuvre parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne
manquant de rien » (Jacques 1:4).
La patience et l’attente sont cependant plus faciles dans la
mesure où nous avons confiance que la volonté de Dieu est toujours la meilleure
et qu’Il a certainement un chemin pour nous
personnellement dans toutes les situations de la vie. Pourquoi alors faire quelque
chose avant qu’Il ne me l’ait montré ? Il ne
s’agit pas de savoir si on Lui a parlé plusieurs fois de ceci ou de cela. Nous
devons Lui demander ce qu’Il en pense
, et nous devons rechercher de la lumière
dans Sa Parole à cet égard. Et quand nous demandons Sa volonté, il ne faut pas
être déjà arrivé à une décision préliminaire, et nous borner à désirer en plus
qu’Il la bénisse. Si c’était le cas, je ne crois pas
qu’Il nous fasse connaître Sa volonté. Nous
ressemblons alors à l’homme inconstant, ou plutôt à l’homme double de cœur dont
parle Jacques au v. 8. D’un coté nous voulons bien apprendre la volonté de
Dieu, mais d’un autre coté, nous avons devant nous certains objectifs nous
aimerions bien atteindre. Néanmoins, si nous demandons « avec foi »,
si nous demandons de la sagesse et de la clarté, nous ne devons pas poursuivre
une stratégie avec un cœur double. « Que cet homme ne pense pas qu’il
recevra quoi que ce soit du Seigneur » (Jacq.
1:7).
Le Seigneur ne donne pas toujours tout de suite la réponse à nos prières. Quelquefois nous voulons Le précéder, et Son temps n’est pas encore venu. D’autres fois Il veut simplement éprouver notre foi, pour voir si nous faisons vraiment confiance à Sa bonté, et si nous voulons attendre Ses directives. Combien est heureux et paisible le cœur qui se trouve dans cette disposition intérieure ! « Dans la tranquillité et dans la confiance sera votre force » (És. 30:15). Et ce qui paraît de la faiblesse, à savoir de ne rien faire, est en vérité de la force spirituelle. Quand Dieu voit de la droiture chez nous pour faire Sa volonté, tôt ou tard Il nous fait entendre Sa voix : « c’est ici le chemin, marchez-y » (És. 30:21). Ceux qui agissent à grande vitesse ont presque toujours fait des fautes graves. Laissons d’abord le Seigneur parler avant que nous agissions. Nous comprendrons Ses directions quand elles nous parviendront. Si nous faisons partie de Ses brebis qui connaissent Sa voix (Jean 10:4), c’est que nous l’avons déjà entendue plusieurs fois auparavant.
Questions et réponses p. 112
Est-il correct de s’adresser au Seigneur Jésus avec le titre de « roi » ?
Sans doute le Seigneur Jésus est roi, et même « roi des
rois » (Apoc. 17:14). Ce titre est aussi utilisé
pour Dieu dans Sa souveraineté (1 Tim. 6:15). Mais
nous, chrétiens, nous n’avons pas à faire au Seigneur Jésus en tant que roi
,
car parla grâce de Dieu nous avons été introduits dans une relation beaucoup
plus intime avec Lui. Que penserions-nous d’une épouse qui s’adresserait à son
époux en l’appelant « Monsieur le Directeur », parce que telle est sa
position dans la vie professionnelle ?
Non, nous ne nous adressons pas au Seigneur Jésus en tant que
« roi ». Il est la tête
du corps, de l’Assemblée.
Il est le premier-né
entre plusieurs frères. Il est l’époux
de
l’épouse. Il est notre Rédempteur
, le Sauveur
de nos âmes, et Il
sera aussi le Sauveur
de notre corps.
Un jour, Il sera roi
sur Israël, et même Il régnera sur
toute la terre, mais Il ne règne pas comme roi
sur les Siens. Même quand
il s’agit de son royaume actuel, le royaume des cieux dont Il est roi dans le
ciel, le Seigneur Jésus ne se désigne pas comme « roi » vis-à-vis de
Ses esclaves, mais toujours comme Seigneur ou Maître : « Qui donc est
l’esclave fidèle et prudent, que son maître
a établi sur les domestiques
de sa maison ? » (Matt. 24:45) ; « et longtemps après, le maître
de ces esclaves vient et règle compte avec eux » (Matt. 25:19). Et Il dit
à Ses disciples : « si donc moi, le seigneur
et le maître
… »
(*) (Jean 13:14).
(*) Note Bibliquest : en Matt. 24:45 et 25:19 le terme « maître » est celui utilisé ordinairement pour « seigneur ». En Jean 13:14 le terme « maître » a le sens de « maître qui enseigne ».
En rapport avec notre responsabilité, le titre qui convient pour
s’adresser à Lui est celui de « Seigneur », non pas celui de
« roi ». Nous ne trouvons jamais dans le Nouveau Testament que les
chrétiens s’adressent à Lui comme « roi ». Les onze disciples
prièrent en disant : « Toi, Seigneur
, qui connais les cœurs de
tous » (Actes 1:24). Étienne, s’étant mis à genoux, cria à haute
voix : « Seigneur
, ne leur
impute pas ce péché » (Actes 7:60). Et à la fin du livre divin, l’épouse
dit : « Amen, viens, Seigneur
Jésus
! »