Petit Dictionnaire BIBLIQUE

A AG AN AP AS B BE BO C CO CR D DI DO E EL EP ES F FO G GO H HO I IN J JO JU K L LI LU M MI MO MY N NI O P PE PI PR Q R RE RO S SAG SAN SC SM T TE TH TR U V Z

Avant-Propos

Les termes et les noms de ce petit dictionnaire sont ceux rencontrés dans la version J.N. Darby.

Dans la plupart des cas, le terme français est accompagné entre parenthèses de la transcription du terme grec correspondant.

Les mots italiques désignent des termes expliqués ailleurs dans le Petit Dictionnaire

Abréviations :

Ancien Testament A.T.

Après Jésus-Christ ap. J. -C.

Avant Jésus-Christ av. J. -C.

Comparer comp.

C’est-à-dire c.-à-d.

Environ env.

Littéralement litt.

Nouveau Testament N.T.

Par exemple p. ex.

Probablement prob.

Synonyme syn.

Verset v.

A

AARON

Frère aîné de Moïse (Exode 6:20). Les fils d’Israël lui demandèrent de leur faire des dieux en l’absence de Moïse (Actes 7:37-41). Chef de la lignée des sacrificateurs en Israël. Il est un type de Christ sous son caractère de grand souverain sacrificateur. Ses saints vêtements (Exode 28) nous parlent en figure des gloires du Seigneur dans l’exercice de sa sacrificature actuelle, sacrificature d’intercession (Hébreux 7:26 ; 9:24).

AARON (haut élevé, éclairé)

Fils aîné d’Amram et de Jokébed, de la tribu de Lévi, Ex.6:16-20. 1 Chr.6:3 ; 23:13.

Il épousa Élishéba, de qui naquit 4 fils, Ex.6:23. Nb. 3:2 ; 26:60. 1 Chr.6:3-5 ; 24:1-19.

Premier Grand Sacrificateur en Israël : son appel, son caractère, etc., Ex. 4:14-16 ; 7:1. Ps. 106:16. Héb.5:4.

Il devint l’associé et le prophète de son frère Moïse, Ex. 4:27-31 ; 6:26, 27 ; 7:1. Jos. 24:5. 1 Sam. 12:6-8. Ps. 77:20 ; 99:6 ; 105:26. Mich. 6:4.

Ses entretiens avec le Pharaon, Ex. 4 à 12.

Les Israélites murmurèrent contre lui, Ex. 5:20, 21 ; 16:2-10. Nb. 14:2-5, 10 ; 16:3-11, 41-42 ; 20:2.

Son âge, Ex. 7:7. Nb. 33:39.

Sa verge devint un serpent, Ex.7:10.

Il frappa les eaux, celles-ci devinrent du sang, Ex. 7:20.

Il fit encore d’autres miracles, Ex. 8:5, 17.

Il posa la cruche de manne dans l’arche, Ex. 16:34. Héb. 9:4.

Il soutint les mains de Moïse, Ex. 17:12.

Il monta au Sinaï, Ex. 19:24 ; 24:1, 9-11.

Il jugea Israël en l’absence de Moïse, Ex. 24:14.

Sa consécration, Ex. 28 et 29. Lév.8. Nb. 3:3 ; 18. 1 Chr. 23:13. 2 Chr. 26:18. Ps. 99:6 ; 133:2.

Son service, Ex. 30:7. Lév. 9.

Il fit un veau d’or, Ex. 32. Act. 7:40.

Il eut peur de son frère, Ex. 34:30.

Il bénit le peuple, Lév. 9:22. Nb. 6:22-27.

Ses fils présentèrent un feu étranger, Lév. 10:1. Nb. 3:4.

Il ne devait pas boire de vin, Lév. 10:8-11.

Moïse fut en colère contre ses fils, Lév. 10:16-17.

Jaloux de son frère, il parla contre lui, Nb. 12:1-9.

Il intercéda pour sa sœur, Nb. 12:11-12.

Il arrêta la plaie après la révolte de Coré, Nb. 16.

Sa verge porta du fruit, Nb. 17:8.

Il fut exclu de Canaan, Nb. 20:12.

Il s’attira la colère de Dieu, Deut. 9:20.

Sa mort, sur la montagne de Hor, à l’âge de 123 ans, Nb. 20:28 ; 33:38. Deut. 10:6 ; 32:50.

AB (père, source)

Nom du 5ième mois de l’année religieuse (11ième mois de l’année civile) et qui correspond à la nouvelle lune de juillet.

Le jeûne en mémorial de la destruction des temples(en 586 avant J.-C. et en l’an 70) fut observé le 9ième jour de ce mois. Nb. 33:38. Zac. 7:3.

ABADDON (destructeur)

Terme hébreu traduit par abîme dans l’A.T. (Job 26:6 ; 31:12 ; Psaume 88:11 ; Prov. 15:11 ; 27:20) ; et par destruction en Job 28:22.

En Apocalypse 9:11, ce nom est donné symboliquement au « roi des sauterelles », ange de l’abîme, agent satanique accomplissant le premier malheur sur les Juifs apostats. Le nom grec d’Apollyon lui est donné en rapport avec le deuxième malheur s’accomplissant sur les nations christianisées apostates de l’empire romain.

ABAGTHA (prospère, heureux)

Eunuque du roi Assuérus, Est. 1:10.

ABANA (alliance, garantie)

Rivière de Syrie, que Naaman disait être meilleure que toutes les eaux d’Israël. Damas et 14 villages syriens recevaient l’eau de l’Abana, et la plaine avoisinante était abondamment arrosée. Auj. appelée Barada. 2 Rois 5:12.

ABANDONNEMENT : délaissement entier

Jér .49:25.

ABANDONNER ; délaisser, quitter

Gen. 28:15 ; Je ne t’abandonnerai pas. Deut. 4:31 ; 31:6, 8. Jos. 1:5. 1 Sam. 12:22. 1 Rois 6:13 ; 8:57. 1 Chr. 28:20. Esd. 9:9. Néh. 9:17, 19, 31. Ps. 9:10 ; 27:9 ; 37:28 ; 38:21 ; 71:9 ; 94:14 ; 138:8. És. 41:17.

Héb. 13:5.

Deut. 28:20. Tu m’as abandonné. Deut. 31:16 ; 32:15. Jos. 24:16, 20. Jug. 2:13 ; 10:6, 10, 13. 1 Rois 9:9. 2 Rois 21:22 ; 22:17. 1 Chr. 28:9. 2 Chr. 12:5 ; 24:20. Esd. 8:22. Job 6:14. És. 1:28. Jér. 2:13, 17, 19 ; 5:7 ; 16:11 ; 17:13 ; 19:4.

Deut. 29:25. Ils ont abandonné l’alliance. 1 Rois 19:10. 2 Chr. 12:1. Esd. 9:10. Ps. 89:30 ; 119:53, 87. Prov. 28:4. Jér. 9:13 ; 22:9. Dan. 11:30. Marc 7:8.

Deut. 31:17. Je les abandonnerai. 2 Rois 21:14. 2 Chr. 12:5 ; 15:2 ; 32:31. Ps. 22:1 ; 71:11 ; 78:60. És. 49:14 ; 54:7. Jér. 9:2 ; 12:7 ; 25:38. Lam. 5:20. Éz. 8:12.

Mat. 27:46.

Jos. 22:3. Vous n’avez pas abandonné vos frères.

1 Chr. 13:10. Nous ne l’avons pas abandonné.

2 Chr. 28:14. Abandonnèrent les captifs.

Néh. 10:39. N’abandonnerons pas la maison.

Job 39:17. Elle abandonne ses œufs.

Ps. 37:25. Je n’ai pas vu le juste abandonné.

Ps. 40:12. Mon cœur m’a abandonné.

Prov. 2:17. Abandonne le guide de sa jeunesse. Prov. 1:8 ; 2:13 ; 3:3 ; 4:2, 6 ; 6:20 ; 15:10.

Prov. 27:10. N’abandonne point son ami.

És. 55:7. Que le méchant abandonne sa voie. Prov. 28:13.

Jon. 2:9. Ceux qui… abandonnent la grâce.

Zac. 11:17. Qui abandonne le troupeau. Jean 10:12.

2 Cor. 4:9. Non pas abandonnés.

2 Tim. 4:10. Démas m’a abandonné.

2 Tim. 4.16. Tous m’ont abandonné.

Héb. 10:25. N’abandonnant pas le rassemblement.

Jude 6. Ont abandonné leur propre demeure.

Apo. 2:4. Tu as abandonné ton premier amour.

ABARIM (régions au-delà)

Chaîne de montagnes à l’est du Jourdain. Moïse mourut sur un des sommets, Nb. 27:12 ; 33:47, 48. Deut. 32:49-50. Jér. 22:20.

ABATTEUR : celui qui abat

És. 14:8.

ABATTRE : jeter bas, démolir, renverser

Gen. 4:5. Son visage fut abattu.

Deut. 12:3. Vous abattrez les images taillées.

Ruth 1:21. Quand l’Éternel m’a abattue.

2 Rois 25:10. Abattit les murailles.

2 Chr. 15:16. Asa abattit son simulacre.

2 Chr. 26:6. Abattit la muraille de Gath.

Ps. 34:18. Ceux qui ont l’esprit abattu.

Ps. 42:5. Pourquoi es-tu abattue, mon âme ? v. 6. Lam. 3:20.

Prov. 12:25. L’inquiétude… l’abat.

Prov. 17:22. Un esprit abattu dessèche les os.

És. 10:33. Abat les hautes branches.

És. 13:18. Leurs arcs abattront les jeunes gens.

És. 14:12. Tu es abattu jusqu’à terre.

És. 61:3. Louange au lieu d’un esprit abattu.

Dan. 4:14. Abattez l’arbre. v. 23.

Dan. 7:24. Il abattra trois rois.

Osée 10:2. Il abattra leurs autels.

Luc 12:18. J’abattrai mes greniers.

2 Cor. 4:9. Abattus, mais ne périssant pas.

Phil. 2:26. Il était fort abattu.

ABBA

Terme araméen qui signifie « père » dans l’acception familière du mot. « Abba » ne constitue pas simplement une marque de respect ; il exprime aussi l’affection et la confiance d’un enfant dans sa relation avec son père. Chez les Juifs, on interdisait aux esclaves de s’adresser au chef de famille par ce nom. Dans le N.T., nous trouvons l’expression « Abba, Père » trois fois : Jésus à Gethsémané s’adresse ainsi à Dieu, dans l’expression d’une très intime communion (Marc 14:36) ; il est dit du croyant de la période actuelle qu’il a reçu l’Esprit d’adoption, par lequel il crie : « Abba, Père ! » (Romains 8:15) ; en Galates 4:6, c’est l’Esprit qui crie dans le cœur du croyant : « Abba, Père ».

ABDA (serviteur)

Père d’Adoniram, 1 Rois 4:6.

Fils de Shammua, Néh. 11:17.

ABDEEL (serviteur de Dieu)

Père de Shélémia, Jér. 36:26.

ABDI (serviteur de l’Éternel)

Père de Kishi, 1 Chr. 6:44.

Père de Kis, 2 Chr. 29:12.

Esd. 10:26.

ABDIAS (adorateur de l’Éternel)

Chef de la maison du roi Achab, homme pieux, il cacha 100 prophètes dans une caverne pendant la famine et les nourrit. Il rencontra Élie et fut envoyé par celui-ci vers Achab. 1 Rois 18:3-16.

Descendant de David, 1 Chr. 3:21.

Descendant d’Issacar, 1 Chr. 7:3.

Fils d’Atsel, 1 Chr. 8:38 ; 9:44.

Lévite, 1 Chr. 9:16.

Gadite, homme fort et vaillant, 1 Chr. 12:9.

Père de Jismahia, 1 Chr. 27:19.

Officier de la maison du roi Josaphat ; il fut envoyé par celui-ci pour enseigner la loi de l’Éternel, 2 Chr. 17:7.

Lévite, 2 Chr. 34:12.

Fils de Jekhiel, Esd. 8:9.

Sacrificateur, Néh. 10:5.

Portier, Néh. 12:25.

Prophète de l’Éternel dont il ne nous est rien révélé concernant sa personne, sinon qu’il fut honoré d’une vision qui se rapporte à la destinée d’Édom, Abd. 1.

ABDIAS. Livre d’

Cette prophétie est dirigée contre Édom qui avait toujours témoigné une haine implacable envers Israël, Nb. 20:14, 21. Ps. 137:7. Abd. 10.

Plan du livre :

1. L’humiliation d’Édom, v. 1-9.

2. Le péché d’Édom, v. 10-16.

3. La restauration d’Israël, v. 17-21.

La prophétie d’Abdias constitue un sérieux avertissement à tous les ennemis d’Israël. Notez les sept reproches, v. 12-14.

ABDIEL (serviteur de Dieu)

Descendant de Gad, 1 Chr. 5:15.

ABDON (servile)

Ville lévitique d’Aser, Jos. 21:30. 1 Chr. 6:74. Appelée Ébron, Jos. 19:28. Auj. Abdeh.

Fils d’Hillel ; il jugea Israël, Jug. 12:13-15.

Fils de Shashak, 1 Chr. 8:23.

Fils de Jehiel, 1 Chr. 8:30 ; 9:36.

Fils de Michée, il fut envoyé par Josias chez Hulda, la prophétesse, pour s’enquérir des paroles de la Loi retrouvées dans le Temple, 2 Chr. 34:20. Appelé Acbor, 2 Rois 22:12.

ABED-NEGO (adorateur de Mercure)

Nom donné, à Babylone, à Azaria, ami de Daniel, qui fut délivré de la fournaise de feu, Dan. 1:6-20 ; 2:49 ; 3:12-30.

ABEILLE : insecte produisant le miel et la cire

Deut. 1:44. Jug. 14:8. Ps. 118:12. És. 7:18.

ABEL (vapeur ; vanité)

Deuxième fils d’Adam et d’Ève. Jésus le surnomme : « Abel le juste » (Matthieu 23:35). Il fut tué par son frère Caïn, jaloux du fait que Dieu ait eu égard au sacrifice d’Abel plutôt qu’au sien (Genèse 4:3-16). Le sacrifice d’Abel était seul excellent (Hébreux 2:4), car il parlait à l’avance du sacrifice de Jésus-Christ à la croix. Le sacrifice de Caïn symbolise les œuvres des hommes, qui ne peuvent les racheter.

ABEL (souffle, vapeur)

2ième fils d’Adam et d’Ève, il fut berger et devint célèbre par l’offrande qu’il fit d’un sacrifice acceptable, manifestant ainsi sa foi. Il fut tué par son frère Caïn et ainsi fut le premier à goûter la mort, Gen. 4:2-9, 25. Mat. 23:25. Luc 11.51. Héb. 11:4 ; 12:24. 1 Jean 3:12.

ABEL (prairie)

Pierre sur laquelle l’arche fut abandonnée par les Philistins, 1 Sam. 6:18.

ABEL ou Abel-Beth-Maaca

Ville de Manassé (ou de Nephthali) où Shéba fut tué, 2 Sam. 20:14-22.

Frappée par Ben-Hadad, 1 Rois 15:20.

Prise par Tiglath-Piléser, 2 Rois 15:29.

Appelée Abel-Maïm, 2 Chr. 16:4. Auj. Abil.

ABEL-KERAMIM (pré des vignes)

Village des Ammonites, Jug. 11:33.

ABEL-MAÏM

2 Chr. 1:4 Voy. ABEL.

ABEL-MEHOLA (pré de la danse)

Village d’Issacar où naquit Élisée, Jug. 7:22. 1 Rois 4:12 ; 19:16. Auj. Ain Helweh.

ABEL-MITSRAIM (pré des Égyptiens)

Lieu où Joseph mena deuil sur son père, Gen. 50:11. Voy. ATAD.

ABEL-SITTIM (pré des acacias)

Nb. 33:49. Voy. SITTIM.

ABHORRER : avoir en horreur

ABI (mon père)

Fille de Zacharie, elle épousa Achaz et fut mère d’Ézéchias, 2 Rois 18:2. Appelée Abija, 2 Chr. 29:1.

ABIA (l’Éternel est un père)

1. Famille ou classe de sacrificateurs dont faisait partie Zacharie, le père de Jean le baptiseur (Luc 1:5). Appelé Abija, 1 Chr. 24:10.

2. Nom d’un roi de Juda, petit-fils de Salomon, mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:7). Il est appelé Abijam en 1 Rois 15:1, 2 et Abija en 2 Chroniques 13:1, 2 et 1 Chr. 3:10.

ABI-ALBON (père fort)

Homme vaillant, 2 Sam. 23:31. Appelé Abiel, 1 Chr. 11:32.

ABIASAPH (père qui rassemble)

Fils de Coré, Ex. 6:24. Appelé Ébiasaph, 1 Chr. 6:37 ; 9:19.

ABIATHAR (père de l’abondance)

Sacrificateur qui partagea le sort de David lorsqu’il fuyait devant Saül. Son service préfigure la sacrificature des croyants, en liaison avec un Christ rejeté. Jésus en parle en Marc 2:26.

ABIATHAR (père d’abondance)

Fils d’Akhimélec et 11ième grand sacrificateur de la succession d’Aaron. Il s’échappa de Nob vers David lorsque Saül fit mettre à mort les sacrificateurs de l’Éternel, et il lui resta fidèle lors de la révolte d’Absalom. David, néanmoins, le renvoya avec l’arche à Jérusalem et il partagea la sacrificature avec Tsadok. Il fut destitué par Salomon pour avoir soutenu les prétentions d’Adonija, ainsi fut accomplie la parole donnée à Éli, 1 Sam. 2:31. Il fut le dernier sacrificateur de la maison d’Ithamar.

1 Sam. 20:22-23 ; 23:6-9 ; 30:7. 2 Sam. 8:17 ; 15:24-36 ; 17:15 ; 19:11 ; 20:25. 1 Rois 1:7, 19, 25, 42 ; 2:22, 26-27, 35 ; 4:4. 1 Chr. 15:11 ; 18:16 ; 24:6 ; 27:34.

ABIB (épi) ou Nisan

Le 1er mois de l’année religieuse juive et le 7ième mois de l’année civile, qui correspond à la nouvelle lune de mars-avril, Ex. 12:2. L’exode eut lieu, Ex. 13:4, et la pâque fut célébrée en ce mois, Ex.23:15, Lév. 25:8-10. Le tabernacle aussi fut dressé, Ex. 40:2, 17 ; et les Israélites arrivèrent au désert de Tsin, Nb. 20:1, et traversèrent le Jourdain, Jos. 4:19. Les inondations du Jourdain eurent lieu, 1 Chr. 12:15 ; et le décret d’Haman fut lancé en ce mois, Est. 3:12.

Jésus serait mort au mois d’, Mat. 27:15.

Appelé Nisan après la captivité, Néh. 2:1. Est. 3:7.

ABIDA (père savant)

Fils de Madian, Gen. 25:4. Chr. 1:33.

ABIDAN (père du juge)

Fils de Guidhoni, Nb. 1:11 ; 2:22 ; 7:60, 65 ; 10:24.

ABIEL (père fort)

Père de Kis et de Ner, 1 Sam. 9:1 ; 14:51.

Vaillant soldat de David, 1 Chr. 11:32. Voy. ABI-ALBON.

ABIÉZER (père du secours) ou Ihéser

Descendant de Manassé, Nb. 26:30. Jos. 17:2. Jug. 6:34 ; 8:2. 1 Chr. 7:18.

ABIÉZER

Vaillant soldat de David, 2 Sam. 23:27. 1 Chr. 11:28 ; 27:12.

ABIGAÏL (dont le père s’est réjoui)

Femme de Nabal ; elle confessa l’iniquité de son mari et apaisa la colère de David ; après la mort de Nabal, elle épousa David et lui donna un fils, 1 Sam. 25 ; 27:3 ; 3:5. 2 Sam. 2:2 ; 3:3. 1 Chr. 3:1.

Sœur de David et mère d’Amasa, 2 Sam. 17:25. 1 Chr. 2:16, 17.

ABIHU (dont Dieu est le père)

2ième fils d’Aaron, Ex. 6:23. Nb. 3:2 ; 26:60. 1 Chr. 6:3 ; 24:1.

Il monta au Sinaï, Ex. 24:1, 9-11.

Il fut consacré, Ex. 28:1, et offrit un feu étranger qui le dévora, Lév. 10:1-2. Nb. 3:4 ; 26:61. 1 Chr. 24:2.

ABIHUD (dont la louange est le père)

Fils de Béla, 1 Chr. 8:3.

ABIJA (dont l’Éternel est le père)

2ième fils de Samuel, juge d’Israël, 1 Sam. 8:2. 1 Chr. 6:28.

Fils de Jéroboam, 1 Rois 14:1-18.

Femme de Hetsron, 1 Chr. 2:24.

2ième roi de Juda, fils et successeur de Roboam, 1 Chr. 3:10. 2 Chr. 11:20. Appelé Abijam, 1 Rois 14:31 ; 15:1, 7-8 ; et Abia, Mat. 1:7. Dieu eut pitié de lui, 1 Rois 15:1-5 ; voy. 1 Rois 11:36.

Il fit la guerre à Jéroboam, 1 Rois 15:6-7.

Il reprit Jéroboam et reprocha aux Israélites leur idolâtrie, 2 Chr. 13:1-12.

Sa foi et sa victoire, 2 Chr. 13:10-20.

Ses femmes et ses enfants, 2 Chr. 13:21-22.

Sa mort, 1 Rois 15:8. 2 Chr. 14:1.

Les actes de son règne écrits par Iddo, 2 Chr. 13:22.

Fils de Béker, 1 Chr. 7:8.

Chef d’une maison de sacrificateurs, 1 Chr. 24:10. Appelé Abia, Luc 1:5.

Mère d’Ézéchias, 2 Chr. 29:1.

Sacrificateur qui scella l’alliance avec Néhémie, Néh. 10:7 ; 12:4, 17.

ABIJAM (père de la mer)

1 Rois 14:31 ; 15:1, 7-8. Appelé Abija, 1 Chr. 3:10.

ABIKHAÏL (père de puissance)

Lévite, père de Tsuriel, Nb. 3:35.

Femme d’Abishur, 1 Chr. 2:29.

Chef d’une famille de Gad, 1 Chr. 5:14.

Femme de Roboam, 2 Chr. 11:18.

Père d’Esther, Est. 2:15 ; 9:29.

ABILÈNE

Région du nord de la Palestine dont la capitale est Abila. Lysanias était tétrarque de l’Abilène sous le règne de Tibère César (Luc 3:1).

ABIMAËL (Dieu est mon père)

Fils de Joktan, Gen. 10:28. 1 Chr. 1:22.

ABÎME (abussos ; litt. : sans fond)

1. Gouffre sans fond (Romains 10:7). L’apôtre interprète Deutéronome 30:13 : au-delà de la mer.

2. Symbole de la source du mal et de la misère sataniques (Apocalypse 9:1, 2, 11 ; 11:7; 17:8).

3. Lieu inférieur d’obscurité et de captivité provisoire pour certains anges déchus, et plus tard pour le diable (Luc 8:31 ; 2 Pierre 2:4 (tartaroô : précipiter dans le Tartare) ; Apocalypse 20:1, 3). Après leur jugement, ils seront jetés dans le feu éternel (Matthieu 25:41).

ABIMÉLEC (mon père est roi)

Titre donné aux rois des Philistins. Roi de Guérar, il enleva Sara, qu’il croyait sœur d’Abraham, Gen. 20:2-3 ; il la lui rendit avec de riches présents, Gen. 20:14, et conclut une alliance avec lui à Beér-Shéba, Gen. 21:22-32.

Fils du précédent. Isaac le trompa concernant Rebecca, et ses bergers eurent des contestations avec ceux d’Isaac, qui traita une alliance avec lui, Gen. 26.

Fils de Gédéon, Jug. 8:31. Il fit mettre à mort 70 de ses frères, établit son pouvoir sur Sichem et fut blessé mortellement à Thébets par une meule tournante jetée par une femme, Jug. 9. 2 Sam. 11:21.

Fils d’Abiathar, sacrificateur, 1 Chr. 18:16. Appelé Akhimélec, 2 Sam. 8:17.

ABINADAB (père noble)

Israélite de la tribu de Juda, chez qui l’arche demeura après que les Philistins l’eurent renvoyée, 1 Sam. 7:1-2. 2 Sam. 6:3, 4. 1 Chr. 13:7.

2ième fils d’Isaï, 1 Sam. 16.8 ; 17:13. 1 Chr. 2:13.

Fils de Saül, tué à Guilboa, 1 Sam. 31:2. 1 Chr. 8:33 ; 9:39 ; 10:2.

Père du gendre de Salomon, 1 Rois 4:11.

ABINOAM (père de charme)

Père de Barak, Jug. 4:6, 12 ; 5:1, 12.

ABIRAM (père de grandeur)

Fils d’Éliab, Rubénite, qui conspira avec Coré contre Moïse et Aaron ; il périt dans un tremblement de terre, Nb. 16:1, 12, 24, 25, 27 ; 26:9. Deut. 11:6. Ps. 106:17.

Fils de Hiel, 1 Rois 16:34. Voy. Jos. 6:26.

ABISHAG (père d’erreur)

Infirmière qui soigna le roi David, 1 Rois 1:3, 15 ; demandée en mariage par Adonija, 1 Rois 2:17, 21, 22.

ABISHAÏ (père du don)

Neveu de David et frère de Joab et d’Asçael, 1 Chr. 2:16 ; il fut un des trois hommes forts qui se distinguèrent, 2 Sam. 23:18. Il voulut tuer Saül, 1 Sam. 26:6-9 ; et poursuivit Abner, 2 Sam. 2:24, qu’il tua pour venger son frère, 2 Sam. 3:30. Il vainquit les Édomites, 1 Chr. 18:12-13, et les Ammonites, 2 Sam. 10:10, 14. 1 Chr. 19:11-15. Il voulut décapiter Shimhi, 2 Sam. 16:9 ; 19:21.

Dans la lutte contre Absalom, il commanda une division de l’armée, 2 Sam. 18:2, 5 ; et fut envoyé contre Shéba, 2 Sam. 20:6, 10.

Il frappa un géant, 2 Sam. 21:17.

Au péril de sa vie, il chercha de l’eau du puits de Bethléhem, 2 Sam. 23:16-18. 1 Chr. 11:18-21.

ABISHALOM (père de paix)

Père de Maaca, femme de Roboam, 1 Rois 15:2, 10. Appelé Absalom, 2 Chr. 11:20, 21.

ABISHUA (père du bien-être)

Fils de Phinées, 1 Chr. 6:4, 5, 50. Esd. 7:5.

Fils de Béla, 1 Chr. 8:4.

ABISHUR (père du mur)

Fils de Shammaï, 1 Chr. 2:28, 29.

ABITAL (père de la rosée)

Femme de David, 2 Sam. 3:4. 1 Chr. 3:3.

ABITUB (père de bonté)

Fils de Shakharaïm, 1 Chr. 8:11.

ABIUD (père de renom)

Nom d’un homme, fils de Zorobabel, mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:13). son nom ne se trouve pas dans la généalogie de 1 Chr. 3:19.

ABJECT : bas vil, méprisable

Éz. 7:20.

ABLUTION (gr. Baptême) : lavage cérémoniel

Héb. 6:2 ; 9:10.

Prescrite par la loi, Ex. 29:4 ; 40:12. Lév. 6:20 ; 13:54 ; 14:8. Deut. 21:6. 2 Chr. 4:6.

Pratiquée par les Israélites : le lavement des pieds, signe d’hospitalité, Gen. 18:4 ; 19:2 ; 24:32 ; 43:24. Jug. 19:21. 1 Sam. 25:41. 2 Sam. 11:8. Cant. 5:3. Luc 7:38, 44. Jean 13:5. 1 Tim. 5:10 ; le lavage du corps entier, Ruth 3:3. 2 Sam. 12:20. Éz. 23:40 ; du visage, Mat. 6:17 ; des mains, signe d’innocence, Ex. 30:19-21 ; 40:31. Deut. 21:6. 2 Rois 3:11. Ps. 26:6. Mat. 27:24. Marc 7:3 ; des nouveaux-nés, Éz. 16:4 ; des morts, Act. 9:37 ; des vêtements, Ex. 19:14. Lév. 13:6. Nb. 8:7.

Symb., Job 9:30. És. 1:16 ; 4:4. 1 Cor. 6:11. Éph. 5:26. Tite 3:5. Héb. 10:22. Apo. 1:5 ; 7:14.

ABNÉGATION : renoncement, sacrifice

Gen. 22:12. 2 Sam. 24:24. Prov. 23:2.

Mat. 5:29-30 ; 10:28-30. Luc 5:27-28 ; 9:23-24 ; 14:26-33 ; 18:29-30 ; 21:4. Act. 20:24 ; 21:13. Rom. 6:6 ; 13:14 ; 14:21. 1 Cor. 6:12 ; 8:13 ; 9:12, 15, 25-26 ; 10:24. Gal. 2:20 ; 5:24 ; 6:14. Phil. 2:4 ; 3:7-8. 1 Pi. 2:11. 3 Jean 7. Apo. 12:11.

Exemples : Juda, Gen. 44:33 ; Moïse, Ex. 32:32 ; la fille de Jephthé, Jug. 11:36 ; Ruth, Ruth 2:11 ; Esther, Est. 4:16 ; Moïse, Héb. 11:25.

ABNER (père de lumière)

Fils de Ner, cousin de Saül et chef de son armée, 1 Sam. 14:50, 51 ; 17:55 ; 26:5, 14.

Il présenta David au roi, 1 Sam. 17:57, et établit Ish-Bosheth comme roi sur Israël, 2 Sam. 2:8-10.

Il tua Asçaël et fut poursuivi par Joab et Abishaï, 2 Sam. 2:21-31.

Il s’irrita contre Ish-Bosheth et se réconcilia avec David, 2 Sam. 3:6-21.

Il fut tué par Joab, 2 Sam. 3:22-34. 1 Rois 2:5, 32, et pleuré par David, 2 Sam. 3:31-39.

ABOLIR : annuler, rendre inactif, destituer, répudier

Mat. 5:17. Que je sois venu pour abolir la loi.

1 Cor. 15:24. Il aura aboli toute principauté.

Éph. 2:15. Ayant aboli dans sa chair l’inimitié.

ABOLITION : action d’abolir

Héb. 9:26.

ABOMINABLE : qui excite l’aversion, l’horreur

Lév. 7:21 ; 11:43 ; 18:30 ; 20:25. Deut. 14:3. 2 Chr. 15:8. Job 15:16. Ps. 14:1 ; 53:1. Jér. 44:4. Éz. 16:25. Osée 9:10.

Tite 1:16.

ABOMINATION (bdelugma)

Dans l’A.T., il s’agit d’une idole (2 Rois 23:13 ; Ésaïe 44:19 ; Ézéchiel 16:36) qui constitue un objet de dégoût et d’horreur aux yeux de Dieu. Dans Luc 16:14-15, l’argent est hautement estimé parmi les hommes, mais une telle idole, source d’avarice, devient une abomination devant Dieu. Matthieu 24:15 et Marc 13:14 se réfèrent à l’abomination de la désolation mentionnée par Daniel (Daniel 9:24, 27) qui, après l’enlèvement de l’Église, sera établie par l’antichrist dans le temple reconstruit à Jérusalem ; il s’agit de l’image de la bête, objet d’adoration. Elle entraînera alors une grande désolation sur les Juifs et sur Jérusalem. La coupe d’or pleine d’abominations d’Apocalypse 17:4 fait référence à l’idolâtrie de ceux qui se disent chrétiens, avant le retour du Christ pour établir son règne.

ABOMINATION : horreur

Gen. 43:32 ; 46:34. Ex. 8:26. Deut. 25:16. Esd. 9:14. Ps. 5:6 ; 88:8. Prov. 6:16 ; 8:7 ; 17:15 ; 28:9 ; 29:27. Jér. 4:1 ; 6:15 ; 13:27. Éz. 16:50 ; 33:27. Zac. 9:7. Mal. 2:11. Luc 16:15. Apo. 21:27.

Parmi les choses citées comme étant en abomination à Dieu, notons : l’idolâtrie, Lév. 18:30 ; 20:25. Deut. 7:25-26 ; 27:15. 1 Rois 11:5. 2 Rois 23:13. És. 44:19. Éz. 8 ; 18:12. Dan. 9:27 ; 11:31 ; 12:11. Mal. 2:12 ; le péché sous toutes ses formes : l’offrande défectueuse, Deut. 17:1 ; la sorcellerie, Deut. 18:10-12 ; le déguisement, Deut. 22:5 ; l’offrande d’une prostituée ou le prix d’un chien, Deut. 23:18 ; l’impureté, Lév. 7:18. Deut. 24:4. Prov. 16:12. És. 66:17. Éz. 16. Apo. 21:8, 27 ; le faux poids, Deut. 25:13-16. Prov. 20:10, 23 ; le mensonge, Prov. 6:19 ; 12:22 ; la prière hypocrite et le culte formaliste, Prov. 15:8 ; 28:9. És. 1:13 ; les pratiques païennes, Lév. 18:26-27. Deut. 18:9. 1 Rois 14:24. Rom. 1:18 ; les égarements d’Israël, És. 1 ; 3. Jér. 2. Éz. 5:9, 11 ; 7 ; 8 ; 11 ; 16 ; 23. Osée 1.

« L’abomination de la désolation », Mat. 24:15. Marc 13:14, se rapporte à ce qui avait été révélé à Daniel (12:11) et aura son accomplissement, selon Dan. 9:27, vers la fin de la grande tribulation.

« La mère des abominations », Apo. 17:5, est une définition de Babylone, la grande prostituée.

ABONDAMMENT : avec abondance

Ps. 36:8 ; 65:9. Cant. 5:1. És. 55:7.

1 Cor. 14:12. Héb. 6:17.

ABONDANCE : grande quantité

Gen. 27:28 ; 33:9 ; 41:29, 47, 53. Nb. 20:11. Deut. 28:47 ; 33:19.1 Rois 18:41. 1 Chr. 22:3, 4, 14. 2 Chr. 31:5. Néh. 9:25.Est. 1:7. Job 20:22 ; 36:31. Ps. 37:11, 16 ; 68:6 ; 72:7 ; 130:7. Prov. 3:10 ; 14:4 ; 21:5. És. 7:22 ; 60:5 ; 66:11. Jér. 33:6. Éz. 16:49.

Mat. 12:34 ; 13:12 ; 25:29. Luc 5:17. 2 Cor. 8:2, 14, 20. Phil. 4:12, 18.

ABONDER : être, avoir en abondance

Job 1:10. Tu as fait abonder son avoir.

Prov. 28:20. L’homme fidèle abonde.

Prov. 29:22. Abonde en transgressions.

Rom. 3:7. Mon mensonge a abondé.

Rom. 5:15. Et le don ont abondé.

Rom. 5:20. Afin que la faute abondât.

Rom. 6:1. Afin que la grâce abonde ?

Rom. 15:13. Que vous abondiez en espérance.

1 Cor. 15:58. Abondant toujours dans l’œuvre.

2 Cor. 1:5. Notre consolation aussi abonde.

2 Cor. 4:15. Abondant par le moyen de plusieurs.

2 Cor. 8:7. Vous abondez en toutes choses.

2 Cor. 9:8. Pour faire abonder toute grâce.

Éph. 1:8. Il a fait abonder envers nous.

Phil. 1:9. Que votre amour abonde encore.

Phil. 4:17. Du fruit qui abonde.

Col. 2:7. Abondant en elle.

1 Thes. 3:12. Que le Seigneur vous fasse abonder.

1 Thes. 4:10. À y abonder de plus en plus.

2 Pi. 1:8. Ces choses… y abondent.

ABORD. D’ : dès le premier instant

Mat. 5:24.

ABOUTIR : toucher par un bout

Jos. 19:29. La frontière… aboutissait à la mer.

ABOYER : crier, en parlant du chien

És. 56:10. Chiens muets qui ne peuvent aboyer.

ABRAHAM (père d’une multitude)

Patriarche à l’origine de la lignée des Israélites. Dieu lui avait dit de quitter son pays et sa parenté, car il allait devenir une grande nation. À cause de sa foi exemplaire, il est appelé « père de tous ceux qui croient », sans distinction d’origine (Romains 4:11). Il a aussi été appelé « ami de Dieu » (Jacques 2:23). Il est cité comme un grand homme de foi (Hébreux 11:8-12). Son nom est cité dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:2 ; Luc 3:34).

ABRAHAM (père d’une multitude) ou Abram (père d’élévation)

Fils de Térakh, Gen. 11:26, 27. Il fut choisi par Dieu comme le père d’une race qui lui serait fidèle.

Sa femme s’appelait Saraï, Gen. 11:29.

Il quitta Ur en Chaldée et s’établit à Charan, Gen. 11:31. Néh. 9:7. Act. 7:4. Obéissant aux ordres de Dieu, il se fixa en Canaan, Gen. 12:1-8. Jos. 24:3. És. 51:2. Éz. 33:24. Héb. 11:8-10.

La famine l’obligea de passer en Egypte, où il trompa le Pharaon, Gen. 12:10-30.

De retour en Canaan, il se sépara de Lot et habita à Hébron, Gen. 13 ; 14:13 ; 35:27.

Il délivra Lot de la captivité et fut béni par Melchisédec, Gen. 14:13-20. Héb. 7:1-10.

Il eut une vision : sa foi et son sacrifice, Gen. 15:1-17.

La promesse confirmée et l’alliance, Gen. 15:18-21.

Il prit Agar pour femme, Gen. 16:1-3 ; naissance d’Ismaël, Gen. 16:11-16. Gal. 4:22.

L’alliance fut renouvelée et son nom changé, Gen. 17:1-8.

La circoncision fut instituée, Gen. 17:9-27.

La promesse d’un fils, Gen. 17:15-21 ; 18:9-15.

Il reçut la visite de trois anges, Gen. 18, et il plaida en faveur de Sodome, Gen. 18:22-33, et fut témoin de sa destruction, Gen. 19:27-29.

La naissance d’Isaac, Gen. 21:1-7. 1 Chr. 1:34.

Il chassa Agar et son fils, Gen. 21:8-14. Gal. 4:22-31.

Il séjourna à Guérar et trompa Abimélec, Gen. 20, puis fit alliance avec lui, Gen. 21:22-32, et y planta un tamarisc, Gen. 21:33-34.

Il offrit Isaac en sacrifice, Gen. 22:1-19. Héb. 11:17-19. Jac. 2:21.

La mort de Sara, Gen. 23 ; 49:30-31 ; 50:13.

Il envoya son serviteur chercher une femme pour Isaac, Gen. 24.

Il prit Ketura pour femme, elle lui donna six fils, Gen. 25:1-4. 1 Chr. 1:32-33.

Son héritier, Gen. 25:5-6.

Son âge, Gen. 25:7.

Sa mort, Gen. 25:8.

Son sépulcre, Gen. 25:9-10.

Ses richesses, Gen. 13:2 ; 24:35. És. 51:2.

Les autels construits par lui, Gen. 12:7-8 ; 13:4 ; 21:33 ; 22:9.

Sa foi, son caractère, Gen. 18:19 ; 22:12 ; 26:5. Néh. 9:7-8. Ps. 105:6. 4. Gal. 3:6-9. Héb. 11:8-19. Jac. 2:21-24.

Appelé l’ami de Dieu, 2 Chr. 20:7. És. 41:8. Jac. 2:23.

Vénéré par les Juifs, Mat. 3:9. Luc 13:16, 28 ; 19:9. Jean 8:33, 37, 39, 40, 52-58.

L’alliance que fit Dieu, Gen. 12:1-3 ; 13:14-17 ; 15 ; 17 ; 21:12.

Les chrétiens appelés enfants d’, Rom. 2:28-29 ; 4:11-12, 16 ; 9:6-8. 1 Pi. 3:6.

« Le sein d’Abraham », Luc 16:23. Selon les Juifs, Abraham occupait la place la plus élevée dans la félicité céleste ; être « avec Abraham » ou « dans son sein » représentait donc l’état de gloire la plus parfaite, c’était le ciel, le bonheur et la sécurité éternelle.

ABRÉGER : raccourcir

Ps. 89:45. Tu as abrégé les jours de sa jeunesse.

Ps. 102:23. Tu as abrégé mes jours.

Mat. 24:22. Si ces jours-là n’eussent été abrégés.

Mat. 24:22. Ces jours-là seront abrégés. Marc 13:20.

Rom. 9:28. Le Seigneur fera une affaire abrégée.

ABREUVER : faire boire

Gen. 29:7. Abreuvez le bétail.

Ex. 2:16. Pour abreuver le bétail.

Ps. 36:8. Tu les abreuveras au fleuve.

Ps. 69:21. Ils m’ont abreuvé de vinaigre.

Ps. 80:5. Tu les as abreuvés de larmes.

Ps. 104:11. Elles abreuvent toutes les bêtes.

Ps. 104:13. Il abreuve les montagnes.

És. 43:20. Pour abreuver mon peuple.

Lam. 3:15. Il m’a abreuvé d’absinthe.

1 Cor. 12:13. Nous avons tous été abreuvés.

ABREUVOIR : lieu où l’on mène boire les bestiaux, auge

Gen. 30:38.

ABRI : lieu où l’on peut se mettre à couvert de la pluie, du danger, etc.

1 Chr. 4:10. Ps. 61:4. És. 4:6 ; 28:15 ; 32:2. Joël 3:16.

ABROGATION : annulation, abolition d’une loi

Héb. 7:18.

ABROGER : annuler, abolir, en parlant d’une loi

Dan. 6:8. Qui ne peut être abrogée. v.12.

ABRONA (passage)

30ième arrêt des Israélites au désert, Nb. 33:34.

ABSALOM (père de paix)

Fils de David et de Maaca, 2 Sam. 3:3. 1 Chr. 3:2.

Il fit assassiner son frère Amnon, 2 Sam. 13:23-33, et s’enfuit à Gueshur, 2 Sam. 13:34, 37-38.

Il revint à Jérusalem, 2 Sam. 14:23-24, 28.

Sa beauté physique, 2 Sam. 14:25.

Ses enfants, 2 Sam. 14:27. 1 Rois 15:2. 2 Chr. 11:20-21.

Il brûla le champ de Joab, 2 Sam. 14:30-31.

Son père lui pardonna, 2 Sam. 14:33.

Il conspira contre David, 2 Sam. 15-17. 1 Rois 2:7. Ps. 3 (titre).

Vaincu, il s’enfuit et resta suspendu par sa longue chevelure aux branches d’un arbre ; Joab le tua, malgré les ordres de David, 2 Sam. 18:6-17. David le pleura, 2 Sam. 18:33 ; 19:1-4.

« Le monument d’Absalom », 2 Sam. 18:18, stèle élevée par Absalom (ses fils étant morts), pour commémorer son nom.

ABSENCE : défaut de présence

Phil. 2:12.

ABSENT : hors de sa demeure ; non présent

1 Cor. 5:3. 2 Cor. 5:6, 8, 9 ; 10:1, 11 ; 13:2, 10. Phil. 1:27. Col. 2:5.

ABSINTHE (apsinthos)

1. Liqueur nocive extraite d’une plante aromatique amère. La référence à l’absinthe dans Apocalypse 8:11 suggère, selon l’A.T., l’amertume (Lamentations 3:15) et l’injustice (Amos 5:7 ; 6:12) qui empoisonnent la vie morale des hommes et entraînent leur mort spirituelle. Il s’agit d’un jugement terrible de Dieu sur les nations apostates avant le millénium.

2. Nom d’une étoile (Apocalypse 8:11)

ABSOLUMENT : d’une manière sans restriction

Ex. 2:17. Act. 18:21. 1 Cor. 5:10 ; 15:29.

ABSORBER : s’imbiber de

2 Cor. 5:4. Soit absorbé par la vie.

ABSTINENCE : action de s’abstenir

Lév. 10:9. Nb. 6:3. Deut. 29:6. Jug. 13:4. Prov. 23:31 ; 31:4. Jér. 35:6. Dan. 1:8 ; 10:3.

Mat. 11:18. Luc 1:15. Rom. 1:21. 1 Cor. 8:13.

ABSTENIR. S’ : s’empêcher de faire une chose ; se priver

Nb. 6:3. Il s’abstiendra de vin.

Nb. 9:13. Qui s’abstient de faire la Pâque.

Deut. 23:22. Si tu t’abstiens de faire un vœu.

1 Rois 22:6. M’en abstiendrai-je ? 2 Chr. 18:5.

Prov. 20:3. S’abstenir des contestations.

És. 58:13. Si tu l’honores en t’abstenant.

Act. 15:20. Qu’ils s’abstiennent des souillures. v.29.

2 Cor. 12:6. Je m’en abstiens.

1 Thes. 4:3. Vous absteniez de la fornication.

1 Thes. 5:22. Abstenez-vous de toute forme de mal.

1 Tim. 4:3. De s’abstenir des viandes.

1 Pi. 2:11. À vous abstenir des convoitises.

ABUSER : user mal, tromper

Jug. 19:25. Ils la connurent et abusèrent d’elle.

És. 44:20. Un cœur abusé l’a détourné.

Jér. 37:9. N’abusez point vos âmes.

1 Cor. 3:18. Que personne ne s’abuse soi-même.

1 Cor. 6:9. Ceux qui abusent d’eux-mêmes. 1 Tim. 1:10.

ACACIA ou Sittim

Arbre des régions désertiques dont le bois fut utilisé dans la construction du tabernacle.

Ex. 25:5, 10, 13, 23, 28 ; 26:15, 26, 32, 37 ; 27:1, 6 ; 30:1, 5 ; 35:7, 24 ; 36:20, 31, 36 ; 37:1, 4, 10, 15, 25, 28 ; 38:1, 6. Deut. 10:3. És. 41:19.

Symb. de l’humanité du Seigneur Jésus, qu’Ésaïe appela « une racine sortant d’une terre aride », És. 53:2.

ACAN (inquiétant)

Fils de Carmi, de la tribu de Juda, il vola du butin pris à Jéricho et le cacha ; il mourut lapidé de pierres, Jos. 7:1, 18, 19, 20, 24-25 ; 22:20. 1 Chr. 2:7.

ACBOR (une souris)

Père de Baal-Haman, Gen. 36:38, 39. 1 Chr. 1:49.

Fils de Michée, 2 Rois 22:12, 14. Appelé Abdon, 2 Chr. 34:20.

Père d’Elnathan, Jér. 26:22 ; 36:12.

ACCABLANT : difficile à supporter

Ps. 66:11.

ACCABLER : faire succomber sous le poids, surcharger, opprimer

Jug. 11:35. Ah, ma fille ! tu m’as accablé.

1 Sam. 1:15. Une femme qui a l’esprit accablé.

1 Sam. 14:24. Les hommes d’Israël furent accablés.

Job 33:7. Mon poids ne t’accablera pas.

Ps. 88:7. Tu m’as accablé de toutes tes vagues.

Ps. 142:3. Quand mon esprit était accablé. 143:4.

Luc 9:32. Accablés de sommeil.

Act. 20:9. Accablé d’un profond sommeil.

2 Cor. 2:7. Qu’un tel homme ne soit accablé.

2 Pi. 2:7. Accablé par la conduite débauchée.

ACCAD (forteresse)

Ville fondée par Nimrod au pays de Shinhar. Gen. 10:10.

ACCÉLÉRER : accroître la vitesse d’un corps en mouvement

És. 5:19. Qu’il accélère son œuvre.

ACCEPTABLE : qui peut ou doit être accepté

Phil. 4:18.

ACCEPTATION : action d’accepter, de recevoir, d’agréer

2 Chr. 19:7.

1 Tim. 1:15 ; 4:9.

ACCEPTER : agréer, recevoir ce qui est offert

Ex. 22:11. Le maître de la bête l’acceptera.

Lév. 26:41. Ils acceptent la punition. v. 43.

1 Sam. 26:19. Qu’il accepte une offrande.

Ps. 20:3. Qu’il accepte ton holocauste !

Jér. 7:28. Qui n’a point accepté la correction.

Osée 14:2. Accepte ce qui est bon.

Act. 24:3. Félix, nous l’acceptons.

Héb. 10:34. Vous avez accepté avec joie.

Héb. 11:35. N’acceptant pas la délivrance.

ACCEPTION

Préférence. Faire acception de personne : favoriser une personne, quelquefois au préjudice d’une autre (Romains 2:11 ; Jacques 2:1, 9 ; etc.).

ACCÈS : facilité d’approcher quelqu’un

Lam. 3:8.

Rom. 5:2. Éph. 2:18 ; 3:12.

Auprès de Dieu : voy. 1 Sam. 14:36. Ps. 24:3-4 ; És. 26:2 ; 55:6. Joël 2:12. Jean 10:9 ; 14:6. Héb. 7:19 ; 10:19. Jac. 4:8. Apo. 3:8.

Bénédictions découlant de ce privilège : Ps. 65:4 ; 73:28. És. 2:3. Jér. 31:6-14.

ACCIDENT : événement fortuit, inattendu et fâcheux

Deut. 23:10.

ACCIDENTEL : qui arrive par accident. 1 Sam. 6:9

ACCLAMATION : cri de joie, d’approbation, d’enthousiasme

Zac. 4:7.

ACCLAMER : saluer par des cris d’approbation

2 Chr. 23:12. Qui courait et acclamait le roi.

ACCO (sable réchauffé par le soleil) ou Ptolémaïs

Ville de Phénicie qui fut donnée à Aser, Jug. 1:31. Visitée par Paul, Act. 21:7.

Auj. Acre.

ACCOMPAGNEMENT : action d’accompagner

2 Chr.29.27.

ACCOMPAGNER : escorter, joindre

Marc 16:17. Les signes qui accompagneront. v. 20.

Act. 20:4. Et Sopater… l’accompagna.

Act. 21:5. Tous nous accompagnèrent.

ACCOMPLIR : mener à terme, achever, exécuter

ACCOMPLISSEMENT : action d’accomplir, réalisation complète

Nb. 6:5. Luc 1:45.

ACCORD : conformité de sentiments, harmonie

Jos. 9:2. 2 Rois 18:23. És. 36:8. Amos 3:3.

Mat. 5:25 ; 18:19 ; 20:2, 13. Act. 1:14 ; 2:46 ; 4:24 ; 5:12 ;7:57 ; 8:6 ; 12:20 ; 15:25 ; 18:12; 19:29; 28:25. Rom. 15:6. 2 Cor. 6:15. 1 Jean 5:8.

ACCORDER : mettre d’accord, octroyer, consentir ; S’ACCORDER : être d’accord

ACCOUCHER : enfanter

Ex. 21:22. Qu’elle accouche sans… malheur.

1 Sam. 4:19. Près d’accoucher.

1 Rois 3:17. J’accouchai.

Luc 2:6. Les jours où elle devait accoucher.

ACCOUPLER : joindre deux choses ensemble

Lév. 19:19. Tu n’accoupleras pas.

ACCOURIR : venir à la hâte

És. 55:5. Accourra vers toi.

Osée 11:11. Ils accourront en émoi.

Marc 9:15. Ils accoururent et le saluèrent. v. 25.

Marc 10:17. Un homme accourut.

Act. 8:30. Et Philippe étant accouru.

ACCOUTUMER : faire prendre une habitude

Jér. 2:24. Anesse sauvage accoutumée au désert.

ACCROISSEMENT : action de croître

Deut. 28:18. És. 9:7.

1 Cor. 3:6, 7. Éph. 4:16. Col. 2:19.

ACCROITRE : augmenter ; S’ACCROITRE : se développer

ACCUEILLIR : recevoir quelqu’un bien ou mal

Gen. 19:21. J’ai accueilli ta demande.

Gen. 32:20. Peut-être qu’il m’accueillera.

1 Sam. 25:35. Je t’ai accueillie avec ferveur.

ACCUMULER : entasser, amasser

Deut. 32:23. J’accumulerai sur eux des maux.

Hab. 2:6. Malheur à qui accumule.

1 Cor. 16:2. Accumulant selon qu’il aura prospéré.

ACCUSATEUR (katègoros)

En plus du sens habituel (p. ex. Jean 8:10 ; Actes 23:30), c’est un des noms qui caractérisent le diable. Dans Apocalypse 12:10, Satan est vu comme l’accusateur des frères devant Dieu. L’étymologie du mot suggère un accusateur parlant contre quelqu’un devant un tribunal public (comp. Zacharie 3:1, 2).

ACCUSATION : imputation, reproche d’une action blâmable

Esd. 4:6. Dan. 6:4, 5.

Mat. 2:37. Marc 1:26. Luc 19:8. Jean 18:29. Act. 8:33

Fausse, 1 Sam. 1:14. Néh. 6:7. Job 2:5 ; 22:6. Jér. 37:13. Mat. 3:16

ACCUSER : imputer une faute, un délit à quelqu’un ; S’ACCUSER : se reconnaître coupable

ACELDAMA (champ de sang)

Endroit connu comme le « champ du potier », que les principaux sacrificateurs achetèrent avec les 30 pièces d’argent que Judas reporta dans le temple après avoir livré Jésus ; il fut acheté pour la sépulture des étrangers (Matthieu 27:1-10). Pierre fait mention de ce champ en Actes 1:18, 19. Appelé aujourd’hui Hak-ed-Damm ou Campa Sancta.

Zac. 11:12-13.

ACHAB (frère du père)

7ième roi d’Israël, fils et successeur d’Omri, 1 Rois 16:29.

Il épousa une Sidonienne, Jézabel, qui exerça sur lui une influence néfaste, 1 Rois 16:31 ; 21.

Il favorisa le culte de Baal et se pervertit dans toutes ses voies, 1 Rois 16:30-33 ; 18:18-19 ; 21:25-26. 2 Rois 3:2.

Élie prophétisa pendant son règne, 1 Rois 17 ; 18.

Il raconta à Jézabel ce que fit Élie, 1 Rois 19:1.

Attaqué par Ben-Hadad, il en fut vainqueur, 1 Rois 20:1-30.

Il traita alliance avec Ben-Hadad, 1 Rois20:31-43.

Il s’empara de la vigne de Naboth, mais sa repentance retarda les jugements annoncés, 1 Rois 21.

Il s’allia avec Josaphat contre la Syrie, emprisonna Michée, se déguisa et fut tué à Ramoth de Galaad, 1 Rois 22. 2 Chr. 18.

Jéricho fut reconstruit sous son règne, 1 Rois 16:34.

Prophéties le concernant, 1 Rois 20:42 ; 21:19-24 ; 22:19-28. 2 Rois 9:8, 25-26.

Ses fils moururent assassinés, 2 Rois 10:1-8.

ACHAB

Faux prophète, Jér. 29:21-23.

ACHAÏE

Région de la Grèce ancienne. Dans le N.T., les noms des deux provinces d’Achaïe et de Macédoine désignaient toute la Grèce dominée par les Romains. Sa capitale était Corinthe. Paul visita l’Achaïe à plusieurs occasions (Actes 18). Des chrétiens d’Achaïe subvinrent aux besoins des pauvres d’entre les chrétiens à Jérusalem (Romains 15:26). Stéphanas a été un des premiers convertis de l’Achaïe (1 Corinthiens 16:15). Autres références : 2 Corinthiens 1:1 ; 9:2 ; 11:10 ; 1 Thessaloniciens 1:7, 8. Ses villes : Cenchrée et Corinthe.

 

ACHAÏQUE (originaire de l’Achaïe)

Chrétien dont la venue de Corinthe avait réjoui l’apôtre Paul (1 Corinthiens 16:17).

ACHAZ (possesseur ; il a soutenu)

Nom d’un roi de Juda (2 Rois 16:1, 2) mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:9).

ACHAZ (possesseur)

11ième roi de Juda, fils et successeur de Jotham, 2 Rois 15:38 ; 16:1. 1 Chr. 3:13. Mat. 1:9.

Il fut attaqué par Pékakh, roi d’Israël, et Retsin, roi de Syrie ; ceux-ci lui prirent des captifs et des villes ; il appela le roi d’Assyrie à son secours, 2 Rois 16:5-9. 2 Chr. 28:5-20. És. 7:1-9.

Il refusa de rechercher l’Éternel, És. 7:10-12.

Il donna les trésors de Jérusalem au roi d’Assyrie, 2 Rois 16:7-8, 17, 18. 2 Chr. 16:21.

Juda fut envahie par les Édomites et les Philistins, 2 Chr. 28:17-19.

Son idolâtrie, 2 Rois 16:2-4. 2 Chr. 28:1-4, 19, 22-25.

Il érigea un autel étranger, ferma le temple et détruisit les vases, 2 Rois 16:10-18. 2 Chr. 28:24 ; 29:6-7, 19.

Le cadran d’, 2 Rois 20:11. És. 38:8.

Les autels et la chambre haute d’, 2 Rois 23:12. Ésaïe, Osée et Michée prophétisèrent sous son règne, És. 1:1. Osée 1:1. Mic. 1:1.

Sa mort, 2 Rois 16:20. 2 Chr. 28:27.

Prophéties le concernant, És. 7:3-9, 13-25.

Fils de Michée, 1 Chr. 8:35, 36 ; 9:42.

ACHAZIA (que l’Éternel soutient)

8ième roi d’Israël, fils et successeur d’Achab, 1 Rois 22:40, 50, 52.

Il fut l’associé de Josaphat pour la construction d’une flotte, 1 Rois 22:49-50. 2 Chr. 20:35-37.

Sa perversité et son idolâtrie, 1 Rois 22:53-34. 2 Chr. 20:35.

Moab se révolta contre, 2 Rois 1:1.

Sa chute et sa maladie, 2 Rois 1:2.

Il reçut un message d’Élie, 2 Rois 1:3-8, et envoya, par trois fois, chercher le prophète, 2 Rois 1:9-16.

Sa mort, 2 Rois 1:17.

ACHAZIA

6ième roi de Juda, fils et successeur de Joram, 2 Rois 8:25, 26. 1 Chr. 3:11. Appelé Joakhaz, 2 Chr. 21:17 ; 25:23.

Sa mère, Athalie, exerça une influence néfaste sur lui, 2 Rois 8:26-27. 2 Chr. 22:2-5.

Il s’allia avec Joram, roi d’Israël, contre Hazaël, 2 Rois 8:28. 2 Chr. 22:5, et le rencontra à Jizreël, 2 Rois 8:29 ; 9:16. 2 Chr. 22:6.

Sa mort, 2 Rois 9:27. 2 Chr. 22:9.

ACHETER (agorazô ; litt. : fréquenter la place du marché, d’où : acheter)

Jadis esclave du péché, le croyant a été acheté à prix (1 Corinthiens 6:20 ; 7:23). L’achat suggère un changement de maître ; asservi autrefois à Satan, le croyant appartient maintenant à Christ (voir Rédemption). Jésus exerce aussi son droit d’achat sur ceux qui prétendent faire partie de son peuple ; ils seront jugés selon la position qu’ils ont prise (2 Pierre 2:1).

ACHETEUR : celui qui achète

Lév. 25:30. Deut. 28:68. Prov. 20:14. És. 24:2.

ACHEVER : terminer, finir une chose commencée

ACHIM (Il établira)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:14). Ce nom correspond à Jakin dans l’A.T. (1 Rois 7:21 ; voir la note).

ACHIM (afflictions)

Ancêtre de Joseph, Mat. 1:14.

ACHOPPEMENT : obstacle

Lév. 19:14.

Pierre d’, És. 8:14 ; 57:14. Jér. 6:21. Éz. 7:19

Rom. 9:32, 33 ; 14:13. 1 Cor. 8:9. 1 Pi. 2:8. Apo. 2:14.

ACIER : fer trempé

Nah. 2:3.

ACOR (cause la tristesse)

Vallée près de Jéricho où Acan fut lapidé, Jos. 7:24, 26 ; 15:7. És. 65:10. Osée 2:15.

ACQUÉRIR : devenir propriétaire par achat, échange ou succession

ACQUIESCER : consentir

Prov. 1:10. N’y acquiesce pas.

ACQUISITION : action d’acquérir à prix d’argent ou par le travail

Gen. 49:32. Prov. 3:14 ; 4:7.

1 Thes. 5:9.

ACQUIT : action de s’acquitter

2 Chr. 23:6. Mal. 3:14.

ACQUITTER : rendre quitte, libérer ; accomplir ; S’ACQUITTER : se libérer

Lév. 22:21. Pour s’acquitter d’un vœu. Nb. 15:3, 8. Deut. 23:21. Ecc. 5:4.

2 Sam. 5:7. Que j’acquitte à Hébron mon vœu.

Job 22:27. Tu acquitteras tes vœux. Ps.50:14 ; 61:8 ; 66:13 ; 76:11 ; 116:14, 18.

És. 40:2. Son iniquité est acquittée.

Luc 6:37. Acquittez, et vous serez acquittés.

ACSA (anneau)

Fille de Caleb, Jos. 15:16, 17. Jug. 1:12, 13. 1 Chr. 2:49.

ACSHAPH (enchantement)

Ville d’Aser, Jos. 11:1 ; 12:20 ; 19:25. Auj. Kefr Yasif.

ACTES DES APOTRES

Luc, l’évangéliste, continue dans ce livre le récit du Christianisme, commencé dans l’évangile qui porte son nom. Ce sont donc les actes du Christ ressuscité et glorifié ; ici, nous trouverons aussi les actes du Consolateur : le Saint Esprit, qui sera, par Sa présence et Sa puissance, le Révélateur et l’agent régénérateur de tous ceux qui auront cru. Un adversaire surnaturel, Satan, s’y trouve aussi dévoilé par ses activités néfastes et son obstruction au progrès de l’Evangile. Ce livre nous montre, enfin, comment les apôtres se déchargèrent de la mission qui leur avait été confiée : à la Pentecôte, l’évangile est annoncé aux Juifs et plus tard aux Gentils, dans la maison de Corneille. D’abord, à Jérusalem, ensuite jusqu’au bout de la terre, et le livre se termine par la prédication de l’Évangile à Rome.

Les Actes se divisent en trois parties :

1. Chap. 1 à 7 : Le témoignage à Jérusalem ; la venue du St Esprit et la formation de l’Église ; l’Évangile rejeté par les Juifs.

2. Chap. 8 à 12 : Le témoignage à Samarie ; la conversion de Saul et le témoignage de Pierre à Césarée.

3. Chap. 13 à 28 : Le témoignage porté aux Gentils. Le ministère de Paul.

Actions de Grâces : manifestation de la reconnaissance, de l’appréciation.

ADAM (terre ; rouge)

Premier homme que Dieu créa à partir de la poussière (1 Corinthiens 15:47). Par sa désobéissance, le péché est entré dans le monde et a touché toute sa descendance, tous les hommes ; tous meurent à cause du péché (1 Corinthiens 15:22), mais ceux qui croient au fils de Dieu ont la vie éternelle. Jésus-Christ, appelé « le dernier Adam » (1 Corinthiens 15:45-50), est le chef d’une nouvelle lignée (Romains 5:14-21), celle des croyants justifiés par la foi. Le nom d’Adam est mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:38).

ADAM

· l’homme.
· Dernier ou Second Adam : Jésus Christ.

ADAM (rouge, vermeil)

Le premier homme, créé le 6ième jour à l’image de Dieu, Gen. 1:26-28 ; 2:7 ; 5:1-2. 1 Cor. 15:45. 1 Tim. 2:13.

Placé dans le jardin d’Éden pour le cultiver, il lui était défendu de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, Gen. 2:8-9, 15-17.

Sa nourriture, Gen. 1:29 ; 2:16.

Son autorité, Gen. 1:26, 28.

Il donna un nom aux animaux, Gen. 2:19, 20.

Une femme lui fut amenée, formée par une de ses côtes, Gen. 2:21-25.

Son innocence, Gen. 2:25.

Dieu le bénit, Gen. 1:28.

Sa chute, Gen. 3. Job 31:33. És. 43:27. Osée 6:7, Rom. 5:12-21. 1 Tim. 2:14.

Condamné, le sol fut maudit à cause de son péché, Gen. 3:17-19.

Des vêtements lui sont pourvus, Gen. 3:21.

Naissance de ses fils, Gen. 4:1-2, 25.

Son âge et sa mort, Gen. 5:3-5.

Père de la race, Gen. 1:28. Mal. 2:10. 1 Cor. 15:22, 45.

Il introduisit le péché et la mort, voy. HOMME, sa chute.

ADDI

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:28).

ADJURER (orkizô)

Mettre quelqu’un dans l’obligation de prêter serment, puis de témoigner (Lévitique 5:1 ; Matthieu 26:63). Paul utilise cette expression dans le sens d’exhortation, de supplication (1 Thessaloniciens 5:27 ; 1 Timothée 5:21 ; 2 Timothée 4:1).

ADJURER : commander au nom de Dieu

ADMINISTRATION (oikonomia ; litt. : loi ou direction d’une maison ; a donné : économie)

Responsabilité confiée à une personne pour assumer la gestion des biens d’autrui. L’économe (ou intendant) qui dissipait les biens de son maître (Luc 16:1-13) fut appelé à rendre compte de son administration. Paul avait reçu une administration en rapport avec la communication des vérités concernant la grâce de Dieu et l’Assemblée (p. ex. : Éphésiens 3:2 ; Colossiens 1:25).

ADMONESTATION : avertissement solennel

Tite 3:10. (voir Bibliquest).

ADMONESTER : faire une remontrance

Néh. 13:21. Je les admonestai.

ADOPTION (huiothesia ; litt. : position de fils)

Relation filiale à laquelle les chrétiens rachetés ont été prédestinés par Dieu le Père (Éphésiens 1:5). Elle a été rendue possible par la rédemption accomplie par le Fils de Dieu (Galates 4:5). Les croyants qui ont reçu l’esprit d’adoption peuvent crier : « Abba, Père » (Romains 8:15). La réalisation finale de l’adoption s’effectuera lorsque leurs corps seront transformés (Romains 8:23).

ADORER — ADORATION

Voir Culte.

Qualités requises pour l’ : le respect, la sincérité et la pureté morale, Gen. 35:2-3. Ex. 3:5-6 ; 19:10-13, 21:24 ; 24:1-2 ; 28:34-35 ; 30:19-20, 33, 38 ; 33:4 ; 34:8. Lév. 10:3 ; 16:2. Nb. 1:51 ; 4:15, 20 ; 18:3, 5, 22. Ps. 5:7 ; 26:6-7 ; 29:2 ; 48:9 ; 89:7 ; 93:5. Ecc. 5:1-2. És. 56:6-7 ; 66:1-2. Jér. 7:11. Éz. 22:8. Amos 5:23-24. Hab. 2:20.

Mat. 21:13. Marc 11:15-17, 25. Jean 2:13-17 ; 11:13, 20-22 ; 14:15

Exhortations diverses concernant l’ : Les Écritures étaient lues en public, Deut. 31:11-13. Jos. 8:33-35. 2 Rois 23:2. 2 Chr. 17:9. Néh. 8:1-8, 13, 18. Jér. 36:6. Le peuple répondait en promettant obéissance, Ex. 24:7. Deut. 27:12-26. Néh. 8:5-6.

Le peuple fut béni, Lév. 9:22-23. Nb. 6:23-27. Jos. 8:33. 2 Sam. 6:18. 1 Rois 8:14, 55. 1 Chr. 23:13. 2 Chr. 30:27. Le peuple répondit par amen, 1 Chr. 16:36. Ps. 106:48. 1 Cor. 14:16.

Les femmes étaient séparées des hommes dans 1’. Ex. 38:8. 1 Sam. 2:22, sauf à la synagogue, Luc 13:10, 11, et dans les assemblées chrétiennes, Act. 1:14-15. Les enfants y assistaient, Jos. 8:35. 2 Chr. 20:13. Esd. 8:21. Néh. 12:43. Mat. 21:15. Les prosélytes offraient l’adoration, Act. 21:28-29. Éph. 2:14. Apo. 11:2. Voy. Ex. 12:48. Esd. 6:21.

La lecture des Écritures se faisaient debout, Act. 1:15 ; 2:14 ; 5:20, 25 ; sur une estrade en pleine rue, Néh. 8:3-8 ; au temple, Jér. 7:2 ; 17:19 ; 19:14. Mat. 21:23. Jean 7:37 ; à la synagogue, Luc 4:16-27. Act. 13:15-16.

Il était de règle de se déchausser pour l’, Ex. 3:5. Jos. 5:15 ; et d’avoir la tête recouverte, 1 Rois 19:13. 1 Cor. 11:4-15.

Le sacrilège était sévèrement puni. Exemples : Nadab et Abihu, Lév. 10:1-2. Nb. 3:4 ; Coré, Nb. 16:36 ; les fils d’Eli, 1 Sam. 2:13-36 ; les Beth-Shémites, 1 Sam. 6:19 ; Saül, 1 Sam. 13:9-41 ; Uzza, 2 Sam. 6:6-7 ; Manassé, 2 Rois 21:7 ; Ozias, 2 Chr. 26:16-21 ; Achaz, 2 Chr. 28:24 ; les Juifs, Éz. 8:10-16 ; Nebucadnetsar, Dan. 1:2 ; Belshatsar, Dan. 5:1-6, 22-31 ; la petite corne, Dan. 8:11-13 ; Tyr, Joël 3:5. L’antichrist, 2 Thes. 2:4.

L’adoration d’autres objets censurée :

Le veau d’or, Ex. 32:4. Deut. 9:16. Néh. 9:18. Ps. 106:19. Act. 7:41.

Les veaux d’or (de Jéroboam), 1 Rois 12:28. 2 Rois 10:29 ; 17:16. 2 Chr. 11:15 ; 13:8. Osée 10:5.

Les corps célestes, Deut. 4:19 ; 17:3. 2 Rois 17:16 ; 21:3. Job 31:26-27. Jér. 8:2 ; 19:13 ; 44:17. Éz. 8:16. Sop. 1:5.

Les théraphim, Gen. 31:19, 34. Jug. 17:5 ; 18:14. 1 Sam. 19:13. Osée 3:4.

La déification de l’homme, Act. 12:22 ; 14:11 ; 28:6.

Les démons, Lév. 17:7. Deut. 32:17. 2 Chr. 11:15. Ps. 106:37. 1 Cor. 10:20. 9:20

ADRAMMÉLEC (magnificence du roi)

Idole assyrienne adorée à Samarie comme le dieu des troupeaux, 2Rois 17:31.

Fils de Sankhérib, 2 Rois 19:37, És. 37:38.

ADRAMYTTE

Port d’Asie Mineure sur la mer Égée. Paul et d’autres prisonniers en cours de transfert vers Rome montèrent sur un navire retournant à son port d’attache d’Adramytte (Actes 27:1, 2).

ADRIATIQUE

Partie de la mer Méditerranée située entre l’Italie et la péninsule balkanique. Se dirigeant vers Rome, le bateau sur lequel étaient montés Paul et d’autres prisonniers affronta une forte tempête sur la mer Adriatique (Actes 27:27).

ADRIEL (troupeau de Dieu)

Fils de Barzillaï, de la tribu d’Issacar ; il épousa Mérab, fille de Saül, 1 Sam. 18:19.

Ses cinq fils furent pendus, 2 Sam. 21:8-9.

ADULLAM (la justice du peuple)

Ville cananéenne, donnée à Juda, Jos. 12:15 ; 15:35. Mic. 1:15.

Rebâtie par Roboam, 2 Chr. 11:7.

Habitée après la captivité, Néh. 11:30.

David se cacha dans une caverne à, 1 Sam. 22:1. 2 Sam. 23:13. 1 Chr. 11:15. Ps. 57 et 142 (titre).

Auj. Aid-el-ma.

ADULLAMITE

Habitant d’Adullam, Gen. 38:1, 12, 20.

ADULTÈRE (moicheia)

Rapports sexuels en dehors des liens du mariage, et dont se rend coupable quelqu’un qui est marié (p. ex. Jean 8:4). Jésus utilise ce terme pour stigmatiser l’infidélité des Juifs à l’égard de l’alliance que Dieu avait contractée avec son peuple (Matthieu 12:39 ; 16:4).

ADULTÈRE

Infidélité conjugale, crime destructeur du bonheur personnel, familial et national, et prouve la dépravation du cœur humain.

Dieu y a toujours manifesté son indignation.

Sous la loi,ceux qui commettaient adultère devaient être mis à mort, voy. Lév. 20:10-21 ; 21:9. Deut. 22:20-30 ; 27:20-23. Jean 8:5. 1 Cor. 6.9. L’infidélité suspecte pouvait être prouvée par les eaux amères, Nb. 5:11-31.

Exemples : les Sodomites, Gen. 19:5-8 ; Lot, Gen. 19:31-38 ; Sichem, Gen. 34:2 ; Ruben, Gen. 35:22 ; Juda, Gen. 38:1-26 ; la femme de Potiphar, Gen. 39:7-12 ; Samson, Jug. 16:1 ; les fils d’Eli, 1 Sam. 2:22 ; David, 2 Sam. 11:2-5 ; Amnon, 2 Sam. 13:1-20 ; Absalom, 2 Sam. 16:22 ; les Israélites, Jér. 5:7-9 ; 29:23. Éz. 22:9-11 ; 33:26 ; Hérode, Marc 6:17-18 ; la Samaritaine, Jean 4:18 ; une femme, Jean 8:3-11 ; les Corinthiens, 1 Cor. 5:1 ; les Gentils, Éph. 4:17-19. 1 Pi. 4:3.

Le culte des idoles est assimilé à l’adultère ou la fornication.

ADUMMIM (lieux rouges)

Collines situées sur la route de Jérusalem à Jéricho, ancienne frontière entre Juda et Benjamin, Jos. 15:7 ; 18:17. Auj. Talated-Dumm.

C’est sur cette route infestée de brigands que le Seigneur plaça le récit du bon Samaritain, Luc 10:30-36.

AFFLICTION (peine profonde, déprimante ; toute douleur ou souffrance qui produit un vif chagrin)

Les afflictions endurées par les enfants de Dieu sont destinées, 1 Thes. 3:3. Job 5:6-7 ; nombreuses, Ps. 34:19 ; passagères, 2 Cor. 4:17. Héb. 10:37 ; et bienfaisantes, 1 Pi. 1:6. Ps. 119:67, 71. Elles détachent les cœurs du monde, conduisent à l’obéissance, produisent l’humilité, excitent à la diligence, encouragent à prier et forment le chrétien à l’image du Christ. Elles doivent être supportées avec patience, ayant égard à notre indignité et le but proposé par Dieu, sachant que Ses promesses ne feront pas défaut et que Sa grâce nous rendra victorieux. Les afflictions éclairciront l’horizon, purifieront l’atmosphère et fertiliseront l’âme.

Gen. 16:11 ; 29:32 ; 31:42 ; 41:52. Ex. 3:7, 17 ; 4:31. Deut. 16:3. 1 Sam. 1:11. 2 Sam. 16:12. 2 Rois 14:26. Néh. 9:9. Job 30:16, 27 ; 36:21. Ps. 25:18 ; 44:24 ; 88:9 ; 107:10, 41 ; 119:50, 92, 153. És. 48:10. Lam. 1:3, 7, 9 ; 3:1, 19. 2 Cor. 1:4, 8 ; 2:4. Phil. 4:14. Col. 1:24. Jac. 1:27. 1 Pi. 2:19.

But et bienfaits de l’ :

Gen. 22:1-14. Deut. 4:30-31 ; 8:2-3, 5, 16 ; 30:1-2 ; 31:17. Jug. 2:21-22. 2 Sam. 7:14. 1 Rois 8:33, 47-48. Job 5:17 ; 23:10 ; 33:17, 19 ; 34:31 ; 36:8-10. Ps. 50:15 ; 89:30, 32 ; 94:12-13 ; 119:67 ; 126:5-6. Prov. 3:11-12 ; 20:30. Ecc. 7:2-4. És. 1:25-27 ; 4:4 ; 10:20 ; 19:20, 22 ; 26:9 ; 27:9 ; 48:10 ; 52:6. Jér. 2:27 ; 9:7 ; 22:22-23. Lam. 3:27-33. Éz. 14:10-11 ; 20:37, 43. Dan. 11:35 ; 12:10. Osée 2:6-7 ; 5:15. Jon. 2:3. Mic. 6:9. Zac. 13:9. Mal. 2:3-4 ; 3:3.

Marc 9:49. Jean 9:2-3 ; 11:4 ; 15:2 ; 5:3 ; 8:17, 28. 1 Cor. 11:32. 2 Cor. 1:6 ; 4:8-12, 16-17 ; 12:7. Phil. 1:12-14, 19. 2 Thes. 1:5. Héb. 12:6-11. Jac. 1:2-4, 12. 1 Pi. 1:7 ; 4:14. Apo. 2:10 ; 3:19 ; 7:14.

Conséquence du péché :

Gen. 3:16. 2 Sam. 12:14. Job 4:8. Ps. 39:11 ; 90:7 ; 103:10. Prov. 1:31. És. 57:17. Éz. 6:13. Rom. 5:12.

Consolation et secours dans :

Gen. 21:17. Ex. 3:7, 16. Deut. 33:27. Job 5:18-19 ; 11:16 ; 35:10. Ps. 9:9 ; 23:4 ; 27:5 ; 30:5 ; 31:7 ; 41:3 ; 42:5 ; 55:22 ; 69:33 ; 91:3 ; 94:19 ; 103:13-14 ; 112:4 ; 116:8 ; 119:50, 52, 54, 92, 143 ; 138:7 ; 147:3. És. 25:4 ; 27:8 ; 30:19-20 ; 40:1-2, 29 ; 41:10, 13-14, 17 ; 42:3 ; 43:2 ; 46:4 ; 49:13 ; 50:4, 10 ; 51:3-13 ; 54:4, 11 ; 61:1-3 ; 63:9 ; 66:5, 13-14. Jér. 31:13, 25. Lam. 3:56-57. Éz. 11:16. Osée 2:14. Nah. 1:7. Sop. 3:18. Zac. 1:17.

Mat. 5:4, 10 ; 11:28 ; 14:27. Luc 6:21-23 ; 7:13. Jean 14:1, 16, 18, 27 ; 15:18, 20 ; 16:20, 22, 33. Act. 23:11. 8:28, 32 ; 15:4-5. 1 Cor. 1:13. 2 Cor. 1:3-7, 10 ; 7:6 ; 12:9. 1 Thes. 3:7 ; 4:13. 2 Thes. 1:7 ; 2:16-17. 2 Tim. 4:17-18. Héb. 6:18 ; 13:5. Jac. 5:8. 1 Pi. 3:17 ; 4:12-14. 2 Pi. 2:9. Apo

Description de l’ :

Gen. 37:29-35 ; 42:36-38. Job 7:2-6 ; 9:18 ; 16:6-14 ; 17:7-16 ; 19:7-20 ; 30:15-19 ; 33:19-22. Ps. 18:4-5 ; 31:9-13 ; 32:3-4 ; 39:1-4 ; 42:6-7 ; 55:4-8 ; 69:1-3, 20 ; 73:10 ; 77:2-4 ; 80:5-6 ; 88:3-18 ; 102:3-11 ; 107:4-5, 10, 18, 25-27, 39 ; 109:22-24 ; 116:3 ; 141:7 ; 143:3, 4. Prov. 12:25 ; 18:14. És. 1:6 ; 16:2. Jér. 8:21 ; 9:1 ; 22:10 ; 31:15 ; 49:23. Lam. 1:12 ; 3:2-10, 52-54. Éz. 21:7 ; 24:16.

Mat. 24. 1 Cor. 4:9-13. 2 Cor. 1:8-10 ; 2:4 ; 4:8-11 ; 6:4-10 ; 11:23.30.

Envoyée par Dieu :

Deut. 8:5 ; 32:29. Ruth 1:20. Job 6:4 ; 11:10 ; 16:12 ; 19:6, 8-13 ; 21:17 ; 23:16 ; 27:2 ; 34:29. Ps. 66:11 ; 71:20 ; 78:33 ; 88:6-7, 16 ; 89:38-45 ; 90:7 ; 102:10, 23; 107:12. És. 45:7. Jér. 30:15 ; 45:3. Lam. 3:1. Éz. 24:16. Amos 3:6. Jon. 2:4. Mic. 1:12 ; 6:9.

1 Thes. 3:3.

Incrédulité dans l’ :

Lév. 26:23-24, 27-28. Job 36:13. Ps. 78:31-32. És. 9:13 ; 22:12-13 ; 26:11 ; 42:25 ; 57:17. Jér. 2:30, 35 ; 3:3 ; 5:3 ; 7:28. Dan. 9:13. Osée 7:9-10, 14 ; 9:17. Amos 4:6-11. Sop. 3:2, 7. Ag. 2:17.

Apo. 9:20 ; 16:9.

Exemples : le Pharaon, Ex. 8:19 ; 9:30-34 ; 14:5-9 ; Asa, 2 Chr. 16:12 ; Achaz, 2 Chr. 28:22-23.

Influence salutaire de l’ :

Job 23:10. Ps. 66:10. És. 1:25 ; 48:10. Jér. 9:7. Zac. 13:9. Mal. 3:3.

1 Pi. 1:7 ; 4:12.

La joie dans l’ :

Job 5:17. Ps. 94:12. Hab. 3:17-18. Mat. 5:12. Luc 6:23. Act. 5:41 ; 16:23, 25. 2 Cor. 6:10. Col. 1:24. Héb. 10:34. Jac. 5:11. 1 Pi. 3:14 ; 4:12-14.

Prédite :

Gen. 15:13. És. 10:12. Jér. 29:17 ; 42:16. Éz. 20:37.

Prières dans l’ :

Gen. 32:11 ; 43.14. Ex. 14:10 ; 17:4. Jug. 3:9 ; 4:3 ; 6:7. 1 Sam. 7:9. 2 Sam. 12:22 ; 15:31. 1 Rois 17:20. 2 Rois 19:16, 19. 1 Chr. 5:20. 2 Chr. 6:29-30 ; 13:14 ; 14:11 ; 20:12. Néh. 4:4-5, 9 ; 6:9, 14 ; 9:32. Job 10:2, 9, 15 ; 13:21 ; 16:20. Ps. 3:1-2, 7 ; 4:1 ; 5:8 ; 6:1-7 ; 7:1-2, 6-7 ; 9:13-14 ; 10:1, 12-15 ; 13:1-4 ; 14:7 ; 16:1 ; 17:1, 7-9, 13-14 ; 22:1, 11, 19-21 ; 25:2, 16-19, 22 ; 27:11-12 ; 28:1 ; 30:9-10 ; 31:1-4, 9, 14-17 ; 34:6 ; 35:1-3, 17, 19, 22-23, 25 ; 38:1-2, 9-10, 16, 21-22 ; 39:10, 12-13 ; 40:13, 17 ; 42:9 ; 43:1-2 ; 44:4, 23-24, 26 ; 54:1-3 ; 56:1-2 ; 57:1-2 ; 59:1-2, 4 ; 60:1-3, 11 ; 61:1-2 ; 64:1-2 ; 69:1, 13-19, 29 ; 70:1-2, 5 ; 71:1-2, 4, 9, 12 ; 74:1, 3, 10-11, 19, 21-23 ; 77:1-2, 7-9 ; 79:1, 5, 8-9, 11 ; 80:1, 3-5, 14-16 ; 83:1-4 ; 85:5-7 ; 86:1-4, 16-17 ; 88:9-14 ; 89:46-51 ; 90:15 ; 94:1-5 ; 102:2, 24 ; 106:47 ; 108:6, 12 ; 109:1-2, 21, 26-28 ; 116:4 ; 119:22, 28, 39, 41, 42, 76-77, 82, 84, 107, 121-123, 134, 153-154, 170, 173 ; 120:2 ; 123:3-4 ; 126:4 ; 130:1-2 ; 140:4, 6-8 ; 141:8-9 ; 142:1-2, 5-7 ; 143:1, 7-9, 11-12 ; 144:5-11. És. 33:2 ; 38:14 ; 51:9 ; 63:15, 17 ; 64:1, 9-12. Jér. 10:24 ; 14:8- 9, 19-21 ; 15:15 ; 17:17-18 ; 18:19 ; 20:7-8 ; 32:16-25. Lam. 1:20 ; 2:18-19 ; 5:1, 16, 17. Dan. 6:10. Joël 1:19. Hab. 1:12-13 ; 3:2.

Mat. 8:25 ; 14:30. Luc 23:46. Act. 4:29-30 ; 7:59. 2 Cor. 12:8.

Promesses à réaliser dans :

Job 11:16. Ps. 30:5 ; 34:19- 20 ; 41:3 ; 50:15 ; 94:12 ; 138:7. És. 43:2.

Jean 14:1-2. Rom. 8:28. 2 Cor. 4:17 ; 12:9. 1 Pi. 4:12-13. Apo. 7:13-14 ; 21:4.

Résultats de :

Gen. 42:21. Ex. 9:27-28 ; 10:7, 16-17 ; 12:31-33. Nb. 21:7. Jug. 10:15. 1 Rois 13:6 ; 17:18. 2 Chr. 15:4 ; 33:12-13. Esd. 9:13. Néh. 9:33. Job 39:37-38. Ps. 66:10-12 ; 78:34-35 ; 105:18-19 ; 119:67, 71. És. 26:16. Jér. 31:18-19. Lam. 3:19-20. Osée 6:1.

Luc 15:17-18. Act. 8:24

Soumission dans l’ :

1 Sam. 3:18. 2 Sam. 1:21

Marc 14:36. Jean 18:11. Act. 21:14

AFFRANCHIR (eleutheroô)

F

Rendre libre. Le fils de Dieu, la vérité, affranchissent du péché (Jean 8:32, 36 ; Galates 5:1). Le chrétien est affranchi de la loi (servitude) du péché et de la mort, par la loi (puissance) de l’Esprit de vie (Romains 8:2). Affranchi du péché, le chrétien est asservi à la justice et à Dieu (Romains 6:18, 22).

AG

AGABUS (peut-être : locuste)

Prophète chrétien qui prédit par l’Esprit Saint une grande famine (Actes 11:28). Il prédit aussi que Paul serait fait prisonnier à Jérusalem (Actes 21:10, 11).

AGAG (brûler, flamber)

Nom poétique d’Amalek ; il fut donné comme titre aux princes de cette tribu, Nb. 24:7.

AGAG

Roi d’Amalek, vaincu et fait prisonnier par Saül, qui lui épargna la vie malgré l’ordre divin ; il fut mis à mort par Samuel, 1 Sam. 15:8-33.

AGAGUITE (appartenant à Agag)

Synonyme d’Amalékite, Est. 3:1, 10 ; 8:5 ; 9:24.

AGAPE (amour)

Selon Chrysostome, l’agape était un repas pris en commun par les chrétiens après les cultes ; riches et pauvres se partageaient ainsi les biens temporels autour d’une table commune et en pleine communion les uns avec les autres. Des abus attirèrent la censure apostolique et la pratique disparut peu à peu vers le 5ième siècle, 1 Cor. 11:20-21. 2 Pi. 2:13. Jude 12.

AGAR (fugitive)

Esclave égyptienne de laquelle Abraham engendra Ismaël. Elle illustre la servitude de la loi sous laquelle se plaçaient les Galates. (Galates 4:24, 25). En contraste avec Jérusalem restant sous ce joug de servitude malgré la prédication des apôtres, la « Jérusalem céleste », représentée par Sara, parle de la liberté de la grâce dont jouit le chrétien affranchi.

AGATE

Variété de quartz calcédoine, formée de bandes ondulées ou concentriques de couleurs variées.

Pierre choisie pour occuper la 2ième place au 3ième rang dans le pectoral du grand sacrificateur, Ex. 28:19 ; 39:12.

AGGÉE (festivité)

10ième des petits prophètes, il fut le premier à prophétiser après la captivité, Ag. 1:1 ; 2:1, 20.

Il encouragea la reconstruction du Temple, Esd. 5:1 ; 6:14.

AGNEAU

· pascal : Rappel de la délivrance des premiers-nés d’Israël (Exode 12).
· de Dieu : Jésus-Christ, Celui qui sauve et rachète (Voir 1 Pierre 1:19).

AGRAFE

Crochet de métal qui sert à joindre les bords opposés d’un vêtement, etc. ; crampon de fer qui unit les pierres entre elles. Ex. 26:6, 11, 33 ; 35:11 ; 36:13, 18 ; 39:33.

AGRÉMENT : approbation, plaisir

Osée 13:15.

AGRÈS (skeuos ; skeuè : équipement)

Les agrès du navire sont les équipements nécessaires au déplacement et à la conduite des navires à voiles (Actes 27:17, 19).

AGRIPPA (mis au monde difficilement)

Fils d’Hérode Agrippa, il n’avait que 17 ans lorsque son père mourut. L’empereur Claude le fit roi de Chalcis et à 21 ans, il devint tétrarque de la Trachonite et de l’Abilène.

Il s’agit d’Hérode Agrippa II, arrière petit-fils d’Hérode le Grand, devant lequel Paul fit son apologie (Actes 26). Paul avait été reconnu innocent, mais, en ayant appelé à César (v. 32), il devait comparaître devant lui à Rome.

AGUÉ (fugitif)

Père de Shamma, 2 Sam. 23:11.

AGUETS : être en embuscade, aux écoutes

1 Sam. 4:13. Job 39:2. Osée 9:8.

AGUR (qui assemble, meneur)

Auteur du chap. 30 du livre des Proverbes, Prov. 30:1.

AH : sert à marquer les impressions vives

Jér. 1:6 ; 4:10 ; 14:13 ; 32:17. Éz. 4:14 ; 9:8 ; 11:13 ; 21:5, 20.

AHAVA (eau)

Fleuve de Babylonie (Euphrates ?) près duquel Esdras, rassembla les Juifs avant de se mettre en route pour Jérusalem, Esd. 8:15, 21, 31

AÏ (amas de ruines)

Ville de Canaan, située à env. 15 km.au nord de Jérusalem, dans le territoire de Benjamin, Gen. 12:8 ; 13:3.

Détruite par Josué, Jos. 7:2-5 ; 8:1-29 ; 9:3 ; 10:1-2.

Reconstruite, Esd. 2:28. Néh. 7:32.

Appelée Aïa, Néh. 11:31, et Aïath, És. 10:28. Auj. Haiyan.

Ville des Ammonites, Jer. 49:3.

AIDE (antilèpsis : prise en charge)

Service mentionné dans 1 Corinthiens 12:28 qui a pour but de prêter assistance aux autres frères et sœurs. Selon 1 Thessaloniciens 5:14, un tel service s’exerce en particulier envers les plus faibles parmi les croyants.

AIGLE (aetos)

Oiseau de proie qui symbolise la rapidité du jugement de Dieu sur l’humanité corrompue lorsque le Christ viendra pour établir son règne (Matthieu 24:27-28 ; Apocalypse 4:7 ; 8:13). L’aigle d’Apocalypse 12:14 qui permet à la femme de s’envoler vers le désert fait prob. référence à une nation qui protégera un résidu d’Israël durant la grande tribulation.

Un des plus grands oiseaux de proie diurnes.

Oiseau impur, Lév. 11:13. Deut. 14:12.

Son vol rapide, Deut. 28:49. 2 Sam. 1:23. Prov. 30:19.

Son nid, Job39:30. Jér. 49:16. Abd. 4.

Soins donnés aux jeunes, Ex. 19:4. Deut. 32:11.

La mue, Ps. 103:5. És. 40:31.

De mer, Deut. 14:12.

Symb. de la conquête, du succès indiscutable, Deut. 28:49. Jér. 4:13 ; 48:40 ; 49:22. Osée 8:1. Hab. 1:8 ; de la fuite du temps, Job 9:26 ; des richesses, Prov. 23:5 ; des persécuteurs, Lam. 4:19. Mat. 24:28. Luc 17:37 ; d’un roi, Éz. 17:3. Dan. 7:4 ; de la rapidité avec laquelle Dieu exerce sa puissance, Éz. 1:10 ; 10:14. Apo. 4:7 ; 12:14.

AIGRIR : rendre aigre ; irriter ; S’AIGRIR : s’irriter

Ps. 73:21. Quand mon cœur s’aigrissait.

Col. 3:19. Ne vous aigrissez pas contre elles.

AIGU : terminé en pointe

Épée, Ps. 57:4. Prov. 5:4. És. 49:2.

Apo. 1:16 ; 2:12 ; 19:15.

Flèche, Ps. 45:5 ; 120:4. Prov. 25:18. És. 5:28.

AIGUILLE : petite tige effilée et pointue d’acier poli dont la tête est percée d’un trou.

Mat. 19:24. Marc 10:25. Luc 18:25.

AIGUILLON : long bâton, muni d’une fine pointe de fer à son extrémité pour piquer les bœufs ; stimulant

Jug. 3:31. 1 Sam. 13:21.

Apo. 9:10.

De la mort, 1 Cor. 15:55, 56.

Symb., Ecc. 12:11. Éz. 28:24. Act. 9:5 ; 26:14.

AIL : plante d’assaisonnement

Nb. 11:5.

AILE : membre des oiseaux, des insectes, etc. qui leur sert à voler

Symb. de la diligence, de la protection et de l’exaltation.

De Dieu, Ex. 19:4. Ruth 2:12. Ps. 17:8 ; 36:7 ; 57:1 ; 61:4 ; 63:7 ; 91:4. Mal. 4:2.

Du vent, 2 Sam. 22:11. Ps. 18:10 ; 104:3.

De l’aube, Ps. 139:9.

Gen. 7:14. Ex. 25:20 ; 37:9. Lév. 1:17. Deut. 32:11. Ruth 3:9. 1 Rois 6:24, 27 ; 8:7. 1 Chr. 28:18. 2 Chr. 3:11, 12 ; 5:7, 8. Job 39:6, 29. Ps. 55:6 ; 68:13. Prov. 23:5. És. 6:2 ; 8:8 ; 10:14 ; 18:1 ; 40:31. Jér. 48:40 ; 49:22. Éz. 1:6, 8, 9, 11, 23, 24, 25 ; 3:13 ; 10:5, 8, 12, 16, 19, 21 ; 11:22 ; 17:3, 7, 23. Dan. 7:4. Osée 4:19. Zac. 5:9.

Mat. 23:37. Luc 13:34. Apo. 4:8 ; 9:9 ; 12:14.

AILÉ : qui a des ailes

Ps. 78:27.

AIMABLE : digne d’être aimé ; agréable

Ps. 84:1. Phil. 4:8.

AÏN (œil ; fontaine)

Ville frontière d’Israël, Nb. 34:11.

Ville lévitique de Siméon, donnée d’abord à Juda, Jos. 15:32 ; 19:7 ; 21:16. 1 Chr. 4:32.

AINÉ : né le premier

Gen. 10:21 ; 19:31, 33, 34, 37 ; 27:1, 15, 42 ; 29:16, 26. 1 Sam. 14:49 ; 17:14, 28 ; 18:17. Éz. 16:46, 61 ; 23:4.

Luc 15:25.

AÎNESSE : priorité d’âge

Droit d’, Gen. 25:31-34 ; 27:36 ; 43:33. Deut. 21:17. 1 Chr. 5:1. Héb. 12:16.

AINSI : de cette manière

Ag. 2:14.

Mat. 6:9.

AIR : fluide gazeux qui forme l’atmosphère

Jér. 14:6.

1 Cor. 9:26 ; 14:9. Éph. 2:2. 1 Thes. 4:17. Apo. 9:2 ; 16:17.

AIRAIN ou bronze : alliage de différents métaux

La fonte, Éz. 22:20 ; 24:11 ; en Canaan, Deut. 8:9. Jos. 22:8 ; en Syrie, 2 Sam. 8:8.

Ouvriers travaillant l’ : Tubal-Caïn, Gen. 4:22 ; Hiram, 1 Rois 7:14.

L’autel d’, Ex. 38:29-31 ; 39:39. 1 Rois 7:14-47. Esd. 8:27.

Le serpent d’, Nb. 21:9. 2 Rois 18:4.

Les cymbales d’, 1 Chr. 15:19 ; les trompettes d’, 1 Cor. 13:1.

L’armure d’, 1 Sam. 17:5-6 ; les boucliers d’, 2 Chr. 12:10 ; les arcs d’, 2 Sam. 22:35. Ps. 18:34.

Les chaînes d’, Jug. 16:21. 2 Rois 25:7. 2 Chr. 33:11 ; 36:6. Jér. 39:7 ; 52:11. Dan. 4:15 ; les sabots d’, Mic. 4:13.

Les portes d’, Ps. 107:16. És. 45:16 ; les barres d’, 1 Rois 4:13.

Les idoles d’, Dan. 5:4. Apo. 9:20.

Les miroirs d’, Ex. 38:8 ; les vases d’, Marc 7:4.

Luisant ou poli, 1 Rois 7:45. Éz. 1:4, 27 ; 8:2. Apo. 1:15 ; 2:18.

Illus., Lév. 26:19. Deut. 28:23 ; 33:25. És. 48:4. Jér. 1:18

Symb., Job 6:12. Dan. 2:32, 33 ; 2:18

Ex. 25:3 ; 26:11, 37 ; 27:2, 3 ; 30:17 ; 31:4 ; 35:5. Nb. 16:39 ; 31:22. 1 Sam. 17:38. 2 Sam. 21:16. 2 Rois 23:13, 16. 1 Chr. 18:8 ; 22:3, 14. 2 Chr. 2:7 ; 6:28 ; 15:12, 20 ; 52:17, 20. Éz. 40:3.

AIRAIN (chalkos)

Il peut s’agir de cuivre (Matthieu 10:9 ; 2 Timothée 4:14), d’un alliage de cuivre (70 %) et de zinc (30 %), ou de bronze qui est un alliage de cuivre et d’étain. Il existait des vases en airain (Marc 7:4), des monnaies (Matthieu 10:9), des instruments de musique (1 Corinthiens 13:1), des idoles (Apocalypse 9:20), divers articles (Apocalypse 18:12). L’airain résiste au feu ; il est souvent l’emblème de la justice immuable de Dieu en jugement (Apocalypse 1:15 ; 2:18).

AIRE : surface plane, préparée pour battre les grains

D’Attad, Gen. 50:10, 11 ; de Gédéon, Jug. 6:37-40 ; de Boaz, Ruth 3:2-14 ; de Nacon, 2 Sam. 6:6 ; d’Arauna, 2 Sam. 24:16-25 ; d’Ornan, 1 Chr. 21:18. 2 Chr. 3:1.

Nb. 15:20 ; 18:27, 30. Deut. 15:14 ; 16:13. 1 Sam. 23:1. 2 Rois 6:27. Job 39:15. És. 21:10. Jér. 51:33. Dan. 2:35. Osée 9:2 ; 13:3. Joël 2:24. Mic. 4:12.

Mat. 3:12. Luc 3:17.

AIS : planche de bois rendue propre à divers usages

Ex. 26:15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 25, 26, 27, 28, 29 ; 35:11 ; 36:20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 30, 31, 32, 33, 34 ; 39:33 ; 40:18. Nb. 3:36 ; 4:31.

AISE : sentiment de bien-être, de plaisir, de repos, de paix

Job 12:5 ; 21:23. Ps. 123:4. És. 32:9, 11. Jér. 48:11. Éz. 23:42. Amos 6:1. Zac. 1:15.

2 Cor. 8:13.

Voy. Jér. 46:27. et Luc 12:19.

AISÉ : facile, qui se fait sans peine

Prov. 14:6.

Mat. 11:30 (gr. Chrêstos : utile, bon).

AISÉMENT : facilement.

Prov. 23:31. Héb. 12:1.

AISSELLE : cavité qui se trouve au-dessous de la jonction du bras avec l’épaule

Jer. 38:12.

AJALON (d’un cerf)

Vallée et ville lévitique de Dan, Jos. 10:12 ; 19:42 ; 21:24. Jug. 1:35. 1 Sam. 14:31. 1 Chr. 6:69.

Attribuée à Benjamin, 1 Chr. 8:13. 2 Chr. 11:10 ; 28:18. Auj. appelée Yalo.

Ville de Zabulon, sépulture d’Élon, Jug. 12:12.

AJÉLETH-HASHAKHAR (biche du matin)

Ps. 22 (titre).

AJUSTER : viser ; en régler la position en raison du but à atteindre

Ps. 11:2. Ils ajustent leur flèche. 7:12 ; 21:12 ; 58:7 ; 64:3.

AKAN (tordre)

Fils d’Etser, Gen. 36:27. Appelé Jaakan, Deut. 10:6. 1 Chr. 1:42.

AKHARKHEL (après le parapet)

Descendant de Juda, 1 Chr. 4:8.

AKHASBAÏ (je fuis vers le Seigneur)

Père d’un vaillant soldat de David, 2 Sam. 23:34.

AKHASHTARI (muletier)

Descendant de Juda, 1 Chr. 4:6.

AKHBAN (frère du prudent)

Fils d’Abishur, 1 Chr. 2:29.

AKHER (un autre)

Descendant de Benjamin, 1 Chr. 7:12.

AKHI (mon frère)

Descendant de Gad, 1 Chr. 5:15.

Descendant d’Aser, 1 Chr. 7:34.

AKHIAM (frère de la mère)

Homme fort de l’armée de David, 2 Sam. 23:33. 1 Chr. 11:35.

AKHIAN (fraternel)

Descendant de Manassé, 1 Chr. 7:19.

AKHIÉZER (frère qui aide)

Fils d’Ammishaddaï, il fut désigné comme chef de la tribu de Dan, Nb. 1:12 ; 2:25 ; 7:66, 71 ; 10:25.

Danite qui rejoignit David à Tsiklag, 1 Chr. 12:3.

AKHIJA (frère de Jéhovah)

Sacrificateur au temps du roi Saül, 1 Sam. 14:3, 18.

Descendant de Benjamin, 1 Chr. 8:7.

Vaillant soldat de l’armée de David, 1 Chr. 11:36.

Secrétaire de Salomon, 1 Rois 4:3.

Lévite, gardien des trésors de la maison de Dieu, 1 Chr. 26:20.

Descendant de Juda, 1 Chr. 2:25.

Père de Baësha, roi d’Israël, 1 Rois 15:27, 33 ; 21:22. 2 Rois 9:9.

Lévite qui scella l’alliance que fit Néhémie, Néh. 10:26.

Prophète d’Éphraïm, il prédit que la royauté des dix tribus serait donnée à Jéroboam, 1 Rois 11:29-40 ; à cause de l’idolâtrie d’Israël, 1 Rois 11:31-35 ; 12:15 ; et la chute de la maison de Jéroboam, 1 Rois 14:2-18. 2 Chr. 9:29 ; 10:15.

AKHIKAM (frère de l’ennemi)

Fils de Shaphan et père de Guedalia ; il fut envoyé par Josias vers Hulda, la prophétesse, 2 Rois 22:12-14. 2 Chr. 34:20- 22, et sauva la vie à Jérémie, Jér. 26:24.

AKHIHUD (frère des juifs)

Prince de la tribu d’Aser, Nb. 34:27.

AKHIKHUD (frère d’union)

Descendant de Benjamin, 1 Chr. 8:7.

AKHILUD (frère d’un qui est né)

Père de Josaphat, 2 Sam. 8:16 ; 20:24. 1 Rois 4:3, 12. 1 Chr. 18:15.

AKHIMAATS (frère de colère)

Père d’Akhinoam, 1 Sam. 14:50.

Fils de Tsadok, il resta fidèle à David lors de la conspiration d’Absalom et lui apporta la nouvelle de la mort de celui-ci, 2 Sam. 15:27, 36 ; 17:17, 20 ; 18:19, 22, 23, 27, 28, 29. 1 Chr. 6:8, 9, 53.

Pourvoyeur de la maison de Salomon et gendre du roi, 1 Rois 4:15.

AKHIMAN (frère par don)

Fils d’Anak, Nb. 13:23. Jos. 15:14. Jug. 1:10.

Portier du temple, 1 Chr. 9:17.

AKHIMÉLEC (frère de roi)

Sacrificateur qui donna du pain sacré et l’épée de Goliath à David ; il fut mis à mort par Saül, 1 Sam. 21:1-9 ; 22:9-20. Ps. 52 (titre).

Héthien au service de David, 1 Sam. 26:6.

AKHIMOTH (frère de la mort)

Descendant de Lévi, 1 Chr. 6:25.

AKHINADAB (frère de libéralité)

Pourvoyeur de la maison de Salomon, 1 Rois 4:14.

AKHINOAM (frère de grâce)

Fille d’Akhimaats et femme de Saül, 1 Sam. 14:50.

Femme de David et mère d’Amnon, elle fut emmenée captive par les Amalékites lorsqu’ils brûlèrent Tsiklag, 1 Sam. 25:43 ; 27:3 ; 30:5. 2 Sam. 2:2 ; 3:2. 1 Chr. 3:1.

AKHIO (fraternellement)

Fils d’Abinadab, l’arche de Dieu resta dans sa maison 20 ans, 2 Sam. 6:3, 4. 1 Chr. 13:7.

Descendant de Benjamin, 1 Chr. 8:14.

Un autre descendant de Benjamin, 1 Chr. 8:31 ; 9:37.

AKHIRA (frère du mal)

Fils d’Énan, il fut désigné comme chef de la tribu de Nephthali, Nb. 1:15 ; 2:29 ; 7:78, 83 ; 10:27.

AKHIRAM (frère de hauteur)

Fils de Benjamin, Nb. 26:38. Appelé Ékhi, Gen. 46:21 ; Akher, 1 Chr. 7:12, et Akhrakh, 1 Chr. 8:1.

AKHIRAMITE

Nom patronymique d’une famille de Benjamin, Nb. 26:38.

AKHISAMAC (frère de support)

Père d’Oholiab, de la tribu de Dan, Ex. 31:6 ; 35:34 ; 38:23.

AKHISHAKHAR (frère de l’aube)

Descendant de Benjamin, 1 Chr. 7:10.

AKHISHAR (frère d’un chanteur)

Chef de la maison de Salomon, 1 Rois 4:6.

AKHITOPHEL (frère de folie)

Conseiller du roi David, il conspira avec Absalom et se suicida,

2 Sam. 15:12, 31, 34 ; 16:15, 20, 21, 23 ; 17:1, 6, 7, 14, 15, 21, 23 ; 23:24. 1 Chr. 27:33, 34. Voy. Ps. 41:9 et 55:12-14.

AKHITUB (frère de bonté)

Fils de Phinées et père d’Akhimélec, 1 Sam. 14:3 ; 22:9, 11, 12, 20.

Père de Tsadok, 2 Sam. 8:17. 1 Chr. 6:7, 8, 52 ; 18:16. Esd. 7:2.

Un autre sacrificateur, 1 Chr. 6:11, 12.

AKHLAB ( gras, lieu fertile)

Ville d’Aser, Jug. 1:31.

AKHLAÏ (« oh ! que »)

Fille de Shéshan, 1 Chr. 2:31. Voy. 1 Chr. 11:41.

AKHMETHA (forteresse) ou Ecbatane

Ville de Médie où fut trouvé un mémoire contenant le décret de Cyrus concernant le temple, Esd. 6:2. Auj. Hama-dan.

AKHOAKH

Descendant de Benjamin, 1 Chr. 8:4.

AKHOKHITE

Nom patronymique d’une famille de Benjamin, 2 Sam. 23:9, 28. 1 Chr. 11:12, 29 ; 27:4.

AKHRAKH (après un frère)

Fils de Benjamin, 1 Chr. 8:1. Voy. AKHIRAM.

AKHUMAÏ (frère des eaux)

Descendant de Juda, 1 Chr. 4:2.

AKHUZZAM (leur possession)

Descendant de Juda, 1 Chr. 4:6.

AKHUZZATH (possession)

Ami d’Abimélec, Gen. 26:26.

AKHZAÏ (possesseur)

Néh. 11:13.

AKISH (charmeur)

Roi des Philistins de Gath, il accueillit David lorsque celui-ci s’enfuit de Saül et lui donna la ville de Tsiklag, 1 Sam. 21:10-14 ; 27:2-12 ; 28:1-2 ; 29:2-10. Appelé Abimélec, Ps. 34 (titre).

Un autre roi de Gath, 1 Rois 2:39, 40.

AKKUB (perfide)

Descendant de David, 1 Chr. 3:24.

Portier du temple, 1 Chr. 9:17. Néh. 11:19 ; 12:25. Voy. Esd.2:42. Néh. 7:45.

Nethinien, Esd. 2:45.

Docteur de la Loi, Néh. 7:8.

AKRABBIM (scorpions)

Colline (ou défilé) formant la frontière avec les Amoréens, Nb. 34:4. Jos. 15:3. Jug. 1:36.

ALAMOTH (vierge)

Soprano, 1 Chr. 15:20. Ps. 46 (titre).

ALANGUIR : fatiguer, affaiblir

Jér. 14.18. Voici des gens alanguis par la faim.

ALARME : émoi causé par l’approche de l’ennemi

És. 7:6.

ALARMER : causer de l’inquiétude, de la frayeur

Job 18:11. Des terreurs l’alarment.

ALBÂTRE (alabastros)

L’albâtre ordinaire est une variété de calcite ou de gypse translucide. L’albâtre oriental était très utilisé pour faire des vases contenant du parfum. Dans Matthieu 26:7, Marc 14:3 et Luc 7:37, le mot grec pour « vase d’albâtre » est simplement « albâtre ». L’expression « briser le vase » signifie vraisemblablement que la femme a ouvert la bouteille de parfum en en brisant le sceau.

ALÉMOTH (couverture)

Descendant de Benjamin, 1 Chr. 7:8.

Descendant de Saül, 1 Chr. 8:36 ; 9:42.

ALENTOUR : aux environs

Ps. 44:13 ; 79:4. Jér. 51:2.

Mat. 14:35. Marc 6:36. Luc 9:12.

ALEXANDRE (défenseur des hommes)

Le Grand Roi de Macédoine de 336 à 323 av. J.-C. Son empire est symbolisé par le ventre et les cuisses d’airain de la statue que Nebucadnetsar avait vu en rêve, Dan. 2:32, 39 ; et par un léopard ailé et un bouc dans les visions de Daniel, Dan. 7:6 et 8:5, 21 ; 10:20.

ALEXANDRE (défenseur d’hommes)

1. fils de Simon le Cyrénéen qui porta la croix de Jésus (Marc 15:21).

2. Nom d’un sacrificateur siégeant au sanhédrin (Actes 4:6).

3. Juif d’Éphèse, persécuté par les adorateurs de Diane (Actes 19:33).

4. Il est possible qu’Alexandre, l’ouvrier en cuivre, qui fut méchant à l’égard de l’apôtre Paul (2 Timothée 4:14) soit le même que celui mentionné en 1 Timothée 1:20.

ALEXANDRIE

Ville portuaire sur la Méditerranée au nord de l’Égypte. Elle fut fondée par Alexandre le Grand en 332 av. J.-C. Paul monta sur un navire d’Alexandrie qui allait en Italie (Actes 27:6). Après avoir fait naufrage, il monta sur un autre navire d’Alexandrie qui allait à Rome (28:11).

Ville d’Égypte, où fut faite la traduction grecque de l’Ancien Testament appelée « version des Septante ».

Lieu natal d’Apollos, Act. 18:24.

La tradition veut que ce soit Marc qui ait annoncé l’Évangile à Alexandrie.

ALEXANDRINS

Juifs de la ville d’Alexandrie. Ils avaient leur propre synagogue à Jérusalem. Ils s’élevèrent contre Étienne (Actes 6:9) et prirent part à sa lapidation (7:58). Apollos était Alexandrin d’origine (18:24).

ALGUE : plante cryptogame

Jonas 2:6.

ALGUMMIM ou Almuggim

Bois très recherché, supposé être le santal, qui servit dans la construction du temple, du palais de Salomon et dans la fabrication d’instruments de musique.

Importé d’Ophir, 1 Rois 10:11-12. 2 Chr. 9:10-11, et du Liban, 2 Chr. 2:8.

ALIA (iniquité)

Descendant d’Ésaü, 1 Chr. 1:51. Appelé Alva, Gen. 36:40.

ALIAN (injuste)

Descendant de Séhir, 1 Chr. 1:40. Appelé Alvan, Gen. 36:23.

ALIÉNER : vendre, transférer à un autre la propriété d’une chose

Jér. 19:4. Ils m’ont aliéné ce lieu.

Éz. 48:14. Ils n’aliéneront pas les prémices.

ALIMENT : nourriture

Lév. 11:34. Job.33:20. Lam. 1:11.

Jean 6:55. 1 Cor. 13:3.

ALIMENTER : nourrir

Col. 2:19. Tout le corps, alimenté et bien uni.

ALITER : forcer à garder le lit

2 Rois 9:16. Joram y était alité.

ALLAITER : nourrir de son lait

Gen. 21:7. Sara allaitera des fils ?

Gen. 33:13. De menu et de gros bétail qui allaite.

Ex. 2:7. Elle t’allaitera l’enfant. v. 9.

1 Sam. 1:23. Elle allaita son fils.

1 Sam. 6:7. Prenez deux vaches qui allaitent.

És. 40:11. Doucement celles qui allaitent.

Lam. 4:3. Les chacals… allaitent leurs petits.

Mat. 24:19. Celles qui allaitent en ces jours-là ! Marc 13:17. Luc 21:23.

ALLAMMÉLEC (le chêne du roi)

Ville d’Aser, Jos. 19:26.

ALLANTS ET VENANTS : qui va et vient

Éz. 35:7. Zac. 9:8.

Voy.Marc 6:31. Act. 9:28

ALLÉGER : rendre moins lourd

Ex. 18:22. Tu allégeras ce qui pèse sur toi.

1 Sam. 6:5. Peut-être allégera-t-il sa main.

1 Rois 12:4. Allège le dur service de ton père. v. 9, 10. 2 Chr. 10:4, 10.

Jonas 1:5. Pour l’en alléger.

Act. 27:38. Ils allégèrent le navire.

ALLÉGORIE (allègorein ; litt. : parler par figures)

Description d’une chose par l’image d’une autre. Dans Galates 4:24, les événements relatés par Paul au sujet des deux fils d’Abraham ont effectivement eu lieu, et il s’en sert comme allégorie pour décrire deux alliances.

Figure du discours qui présente à l’esprit une chose pour une autre. La parabole est une allégorie. Voy. Luc 8:5-15. Gal. 4:24 et Apo. 11:8.

Prov. 1:6. Hab. 2:6.

ALLÉGORIQUE : qui tient de l’allégorie

Gal. 4:24.

ALLÉGRESSE : joie vive qui se manifeste extérieurement

Est. 8:16, 17. Ps. 30:11 ; 43:4 ; 45:15 ; 51:8. És. 16:10 ; 22:13 ; 35:1, 2, 10 ; 51:3, 11. Jér. 7:34 ; 15:16 ; 16:9 ; 25:10 ; 31:7 ; 33:11 ; 48:33. Joël 1:16. Zac. 8:19.

Luc 1:14.

ALLÉGUER : citer un fait à titre de preuve

Act. 19:40. Motif que nous puissions alléguer.

ALLÉLUIA (héb. halelu-Iah : louez Dieu)

Cri de réjouissance et de louange qui s’exprimait surtout aux grandes fêtes.

Nous trouvons ce mot 24 fois dans les Psaumes et 4 fois dans l’Apocalypse, ch. 19:1, 3, 4, 6.

Ps. 104:35 ; 105:45 ; 106 (titre) et v. 48 ; 111 (titre) ; 112 (titre) ; 113 (titre) et v. 9 ; 116:19 ; 117:2 ; 135 (titre) et v. 21 ; 146 (titre) et v. 10 ; 147:1 ; 148 (titre) et v. 14 ; 149 (titre) et v. 9 ; 150 (titre) et v. 6.

ALLÉLUIA (Allèlouia)

Dans le N.T., ce terme est utilisé seulement dans Apocalypse 19:1-6. Mot emprunté tel quel de l’hébreu (voir Psaume 104:35 et note). Il signifie « Louez Jah » (ou Jéhovah, l’Éternel). Cette expression de louange est utilisée dans le ciel et sur la terre.

ALLÉLUIA

Mot hébreu signifiant « louez le Seigneur ».

ALLÉMETH

Ville de Benjamin, 1 Chr. 6:60. Appelée Almon, Jos. 21:18.

ALLIANCE ou TESTAMENT

· Conclusion d’un accord entre deux parties.
· Ancienne : Avant Jésus-Christ.
· Nouvelle : Relation d’amour entre Dieu et les hommes.

ALLIANCE (diathèkè : disposition ; syn. en grec : testament : Hébreux 9:16)

Les alliances dans la Bible ne constituent pas une entente entre deux ou plusieurs parties ; l’alliance est une disposition de la part de Dieu à l’égard de la terre (Noé) ou de son peuple (Abraham) sans conditions préalables ; les signes en sont respectivement l’arc-en-ciel et la circoncision. L’ancienne alliance (2 Corinthiens 3:14) a été conclue avec Israël sous condition d’obéissance. Israël était béni à condition d’observer la loi donnée par Dieu à Moïse. Selon Hébreux 8:8, la nouvelle alliance sera conclue par Dieu en faveur de la maison d’Israël et de celle de Juda, pour leur bénédiction sans condition. Elle est fondée sur la valeur du sang de Christ, le sang de la nouvelle alliance ; elle sera effective durant le règne de Christ. L’Assemblée jouit déjà des bénédictions qui seront introduites par ce nouvel ordre de choses (1 Corinthiens 11:25).

ALLIANCE : pacte conclu avec engagement réciproque

Dieu conclut une alliance avec Adam, Gen. 2:16-17 ; avec Noé, Gen. 6:18 ; 8:16 ; 9:9 ; avec Abraham, Gen. 15:7, 18 ; 17:2, 13. Luc 1:72. Act. 3:25 ; 7:8. Rom. 9:7-13. Gal. 3:26 ; avec Isaac, Gen. 17:19 ; 26:28 ; avec Jacob, Gen. 28:13-15. Ex. 2:14 ; 6:4. 1 Chr. 16:16-17.

Avec les Israélites, Ex. 6:4 ; 19:4-6 ; 24 ; 34:27. Lév. 26:9. Deut. 5:2-3 ; 9:9 ; 26:16 ; 27 ; 28 ; 29. Jug. 2:1. Jér. 11 ; 31:33. Act. 3:25.

Avec Phinées, Nb. 25:10-13 ; avec David, 2 Sam. 23:5. Ps. 89:3, 20-37. Jér. 33:21 ; avec Lévi, Néh. 13:29. Mal. 2:4-5.

De paix, És. 54:10. Éz. 34:25 ; 37:26 ; de sel, Nb. 18:19.

Immuable, Ps. 89:34. És. 54:10 ; És. 59:21.

Éternelle, Gen. 9:16 ; 17:7, 13. Lév. 24:8. Nb. 18:19. 2 Sam. 23:5. 1 Chr. 16:17. Ps. 105:10. És. 24:5 ; 55:3 ; 61:8. Jér. 32:40 ; 33:20 ; 50:5. Éz. 16:60 ; 37:26. Héb. 13:20.

Nouvelle, Jér. 31:31-34. Luc 22:20. Rom. 11:27. 2 Cor. 3:6. Héb. 8:8, 13 ; 9:15 ; 12:24.

Confirmée, Dan. 9:27. Gal. 3:15.

Ratifiée en se donnant la main, Esd. 10:19. Lam. 5:6. Éz. 17:18 ; en ôtant la sandale et en la donnant à la partie contractante, Ruth 4:7-11 ; en l’écrivant et en la scellant, Néh. 9:38. Jér. 32:10-12 ; en offrant un présent, Gen. 21:27-3o. 1 Sam. 18:3-4 ; par un festin, Gen. 26:30 ; en élevant un monument, Gen. 31:45-46 ; par du sel, Lév. 2:13. Nb. 18:19. 2 Chr. 13:5 ; par un sacrifice, Gen. 15:9-17. Jér. 34:18.

Ratifiée par Christ, Mal. 3:1. Luc 1:68-79. Gal. 3:17. Héb. 8:6 ; 9:11 ; 12:24.

Le caractère sacré de 1’, Jos. 9:18-21. Gal :3.15 ; la rupture était punie, 2 Sam. 21:1-6. Jér. 34:8-22. Éz. 17:3-19.

Dieu se souvint de son alliance, Gen. 9:15-16. Ex. 2:24 ; 6:5. Lév. 26:42, 45. Deut. 7:9. 1 Rois 8:23. Ps. 105:8 ; 106:45 ; 111:5. Éz. 16:60. Luc 1:72.

Signes de l’ : l’arc-en-ciel, Gen. 9:12-13 ; la circoncision, Gen. 17:10-14 ; le sabbat, Ex. 31:13-16 ; le sel, Lév. 2:13. Nb. 18:19. 2 Chr. 13:5.

Le danger de mépriser l’, Deut. 28:15. Jér. 11:2-3. Héb. 10:29.

Le livre de l’, Ex. 24:7. 2 Rois23:2. Héb. 9:19.

Le sang de l’, Mat. 26:28. Héb. 9:18-20.

Conclue avec Dieu par Josué, Jos. 24:25 ; par Jehoïada et Joas, 2 Rois 11:17 ; par Josias, 2 Rois 23:3 ; par Asa, 2 Chr. 15:12-15 ; par Néhémie, Néh. 9:38 ; 10 ; par les Israélites, Jér. 50:5.

Politique : entre Abraham et l’Amoréen, Gen. 14:13 ; entre Abraham et Abimélec, Gen. 21:23-32 ; entre Isaac et Abimélec, Gen. 26:28-29 ; entre Josué et les Gabaonites, Jos. 9:3-16 ; entre David et Jonathan, 1 Sam. 18:3 ; 20:16 ; 23:18 ; entre Salomon et Hiram, 1 Rois 5:12 ; 9:27. Amos 1:9 ; entre Baësha et Ben-Hadad, 1 Rois 15:19 et entre Asa et Ben-Hadad, 1 Rois 15:18-20. 2 Chr. 16:3 ; entre Josaphat et Achab, 1 Rois 22. 2 Chr. 18:1 ; entre Josaphat et Achazia, 2 Chr. 20:35. Entre Achaz et Tiglath-Piléser, 2 Rois 16:7-8. 2 Chr. 28:16, 21 ; entre Retsin et Pékakh, 2 Rois 16:5 ; entre Amatsia et les fils d’Éphraïm, 2 Chr. 25:6 ; entre Sédécias et l’Égypte, Jér. 37:7. Éz. 17:15-17.

Interdite, avec les idolâtres, Ex. 23:32-33 ; 34:12-15. Deut. 7:2. Jos. 23:12-13. Jug. 2:2. 2 Chr. 19:2 ; 20:37, 25:7-8. Esd. 9 ; 10. Néh. 13. És. 8:11-12 ; 30:1-3 ; 31:1. Osée 4:17 ; 12:1.

Les grandes alliances dont parle l’Écriture sont :

ALLIÉ : personne ou peuple qui a un traité d’union avec un autre

Gen. 14:13. Néh. 13:4. Abd. 7.

ALLIER : unir par un traité ; S’ALLIER : s’unir

Gen. 34:9. Alliez-nous avec vous.

Jos. 23:12. Que vous vous alliiez par mariage.

1 Rois 3:1. Salomon s’allia par mariage.

2 Chr. 18:1. Il s’allia par mariage avec Achab.

Esd. 9:14. À nous allier par mariage.

ALLON (un chêne)

Descendant de Siméon, 1 Chr. 4:37.

ALLON-BACUTH (chêne des pleurs)

Nom du lieu où fut enterré Debora, la nourrice de Rebecca, Gen. 35:8.

ALLONGER : rendre plus long

Ps. 109:23. Comme l’ombre quand elle s’allonge.

És. 54:2. Allonge tes cordages.

ALLUMER : produire le feu et par conséquent la lumière

Ex. 35:3. Vous n’allumerez point de feu.

És. 10:16. Le Seigneur… allumera un incendie.

És. 50:11. Voici, vous tous qui allumez un feu.

Jér. 7:18. Les pères allument le feu.

Jér. 15:14. Un feu est allumé dans ma colère. 17:4.

Lam. 4:11. A allumé dans Sion un feu.

Éz. 21:3. Voici, j’allume en toi un feu. v. 4.

Éz. 24:10. Entasse le bois, allume le feu.

Amos 1:14. J’allumerai un feu dans les murs.

Mal. 1:10. Vous n’allumeriez pas le feu.

Mat. 5:15. Aussi n’allume-t-on pas une lampe.

Luc 8:16. Après avoir allumé une lampe.

Luc 12:35. Et vos lampes allumées.

Luc 12:49. Et que veux-je, si déjà il est allumé ?

Luc 15:8. N’allume la lampe et ne balaye.

Luc 22:55. Lorsqu’ils eurent allumé un feu.

Act. 28:2. Ayant allumé un feu.

ALLURE : façon de marcher ou d’aller

Prov. 30:29.

ALMODAD (agitateur)

Fils de Joktan, Gen. 10:26. 1 Chr. 1:20.

ALMON (caché)

39ième arrêt des Israélites au désert, Nb. 33:46, 47.

ALMON

Ville lévitique de Benjamin, Jos. 21:18. Appelée Allémeth, 1 Chr. 6:60.

ALMUGGIM

1 Rois 10:11, 12. Voy. ALGUMMIM.

ALOÈS (aloè)

Plante résineuse très odorante. Le bois d’aloès était utilisé pour la fumigation et l’embaumement. Le corps de Jésus fut enveloppé de linges avec des aromates selon la coutume juive (Jean 19:39).

Plante ornementale dont les feuilles contiennent un suc amer, Nb. 24:6. Ps. 45:8. Prov. 7:17. Cant. 4:14.

Jean 19:39.

ALOTH

Région montagneuse d’Aser, 1 Rois 4:16.

ALPHA

C’est la première lettre de l’alphabet grec ; elle est utilisée avec oméga, la dernière lettre du même alphabet. L’expression « l’alpha et l’oméga » est un titre de Dieu et du Christ que l’on retrouve seulement dans l’Apocalypse (1:8 ; 21:6 ; 22:13), et qui fait référence à leur existence éternelle.

Titre donné à Christ, le désignant ainsi comme le Premier, le commencement, et le comparant avec la désignation « Je suis » de l’A. T., Apo. 1:8 ; 21:6 ; 22:13. Voy. És. 41:4 ; 43:10 ; 44:6 ; 48:12.

ALPHÉE (changement)

1. Père de Jacques qui était apôtre du Seigneur (Matthieu 10:3 ; Marc 3:18 ; Luc 6:15 ; Actes 1:13).

2. Nom du père de Lévi appelé aussi Matthieu (Marc 2:14).

AL-TASHKHETH (ne détruis pas)

Ps. 57, 58, 59 et 75 (titres). Comparez Deut. 9:26. 1 Sam.26:9 et És. 65:8.

ALTÉRER : modifier l’état normal ; causer la soif

Deut. 29:19. Ce qui est altéré.

Ps. 107:5. Ils étaient affamés et altérés.

Ps. 107:9. Car il a rassasié l’âme altérée.

ALTIER : qui vous intimide par ses airs

Jér. 48:29.

ALUSH (une foule)

9ième arrêt des Israélites au désert, Nb. 33:13, 14.

ALVA (iniquité)

Chef de famille en Édom, Gen. 36:40. Voy. ALIA.

ALVAN (injuste)

Descendant de Séhir, Gen. 36:23. Voy. ALIAN.

AMAIGRIR : rendre maigre

Ps. 109:24. Ma chair s’est amaigrie.

És. 17: 4. La graisse de sa chair sera amaigrie.

AMAL (lassitude, ennui)

Descendant d’Aser, 1 Chr. 7:35.

AMALEK (guerrier ; habitant de la vallée ; peuple qui lèche)

Fils d’Éliphaz par sa concubine Thimna, et petit-fils d’Ésaü, Gen. 36:12, 16. 1 Chr. 1:36.

AMALEK ou Amalékites : Descendants d’Amalek

Leur territoire, Gen. 14:7. Nb. 13:29 ; 14:25. 1 Sam. 15:7 ; 27:8. 1 Chr. 4:43.

Ils attaquèrent Israël à Rephidim, sans aucune provocation, et furent vaincus, Ex. 17:8-13.

Une guerre perpétuelle leur fut déclarée, Ex. 17:16. Deut. 25:17-19.

Ils habitèrent le sud de Canaan, Nb. 13:30, et dans la vallée, Nb. 14:25.

Israël fut vaincu par eux à Horma, Nb. 14:43-45.

Balaam les exalta comme étant la première de nations, Nb. 24:20.

Ils s’allièrent avec Moab et prirent la ville des palmiers, Jug. 3:13.

Ils s’allièrent avec Madian, Jug. 6:3, mais Gédéon les vainquit, Jug. 6:33 ; 7:12-22.

Ils opprimèrent Israël, Jug. 10:12, et prirent possession d’une montagne dans le territoire d’Éphrain, Jug. 12:15.

Saül les frappa à deux reprises, 1 Sam. 14:48 et 15:2-33 ; 28:18.

David les extermina, 1 Sam. 27:8-10.

Ils brûlèrent Tsiklag et emmenèrent captives les deux femmes de David, 1 Sam. 30:1-5 ; mais furent poursuivis et vaincus, 1 Sam. 30:8-20.

Saül fut tué par un Amalékite, 2 Sam. 1:8-16.

Siméon les extermina au temps d’Ézéchias, 1 Chr. 4:42-43.

Mentionnés parmi les ennemis d’Israël, Ps. 83:7.

Haman aurait été de ce peuple, Est. 3:1.

Prophéties les concernant, Ex. 17:14, 16. Nb. 24:20. Deut. 25:19.

Pour le chrétien, Amalek typifie la chair, Rom. 7:18 ; 8:7-8. Gal. 5:16-17.

AMAM (joindre ensemble)

Ville de Juda, Jos. 15:26.

AMANA (confirmation)

Colline du Liban, Cant. 4:8.

AMANDE

Fruit de l’amandier, Gen. 43:11. Ex. 25:33 ; 37:19.

La verge d’Aaron en produisit, Nb. 17:8.

AMANDIER

Arbre dont le fruit est l’amande. Ex. 25:33, 34 ; 37:19, 20. Ecc. 12:5. Jér. 1:11.

AMANT : celui, celle qui éprouve de l’amour pour une personne d’un autre sexe

Jér. 3:1 ; 4:30 ; 22:20, 22 ; 30:14. Lam. 1:2, 19. Éz. 16:33, 36, 37 ; 23:5, 9, 22. Osée 2:5, 7, 10, 12, 13 ; 8:9.

AMARIA (dont l’Éternel a parlé)

Grand-père du sacrificateur Tsadok, 1 Chr. 6:7, 52. Esd. 7:3.

Fils d’Azaria, 1 Chr. 6:11.

Descendant de Lévi, 1 Chr. 23:19 ; 24:23.

Sacrificateur du temps de Josaphat, 2 Chr. 19:11.

Lévite du temps d’Ézéchias, 2 Chr. 31:15.

Hébreu qui avait pris une femme étrangère, Esd. 10:42.

Sacrificateur qui scella l’alliance que fit Néhémie, Néh. 10:3 ; 12:2, 13.

Descendant de Juda, sa postérité habita Jérusalem après l’exil, Néh. 11:4.

Ancêtre de Sophonie, Sop. 1:1.

AMAS : assemblage confus, capricieux ou désordonné

Ex. 7:19. 2 Sam. 22:12. Hab. 3:15. Act. 17:5.

AMASA (fardeau)

Fils de Jithra, Ismaélite, et d’Abigail, sœur de David, 2 Sam. 17:25. 1 Chr. 2:17. Il devint général de l’armée d’Absalom, 2 Sam. 17:25, et fut battu par Joab.

Pardonné, David le nomma chef de son armée à la place de Joab, disgracié, 2 Sam. 19:13.

Il mourut assassiné par Joab, 2 Sam. 20:4-12. 1 Rois 2:5, 32.

AMASÇA (fardeau)

Éphraïmite qui résista à l’armée en sa décision concernant les prisonniers de guerre, 2 Chr. 28:12.

AMASÇAÏ (lourd, pesant, oppressif)

Descendant de Lévi, 1 Chr. 6:25, 35. 2 Chr. 29:12.

Capitaine dans l’armée de David, 1 Chr. 12:18.

Sacrificateur, 1 Chr. 15:24.

AMASIA (que l’Éternel porte en son sein)

Chef de l’armée de Josaphat, 2 Chr. 17:16.

AMASSAÏ (portant du butin)

Sacrificateur, Néh. 11:13.

AMASSER : réunir par additions successives

Nb. 11:32. Et amassa des cailles.

Deut. 17:17. Ne s’amassera pas beaucoup d’argent.

2 Rois 20:17. Ce que tes pères ont amassé.

Ps. 33:7. Il amasse comme un monceau les eaux.

Ps. 39:6. Il amasse des biens.

Ps. 41:6. Son cœur amasse… l’iniquité.

Prov. 6:8. Elle amasse pendant la moisson.

Prov. 10:5. Celui qui amasse en été.

Prov. 13:11. Celui qui amasse à la main.

Prov. 28:8. L’amasse pour celui qui est bon.

Ecc. 2:8. Je me suis aussi amassé de l’argent.

Ecc. 2:26. Il donne l’occupation… d’amasser.

És. 62:9. Ceux qui l’ont amassé le mangeront.

Zac. 9:3. Amasse l’argent comme de la poussière.

Mat. 6:19. Ne vous amassez pas des trésors. v. 20.

Luc 12:21. Celui qui amasse des trésors.

Rom. 2:5. Tu amasses pour toi-même la colère.

2 Cor. 12:14. Pas les enfants qui doivent amasser.

1 Tim. 6:19. S’amassant… un bon fondement.

Jac. 5:3. Vous avez amassé un trésor.

AMATSIA. (que l’Éternel a fortifié)

8ième roi de Juda, fils et successeur de Joas, 2 Rois 12:21 ; 14:1-2. 1 Chr. 3:12. 2 Chr. 24:27.

Il vengea le meurtre de son père, 2 Rois 14:5-6. 2 Chr. 25:3-4.

Il prit les fils d’Éphraïm à sa solde, puis les renvoya, et vainquit les Édomites, 2 Rois 14:7. 2 Chr. 25:5-12.

Son idolâtrie, 2 Chr. 25:14-16.

Vaincu par Joas, roi d’Israël, il fut fait prisonnier, 2 Rois 14:8-14. 2 Chr. 25:17-24.

Il mourut assassiné, 2 Rois 14:19-20. 2 Chr. 25:25-28.

Le commencement de son règne fut heureux, 2 Rois 14:3-4 ; 15:3. 2 Chr. 25:2 ; 26:4.

Prince de la tribu de Siméon, 1 Chr. 4:34.

Descendant de Lévi, 1 Chr. 6:45.

Sacrificateur de Béthel, il accusa le prophète Amos devant le roi, Amos 7:10-13.

AMBASSADE : valet qui fait les commissions entre divers états

2 Chr. 32:31.

Luc 14:32 ; 19:14.

AMBASSADEUR : toute personne chargée d’un message ou qui l’interprète auprès d’un étranger

Envoyé auprès du roi d’Édom, Nb. 20:14 ; du roi des Amoréens, Nb. 21:21 ; par les Gabaonites, Jos. 9:4 ; par Jephthé auprès du roi des Ammonites, Jug. 11:12 ; par Hiram auprès de David, 2 Sam. 5:11 ; par David auprès du roi des Ammonites, 2 Sam. 10:2-5 ; par Ben-Hadad, 1 Rois 20:2 ; par Amatzia, 2 Rois 14:8 ; par Achaz, 2 Rois 16:7 ; par Osée, 2 Rois 17:4 ; par Sankhérib, 2 Rois 19:9 ; par Berodac-Baladan, 2 Rois 20:12-13. 2 Chr. 32:31 ; par Neco, 2 Chr. 35:21 ; en Egypte, Éz. 17:15 ; aux nations, Jér. 49:14. Abdias 1.

Fidèle, Prov. 13:17 ; 25:13.

Une coutume, És. 18:2 ; 30:4 ; 33:7. Luc 14:32.

De Christ, 2 Cor. 5:20. Éph. 6:20.

AMBASSADEUR (presbeutès ; de presbeuô ; être âgé)

Une personne d’expérience était choisie pour représenter les intérêts d’une autre personne ou d’une cité. Le chrétien est un ambassadeur pour Christ dans ce monde (2 Corinthiens 5:20). Paul parle de lui-même comme d’un ambassadeur lié de chaînes (Éphésiens 6:20).

AMBITION : désir immodéré de gloire, d’honneurs, etc.

Condamnée, Gen. 11:4. Job 20:5 ; 24:24. Ps. 49:10 ; 75:4-8. És. 5:8. Hab. 2.

Mat. 18:1 ; 20:25 ; 23:8, 11. Luc 22:24. 1 Tim. 6:10.

Punie, Prov. 17:19. És. 14:12. Éz. 31:10.

D’Adam et d’Ève, Gen. 3 ; de Babel, Gen. 11:4 ; d’Aaron et de Marie, Nb. 12 ; de Coré, Dathan et Abiram, Nb. 16:3 ; d’Absalom, 2 Sam. 15 à 18 ; de Shéba, 2 Sam. 20 ; d’Adonija, 1 Rois 1:5 ; de Sankhérib, 2 Rois 19:22-23 ; de Babylone, Jér. 51:53 ; de la mère de Jacques et de Jean, Mat. 20:21 ; des disciples, Luc 22:24 ; des Juifs, Jean 5:44 ; de l’homme de péché, 2 Thes. 2:4 ; de Diotrèphe, 3 Jean 9.

Sainte, Luc 13:24. 1 Cor.9:24 ; 12:31 ; 14:1, 12. Phil. 3:13-14. 2 Tim. 2:15.

Satanique, Gen. 2:4. És. 14:13-14. 2 Thes. 2:4, 7.

AMBITIONNER : (gr. : oregomai : étendre les bras pour saisir)

1 Tim. 6:10. Quelques-uns ayant ambitionné.

AMBULANT : qui va d’un lieu à un autre

1 Rois 10:15. 2 Chr. 9:14.

ÂME :

Ensemble des faits de sentiment, d’intelligence et de volonté ; substance immatérielle qui serait le principe de la vie mentale ou psychique, le moi ou être conscient. C’est la vie consciente de notre être, notre personnalité.

Deut. 6:5 ; 14:26. 1 Sam. 18:1 ; 20:4, 17. Job 7:11, 15 ; 14:22. Ps. 13:2 ; 42:6 ; 84:2.

Sa valeur, Mat. 6:25-26 ; 10:31 ; 16:26. Marc 8:37. Luc 9:25.

Sa condamnation, Ps. 49:7. Prov. 13:2 ; 22:23. Mat. 25. Luc 16:23.

Sa rédemption, Lév. 17:11. Ps. 33:19 ; 34:22 ; 49:8, 15.

Immortalité de l’, Ecc. 12:7. Mat. 10:28. Luc 12:20. 1 Cor. 15:54. Apo. 20:4.

Ses ennemis, Ps. 71:10 ; 86:14. Jér. 2:34 ; 18:20. Éz. 13:18; 22:25. Luc 22:31. Éph. 6:12. 1 Pi. 5:18.

Gen. 9:4 ; 19:20. Lév. 17:11. Nb. 11:6 ; 21:5. Deut. 12:23. 1 Sam. 17:55 ; 20:5 ; 25:26. 1 Chr. 22:19. Job 10:1. Ps. 19:7 ;35:9 ; 42:6 ; 57:8 ; 66:9 ; 86:4 ; 103:1, 2, 22 ; 104:1 ; 107:9 ; 119:28, 175. Prov. 8:36 ; 13:4, 19 ; 21:10. És. 55:2, 3. Jér. 31:25. Lam. 3:20. Ézé. 18:4.

Mat. 10:28 ; 12:18 ; 16:26 ; 26:38. Marc 8:36, 37 ; 14:34. Luc 1:46 ; 2:35 ; 12:19, 20 ; 21:19, 26. Jean 12:27. Act. 4:32. 1 Cor. 15:45. 2 Cor. 5:20. 1 Pi. 1:9, 22 ; 4:19. 2 Pi. 2:8, 14. 3 Jean 2. 18:13

ÂME (psuchè)

Terme désignant la vie naturelle en nous (Actes 20:10). Il est aussi traduit par le mot « vie » (p. ex. Jean 10:15). Avec l’esprit et le corps, l’âme constitue la personne humaine (1 Thessaloniciens 5:23). Elle est la partie immatérielle et invisible de l’homme (Matthieu 10:28). Elle est en l’homme le siège des émotions et des sentiments (Luc 1:46) ; l’esprit est le siège de l’intelligence. Le mot peut désigner des personnes vivantes (Actes 2:43 ; Romains 2:9 ; etc.), ou des personnes décédées qui vivent séparées de leurs corps (Apocalypse 6:9). L’esprit est le principe de vie donné par Dieu à l’homme ; l’âme est la vie qui en résulte dans l’individu ; le corps est l’organisme matériel animé par l’âme et l’esprit. On peut donc séparer le corps et l’esprit, mais on peut difficilement différencier l’esprit et l’âme (Hébreux 4:12) ; ils sont semblables dans leur nature et leurs activités.

ÂME

Employé sous divers sens :

· Principe de vie (Lévitique 17:11-15).
· Personne (Genèse 12:5 et Actes 2:41, Ézéchiel 18:4).
· Siège des sentiments qui font la personnalité même (Deutéronome 6:5; 1 Samuel 18:1).

AMEN

Vrai, certain.

AMEN (amèn : mot emprunté à l’hébreu)

Mot qui fait référence à ce qui est sûr et digne de confiance (2 Corinthiens 1:20). C’est un titre de Dieu lui-même en hébreu (dans Ésaïe 65:16 le « Dieu de vérité » est litt. « Elohim Amen ») ; dans l’Apocalypse c’est un nom de Christ (3:14). « Amen » (en vérité) signifie notre accord avec les paroles prononcées par un autre, p. ex. lors d’une action de grâces (1 Corinthiens 14:16). Le mot hébreu ou araméen « amèn », seul ou répété, précédant une affirmation de Jésus (et traduit par « en vérité » se trouve 75 fois dans les évangiles ; p. ex. Matthieu 6:2, 16 ; Marc 10:15 ; Luc 23:43 ; Jean 8:58 ; 10:7.

AMENDE : peine pécuniaire infligée pour une infraction aux lois

Ex. 21:22. Deut. 22:19. Amos 2:8.

AMENDER : rectifier et améliorer

Jér. 7:3. Amendez vos voies et vos actions. v. 5 ; 18:11 ; 26:13 ; 35:15.

AMENER : faire venir avec soi à l’endroit où l’on est

À Jésus : les malades, Mat. 4:24 ; 8:16 ; les démoniaques, Mat. 9:32. Marc 9:17-20 ; les paralysés, Luc 5:18-19 ; les aveugles, Luc 18:40 ; ceux qui cherchent, Jean 1:42-43 ; 12:20-22 ; ceux qui doutent, Jean 1:46-47 ; les pécheurs, Jean 8:3 ; les affligés, Jean 11:28.

AMER : qui a une saveur désagréable, un goût d’amertume

Une affliction, 2 Rois 14:26.

Une boisson, És. 24:9.

Une chose, Job 13:26. Prov. 27:7. És. 5:20. Jér. 2:19 ; 4:18.

Un cri, Gen. 27:34. Est. 4:1. Éz. 27:30. Sop. 1:14.

Un deuil, Éz. 27:31.

Une eau, Ex. 15:23. Nb. 5:18, 19, 23, 24, 27. Jac. 3:11. Apo. 8:11.

Une femme, Ecc. 7:26.

Une herbe, Ex. 12:8. Nb. 9:11.

Une jalousie, Jac. 3:14.

Une lamentation, Jér. 6:26.

Une lèvre, Prov. 5:4.

Une parole, Ps. 64:3.

Une plainte, Job 23:2.

Un pleur, Jér. 31:15.

Un raisin, Deut. 32:32.

Une vie, Ex. 1:14.

AMÈREMENT : avec amertume

Gen. 49:23. És. 22:4 ; 33:7. Éz. 27:30. Osée 12:15. Mat. 26:75.

AMERTUME : saveur amère

Gen. 26:35. Ruth 1:20. 1 Sam. 3:20 ; 17:25. És. 38:15, 17. Lam. 1:4 ; 12:10

Act. 8:23. Apo

AMÉTHYSTE (amethustos ; litt. : qui dissipe l’ivresse)

Le douzième fondement de la muraille de la Jérusalem céleste est orné d’améthyste (Apocalypse 21:20). L’améthyste est une variété de quartz, une pierre précieuse de couleur violette.

Variété violette de quartz, ainsi nommée parce que les anciens lui attribuaient la propriété de préserver de l’ivresse, et les Juifs croyaient qu’elle leur assurerait de beaux rêves.

Pierre précieuse qui occupait la 3ième place, au 3ième rang, dans le pectoral du grand sacrificateur, Ex. 28:19 ; 39:12.

Elle a sa place également dans la muraille de la sainte cité, Apo. 21 :20.

AMEUTER : soulever, attrouper

Act. 24:12. Ameutant la foule.

AMHAD

Ville d’Aser, Jos. 19:26.

AMI

Serviteur de Salomon dont les fils revinrent de captivité, Esd. 2:57.

Appelé Amon, Néh. 7:59.

AMI : personne avec qui l’on est lié d’une affection réciproque

Vrai : Ruth, Ruth 1:16 ; Jonathan, 1 Sam. 15:21

Marie de Magdala et autres femmes, Mat. 27:55-56 ; 28:1 ; Thomas, Jean 11:16 ; Jésus, Jean 13:1 ; Prisca et Aquilas, Act. 16:4 ; Onésiphore, 2 Tim. 1:16.

Des pécheurs, Mat. 11:19. Luc 7:39 ; 19:7. Jean 8:11. Rom. 5:8. 1 Tim. 1:15.

AMITIÉ : sentiment d’affection

De Christ, Jean 11:5, 35-36 ; 13:23 ; 15:15.

De Dieu, Ex. 33:11. Nb. 12:8. Deut. 34:10. 2 Chr. 20:7. Jac. 2:23.

Du monde, Jac. 4:4.

De Ruth pour Naomi, Ruth 1:16-17 ; de David pour Jonathan, 1 Sam. 18:1-4 ; 19:2-5 ; 20:14-17. 2 Sam. 1:26 ; 9:1-13 ; de David pour Nakhash, 2 Sam. 10:2 ; de David pour Hiram, 1 Rois 5:1 ; de David pour Hushaï, 2 Sam. 16:16.

De Paul pour Épaphrodite, Phil. 2:25, 30 ; de Paul pour Tite, 2 Cor. 2:13 ; de Paul pour Timothée, 2 Tim. 1:2.

AMITTHAÏ (vrai)

Père du prophète Jonas, 2 Rois 14:25. Jonas 1:1.

AMMA

Colline située près du désert de Gabaon, 2 Sam. 2:24.

AMMI (mon peuple)

Nom symbolique d’Israël, Osée 2:1.

AMMIEL (de la famille de Dieu)

Espion envoyé par Moïse pour reconnaître le Pays promis, Nb. 13:12.

Père de Makir, 2 Sam. 9:4, 5 ; 17:27.

Père de Bath-Shua, 1 Chr. 3:5. Appelé Eliam, 2 Sam. 11:2.

Fils d’Obed-Édom, 1 Chr. 26:5.

AMMIHUD (citoyen de Juda)

Père d’Elishama, Nb. 1:10 ; 2:18 ; 7:48, 53 ; 10:22. 1 Chr. 7:26.

Descendant de Siméon, Nb. 34:20.

Descendant de Nephthali, Nb. 34:28.

Père de Talmaï, 2 Sam. 13:37.

Descendant de Juda, 1 Chr. 9:4.

AMMINADAB (de la parenté du prince)

Lévite, beau-père d’Aaron, Ex. 6:23. 1 Chr. 6:22.

Descendant de Juda, Nb. 1:7 ; 2:3 ; 7:12, 17 ; 10:14. Ruth 4:19, 20. 1 Chr. 2:10

Lévite, 1 Chr. 15:10, 11.

AMINADAB (peuple libéral, c.-à-d. disposé à donner généreusement)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:4 ; Luc 3:33).

AMMISHADDAÏ (serviteur de l’Éternel)

Père d’Akhiézer, Nb. 1:12 ; 2:25 ; 7:66, 71 ; 10:25.

AMMIZABAD (apparenté au donateur généreux)

Fils de Benaïa, 1 Chr. 27:6.

AMMON, Ammonites

Noms donnés aux descendants de Ben-Ammi, fils de Lot par sa fille cadette, Gen. 19:38.

Leur territoire s’étendait au N.-E. de Moab et à l’E. de la tribu de Ruben, entre l’Arnon et le Jabbok, Nb. 21:24. Deut. 2:19 ; 3:16. Jos. 12:2 ; 13:10, 25.

Rabba était la ville principale, Deut. 3:11. Jos. 13:25.

Israël ne devait ni les attaquer, ni les inquiéter, Deut. 2:19, 37.

Ils furent exclus de la congrégation de l’Éternel, Deut. 23:2-3. Néh. 13:1-2.

Ils furent les alliés de Moab et d’Amalek, envahirent et opprimèrent Israël, Jug. 3:13.

Vaincus par Jephthé, Jug. 10:6-18 ; 11:1-33 ; par Saül, 1 Sam. 11:1-11 ; 12:12 ; 14:47 ; par David, 2 Sam. 8:12 ; 12:26-31 ; 17:27. 1 Chr. 18:11 ; par Joab, 2 Sam. 10:1-19 ; 11:1-17. 1 Chr. 19:1-19 ; 20:1-3.

Josaphat les vainquit, 2 Chr. 20:1-23 ; et Jotham les asservit, 2 Chr. 27:5.

Shobi vint au secours de David à Mahanaïm, 2 Sam. 17:27.

Tsélek fut un vaillant soldat de l’armée de David, 2 Sam. 23:37. 1 Chr. 11:39.

Salomon prit de leurs femmes et adora leur dieu, 1 Rois 11:1, 5, 7, 33 ; Naama fut mère de Roboam, 1 Rois 14:21, 31. 2 Chr. 12:13.

Zabad conspira avec Jozabad contre Joas et le massacrèrent, 2 Chr. 24:26.

Ozia accepta des présents des, 2 Chr. 26:8.

Des bandes armées harcelèrent Israël du temps de Jehoïakim, 2 Rois 24:2.

Tobija et Sanballat, voulurent empêcher Néhémie de travailler, Néh. 2:10, 19 ; 4:3, 7.

Israël s’allia par mariage avec, Esd. 9:1-2. Néh. 13:23.

Ennemis d’Israël, Ps. 83:7 ; ils lui seront soumis, És. 11:14.

Incirconcis, ils seront punis et recevront la coupe de la fureur de l’Éternel, Jér. 9:26 ; 25:21 ; en signe de soumission à Nebucadnetsar, leur roi reçut un joug, Jér. 27:3.

Des Juifs se réfugièrent chez, Jér. 40:11.

Le roi Baalis envoya Ismaël pour frapper à mort Guedelia, Jér. 40 :14 ; Ismaël essaya d’emmener le peuple en captivité, mais s’échappa avec huit hommes, Jér. 41:10, 15.

Ézéchiel annonça le jugement de Rabba, par l’épée de Nebucadnetsar, Éz. 21:25, 33 ; 25:2-10. Amos, aussi, prophétisa contre eux, Amos 1:13-15 ; ainsi que Sophonie, Sop. 2:8-11. Daniel prédit qu’ils s’échapperont de la main de l’Antichrist, Dan. 11:41.

AMON

Nom d’un roi de Juda, père de Josias (2 Rois 21:19, 25, 26), mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:10).

AMNON (fidèle)

Fils aîné de David et d’Akhinoam, 2 Sam. 3:2. 1 Chr. 3:1. Il viola sa demi-sœur Tamar et fut mis à mort sur l’ordre d’Absalom, 2 Sam. 13:1-39.

Fils de Shimon, 1 Chr. 4:20.

AMOK (profond)

Sacrificateur. Néh. 12:7, 20.

AMOLLIR : rendre mou

Ps. 65:10. Tu l’amollis par des ondées.

AMOME. Plante aromatique

Apo. 18:13.

AMON (ouvrier ; architecte)

Maire de Samarie, il fit emprisonner le prophète Michée, 1 Rois 22:26. 2 Chr. 18:25.

14ième roi de Juda, fils et successeur de Manassé, 2 Rois 21:18-19. 1 Chr. 3:4. 2 Chr. 33:20-21. Mat. 1:10.

Sa conduite impie, 2 Rois 21:20-22. 2 Chr. 33:22-23.

Il mourut assassiné, 2 Rois 21:23-24. 2 Chr. 33:24-25.

Serviteur de Salomon, Néh. 7:59. Appelé Ami, Esd. 2:57.

AMON (multitude)

Le dieu de No, Jér. 46:25. Voy.No-Amon, Nah. 3:8.

AMONCELER : mettre en tas

Ex. 15:8. Les eaux se sont amoncelées.

AMORCER : commencer un travail

Jac. 1:14. Amorcé par sa propre convoitise.

2 Pi. 2:14. Amorçant les âmes mal affermies.

2 Pi. 2:18. Ils amorcent par les convoitises.

AMORÉEN (montagnard)

Descendant de Canaan, Gen. 10:16. 1 Chr. 1:14.

Leur territoire du temps d’Abraham, Gen. 14:7.

Trois de leurs chefs furent des alliés d’Abraham, Gen. 14:13.

Jacob remporta un succès sur l’, Gen. 48:22.

Il habitait le pays de Canaan, Ex. 3:8, 17 ; 13:5 ; 23:23 ; 33:2 ; 34:11. Jos. 11:3. Jug. 3:5. Néh. 9:8 ; les montagnes de Juda, Nb. 13:30 ; l’Arnon faisait frontière avec Moab, Nb. 21:13.

Sihon, leur roi, refusa de laisser passer Israël par son territoire, il les attaqua et fut vaincu, Nb. 21:21-32 ; leur territoire fut donné à la tribu de Gad, de Ruben et à la demi-tribu de Manassé, Nb. 32:33. Jug. 11:19-22.

La ville principale du sud fut Hesbon, Deut. 1:4.

Il effraya Israël, Deut. 1:27, qui fut vaincu à Séhir, Deut. 1:44. Voy. Jos. 7:7.

Leur territoire fut promis à Israël, Deut. 3:2, 8-10 ; 4:46, 47 ; 7:1 ; 20:17. Jos. 3:10 ; 9:1 ; 12:8.

Leur sort jeta l’épouvante chez les peuples voisins, Jos. 2:10 ; 5:1 ; 9:9-10.

Cinq de leurs rois s’assemblèrent contre Gabaon et furent vaincus par Josué, Jos. 10:5-12.

Leur idolâtrie, Jos. 24:15. Jug. 6:10.

Les fils de Dan furent tenus en échec par eux, mais la maison de Joseph les soumit au tribut, Jug. 1:34-35.

La paix régnait avec Israël du temps de Samuel, 1 Sam. 7:14.

Synonyme de Gabaonite, 2 Sam. 21:2.

Soumis à Salomon, 1 Rois 9:20-21. 2 Chr. 8:7-8.

Achab, roi d’Israël, et Manassé, roi de Juda, se livrèrent à leurs idoles, 1 Rois 21:26. 2 Rois 21:11. Les Juifs s’allièrent par mariage à l’, Esd. 9:1-2.

Juda est appelé fils d’un, Éz. 16:3, 45.

Israël l’extermina et prit possession de son territoire, Amos 2:9, 10.

AMOS (porteur de fardeau)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:25).

Berger inspiré, auteur du livre qui porte son nom. Il s’éleva contre l’idolâtrie et l’iniquité d’Israël en des termes énergiques. Son style et son éloquence sont remarquables, ils nous font connaître un homme courageux et une âme d’élite. Il fut contemporain d’Ésaïe et d’Osée, Amos 1:1 ; 7:10-17.

AMOS. Livre d’

Ce prophète, originaire de Thekoa en Judée, fut appelé par l’Éternel et envoyé à Béthel, centre de l’idolâtrie d’Israël, sous le règne de Jéroboam II.

La prospérité momentanée du royaume avait amené des conséquences désastreuses : l’orgueil, le luxe, les excès de table, les injustices, la fraude, la violence et l’oppression des pauvres, telles furent les conditions sociales auxquelles se joignirent l’idolâtrie et la corruption morale.

Le message de son livre peut se résumer en ces mots : « plus il y a de privilèges, plus la responsabilité est grande ».

Le plan du livre :

1. chap. 1-2 : Les jugements contre divers peuples.

2. chap. 3-6 : Quatre prophéties.

3. chap. 7-9 : Cinq visions.

À noter que le prophète réclame l’inspiration divine en déclarant une quarantaine de fois « Ainsi dit l’Éternel ».

AMOTS (fort)

Père du prophète Ésaïe, 2 Rois 19:2, 20 ; 20:1. 2 Chr. 26:22 ; 32:20, 32. És. 1:1 ; 2:1 ; 13:1 ; 20:2 ; 37:2, 21 ; 38:1.

AMOUR : élan du cœur vers ce qui l’attire et le retient

De Dieu, Deut. 7:8. Ps. 146:8. Jér. 31:3. Jean 3:16 ; 16:27. Rom. 5:8. Éph. 2:4-5. 1 Jean 3:1 ; 4:9, 16.

Pour Dieu, Deut. 6:5-9 ; 10:12 ; 11:1. Jos. 22:5. Ps. 31:23. Dan. 9:4. Mat. 22:37. 2 Thes. 3:5. 1 Jean 4 ; 5:2. Jude21.

Bénédictions accompagnant l’, Néh. 1:5. Ps. 145:20. 1 Cor. 2:9 ; 8:3.

Exemples : Ps. 18:1 ; 42:1 ; 73:25 ; 84:2 ; 116:1. Héb. 6:10. 1 Jean 4:19.

De Jésus-Christ, Jean 13:1 ; 15:9, 13. Rom. 8:35. 2 Cor. 5:14. Gal. 2:20. Éph. 5:2. 1 Jean 3:16.

Pour Christ, Mat. 10:37. Jean 14:15-16, 22-23 ; 16:27. Éph. 6:24. 2 Tim. 1:13. Phn. 5. 1 Pi. 1:8. Apo. 2:4.

Exemples : la pécheresse, Luc 7:47 ; Thomas, Jean 11:16 ; Marie de Béthanie, Jean 12:3 ; Marie de Magdala, Jean 20:11 ; Pierre, Jean 21:16 ; Paul, Act. 21:13.

Du monde, Jac. 4:4. 1 Jean 2:15.

Fraternel, Deut. 10:19. 2 Sam. 1:16. Prov. 10:12. Mat. 22:39. Marc 12:33. Jean 13:35 ; 15:12. Rom. 12:9 ; 13:9. 1 Cor. 13. Gal. 5:13. Phil. 1:9. 1 Thes. 1:3 ; 3:6, 12 ; 4:9. 1 Tim. 1:5 ; 4:12. 2 Tim. 3:10. Héb. 2:19

Exemples : 1 Sam. 18:3. Act. 20:38. 16:4. 2 Cor. 12:15. Phil. 1:8 ; 4:1. 2 Tim. 1:17.

Suprématie de l’, Marc 12:30-31. Rom. 13:10. 1 Cor. 13:13. Gal. 5:6, 22. Éph. 3:17-19 ; 3:14

Refroidi, Jér. 2:2. Osée 10:2. Mat. 24:12. 1 Tim. 5:12, Apo. 2:4.

Maternel, Gen. 21:16. Ex. 2:3. 1 Sam. 2:19. 2 Sam. 21:9-10. 1 Rois 3:26. 2 Rois 4:20. És. 49:15. Mat. 15:22. Jean 19:25.

Paternel, Gen. 31:18 ; 37:35 ; 42:38 ; 46:30. 2 Sam. 12:16 ; 13:39 ; 18:5.

Marc 9:24

2 Sam. 13:15. Ps. 109:5. Prov. 10:12. Ecc. 9:1, 6. Cant. 1:2 ; 2:4, 5. És. 63:9. Jér. 2:2 ; 31:3. Éz. 16:8. Osée 11:4 ; 14:4. Sop. 3:17.

Jean 15:10, 13. Rom. 5:8 ; 8:39 ; 14:15. 1 Cor. 4:21 ; 16:24. 2 Cor. 13:11, 13. Éph. 1:4 ; 2:4. Phil. 1:16. 2 Thes. 2:10. 1 Tim. 6:10. Tite3:4. 1 Jean 3:1 ; 4:8, 9, 10.

AMOUR (agapè)

Sentiment d’affection, d’attachement que l’on ressent pour quelqu’un. Dans le N.T., le terme n’est employé qu’à l’égard des personnes divines et des croyants. L’amour a sa source en Dieu, et ne s’exprime qu’en Dieu et par ceux qui sont nés de Dieu (p. ex. Jean 15:13 ; 1 Jean 4:8 ; 3:16, 18 ; 5:1-3).

AMOUR-PROPRE : bonne opinion que nous avons de nous-mêmes

Condamné : Prov. 3:7 ; 12:15 ; 18:11 ; 26:5, 12, 16 ; 28:11. És. 5:21.

Rom. 11:25 ; 12:16. 1 Cor. 8:2. Gal. 6:3.

AMPHIPOLIS (ville entourée par une rivière)

Paul traversa cette ville de la Macédoine avant d’arriver à Thessalonique lors de son deuxième voyage missionnaire (Actes 17:1). Amphipolis avait éte fondée par les Grecs au cinquième siècle av. J.-C. Auj. Neokhori.

AMPHORE : vase à deux anses, de forme ovoïde

És. 22:24.

AMPLIAS (agrandi)

Paul salue ce bien-aimé dans le Seigneur à la fin de sa lettre aux Romains (16:8).

AMRAM (parent, allié du Très-Haut)

Fils de Kehath et père de Moïse, Ex. 6:18, 20. Nb. 3:19 ; 26:58, 59. 1 Chr. 6:2, 3, 18 ; 23:12, 13 ; 24:20.

Fils de Bani, Esd. 10:34•

AMRAPHEL

Roi de Shinhar (Babylonie) du temps d’Abram, Gen. 14:1, 9.

AMTSI (fort)

Descendant de Merari, 1 Chr. 6:46.

Ancêtre d’Adaïa, Néh. 11:12.

AMUSER : occuper agréablement

Jug. 16:25. Qu’il nous amuse !

AN

ANA (répondant)

Fils de Tsibhon, Gen. 36:2, 14, 18, 24, 25.

Fils de Séhir, Gen. 36:20, 29. 1 Chr. 1:38.

ANAB (lieu abondant en raisins)

Ville de Juda, Jos. 11:21 ; 15:50.

ANAÏA (dont l’Éternel a répondu)

Sacrificateur ou prince qui se tint aux côtés d’Esdras, lorsqu’il lut le livre de la loi, Néh. 8:4.

Chef du peuple qui scella l’alliance avec Néhémie, Néh. 10:22.

ANAK (de cou long)

Fils d’Arba et ancêtre des Anakim, Nb. 13:22, 29, 34. Deut. 9:2. Jos. 15:13, 14 ; 21:11. Jug. 1:20.

ANAKHARATH

Ville d’Issacar, Jos. 19:19.

ANAKIM

Race de géants, descendants d’Arba et habitant Kiriath-Arba en Canaan. Vaincus par Josué, Caleb hérita de leur territoire, Deut. 1:28 ; 2:10, 11, 21 ; 9:2. Jos. 11:21, 22 ; 14:12, 15.

ANAMIM

Descendants de Mitsraïm, Gen. 10:13. 1 Chr. 1:11.

ANAMMÉLEC (image du roi)

Idole des Sepharviens symbolisant le principe femelle du soleil, 2 Rois 17:31.

ANAN (nuage)

Juif qui scella l’alliance avec Néhémie, Néh. 10:26.

ANANI (mon nuage)

Fils d’Élioénaï, 1 Chr. 3:24.

ANANIA (que l’Éternel protège)

Grand-père d’Azaria, Néh. 3:23.

ANANIA

Ville de Benjamin, Néh. 11:32.

ANANIAS (L’Éternel a été miséricordieux)

1. Chrétien marié à Sapphira ; il mentit à l’Esprit Saint, ce qui attira le jugement divin sur lui et sur son épouse. Tous deux tombèrent et expirèrent (Actes 5:1-11).

2. Souverain sacrificateur (Actes 23:2) qui porta plainte contre Paul (24:1).

3. Disciple envoyé pour que Paul recouvre la vue après sa conversion (Actes 9:10-18) ; il avait un bon témoignage des Juifs de Damas (Actes 22:12).

ANARCHIE : état d’un peuple où règne le désordre

Deut. 17:12. Esd. 7:26 ; 10:8.

Rom. 13:2. Jude 8.

ANATH (réponse à la prière)

Père de Shamgar, Jug. 3:31 ; 5:6.

ANATHÈME (gr. : ce qui est offert en commémoration)

Présent, offrande, sacrifice consacré à une divinité. Dans le N.T., comme dans l’A.T., ce mot signifie ce qui est voué à la malédiction ou à la destruction.

Deut. 7:26 ; 13:17. Jos. 6:18 ; 7:11, 12, 13. Zac. 14:11.

ANATHÈME (anathema)

Dans le N.T., l’expression « être anathème » signifie être malédiction, être voué à l’exécration (voir Romains 9:3 ; 1 Corinthiens 12:3 ; 16:22 ; Galates 1:8-9).

ANATHÈME

Coupé, séparé, maudit.

ANATHOTH (réponses aux prières)

Ville lévitique de Benjamin, Jos. 21:18. 1 Rois 2:26. 1 Chr. 6:60. És. 10:30. Voy. 2 Sam. 23:27.

Lieu natal de Jérémie, Jér. 1:1 ; 29:27 ; 32:7, 8, 9.

Prophétie contre, Jér. 11:21-23.

Ses habitants revinrent de captivité, Esd. 2:23. Néh. 7:27 ; 11:32. Auj. Anata.

Fils de Béker, 1 Chr. 7:8.

Chef du peuple qui scella l’alliance avec Néhémie, Néh. 10:19.

ANCÊTRE : qui a vécu avant nous et de qui l’on descend

Lév. 26:45. 2 Tim. 1:3.

Voy. Job 8:8. Jér. 11:10 et Rom. 4:1.

ANCIENS (presbuteros ; litt. : homme plus âgé)

1. Chez les Juifs, ils étaient les représentants du peuple (p. ex. Matthieu 21:23 ; Actes 4:8), et formaient un Conseil à Jérusalem (Luc 22:66 ; Actes 22:5).

2. Ancêtres vénérés des Israélites (Matthieu 15:2).

3. Chrétiens possédant une maturité et une expérience spirituelles qui les rendent aptes à surveiller et à répondre aux besoins spirituels des autres croyants, dans les assemblées locales. Au début, ils étaient choisis par les apôtres ou leurs délégués (Actes 14:23 ; Tite 1:5). Pierre exhorte les anciens à paître le troupeau de Dieu (1 Pierre 5:1-4), et les jeunes gens à être soumis aux anciens (v. 5). La fonction d’ancien est assimilée à celle de surveillant dans Tite 1:5-7 et à celle de conducteur dans 1 Timothée 5:17.

4. Dans l’Apocalypse, compagnie sacerdotale des rachetés glorifiés dans le ciel caractérisés par la sagesse et l’intelligence spirituelles (p. ex. Apocalypse 4:4, 10).

L’Ancien des jours, titre donné à Dieu, Dan. 7:9, 13, 22.

ANCIENNETÉ : état de ce qui est ancien

Deut. 33:15. Prov. 8:22. És. 45:21 ; 46:10. Hab. 1:12.

ANCRE (ankura ; de ankos : courbure)

Les ancres, au début de l’ère chrétienne, avaient la même forme incurvée que maintenant. Le mot est utilisé en Actes 27:29, 30, 40. Dans Hébreux 6:19, l’espérance chrétienne est comparée à une ancre sûre et ferme

ANDRÉ (viril)

Un des douze apôtres du Seigneur. Il mena son frère Simon Pierre au Seigneur Jésus (Jean 1:41-43). Son nom est mentionné à plusieurs reprises (Marc 1:29 ; 13:3 ; Jean 1:45 ; 12:22 ; Actes 1:13). Il nous est dit peu de choses de lui ; il était pêcheur (Matthieu 4:18) et disciple de Jean le baptiseur (Jean 1:35-42).

Il gagna son frère au Seigneur par son témoignage, Jean 1:42-43.

Son apostolat, Mat 10:2. Marc 3:18. Luc 6:14. Act. 1:13.

Présent lors du miracle de la multiplication des pains, Jean 6:8-9 ; il se fit l’intermédiaire des Grecs qui cherchaient Jésus, Jean 12:22 ; et interrogea le Seigneur sur la question de la destruction du temple, Marc 13:3. La tradition veut qu’il prêcha l’évangile en Achaïe et qu’il y fut crucifié sur une croix en X.

ANDRONIQUE (homme de victoire)

Chrétien, parent et compagnon de captivité de Paul. Paul le salue dans sa lettre aux Romains (Romains 16:7).

ÂNE (onos)

Bête de somme domestique. Conformément à une prophétie de l’A.T. (Zacharie 9:9), Jésus entra à Jérusalem monté sur une ânesse (Matthieu 21:1-11 ; Marc 11:1-11 ; Luc 19:29-44 ; Jean 12:12-19) il manifestait à la fois son humilité et sa royauté.

ÂNE, ÂNESSE, ÂNON : mammifère domestique plus petit que le cheval et à longues oreilles

Monture d’honneur, Gen. 22:3. Ex. 4:20. Nb. 22:21. Jos. 15:18. Jug.5:10 ; 10:4 ; 12:14. 1 Sam. 25:20, 23. 2 Sam. 16:2. 2 Chr. 28:15. Zac. 9:9. Mat. 21:2-5.

Attaché, 2 Rois 7:10. Mat. 21:2 ; attelé, Deut. 22:10. És. 21:7 ; bâté, sellé, Jug. 19:10. 2 Sam. 16:1 ; 17:23 ; 19:26. 1 Rois 13:13 ; bridé, Prov. 26:3 ; chargé, Gen. 42:26, 27 ; 44:13. 1 Chr. 12:40 ; estimé parmi les possessions des anciens, Gen. 12:16 ; 24:35 ; 30:43 ; 32:5, 15 ; 34:28 ; 36:24 ; 43:18 ; 45:23 ; 47:17. Ex. 20:17 ; 22:10 ; 23:4, 5. Deut. 5:21 ; 22:3, 4. 1 Chr. 5:21 ; 27:30. Esd. 2:67. Néh. 7:69. Job 1:3 ; 42:12 ; recherché à cause de sa patience au travail, de sa sobriété et de sa santé robuste, És. 30:6, 24 ; 32:20.

La chair de l’âne fut interdite aux Juifs et considérée comme impure ; ils en mangèrent cependant pendant la famine et durant le siège de Samarie, 2 Rois 6:25.

Issacar appelé un âne ossu, Gen. 49:14.

Balaam reprit par une ânesse, Nb. 22:22-33.

Une mâchoire d’âne devint, entre les mains de Samson, une arme terrible, Jug. 15:15-17.

Saül rechercha les ânesses de son père, 1 Sam. 9:3-5, 20.

Jésus fit son entrée à Jérusalem monté sur une ânesse, Mat. 21:7.

Lois les concernant : Leur premier-né devait être racheté, Ex. 13:13 ; 34:20 ; il devait se reposer le sabbat, Ex. 23:12. Deut. 5:14 ; sauvage, est symb. de l’homme naturel, Gen. 16:12. Job 6:5 ; 11:12 ; 24:5 ; 39:8. Ps. 104:11. És. 32:14. Jér. 2:24 ; 14:6. Dan. 5:21. Osée 8:9.

Gen. 49:11. Nb. 16:15. Deut. 28:31. Jos. 6:21 ; 7:24. Jug. 6:4 ; 19:19, 28. 1 Sam. 8:6 ; 12:3 ; 15:3 ; 22:19. 1 Rois 13:28. 2 Rois 4:22. Job 1:14 ; 24:3. És. 1:3 ; 32:20. Jér. 22:19. Éz. 23:20. Zac. 14:15.

Luc 13:15. Jean 12:15.

ANÉANTIR : réduire à néant

Job 23:17. Je n’ai pas été anéanti.

Job 40:3. Anéantir mon jugement ?

Ps. 88:16. Tes frayeurs m’ont anéanti.

Phil. 2:7. Mais s’est anéanti lui-même.

2 Thes. 2:8. Anéantira par l’apparition de sa venue.

ANEM (deux fontaines)

Ville lévitique d’Issacar, 1 Chr. 6:73. Appelée En-Gannim, Jos. 19:21 ; 21:29. Auj. Jenin.

ANER

Frère d’Eshcol, chef amoréen et allié d’Abram, Gen. 14:13, 24.

Ville lévitique de Manassé, 1 Chr. 6:70 ; appelée Thaanac, Jos. 21:25.

ANETH (anèthon)

On cultive cette plante pour ses graines qui servent de condiment. Le fenouil est une variété d’aneth cultivée comme plante potagère ou aromatique. Les pharisiens payaient la dîme de l’aneth, mais négligeaient les choses plus importantes de la loi (Matthieu 23:23).

ANGE (angelos : messager)

Le verbe correspondant à ce nom signifie : délivrer un message. Les anges sont des esprits créés par Dieu pour sa louange et son service. Ils peuvent prendre une forme humaine (p. ex. Luc 1:26-38). Selon Hébreux 1:14, les anges sont envoyés pour servir en faveur des croyants.

ANGES

· Pour exécuter les desseins de Dieu (Hébreux 1:14).
· Avec majuscule : le médiateur par excellence, Jésus.
· Anges déchus : qui ont suivi Satan.

ANGE (héb. : malak et gr. : àggelos : messager)

Nom donné à l’ordre le plus élevé des êtres spirituels ; ce sont des intelligences célestes, parfois appelées trônes, puissances ou principautés de l’immense empire de l’Éternel, ils sont serviteurs ou agents de la providence divine, Éz. 10:8. Mat. 25:31. Héb. 1:4-7, 14.

Les qualités les plus nobles leur sont attribuées : leur puissance est prodigieuse, et leur sagesse incomparable, voy. 2 Sam. 14:20. 2 Rois 19:35. 1 Chr. 21:15. 2 Chr. 32:21. Ps. 103:20. Apo. 20:1 ; leur activité est surprenante, voy. Ps. 104:4. Dan. 9:21. Héb. 1:7, et leur connaissance, supérieure à toute autre créature, voy. Gen. 3:24. Éph. 3:10 et Apo. 4:6, 8.

Ce sont des esprits à qui appartiennent, pourtant, la puissance de se manifester sous une forme humaine, voy. Gen. 19:1, 5. Ex. 3:2. Nb. 22:22-31. Jug. 2:1 ; 6:11, 22 ; 13:3, 6. 1 Chr. 21:16, 20. Mat. 1:20. Luc 1:26. Jean 20:12. Act. 7:30 ; 12:7, 8.

Ils paraissent classés en catégories : les séraphins, És. 6:2, 6 ; les chérubins, Éz. 10:1 ; l’archange, Jude 9. Le mot est toujours masculin quoique le sexe leur soit inconnu, Mat. 22:30. Marc 12:25.

Leur armée est innombrable, Job 25:3. Ps. 68:17. Dan. 7:10. Mat. 26:53. Luc 2:13. Héb. 12:22.

Leur demeure se trouve autour du trône de Dieu, Apo. 5:11 ; 7:11.

Leur ministère envers les enfants de Dieu est celui d’ « esprits administrateurs » des biens éternels,

1 Rois 19:5. Ps. 34:7 ; 91:11. Dan. 6:22. Mat. 2:13, 19. 4:11. Luc 22:43. Act. 5:19 ; 12:7-10. Ils nous observent, Ecc. 5:6. 1 Cor. 4:9. Éph. 3:10 ; ils accueillent les saints au passage de la mort, Luc 16:22. L’homme leur est inférieur, et par l’incarnation, Jésus prit cette position inférieure afin d’élever le croyant, par sa résurrection, au-dessus d’eux, Ps. 8:4-5. Héb. 2:6, 9, 10 À sa seconde venue, Christ sera accompagné d’anges, Mat. 25:31.

Ils préparent le monde pour le jugement, Mat. 13:30, 39, 41, 42 ; 25:32.

Ils infligèrent le jugement sur Sodome, Gen. 19 ; sur Jérusalem, 2 Sam. 24:16. 1 Chr. 21:15, 16 ; sur les Assyriens, És. 37:36 ; sur Hérode, Act. 12:23.

Leurs apparitions et leurs messages : à Abraham, Gen. 18:2 ; 22:11-18 ; à Agar, Gen. 16:7-12 ; à Lot, Gen. 19:1-17 ; à Jacob, Gen. 28:12 ; 32:1, 24 ; à Moïse, Ex. 3:2 ; aux Israélites, Ex. 14:19. Jug. 2:1-4 ; à Balaam, Nb. 22:31-35 ; à Josué, Jos. 5:13-15 ; à Gédéon, Jug. 6:11-12 ; à Manoah et à sa femme Jug. 13:6, 15-20 ; à David, 2 Sam. 24:16. 1 Chr. 21:16-20 ; à Élie, 1 Rois 19:5-7 ; à Élisée, 2 Rois 6:17 ; à Ézéchiel, Éz. 1 ; 9 ; 10 ; 40:3 ; à Daniel, Dan. 6:22 ; 10:5-10, 16, 18 ; 12:5-7 ; à Shadrac, Méchac et Abed-Nego, Dan. 3:25 ; à Zacharie, Zac. 1:9 ; 2:3 ; 3:1-2 ; 4:1 ; 6:5.

À Joseph, Mat. 1:20 ; 2:13, 19 ; à Zacharie, Luc 1:11 ; aux bergers, Luc 2:9, 13 ; à Jésus, Mat. 4:11. Luc 22:43 ; aux malades de Béthesda, Jean 5:4 ; aux femmes et aux gardiens du sépulcre, Mat. 28:2-7. Luc 24:23. Jean 20:12-13 ; aux disciples, Act. 1:10-11 ; à Pierre et à Jean, Act. 5:19-20 ; à Philippe, Act. 8:26 ; à Corneille, Act. 10:3-6 ; à Paul, Act. 27:23-24 ; à Jean, Apo. 1:1 ; 5:2 ; 7:11-12 ; 10:1-7, 9 ; 17:7-8 ; 22:8-9.

Leur caractère et leur mission : 2 Sam. 14:20. 1 Rois 19:5. Néh. 9:6. Job 4:18 ; 25:3 ; 38:7. Ps. 68:17 ; 91:11 ; 103:20 ; 104:4 ; 148:2. És. 6:2. Dan. 6:22. Mat. 13:39 ; 16:27 ; 18:10 ; 24:31 ; 25:31. Marc 8:38. Luc 12:8 ; 15:7, 10 ; 16:22. Jean 1:52. Act. 7:53 ; 12:7 ; 27:23. Gal. 3:19. Éph. 1:21. Phil. 2:9-10. Col. 1:16 ; 2:10. 1 Thes. 4:16. 2 Thes. 1:7. 1 Tim. 3:16 ; 5:21. Héb. 1:6, 14 ; 2:2 ; 12:22. 1 Pi. 1:12 ; 3:22. 2 Pi. 2:11. Jude 9. Apo. 5:2 ; 7 ; 11 ; 12:7 ; 14:6, 10 ; 16 ; 17 ; 18:1, 21 ; 22:16.

Deux anges seulement sont appelés par leur nom : Micaël ou Michel, Dan. 10:13, 21 ; 12:1, 2. Jude 9. Apo. 12:7 ; et Gabriel, Dan. 8:16 ; 9:21. Luc 1:19, 26. Ils n’ont aucune attribution de divinité, ni droit à aucun culte, Col. 2:18. Apocalypse. 19:10 ; 22:8-9.

Les esprits apostats sont appelés anges, Mat. 25:41. 1 Cor. 6:3. 2 Pi. 2:4. Jude 6. Apo. 12:9.

« L’ange de l’Éternel », messager divin dont le titre suggère une manifestation de Dieu sous une forme quelconque, généralement humaine, et qui implique la présence de la Divinité, Zac. 1:11. Comparez Gen. 16:7 avec le v. 13 ; 18:2 avec le v. 22 ; 22:11 et 12 ; 22:15 et 16 ; 31:11 et 13 ; 32:24 et v. 30 ; 48:16 et v. 15. Ex. 3:2 et les v. 4, 6 et 14. Deut. 33:16. Jos. 5:13-15 et 6:2. Ex. 19:19-20 et 20:1 avec Act. 7:38, et Ex. 23:20-21. Jug. 13:3 avec v. 18, 19 et 22. Appelé quelquefois « l’Ange de sa face », comp. És. 63:9 avec Ex. 33:14-15 ; et « l’Ange de l’Alliance », Mal. 3:1. Voy. Jean 2:13-17.

Nb. 22:23. Jug. 2:1. Mat. 28:2. Act. 8:26 ; 27:23.

« L’ange de l’assemblée », titre par lequel sont désignés les messagers et serviteurs de Dieu, Apo. 1:20 ; 2:1, 8, 12, 18 ; 3:1, 7, 14.

« L’ange de l’abîme », titre donné à Satan, Apo. 9:11.

ANGLE : saillant formé par deux lignes

Ex.26:23 ; 36:29. Néh. 3:19, 20, 24. Ps. 118:22 ; 144:12. Jér. 51:26.

ANGOISSE : anxiété physique ou morale, affliction mêlée de crainte

Ex. 6:9. Deut. 2:25. 2 Chr. 15:4, 6. Job 15:24. Ps. 25:17 ; 107:6 ; 119:143 ; Prov. 1:27. És. 8:22 ; 21:3 ; 53:8. Jér. 4:31 ; 6:24 ; 49:24 ; 50:43. Éz. 30:16. Luc 21:25 ; 22:44. Jean 16:21. Rom. 2:9.

ANGOISSER : tourmenter, chagriner

Mat. 26:37. À être attristé et fort angoissé.

ANGULAIRE : qui forme un ou plusieurs angles

Pierre : signifie celle qui fait la force d’une institution, Job 38:6. Zac. 10:4. Act. 4:11. Voy. És. 28:16. Éph. 2:20. 1 Pi. 2:6-7.

ANIAM (chagrin du peuple)

Descendant de Manassé, 1 Chr. 7:19.

ANIM (fontaines)

Ville de Juda, Jos. 15:50.

ANIMAL : être organisé et doué de mouvements et de sensibilité

Leur création, Gen. 1:20-25 ; 2:19. Ps. 50:10-11. Jér. 27:5.

Sollicitude divine envers les, Gen. 1:30 ; 9:10. Ps. 36:6 ; 104:11 ; 147:9.

Leurs noms donnés par Adam, Gen. 2:20.

Offert en sacrifice, Gen. 4:4.

Donné comme nourriture à l’homme, Gen. 9:2-4. Lév. 11.

Pur et impur, Gen. 7:2 ; 8:20. Lév. 7:21 ; 11 ; 20:25. Deut. 14:3-19. Act. 10:14.

Spécifié comme sacrifice, Lév. 1 ; 22:18-19.

Leur souffrance par les plaies en Égypte, Ex. 8:17 ; 9:9, 19 ; 11:5.

Un instrument de jugement, Lév. 26:22. Deut. 28:26. Éz. 5:17 ;14:15 ; 32:4. Apo. 6:8.

La connaissance de Salomon, 1 Rois 4:33.

Mœurs et coutumes, Job 12:7-8 ; 37:8 ; 40:20. Ps. 49:12 ; 73:22 ; 104:20-25. Ecc. 3:18-21. És. 13:21-22 ; 34:14. Jér. 50:39. Marc 1:13. Jac. 3:7.

Forcé de jeûner, Jonas 3:7.

Symb., És. 30:6. Éz. 1:5, 14, 19, 20. Dan. 7:3, 7, 11, 12, 17, 23. Act. 10:12. Apo. 4:6, 7, 8, 9 ; 5:6, 8, 11, 14 ; 6:1, 3, 6, 7 ; 7:11 ; 14:3 ; 15:7 ; 19:4.

Le bœuf, la vache, le veau, le chevreau, l’agneau et la colombe sont des emblèmes des saints ; alors que le lion, l’ours, le loup, le léopard et le serpent représentent les méchants, És. 11:6, 7, 8.

Le lion, le bouc, le bélier et l’aigle symbolisent parfois des rois et des puissances, Dan. 4:14 ; 7 ; 8. Gen. 1:21 ; 3:1 ; 9:2, 5, 9, 15. Ps. 50:10 ; 148:10. Héb. 13:11.

ANIMAL : qui a rapport à l’animal

L’homme animal : celui qui est animé seulement par son âme, sans l’enseignement et la puissance du Saint Esprit, 1 Cor. 2:14.

Corps, 1 Cor. 15:44, 46 ; sagesse, Jac. 3:15 ; bête, 2 Pi. 2:12

ANNALES : ouvrage qui rapporte les événements en suivant uniquement l’ordre chronologique

Esd. 4:15. Est. 6:1

ANNE (miséricorde ; faveur)

1. Prophétesse très âgée qui servait Dieu dans le temple ; elle est mentionnée à l’occasion de la présentation de Jésus dans le temple (Luc 2:36-38).

2. Nom du beau-père de Caïphe, souverain sacrificateur en même temps que lui (Luc 3:2 ; Jean 18:13). On lui amena d’abord Jésus lié ; Anne l’envoya ensuite à Caïphe (v. 24). Anne questionna Pierre et Jean à la suite de leur arrestation (Actes 4:5-7).

ANNE (grâce ; supplication)

Femme d’Elkana et mère de Samuel, 1 Sam. 1:2, 20.

Son vœu et sa prière, 1 Sam. 1:11-13, exaucée, 1 Sam. 1:19.

Consacra son enfant à l’Éternel, 1 Sam. 1:22-28.

Son cantique, 1 Sam. 2:1-10

ANNEAU : cercle qui sert à retenir quelque chose

Porté à l’oreille, Gen. 35:4. Ex. 35:22. Nb. 31:50 ; au nez, Gen. 24:47. Ex. 35:22. Prov. 11:22. És. 3:21. Osée 2:13 ; à l’un des doigts, Ex. 35:22. Nb. 31:50. És. 3:21 ; au pied, És. 3:18.

D’or, Ex. 28:23 ; d’argent, Est. 1:6 ; d’airain, Ex. 27:4.

L’anneau fut un support pour le cachet et l’on s’en servait pour authentiquer une pièce et pour assurer le secret d’un document clos. Donner ou prêter l’anneau, signifiait une délégation de pouvoir Gen. 38:18 ; 41:42. Est. 3:10 ; 8:2.

Gen. 24:22, 47. Ex. 25:12, 24 ; 26:24 ; 28:26 ; 30:4 ; 37:3 ; 39:16. Jug.8:24. Est. 3:12 ; 8:8. Job 42:11. Prov. 25:12. Éz. 16:12.

Luc 15:22.

ANNÉE : période de douze mois

Les Juifs avaient une année civile, d’après laquelle ils réglaient leurs affaires nationales, et une année sacrée, d’après laquelle les fêtes religieuses étaient déterminées. L’année juive se composait de 12 mois lunaires, chaque mois comprenant alternativement 29 et 30 jours, ce qui fit une année de 354 jours. Pour ramener l’accord entre le mouvement du soleil et celui de la lune, on y ajoutait un 13ième mois tous les trois ans.

L’année civile commençait à l’équinoxe d’automne, par le mois de Tizri ; l’année sacrée commençait au mois d’Abib, en commémoration de l’Exode, Ex. 12:2 ; 13:4, et correspondait à la nouvelle lune de mars-avril. Le commencement de l’année fut changé, Ex. 12:2. Lév. 23:5.

Année sabbatique. Appelée l’année de relâche, Deut. 15:9 ; 31:10. Observée tous les sept ans, les Juifs devaient laisser leurs terres se reposer, Dieu ayant promis que la moisson de la sixième année suffirait, Ex. 23:10-11. Lév. 25:2-7, 20-22.

Les serviteurs furent libérés de leurs engagements, Ex. 21:2. Deut. 15:12. Jér. 34:14.

Les dettes furent annulées, Deut. 15:1-3. Néh. 10:31.

La loi lue devant tout Israël, à la fête des tabernacles, Deut. 31:10-13. Néh. 8:18.

La négligence d’observer l’année sabbatique fut une des causes de la captivité d’Israël, Lév. 26:33-35. 2 Chr. 36:21. Jér. 34:14-22.

Année du Jubilé. Appelée l’année de liberté, Éz. 46:17, et l’année de la faveur de l’Éternel, És. 61:2. Elle fut célébrée tous les cinquante ans, après la septième année sabbatique, et commençait le jour des propitiations, le 10 Tizri. Tous les travaux aux champs étaient interrompus, les terres retournées à leurs propriétaires et les esclaves affranchis, Lév. 25:10-55. Nb. 36:4.

Gen. 26:12. Deut. 15:20. 1 Sam. 1:3. 2 Sam. 14:26. 1 Rois 17:1 ; 20:22. Job 10:5 ; 16:22 ; 36:26. Ps. 65:11 ; 77:5 ; 78:33 ; 90:10 ; 102:24, 27. Prov. 3:2 ; 10:27. Ecc. 6:3 ; 11:8. És. 21:16 ; 38:5, 10, 15 ; 61:2 ; 63:4. Jér. 17:8 ; 51:46. Dan. 11:6. Hab. 3:2. Mal. 3:4.

Luc 12:19 ; 13:8 ; 15:29. Act. 24:17. 2 Cor. 8:10 ; 9:2. Gal. 4:10. Héb. 9:25 ; 10:1, 3. Apo. 9:15.

ANNÉE

· L’année juive commence avec la Pâque.
· Sabbatique : année de repos pour les hommes, de relâche pour toutes choses.

ANNIVERSAIRE : retour annuel d’un jour marqué par quelque événement

Du pharaon, Gen. 40:20 ; d’Hérode, Mat. 14:6. Marc 6:21.

ANNULER : déclarer, rendre nul, sans effet

2 Sam. 25:34. Tu annuleras pour moi le conseil. 17:34.

És. 14:27. Qui l’annulera ?

Mat. 15:6. Annulé le commandement de Dieu.

Marc 7:23. Annulant la parole de Dieu.

Rom. 3:3. Annulera-t-elle la fidélité de Dieu ?

Rom. 4:14. La promesse annulée.

Rom. 6:6. Que le corps du péché soit annulé.

1 Cor. 1:28. Pour annuler celles qui sont.

Gal. 3:15. Personne n’annule une alliance. v. 17.

2 Tim. 1:10. Qui a annulé la mort.

ANON : le petit de l’âne

Gen. 49:11. Jug. 10:4 ; 12:14.

Mat. 21:2. Marc 11:2, 4, 5, 7. Luc 19:30, 33, 35. Jean 12:14, 15.

ANTÉRIEUREMENT : précédemment

Gal. 3:17.

ANTHOTHIJA (prières répondues par l’Éternel)

Benjaminite, 1 Chr. 8:24

ANTICHRIST (antichristos)

Celui qui est contre le Christ. D’origine juive, l’antichrist s’alliera à l’Empire romain reconstitué. Il fera des miracles et séduira ses compatriotes, mais il recevra sa puissance de Satan. Il séduira également ceux qui se disent chrétiens, après l’enlèvement de l’Église, et il entraînera ces apostats (voir Apostasie) à un culte idolâtre (voir Idole). Il sera jeté vif dans l’étang de feu lorsque le Seigneur Jésus introduira son règne. Autres noms de l’antichrist : le faux prophète, l’autre bête, l’homme de péché, le fils de perdition, l’inique. Voir Daniel 11:36-39 ; 2 Thessaloniciens 2:1-12 ; Apocalypse 13:11-18 ; 19:19-21. L’apôtre Jean parle de plusieurs antichrists qui sont eux aussi caractérisés par le mensonge (1 Jean 2:18).

ANTICHRIST

Qui s’oppose au vrai Christ ; décrit en 2 Thessaloniciens 2.

ANTICHRIST (contre, opposé à Christ)

1. Terme par lequel le N.T. désigne celui qui nie le Père et le Fils, 1 Jean 2:18, 22 ; 4:3. 2 Jean 7.

2. Personnage qui doit apparaître à la fin des temps avant le retour de Christ, 2 Thes. 2:7-8. Appelé « l’homme de péché », 2 Thes. 2:3 ; « le fils de perdition », 2 Thes. 2:3 ; « l’inique », 2 Thes. 2:8 ; « une autre Bête », Apo. 13:11 ; « le faux prophète », Apo. 16:13 ; le « roi », Dan. 21:36.

ANTICIPER : devancer, prévenir

Marc 14:8. Elle a anticipé le moment.

ANTIOCHE

1. Capitale de la Syrie fondée vers 300 av. J.-C. par Seleucus Nicator en l’honneur de son père Antiochus. Ce fut à Antioche que les disciples du Seigneur Jésus furent nommés chrétiens pour la première fois (Actes 11:26). Paul visita cette ville à plusieurs reprises (Actes 11:26 ; 13:1 ; 14:26 ; 15:30, 35 ; 18:22).

Point de départ de trois voyages missionnaires de l’apôtre Paul, Act. 13:1-3 ; 15:36 ; 18:23.

Discorde concernant la circoncision à, Act. 15:2.

Pierre blâmé par Paul à, Gal. 2:11-14.

2. Colonie romaine de Pisidie en Asie Mineure. Paul prêcha l’évangile dans la synagogue d’Antioche de Pisidie (Actes 13:14). Des Juifs de cette ville lapidèrent Paul à Lystre (Actes 14:19 ; 2 Timothée 3:11). Il y revint, Act. 14:21-23 ; 18:22.

ANTIOCHOS ou Antiochus

Nom de treize rois de Syrie, de la dynastie des Séleucides ; l’Écriture ne les mentionne pas par leur nom, mais leurs actes sont mentionnés.

1. Antiochos II, dénommé Theos (Dieu), 261-246 av. J.-C., il fut en guerre avec Ptolémée II, roi d’Égypte, et, comme condition de paix, épousa sa fille Bérénice, après avoir répudié sa femme Laodice. À la mort de Ptolémée, il reprit sa première femme et mourut empoisonné par celle-ci. Bérénice et son fils furent mis à mort. Voy. Dan. 11:6.

2. Antiochos IV, Épiphane (l’illustre), appelé par le peuple Épimane (l’insensé), 175-164 av. J.-C., fils et successeur de Séleucos IV, Dan. 11:21-24.

Profitant de l’enfance de Ptolémée Philométor, il envahit l’Egypte et remporta quelques succès, Dan. 11:25-26, puis entama des négociations sans sincérité, Dan. 11:27. Peu de temps après son retour en Syrie avec de grandes richesses, il rompit l’alliance et retourna contre l’Égypte, mais les Romains l’arrêtèrent, Dan. 11:28-29, et il déversa sa colère sur Jérusalem ; il y extermina les hommes et vendit en esclavage les femmes et les enfants. Les Macchabées cependant lui tinrent tête et libérèrent la Judée. Le 25 kislev de l’an 168 av. J.-C. il érigea une idole de Jupiter au Temple et offrit une truie sur l’autel, y contraignit le peuple à l’adorer et à manger la viande de porc, c’est ici la « désolation » mentionnée en Dan. 8:11-13 ; 9:31. Le temple fut consacré à nouveau au culte le 25 kislev de l’an 165 av. J.-C.

ANTIPAS (contre tous)

Chrétien qui souffrit le martyre à Pergame (Apocalypse 2:12, 13). On sait seulement qu’il fut un fidèle témoin.

ANTIPATRIS

Ville située au nord-ouest de Jérusalem, fondée par Hérode le Grand. Paul prisonnier fut mené de nuit à Antipatris, en se rendant de Jérusalem à Césarée (Actes 23:31).

ANTIQUE : ancien, vieux

Hab. 3:6.

ANTITYPE (antitupon)

Réalité représentée par un type. Le baptême est l’antitype de l’arche de Noé traversant les eaux du déluge (1 Pierre 3:20-21). En Hébreux 9:24, le mot est traduit par « copie ».

ANTITYPE : symbole, figure

1 Pi. 3:21.

ANTRE : excavation naturelle, qui peut servir d’abri

Jug. 6:2. Job 37:8. Ps. 104:22. És. 2:19 ; 11:8. Nah. 2:12. Héb. 11:38.

ANUB (lié ensemble)

Descendant de Juda, 1 Chr. 4:8.

AP

APAISER : ramener à la paix, calmer

APHARSAKITE ou Apharsathkite

Tribu de colons assyriens qui s’établirent en Samarie, Esd. 4:9 ; 5:6 ; 6:6.

APHARSITE

Tribu assyrienne transportée en Samarie, Esd. 4:9.

APHEK (force, forteresse)

Ville d’Aser, l’anc. Aphaca du Liban, célèbre pour son temple de Vénus, dont les ruines sont encore désignées sous le nom d’Afka, Jos. 13:4 ; 19:30. Appelée Aphik, Jug. 1:31.

Ville royale des Cananéens conquise par Josué, Jos. 12:18. Appelée Aphéka, Jos. 15:53.

Ville d’Issacar, Saül et Jonathan périrent dans les environs, 1 Sam. 29:1. Voy.1 Sam. 4:1 où il faudrait lire « l’aphek » (la forteresse).

Ville située à l’est de Kinneroth où Ben-Hadad fut vaincu par Achab, 1 Rois 20:26, 30.

2 Rois 13:17. Auj. Fik.

APHIAKH (rallumé, rafraîchi)

Ancêtre du roi Saül, 1 Sam. 9:1.

APLANIR : rendre plan, uni, ce qui était inégal, raboteux

2 Sam. 22:33. Il aplanit parfaitement ma voie.

Ps. 65:10. Tu aplanis ses mottes.

Prov. 15:19. Le sentier des hommes…est aplani.

És. 26:7. Tu aplanis le sentier du juste.

És. 28:25. Lorsqu’il en a aplani la surface.

És. 40:3. Aplanissez… une route.

És. 45:2. J’aplanirai les choses élevées.

APLOMB. D’ : perpendiculairement à l’horizon

Amos 7:7.

APOCALYPSE (gr. : révélation)

Dernier livre du N. T. et qui a pour auteur l’apôtre Jean. Le sujet est déclaré dans l’introduction au v. 1, c’est une « révélation de Jésus-Christ »ou plutôt : la révélation de Sa gloire. C’est le seul livre prophétique du N. T. et nous révèle le plan divin des siècles à venir et la consommation de toutes choses.

Plan du livre :

Ch. 1:1-8 : Prologue.

Ch. 1:9-20 : Les choses que tu as vues : Christ.

Ch. 2-3 : Les choses qui sont : l’Église.

Ch. 4-6 : Les choses qui doivent arriver : le Tribunal, le Rédempteur, l’Antichrist.

Ch. 7-20:6 : Le Conflit, le Vainqueur, le Millénium.

Ch. 20:7-22:5 : La dernière révolte, le dernier Jugement, la nouvelle Jérusalem.

Ch. 22:6-21 : Épilogue.

APOCALYPSE

Révélation.

APOCRYPHE (gr. : caché)

Les livres apocryphes sont ceux dont on n’a pas reconnu le caractère divin. Sans en contester nécessairement l’authenticité ou la véracité, plusieurs ont une certaine valeur historique. Ils furent attachés aux manuscrits des 70 et le Concile de Trente, en 1546, les déclara partie intégrante des Saintes Écritures.

APOLLONIE (appartenant à Apollon, dieu de la mythologie grecque)

Paul traversa cette ville de la Macédoine avant d’arriver à Thessalonique, lors de son deuxième voyage missionnaire (Actes 17:1).

APOLLOS (prob. Apollon, le dieu de la lumière)

Juif originaire d’Alexandrie, éloquent et puissant dans les Écritures. Après sa prédication dans la synagogue d’Éphèse, Aquilas et Priscilla lui expliquèrent plus exactement la voie de Dieu. Peu après, Apollos démontrait par les Écritures que Jésus était le Christ (voir Actes 18:24 à 19:1). Apollos avait travaillé auprès des Corinthiens (1 Corinthiens 1:12 ; 3:5, 6, 22 ; 4:6), mais il n’était pas prêt à retourner à Corinthe au moment où Paul écrivait sa lettre (1 Corinthiens 16:12). Paul demandera à Tite d’accompagner avec soin Apollos et Zénas afin que rien ne leur manque (Tite 3:13).

APOLLYON

Voir Abaddon.

APOLLYON (destructeur)

L’ange de l’abîme, Satan, Apo. 9:11.

APOLOGIE : justification d’une personne, ou d’une chose

Act. 22:1 ; 24:10 ; 26:1.

APOSTASIE (gr. défection, abandon)

Action d’abandonner la foi ou la révélation de la Vérité, Phil. 3:18. 2 Thes. 2:3. 2 Pi. 2:1. 1 Jean 4:1-3.

L’apostasie diffère de l’erreur, qui est généralement le résultat de l’ignorance, Act. 19:1-6, ou encore de l’hérésie, qui peut être le piège de Satan, 2 Tim. 2:25-26 ; ces deux états peuvent co-exister avec la foi.

La description de l’apostat se trouve en 2 Tim. 4:3-4, c’est celui qui abandonne volontairement la foi, non pas la profession chrétienne, 2 Tim. 3:5.

Il est encore décrit : Deut. 13:13. Mat. 24:10. Luc 8:13. Jean 6:66. Héb. 3:12 ; 6:4-6. 2 Pi. 2:1-19 ; 3:17. 1 Jean 2:19. Jude 4, 8, 11-13, 16.

L’apostasie dans l’Église, comme en Israël (És. 1:5-6 ; 5:5-7. Sop. 1:4), est irrémédiable et ne peut s’attendre qu’au jugement de Dieu, 2 Thes. 2:10-12. Héb. 10:25. 2 Pi. 2:17, 21. Jude 11-15. Apo. 3:14-16.

L’apostasie des derniers temps est décrite, Dan. 7:25, 26. 2 Thes. 2:3-10. 1 Tim. 4:1-3. 2 Tim. 3:1-5 ; 4:3.

2 Pi. 3:3-4. Jude 17-19. Apo. 20:8.

APOSTASIE (apostasia)

Mot qui était utilisé pour désigner des rebelles politiques. L’apostasie est l’abandon de la vérité (2 Thessaloniciens 2:3). Entre l’enlèvement des chrétiens et le règne du Christ sur la terre (millénium), l’apostasie sera générale ; elle sera le reniement complet et public de la doctrine chrétienne. Mais déjà maintenant, quelques-uns apostasient de la foi (1 Tim 4:1).

APOSTASIER : renoncer à la foi

1 Tim. 4:1. Quelques-uns apostasieront de la foi.

APOSTOLAT : la mission d’un apôtre

Act. 1:25. Rom. 1:5. 1 Cor. 9:2. Gal. 2:8.

APÔTRE (envoyé, messager, ambassadeur)

Jean 13:16. Act. 14:4, 14. 2 Cor. 8:23. Phil. 2:25. Héb. 3:1. Nom donné aux douze disciples que Jésus choisit et qu’Il établit « pour être avec lui et pour les envoyer prêcher » ; il leur octroya certains pouvoirs, Marc 3:14-15. Ce n’est, pourtant, qu’après la Pentecôte que les apôtres se déchargèrent de leur mission avec l’autorité que le Christ ressuscité leur avait communiqué, Mat. 28:19-2.

Voici l’ordre dans lequel le N.T. nous donne leurs noms.

Pierre est toujours cité le premier et Judas, le dernier. Dans l’évangile selon Matthieu, leurs noms sont liés deux par deux, cela suggère que cet évangéliste nous donne probablement la liste des apôtres, tel que le Seigneur les envoya deux par deux. Remarquons enfin que Lebbée, Thaddée et Jude sont une et la même personne ; il en est de même de Simon le Cananéen et de Simon Zélote.

Leur appel : Mat. 4:18-19, 21 ; 9:9. Marc 1:16-17. Luc 5:10. Jean 1:38.

Leur autorité : Mat. 10:1, 27, 40 ; 16:17-19 ; 18:18-19 ; 19:28 ; 28:19-20. Marc 3:14-15 ; 6:7 ; 16:15. Luc 5:10 ; 22:28-30 ; 24:45. Jean 21:15-17. Act. 1:2 ; 5:20 ; 6:2, 4 ; 9:15 ; 10:33, 42 ; 13:46-47 ; 15:7 ; 16:9-10 ; 18:9-10 ; 20:24 ; 27:23. Rom. 1:1, 5 ; 11:13 ; 15:15-16. 1 Cor. 1:17 ; 2:7, 16 ; 3:9, 10 ; 4:1 ; 5:3 ; 7:17, 25 ; 9:1-2, 16-17 ; 11:2, 23 ; 12:28 ; 14:18. 2 Cor. 1:23-24 ; 2:10, 14 ; 3:5-6 ; 4:6-7 ; 5:18, 28 ; 6:1 ; 10:6, 8; 10:11, 13 ; 11:5 ; 12:2-4, 7, 11-12 ; 13:2-3, 10. Gal. 1:1, 11, 12, 15-16 ; 2:2, 8. Éph. 1:1 ; 2:20 ; 3:2, 3, 4, 5, 7, 8, 9 ; 4:11, 17. Phil. 4:9. Col. 1:25, 29. 1 Thes. 2:6 ; 4:15. 2 Thes. 3:4, 6, 14. 1 Tim. 1:1, 11-12, 20 ; 2:7. 2 Tim. 1:1, 11 ; 4:17. Tite 1:1, 3. Jac. 1:1. 2 Pi. 1:14 ; 3:2. 1 Jean 4:6. 3 Jean 9-10. Jude 17. Apo. 10:11 ; 21:14.

Leurs défaillances : Mat. 8:25-27 ; 15:23 ; 16:8-12, 21, 22 ; 19:25. Marc 4:13 ; 6:51, 52 ; 8:17, 18 ; 9:9, 10, 31, 32 ; 10:13, 14. Luc 9:44, 45 ; 18:34 ; 24:19, 21. Jean 4:32, 33 ; 10:6 ; 11:12, 13 ; 12:16 ; 13:6-8 ; 14:5-9, 22 ; 16:6, 17, 18, 32 ; 20:9 ; 21:12. Act. 1:6.

Leurs dons : Mat.10:1. Marc 3:15 ; 6:7. Luc 9:1, 2 ; 10:9. Act. 2:4, 43 ; 5:12. 1 Cor. 14:18. 2 Cor. 12:12.

Leur inspiration : Mat. 3:11 ; 10:19-20. Marc 13:11. Luc 12:11-12 ; 21:14, 15 ; 24:49. Jean 14:16-17, 26 ; 20:21-22. Act. 1:4, 5, 8 ; 2:1-4 ; 4:8, 31 ; 9:17 ; 10:19 ; 11:12 ; 13:2, 4, 9 ; 15:28 ; 16:6-7 ; 19:21 ; 20:23. 1 Cor. 2:4, 10 ; 7:40. Gal. 3:5. Éph. 3:5. 1 Thes. 4:8. 1 Tim. 4:1. Héb. 10:15. 1 Pi. 1:12. Apo. 1:10 ; 4:1-2 ; 14:13 ; 17:3 ; 21:10.

Leurs souffrances : Mat. 10:16. Luc 21:16. Jean 15:20 ; 16:2, 33. Act. 4:1. 1 Cor. 4:9. 2 Cor. 1:4 ; 4:8 ; 11:23

Leur témoignage : Luc 1:2 ; 24:33, 34, 48. Jean 15:27 ; 19:35 ; 21:24. Act. 1:8, 21-22 ; 2:32 ; 3:15 ; 4:33 ; 5:32 ; 10:39, 41 ; 13:31 ; 22:14-15 ; 23:11 ; 26:16. 1 Cor. 9:1 ; 15:5-9. 1 Pi. 5:1. 2 Pi. 1:16, 18. 1 Jean 1:1; 2:3.

Faux : 2 Cor. 11:13. Apo. 2:2.

Marc 6:30. Luc 9:10 ; 11:49 ; 24:10. Act. 1:2, 26 ; 2:42 ; 4:35, 37 ; 5:2, 12, 18 ; 6:6 ; 8:1 ; 9:27 ; 11:1 ; 15:22. Rom. 11:13 ; 16:7. 1 Cor.4:9 ; 9:1, 2, 5 ; 12:28, 29 ; 15:7, 9. 2 Cor. 11:5 ; 12:11, 12. Gal. 1:17, 19. Éph. 2:20 ; 3:5 ; 4:11. 1 Thes. 2:6. 1 Tim. 2:7. 2 Tim. 1:11. Apo. 21:14.

APÔTRE (apostolos ; litt. : envoyé)

Jésus choisit 12 apôtres pour être avec lui durant son ministère sur la terre (Marc 3:14). Judas, le traître, fut remplacé par Matthias (Actes 1:23-26). Les apôtres ont été témoins de la résurrection du Seigneur (Actes 1:22). Paul est également un apôtre, ayant vu le Seigneur dans la gloire après son ascension (1 Corinthiens 9:1).

APÔTRE

Envoyé ; désigne les 12 disciples nommés par Jésus et témoins de son ministère et de sa résurrection.

APOSTASIE

Abandon des principes fondamentaux de l’Évangile.

APPAIM (visage)

Descendant de Juda, 1 Chr. 2:30, 31.

APPARAITRE : devenir visible, se montrer

APPARAT : pompe, éclat

És. 3:24.

APPAREIL : assemblage de pièces disposées pour fonctionner ensemble

Jér. 30:17.

APPARENCE : l’effet que la vue d’une chose produit sur nous

Lév. 13:43. Nb. 9:15. 1 Sam. 16:7. 2 Sam. 23:31. Ps. 39:6. Éz. 1:4, 16, 27 ; 8:2 ; 10:9. Dan. 1:15 ; 3:19 ; 8:15 ; 10:6. Nah. 2:4.

Mat. 16:3 ; 22:16. Marc 12:14. Luc 9:29 ; 20:21. Jean 7:24. 2 Cor. 10:17. Gal. 2:6 ; 6:12. Col. 2:23.

APPARENT : manifeste

Act. 4:16.

APPARITION (epiphaneia)

Mot qui désigne la manifestation de Jésus-Christ au monde, lorsqu’il viendra établir son règne de gloire. Son apparition est la seconde phase de sa venue, la première concernant la résurrection des saints et leur enlèvement à sa rencontre (voir Espérance). Tite 2:13 mentionne les deux expressions. Le Seigneur Jésus mettra un frein à l’activité de l’antichrist par l’apparition de sa venue (2 Thessaloniciens 2:8). En 2 Timothée 1:10, le mot désigne la première venue de Jésus-Christ sur la terre comme Sauveur.

APPARTEMENT : logement composé de plusieurs pièces

Est. 2:9.

APPARTENIR : être la propriété

Lév. 7:20. Qui appartient à l’Éternel.

Deut. 26:18. Un peuple qui lui appartienne.

2 Rois 8:6. Rends-lui tout ce qui lui appartient.

Job 1:10. Et tout ce qui lui appartient ?

Luc 19:42. Choses qui appartiennent à ta paix !

Jean 10:12. À qui les brebis n’appartiennent pas.

Héb. 7:13. Appartient à une autre tribu.

APPAUVRIR : rendre pauvre

1 Sam. 2:7. L’Éternel appauvrit et enrichit.

Voy. Prov. 10:4 ; 23:21 ; 30:9.

APPEL : invitation pressante à venir

À la repentance, Ps. 49 ; 50. Prov. 1:20 ; 2 à 8. És. 1 ; 45:20 ; 55. Jér. 35:15. Osée 6 ; 14. Joël 2. Jonas 3. Mal.3. Mat. 3 ; 11:28. Jean 7:37 ; 12:44. Rom. 8:28 ; 9 ; 10 ; 11. 2 Cor. 5:20. Apo. 2:5 ; 3:3, 19 ; 22:17.

Le danger de rejeter l’, Ps. 50:17. Prov. 1:24 ; 29:1. És. 6:9 ; 28:12 ; 66:4. Jér. 6:19 ; 26:4 ; 35:17.

Mat. 22:3 ; 23:13. Jean 12:48. Act. 13:46 ; 18:6 ; 28:24. Rom. 11:8. 2 Thes. 2:10. Héb. 2:1 ; Apo

De Noé, Gen. 6:13 ; d’Abraham, Gen. 12 ; de Jacob, Gen. 28:22 ; de Moïse, Ex. 3 ; de Gédéon, Jug. 6:11 ; de Samuel, 1 Sam. 3 ; d’Elie, 1 Rois 17 ; d’Elisée, 1 Rois 19:16-19 ; d’Ésaïe, És.6 ; de Jérémie, Jér. 1 ; d’Ézéchiel, Éz. 1 ; d’Osée, Osée 1 ; d’Amos, Amos 1 ; 7:14 ; de Jonas, Jonas 1.

De Pierre, Mat. 4:18. Marc 1:16. Luc 5. Jean 1:39-43 ; de Paul, Act. 9. Rom. 1:1. Gal. 1:1, 11. 1 Tim. 1.

Paul fait appel à César, Act. 25:10, 11, 12, 21, 25 ; 26:32 ; 28:19.

1 Sam. 14:17.

Rom. 11:29. 1 Cor. 1:26. Éph. 1:18 ; 4:1, 4. Phil. 3:14. 2 Thes. 1:11. 2 Tim. 1:9. Héb. 3:1. 2 Pi. 1:10.

APPEL (à César) (epikaloumai ; litt. : en appeler à)

Recours légal d’un citoyen romain qui lui permettait d’être jugé par l’empereur. L’apôtre Paul en a appelé à César (Actes 25:11, 12, 21, 25 ; 26:32 ; 28:19).

APPELER : inviter quelqu’un à venir ou à prêter attention

APPELLÈS

Chrétien que Paul fait saluer dans sa lettre aux Romains (16:10). L’apôtre le considère comme « approuvé en Christ ».

APPESANTIR : rendre plus pesant, moins actif ; S’APPESANTIR : devenir plus lourd, accabler

Gen. 48:10. Les yeux d’Israël étaient appesantis.

1 Sam. 5:6. La main de l’Éternel s’appesantit. v. 11.

Ps. 32:4. Ta main s’appesantissait sur moi.

És. 30:32. Que l’Éternel appesantira sur lui.

És. 47:6. Tu as fort appesanti ton joug.

És. 59:1. Ni son oreille trop appesantie.

Lam. 3:7. Il a appesanti mes chaînes.

Mat. 26:43. Car leurs yeux étaient appesantis. Marc 14:40.

Luc 21:34. Que vos cœurs ne soient appesantis.

APPÉTIT : inclination par laquelle on est porté à désirer une chose pour la satisfaction des sens ; désir, besoin de manger

Deut. 23:24. Job 39:1. Voy.Ecc. 6:7.

Perte de l’, 1 Sam. 1:7 ; 28:23. Ps. 102:4 ; 107:18.

APPHIE

Chrétienne de la ville de Colosses, prob. épouse de Philémon (Philém. 2).

APPIUS

Voir Forum d’Appius.

APPIUS. Forum d’ (lat. : champ de foire, place du marché d’ Appius)

Lieu situé à 69 km. de Rome sur la Voie Appienne, où les frères rencontrèrent l’apôtre Paul, Act. 28:15.

APPLIQUER : mettre une chose sur une autre S’APPLIQUER : s’approprier

1 Chr. 22:19. Appliquez vos cœurs et vos âmes. 2 Chr. 12:14 ; 19:3 ; 30:19.

Prov. 22:17. Applique ton cœur à ma science. 23:12.

Ecc. 1:13. J’ai appliqué mon cœur à rechercher, 8:9, 16 ; 9:1.

Éz. 40:4. Applique ton cœur à tout.

Osée 7:6. Ils ont appliqué leur cœur.

Gal. 1:10. Je m’applique à satisfaire.

Tite 3:8. Ceux qui ont cru Dieu s’appliquent.

APPORTER : porter d’un lieu quelconque au lieu où est la personne qui parle

APPOSER : appliquer

Néh. 10:1. Ceux qui apposèrent leur sceau.

APPOSITION : action d’apposer

Néh. 9:38.

APPRENDRE : acquérir une connaissance

APPRÊTER : mettre en état de servir ; préparer

Gen. 18:7. Qui se hâta de l’apprêter. v. 8.

Gen. 43:16. Mène ces hommes…, et apprête.

2 Sam. 12:4. Pour en apprêter au voyageur. 13:5, 7.

Néh. 5:18. Ce qui m’était apprêté pour un jour.

Mat. 26:19. Ils apprêtèrent la pâque. Marc 14:16. Luc 22:12, 13.

Marc 14:15. Apprêtez-vous là ce qu’il faut.

Luc 17:8. Apprête-moi à souper.

Act. 10:10. Comme on lui apprêtait à manger.

APPROCHER : mettre près, s’avancer auprès de ; S’APPROCHER : s’avancer

APPROUVER : agréer une chose, y consentir

Act. 2:22. Homme approuvé de Dieu.

Rom. 14:18. Approuvé des hommes.

Rom. 14:22. Ce qu’il approuve.

Rom. 16:10. Appellès, approuvé en Christ.

1 Cor. 11:19. Que ceux qui sont approuvés.

1 Cor. 16:3. Ceux que vous approuverez.

2 Cor. 10:18. Pas celui… qui est approuvé.

2 Cor. 13:7. Nous paraissions approuvés.

1 Thes. 2:4. Nous avons été approuvés de Dieu.

2 Tim. 2:15. À te présenter approuvé à Dieu.

APPROVISIONNEMENT : action de munir de provisions

1 Chr. 26:15, 17.

APPUI : soutien, support

2 Sam. 22:19. Ps. 18:18. Esd. 8:36. És. 3:1 ; 7:2.

APPUYER : soutenir ; S’APPUYER : se confier à

Jug. 16:26. Que je m’y appuie. v. 29.

2 Sam. 3:29. Ou qui s’appuie sur un bâton.

2 Rois 5:18. Qu’il s’appuiera sur ma main.

2 Rois 7:2. La main duquel le roi s’appuyait. v. 17.

2 Rois 18:21. Si quelqu’un s’appuie dessus. És. 36:6.

2 Chr. 13:18. Ils s’appuyaient sur l’Éternel.

2 Chr. 14:11. Car nous nous appuyons sur toi.

2 Chr. 16:7. Parce que tu t’es appuyé sur le roi. v. 8.

Job 8:15. Il s’appuiera sur sa maison.

Job 24:23. Ils s’appuient sur elle.

Ps. 71:6. Je me suis appuyé sur toi.

Prov. 3. 5. Ne t’appuie pas sur ton intelligence.

Cant. 8:5. S’appuyant sur son bien-aimé ?

És. 10:20. Ne s’appuieront plus.

És. 26:3. L’esprit qui s’appuie.

És. 30:12. Vous vous appuyez dessus.

És. 31:1. Qui s’appuient sur des chevaux.

És. 48:2. S’appuient sur le Dieu d’Israël.

És. 50:10. S’appuie sur son Dieu.

Mich. 3:11. S’appuient sur l’Éternel.

Héb. 11:21. Appuyé sur le bout de son bâton.

APRES : ensuite

Ps. 73:24. Dan. 7:24. Gal. 3:17. Héb. 9:27 ; 10:16, 26. 2 Pi. 1:15. Apo 4:1 ; 7:1, 9 ; 11:11 ; 15:5 ; 18:1 ; 19:1 ; 20:3.

APTE : qui a des dispositions ou les qualités requises pour

Voy. 2 Rois 10:3 ; 24:16. 1 Tim. 3:2. 2 Tim. 2:24.

AQUEDUC : canal pour conduire l’eau d’un lieu dans un autre

Construit par Ézéchias, 2 Rois 18:17 ; 20:20. 2 Chr. 32:20. És. 7:3 ; 36:2.

AQUILAS (aigle)

Chrétien d’origine juive, venu d’Italie, chez qui Paul demeura et travailla, car leur métier à tous deux était la confection des tentes (Actes 18:1-3). Aquilas et son épouse Priscilla accompagnèrent Paul jusqu’à Éphèse (v. 18-19). Ce couple expliqua plus exactement à Apollos la doctrine chrétienne (v. 26). Paul salue ces compagnons d’œuvre dans sa lettre aux Romains (16:3, 4) ; il transmet aux Corinthiens les salutations du couple et celles de l’assemblée qui se réunissait dans leur maison (1 Corinthiens 16:19).

AR (ville)

Capitale des Maobites, sur l’Arnon, Nb. 21:15. Deut. 2:9, 18, 29.

Brûlée par Sihon, roi des Amoréens, Nb. 21:28.

Prophétie sur, És. 15:1.

Appelée auj. El-Rabba.

ARA (lion)

Fils de Jéther, de la tribu d’Aser, 1 Chr. 7:38.

ARAB (embuscade)

Ville de Juda, Jos. 15:52. Auj. Er-Rabiyeh.

ARABA (la plaine)

Mot généralement traduit ; dans Jos. 18:18, il représente la vallée du Jourdain.

ARABE

Peuple apparenté à Israël et qui serait issu d’Abraham, étant les descendants de ses concubines, Gen. 25:6. Il comprendrait donc les fils de Ketura et les descendants d’Ismaël, ainsi que les fils d’Ésaü, 1 Chr. 1:29-37.

Leur territoire, Gen. 25:18. 2 Chr. 16:7.

Ils vivaient sous des tentes, És. 13:20, dans le désert, Jér. 3:2.

Salomon recevait d’eux de l’or, 1 Rois 10:15. 2 Chr. 9:14 ; et ils amenèrent du bétail à Josaphat, 2 Chr. 17:11.

Ils attaquèrent Juda et l’envahirent, 2 Chr. 21:16-17 ; 22:1.

Ils habitèrent Gur-Baal et furent vaincus par Ozias, 2 Chr. 26:7.

Ils s’opposèrent à Néhémie, Néh. 2:19 ; 4:7 ; 6:1.

Le jugement prononcé contre l’, És. 21:13-17. Jér. 25:24.

Commerçants, Éz. 27:21.

À Jérusalem le jour de la Pentecôte, Act. 2:11.

Prophéties les concernant, Ps. 83. És. 21:11-17 ; 42:11 ; 60:7. Jér. 25:23-24 ; 49:28-33.

ARABE

Personne originaire de l’Arabie. Le jour de la Pentecôte, des Arabes entendirent annoncer l’évangile dans leur propre langue (Actes 2:9-11).

ARABIE (stérilité, contrée aride)

Région à l’est et au sud d’Israël. Sa superficie équivaut env. au quart de l’Europe et au tiers des États-Unis. Le mont Sina (ou Sinaï) se trouve en Arabie (Galates 4:25). Paul alla en Arabie, et de là à Damas (Galates 1:17).

ARABIE (aride, désert)

Ce mot ne désigne pas, dans les Saintes Écritures, la grande péninsule que nous connaissons aujourd’hui sous ce nom ; mais ce qui est connu à présent comme l’Arabie Pétrée, comprise entre l’Égypte, le Sinaï et Israël.

Les Horiens furent les premiers à habiter l’, Gen. 14:16 ; ils furent supplantés par les Édomites, les Ismaélites et les Amalékites.

Mentionnée pour la première fois, 1 Rois 10:15. 2 Chr. 9:14.

Malédiction prononcée par Ésaïe sur l’, És. 21:13-17.

L’apôtre Paul s’y réfugia après sa conversion, Gal. 1:17.

Appelée l’Orient, Gen. 10:30 ; 25:6 ; 29:1. Nb. 23:7.

Les principales tribus furent les Amalékites, les Ammonites, les Édomites, les Gueshuriens, les Guirziens, les Hagaréniens, les Horiens, les Ismaélites, les Kadmoniens, les Kéniens, les Kéniziens, les Kédariens, les Madianites et les Moabites.

ARAD (fuir ; sauvage)

Roi cananéen d’une ville du même nom ; il attaqua les Israélites et fut vaincu à Horma, Nb. 21:1-3 ; 33:40. Jos. 12:14. Jug. 1:16.

ARAIGNÉE

Animal articulé à huit pattes et sans ailes, assez curieux, rusé, cruel et venimeux : il décrit particulièrement l’homme méchant.

La confiance de l’hypocrite est comparée à une toile d’araignée à cause de sa fragilité, Job 8:14. És. 59:5.

ARAKH

Fils d’Ulla, 1 Chr. 7:39. Esd. 2:5.

ARAM (hauteur)

5ième fils de Sem, Gen. 10:22, 23. 1 Chr. 1:17.

Ancêtre des Araméens, qui habitèrent le territoire actuel de la Syrie et de l’Irak. Nom donné à leurs territoires, Nb. 23:7. Jug. 3:10. 1 Chr. 2:23.

Fils de Kemuel, neveu d’Abraham, Gen. 22:21.

Fils de Shémer, de la tribu d’Aser, 1 Chr. 7:34.

Fils d’Esrom ou Hetsron, Mat. 1:3, 4. Luc 3:33. Appelé Ram, Ruth 4:19.

ARAM (élevé)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:3, 4 ; Luc 3:33).

ARAMÉEN ou Syriaque. Langue parlée au pays d’Aram (Syrie, Chaldée)

Araméen ou Syrien : Descendant d’Aram : Bethuel, Gen. 25:20 ; 28:5 ; Laban, Gen. 31:20, 24.

L’Israélite, qui présentait son offrande de prémices des fruits de la terre, devait déclarer que son père était un Araméen qui périssait, Deut. 26:5.

ARAN (bouquetin)

Descendant de Séhir, Gen. 36:28. 1 Chr. 1:42.

ARARAT (sanskrit : terre sainte)

Région montagneuse d’Arménie, 2 Rois 19:37. És. 37:38. Jér. 51:27.

L’arche de Noé s’arrêta sur un des sommets du massif d’, Gen. 8:4.

ARAUNA (l’Éternel est une arche) ou Ornan (agile)

Jébusien qui vendit son aire à David, celui-ci y bâtit un autel, 2 Sam. 24:16-24. 1 Chr. 21:15-28. Salomon bâtit le temple sur le même emplacement, 2 Chr. 3:1.

ARBA (quatre)

Père d’Anak, Jos. 14:15 ; 15:13 ; 21:11.

ARBATHITE (qui est du désert)

Habitant ou natif d’Araba, 2 Sam. 23:31. 1 Chr. 11:32.

ARBITE

Habitant ou natif d’Arab, 2 Sam. 23:35.

Celui qui est choisi pour trancher un différend, Job 9:33. Voy. Gen. 31:37.

ARBRE : végétal ligneux dont la tige, fixée au sol, est nue à la base et chargée de branches à son sommet

Lois les concernant, Lév. 19:23 ; 27:30. Deut. 20:19.

La parabole de Jotham, Jug. 9:8-15.

Le songe de Nebucadnetsar, Dan. 4:9-15.

L’arbre de vie, du jardin d’Éden, était le symbole de cette Vie à laquelle l’homme avait un libre accès, mais qui ne pouvait cependant être appréciée, que dans la mesure où celui-ci remplissait les conditions requises, Gen. 2:9 ; 3:22. Prov. 3:18 ; 11:30. Apo. 2:7 ; 22:2, 14.

L’arbre de la connaissance du bien et du mal, Gen. 2:9, était celui dont le fruit fut défendu à Adam, v. 17. Lorsque l’homme, par désobéissance à Dieu, en prit, il connut, à ses dépens, le bien comme un désavantage et une responsabilité et le mal comme une souffrance, Gen. 3:17.

Symb. un arbre représente un homme de bien, un enfant de Dieu, Nb. 24:6. Ps. 1:3 ; 52:8 ; 92:12. És. 61:3, ou un méchant, Ps. 37:35. Mat. 7:19. Luc 3:9. Jude 12. Parfois, un roi ou un chef, Dan. 4:20-23, ou un noble, És. 10:18-19 ; ou encore, la postérité, És. 11:1.

L’immortalité glorieuse y est encore représentée, Apo. 2:7 ; 22:2, 14.

Gen. 1:11, 29 ; 2:9, 16, 17 ; 3:22, 24 ; 18:8. Ex. 9:25. 1 Rois 4:33 ; 14:23. 2 Rois 3:19 ; 16:4. 1 Chr. 16:33. 2 Chr. 28:4. Job 14:7 ; 19:10. Ps. 96:12; 104:16 ; 148:9. Prov. 3:18 ; 11:30 ; 13:12 ; 15:4. Ecc. 11:3. Cant. 2:3. És. 7:2 ; 55:12 ; 56:3. Jér. 2:20 ; 3:6, 13 ; 6:6 ; 11:19 ; 17:8. Éz. 17:24 ; 31:

8, 14, 16, 18 ; 47:7, 12. Dan. 4:10, 11, 14, 20. Joël 1:12, 19. Mat. 3:10 ; 7:17, 18 ; 12:33 ; 13:32. Marc 8:24. Luc 6:43, 44 ; 13:19 ; 21:29. Jude 12. Apo. 7:1 ; 8:7 ; 9:4.

Voy. ACACIA - ALGUMMIM - ALOES - AMANDIER - CÈDRE - CHÊNE - COUDRIER - CYPRÈS - ÉRABLE - FIGUIER - GENÊT - GOPHER - GRENADIER - MURIER - MYRTE - OLIVIER - PALMIER - PEUPLIER - PIN - POMMIER -SAULE - SYCOMORE - TÉRÉBINTHE - THUYA - VIGNE.

ARBRE DE VIE

Voir Bois.

ARBRES

· Voir aussi, figuier, olivier, vigne.
· Arbre de vie : Genèse 2:9, Apocalypse 2:7 et 22:2 — symbole de cette vie qui découle de l’obéissance.
· Arbre planté : Image du croyant dont la foi est nourrie par la Parole de Dieu et porte ainsi du fruit.

ARBRISSEAU : arbre de faible hauteur

Gen. 21:15.

ARBUSTE : végétal ligneux à tige ramifiée dès sa base et de faible hauteur

Gen. 2:5.

ARC

Arme formée d’une verge de bois ou de métal, que l’on courbe au moyen d’une corde tendue avec effort, et servant à lancer des flèches.

Arme de guerre, Jér. 4:29. Zac. 9:10, 13 ; 10:4.

Fait de bois, Éz. 39:9 ; d’airain, 2 Sam. 22:35. Job 20:24. Ps. 18:34.

Mode d’emploi, És. 13:18. Lam. 2:4. Éz. 39:3. Hab. 3:9.

D’Ismaël, Gen. 21:20 ; des Philistins, 1 Sam. 31:3 ; de l’armée de David, 2 Sam. 1:18. 1 Chr. 12:2 ; de Jonathan, 2 Sam. 1:22 ; des Rubénites, 1 Chr. 5:18 ; des Benjaminites, 2 Chr. 14:8 ; de l’armée d’Ozias, 2 Chr. 26:14 ; du peuple, Néh. 4:13 ; des Éphraïmites, Ps. 78:9 ; des Lydiens, És. 66:19. Jér. 46:9.

Symb. de vertu, de caractère et de force, Gen. 49:24. Job.20:24 ; 29:20. Apo. 6:2.

« Bander son arc », Ps. 7:12 ; 11:2 ; 37:14-15, signifie attaquer.

« Un arc trompeur ». Ps. 78:57. Osée 7:16, représente les méchants.

« Ton arc mis à nu », Hab. 3:9, signifie que l’attaque est imminente.

Le chant de l’Arc, 2 Sam. 1:18, élégie sur Saül et Jonathan.

Gen. 21:16 ; 27:3. 1 Sam. 2:4 ; 18:4. 2 Sam. 1:22. 1 Rois 22:34. 2 Rois 13:15. Ps. 21:12 ; 44:6 ; 46:9. És. 5:28 ; 21:15 ; 41:2. Jér. 6:23 ; 9:3 ; 49:35 ; 50:14, 29, 42 ; 51:3, 56. Lam. 3:12. Osée 1:5, 7 ; 2:18. Amos 2:15.

ARC-EN-CIEL

Phénomène atmosphérique en forme d’arc, présentant les sept couleurs du spectre, et résultant de la réfraction et de la réflexion des rayons du soleil dans les nuages.

Signe de l’alliance de Dieu avec Noé, Gen. 9:12-17. Éz. 1:28.

Symb. de la fidélité de Dieu envers la terre, Apo. 4:3 ; 10:1.

ARCHANGE (archangelos)

Ange d’un rang supérieur. Le seul mentionné est Michel l’archange (Jude 9). Au commandement du Seigneur, la voix de l’archange se fera entendre pour enlever les saints à sa rencontre (1 Thessaloniciens 4:16).

ARCHANGE

Ange en chef.

ARCHE (kibôtos)

1. L’arche que Noé construisit (Hébreux 11:7 ; 1 Pierre 3:20) et dans laquelle il entra avec les siens avant le déluge (Matthieu 24:37-39 ; Luc 17:26, 27) est décrite en Genèse 6.

2. L’arche de l’alliance dont il est question dans Hébreux 9:4, 5 se trouvait dans le tabernacle du désert, et plus tard dans le temple de Jérusalem. Ce coffre était fait de bois de sittim et plaqué d’or pur.

Son couvercle, le propitiatoire, était fait également d’or pur. L’arche représente donc à la fois l’humanité parfaite et la divinité du Seigneur ; le propitiatoire témoigne à l’avance de son œuvre expiatoire à la croix (voir Propitiation). L’arche n’est plus mentionnée après la destruction du temple (2 Rois 25:9). Elle a sans doute été détruite, car elle ne figure pas sur la liste des ustensiles transportés à Babylone. Il n’y avait pas d’arche dans le temple reconstruit au retour de la captivité, ni au temps du Seigneur. Elle apparaît symboliquement dans Apocalypse 11:19.

ARCHE

· de l’Alliance : meuble se trouvant dans le lieu très saint du tabernacle et contenant les tables de la Loi (Exode 25; Hébreux 9:4).
· de Noé : Navire lors du déluge (Genèse 6:14).

ARCHE (héb. Tebah : bateau) de Noé

Construite par l’ordre de Dieu, en bois de gopher et enduite de poix en dedans et en dehors.

Elle mesurait 300 coudées de long, 50 de large et 30 de haut, soit 162 m. de long sur 27 m. de large et 16 m. de haut.

L’intérieur était subdivisé en trois étages et comprenait les loges ou chambres. Il y avait un jour ou fenêtre placé sur le toit qui fut achevé par une surélévation d’une coudée ; enfin, une porte se trouvait sur le côté de l’arche.

Noé prit de tous les animaux dans l’arche pour les préserver du jugement, les purs par sept de chaque espèce et les impurs par deux. Quelqu’un aurait calculé qu’il devait s’y trouver, outre Noé et sa famille, 543 espèces de mammifères, 2372 espèces d’oiseaux et 316 espèces de reptiles ; les cétacés, les palmipèdes et les batraciens exceptés.

Selon le Professeur Hitchcock, la capacité de l’arche aurait permis d’embarquer un millier d’espèces de mammifères, 600 espèces d’oiseaux, 2000 espèces de reptiles et 120 000 insectes. Il y aurait encore place pour les vivres et provisions, ainsi que pour de nombreuses cabines pour Noé et sa famille.

Gen. 6:14-8:19. Mat. 24:38. Héb. 11:7. 1 Pi. 3:20.

Symb. de Christ, le Refuge de son peuple.

ARCHE (héb. Aron : coffre) du Témoignage ou de l’Alliance

Coffre fait de bois de sittim (acacia) pour les tables de la Loi, il fut placé dans le tabernacle.

L’arche mesurait 2 coudées et demie de long, 1 coudée et demie de large et 1 coudée et demie de haut, soit 1 m. 35 de long sur 80 cm. de large et 80 cm. de haut. Elle fut recouverte d’or en dedans et en dehors, et bordée d’un couronnement d’or tout autour. Aux quatre coins se trouvaient quatre anneaux d’or dans lesquels se plaçaient les barres en bois de sittim plaquées d’or, par lesquelles l’arche était portée. Il y avait en outre un couvercle, appelé propitiatoire, d’or pur, qui fermait entièrement le coffre. Aux deux bouts du couvercle se trouvaient deux chérubins d’or recouvrant de leurs ailes étendues le propitiatoire. Ex. 25:10-22 ; 37:1-9.

Elle contenait les deux tables de la Loi, Ex. 25:16, 21 ; 40:20. Deut. 10:5 ; la verge d’Aaron, Nb. 17:10. Héb. 9:4 ; une cruche d’or qui renfermait un omer de manne, Ex. 16:33-34. Héb. 9:4 ; une copie de la Loi, Deut. 31:26. Au temps de Salomon, il ne s’y trouvait que les deux tables de pierre, 1 Rois 8:9. Au tabernacle, sa place était dans le lieu très-saint, au-dedans du voile, Ex. 26:33-34 ; 40:21. 1 Sam. 3:3. 2 Sam. 7:2 ; 11:11. 1 Rois 8:6. 1 Chr. 17:1. Héb. 9:3-4. Elle fut ointe d’huile, Ex. 30:26 ; aspergée du sang du sacrifice pour le péché, Lév. 16:14, et le sacrificateur devait y faire brûler l’encens, le jour des propitiations, Lév. 16:13.

Lorsque le tabernacle voyageait, elle était couverte du voile, d’une couverture de peaux de taissons et d’un drap bleu, Nb. 4:5-6, et portée par les Kehathites, Nb. 3:31 ; 4:4, 15. Deut. 10:8. 2 Sam. 15:24. 1 Chr. 15:2, 15 ; ou par les sacrificateurs, Jos. 3:6, 14 ; 8:33 ; devant le peuple, à trois jours de distance, Nb. 10:33. Jos. 3:6.

Reconnue comme un objet saint, Nb. 4:5, 15. 1 Sam. 6:19. 1 Chr. 15:2, 13. 2 Chr. 35:3.

Le lieu où elle se reposait était sanctifié, 2 Chr. 8:11.

Les lévites faisaient le service devant l’arche, 1 Chr. 16:4, 37.

Dieu fut interrogé devant l’, Jug. 20:27. 1 Sam. 14:18-19.

Elle fut négligée au temps de Saül, 1 Chr. 13:3.

Le culte offert devant l’, Jos. 7:6. 2 Chr. 5:6-14.

Appelée l’arche du témoignage, Ex. 30:6 ; de l’alliance de l’Éternel, Nb. 10:33 ; de l’Éternel ou de Dieu, Jos. 4:11. 1 Sam. 3:3. 2 Sam. 6:2 ; l’arche de Ta force, 2 Chr. 6:41 ; et l’arche sainte, 2 Chr. 35:3.

Symb. de la présence de Dieu, Nb. 14:44. 2 Chr. 6:41. Ps. 132:8.

Prophétie concernant son utilité provisoire, Jér. 3:16.

Notes historiques : — Construite par Betsaleël, Ex. 37:1 ; elle passa le Jourdain devant le peuple, les eaux furent coupées en deux devant elle, Jos. 4:7 ; la muraille de Jéricho tomba devant elle, Jos. 6:6-20.

À Silo, elle fut placée dans le tabernacle, Jos. 18:1 ; 19:51 ; 21:2. Jug. 20:18, 26-27. 1 Sam. 1:3, 24. Elle fut portée dans les expéditions militaires et tomba entre les mains des Philistins, 1 Sam. 4:3-22 ; fut placée dans la maison du dieu Dagon, à Asdod, 1 Sam. 5:1-4, et créa de l’épouvante parmi la population, 1 Sam. 5:6-12. Après sept mois, elle fut renvoyée à Beth-Shémesh, mais la curiosité coûta la vie à 70 hommes et elle fut offerte à Kiriath-Jéarim, 1 Sam. 6:1-21, où elle resta 20 ans dans la maison d’Abinadab, 1 Sam. 7:1-2. 2 Sam. 6:3-4. Saül la fit porter sur le champ de bataille, 1 Sam. 14 :18.

David la fit chercher à Kiriath-Jéarim et la déposa dans la maison d’Obed-Édom, où elle demeura 3 mois, 2 Sam. 6:1-11. 1 Chr. 13:3-14. En chemin, Uzza fut frappé à mort pour l’avoir touchée, 2 Sam. 6:6-7. 1 Chr. 13:9-10. Emmenée dans la ville de David, elle fut placée sous une tente, 2 Sam. 6:12-17. 1 Chr. 6:31 ; 15 ; 16:1. Salomon la fit placer au temple, 1 Rois 8 :6-9. 2 Chr. 5:2-9. Josias la fit replacer en son lieu, 2 Chr. 35:3.

Elle ne fut plus mentionnée après la destruction de Jérusalem, 2 Rois 25:9. 2 Chr. 36:19.

L’apôtre Jean vit l’arche dans le temple céleste, Apo. 11:19.

ARCHÉLAÜS (chef du peuple)

Fils et successeur d’Hérode, roi de Judée, Mat. 2:22.

Banni et dépouillé par Auguste à cause de sa cruauté, il mourut en l’an 6.

ARCHÉLAÜS (dirigeant le peuple)

Il régna en Judée à la place d’Hérode son père (Matthieu 2:22). Il était fils d’une Samaritaine.

ARCHER : combattant armé de l’arc

Gen. 21:20 ; 49:23. 1 Sam. 31:3. 2 Sam. 11:24. 1 Chr. 21:17

ARCHIPPE (maître du cheval)

L’apôtre Paul l’invite à prendre garde au service qu’il avait reçu du Seigneur, afin qu’il l’accomplisse (Colossiens 4:17). Paul parle de lui dans sa lettre à Philémon comme de son compagnon d’armes (v. 2).

ARCHITECTE

Celui qui dessine les plans des édifices, en dresse les devis et en dirige la construction suivant les règles de l’art de bâtir.

1 Cor. 3:10. Héb. 11:10.

ARCHITRAVE

Partie de l’entablement complet, qui porte immédiatement sur les chapiteaux des colonnes ou autres points d’appui.

1 Rois 7:5.

ARCHIVES

Collection de titres, chartes, manuscrits et autres documents importants. Esd. 6:1.

ARD (pousse)

Fils de Benjamin, Gen. 46:21.

Petit-fils de Benjamin, Nb. 26:40.

ARDEMMENT : avec ardeur

Osée 4:18.

ARDENT : qui est en feu ; fougueux ; violent

Dan. 3:20. Osée 7:7. Hab. 3:5. Ex. 3:2. Jean 5:35. 2 Cor. 7:7.

ARDEUR : chaleur extrême ; vivacité ; fougue

Gen. 31:36. Nb. 32:14. Deut. 29:24. 2 Chr. 28:11, 13 ; 29:10 ; 30:8. Esd. 10:14. Ps. 69:24 ; 78:49. És. 13:9. Jér. 2:24 ; 25:38. Osée 11:9.

1 Cor. 5:9. Héb. 10:27.

ARDON (fugitif)

Fils de Caleb, 1 Chr. 2:18.

AREÉLI (fils de héro)

Fils de Gad, Gen. 46:16.

Nb. 26:17.

ARÈNE : espace circulaire, sablé, au centre des amphithéâtres où se livraient autrefois les combats de gladiateurs

1 Cor. 9:25.

ARÉOPAGE (rocher d’Arès)

Colline située à l’ouest de l’Acropole, citadelle d’Athènes ; elle était consacrée au dieu de la guerre, Arès (connu sous le nom de Mars chez les Romains). Le tribunal suprême d’Athènes (portant le nom d’Aréopage) rendait ses décisions à cet endroit. Paul fut mené à l’Aréopage par des philosophes qui voulaient entendre la nouvelle doctrine dont il parlait concernant Jésus et la résurrection (Actes 17:16-34). Voir Denys.

ARÉOPAGITE (de : Arès, le dieu de la guerre chez les Grecs)

Juge membre du tribunal de l’Aréopage, qui siégeait sur la « colline d’Arès » à l’ouest de l’Acropole. Denys était un de ces juges (Actes 17:34).

ARÉTAS

Roi d’origine arabe cité en 2 Corinthiens 11:32.

ARGENT (arguros : argent métal ; argurion : pièce d’argent)

1. Métal précieux qui suit l’or dans l’échelle des valeurs (p. ex. Matthieu 10:9 ; Apocalypse 18:12). Des « pièces d’argent » désignent de la monnaie connue (p. ex. Matthieu 26:15 ; Actes 19:19). On faisait divers objets en argent (p. ex. Actes 19:24 ; 2 Timothée 2:20).

2. Monnaie d’achat. Paul rappelle à Timothée que l’amour de l’argent est une racine de toutes sortes de maux (1 Timothée 6:10).

ARGENT

Métal précieux blanc et brillant ; toute monnaie fabriquée de ce métal.

Symb. de la richesse et de la rédemption.

Mention en fut faite depuis les temps les plus reculés comme une source de richesse : Abraham était très-riche, Gen. 13:2 ; mais, au temps de Salomon, l’argent était si abondant que l’on n’en faisait aucun cas, 1 Rois 10:21, 27.

Utilisé comme monnaie : Gen. 17:12, 13 ; 20:16 ; 23:13, 15, 16 ; 42:25 ; 43:21 ; 44:2 ; 47:14, 15, 18. Ex. 12:44 ; 21:11, 34, 35 ; 22:7, 17, 25 ; 30:16. Lév. 22:11 ; 25:37, 51 ; 27:15, 18. Nb. 3:48, 49, 50, 51 ; 18:16. Deut. 2:6, 28 ; 14:25, 26 ; 21:14 ; 22:19 ; 23:19. Jug. 5:19 ; 16:18 ; 17:3, 4. 1 Rois 21:2, 6, 15. 2 Rois 5:5, 22, 26 ; 6:25 ; 12:4, 7, 8, 9, 10, 11, 13, 15, 16 ; 15:20 ; 22:7, 9 ; 23:35. 2 Chr. 24:5, 11, 14 ; 34:9, 14, 17. Esd. 3:7 ; 7:17. Néh. 5:4, 10, 11. Est. 4:7. Job 31:39. Ps. 15:5. Prov. 7:20. Ecc. 10:19. És. 43:24 ; 52:3 ; 55:1, 2. Jér. 32:9, 10, 25, 44. Lam. 5:4. Amos 8:6.

Mat. 25:18, 27 ; 26:15 ; 27:3, 5, 6, 9 ; 28:12, 15. Marc 14:11. Luc 9:3 ; 19:15, 23 ; 22:5. Act. 3:6 ; 7:16 ; 8:20 ; 19:19 ; 20:33. 1 Pi. 1:18.

Pour la construction du tabernacle : Ex. 25:3 ; 26:19, 21, 25, 32 ; 27:10, 11, 17 ; 31:4 ; 35:5, 24, 32 ; 36:24, 26, 30, 36 ; 38:10, 11, 12, 17, 19, 25, 27. Nb. 7:13, 19, 25, 31, 37, 43, 49, 55, 61, 67, 73, 79, 84, 85 ; 10:2.

David avait réuni des objets d’argent pour le temple : 1 Rois 7:51. 1 Chr. 18:10, 11 ; 22:14, 16 ; 28:14, 15, 16, 17 ; 29:2, 3, 4, 5, 7•

Ézéchias fit des trésoreries où ses richesses furent déposées, 2 Chr. 32:27.

Tarsis exportait de l’argent, 2 Chr. 9:21. Jér. 10:9. Éz. 27:12.

Mine d’, Job 28:1.

L’épuration et le raffinage de l’, Ps. 12:6. Prov. 17:3 ; 25:4. Jér. 6:29-30. Éz. 22:18-22.

Paillettes d’, Cant. 1:11.

Tour d’, Cant. 8:9.

Pommes d’or incrustées d’, Prov. 25:11.

Le câble d’, Ecc. 12:6.

L’amour de l’, 1 Tim. 6:10

Gen. 31:15 ; 43:12, 18, 23 Job 27:16 ; 28:15. Ps. 66:10 ; 68:13. Prov. 16:16 ; 27:21. Ecc. 5:10. És. 1:22 ; 13:17. Éz. 7:19. Dan. 2:32. Osée 2:8. Amos 2:6. Ag. 2:8. Zac. 9:3 ; 11:12 ; 13:9. Mal. 3:3.

Act. 8:18 ; 19:24. 1 Tim. 3:3.

ARGENTERIE : vaisselle et autres ustensiles d’argent

Ouvriers en : Huram-Abi, 2 Chr. 2:14:Démétrius, Act. 19:24.

ARGILE : terre molle et grasse. Symb. de ce qui est flexible et de peu de consistance

Maisons d’, Job 4:19 ; sceaux d’, Job 38:14.

Travaux d’, Ex. 1:14 ; poteries, És. 29:16. Jér. 18:4, 6. Rom. 9:21 ; briques, Jér. 43:9. Nah. 3:14.

Allusion faite à la terre avec laquelle nous sommes formés, Job 10:9 ; 33:6. És. 41:25 ; 45:9 ; 64:8. Jér. 18:6. Rom. 9:21.

Symb., Dan. 2:33, 34, 35, 41, 43, 45.

ARGOB (un tas de pierres)

Région de Basan, comprenant 60 villes et qui fut donnée à Manassé, Deut. 3:4, 13, 14. 1 Rois 4:13.

Appelée aussi « bourgs de Jaïr », et plus tard la Trachonite ; auj. El-lejeh.

ARGOB

Officier de Pekakhia, tué par Pékakh, 2 Rois 15:25.

ARGUMENT : tout raisonnement apporté à l’appui d’une affirmation

Job 13:6 ; 23:4. És. 41:21.

ARIDAÏ (fort)

Fils d’Haman, Est. 9:9.

ARIDATHA

Fils d’Haman, Est. 9:8.

ARIDE : dépourvu d’humidité, sec, stérile

Job 30:3. Ps. 63:1 ; 68:6 ; 107:33. És. 32:2 ; 35:1, 7 ; 51:3. Jér. 2:6. Éz. 19:13. Sop. 2:13.

ARIDITÉ : état de ce qui est aride

Jér. 25:18.

ARIÉ (lion)

Officier de Pekakhia, compagnon d’Argob, tué par Pékakh, 2 Rois 15:25.

ARIEL (lion de Dieu)

Chef d’Israël envoyé par Esdras vers Iddo, Esd. 8:16.

Nom symbolique de Jérusalem, És. 29:1, 2, 7.

ARIMATHÉE (hauteur)

Ville natale de Joseph, celui qui s’occupa de l’ensevelissement de Jésus (Matthieu 27:7 ; Marc 15:43 ; Luc 23:51 ; Jean 19:38). On ne sait pas de façon précise où se situe cette ville, mais c’est une ville de Judée (Luc 23:51).

Ville située à 8 km. au nord de Jérusalem, patrie de Joseph qui ensevelit le corps de Jésus, Mat. 27:57. Marc 15:43. Luc 23:51. Jean 19:38.

Anciennement appelée Rama, auj. Rameh.

ARIOC

Roi d’Ellasar, Gen. 14:1, 9.

ARIOC (pers. : comme un lion)

Chef des gardes de Nebucadnetsar, Dan. 2:14, 15, 24, 25.

ARISAÏ (pers. : semblable à un lion)

Fils d’Haman, Est. 9:9.

ARISTARQUE (qui gouverne le mieux)

Homme macédonien de Thessalonique, compagnon de voyage de l’apôtre Paul (Actes 19:29 ; 20:4 ; 27:2). Paul transmet les salutations d’Aristarque aux Colossiens (4:10) et à Philémon (v. 24).

ARISTOBULE (qui conseille le mieux)

L’apôtre Paul salue ceux qui sont de chez lui dans sa lettre aux Romains (16:10).

Chrétien qui habitait Rome et fut salué par Paul, Rom. 16:10.

ARKÉVITE

Peuple chaldéen qui colonisa la Samarie après la transportation des Israélites à Babylone, Esd. 4:9.

D’après l’hébreu, il serait originaire d’Érec, Gen. 10:10.

ARKIEN

Habitant d’Arca (auj. Tell Arka), descendant de Canaan, Gen. 10:17. 1 Chr. 1:15.

ARKITE

Habitant de la région frontière d’Éphraïm, Jos. 16:2. 2 Sam. 15:32 ; 16:16 ; 17:5 , 14. 1 Chr. 27:33.

ARMAGÉDON (montagne de Méguiddo, ou de rendez-vous)

Lieu en Palestine à env. 100 kilomètres au nord-ouest de Jérusalem. La localité de Méguiddo a connu une importance militaire stratégique dans l’histoire d’Israël ; plusieurs combats ont eu lieu près de cette ville, et elle est considérée comme le champ de bataille à venir de la Palestine. Dans un jour futur, plusieurs armées de la terre s’assembleront à Armagédon (Apocalypse 16:13-16) pour combattre le Seigneur (19:11-19). Le chef de l’Empire romain reconstitué et l’antichrist seront alors pris et jetés dans l’étang de feu ; les autres seront mis à mort par la puissance divine, et les oiseaux se rassasieront de leur chair (v. 20-21).

ARMAGEDON ou Armaguédon

Nom hébreu du lieu où se rassembleront les diverses nations de la terre pour un grand combat (Apocalypse 16:16).

ARMURE (panoplia ; litt. : tout l’équipement, l’armure complète)

L’armure de Dieu (Éphésiens 6:10-20) correspond aux ressources que Dieu met à la disposition du croyant pour pouvoir résister et tenir ferme contre les artifices du diable. Chez les Grecs comme chez les Romains, les soldats d’infanterie revêtaient une armure complète. Contre les tentations du monde (1 Thessaloniciens 5:8), l’apôtre mentionne la cuirasse de la foi et de l’amour, et comme casque l’espérance du salut.

ARME et ARMURE : tout instrument, tout objet quelconque qui sert à attaquer ou à se défendre

Les Hébreux avaient comme armes offensives : l’arc, le dard, l’épée, la flèche, la fronde, le javelot, la lance et la pique.

Comme armure défensive, ils avaient le bouclier, le casque, la cotte de mailles, la cuirasse et les jambières.

L’armure de Goliath décrite, 1 Sam. 17:5-7 ; de David, 1 Sam. 17:38-39.

Le chrétien est recommandé de se revêtir des armes de la lumière, Rom. 13:12 ; des armes de justice, 2 Cor. 6:7 ; et de l’armure complète de Dieu, Éph. 6:11, 13.

Porteurs d’ : d’Abimélec, Jug. 9:54 ; de Jonathan, 1 Sam. 14:6, 7, 12, 13, 14, 17 ; de Saül, 1 Sam. 16:21 ; 31:4, 5, 6. 1 Chr. 10:4, 5 ; de Goliath, 1 Sam. 17:7 ; de Joab, 2 Sam. 18:15 ; 23:37. 1 Chr. 11 :39.

Salles d’ : de David, Cant. 4:4 ; de Roboam, 2 Chr. 11:12 ; d’Ézéchias, És. 39:2.

Illus., Jér. 50:25.

Gen. 27:3. 1 Sam. 17:54 ; 21:8 ; 31:9, 10. 1 Rois 10:25. 1 Chr. 10:10 ; 12:33, 37. Néh. 4:17, 23. És. 32:7. Jér. 51:20. Éz. 39:10.

Luc 11:22. Jean 18:3. 2 Cor. 10:4.

ARMÉE : ensemble des forces militaires ; foule, multitude ; appui

Israël fut appelé l’armée de l’Éternel, Ex.12:41. Jos. 5:14.

Tout Israélite, âgé de 20 ans, fut astreint au service militaire, Nb. 1:3.

Le dénombrement d’Israël, Nb. 26:2. 1 Sam. 11:8 ; 13:2 ; 14:17. 2 Sam. 10:6 ; 18:1-2. 1 Rois 20:15. 2 Chr. 12:3 ; 14:9.

L’ordre de marche, Ex. 13:18. 1 Chr. 12:38. Joël 2:7, 8.

Lorsqu’Israël campait et était en campagne, il était divisé en 4 divisions de 3 tribus chacune ; un commandant se trouvait à leur tête. Les divisions étaient subdivisées en « milliers » et en « centaines », chacune avait un chef à leur tête, Nb. 31:14. Jug. 7:16 ; 9:43. 1 Sam. 11:11 ; 13:17, 18. 2 Sam. 18:1-2. Pour d’autres divisions, voy. 2 Sam. 10:8, 9. Job 1:17. Cette organisation par tribus semble avoir prévalu jusqu’au temps des rois ; Saül choisit une élite, 1 Sam. 13:2, et plaça un chef sur toute l’armée, 1 Sam. 17:55. David avait ses hommes forts ou héros. 2 Sam. 23:8-39.

Plus tard, David organisa une milice qui lui fournissait 24.000 hommes chaque mois, celle-ci fut commandée par 12 chefs, 1 Chr. 27:1-15.

Salomon institua des grades divers : hommes de guerre, serviteurs, chefs, capitaines, chefs des intendants (ou d’état-major), ainsi que des chefs de chars et de la cavalerie, 1 Rois 9:22.

La cavalerie avait été interdite, Deut. 17:16, mais David s’était réservé cent attelages pris aux Syriens, 2 Sam. 8:4. Salomon en augmenta le nombre jusqu’à 12.000 cavaliers et 1.400 chars, 1 Rois 10:26, 28-29. 2 Chr. 1:14.

David avait une armée d’au moins 1.570.000 hommes, 1 Chr. 21:5.

Abija avait 400.000 hommes d’élite et Jéroboam, 800.000 hommes, 2 Chr. 13:3.

Asa avait 580.000 hommes forts et vaillants, 2 Chr. 14:8.

Josaphat pouvait compter sur 1.160.000 hommes armés, outre ceux qu’il avait placé dans les villes fortes, 2 Chr. 17:14-19,

Avant de livrer bataille, Dieu était interrogé, Nb. 27:21. Jug. 1:1. 1 Sam. 23:2-12.

L’ordre de lancer l’attaque était donné par des sonneries de trompettes, Nb. 10:9.

L’armée se faisait précéder de chantres, 2 Chr. 20:21-22.

L’arche de l’alliance fut portée sur le champ de bataille, Jos. 6:6-7. 1 Sam. 4:4-11 ; les dieux des Philistins furent aussi portés, 1 Chr. 14:12.

Après le combat, Israël devait se purifier, Nb. 31:19-24.

L’armée fut commandée par le roi, 1 Sam. 8:20 ; 11:11. 2 Sam. 12:29-30. 2 Chr. 18:29.

Les cris de guerre, discours, chants et signes, Ex. 32:17-18. Nb. 10:35. Deut. 21:2. Jug.7:18. 1 Sam. 4:9 ; 17:20, 52. 2 Sam. 10:12

Les victoires célébrées par des processions, des chants, des danses, Ex. 15:20-21. Nb. 21:27-30. Jug. 5:1-31. 1 Sam. 18:6-7. 2 Chr. 20:27-28.

Les récompenses militaires, Jos. 15:16. 1 Sam. 17:25 ; 18:21-27. 2 Sam. 18:11. 1 Chr. 11:6.

Le butin de guerre fut partagé, Gen. 14:11-12. Ex. 15:9. Nb. 31:21-47. Deut. 20:14. Jos. 8:2-27. Jug. 5:30. 1 Sam. 21:9 ; 30:23-25. 2 Sam. 12:30. Zac. 14:1.

Les tués sont traités avec égard, 1 Sam. 17:54, 57. 31:8-10. 2 Sam. 4:8. 1 Rois 11:15.

Un combat singulier, 1 Sam. 17:4-10 ; d’hommes choisis, 2 Sam. 2:14-17.

Résultat de la défaite : ville parsemée de sel, Jug. 9:45 ; pierres jetées dans les champs, 2 Rois 3:25.

L’aide divine promise à Israël, Lév. 26:7-8. Jos. 1:5. 1 Rois 20:13, 28. 2 Chr. 20:15-17.

Interventions miraculeuses, Ex. 14:19-31 ; 17:11. Jos. 6 ; 10:11-14. Jug. 7:22. 1 Sam. 14:20. 2 Rois 3:22 ; 19:35. 2 Chr. 20 ; 22.

Dans l’armée romaine, l’unité tactique était la légion qui se composait d’env. 6.000 hommes ; celle-ci se divisait en 10 cohortes de 600 hommes et chaque cohorte était formée de 3 manipules de 200 hommes, qui à leur tour était subdivisées en centuries de 100 hommes. Le centurion commandait une centurie, Act. 10:1, 22. La légion était commandée par six chiliarques, chacun ayant mille hommes sous ses ordres, Marc 6:21. Jean 18:12. Act. 21:31-37. Apo. 19:18.

Ex. 7:4 ; 12:17, 41 ; 14:4, 28. Deut. 4:19 ; 17:3 ; 24:5. 2 Sam. 6:18.1 Rois 20:25 ; 22:19. 2 Rois 7:6 ; 17:16 ; 21:3. 2 Chr. 16:7 ; 24:24 ; 26:11, 13 ; 33:5. Néh. 9:6. Ps. 27:3 ; 33:16 ; 46:10. És. 6:3, 5 ; 13:4 ; 34:4 ; 45:12 ; 54:5. Jér. 19:13 ; 33:22 ; 46:18. Éz. 29:18-19. Osée 12:6. Joël 2:25. Amos 4:13 ; 9:5. Hab. 2:13. Sop. 1:5. Zac. 4:6.

Luc 21:20. Act. 7:42. 19:14

ARMER : fournir d’armes, revêtir quelqu’un de ses armes

Jos. 1:14. Vous passerez armés. 4:12.

Jos. 6:7. Que les hommes armés passent. v. 9, 13.

Jug. 7:11. Des hommes armés.

1 Chr. 12:2. Armés d’arcs.

2 Chr. 28:14. Les gens armés abandonnèrent.

Ps. 78:9. Armés et tirant de l’arc.

Prov. 6:11. Ton dénûment comme un homme armé. 24:34.

És. 15:4. Les gens armés de Moab crient.

1 Pi. 4:1. Armez-vous de cette même pensée.

ARMONI (du palais)

Fils de Saül et de Ritspa, il fut livré par David et pendu par les Gabaonites, 2 Sam. 21:8-9.

ARNAN (agile)

Descendant de David, 1 Chr. 3:21.

ARNON

Torrent qui servit de frontière aux 12 tribus d’Israël, aussi à Moab et à Ammon, Nb. 21:13-28 ; 22:36. Deut. 2:24, 36 ; 3:8, 12, 16 ; 4:48. Jos. 12:1-2 ; 13:9, 16. Jug. 11:13, 18, 22, 26. 2 Rois 10:35. Jér. 48:20.

Les gués de l’, És. 16:2.

Auj. appelé le Modjib.

AROD (âne sauvage) ou Arodi

Fils de Gad, Gen. 46:16. Nb. 26:17.

AROER (nu)

Ville construite par les Gadites, près de Rabba, Nb. 32:34. Jos. 13:25. 2 Sam. 24:5. És. 17:2 Auj. Arieh.

Ville amoréenne attribuée à Ruben, Deut. 2:36 ; 3:12 ; 4:48. Jos. 12:2 ; 13:9, 16. Jug. 11:26, 33. 2 Rois 10:33. 1 Chr. 5:8. Jér. 48:19. Auj. Arair.

Ville de Juda, 1 Sam. 30:28. Auj. Ararah.

AROÉRITE

Désignation donnée à Hotham, 1 Chr. 11:44.

AROMATE : toute substance qui répand une odeur suave ou pénétrante

Apporté de Sheba, 1 Rois 10:2, 10. Éz.27:22.

Jardins d’, Cant. 4:13-16 ; montagnes des, Cant. 8:14. Offert en présent, Mat. 2:11.

Employé dans la confection de l’huile sainte, Ex. 25:6 ; 30:23, 34 ; 35:8 ; 37:29. 2 Rois 20:13. 1 Chr. 9:29-30 ; dans la purification des femmes, Est. 2:12. Ps. 45:8 ; pour l’embaumement, 2 Chr. 16:14. Marc 16:1. Luc 23:56 ; 24:1. Jean 19:39-40.

Gen. 37:25 ; 43:11. Ex. 35:28. 1 Rois 10:25. 1 Chr. 9:30. 2 Chr. 9:1, 9, 24. Cant. 4:10 ; 5:1 ; 6:2. És. 43:24.

AROMATIQUE : qui exhale une odeur agréable

Cinnamome, Ex. 30:23.

Roseau, És. 43:24. Éz. 27:19.

Huile, 18:13

ARPHAXAD

Petit-fils de Noé mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:36).

ARPACSHAD (frontière du chaldéen) ou Arphaxad

3ième fils de Sem, Gen. 10:22, 24 ; 11:10, 11, 12, 13. 1 Chr. 1:17, 18, 24. Luc 3:36.

ARPAD (support)

Ville de Syrie, conquise par les Assyriens, 2 Rois 18:34 ; 19:13. És. 10:9 ; 36:19 ; 37:13. Jér. 49:23.

ARPENT

Anc. mesure agraire qui correspondait les les Israélites, à ce qu’une paire de boeufs pouvait labourer en une journée, 1 Sam. 14:14. És. 5:10.

ARRACHER : enlever avec effort, ravir, soustraire à

ARRANGEMENT : action de ranger

Éz. 43:11. Dan. 11:6.

ARRANGER : mettre dans l’ordre qui convient

ARRÊT : décision rendue par un tribunal

És. 10:1.

ARRÊTER : empêcher d’avancer, de fonctionner ; décider. S’ARRÊTER : cesser d’avancer

ARRHES (arrabôn)

Dépôt donné à titre de caution lors de la signature d’un contrat. D’une façon générale, il s’agit d’une promesse. L’Esprit Saint est donné aux croyants comme arrhes, ou garantie de leur héritage céleste dont ils jouissent déjà par la foi (2 Corinthiens 1:22 ; 5:5 ; Éphésiens 1:13, 14). En grec moderne, le mot « arrabôna » signifie : « bague de fiançailles ».

ARRIÈRE : du côté opposé à celui vers lequel on marche

Gen. 9:23 ; 19:26. Jug. 20:40. 1 Sam. 30:9. 2 Rois 20:10, 11. Job 23:8. Ps. 40:14 ; 44:18 ; 70:2, 3 ; 114:3, 5. És. 1:4 ; 28:13 ; 38:8 ; 44:25 ; 50:5 ; 59:14. Jér. 7:24 ; 15:6. Lam. 1:8, 13.

Mat. 16:23 ; 24:18. Marc 8:33. Luc 9:62.

ARRIÈRE-FAIX : ce qui reste dans la matrice après l’expulsion du foetus. Placenta

Deut. 28:57.

ARRIÈRE-GARDE : partie d’une troupe en marche qui suit le gros de la colonne

Nb. 10:25. Jos. 6:9, 13. 1 Sam. 29:2. És. 52:12 ; 58:8. Joël 2:20.

ARRIVER : être rendu au terme de sa route ; survenir ; parvenir

ARROGANCE : hauteur insultante ; insolence

Job 35:15. Ecc. 8:1. És. 30:7. Jér. 48:29. Abdias 3.

ARROGANT : insolent, altier

Ps. 94:4. Prov. 14:16 ; 21:24. És. 13:11. Hab. 2:5.

ARROGER (S) : s’attribuer une qualité, un pouvoir, etc., sans y avoir droit

Héb. 5:4. Or nul ne s’arroge cet honneur.

ARROI : équipage, appareil

Nah. 2:9.

ARROSER : humecter par aspersion ou par irrigation

Gen. 2:6. Et arrosait toute la surface du sol.

Gen. 13:10. Qui était arrosée partout.

Deut. 11:10. Tu l’arrosais avec ton pied.

Deut. 29:19. Afin de détruire ce qui est arrosé.

Ps. 65:10. Tu arroses ses sillons.

Prov. 11:25. Celui qui arrose sera lui-même arrosé.

És. 27:3. À tout moment, je l’arroserai.

És. 55:10. Arrosent la terre et la font produire.

És. 58:11. Tu seras comme un jardin arrosé. Jér. 31:12.

Éz. 17:7. Afin qu’il l’arrosât.

Éz. 22:24. Un pays… qui n’est pas arrosé.

Luc 7:38. Elle se mit à les arroser. v. 44.

1 Cor. 3:6. Apollos a arrosé. v. 7, 8.

ARSENAL : établissement où l’on fabrique, répare et conserve le matériel de guerre

2 Rois 20:13. Néh. 3:19. És. 22:8 ; 39:2.

ART : application de connaissances raisonnées et de moyens spéciaux à la réalisation d’une conception

1 Chr. 25:7. 2 Chr. 16:14. Jér. 10:9. Act. 17:29.

ARTAXERXÈS (roi fort) ou Cambyse

Roi de Perse, il arrêta la reconstruction du temple à Jérusalem et de sa muraille, Esd. 4:6-24.

ARTAXERXÈS Longue-Main

Roi de Perse, célèbre par sa bonté et sa générosité envers les Juifs, Esd. 7:1-26 ; 8:1. Néh. 2:1 ; 5:14 ; 13:6.

ARTÉMAS (don d’Artémis, déesse de la chasse)

Paul parle d’envoyer ce frère auprès de Tite (3:12).

ARTIFICE : subtilité, ruse conduite méthodiquement et avec art

És. 32:7. Éph. 6:11.

ARTIFICIEUX : plein de ruse

2 Pi. 2:3.

ARTIMON : mât (le plus petit) de l’arrière d’un bâtiment

Act. 27:40.

ARTISAN : ouvrier travaillant pour son compte

Deut. 27:15. 1 Chr. 4:14. Néh. 11:35. Jér. 10:3, 9. Osée 13:2 Act. 19:24, 38.

ARTISTE : qui cultive ou qui a le goût des arts

Cant. 7:1.

ARTISTEMENT : avec art

És. 3:24.

ARTSA (terre)

Serviteur d’Éla, roi d’Israël, 1 Rois16:9.

ARUBBOTH

Région située dans la plaine de Juda, 1 Rois 4:10.

ARUMA ou Ruma

Ville d’Ephraïm, Jug. 9:41. 2 Rois 23:36. Auj. El Ormeh.

ARVAD (égarement)

Ville de Phénicie située sur un îlot au sud de Tyr, Éz. 27:8, 11. Auj. Rouad.

ARVADIEN

Descendant de Canaan, Gen. 10:18. 1 Chr. 1:16.

AS

ASA

3ième roi de Juda, fils et successeur d’Abija, 1 Rois 15:8-10. 1 Chr. 3:10. 2 Chr. 14:1. Mat. 1:7.

Il fit détruire les idoles et déposséda la reine-mère Maaca, 1 Rois 15:11-15. 2 Chr. 14:2-5 ; 15:8, 16.

À cause de la prophétie d’Azaria, il fit réparer le temple et fit alliance avec l’Éternel, 2 Chr. 15.

Son règne fut paisible ; ses villes fortes, 2 Chr. 14:6-8 ; 15:19.

L’invasion éthiopienne, sa prière et sa victoire, 2 Chr. 14:9-15 ; 16:8.

La guerre avec Baësha, il chercha le secours de Ben-Hadad, 1 Rois 15:16-22. 2 Chr. 16:1-6. Jér. 41:9.

Il opprima le peuple et fit jeter en prison le prophète Hanani, 2 Chr. 16:7-10.

Sa maladie, 1 Rois 15:23. 2 Chr. 16:12.

Sa mort, 1 Rois 15:24. 2 Chr. 16:13-14.

Prophéties à son égard, 2 Chr. 15:1-7 ; 16:7-9.

Fils d’Elkana, lévite, 1 Chr. 9:16.

ASA

Nom d’un roi de Juda (1 Rois 15:9-10) mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:7).

ASAPH (collecteur)

Fils de Bérékia, lévite, 1 Chr. 6:39

Il fut le chef des chantres sous David, 1 Chr. 15:16-19 ; 16:5-7 ; 25:1-9. 2 Chr. 5:12 ; 35:15. Néh. 12:46.

Il jouait de la cymbale, 1 Chr. 16:5.

Prophète, 2 Chr. 29:30.

Les psaumes 50 et de 73 à 83 lui sont attribués.

Fils d’, 1 Chr. 25:1-2. 2 Chr. 20:14 ; 29:13. Esd. 2:41 ; 3:10. Néh. 7:44 ; 11:17, 22.

Père de Joakh, 2 Rois 18:18, 37. 2 Chr. 29:13. És. 36:3, 22.

Gardien de la forêt du roi de Perse en Juda, Néh. 2:8.

ASÇAEL (que Dieu a créé ou établi)

Fils de Tseruïa et frère de Joab ; capitaine de l’armée de David ; mis à mort par Abner, 2 Sam. 2:18-32 ; 3:27, 30 ; 23:24. 1 Chr. 2:16 ; 11:26 ; 27:7.

Lévite, 2 Chr. 17:8.

Lévite, 2 Chr. 31:13.

Père de Jonathan, Esd. 10:15.

ASÇAÏA (que Dieu a établi)

Serviteur du roi Josias, 2 Rois 22:12, 14. 2 Chr. 34:20.

Descendant de Siméon, 1 Chr. 4:36.

Descendant de Merari, 1 Chr. 6:30 ; 15:6, 11.

Shilonite, 1 Chr. 9:5.

ASÇAREËL (que Dieu a lié par un vœu)

Descendant de Juda, 1 Chr. 4:16.

ASCENSION

Élévation miraculeuse du Seigneur Jésus lorsqu’Il monta au ciel en présence de ses apôtres, 40 jours après la résurrection. Marc 16:19. Luc 24:50-51. Actes 1:9. Rom. 8:34. 1 Pi. 3:22.

Prophéties traitant de ce sujet : Ps. 24:7-10 ; 47:5 ; 68:18 ; 110:1. Dan. 7:13-14. Mic. 2:13. Jean . 6:62 ; 7:33 ; 14:2, 28 ; 16:5 ; 20:17.

Preuves de l’ : les apôtres Le virent partir, Act. 1:9-10 ; deux anges en rendirent témoignage, Act. 1:11 ; Étienne, Paul et Jean Le virent auprès de Dieu, Act. 7:55-56 ; 9. Apo. 1 ; la venue du St-Esprit en est la démonstration, Jean 16:7, 14. Act. 2:33 ; la destruction de la nation juive et sa dispersion, Mat. 26:64. Jean 8:21.

Conséquences et leur signification : Jésus est devenu le souverain sacrificateur de la nouvelle alliance et est entré au ciel pour nous, Héb. 6:20 ; la promesse du St-Esprit nous a été assurée et fut accomplie à la Pentecôte, Jean 16:7. Act. 1:4, 8 ; 2:1-47 ; Il est devenu le Chef de l’Église qui est son corps, Éph. 1:22, et a donné les dons d’apôtres, de prophètes, d’évangélistes, de pasteurs et de docteurs, Éph. 4:8-13.

ASCENSION

Ce terme ne se trouve pas explicitement dans le N.T. Cependant Luc et Marc relatent l’ascension du Seigneur dans leurs évangiles : Il fut élevé dans le ciel (Marc 16:19 ; Luc 24:51). Voir aussi Actes 1:9 : le Seigneur fut élevé de la terre et une nuée le reçut.

ASCIEL (créé par Dieu)

Descendant de Siméon, 1 Chr. 4:35.

ASDOD (lieu fortifié ou château) ou Azot

Une des cinq villes principales des Philistins, assignée - mais, non soumise - à Juda, Jos. 13:3. 1 Sam. 6:17. Les Anakim y demeurèrent, Jos. 11:22.

L’arche de l’alliance fut déposée dans son temple (dédié à Dagon), après une victoire remportée sur les Israélites, 1 Sam. 5:1-7.

Démantelée par Ozias, 2 Chr. 26:6.

Prise par l’armée de Sargon, És. 20:1.

Hostilité de ses habitants contre Israël, Néh. 4:7.

Les Juifs s’allièrent avec des femmes d’, Néh. 13:23 ; les enfants de ceux-ci parlaient leur langue, Néh. 13:24.

Elle but la coupe de la fureur de l’Éternel, Jér. 25:15-20.

Visitée par Philippe, Act. 8:40.

Prophéties la concernant, Amos 1:8. Sop. 2:4. Zac. 9:6. Auj. appelée Esdoud.

ASER (fortuné, heureux)

Fils de Jacob et de Zilpa, Gen. 30:13 ; 35:26. Ex. 1:4. 1 Chr. 2:2.

Ses fils, Gen. 46:17. Nb. 26:44-45. 1 Chr. 7:30-40 ; sa fille, Nb. 26:46.

Béni par Jacob, Gen. 49:20 ; par Moïse, Deut. 33:24-25.

Ses descendants, Nb. 1:40-41 ; 26:44.

ASER. Tribu d’ :

Dénombrée au Sinaï, Nom, 1:41 ; dans les plaines de Moab, Nb. 26:44-47.

Les familles d’, Nb. 26:44-47. 1 Chr. 7 :30-40.

Sa place dans le camp d’Israël, Nb. 2:25-28.

Bénie par Moïse, Deut. 33:24-25.

Leur héritage en Canaan, Jos. 19:24-31. Jug. 5:17.

Elle ne déposséda pas les Cananéens, Jug. 1:31-32.

Peuple de marins, Jug. 5:17.

Elle vint au secours de Gédéon contre Madian, Jug. 6:35 ; 7:23.

Elle accepta Ish-Bosheth comme roi à la mort de Saül, 2 Sam. 2:9.

Les hommes furent recensés sous David, 1 Chr. 7:30-40 ; 12:36.

Elle s’humilia sous Ézéchias et célébra la Pâque, 2 Chr. 30:11.

ASER

Ville de Manassé, Jos. 17:7. Auj. Asirah.

ASER (heureux ; Genèse 30:13)

Nom d’un des douze fils de Jacob et d’une tribu d’Israël descendant de lui (Apocalypse 7:6). La prophétesse Anne était de la tribu d’Aser (Luc 2:36).

ASÉRITE : appartenant à la tribu d’Aser

Jug. 1:32.

ASHAN (fumée)

Ville lévitique de Juda attribuée à Siméon, Jos. 15:42 ; 19:7. 1 Chr. 4:32 ; 6:59.

ASHARÉELA (droit devant Dieu)

Fils d’Asaph, 1 Chr. 25:2.

ASHBÉA (j’adjure)

Nom d’une famille en Juda, 1 Chr. 4:21.

ASHBEL (opinion de Dieu)

Fils de Benjamin, Gen. 46:21. Nb. 26:38. 1 Chr. 8:1.

ASHÈRE (fortune, chance)

Déesse des Phéniciens, appelée Ashtoreth, c’est l’Astarté ou Aphrodite de la mythologie grecque, et associée à Baal. Idole interdite aux Israélites, Deut. 16:21. És. 1:29 ; 17:8 ; 27:9. Mic. 5:14.

Les Israélites en dressèrent pour des buts idolâtres, Jug. 3:7. 1 Rois 14:15, 23 ; 15:13 ; 18:19. 2 Rois 13:6 ; 17:10, 16 ; 21:3-7. 2 Chr. 24:18. Jér. 17:2.

Elle devait être détruite, Ex. 34:13. Deut. 7:5 ; 12:3. Jug. 6:25.

Détruite par Gédéon, Jug. 6:28-29 ; par Ézéchias, 2 Rois 18:4 ; par Josias, 2 Rois 23:14 ; par Asa, 2 Chr. 14:3 ; par Josaphat, 2 Chr. 17:6 ; 19:3.

ASHIMA (ciel)

Idole adorée à Hamath et introduite en Samarie, 2 Rois 17:30.

ASHKENAZ

Fils de Gomer, Gen. 10:3. 1 Chr. 1:6.

Région de l’Asie mineure voisine de l’Arménie, Jér. 51:27.

ASHKHUR (noirceur)

Fils de Hetsron, 1 Chr. 2:24 ; 4:5.

ASHNA (fort, puissant)

Ville de Juda, Jos. 15:33.

ASHNA

Autre ville de Juda, Jos. 15:43.

ASHPENAZ (naseau de cheval)

Chef des ennuques de Nebucadnetsar, Dan. 1:3, 7, 8, 9, 10, 11, 18.

ASHTAROTH

Ville lévitique en Manassé, Deut. 1:4. Jos. 9:10 ; 12:4 ; 13:12, 31. 1 Chr. 6:71. Appelée Beeshtra, Jos. 21:27. Auj. Tell-Ashtarah.

ASHTEROTH-KARNAIM (Astarté avec cornes)

La même que la précédente, Gen. 14:5.

ASHTORETH ou Ashtaroth (au plur.)

Déesse des Phéniciens, des Philistins et des Sidoniens, adorée par les Hébreux après la mort de Josué, Jug. 2:13 ; 10:6. 1 Sam. 7:3-4 ; 12:10 ; 31:10. 1 Rois 11:5, 33.

Josias détruisit ses hauts lieux et brisa ses statues, 2 Rois 23:13.

ASHURIM

Descendants de Dedan, Gen. 25:3.

ASHURITE

Qui appartient à la tribu d’Aser, 2 Sam. 2:9.

ASHVATH

Fils de Japhleth, 1 Chr. 7:33.

ASIARQUE

Magistrat élu dans la province romaine d’Asie. Les Asiarques présidaient annuellement aux cérémonies religieuses et aux jeux publics dans cette province, dont Éphèse était la capitale. Paul avait des amis asiarques à Éphèse (Actes 19:31).

ASIE

Dans le N.T., le terme désigne l’Asie Mineure, ce qui correspond le plus souvent à la province romaine du même nom. L’Asie se situe à l’est de l’Europe et au nord de la Méditerranée. Paul visita l’Asie à diverses reprises dans les Actes, et fonda plusieurs assemblées chrétiennes dans ces contrées. Les sept assemblées d’Apocalypse 2 et 3 sont situées en Asie Mineure. Pierre adressa sa première lettre aux croyants d’Asie (1 Pierre 1:1).

ASIE

Province romaine comprenant la Mysie, la Lydie, la Carie et la Phrygie ; parfois, cette désignation s’applique à toute l’Anatolie, y compris la Lycie, la Pamphylie, la Pisidie, la Lycaonie, la Cilicie, la Cappadoce, le Pont, la Galatie et la Bithynie.

Act. 2:9 ; 6:9 ; 16:6 ; 19:10, 22, 26, 27 ; 20:4, 16, 18 ; 21:27 ; 24:19 ; 27:2. 1 Cor. 16:19. 2 Cor. 1:8. 2 Tim. 1:15. 1 Pi. 1:1. Apo

ASILE : tout lieu où l’on trouve un abri, un refuge

Ps. 32:7 ; 119:114. És. 58:7.

ASKALON (émigration)

Ville maritime des Philistins, Jos. 13:3. 1 Sam. 6:17. 2 Sam. 1:20.

Conquise par Juda, Jug. 1:18.

Scène d’un exploit de Samson, Jug. 14:19.

Les jugements de Dieu sur, Jér. 25:20 ; 47:5, 7. Amos 1:8. Sop. 2:4, 7. Zac. 9:5.

Auj. en ruines près d’El-Djourah.

ASNA

Nethinien dont les descendants revinrent de captivité, Esd. 2:50.

ASNATH (qui est de Minerve)

Fille de Poti-Phéra, sacrificateur d’On ; elle épousa Joseph, Gen. 41:45, 50. Mère de Manassé et d’Ephraïm, Gen. 46:20.

ASPATHA

Fils d’Haman, Est. 9:7.

ASPECT : vue d’un être, d’un objet ; manière dont il se présente à la vue

Jug. 13:6. És. 3:9. Éz. 1:13, 14, 26, 28 ; 10:9 ; 40:3. Zac. 5:6. Mat. 28:3.

ASPERGER : arroser légèrement avec une branche d’arbre, etc.

Ex. 12:22. Vous aspergerez le linteau.

ASPERSION : action d’asperger

Du sang de l’agneau pascal, Ex. 12:22. Héb. 11:28.

Du sang de l’alliance, Ex. 24:8. Héb. 9:13, 19, 21.

Sur Aaron, le tabernacle et ses ustensiles, Ex. 29:20-21. Héb. 9:21-22.

Du sang des offrandes, Lév. 1:5 ; 4:6 ; 5:9 ; 16:14, 19. Nb. 19:4.

Lors de la purification d’un lépreux, Lév. 14:7, 51.

D’huile, Lév. 8:11, 30 ; 14:16.

De l’eau de purification, Nb. 8:7.

De l’eau de séparation, Nb. 19:18, 19, 21.

Du sang de Christ, Héb. 10:22 ; 12:24. 1 Pi. 1:2.

ASPERSION (rhantismos ; asperger : rhantizô)

Action d’asperger, de jeter un liquide par gouttes (sang, eau de purification), pour en attribuer la valeur à une personne ou à un objet (p. ex. Exode 24:6, 8 ; 29:16, 21 ; Hébreux 11:28). Terme employé au figuré en Hébreux 10:22 ; 12:24 ; 1 Pierre 1:2.

ASPIC

Serpent très venimeux, que l’on croit être le naja haje ; son venin symbolise le vin des méchants, Deut. 32:33. Ps. 140:3. Rom. 3:13, et la misère de ceux qui cachent leur méchanceté, Job 20:14, 16.

Sa surdité, Ps. 58:4.

Promesses concernant l’, Ps. 91:13. És. 11:8.

ASPIRER : désirer une chose pour laquelle on se croit du talent

1 Tim. 3:1. Si quelqu’un aspire à la surveillance.

ASRIEL (serment de Dieu)

Descendant de Manassé, Nb. 26:31. Jos. 17:2. 1 Chr. 7:14.

ASSAILLIR : attaquer brusquement

Job 15:24. Elles l’assaillent comme un roi.

Hab. 3:16. Celui qui l’assaillira.

Act. 17:5. Ayant assailli la maison de Jason.

ASSAINIR : rendre sain

2 Rois 2:21. J’ai assaini ces eaux. v. 22.

Éz. 47:11. Ses étangs ne seront pas assainis.

ASSAISONNER : servir à relever le goût

Éz. 24:10. Assaisonne-la bien.

Luc 14:34. Avec quoi l’assaisonnera-t-on ?

Col. 4:6. Votre parole… assaisonnée de sel.

ASSASSIN : celui qui attente, avec préméditation, à la vie

2 Rois 9:31.

Act. 21:38.

ASSASSINAT : meurtre commis avec préméditation

Lois concernant un, Gen. 9:6. Ex. 20:13 ; 21:12. Lév. 24:17. Deut. 5:17. Mat. 5:21 ; 19:18. Rom. 13:9. 1 Pi. 4:15. 1 Jean 3:15.

Exemples : Caïn, Gen. 4:8 ; Lémec, Gen. 4:23-24 ; Siméon et Lévi, Gen. 34:25-31 ; le Pharaon, Ex. 1:22 ; Éhud, Jug. 3:21 ; Jaël, Jug. 4:21 ; Abimélec, Jug. 9:5, 18, 56 ; un Amalékite, 2 Sam. 1:16 ; Abner, 2 Sam. 2:18-24 ; Joab, 2 Sam. 3:24-27 ; 20:9-10. 1 Rois 2:5 ; Récab et Baana, 2 Sam. 4:5-7 ; David, 2 Sam. 11:14-17 ; 12:9. Ps. 51:14 ; Absalom, 2 Sam. 13:22-29 ; Achab et Jézabel, 1 Rois 21:10-14. 2 Rois 6:32 ; Hazaël, 2 Rois 8:12, 15 ; Jéhu, 2 Rois 9:24-37 ; 10:1-14 ; Athalie, 2 Rois 11:1 ; Menahem, 2 Rois 15:16 ; Manassé, 2 Rois 21:16 ; Joram, 2 Chr. 21:4 ; Joas, 2 Chr. 24:21 ; l’année d’Amatsia, 2 Chr. 25:12-13 ; Nebucadnetsar, Jér. 39:6 ; Ismaël, Jér. 41:1-7 ; les Ammonites, Amos 1:13-15 ; Hérode I, Mat. 2:16 ; Hérode II, Marc 6:27 ; Barabbas, Marc 15:7. Act. 3:14 ; le sanhédrin et Pilate, Mat. 26 et 27 ; le sanhédrin, Act. 7:54-60 ; Hérode III, Act. 12:1-2, 19.

ASSASSINER : tuer avec préméditation

Osée 6:9. La bande des sacrificateurs assassine

ASSEMBLÉE (ekklèsia ; litt. : appel hors de ; assemblée du peuple réunie par convocation)

1. L’Assemblée (ou Église) comprend tous les croyants rachetés par le sang de Christ, depuis la venue du Saint Esprit à la Pentecôte, jusqu’à la venue du Seigneur pour enlever son Église (Matthieu 16:16-18 ; Éphésiens 2:20-22).

2. Dans cet intervalle de temps, l’Assemblée chrétienne est composée de tous les vrais chrétiens, connus de Dieu, qui vivent à un moment donné sur la terre (2 Timothée 2:19-21).

3. L’assemblée locale est composée de tous les vrais croyants qui vivent dans une localité. C’est la partie locale de l’Assemblée universelle, corps de Christ (p. ex. Éphésiens 1:1 ; Philippiens 1:1).

4. Rassemblement effectif des croyants autour du Seigneur, dans un lieu donné (1 Corinthiens11:16 ; 14:19, 34, 35).

5. Assemblée universelle des anges (Hébreux 12:22). C’est un autre terme grec (panèguris) employé pour la réunion de tout le peuple grec, en vue de célébrer une solennité ou des jeux.

ASSEMBLÉE

Voir Église.

ASSEMBLER : joindre ensemble plusieurs choses qui étaient éparses ; réunir, convoquer ; S’ASSEMBLER : se réunir

ASSEOIR : poser une personne de façon que le haut du corps soit vertical et soutenu par le bas du tronc ; S’ASSEOIR : se placer dans cette position ; s’établir

Sur des tapis, Jug. 5:10 ; dans la cendre, Job 2:8 ; par terre, Job 2:13. És. 3:26 ; 47:1 (dans la poussière). Jér. 13:18. Lam. 2:10. Éz. 26:16 ; sur le fumier, Ps. 113:7 ; dans les ténèbres, És. 42:7. Mic. 7:8.

Dans le royaume de Dieu, Luc13:29.

ASSERVIR : réduire à l’esclavage

Gen. 24:4. Asservis à Kedor-Laomer.

Gen. 15:13. Ils l’asserviront, et l’opprimeront. v. 14.

Gen. 25:23. Le plus grand sera asservi au plus petit.

Jos. 16:10. Il a été asservi au tribut.

1 Sam. 4:9. De peur que vous ne soyez asservis.

2 Sam. 8:14. Tout Édom fut asservi à David. 1 Chr. 8:13.

2 Chr. 12:8. Ils lui seront asservis.

Néh. 5:5. Il y en a qui sont déjà asservies.

És. 43:24. Tu m’as asservi par tes péchés.

Jér. 17:4. Je t’asservirai à tes ennemis.

Jér. 22:7. De grands rois l’asservissent.

Éz. 34:27. Ceux qui les tenaient asservis.

1 Cor. 6:12. je ne me laisserai, moi, asservir.

1 Cor. 9:19. Je me suis asservi à tous.

1 Cor. 9:27. Je l’asservis.

2 Cor.11:20. Car si quelqu’un vous asservit.

Gal. 4:3. Nous étions asservis. v. 9.

Éph. 6:7. Comme asservis au Seigneur.

Tite 3:3. Asservis à diverses convoitises.

ASSEZ : suffisamment

Gen. 45:28. Nb. 16:3, 7. Deut. 3:26. 2 Sam. 24:16. 1 Rois 19:4. Prov. 30:15, 16. Agg. 1:6.

Mat. 15:33 ; 25:9.

ASSIÉGEANT : qui assiège

Jér. 4:16.

ASSIÉGER : faire le siège d’une place

Deut. 20 :12. Tu l’assiégeras.

1 Sam. 23:8. Afin d’assiéger David.

2 Sam. 20:15. Ils vinrent et assiégèrent Shéba.

1 Rois 8:37. Si son ennemi l’assiège.

2 Rois 6:24. Et assiégea Samarie. 17:5 ; 18:9.

2 Rois 16:5. Ils assiégèrent Achaz.

2 Rois 24:10. La ville fut assiégée. v. 11 ; 25:2. Jér. 39:1 ; 52:5.

És. 21:2. Assiège, Médie !

Éz. 4:3. Elle sera assiégée, et tu l’assiégeras.

Éz. 6:12. Qui est assiégé.

2 Cor. 11:28. Ce qui me tient assiégé tous les jours.

ASSIGNATION : rendez-vous

Montagne de l’, És. 14:13.

Tente d’, Ex. 27:21 ; 29:44 ; 30:26 ; 31:7 ; 33:7. Lév. 3:8 ; 16:20. Nb. 2:2, 17. Deut. 3:14. Jos. 18:1.

ASSIGNER : ce que chacun est attribué pour sa part

1 Sam. 13:12. Tu ne venais pas au jour assigné.

2 Sam. 20:5. Au delà du terme qui lui était assigné.

2 Sam. 24:15. Depuis le matin jusqu’au temps assigné.

Ps. 102:13. Car le temps assigné est venu.

És. 53:12. Je lui assignerai une part.

Jér. 47:7. Là, il l’a assignée.

ASSIMILER. S’ : se comparer

És. 46:5. À qui… m’assimilerez-vous.

ASSIR (captif)

Fils de Coré, Ex. 6:24. 2 Chr. 6:22.

ASSIR

Fils d’Ébiasaph, 1 Chr. 6:23, 37.

ASSIR

Fils de Jéconias, 1 Chr. 3:17.

ASSISTER : être présent ; aider, secourir

Esd. 5:2. Les prophètes de Dieu qui les assistaient.

Mat. 15:25. Seigneur, assiste-moi.

Luc 8:3. Qui l’assistaient de leurs biens.

Rom. 16:2. Que vous l’assistiez dans toute affaire.

1 Tim. 5:16. Qu’il les assiste.

ASSOCIATION : réunion de plusieurs personnes dans un but commun

La main d’, Gal. 2:9.

Des saints, Act. 2:42. 2 Cor. 8:4. Éph. 2:19. Phil. 1:5. 1 Jean 1:3.

Interdite avec les méchants, Ps. 94:20. 1 Cor. 10:20. 2 Cor. 6:14. Éph. 5:11

ASSOCIÉ : Personne associée

Job 40:25.

Luc 5:10. 2 Cor. 8:23.

ASSOCIER : prendre ou donner pour collègue ; faire participer à

1 Sam. 26:19. Que je ne sois pas associé à l’héritage.

2 Chr. 20:36. Et il s’associa avec lui.

És. 8:9. Associez-vous, peuples.

Dan. 11:23. Et dès qu’il se sera associé à lui.

Rom. 12:16. Vous associant aux humbles.

Héb. 10:33. Vous vous êtes associés à ceux.

ASSOMMER : tuer avec quelque chose de pesant

Deut. 17:5. Tu les assommeras de pierres.

ASSOMPTION : enlèvement

Luc.9:51.

ASSOS

Ville de Mysie en Asie Mineure et port de la mer Égée. Paul monta à bord d’un navire à Assos, lorsqu’il se rendit à Jérusalem en passant par Éphèse lors de son troisième voyage missionnaire (Actes 20:13, 14).

ASSOUPIR. S’ : s’endormir à moitié

Mat. 25:5. Elles s’assoupirent toutes.

ASSOUVIR : rassasier pleinement

Ex. 15:9. Mon âme sera assouvie d’eux.

ASSUÉRUS (roi)

Roi de Perse, Esd. 4:6 ; le Cambyse de l’histoire profane.

ASSUÉRUS ou Astyage

Roi des Mèdes, Dan. 9:1.

ASSUÉRUS ou Xerxès

Roi de Perse, il répudia la reine Vashti, Est. 1, et éleva Esther à la dignité royale, Est. 2:17.

Il combla Haman d’honneurs et signa son décret contre les Juifs, Est. 3.

Il récompensa Mardochée, Est. 6 ; destitua Haman, Est. 7:10, et révoqua le décret antisémitique, Est. 8.

ASSUJETTIR : soumettre, subjuguer

Gen. 1:28. Remplissez la terre et l’assujettissez.

Ps. 18:47. Dieu… qui m’a assujetti les peuples.

Jér. 34:11. Les assujettirent pour être serviteurs.

Luc 10:17. Les démons mêmes nous sont assujettis.

Luc 10:20. Les esprits vous sont assujettis.

Rom. 8:20. La création a été assujettie à la vanité.

1 Cor. 14:32. Sont assujettis aux prophètes.

1 Cor. 15:27. Il a assujetti toutes choses. v. 28.

Phil. 3:21. De s’assujettir même toutes choses.

Héb. 2:15. Assujettis à la servitude.

ASSUR

Fils de Sem, Gen. 10:22. 1 Chr. 1:17.

ASSUR ou Assyrie

Gen. 10:11. Nb. 24:22, 24. Ps. 83:8. Éz. 27:23 ; 32:22.

ASSURANCE : ferme persuasion, confiance résultant d’un sentiment de sécurité

Job 8:14

2 Cor. 10:2. 1 Thes. 1:5. Héb. 10:22 ; 11:1. 1 Jean 2:28 ; 3:21 ; 4:17.

Spirituelle, Col. 2:2. 2 Tim. 1:12. 1 Jean 2:3 ; 3:19 ; 4:13 ; 5:10.

ASSURER : affirmer ; affermir

És. 33:16. Ses eaux seront assurées.

És. 55:3. Les grâces assurées de David.

Rom. 4:16. Que la promesse soit assurée.

1 Jean 3:19. Nous assurerons nos coeurs.

ASSYRIE

Royaume fondé par Nimrod, Gen. 10:10-12. Mic. 5:6.

Ses frontières variaient suivant les époques, Gen. 2:4 ; 25:18. 2 Rois 17:6 ; 19:12-13. És. 7:20 ; 20.

Son commerce, Éz. 27:23.

Israël fut conduit en captivité en, 2 Rois 15:29 ; 17.

Son armée fut miraculeusement décimée, 2 Rois 19:35. És. 37:36.

Son roi fut averti d’une catastrophe imminente, Jonas 3.

Ses rois furent : Esar-Haddon, Pul, Tiglath-Pilnéser, Sankhérib, Sargon et Shalmanéser.

Ses villes furent : Arpad, Calné, Carkemish, Cuth, Ivva, Khabur, Khalakh, Kir, Ninive, Rehoboth, Résen, Rétseph, Sarepta, Sepharvaïm, Thiphsakh.

Ses idoles se nommaient Adrammélec, Anammélec, Nisroc et Tharthak.

Prophéties relatives à l’, Nb. 24:22, 24. 2 Rois 19:21-34. És. 7:17-25 ; 8:4-10 ; 10:5-34 ; 14:24-27 ; 19:23-25 ; 20 ; 30:27-33 ; 31:8-9 ; 33:1-12 ; 37:21-35. Éz. 31. Jonas 3:1-4. Nah. 1 à 3. Sop. 2:13-15. Zac. 10:11.

Sa gloire, Éz. 31:3.

És. 10:5 ; 19:23 ; 52:4. Lam. 5:6.

ASSYRIEN : habitant ou originaire de l’Assyrie

2 Rois 19:35. És. 10:24 ; 14:25 ; 37:36. Éz. 23:5, 9, 12. Osée 11:3. Mic. 5:5, 6.

ASTRE : corps céleste

És. 14:12.

Apo. 8:12.

ASTROLOGUE : celui qui prédit l’avenir par l’inspection des astres

Appelé « interprétateur des cieux », És. 47:13, ou « enchanteur », Dan. 1:20 ; 2:2, 10, 27 ; 4:7 ; 5:7, 11, 15.

ASTUCE : artifice, perfidie, ruse

Ps. 83:3.

ASTUCIEUSEMENT : avec astuce

Jug. 9:31.

ASTUCIEUX : qui a de l’astuce

Job 5:13.

ASYNCRITE (incomparable)

Nom d’un chrétien de Rome que Paul salue (Romains 16:14).

ATAD (épine)

L’aire d’ : lieu où Joseph mena deuil sur Jacob, Gen. 50:10-11.

ATARA (couronne)

Épouse de Jerakhmeël, 1 Chr. 2:26.

ATAROTH (couronnes)

Ville de Gad, Nb. 32:3, 34.

Ville d’Éphraim, Jos. 16:2, 5, 7 ; 18:13.

ATER (fermé ; lié ; muet)

Ancêtre d’une famille d’exilés, Esd. 2:16. Néh. 7:21.

Ancêtre d’une famille de portiers, Esd. 2:42. Néh. 7:45.

Chef du peuple qui scella l’alliance avec Néhémie, Néh. 10:17.

ATHAC (logement)

Ville de Juda, 1 Sam. 30:30.

ATHAÏA

Descendant de Juda, Néh. 11:4.

ATHALIA

Descendant de Benjamin, 1 Chr. 8:26.

Père d’un exilé, Esd. 8:6.

ATHALIE (que l’Éternel a affligé)

Fille d’Achab et femme de Joram, roi d’Israël, 2 Rois 8:18, 26. 2 Chr. 21:6.

Elle exerça une influence néfaste sur son mari et son fils, 2 Rois 8:18. 2 Chr. 22:2-4 ; 24:7.

Elle fit périr la semence royale et usurpa le trône, 2 Rois 11:1-3. 2 Chr. 22:10-12.

Elle fut mise à mort par Jehoïada, 2 Rois 11:13-16, 20. 2 Chr. 23:12-15, 21.

ATHÉISME : doctrine de celui qui ne reconnaît point l’existence de Dieu

Ps. 10:4; 14:1; 36:1. Prov. 30:9. Jér. 5:12.

1 Jean 2:22.

ATHÈNES

Nom donné en l’honneur d’Athéna, la déesse de la sagesse qui, selon la mythologie, aurait fondé la ville. Capitale de la Grèce dans la plaine de l’Attique, elle devint la métropole de la culture et des arts dans l’antiquité. Elle tomba aux mains des Romains en 86 av. J.-C. Paul vint à Athènes et prêcha à l’Aréopage devant des gens instruits mais païens (Actes 17). Paul fut laissé seul à Athènes, qu’il quitta ensuite pour se rendre à Corinthe (Actes 18:1).

ATHÉNIEN (de : Athéna, déesse de la sagesse)

Habitant de la ville d’Athènes. Les Athéniens passaient leur temps à échanger des nouvelles (Actes 17:21). Paul s’adressa à eux au milieu de l’Aréopage et leur présenta l’évangile (Actes 17:19-31).

ATHLAÏ (que l’Éternel a affligé)

Israélite qui prit une femme étrangère, Esd. 10:28.

ATOME : microcosme ; parcelle indivisible d’un corps

És. 40:15.

1 Cor. 15:52 (trad. « instant »).

ATOUR : tout ce qui sert à la parure des femmes

Jér. 2:32.

ATROTH-BETH-JOAB

Lieu situé en Juda, 1 Chr. 2:54.

ATROTH-SHOPHAN

Ville de Gad, Nb. 32:35.

ATSAL (flanc de montagne)

Lieu situé près de Jérusalem, Zac. 14:5.

ATHALIA (que l’Éternel s’est réservé)

Père de Shaphan, 2 Rois 22:3. 2 Chr. 34:8.

ATSEL (noble)

Benjaminite, de la famille de Saül, 1 Chr. 8:37, 38 ; 9:43, 44.

ATSMON (robuste)

Ville frontière de Canaan, Nb. 34:4, 5. Jos. 15:4.

ATTACHE : tout ce qui sert à attacher

Act. 27:40.

ATTACHER : fixer à quelque chose ; unir à quelqu’un ou à quelque chose ; S’ATTACHER : adhérer fortement ; se lier d’amitié

ATTALIE

Port de mer en Pamphylie. Paul passa par Attalie en se rendant à Antioche lors de son premier voyage missionnaire (Actes 14:25).

ATTAQUER : assaillir, commencer la lutte

Deut. 2:9. Tu n’attaqueras pas Moab. v. 19.

ATTARDER. S’ : se mettre en retard, perdre son temps à

Prov. 23:30. Ceux qui s’attardent auprès du vin.

ATTEINDRE : réussir à toucher quelqu’un ou quelque chose qui est à une certaine distance

Gen. 19:19. Que le mal ne m’atteigne.

Gen. 31:25. Laban atteignit Jacob.

Gen. 44:6. Il les atteignit.

Gen. 47:9. Il n’ont pas atteint les jours.

Ex. 14:9. Les Égyptiens… les atteignirent.

Ex. 15:9. Je poursuivrai, j’atteindrai.

Lév. 26:5. La vendange atteindra les semailles.

Deut. 19:6. Le vengeur du sang… ne l’atteigne.

Jug. 20:41. Le mal les avait atteints.

1 Sam. 30:8. L’atteindrai-je ?

1 Sam. 31:3. Les archers l’atteignirent.

2 Rois 25:5. Ils l’atteignirent dans les plaines.

Job 4:5. Il t’atteint, et tu es troublé.

Job 5:19. Le mal ne t’atteindra pas.

Ps. 32:6. Celles-ci ne l’atteindront pas.

Ps. 55:23. N’atteindront pas la moitié.

Ps. 139:6. Si élevée que je n’y puis atteindre !

És. 8:8. Il atteindra jusqu’au cou. 30:28.

Jér. 42:16. L’épée… vous atteindra là.

Jér. 48:32. Ils ont atteint jusqu’à la mer.

Zac. 1:6. N’ont-ils pas atteint vos pères ?

Héb. 4:12. Atteignant jusqu’à la division de l’âme.

ATTELAGE : action ou manière d’atteler un animal

2 Sam. 8:4. Jér. 51:23.

ATTELER : harnacher des animaux de trait et les relier à un véhicule

Gen. 46:29. Et Joseph attela son char. Ex. 14:6.

1 Sam. 6:7. Attelez les vaches au chariot.

1 Rois 18:44. Attelle, et descends.

2 Rois 9:21. Et Joram dit : Qu’on attelle.

Jér. 46:4. Attelez les chevaux.

ATTENDRE : rester où on est jusqu’à ce qu’arrive une personne ou qu’un fait se réalise ; S’ATTENDRE : prévoir ; compter sur

ATTENTE : action d’attendre

Job 8:13 ; 41:2. Ps. 31:24 ; 39:7 ; 62:5 ; 71:5. Prov. 10:28 ; 11:7, 23 ; 23:18 ; 24:14. Jér. 14:8 ; 17:13 ; 50:7. Éz. 37:11. Luc 3:15 ; 21:26. Act. 12:11 ; 27:33. Rom. 8:19. Phil. 1:20. Héb. 10:27.

ATTENTIF : qui apporte de l’attention

2 Chr. 6:40 ; 7:15. Néh. 1:6, 11 ; 9:34. Ps. 5:2 ; 61:1 ; 86:6 ; 106:7 ; 119:95 ; 130:2 ; 142:6. Prov. 2:2 ; 4:1, 20 ; 5:1 ; 17:4. És. 34:1. Jér. 6:17, 19. Dan. 9:19. Mic. 1:2. Mal. 3:16. Act. 8:6 ; 16:14. 2 Pi. 1:19.

ATTENTION : concentration volontaire de l’esprit sur un objet déterminé

1 Sam. 4:20 ; 13:6 ; 23:6 ; 32:12. Ps. 48:10 ; 66:19 ; 94:7. És. 21:7; 41:22 ; 42:20 ; 48:18. Jér. 6:10; 8:6; 18:19. Dan. 11:30.

Luc 17:20.

ATTENTIVEMENT : avec attention

Ex. 15:26 ; 19:5. Deut. 28:1. Prov. 21:12. És. 55:2. Jér. 17:24.

ATTESTER : assurer la vérité ou la réalité d’une chose

Jér. 32:10. Je la fis attester par des témoins. v. 44.

Act. 10:42. D’attester que c’est lui.

1 Pi. 5:12. Attestant que cette grâce.

ATTHAÏ (opportun)

Petit-fils de Shéshan, 1 Chr. 2:35, 36.

Homme fort et vaillant qui s’allia avec David, 1 Chr. 12:11.

Fils de Roboam, 2 Chr. 11:20.

ATTIRAIL : ensemble de choses nécessaires qu’on emmène avec soi

1 Sam. 8:12. 2 Sam. 24:22.

ATTIRER : faire venir à soi

Jos. 8:6. Attirés loin de la ville. Jug. 20:31, 32.

Job 36:27. Car il attire les gouttes d’eau.

Osée 2:14. Moi, je l’attirerai.

Jean 12:32. J’attirerai tous les hommes.

Act. 20:30. Pour attirer les disciples.

Jac. 1:14. Chacun est tenté, étant attiré.

ATTISER : ranimer le feu en rapprochant les tisons

Osée 7:4. Qui cesse de l’attiser.

ATTRACTION : force qui attire ; action d’attirer

Exemple : Jésus Christ, Marc 1:37. Luc 4:42 ; 19:3. Jean 6:24 ; 12:21.

ATTRIBUER : assigner

Job 1:22. Et n’attribua rien à Dieu.

ATTRISTER : rendre triste ; S’ATTRISTER : devenir triste

Gen. 45:5. Ne soyez pas attristés.

1 Sam. 2:33. Et attrister ton âme.

Éz. 13:22. Que moi je n’ai pas attristé.

Mat. 17:23. Et ils furent fort attristés. 26:22.

Mat. 26:37. Il commença à être attristé.

Marc 14:19. Ils commencèrent à s’attrister.

Jean 21:17. Pierre fut attristé.

Rom. 14:15. Ton frère est attristé.

2 Cor. 2:2. Car si moi je vous attriste. v. 4 ; 7:8, 9.

2 Cor. 6:10. Attristés, mais toujours joyeux.

Éph. 4:30. N’attristez pas le Saint Esprit.

ATTROUPEMENT : rassemblement presque toujours tumultueux

Act. 24:18.

AUBE : clarté douteuse qui précède le jour naissant

Gen. 19:15. Néh. 8:3. Job 38:12. Ps. 57:8 ; 108:2 ; 139:9. Cant. 4:6. És. 47:11. Osée 6:3 ; 10:15. Joël 2:2. Amos 4:13.

AUCUN : pas un, nul

Gen. 23:6. Néh. 6:1. Ps. 23:4 ; 49:7 ; 139:16. És. 53:3. Jér. 2:11 ; 23:14 ; 51:43. Éz. 20:9 ; 44:21. Dan. 6:2, 5, 15. Ag. 2:17.

Luc 4:26, 27 ; 14:24. Jean 15:24 ; 16:5 ; 17:12 ; 18:9 ; 21:12. Act. 4:12 ; 8:16 ; 20:24 ; 23:9 ; 25:10, 18 ; 28:21. Rom. 3:12 ; 8:1, 39. 1 Cor. 1:14 ; 2:8 ; 14:10. Gal. 1:19 ; 4:12. Éph. 5:5. 1 Tim. 4:4.

AUDACE : hardiesse aventureuse, excessive, qui ne reconnaît ni obstacle, ni danger

Encouragement à l’, Jos. 1:7. 2 Chr. 19:11. Jér. 1:8. Éz. 3:9. Héb. 4:16.

Par la foi, Prov. 28:1. És. 50:7. Act. 5:29. Éph. 3:12. 1 Tim. 3:13. Héb. 10:19. 1 Jean 4:17.

D’Abraham, Gen. 18:22 ; de Jacob, Gen. 32:24 ; de Moïse, Ex. 32:31 ; 33:18 ; d’Aaron, Nb. 16:47 ; de David, 1 Sam. 17:45 ; d’Élie, 1 Rois 18:15 ; de Néhémie, Néh. 6:11 ; de Shadrac, Dan. 3:17 ; de Daniel, Dan. 6:10 ; de Pierre et de Jean, Act. 4:8 ; 5:29 ; d’Étienne, Act. 7:51 ; de Paul, Act. 9:27 ; 19:8. 2 Cor. 7:4. Gal. 2:11 ; d’Apollos, Act. 18:26.

AUDACIEUX : qui est d’une hardiesse aventureuse, excessive

És. 33:19. Dan. 8:23.

2 Pi. 2:10.

AUDIENCE : attention donnée à celui qui parle

2 Sam. 23:23.

Act. 25:23.

AUDITEUR : personne qui en écoute une autre

Rom. 2:13. 2 Tim. 2:14. Jac. 1:25.

AUGE : récipient servant à donner à boire et à manger aux animaux domestiques

Gen. 24:20 ; 30:38, 41. Ex. 2:16.

AUGMENTATION : action d’augmenter

Ecc. 5:11.

AUGMENTER : rendre plus grand, accroître

Esd. 4:22. Augmenterait-il au préjudice des rois ?

Prov. 11:24. Tel disperse, et augmente encore.

Prov. 28:8. Celui qui augmente son bien.

Ecc. 1:18. Qui augmente la connaissance.

Ecc. 5:11. Ceux qui les mangent augmentent.

És. 40:29. Il augmente l’énergie.

Dan. 12:4. La connaissance sera augmentée.

Luc 17:5. Augmente-nous la foi.

2 Cor. 9:10. Augmentera les fruits.

2 Thes. 1:3. Votre foi augmente beaucoup.

AUGURE : tout ce qui présage ou semble annoncer quelque chose

Dan. 2:27 ; 5:7.

AUGURER : conjecturer, présumer

1 Rois 20:33. Les hommes augurèrent du bien.

AUGUSTE (qui inspire de la vénération, du respect)

Titre des empereurs romains. Le premier empereur de Rome fut Octave, petit-neveu de Caïus Julius César ; il fut le premier à porter ce titre, en se faisant appeler César Auguste (Luc 2:1). Dans les Actes, Néron avait ce titre (Actes 25:21, 25). Une cohorte portait le nom d’Auguste (Actes 27:1).

AUMONE : don que l’on fait aux pauvres pour les assister

La loi prescrivait l’, Ex. 23:11. Lév. 19:10.

Chose louable, Ps. 112:9. 2 Cor. 9:9.

La négligence fut un péché, Deut. 15:7-11.

Recommandations à observer, Mat. 6:1 ; 19:21. Luc 11:41 ; 12:33 ; 18:22.

Exemples : Lév. 25:35. Deut. 15:7. Prov. 31:20. Luc 19:18. Act. 3:2 ; 9:36 ; 10:2, 4, 31 ; 24:17. 1 Cor. 13:3.

AUPARAVANT : d’abord, avant une autre chose ou une autre époque

Gen. 13:4 ; 31:2. Ex. 5:7 ; 21:29. Deut. 2:12 ; 4:42 ; 19:4. Jos. 4:18 ; 20:5. 1 Sam. 10:11 ; 14:21 ; 19:7. 1 Rois 13:6. 2 Rois 13:5. 1 Chr. 4:40. Job 42:11.

Marc 13:10. Luc 17:25 ; 23:12. Jean 6:62 ; 9:8. Rom. 1:2 ; 9:29. 2 Cor. 12:21. 1 Thes. 2:2. 2 Thes. 2:3. 1 Tim. 1:13.

AUPRÈS : proche

Gen. 30:40. Ex. 18:19. 2 Sam. 12:3. 2 Chr. 16:23 ; 17:11. Ps. 44:13 ; 79:4 ; 131:2.

Marc 2:2. Luc 2:52. Jean 1:1 ; 11:19. Act. 28:8. Gal. 2:12.

AURORE : lueur brillante et rosée qui paraît à l’horizon un peu avant le lever du soleil ; matin ; commencement, début

Gen. 32:24, 26. Jos. 6:15. Jug. 19:25. Néh. 4:21. Job 41:9. Ecc. 11:10. Cant. 6:10. És. 14:12 ; 24:15 ; 26:19 ; 58:8. Dan. 6:19. Jonas 4:7.

AUSSITÔT : immédiatement

Mat. 4:22 ; 8:3 ; 13:5 ; 14:31 ; 20:34 ; 24:29 ; 26:49, 74.

Marc 1:12, 28, 29, 31, 42, 43 ; 2:8, 12 ; 4:5, 15, 16, 17, 29 ; 5:2, 13, 30 ; 6:27, 50 ; 10:52 ; 11:3 ; 14:43.

Luc 5:13 ; 6:49 ; 12:36 ; 21:9.

Jean 5:9 ; 6:21 ; 11:29 ; 13:30 ; 18:27 ; 19:34.

Act. 9:18, 34 ; 11:11 ; 12:10 ; 16:10 ; 17:10, 14 ; 21:30, 32.

Gal. 1:16.

Jac. 1:24.

AUTANT : en quantité ou en intensité égale

Mat. 5:46 ; 19:29. Jean 10:8.

D’autant plus que : exprime un accroissement dont la raison est donnée par une autre proposition.

1 Tim. 6:2. Héb. 3:3 ; 7:22 ; 8:6 ; 10:25. 2 Pi. 1:10.

AUTEL (thusiastèrion ; du verbe qui signifie : sacrifier)

Ouvrage construit selon les instructions divines, sur lequel on offrait des sacrifices de victimes, ou de l’encens à Dieu. Dans Hébreux 13:8-16, Jésus-Christ représente, en métaphore, l’autel du chrétien lui permettant d’offrir la louange à Dieu.

AUTEL

Autrefois, lieu sur la terre où l’on offrait un sacrifice pour s’approcher de Dieu.

AUTEL : table où l’on déposait les offrandes et sur laquelle on immolait les victimes offertes à Dieu

Il était en pierres brutes ou en terre cuite, sans marches, Ex. 20:24-26. Deut. 27:5-7. Jos. 8:30, 31.

Il était défendu de planter des ashères à proximité, Deut. 16:21.

De Noé, Gen. 8 :20 ; d’Abraham, Gen. 12:7-8 ; 13:18 ; 22:9 ; d’Isaac, Gen. 26:25 ; de Jacob, Gen. 33 :20 ; 35:1-7 ; de Moise, Ex. 17:15 ; 24:4 ; de Balaam, Nb. 23:1, 14, 29 ; de Josué, Deut. 27:4-7. Jos. 8:30-32 ; des Rubénites et des Gadites, Jos. 22:10, 34 ; de Gédéon, Jug. 6:26-27 ; d’Israél, Jug. 21:4 ; de Samuel, 1 Sam. 7:17 ; de Saül, 1 Sam. 14:35 ; de David, 2 Sam. 24:18 ; d’Élie, 1 Rois 18:31.32.

Des païens, Jug. 6:25. 1 Rois 12:32 ; 16:32 ; 18:26. 2 Rois 16:10 ; 23:12, 15. És. 27:9. Osée 8:11.

De briques, És. 65:3.

Inscriptions, Act. 17:23.

Ex. 29:16, 37 ; 34:13 ; 40:32. Lév. 1:11 ; 16:33 ; 17:6. Nb. 7:10. Deut. 7:5 ; 12:3. Jos. 22:26. Jug. 6:25, 28. 1 Rois 1:50 ; 2:29 ; 13:2, 5 ; 18:30 ; 19:10. 2 Rois 11:18 ; 23:9, 12, 15, 16. 2 Chr. 6:12, 22 ; 7:9 ; 14:3 ; 15:8 ; 28:24 ; 30:14 ; 33:16 ;34:4. Esd. 3:2. Ps. 26:6 ; 43:4 ; 118:27. És. 6:6 ; 17:8 ; 19:19. Jér. 11:13. Lam. 2:7. Éz. 6:5 ; 41:22. Osée 8:11 ; 10:1, 2, 8 ; 12 :12. Amos 3:14 ; 9:1. Mal. 2:13. Mat. 5:23 ; 23:18, 19, 20, 35. Rom. 11:3. 1 Cor. 9:13 ; 10:18. Héb. 7:13 ; 13:10. Apo. 6:9 ; 8:3, 5 ; 9:13 ; 14:18 ; 16:7.

AUTEL de l’holocauste : celui sur lequel on immolait les victimes

Appelé autel d’airain, Ex. 39:39. 1 Rois 8:64 ; autel de Dieu, Ps. 43:4 ; autel de l’Éternel, Mal. 2:13.

Dans le tabernacle, il fut construit selon le modèle révélé à Moïse sur la montagne de Sinaï. Il était de bois de Sittim surmonté de plaques d’airain, il avait 5 coudées de longueur, 5 coudées de largeur et 3 coudées de hauteur ; à chaque angle il y avait une corne d’airain, Ex. 27:1-8 ; 38:1-7. Il était placé à l’entrée du tabernacle, Ex. 40:6, 29. Éz. 8:16. Mat. 23:35. Tous les ustensiles, vases à cendre, pelles, bassins, fourchettes et brasiers étaient d’airain, Ex. 27:3-7 ; 38:3-7. 1 Sam. 2:13-14.

Il devait être purifié, Ex. 29:36-37, et sanctifié, Ex. 29:44 ; 40:10 ; il fut oint d’huile, Ex. 30:26-28 ; Lév. 88:10-11 ; et dédié, Nb. 7.

Tout cequi le toucha fut sanctifié, Ex. 29:37 ; 30:29. Mat. 23:18-19.

Ce fut un lieu de refuge, Ex. 21:14. 1 Rois 1:50 ; 2:28. 2 Rois 11:15.

Dans le temple de Salomon, l’autel fut d’airain et avait 20 coudées de longueur, 20 coudées de largeur, et 10 coudées de hauteur, 2 Chr. 4:1. Asa le répara, 2 Chr. 15:8 ; Achaz le déplaça, 2 Rois 16:14-17 ; Ézéchias le purifia, 2 Chr. 29:18-24 ; Manassé le reconstruit, 2 Chr. 33:16.

Les ustensiles furent emportés à Babylone, 2 Rois 25:14.

Dans le temple de Zorobabel, Esd. 3:1-6.

Dans le temple d’Ézéchiel, Ézé. 43:13-27.

Voyez Ex. 35:16. Lév. 4:7, 18, 25, 30, 34 ; 9:12. 1 Chr. 22:1.

AUTEL de l’encens (ou des parfums) : celui sur lequel le sacrificateur offrait l’encens consacré

Appelé autel d’or, Ex. 39:38. Nb. 4:11.

Dans le tabernacle, il était de bois de sittim recouvert d’or ; sa longueur et sa largeur étaient chacune d’une coudée et sa hauteur de deux coudées. Aux quatre angles était une corne d’or et des anneaux qui recevaient les barres avec lesquelles on le transportait, Ex. 30:1-10 ; 37:25-28.

Les encensoirs de Coré servirent à plaquer l’autel, Nb. 16:36-40.

Il fut placé dans le lieu saint, devant le voile, Ex. 30:6 ; 40:5, 26 ; devait être oint d’huile, Ex. 30:26-27, et purifié, Ex. 30:10. Lév. 16:18.

Lorsqu’il était transporté, il devait être couvert d’un drap de bleu et de peaux de taissons, Nb. 4:11.

La loi ordonnait d’entretenir continuellement le feu de l’autel et on y brûlait soir et matin l’encens consacré, Ex. 30:7-8 ; tout autre parfum était interdit, Ex. 30:9.

Le sang du sacrifice d’expiation fut aspergé sur les cornes de l’autel, Lév. 4:7, 18 ; 8:15 ; 9:9 ; 16:18.

Dans le temple de Salomon, il était fait de bois de cèdre et recouvert d’or, 1 Rois 6:20 ; 7:48. 1 Chr. 28:18.

Dans le temple révélé à Jean, Apo. 8:3 ; 9:13.

AUTEUR : celui qui est la cause première

Héb. 5:9.

Voy. És. 41:20. Amos 3:6. 1 Cor. 14:33.

AUTOMNE : saison de l’année qui suit l’été. Jude 12

AUTORITÉ : droit ou pouvoir de commander, de se faire obéir

Mat. 7:29 ; 8:9 ; 21:23, 24, 27 ;28:18. Marc 1:22, 27 ; 11:28, 29, 33 ; 13:34. Luc 4:32 ; 7:8 ; 9:1 ; 19:17 ; 20:2, 8. Jean 5:27. Rom. 13:2. 1 Cor. 11:10 ; 15:24. 2 Cor. 10:8 ; 13:10. Col. 2:10. 1 Tim. 2:12. Tite2:15. 1 Pi. 3:22. Apo. 2:26.

Autorités : pouvoir politique ou administratif, personnes qui représentent ce pouvoir.

Luc 12:11. Rom. 13:1. Éph. 2:15

AUTOUR : oiseau de proie à bec très crochu, de taille moyenne

Deut. 14:13.

AUTRE : qui est distinct, différent

AUTREFOIS : au temps passé, jadis

2 Sam. 15:34. Ps. 74:2 ; 77:5 ; 143:5. És. 51:9. Lam. 1:7 ; 2:17

Rom. 7:9 ; 11:30. Gal. 1:13, 23. Éph. 2:2, 3, 11, 13 ; 5:8. Col. 1:21. Tite 3:3. Phin. 11. Héb. 1:1. 1 Pi. 3:20

AUTREMENT : d’une autre façon

Luc 14:32. Jean 14:2. Rom. 11:6, 22. 1 Cor. 7:14 ; 14:16 ; 15:29. Apo. 2:16.

AUTRUCHE : genre d’oiseaux coureurs

Oiseau impur, Lév. 11:16. Deut. 14:15. Job 30:29 ; 39:16-21. És. 13:21 ; 34:13 ; 43:20. Jér. 50:39. Lam. 4:3. Mic. 1:8.

AUTRUI : les autres, le prochain

Ex. 22:5. Prov. 25:9.

Mat. 8:9. Luc 7:8 ; 16:12. Rom. 14:4 ; 15:20. 1 Cor. 10:24, 29. 1 Tim. 5:22. 1 Pi. 4:15.

AVALER : faire descendre dans le gosier ; absorber

Job 7:19. Que j’aie avalé ma salive ?

Job 20:15. Il a avalé les richesses. v. 18.

És. 28:4. Il est dans sa main, il l’avale.

Jér. 51:34. Il m’a avalée.

Abdias 16. Elles boiront, et elles avaleront.

Mat. 23:24. Qui avalez le chameau !

AVANCE. À L’ : par anticipation, avant le temps fixé ou prévu

Mat. 24:25. Marc 13:11. Gal. 3:8. Éph. 1:12. 1 Pi. 1:11. 2 Pi. 3:17.

AVANCEMENT : action de porter en avant, progrès

Act. 18:27. Phil. 1:12, 25.

AVANCER : porter en avant ; S’AVANCER : se porter en avant

Gen. 3:22. Afin qu’il n’avance pas sa main.

1 Sam. 17:23. Qui s’avançait hors des rangs.

Dan. 7:13. Il avança jusqu’à l’Ancien des jours.

Dan. 11:13. Il s’avancera avec une armée.

Jean 18:4. Jésus… s’avança.

Jean 20.27. Avance ton doigt ici.

Rom. 13:12. La nuit est fort avancée.

Gal. 1:14. J’avançais dans le judaïsme.

AVANT : auparavant

AVANTAGE : supériorité ; succès, profit

1 Sam. 17:9. 2 Sam. 11:23. Ecc. 3:19

Rom. 3:1. 1 Cor. 7:35 ; 10:33

AVANTAGEUX : qui offre ou procure un avantage

1 Sam. 19:4.

Mat. 5:29. Jean 11:50 ; 16:7.

AVARE : qui aime passionnément l’argent et se plaît à l’accumuler

Ps. 10:3. És. 32:5, 7.

Luc 16:14. 1 Cor. 5:10, 11 ; 6:10. 2 Tim. 3:2.

Exemples : Achan, Jos. 7:21 ; les Juifs, Mic. 3:11 ; Tyr, Zac. 9:3. ; Judas, Mat. 26:15-16 ; les maîtres de la servante, Act. 16:19 ; Félix, Act. 24:26 ; Balaam, 2 Pi. 2:15.

AVARICE : désir immodéré d’accumuler

És. 57:17.

Luc 12:15. Héb. 13:5.

Voy. 1 Sam. 8:3. Prov. 1:13, 19 ; 21:26. Ecc. 5:10. És. 56:11. Jér. 17:11. Mic. 3:11. 1 Tim. 6:10. Jac. 5:3.

AVARIE : tout dommage éprouvé par un navire ou par sa cargaison

Act. 27:21.

AVEN (vanité)

Vallée de Syrie, Amos 1:5.

Ville d’Égypte (On). Éz. 30:17.

AVÈNEMENT

À la fin de la période actuelle la venue en gloire du Seigneur Jésus-Christ (2 Thessaloniciens 2:1-9; Apocalypse 1:7).

AVENIR : le temps futur

Jos. 4:21 ; 22:24, 27, 28. 2 Sam. 7:19. 1 Chr. 17:17. Prov. 24:14, 20. Jér. 29:11. 1 Tim. 6:19.

Inconnu, Prov. 27:1. Ecc. 3:22 ; 6:12 ; 8:7 ; 9:12 ; 10:14 ; 11:2. Mat. 24:43. Act. 20:22. Jac. 4:14.

AVENTURE : événement inopiné

À l’ : au hasard, sans but. 1 Rois 22:34. Luc 10:31.

Bonne aventure : ce qui doit arriver à quelqu’un.

Lév. 19:31 ; 20:6, 27. Deut. 18:11. 1 Sam. 28:3, 9. 2 Rois 21:6 ; 23:24. 2 Chr. 33:6. És. 8:19 ; 19:3.

AVERSE : pluie subite

Job 24:8. Prov. 25:23.

AVERSION : dégoût mêlé de haine

Gen. 27:46. Prov. 3:11.

Voy.Ex. 1:12.

AVERTIR : attirer l’attention ; mettre en garde contre quelque danger

Gen. 21:26. Tu ne m’en as pas averti.

Gen. 31.27. Ne m’as-tu pas averti ?

Gen. 48:2. On avertit Jacob.

Ex. 19:21. Descends, avertis solennellement.

Ex. 21:29. Que son maître en ait été averti.

1 Sam. 9:15. L’Éternel avait averti Samuel.

1 Sam. 22:8. Que personne ne m’avertisse.

1 Sam. 22:17. Ils ne m’en ont point averti.

2 Chr. 19:10. Vous les avertirez.

Ecc. 4:13. Sot qui ne sait plus être averti.

És. 8:11. Il m’a averti de ne pas marcher.

Jér. 6:10. Qui avertirai-je ?

Jér. 42:19. Je vous ai avertis aujourd’hui.

Éz. 3:17. Tu les avertiras de ma part. v. 18, 19, 21.

Éz. 33:3. Qu’il… avertisse le peuple. v. 6, 7, 8, 9.

Mat. 2:12. Et étant avertis divinement. Luc2:26.

Mat. 3:7. Qui nous a avertis de fuir la colère.

Act. 10:22. Averti divinement par un saint ange.

Act. 14:22. Les avertissant.

Act. 20:31. Je n’ai cessé nuit et jour d’avertir.

Act. 23:30. Ayant été averti des embûches.

Act. 27:9. Paul les avertissait.

1 Cor. 4:14. Je vous avertis comme mes enfants.

1 Cor. 10:28. Celui qui vous a avertis.

1 Thes. 5:12. Ceux… qui vous avertissent.

1 Thes. 5:14. Avertissez les déréglés.

2 Thes. 3:15. Avertissez-le comme un frère.

Héb. 8:5. Moïse… a été averti.

Héb. 11:7. Noé, étant averti divinement.

AVERTISSEMENT : action d’avertir quelqu’un

Éz. 33:4, 5.

1 Cor. 10:11. Éph. 6:4.

Voy. És. 58:1.

Exemples : Gen. 19:17. Deut. 29:20. Jos. 24:20. 1 Sam. 12:15. És. 28:14. Jér. 13:16. Jonas 3:4. Héb. 12:25. 2 Pi. 3:17.

AVEUGLE : qui est privé de la vue ; qui manque de jugement et de pondération

Disqualifié de la sacrificature, Lév. 21:18.

Les animaux aveugles ne pouvaient être offerts, Lév. 22:22. Deut. 15:21.

Lois les concernant, Lév. 19:14. Deut. 27:18.

Exemples : Les Sodomites, Gen. 19:11 ; Isaac, Gen. 27:1 ; Jacob, Gen. 48:10 ; Éli, 1 Sam. 4:15 ; Akhija, 1 Rois 14:4 ; les Syriens, 2 Rois 6:18 ; Saul, de Tarse, Act. 9:8 ; Élymas, Act. 13:11.

Guéri par Jésus Christ, Mat. 9:27-30 ; 11:5 ; 12:22 ; 20:30-34. Marc 8:22-25. 10:46-52. Luc 4:19 ; 7:21. Jean 9:1-7. Voy. Ps. 146:8. És. 29:18 ; 35:5 ; 42:7.

AVEUGLEMENT : privation de la vue

Deut. 28:28.

Spirituel : obscurcissement de l’esprit.

C’est l’état naturel de l’homme sous l’empire de Satan, 2 Cor. 4:4 ; d’un chrétien qui hait son frère, 1 Jean 2:11 ; d’Israël, Mat. 23:16-26. Jean 12:40. Rom. 11:25.

Exemples : És. 59:10. Mat. 6:23 ; 15:14 ; 23:19. 2 Cor. 3:14. Éph. 4:18. 2 Pi. 1:9.

Infligé, És. 6:10 ; 29:10. Marc 4:12. Jean 12:40. Rom. 11:25.

Provoqué par la vieillesse, Gen. 27:1 ; 48:10. 1 Sam. 3:2 ; 4:15. Ecc. 12:3.

La prière pour la délivrance, Ps. 13:3 ; 119:18.

AVEUGLER : priver de la vue

Ex. 23:8. Le présent aveugle. Deut. 16:19.

És. 29:9. Aveuglez-vous et soyez aveugles !

És. 32:3. Ne seront pas aveuglés.

Jean 12:40, Il a aveuglé leurs yeux.

2 Cor. 4:4. Le dieu de ce siècle a aveuglé.

1 Jean 2:11. Les ténèbres ont aveuglé ses yeux.

AVIDEMENT : d’une manière avide

Éph. 4:19.

AVIDITÉ : désir immodéré

Prov. 10:3. Mic. 7:3.

AVILIR : rendre vil

1 Sam. 3:13. Ses fils se sont avilis.

Jér. 14:21. N’avilis pas le trône de ta gloire.

AVIS : manière de voir, opinion

Jug. 20:7.

Act. 7:40

Voy. 1 Sam. 25:33. 2 Sam. 19:43. Prov. 20:18.

AVISÉ : circonspect, prudent

Prov. 12:16. L’homme avisé couvre sa honte. v. 23.

Prov. 13:16. Tout homme avisé agit.

Prov. 14:8. La sagesse de l’homme avisé. v. 15.

Prov. 22:3. L’homme avisé voit le mal. 27:12.

AVITH (ruines)

Ville d’Édom, Gen. 36:35. 1 Chr. 1:46

AVOCAT (paraklètos ; litt. : appelé au côté de)

Le mot grec désignant Jésus-Christ comme « avocat » dans 1 Jean 2:1, est le même que celui qui est traduit dans l’évangile de Jean par « Consolateur », pour désigner l’Esprit Saint (14:26 ; 15:26 ; 16:7). Comme avocats, le Seigneur Jésus dans le ciel et l’Esprit Saint sur la terre s’occupent des intérêts du chrétien (Romains 8:26, 27, 34).

AVORTER : accoucher, mettre bas avant terme

Gen. 31:38. Tes chèvres n’ont pas avorté.

Ex. 23:26. Pas de femelle qui avorte.

Job 21:10. Leur vache vêle et n’avorte pas.

Osée 9:14. Donne-leur un sein qui avorte.

AVORTON : enfant, animal, né avant terme

Job 3:16. Ps. 58:8. Ecc. 6:3. 1 Cor. 15:8.

AVVA

2 Rois 17:24, Appelée Ivva, 2 Rois 18:34 ; 19:13.

AVVIEN (qui habite les déserts)

Tribu qui habitait le pays des Philistins, Deut. 2:23. Jos. 13:3.

Tribu transportée en Samarie, 2 Rois 17:31.

AVVIM

Ville de Benjamin, Jos. 18:23.

AZANIA (que l’Éternel entend)

Père de Jéshua, Néh. 10:9.

AZAREËL (Dieu aidant)

Corite qui rejoignit David à Tsiklag, 1 Chr. 12:6.

Sacrificateur, 1 Chr. 25:18 ; appelé Asharéela au v. 2.

Prince danite, 1 Chr. 27:22.

Fils de Bani, Esd. 10:41.

Sacrificateur, Néh. 11:13 ; 12:36.

AZARIA (Dieu aidant)

Fils de Tsadok, 1 Rois 4:2

Fils de Nathan, 1 Rois 4:5.

9ième roi de Juda, fils et successeur d’Amatsia, 2 Rois 14:21 ; 15. 1 Chr. 3:12.

Appelé Ozias, 2 Chr. 26.

Il usurpa la sacrificature, 2 Chr. 26:16 ; et fut frappé de la lèpre, 2 Rois 15:5. 2 Chr. 26:20.

Fils de Juda, 1 Chr. 2:8.

Fils de Jéhu, 1 Chr. 2:38, 39.

Fils d’Akhimaats, 1 Chr. 6:9.

Petit-fils du précédent, 1 Chr. 6:10, 11.

Fils de Hilkija, 1 Chr. 6:13, 14 ; 9:11. Esd. 7:1.

Descendant de Kehath, 1 Chr. 6:36.

Prophète qui apporta des encouragements à Asa, 2 Chr. 15:1-7.

Nom de deux fils du roi Josaphat, 2 Chr. 21:2.

Capitaine qui conspira contre Athalie, 2 Chr. 23:1.

Un autre capitaine de la même conspiration, 2 Chr. 23:1.

Sacrificateur qui s’opposa à Ozias, 2 Chr. 26:17, 20.

Chef des fils d’Éphraim, 2 Chr. 28:12.

Descendant de Kehath, 2 Chr. 29:12.

Descendant de Merari, 2 Chr. 29:12.

Principal sacrificateur au temps d’Ézéchias, 2 Chr. 31:10, 13.

Ancêtre d’Esdras, Esd. 7:3.

Fils de Maascéïa, il répara la muraille de Jérusalem, Néh. 3:23-24.

Nom d’un captif qui retourna en Juda avec Zorobabel, Néh. 7:7.

Sacrificateur qui expliqua la loi, Néh. 8:7.

Sacrificateur qui scella l’alliance avec Néhémie, Néh. 10:2.

Prince de Juda, Néh. 12:33.

Fils de Hoshahia. Il accusa Jérémie de mensonge et de fausseté. Jér. 43:2.

Nom d’un compagnon de captivité de Daniel, Dan. 1:6, 7, 11, 19 ; 2:17.

Appelé Abed-Nego, Dan. 1:7.

AZAZ (fort)

Père de Béla, 1 Chr. 5:8.

AZAZEL (qui détourne, qui éloigne)

Nom donné au bouc émissaire chargé des péchés d’Israël, Lév. 16:8, 10, 26.

AZAZIA (que l’Éternel fortifie)

Lévite qui dirigea le chant lorsqu’on fit monter l’arche de la maison d’Obed-Édom, 1 Chr. 15:21.

Père d’Osée, prince d’Éphraïm, 1 Chr. 27:20.

Lévite, 2 Chr. 31:13.

AZBUK (dévasté)

Père de Néhémie qui répara la muraille de Jérusalem, Néh. 3:16.

AZÉKA (un champ accidenté)

Ville de Juda, Jos. 15:35.

5 rois furent massacrés près d’, Jos. 10:10, 11 ; et Goliath fut tué près d’, 1 Sam. 17:1.

Fortifiée par Roboam, 2 Chr. 11:9.

Assiégée par Nebucadnetsar, Jér. 34:7.

Reconstruite après la captivité, Néh. 11:30.

AZGAD (fort en richesses)

Israélite dont les descendants revinrent de captivité, Esd. 2:12. Néh. 7:17.

Un autre Israélite dont les descendants revinrent de captivité avec Esdras, Esd. 8:12.

Chef d’Israël qui scella l’alliance avec Néhémie, Néh. 10:15.

AZIEL (dont Dieu console)

Lévite, 1 Chr. 15:20. Appelé Jaaziel, 1 Chr. 15:18.

AZIZA (fort)

Israélite qui prit une femme étrangère, Esd. 10:27.

AZMAVETH (fort jusqu’à la mort)

Héro de l’armée de David, 2 Sam. 23:31. 1 Chr. 11:33.

Descendant de Jonathan, 1 Chr. 8:36 ; 9:42.

Père de Jeziel et de Péleth, 1 Chr. 12:3.

Village aux confins de Juda et de Benjamin, Esd. 2:24. Néh. 12:29. Appelé Beth-Azmaveth, Néh. 7:28. Auj. Hizmeh.

Trésorier du roi David, 1 Chr. 27:25.

AZNOTH-THABOR (oreilles ou sommets du Thabor)

Montagne de Nephthali, Jos. 19:34.

AZOR (celui qui secourt)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:13).

AZOT (ravageur, ou place forte)

Ville située entre Gaza et Joppé, à quelques kilomètres de la Méditerranée. Philippe y fut trouvé après la conversion et le baptême de l’eunuque (Actes 8:40).

AZRIEL (l’aide de Dieu)

Chef en Manassé, 1 Chr. 5:24.

Père de Jerimoth, prince de Nephthali, 1 Chr. 27:19.

Père d’un officier de Jehoïakim, Jér. 36:26.

AZRIKAM (aide contre un ennemi)

Fils de Nearia, 1 Chr. 3:23.

Fils d’Atsel, 1 Chr. 8:38 ; 9:44.

Lévite, 1 Chr. 9:14. Néh. 11:15.

Prince de Juda, assassiné par Zicri, 2 Chr. 28:7.

AZUBA (ruines)

Mère de Josaphat, 1 Rois 22:42. 2 Chr. 20:31.

Épouse de Caleb, 1 Chr. 2:18, 19.

AZZAN

Père de Paltiel, Nb. 34:26.

AZZUR (aide)

Israélite qui scella l’alliance avec Néhémie, Néh. 10:17.

Père du faux prophète Hanania, Jér. 28:1.

Père de Jaazania, Éz. 11:1.

B

BAAL (maître)

Divinité principale des Phéniciens et des Cananéens. Plusieurs Israélites adorèrent cette divinité païenne (Romains 11:4).

BAAL (seigneur, maître)

Divinité des Phéniciens et des Cananéens, Nb. 22:41. 1 Rois 18:22. Jér. 11:13 ; 19:5 ; 32:29.

Idole adorée par les Israélites, Jug. 2:11-13 ; 3:7 ; 6:31, 32 ; 8:33 ; 10:6, 10. 1 Sam. 7:4 ; 12:10. 1 Rois 16:32 ; 18:18-40. 2 Rois 10:18-28 ; 11:18 ; 16:3-4 ; 17:16 ; 21:3. Jér. 2:8, 23 ; 7:9 ; 9:14 ; 11:13, 17 ; 12:16 ; 19:5 ; 23:13, 27. Osée 2:8, 13, 17 ; 13:1. Sop. 1:4. Rom. 11:4.

Adorée par Achab, 1 Rois 16:31-32 ; 18:18 ; 19:18 ; et son fils, 2 Rois 3:2 ; par Achazia, 2 Chr. 22:2-4 ; 24:7 par Achaz, 2 Chr. 28:2 ; et par Manassé, 2 Rois 21:3. 2 Chr. 33:3.

Ses autels et ses prophètes furent détruits par Gédéon, Jug. 6:25-32 ; par Élie, 1 Rois 18:40 ; par Jéhu, 2 Rois 10:18-28 ; par Jehoïada, 2 Rois 11:18 ; Josias, 2 Rois 23:4-5. 2 Chr. 34:4.

BAAL

Ville de Siméon, 1 Chr. 4:33.

Voy. BAALATH-BEER.

Descendant de Ruben, 1 Chr. 5:5.

Descendant de Benjamin, 1 Chr. 8:30 ; 9:36.

BAALA (maîtresse) ou Baalé

Ville de Juda

Jos. 15:9, 10, 29. 2 Sam. 6:2. 1 Chr. 13:6. Appelée aussi KIRIATH-JEARIM.

BAALATH (appartenant à Baal)

Ville de Dan Jos. 19:44. 1 Rois 9:18. 2 Chr. 8:6.

BAALATH-BEER (maîtresse du puits)

Ville de Siméon, Jos. 19:8.

BAAL-BERITH (maître de l’alliance)

Idole adorée par Israël, Jug. 8:33 ; 9:4, 46.

BAAL-GAD (maître de la fortune)

Ville située au pied de l’Hermon, Jos. 11:17 ; 12:7 ; 13:5.

BAAL-HAMON (maître d’une multitude)

Lieu où Salomon possédait une vigne, Cant. 8:11.

BAAL-HANAN (maître de la bienveillance)

Roi d’Édom, Gen. 36:38, 39. 1 Chr. 1:49, 50.

Serviteur du roi David, 1 Chr 27:28.

BAAL-HATSOR (maître possesseur d’un village)

Lieu où fut assassiné Amnon, 2 Sam. 13:23. Auj Tell Asur.

BAAL-HERMON

Lieu situé près de l’Hermon, Jug. 3:3. 1 Chr. 5:23.

BAALIS (maître de la joie)

Roi d’Ammon qu incita Ismaël à massacrer Guedalia, Jér. 40:14.

BAAL-MÉON (maître d’un lieu habité)

Ville de Ruben, Nb. 32:18. 1 Chr. 5:8. Éz. 25:9. Appelée Beon, Nb. 32:3 ; Beth-Baal-Méon, Jos. 13:17 ; et Beth-Méon, Jér. 48:23. Auj. Miûn.

BAAL-PÉOR (maître de la brèche)

Idole maobite adorée par les Israélites, Nb. 25:3, 5. Deut. 4:3. Ps. 106:28. Osée 9:10. Comp. 1 Cor. 10:8 et Apo. 2:14.

BAAL-PERATZIM (maître des abus, ou des brèches)

Nom donné par David au lieu où il vainquit les Philistins, 2 Sam. 5:20. 1 Chr. 14:11.

Voy. És. 28:21.

BAAL-SHALISHA

Ville d’Éphraïm, 2 Rois 4:42. Voy. 1 Sam. 9:4.

BAAL-THAMAR (maître de la palmeraie)

Lieu situé près de Guibha, en Benjamin, Jug. 20:33.

BAAL-TSEPHON (maître de Typhole)

Lieu situé près de la mer Rouge où campèrent les Israélites, Ex. 14:2, 9. Nb. 33:7.

BAAL-ZEBUB (maître de la mouche)

Idole philistine adorée à Ékron et qui avait la réputation de guérir les malades, 2 Rois 1:2, 3, 6, 16.

BAANA (fils d’affliction)

Père d’Héleb, 2 San. 23:29. 1 Chr. 11:30.

Chef de bande en Israël, avec l’appui de son frère il tua Ish-Bosheth, 2 Sam. 4:2, 5, 6, 9.

Fils d’Akhilud, 1 Rois 4:12.

Fils de Hushaï, 1 Rois 4:16.

Israélite qui revint de captivité avec Zorobabel, Esd. 2:2. Néh. 3:4 ; 7:7 ; 10:27.

BAARA (insensé)

Femme de Shakharaïm, 1 Chr. 8:8.

BAASCÉÏA (œuvre de l’Éternel)

Ancêtre d’Asaph, 1 Chr. 6:40.

BABEL (confusion)

Ville du royaume de Nimrod, Gen. 10:10, par qui elle aurait été appelée Bab-Il (la porte de Dieu). Gen. 11:9.

C’est là que les descendants de Noé, un siècle après le déluge, s’entendirent pour bâtir une ville et une tour dont le sommet atteindrait jusqu’aux cieux. Leurs efforts furent anéantis par Dieu qui confondit leur langage, Gen. 11:1-9.

L’expression « jusqu’aux cieux » signifie d’une très grande hauteur ; la tour devait proclamer la conception hardie et la gigantesque imagination de l’homme pour se faire un nom, une réputation et une autorité.

BABIL : abondance de paroles futiles

1 Tim. 1:6.

BABYLONE (confusion)

Babylone la grande, dans l’Apocalypse, symbolise la chrétienté apostate de la fin. Ce système religieux corrompu et idolâtre sera détruit avant le règne de Christ. Voir Apocalypse 14:8 ; 16:19 ; 17:5 ; 18:2, 10, 21.

BABYLONE (de Babel : confusion ; Genèse 11. 1-9)

1. Capitale de la Babylonie (ou Chaldée), pays de l’Asie occidentale à l’est de la Palestine. Les Juifs y furent transportés par Nebucadnetsar en 606 av. J.-C., mais revinrent à Jérusalem après une captivité de 70 ans pour rebâtir le temple (Matthieu 1:11, 12, 17 ; Actes 7:43).

2. Ville dans laquelle il y aurait eu une assemblée (1 Pierre 5:13).

3. Nom mystique de la chrétienté apostate sur la terre après l’enlèvement de l’Église ; elle sera détruite par la bête, c.-à-d. le chef de l’Empire romain reconstitué (Apocalypse 14:8 ; 16:17 à 18:24).

BABYLONE (confusion) ou Babel

Anc. capitale du pays de Shinhar, et plus tard, de la Chaldée, 2 Rois 17:30. Auj. Hillé.

Bâtie par Nimrod, Gen. 10:10 ; agrandie par Nebucadnetsar, Dan. 4:30.

Elle envoya des ambassadeurs auprès d’Ézéchias, 2 Rois 20:12. 2 Chr. 32:31. És. 39.

Les Juifs furent emmenés captifs à, 2 Rois 25. 2 Chr. 36. Jér. 39 ; 52.

Le retour de la captivité, Esd. 1. Néh. 2.

Ville fortifiée,És. 45:1-2. Jér 51:58.

Sa gloire et sa splendeur, És. 14:4.

Conquise par les Mèdes, Dan. 5:30.

Sa chute, És. 13:14 ; 21:2 ; 47 ; 48. Jér. 25:12 ; 50 ; 51. Apo. 14:8 ; 16:19 ; 17 ; 18.

L’église à, 1 Pi. 5:13.

Prophéties relatives à, Ps. 87:4 ; 137:8, 9. És. 13 ; 14:4-26 : 21:1-10 ; 46:1, 2 ; 47 ; 48:14, 20. Jér. 21:4-10 ; 25:12-14 ; 27:1-11 ; 28:14 ; 32:28 ; 34:2, 3 ; 42:11, 12 ; 43 ; 46:13-26 ; 49:28-30 ; 50 ; 51. Éz. 21:24 ; 26 ; 29:17-20 ; 30:10 ; 32:11. Dan. 2:21-38 ; 4:10-26 ; 5:25-29 ; 7. Hab. 1:5-11. Zac. 2:7-9.

Babylone la grande, appelée Mystère, représente le grand centre et le système qui, au temps de la fin, sera un foyer de corruption et d’idolâtrie. Elle s’assiéra en maîtresse sur les nations, mais les dix cornes lui feront la guerre et la dépouilleront en dévorant ses richesses et en la brûlant au feu, Apo. 14:8 ; 16:19 ; 17:1-18 ; 18:1-24 ; 19:1-3.

BABYLONIEN : qui habitait ou appartenait à Babylone

Esd. 4:9. Éz. 23:15, 17, 23.

BAC : bateau plat qui sert à passer d’un bord à l’autre d’une rivière

2 Sam. 19:18.

BACA (lamentation)

Vallée située près de Jérusalem, appelée la « géhenne » dans les Targums, Ps. 84:6.

BACRITE

Nom patronymique de la famille de Béker, Nb. 26:35.

BAËSHA (déplaire)

3ième roi d’Israël, il usurpa le trône après avoir tué Nadab, fils de Jéroboam, et toute sa maison, 1 Rois 15:27-30.

Il fut constamment en hostilités avec Asa, roi de Juda ; Ben-Hadad rompit son alliance avec lui et le vainquit, 1 Rois 15:16-22, 32. 2 Chr. 16:1-6. Jér. 41:9.

Jéhu lui reprocha sa cruauté, 1 Rois 16:1-7.

Son mauvais règne, 1 Rois 15:33-34 ; 21:22. 2 Rois 9:9.

BAGAGE : effets, objets que l’on emporte avec soi en voyage

Jos. 7:11. 1 Sam. 10:22 ; 17:22 ; 25:13 ; 30:24.És. 10:28. Jér. 46:19; 49:29. Éz. 12:3, 4, 5, 7, 12.

Voy. Gen. 31:37. Jug. 18:21. Act. 21:15.

BAGUE : anneau que l’on porte au doigt

És. 3:21. Jac. 2:2.

Voy. Gen. 41:42. Luc 15:22.

BAGUETTE : petit bâton

Ex. 27:10, 11 ; 36:38 ; 38:10, 11, 12, 17, 19, 28.

BAI : se dit d’un cheval à robe rouge et les crins noirs

Zac. 1:8.

BAIE : échancrure d’une côte, s’enfonçant dans les terres

Act. 27:39.

BAIE : fruit charnu qui ne renferme pas de noyau

És. 17:6.

BAIGNER : plonger et tenir dans un liquide

Ps. 6:6. Toute la nuit je baigne ma couche.

Dan. 4:15. Qu’il soit baigné de la rosée des cieux. 5:21.

Voy. Jean 13:10.

BAISER : marque d’affection ou d’hommage

Le baiser est devenu dès l’antiquité une mode de salutation. SE BAISER : se toucher.

Gen. 27:26. Baise-moi, mon fils, v. 27.

Gen. 29:11. Jacob baisa Rachel. v. 13

Gen. 31:55. Il baisa ses fils et ses filles. v. 28.

Gen. 33:4. Se jeta à son cou, et le baisa.

Gen. 45:15. Il baisa tous ses frères.

Gen. 48:10. Il les baisa et les embrassa.

Gen. 50:1. Pleura sur lui, et le baisa.

Ex. 4:27. Et il alla,… et le baisa.

Ex. 18:7. Moïse… se prosterna et le baisa.

Ruth 1:9. Et elle les baisa. v. 14.

1 Sam. 10:1. Et Samuel… le baisa.

1 Sam. 20:41. Ils se baisèrent l’un l’autre.

2 Sam. 14:33. Et le roi baisa Absalom.

2 Sam. 15:5. Il lui tendait la main,… et le baisait.

2 Sam. 19:39. Et le roi baisa Barzillaï.

1 Rois 19:18. Les bouches qui ne l’ont pas baisé. v. 20.

Ps. 2:12. Baisez le Fils.

Prov. 24:26. Celui qui… baise les lèvres.

Cant. 1:2. Qu’il me baise.

BAISER : action de celui qui pose sa bouche sur le visage, etc. d’une personne

Cant. 1:2.

Luc 20:37

D’amour, 1 Pi. 5:14

Saint, 16:16. 1 Cor. 16:20. 2 Cor. 13:12. 1 Thes. 5:26

Perfide, 2 Sam. 20:9. Prov. 27:6. Mat. 26:48, 49. Marc 14:44, 45. Luc 22:47, 48.

Idolâtre, 1 Rois 19:18. Job 31:27. Osée 13:2.

BAISSER : placer en un lieu moins haut, mettre plus bas. SE BAISSER : s’incliner plus ou moins bas

Job 22:29. Celui qui a les yeux baissés.

Ps. 10:10. Il se tapit, il se baisse.

Jér. 6:4. Car le jour baisse.

Marc 1:7. Pas digne de délier, en me baissant.

Luc 24:5. Epouvantées et baissaient le visage.

Luc 24:12. Se baissant, il voit les linges. Jean 20:5, 11.

Jean 8:6. Jésus, s’étant baissé, écrivait. v. 8.

Jean 19:30. Ayant baissé la tête, il remit son esprit.

BAITH (maison)

La maison ou temple des dieux de Moab, És. 15:2.

BAKBAKKAR (dépérissement d’une montagne)

Lévite, 1 Chr. 9:15.

BAKBUK (bouteille)

Ancêtre de Nethiniens, Esd. 2:51. Néh. 7:53.

BAKBUKIA (vidange de l’Éternel)

Lévite, Néh. 11:17 ; 12:9, 25.

BAKHARUMITE

Nom patronymique d’un soldat qui servait fidèlement David, 1 Chr. 11:33. Appelé Barkhumite, 2 Sam. 23:31.

BAKHURIM (village de jeunes gens)

Ville de Benjamin, 2 Sam. 3:16.

David y fut maudit par Shimhi, 2 Sam. 16:5 ; 19:16. 1 Rois 2:8.

Deux espions se cachèrent dans un puits à, 2 Sam. 17:18.

BALA (croulé)

Ville de Siméon, Jos. 19:3. Appelée Bilha, 1 Chr. 4:29.

BALAAM (sans peuple)

Ce devin enseignait à Balac à jeter une pierre d’achoppement devant les Israélites (Nom. 31:16 ; 2 Pierre 2:15 ; Jude 11). Il fut tué par les fils d’Israël (Jos. 13:22.). La doctrine de Balaam (Apocalypse 2:14) est liée à l’idolâtrie, et à une association du chrétien avec le monde dans sa corruption.

BALAC, BALAK (gaspilleur ; ou : dévastateur)

Roi de Moab qui convainquit Balaam de maudire Israël (Nom. 22:5-6 ; Apocalypse 2:14).

BALLE (achuron : paille, chaume)

Enveloppe de graines de céréales, p. ex. du grain de blé (Matthieu 3:12 ; Luc 3:17), que l’on obtient en battant le grain, puis en le vannant (voir Fouler).

BAPTÊME (baptisma ; du verbe qui signifie : plonger ; différent de baptismos : ablution, lavage)

Par immersion dans l’eau, ou par aspersion, le baptême symbolise la mort, l’ensevelissement et la résurrection avec le Christ (Colossiens 2:12 ; Romains 6:3-4).

BAPTÊME (Littéralement plongé dans l’eau) :

· de Jean : Déclaration publique de repentance (Marc 1:4; Actes 13:24).
· chrétien : Signe public de notre identification avec le Christ dans sa mort et sa résurrection (Romains 6:3, 4; Colossiens 2:12).
· du Saint Esprit : À la nouvelle naissance le Saint-Esprit vient faire sa demeure en nous (Galates 4:6; Éphésiens 1:13, 14).

BAPTÊME DE FEU

Dans Matthieu 3:11, ce baptême correspond au jugement de Dieu qui s’exercera en condamnation (voir v. 7) contre celui qui refuse le salut proposé. On peut aussi relier le baptême de feu à l’apparition des langues de feu à la Pentecôte (Actes 2:1-4) : l’œuvre du Saint-Esprit, au milieu d’un monde opposé à Dieu, devait juger tout ce qui n’était pas selon Dieu.

BAPTÊME DE JEAN

Jean baptisait d’eau pour la repentance, en vue de recevoir un Christ vivant et d’être introduit dans son royaume (Matthieu 3:7-8, 11 ; Marc 1:4 ; Luc 3:3 ; Actes 13:24). Jésus s’est lui-même fait baptiser par Jean le Baptiseur (Matthieu 3:13 ; Marc 1:9 ; Luc 3:21), s’identifiant ainsi au résidu repentant d’Israël (voir Repentance).

BAPTÊME DE LA CROIX

Ce baptême correspond aux souffrances expiatoires et à la mort du Seigneur Jésus sur la croix (Marc 10:38-39 ; Luc 12:50).

BAPTÊME DE L’ESPRIT SAINT

Le baptême de l’Esprit Saint a eu lieu à la Pentecôte en vue de la formation de l’Assemblée de Dieu en un seul corps, le corps de Christ (Actes 1:5 ; 2:1-4 ; 1 Corinthiens 12:13).

BAPTÊME POUR LES MORTS

En 1 Corinthiens 15:29, ceux qui se faisaient baptiser pour les morts, ou à la place des morts, prenaient la place des croyants décédés. Ils s’exposaient ainsi à leur tour à souffrir publiquement pour le Seigneur.

BAPTÊME POUR MOÏSE

Les fils d’Israël qui ont traversé la Mer Rouge (Exode 14) ont été baptisés pour Moïse (1 Corinthiens 10:1-2) : ils ont reconnu l’autorité de Moïse, conducteur du peuple établi par Dieu pour les délivrer de l’Égypte et les introduire dans la terre promise.

BARABBAS (fils du père)

Homme emprisonné pour meurtre (Actes 3:14), mentionné dans les quatre évangiles. La foule choisit de le faire relâcher plutôt que Jésus (Matthieu 27:11-26 ; Marc 15:6-15 ; Luc 23:13-25 ; Jean 18:38-40). Barabbas était un brigand (Jean 18:40).

BARAC, BARAK (étincelant ; foudre)

Sur l’ordre de la prophétesse Debora qui jugeait Israël, il rassembla 10 000 hommes pour faire la guerre au chef de l’armée du roi de Canaan. Il le vainquit et anéantit l’armée ennemie (Jug. 4). Son nom est cité parmi les hommes de foi (Hébreux 11:32).

BARACHIE (bénédiction de l’Éternel)

Père de Zacharie, le sacrificateur qui fut mis à mort par ses compatriotes juifs (2 Chroniques 24:22 ; Matthieu 23:35).

BARBARE (barbaros)

Étranger issu d’un peuple autre que les Grecs, les Romains ou les Juifs (Actes 28:4 ; Romains 1:14 ; Colossiens 3:11). Le mot désigne également ceux qui ne comprenaient pas la langue grecque (1 Corinthiens 14:11) ou qui ignoraient cette culture.

BARNABAS (fils de consolation)

Juif de Chypre qui s’appelait Joseph (ou Joses) et fut surnommé Barnabas par les apôtres. Il vendit une terre, et en apporta la somme correspondante aux apôtres (Actes 4:36, 37). Il conduisit Saul vers les apôtres (Actes 9:27). À Antioche, Barnabas, avec Paul plus tard, enseigna les croyants (11:22-26). Il accompagna Paul lors d’un voyage missionnaire (ch. 13-14). Ils montèrent tous deux à Jérusalem pour résoudre la question de la circoncision (ch. 15). Ils se séparèrent à la suite d’un différend au sujet de Marc, neveu de Barnabas. Celui-ci prit Marc et fit voile pour Chypre, afin de continuer l’évangélisation de cette île. Barnabas fut entraîné avec Pierre dans une conduite contraignant les nations à se plier aux coutumes juives (Galates 2:13, 14).

BARSABBAS (fils de Sabbas)

1. Autre nom de Joseph, l’un des deux mis sur les rangs pour remplacer Judas Iscariote ; il était surnommé Juste (Actes 1:23).

2. Surnom d’un homme, Judas, qui accompagna Paul et Barnabas à Antioche. Il était un de ceux qui tenaient la première place parmi les frères (Actes 15:22) ; il exhorta les frères par plusieurs discours, et les fortifia (15:32).

BARTHÉLEMY (fils de Tolmai)

Un des douze apôtres. Le fait que son nom soit associé à celui de Philippe (Matthieu 10:3 ; Marc 3:18 ; Luc 6:14) permet de penser qu’il s’agit du surnom de Nathanaël, que Philippe mena à Jésus (Jean 1:46-50).

BARTIMÉE (fils de Timée)

Aveugle mendiant que Jésus guérit à la sortie de Jéricho (Marc 10:46-52). Il suivit Jésus par la suite.

BAR-JÉSUS (fils de Jésus ou de Josué)

Magicien et faux prophète juif qui cherchait à détourner le proconsul Serge Paul de la foi. Il fut rendu aveugle pour un temps (Actes 13:6-12).

BATH (batos)

Mesure liquide d’une capacité d’env. 30 litres dans Luc 16:6.

BE

BEAUX-PORTS

Port de mer au sud de la Crète, près de la ville de Lasée. Le navire de Paul y aborda, en faisant route pour Rome (Actes 27:8).

BÉELZÉBUL

Nom donné par les Juifs à Satan, le chef des démons. Les pharisiens accusèrent Jésus de chasser les démons par Béelzébul (Matthieu 12:24-27 ; Marc 3:22-26 ; Luc 11:14-19). Comp. 2 Rois 1:2. Voir Blasphème.

BEELZEBUL

Aussi appelé parfois le prince des démons.

BÉLIAL, BÉLIAR (sans valeur)

Ce nom de l’A.T. est symbolique de ce qui est mal. En 2 Corinthiens 6:15, il s’applique à Satan, l’adversaire de Christ.

BÉLIAL (ou BÉLIAR) (belial, beliar)

Dans le N.T., le mot ne se trouve qu’en 2 Corinthiens 6:15 : il s’agit de Satan, opposé à Christ. Dans l’A.T. (p. ex. Deutéronome 13:13 ; Jug. 19:22 ; 1 Rois 21:10), il symbolise l’iniquité.

BÉLIAL ou BELIAR

Personnifie le mal.

BELLE

Nom donné à une des portes du temple de Jérusalem, près de laquelle se tenait un boiteux que Pierre guérit (Actes 3:1-8).

BENJAMIN (fils de ma main droite ; Genèse 35:18)

Nom du dernier des douze fils de Jacob et d’une tribu d’Israël qui descend de lui (Apocalypse 7:8). Paul était de cette tribu (Romains 11:1 ; Philippiens 3:5).

BÉRÉE

Ville de Macédoine, près de Thessalonique, que Paul visita lors de son deuxième voyage missionnaire. Plusieurs Juifs de Bérée crurent à la prédication de Paul et de Silas, ainsi que des femmes grecques de qualité et un grand nombre d’hommes (Actes 17:10-15). Sopater, un des compagnons de voyage de Paul, était originaire de Bérée (Actes 20:4).

BÉRÉNICE (victorieuse)

Sœur du roi Agrippa, qui visita avec lui Festus à Césarée, et devant qui Paul prononça son apologie (Actes 25:13 à 26:30). Elle provoqua un scandale en entretenant une relation incestueuse avec son frère. Elle épousa Polémon, roi de Cilicie, qu’elle quitta pour revenir chez son frère. Plus tard, elle fut la maîtresse de deux empereurs : Vespasien et son fils Titus.

BERGER

Voir Pasteur.

BÉRYL (bèrullos)

Le huitième fondement de la muraille de la Jérusalem céleste est orné de béryl (Apocalypse 21:20). Le béryl est une pierre précieuse de couleur variable, verte ou bleue.

BÊTE (thèrion)

Mot désignant une bête sauvage. Il symbolise aussi le chef de l’Empire romain reconstitué (Apocalypse 13:1-10) et l’antichrist (Apocalypse 13:11-18). Ces deux bêtes auront un pouvoir satanique pour diriger les affaires politiques et religieuses après l’enlèvement de l’Église.

BÊTE

Au sens figuré : puissance destructrice féroce ; qui n’a pas de relation consciente avec Dieu (Daniel 4:22).

BÉTHANIE (maison des dattes, ou du pauvre)

1. Village près de Jérusalem (Jean 11:18 ; Marc 11:1 ; Luc 19:29) visité par Jésus (Matthieu 21:17 ; Marc 11:11). Il y demeurait quelquefois, lorsque Marthe, Marie et Lazare le recevaient dans leur maison. Quelques jours avant sa mort, Jésus vint dans la maison de Simon le lépreux à Béthanie ; on lui fit là un souper (Matthieu 26:6 ; Marc 14:3 ; Jean 12:1, 2). C’est en sortant de Béthanie que Jésus maudit le figuier qui avait des feuilles, mais pas de fruits (Marc 11:12-14). L’ascension du Seigneur eut lieu à Béthanie (Luc 24:50-51).

2. Nom d’un lieu au-delà du Jourdain, où Jean baptisait (Jean 1:28).

BÉTHESDA (maison de bonté)

Réservoir d’eau à Jérusalem ; un ange y descendait quelquefois, et agitait l’eau ; le premier malade qui entrait alors dans l’eau était guéri. Jésus guérit à cet endroit un homme infirme depuis 38 ans (Jean 5:1-9).

BETHLÉEM (maison du pain)

Petite ville de Judée où naquit Jésus (Matthieu 2:1 ; Luc 2:4-7 ; Jean 7:42). Des bergers y rendirent hommage à Jésus qui venait de naître (Luc 2:15). Plus tard, des mages vinrent à Bethléem apporter des offrandes à Jésus ; l’ayant su, Hérode fit tuer les enfants de Bethléem âgés de deux ans et au-dessous, afin de faire périr Jésus (Matthieu 2:16).

BETHPHAGÉ (maison des figues)

Village près de la montagne des Oliviers à Jérusalem. Jésus envoya de là deux disciples chercher un ânon, sur lequel il entra dans Jérusalem quelques jours avant sa crucifixion (Matthieu 21:1 ; Marc 11:1 ; Luc 19:29).

BETHSAÏDA (maison de pêche)

Ville au nord de la mer de Galilée près de Capernaüm, visitée par Jésus (Marc 6:45 ; 8:22 ; Luc 9:10). Jésus lui reprocha son incrédulité malgré les miracles dont elle avait été témoin (Matthieu 11:21 ; Luc 10:13). Philippe, André et Pierre étaient de cette ville (Jean 1:45 ; 12:21).

BIEN (le)

Ce que Dieu désire.

BIENFAISANCE

Voir Collecte.

BIENHEUREUX

Dans la faveur de Dieu.

BIÈRE (soros)

Urne utilisée pour conserver les cendres d’un mort. Ce mot désigne aussi le lit funéraire sur lequel on transportait une dépouille mortelle (Luc 7:14).

BITHYNIE

Province romaine montagneuse située au nord de l’Asie Mineure. L’Esprit ne permit pas à Paul de s’y rendre (Actes 16:7). L’évangile y fut cependant prêché plus tard, car Pierre parle des croyants de la Bithynie (1 Pierre 1:1).

BLASPHÈME (blasphèmia ; parole inconvenante, offensante)

Mot désignant le mal qui est dit contre Dieu. Le blasphème contre l’Esprit Saint (Matthieu 12:31) selon le contexte (v. 22-32) consistait à attribuer à Satan la puissance de l’Esprit Saint manifestée en Jésus.

BLASPHÈME

Atteinte en paroles ou en faits aux paroles de Dieu contre sa Personne même.

BLASTE (rejeton)

Chambellan du roi Agrippa (Actes 12:20). Comme tel, il était responsable du service de la chambre du souverain.

BLÉ

Voir Grain de blé.

BO

BOIS (xulon)

1. Mot utilisé pour désigner la croix sur laquelle fut crucifié Jésus (p. ex. Actes 5:30 ; 1 Pierre 2:24).

2. Christ est appelé le « bois vert » (Luc 23:31) en contraste avec Israël, le « bois sec », et sa religion sans relation véritable avec Dieu.

3. L’arbre de vie (litt. « le bois de vie » : Apocalypse 2:7 ; 22:2, 14, 19) procurera la jouissance éternelle des fruits de la vie divine dont Christ est la source.

BOISSEAU (modios)

Mesure de capacité d’env. 9 litres. Sens particulier : récipient (comme celui sous lequel est mise la lampe dans les évangiles) qui servait à mesurer la consommation familiale des céréales (Matthieu 5:15 ; Marc 4:21 ; Luc 11:33).

BOANERGÈS (fils du tonnerre)

Surnom que Jésus donna à Jean et à Jacques (Marc 3:17), prob. à cause de leur caractère vif (voir Luc 9:54).

BONHEUR (le)

Conséquence à notre obéissance à la volonté de Dieu.

BOOZ, BOAZ (en lui est la force ; voir 1 Rois 7:21 et la note)

Homme de Bethléem, mari de Ruth la Moabite. Booz usa de son droit de rachat pour épouser Ruth (Ruth 4:13). Il est mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:5 ; Luc 3:32). Il était grand-père de David.

BOURGEOISIE (politeia : droit de cité, qualité et droit du citoyen ; a donné : politique)

Paul parle de la bourgeoisie (litt. : citoyenneté) qu’il avait par naissance (Actes 22:25, 28) ; il s’agit de sa citoyenneté romaine. Le mot est traduit par « droit de cité » en Éphésiens 2:12. La bourgeoisie ou citoyenneté (politeuma, en grec : participation aux affaires de l’État) des croyants revêt un caractère céleste (Philippiens 3:20).

BOURREAU (basanistès)

Personne qui inflige des tourments ou un supplice. Dans Matthieu 18:34, il s’agit probrablement de geôliers.

BRASSE (orguia)

Mesure de longueur d’env. 1.80 mètre en Actes 27:28.

BREBIS

Animal ne pouvant se passer d’un berger ; symboliquement les croyants.

BRONZE

Voir Airain.

C

CAÏN (acquisition)

Premier enfant d’Adam et d’Ève. Parce que Dieu avait pris plaisir au sacrifice de son frère Abel et non au sien, Caïn tua Abel (1 Jean 3:12). Le sacrifice de Caïn évoque en figure les œuvres accomplies par l’homme pour s’approcher de Dieu. Mais Dieu accepta, du troupeau d’Abel, les premiers-nés et leur graisse, types de l’excellence du sacrifice de Jésus-Christ. Caïn vécut banni dans le pays de Nod à l’est d’Éden (Genèse 4:16). Jude 11 parle de ceux qui ont marché dans le chemin de Caïn, un chemin d’éloignement de Dieu, d’irritation et d’opposition à ce qui est de Dieu.

CAÏNAN (même racine que Caïn)

Nom de deux hommes mentionnés dans la généalogie de Jésus-Christ, un avant et l’autre après le déluge (Luc 3:36, 37).

CAÏPHE

Souverain sacrificateur en même temps que son beau-père Anne (Actes 4:6). Les principaux sacrificateurs s’assemblèrent et tinrent conseil chez lui pour faire mourir Jésus (Matthieu 26:3, 57). Lorsque Jésus comparut devant eux (v. 59-68), Caïphe l’accusa de blasphémer puisqu’il se disait « Messie » et « fils de Dieu » ; puis il déchira ses vêtements malgré l’interdiction de la loi (Lévitique 21:10), et livra Jésus à Pilate. Il fut destitué de ses fonctions en l’an 36 par Vitellius, un représentant de Rome.

CALCÉDOINE (chalkèdôn)

Pierre précieuse que l’on retrouve près d’une ancienne ville d’Asie Mineure du même nom. Elle est d’une couleur laiteuse, parfois teintée de bleu ou de gris. Le troisième fondement de la muraille de la Jérusalem céleste est orné de calcédoine (Apocalypse 21:19).

CALVAIRE (calvaria, en latin : crâne)

Voir Crâne.

CAMP (parembolè)

1. Autrefois, campement organisé du peuple d’Israël. Au figuré, système religieux judaïque et, d’une manière générale, tout système religieux établi par l’homme (Hébreux 13:11, 13).

2. Rassemblement défensif ; à la fin du millénium, sous l’instigation de Satan, les nations se ligueront pour combattre contre le camp des saints vers Jérusalem (Apocalypse 20:9).

CANA (lieu de roseaux)

Jésus fit un premier miracle dans cette ville de Galilée lors d’une noce. Il changea l’eau en vin ; il manifesta ainsi sa gloire, et ses disciples crurent en lui (Jean 2:1-11). Il revint plus tard à Cana où il rencontra un seigneur de la cour, de Capernaüm, dont le fils allait mourir ; Jésus guérit son fils sans se déplacer et fit alors ce deuxième miracle (Jean 4:46-54). Nathanaël, un des 12 disciples, était originaire de Cana de Galilée (Jean 21:2).

CANAAN (humilié)

Région occupée par les descendants de Cham, fils de Noé. Elle correspond à la Palestine. Luc rappelle qu’il survint une famine en Égypte et en Canaan, qui força Jacob à chercher de la nourriture auprès de Joseph en Égypte (Actes 7:11-14). Les Israélites détruisirent sept nations de Canaan à leur entrée dans le pays, pour en prendre possession (Actes 13:19).

CANANÉEN (zélé)

1. Membre d’un parti juif nationaliste. Simon, un des disciples de Jésus, avait été Cananéen ou Zélote (Matthieu 10:4 ; Marc 3:18).

2. Personne descendant des Cananéens, peuplade occupant le pays avant l’arrivée des Israélites. La fille d’une femme cananéenne, tourmentée par un démon, fut guérie par Jésus (Matthieu 15:21-28).

CANDACE

Reine d’Éthiopie. Son intendant, qui lisait le prophète Ésaïe, fut converti par la prédication de Philippe et fut baptisé par lui (Actes 8:26-40).

CAPERNAÜM (village confortable, ou de consolation)

Village de Galilée situé au nord-ouest de la mer de Galilée. Après son miracle accompli à Cana, Jésus descendit à Capernaüm et y demeura peu de jours (Jean 2:12). Il guérit à Capernaüm le serviteur d’un centurion, qui était paralysé (Matthieu 8:5-13 ; Luc 7:1-10 ; Jean 4:46-54). Il enseigna dans la synagogue de cette ville, et guérit un homme possédé d’un esprit immonde (Marc 1:21-28 ; Luc 4:31-37). Il y annonça la Parole, et guérit un paralytique porté par quatre personnes (Marc 2:1-12). Il enseigna là à ses disciples une leçon d’humilité (Marc 9:33-37). Jésus fit beaucoup de choses à Capernaüm (Luc 4:23), mais reprocha à cette ville son incrédulité malgré les miracles opérés au milieu d’elle (Matthieu 11:23 ; Luc 10:15). Il fit un autre miracle en disant à Pierre de prendre un poisson, dans la bouche duquel se trouverait une pièce d’argent pour payer un impôt (Matthieu 17:24-27). Jésus marcha sur la mer en allant vers Capernaüm (Jean 6:16-21) ; on vint le chercher là (v. 24) ; il enseigna dans la synagogue (v. 59).

CAPITAINE

Voir Chiliarque.

CAPPADOCE

Province romaine située à l’est de l’Asie Mineure. Des Juifs de la Cappadoce étaient présents à Jérusalem lors de la Pentecôte (Actes 2:9). Pierre adressa sa première lettre aux croyants de la Cappadoce, entre autres (1 Pierre 1:1).

CAROUBE

Voir Gousse.

CARPUS (fruit ; profit)

Chrétien de la Troade chez qui Paul avait laissé un manteau. Paul demande à Timothée de le lui rapporter (2 Timothée 4:13).

CÉDRON (sombre ; ou : trouble)

Ravin dans lequel coulait un torrent à l’est de Jérusalem, séparant la ville et la montagne des Oliviers. Le jardin dans lequel Jésus entra, la nuit où il fut livré, était au-delà du torrent du Cédron (Jean 18:1).

CENCHRÉE (millet)

Port de la ville de Corinthe. Paul s’y fit raser la tête à la suite d’un vœu lors de son deuxième voyage missionnaire (Actes 18:18). Paul recommande aux chrétiens de Rome Phœbé, servante de l’assemblée à Cenchrée (Romains 16:1, 2).

CENDRE (spodos)

« Le sac et la cendre » est une expression faisant référence à la douleur, à l’humiliation et à la repentance (Matthieu 11:21 ; Luc 10:13). La cendre de la génisse rousse (Hébreux 9:13) était utilisée pour la purification des Israélites (voir Nom. 19).

CÈNE (deipnon)

Repas du soir. La cène du Seigneur (litt. : dominicale : 1 Corinthiens 11:20) est le mémorial institué par le Seigneur Jésus la nuit au cours de laquelle il fut livré. En Israël, on avait coutume de rompre le pain et de boire la coupe des consolations au sujet d’un mort (Jérémie 16:7). Le pain symbolise l’unité de l’Assemblée, corps spirituel du Christ ; le pain rompu parle de son corps dans lequel il a souffert sur la croix. La coupe rappelle au croyant le sang de Christ, versé pour le purifier de tout péché et l’introduire dans une sphère de bénédictions célestes. Selon le désir du Seigneur, ce mémorial se perpétue jusqu’à son retour. Lire 1 Corinthiens 10:14-22 et 11:20-34. Les premiers croyants rompaient le pain le dimanche (Actes 20:7).

CÈNE

Voir aussi fraction du pain. Repas institué par le Christ la veille de son sacrifice et rappelé par le pain et le vin (Luc 22:14, 23 ; 1 Corinthiens 11:23-28).

CENTURION (hekatonarchos, kenturiôn)

Officier militaire commandant une centurie, c.-à-d. une troupe de 50 à 100 soldats. Une cohorte complète était formée de six centuries. Jésus guérit le serviteur d’un centurion à la demande de celui-ci (Matthieu 8:5-13 ; Luc 7:1-10). À la mort de Jésus, un centurion proclama qu’il était fils de Dieu et qu’il était juste (Matthieu 27:54 ; Marc 15:39 ; Luc 23:47). Pierre annonça l’évangile à Corneille, centurion de la cohorte Italique (Actes 10:1, 22). Paul fut remis à un centurion nommé Jules (Actes 27:1, 43).

CENTURION

Officier romain ayant 100 hommes sous ses ordres.

CEP

Voir Vigne.

CÉPHAS (pierre)

Nom donné par Jésus à l’apôtre Simon (Jean 1:43). Pierre (Petros) est l’équivalent grec du nom araméen Céphas. Voir Pierre.

CÉSAR

Titre porté par plusieurs empereurs romains appartenant à la famille de Caïus Julius Caesar. Celui-ci, le plus célèbre, devint le maître de Rome après avoir conquis la Gaule. Il fut assassiné en 44 av. J.-C. Le titre de César fut donné aux empereurs Auguste, Tibère, Caligula, Claude et Néron, cités dans le N.T.

CÉSARÉE

Port de mer de Palestine, situé au nord-ouest de Jérusalem, du nom de l’empereur romain. Philippe évangélisa toutes les villes, d’Azot jusqu’à Césarée (Actes 8:40). Les frères menèrent Paul au début à Césarée, lorsque les Hellénistes de Jérusalem voulaient le faire mourir (9:30). Corneille était de Césarée (10:1, 24). Trois hommes de Césarée vinrent vers Pierre (11:11). De Césarée, Paul monta à Jérusalem saluer l’assemblée (Actes 18:22). Il revint plus tard à Césarée dans la maison de Philippe l’évangéliste (21:8) ; des disciples de cette ville vinrent avec lui jusqu’à Jérusalem (21:15, 16). Paul fut amené comme prisonnier à Césarée sous garde militaire (23:23-33) ; il en appela à César et fit son apologie devant le roi Agrippa (ch. 25-26).

CÉSARÉE DE PHILIPPE

Ville située au nord de la Palestine, aux sources du Jourdain, qui reçut son nom de Philippe le tétrarque en l’honneur de César Tibère.

Dans cette ville, Jésus posa à ses disciples ces questions : « Qui disent les hommes que je suis ? Et vous, qui dites-vous que je suis ? » (Matthieu 16:13-16 ; Marc 8:27-29).

CHAIR (sarx)

1. Corps humain (p. ex. Luc 24:39 ; Colossiens 2:1).

2. Être humain (p. ex. Luc 3:6 ; Jean 17:2 ; Actes 2:17 ; 1 Pierre 1:24).

3. Support du péché dans l’homme naturel (p. ex. Romains 8:5-9 ; Éphésiens 2:3).

4. Le sang et la chair : l’homme dans sa nature (p. ex. Hébreux 2:14). La chair et le sang : l’homme dans sa nature déchue (p. ex. 1 Corinthiens 15:50).

CHAIR

· Désigne le corps de l’homme ou de l’animal (1 Pierre 1:24).
· Désigne l’humanité (Genèse 6:12).
· L’homme dans son état naturel en opposition à la volonté de Dieu (Romains 3:18 et chap. 8, 6 et 7; Galates 5:19-21).

CHALDÉEN

Habitant de la Chaldée ou Babylonie, pays d’Asie occidentale. Ce pays donne au sud sur le golfe Persique. Dieu avait dit à Abraham de sortir du pays des Chaldéens ; il habita alors en Charran jusqu’à la mort de son père (Actes 7:4). Les Chaldéens étaient connus pour leurs découvertes en astronomie et leurs pratiques astrologiques.

CHAMEAU (kamèlos)

Le chameau est un animal domestique des plus utiles pour transporter des personnes et des fardeaux sur de longues distances. Ses bosses lui permettent de se constituer des réserves de graisse. Jean le baptiseur était revêtu d’un vêtement de poil de chameau (Matthieu 3:4 ; Marc 1:6). Qu’un chameau entre litt. par un trou d’aiguille est une chose impossible (Matthieu 19:24 ; Marc 10:25 ; Luc 18:25). « Couler le moucheron et avaler le chameau » (filtrer l’eau pour ne pas avaler de moucheron) signifie se préoccuper de détails insignifiants et ne pas porter attention aux choses importantes, aux prescriptions morales de la loi (Matthieu 23:24).

CHAMP DE SANG

Voir Aceldama.

CHANGEUR (kollubistès, kermatistès)

Des changeurs étaient assis à des tables dans le temple et échangeaient les monnaies étrangères, afin que les Juifs puissent acheter du bétail pour les sacrifices. Jésus renversa leurs tables (Jean 2:14-15 ; Matthieu 21:12 ; Marc 11:15) parce qu’ils profanaient le temple.

CHARBONS DE FEU (antrakes puros)

L’expression « entasser des charbons de feu sur la tête de son ennemi » (Romains 12:20 ; Prov. 25:21) signifie qu’en rendant le bien pour le mal, on peut toucher la conscience et le cœur de son ennemi. S’il ne se repent pas, la vengeance du Seigneur (Romains 12:19) sera d’autant plus grande.

CHARDON (tribolos)

Plante à feuilles épineuses (Hébreux 6:8). Les faux prophètes sont reconnaissables à leurs fruits ; ils sont comme des chardons sur lesquels on ne peut cueillir des figues (voir Figuier) (Matthieu 7:15-16).

CHARRAN (desséché ; ou : route, caravane)

Ville de Mésopotamie située au nord-est de Canaan. Abraham y habita après être sorti du pays des Chaldéens, avant de passer en Canaan (Actes 7:1-4).

CHEMIN D’UN SABBAT

Mesure de longueur d’env. six stades ou 1100 mètres. Les scribes permettaient aux Juifs de parcourir seulement cette distance le jour du sabbat (Actes 1:12).

CHÉRUBINS (cheroubin, transcription de l’hébreu : kerubim)

Anges veillant à l’administration de la justice et du jugement divins (p. ex. Genèse 3:24 ; Exode 25:18 ; Psaume 80:1). Les chérubins sont mentionnés une seule fois dans le N.T. (Hébreux 9:5) en rapport avec le propitiatoire. Comp. : Séraphins.

CHÉRUBINS

Créatures célestes différentes des anges, toujours mentionnées avec la justice de Dieu.

CHEVAUX

Symboles de puissance et de rapidité.

CHIEN (kuôn)

Animal impur et méprisé (Deutéronome 23:18 ; 1 Sam. 17:43). Les Juifs traitaient les nations du terme méprisant de chien, un terme utilisé par Jésus lui-même (petit chien) pour mettre en évidence la grâce (Matthieu 15:21-28). Le terme désigne aussi ceux qui sont incapables d’apprécier ce qui a de la valeur aux yeux de Dieu (Matthieu 7:6), ceux qui sont intérieurement impurs, actuellement (Philippiens 3:2) et au jour du jugement (Apocalypse 22:15).

CHIENS

Emblèmes d’insolence et d’impureté.

CHIFFRES

Ont souvent une valeur symbolique :

1 : L’unité : la Divinité.

2 : La précision, le témoignage, la communion.

3 : Perfection divine, plénitude.

4 : Parle des œuvres créatrices, terrestres et universelles (4 points cardinaux, 4 évangiles, 4 saisons).

5 : Ce qui limite l’homme à la mesure que Dieu lui a donnée.

6 : et ses multiples : nombre de l’homme, parle de ses prétentions.

7 : La perfection, ce qui est complet, la plupart du temps en bien, quelquefois en mal.

10 : Vue divine de la responsabilité de l’homme.

12 : Symbole de perfection administrative et plénitude de bénédictions terrestres.

40 : Temps d’endurance et d’épreuve complet.

CHILIARQUE (chiliarchos)

Ce nom grec correspond au tribun de l’armée romaine. Le chiliarque était à la tête d’un millier de soldats environ. Un chiliarque commandait la troupe qui se saisit de Jésus, après que Judas l’eut livré (Jean 18:12). Un chiliarque fit saisir Paul et le fit lier de chaînes (Actes 21:33). Lors des jugements apocalyptiques, les chiliarques (autorités diverses) se cacheront pour fuir la colère de l’Agneau (Apocalypse 6:15) ; les oiseaux mangeront leur chair (Apocalypse 19:17-18).

CHIOS

Île de la mer Égée, à l’entrée du golfe de Smyrne. Le navire de Paul passa près de cette île lors de son troisième voyage missionnaire (Actes 20:15).

CHLOÉ (verdure)

Femme chrétienne de Corinthe (1 Corinthiens 1:11).

CHORAZIN

Ville de Galilée près de Capernaüm. Jésus lui reprocha de ne pas s’être repentie malgré les miracles qu’il y avait faits (Matthieu 11:21 ; Luc 10:13).

CHRÉTIEN (christianos : de Christ)

C’est à Antioche premièrement que les disciples de Jésus-Christ furent nommés chrétiens (Actes 11:26). Le roi Agrippa utilise ce terme, prob. avec dédain, en s’adressant à Paul (Actes 26:28). Pierre, dans sa première épître, utilise aussi cette appellation en parlant de souffrir comme chrétien (4:16), c.-à-d. de souffrir en rapport avec le témoignage chrétien.

CHRÉTIEN

Nom donné pour la 1 ère fois à Antioche aux disciples du Christ (Actes 11:26). Dans les Écritures ils sont appelés généralement frères, fidèles, saints, croyants, disciples.

CHRIST

Un des titres du Seigneur Jésus, qui signifie « Oint, consacré » (Psaume 2:2, 6). C’est l’équivalent grec du mot hébreu « Messie », celui que devaient attendre les Juifs, et qui règnera sur eux (Jean 4:25, 26, 42). Avant son retour, il s’élèvera de faux christs qui s’efforceront de séduire les hommes (Matthieu 24:24 ; Marc 13:22).

CHRIST

Synonyme de Messie, l’Envoyé, l’Oint.

CHRYSOLITHE (chrusolithos ; litt. : pierre d’or)

Le septième fondement de la muraille de la Jérusalem céleste est orné de chrysolithe (Apocalypse 21:20). Il s’agit d’une pierre précieuse de teinte dorée.

CHRYSOPRASE (chrusoprasos ; litt. : poireau d’or)

Le dixième fondement de la muraille de la Jérusalem céleste est orné de chrysoprase (Apocalypse 21:20). Il s’agit d’une pierre précieuse, variété de calcédoine de teinte verte à reflets dorés.

CHUTE

· Acte par lequel l’homme rompt la communion avec Dieu.
· Désobéissance, défaillance.

CHUZAS

Intendant d’Hérode et mari de Jeanne (Luc 8:3).

CHYPRE

Île importante au nord-est de la Méditerranée. Des chrétiens annoncèrent l’évangile à des Juifs à Chypre (Actes 11:19). Paul et Barnabas annoncèrent la Parole de Dieu à Salamine (Actes 13:4, 5). Après s’être séparé de Paul, Barnabas prit Marc et se dirigea vers Chypre, d’où il était originaire (Actes 4:36), lors d’un deuxième voyage missionnaire (Actes 15:39). Paul passa près de Chypre plus tard lors de ses troisième et quatrième voyages (Actes 21:3 ; 27:4).

CIEL (ouranos)

1. Zone atmosphérique au-dessus de la terre (Genèse 1:8, 26 ; Matthieu 16:3).

2. Espace astral et interstellaire de la création (Genèse 1:1 ; Actes 4:24). De nouveaux cieux et une nouvelle terre (2 Pierre 3:13) remplaceront la création actuelle qui sera détruite par le feu (v. 10).

3. Demeure symbolique de Dieu et des anges (Matthieu 5:16 ; 21:25 ; Jean 3:13 ; Matthieu 24:36), puis des élus (2 Corinthiens 5:2). Lors de l’enlèvement de l’Église, le Seigneur descendra du ciel, et les croyants ressuscités ou transmués seront ravis à sa rencontre (1 Thessaloniciens 4:16, 17).

CIEL, CIEUX

· Voûte céleste qui encercle la terre.
· Lieu de félicité inexprimable.
· Demeure de Dieu.

CILICIE

Province située au sud de l’Asie Mineure et au nord-est de la Méditerranée. Paul était originaire de Tarse, capitale de la Cilicie (Actes 21:39 ; 22:3 ; 23:34). Des hommes de Cilicie disputèrent contre Étienne, mais ne purent résister à la sagesse et à l’Esprit par lequel il parlait (Actes 6:9, 10). Des assemblées se trouvaient en Cilicie (Actes 15:23, 41).

CIRCONCISION

· Opération par laquelle passait tout enfant mâle israélite : ablation du prépuce.
· Symbole chez le croyant de la séparation du péché et le refus d’y céder.

CIRCONCISION (peritomè ; litt. : coupure autour)

Section et ablation du prépuce. Rite ordonné de Dieu à Abraham et à ses descendants de sexe masculin en signe d’alliance, et accompli au huitième jour de vie. Dans le N.T., les Juifs sont appelés « ceux de la circoncision », alors que les Gentils, gens des nations, sont des « incirconcis ». Dans l’Assemblée, il n’y a pas de différence entre Juifs et Gentils, pas de circoncision corporelle. En contraste avec la circoncision de la chair, la « circoncision » du croyant est du cœur, en esprit (Romains 2:29 ; Colossiens 2:11), signe spirituel intérieur de son appartenance au Seigneur. En opposition, la « concision » (ou plutôt mutilation : katatomè, en grec) (Philippiens 3:2) est un terme péjoratif employé par l’apôtre Paul pour désigner un rite religieux de circoncision sans valeur, auquel certains faux docteurs voulaient soumettre les chrétiens pour les rassembler en secte (Galates 6:12, 13).

CIRCONCISION (La)

· La circoncision pour le peuple d’Israël

Elle était le signe de l’alliance établie par Dieu avec son peuple terrestre, pour le mettre à part d’entre toutes les autres nations de la terre (Genèse 17:10). Étienne le confirme dans son discours devant le sanhédrin (Actes 7:8).

La circoncision était une condition impérative pour que le peuple puisse célébrer la Pâque à la sortie d’Égypte (Exode 12:44) ; elle est confirmée ensuite à Moïse comme liée à la loi (Lévitique 12:3) et à ses ordonnances, bien que ne figurant pas expressément dans le décalogue. C’est pourquoi le Seigneur dit aux Juifs : « Moïse nous a donné la circoncision (non qu’elle soit de Moïse, mais elle est des pères) » (Jean 7:22).

· La portée spirituelle de la circoncision

Elle était déjà révélée à l’avance par Dieu à Israël : « Circoncisez donc votre coeur, et ne roidissez plus votre cou » (Deutéronome 10:16). Le peuple était invité à se soumettre à Dieu dans la crainte. Dieu lui-même opérera plus tard ce travail dans le cœur d’Israël : « L’Éternel ton Dieu circoncira ton cœur et le cœur de ta semence pour que tu aimes l’Éternel… afin que tu vives » (Deutéronome 30:6). L’apôtre Paul s’appuie sur cette vérité pour montrer comment les plans de la grâce de Dieu envers tous les hommes peuvent se concilier avec les promesses particulières faites aux Juifs (Romains 2:29).

Pour le chrétien, la circoncision est le « dépouillement du corps de la chair » (Colossiens 2:11), crucifiée avec ses passions et ses convoitises (Galates 5:24). La chair est le principe actif mauvais qui est en nous, hérité de notre appartenance à la race d’Adam déchu et pécheur. La circoncision est appelée la circoncision du Christ (Colossiens 2:11) pour lui donner sa portée spirituelle. D’autres épîtres la mentionnent brièvement pour souligner la différence d’origine entre les croyants juifs et les nations, formés en un seul corps (Colossiens 3:11 ; Éphésiens 2:11 ; Galates 5:6).

Pour les croyants, la circoncision est un fait accompli qui a eu lieu à la croix de Christ : « En qui (Christ) aussi vous avez été circoncis… » (Colossiens 2:11). Là, la chair a reçu l’exécution de la sentence de mort. L’Esprit Saint nous donne la puissance de la réaliser chaque jour par la mise à mort pratique des actions de la chair en nous, pour que brille la vie de Jésus (2 Corinthiens 4:10). Le croyant devrait vivre cela chaque jour dans son corps, dans son cœur et dans son esprit (Romains 2:28). Il est appelé à se purifier de toute souillure de chair et d’esprit, et à poursuivre la sainteté dans la crainte de Dieu (2 Corinthiens 7:1 ; Hébreux 12:14). Il possède la capacité de réaliser ces vérités par la foi : il a cru, comme Abraham avait cru et avait reçu le signe de la circoncision comme sceau (preuve) de sa foi (Romains 4:11).

La circoncision et le baptême sont tous deux en rapport avec le souvenir de la mort de Christ et avec la puissance de sa résurrection. Ils sont cités ensemble dans l’épître aux Colossiens (Colossiens 2:11, 12) pour montrer la vraie position chrétienne au-delà de la mort (figurée, dans l’histoire d’Israël, par la mer Rouge et le Jourdain). Nous sommes morts et ressuscités avec Christ, et nous possédons une puissance de vie en lui par le Saint Esprit. Celle-ci nous permet en pratique de réaliser notre mort avec Christ, la chair étant mise de côté (Galates 5:5, 6, 16).

· L’affermissement spirituel consécutif à la circoncision

Lorsque Dieu donne à Abraham le signe de l’alliance, ses bénédictions s’en trouvent élargies. De même pour nous croyants, la « circoncision du cœur » est réalisée en vue d’une pleine jouissance des bénédictions spirituelles que nous avons en Christ. Deux épîtres le confirment :

o Colossiens 2:9-15 : Christ a été retranché, et le « corps de la chair » avec lui. Puis il apparaît dans la plénitude de sa divinité, de sa suprématie et de son triomphe. Le croyant, homme nouveau, est « accompli en lui », dans tous les résultats de la victoire de Christ sur la mort et sur toutes les puissances hostiles.
o Philippiens 3:3-21 : Le croyant réalise en pratique la circoncision en vue d’un service fidèle. Il rend culte par l’Esprit de Dieu, sans avoir confiance en la chair. Il est en communion avec un Christ qui a souffert, mais qui est maintenant ressuscité et glorifié. Il prend possession « des choses qui sont devant » (v. 14), et anticipe la gloire à venir.

Mais l’apôtre nous met aussi en garde solennellement contre les adeptes d’une circoncision toute extérieure (v. 2). Ceux-ci entraînent après eux, dans une religion de rites et de formes, ceux qui professent un christianisme sans la croix de Christ ni la mortification de la chair. Ce sont des « incirconcis », et leur « fin est la perdition » (v. 19).

CITOYEN (politès ; de polis : ville)

Terme employé par Luc seul (Luc 15:15 ; 19:14 ; Actes 21:39). Il désigne ceux qui habitent une ville, un état, un district, et en possèdent les privilèges. Voir Bourgeoisie.

CLAUDA (ou : Cauda)

Petite île de la Méditerranée au sud-ouest de la Crète. Une tempête violente poussa le navire de Paul en route pour Rome au-dessous de cette île (Actes 27:16).

CLAUDE

Empereur romain qui au début favorisa les Juifs, et par la suite les bannit de Rome (Actes 18:2). Une grande famine eut lieu sous son règne (Actes 11:28). Il mourut en 54 ap. J.-C.

CLAUDE LYSIAS

Voir Lysias.

CLAUDIA

Chrétienne de Rome dont Paul transmet les salutations (2 Timothée 4:21).

CLÉMENT (miséricordieux)

Compagnon d’œuvre de Paul à Philippes (Philippiens 4:3).

CLÉOPAS, CLOPAS

1. Un des deux disciples auxquels Jésus se manifesta le soir de sa résurrection sur le chemin d’Emmaüs. Ces disciples ne reconnurent pas Jésus et le forcèrent à demeurer avec eux. Ils le reconnurent à table, après que Jésus eut béni, et rompu le pain (Luc 24:13-35).

2. Époux de Marie, sœur de la mère de Jésus (Jean 19:25).

CNIDE

Ville située au sud-ouest de l’Asie Mineure. Le navire de Paul passa près de là (Actes 27:7).

CO

CŒUR

Sens figuré : siège des affections, sentiments, pensées, décisions.

COHORTE (speira)

Corps d’infanterie composé de 500 à 600 hommes (5 à 6 centuries) ; 10 cohortes formaient une légion. La cohorte Auguste (Actes 27:1) constituait vraisemblablement la garde impériale. Corneille commandait une cohorte appelée Italique (Actes 10:1).

COLASSES, COLOSSES (colossal)

Ville de Phrygie en Asie Mineure. Paul écrivit une lettre aux chrétiens de cette ville (Colossiens 1:1, 2). Il les met en garde contre les tromperies de la philosophie (2:8), contre les ordonnances religieuses et le culte des anges (2:16-19). Il rappelle aux croyants qu’ils sont morts et ressuscités avec le Christ et qu’ils doivent vivre en conséquence (2:20 à 3:4). Dans cette même lettre, la primauté de Jésus-Christ (1:13-20) et l’efficacité de son œuvre à la croix (2:13-14) tiennent une place importante.

COLÈRE DE DIEU

La colère de Dieu exprime l’horreur que Dieu éprouve à l’égard du mal. Tous les hommes incrédules sont placés sous cette colère, et Dieu jugera et rétribuera le mal. Dieu est « lent à la colère » (Exode 34:6), mais lorsque le jour de la grâce aura pris fin, viendra « le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu qui rendra à chacun selon ses œuvres » (Romains 2:5). Ce jour est celui du jugement à venir (Apocalypse 11:18). Mais la colère de Dieu est révélée maintenant (Romains 1:18), comme avertissement aux hommes pour qu’ils acceptent Jésus comme Sauveur : il est celui « qui nous délivre de la colère qui vient » (1 Thessaloniciens 1:1-10).

COLÈRE de DIEU (La)

La pensée de la colère de Dieu peut embarrasser, parce qu’on l’assimile à celle de l’homme, qui traduit un emportement excessif.

Elle est pourtant très fréquemment mentionnée dans toute la Bible. La colère de Dieu n’est pas arbitraire, ni excessive ; elle exprime l’horreur que Dieu éprouve à l’égard du mal. La colère de Dieu est celle du Juge rendant la justice en rétribution contre le mal.

Exercer le jugement est son travail inaccoutumé (Ésaïe 28:21). Dieu est « lent à la colère » (Nahum 1:3), mais lorsque le jour de la grâce aura pris fin, viendra le « jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu qui rendra à chacun selon son œuvre » (Romains 2:5). Aussi la colère est-elle souvent l’expression du jugement à venir (Apoc 11:18).

Mais la colère de Dieu est révélée dès maintenant (Romains 1:18), comme avertissement aux hommes pour qu’ils acceptent Jésus comme Sauveur. C’est lui « qui nous délivre de la colère qui vient » (1 Thessaloniciens 1:10). Elle peut aussi se montrer par des châtiments actuels, Dieu laissant les hommes subir les conséquences de leurs égarements.

La colère de l’homme est généralement mauvaise : « La colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu » (Jacques 1:20). Pourtant la colère peut manifester une juste indignation contre le mal : « Mettez-vous en colère et ne péchez pas » (Éphésiens 4:26). De plus la colère peut aussi désigner une peine justement infligée par le magistrat (Romains 13:4, 5).

COLLECTE (logia)

Pratique scripturaire chez les chrétiens, consistant à mettre à part chez eux pour le premier jour de la semaine une partie de leurs gains, afin de venir en aide aux saints démunis, ou à ceux qui sont au service du Seigneur (1 Corinthiens 9:11-14 ; 16:1, 2). Dieu prend plaisir non seulement à la louange, mais aussi aux sacrifices de la bienfaisance (2 Corinthiens 9:6-14 ; Hébreux 13:15, 16).

COLLYRE (kollourion)

Médicament de l’époque que l’on appliquait comme un onguent sur l’œil fermé (Apocalypse 3:18 ; voir Jean 9:6). Le collyre actuel s’instille.

COLOMBE (peristera)

Oiseau qui symbolise la pureté, la simplicité et la paix (Matthieu 10:16). L’Esprit Saint est descendu comme une colombe sur le Seigneur lors de son baptême (Luc 3:21, 22). On vendait des colombes dans le temple pour les offrir en sacrifice (Matthieu 21:12 ; Luc 2:24). Voir Tourterelle.

COLOMBE

Symbole de pureté.

COLONIE (kolônia)

La colonie de Philippes (Actes 16:12) formait un district habité par des citoyens d’origine romaine et gouvernés par les lois romaines.

COLONNE (stulos)

Pilier qui supporte le poids d’un édifice. Au sens figuré, la colonne indique une position ferme, stable et permanente du croyant dans le temple de Dieu (Apocalypse 3:12). Dans Apocalypse 10:1, les colonnes de feu aux pieds de l’ange suggèrent la sainteté et la justice divines (Apocalypse 1:15). L’Assemblée sur la terre est la colonne et le soutien de la vérité (1 Timothée 3:15). Le terme est aussi utilisé à l’égard de frères qui avaient une autorité morale particulière dans l’assemblée de Jérusalem (Galates 2:9).

COLOSSIEN

Habitant de la ville de Colosses, en Asie Mineure, non loin de Laodicée et de Hiérapolis. Paul adresse sa lettre aux frères en Christ de cette ville (Colossiens 1:1, 2).

COMMENCEMENT (archè)

Début, origine d’une chose. « Au commencement était la Parole », indique au contraire un absolu, avant le cours du temPsaume Ce verset (Jean 1:1) certifie l’existence éternelle du fils de Dieu. Le titre de « commencement » donné au fils de Dieu dans Colossiens 1:18 et Apocalypse 3:14 a trait à sa prééminence. Il est à l’origine de la nouvelle création comme de la création actuelle.

COMMUNION (koinônia ; litt. : part en commun)

Les croyants ont communion avec les personnes divines : le Père et le fils (1 Jean 1:3), l’Esprit Saint (2 Corinthiens 13:13) ; ils ont aussi communion les uns avec les autres (1 Jean 1:7). En participant à la cène du Seigneur, les croyants ont part à la communion du corps et du sang du Christ (1 Corinthiens 10:16). Le chrétien fidèle n’a pas communion avec les ténèbres qui symbolisent tout ce qui est séparé de Dieu, en particulier le monde actuel (2 Corinthiens 6:14 ; Éphésiens 5:11).

COMMUNION

Unité de pensée entre deux personnes et spécialement entre Dieu le Père, son Fils Jésus-Christ et chaque croyant — comme aussi des croyants entre eux (1 Jean 1).

COMPAGNON DE CAPTIVITÉ (sunaichmalôtos)

Le terme désignait un compagnon de captivité lors d’une guerre. Paul parle ainsi d’Andronique et de Junias (Romains 16:7), d’Aristarque (Colossiens 4:10) et d’Épaphras (Phm. 23), prob. comme des compagnons lors de séjours en prison.

COMPAGNON DE TRAVAIL (sunzugos ; litt. : sous le même joug)

Collaborateur dans l’œuvre du Seigneur (Philippiens 4:3). Voir Joug.

COMPAGNON DE VOYAGE (sunekdèmos ; litt. : qui voyage loin du pays avec…)

Paul utilise cette expression au sujet de ceux qui voyageaient avec lui : Gaïus et Aristarque (Actes 19:29), et un frère dont le nom n’est pas mentionné (2 Corinthiens 8:19).

COMPAGNON D’ŒUVRE (sunergos ; litt. : qui travaille avec…)

Croyants ayant travaillé avec Paul : Prisca et Aquilas (Romains 16:3), Urbain (Romains 16:9), Tite (2 Corinthiens 8:23), Timothée (Romains 16:21), Épaphrodite (Philippiens 2:25), Clément et d’autres (Philippiens 4:3), Aristarque, Marc et Jésus appelé Juste (Colossiens 4:10, 11), Philémon (Phm. 1), Démas et Luc (Phm. 23).

COMPAGNONS DE L’ÉPOUX

Voir Fils de la chambre nuptiale.

COMPONCTION (Actes 2:37)

Sentiment de tristesse, éprouvé devant notre indignité à l’égard de Dieu.

CONCISION

Voir Circoncision.

CONDUCTEUR (hègoumenos ; du verbe qui signifie : diriger, dans ses deux sens : guider et commander)

Dans l’assemblée, ancien veillant à donner une direction à ses frères et sœurs. L’auteur de l’épître aux Hébreux appelle à l’obéissance aux conducteurs, et adresse à ceux-ci une salutation spéciale ; il demande aussi d’imiter la foi de ceux qui les ont précédemment enseignés (Hébreux 13:7, 17, 24). Le Christ est notre conducteur (didaskalos, en grec : celui qui enseigne, sens de Matthieu 23:8) ; il est aussi le conducteur qui nous guide (kathègètès : v 10) ; il sera le conducteur d’Israël (hègoumenos : Matthieu 2:6). Dans le verset de Romains 2:19, le terme de conducteur (odègos) a le sens de quelqu’un qui montre le chemin, p. ex. à des aveugles ; le verbe correspondant est employé pour parler de l’Esprit Saint, qui « vous conduira dans toute la vérité » (Jean 16:13). La loi a été notre conducteur (paidagôgos, en grec : conducteur d’enfants) jusqu’à Christ (Galates 3:24, 25).

CONFESSION (homologia ; litt. : dire la même chose ; a donné : homologie)

Reconnaissance ou déclaration ouverte de la vérité. Par exemple, on confesse Jésus comme fils de Dieu et Seigneur (Romains 10:9 ; 1 Jean 2:23) ; la confession des péchés conduit au pardon et au salut (1 Jean 1:9). En Hébreux 13:15, confesser le nom de Dieu signifie bénir son nom, le louer.

CONFESSION

· Reconnaître sa faute, notre culpabilité devant Dieu et les hommes (Actes 19:18).
· Reconnaître quelque chose comme sien : le Christ confessera ceux qui lui appartiennent devant les anges (Luc 12:8).
· Déclarer publiquement notre foi (Romains 10:9).

CONSCIENCE (suneidèsis ; litt. : connaissance intérieure, en rapport avec soi-même)

Faculté de discerner le bien et le mal, donnée par Dieu à tout homme depuis la chute d’Adam et d’Ève ; elle est plus ou moins aveuglée chez l’homme naturel. La conscience du croyant est purifiée (Hébreux 9:14 ; 10:2), mais il doit s’appliquer à avoir une bonne conscience (1 Pierre 3:16), une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes (Actes 24:16). Certains apostats (voir Apostasie) ont une conscience cautérisée (1 Timothée 4:2), c.-à-d. devenue insensible à la Parole de Dieu.

CONSEIL (boulè ; boulomai : vouloir)

1. Conseil de Dieu : principes divins et éternels déterminant ses décisions irrévocables ; celles-ci sont mises en application dans le temps qui se déroule, selon ses voies (Luc 7:30 ; Actes 2:23 ; 4:28 ; 13:36 ; 20:27 ; Éphésiens 1:11 ; Hébreux 6:17).

2. Avis donné ou recherché (sumboulion, sumbouleuô) : tenir, donner, prendre conseil (Matthieu 22:15 ; Jean 18:14) ; pensée, intention secrète (1 Corinthiens 4:5).

CONVERSION (epistrophè ; litt. : action de se retourner, de se tourner vers)

Le substantif apparaît seulement dans Actes 15:3 au sujet de la conversion des nations. La conversion signifie un changement de direction, un arrêt sur le chemin de perdition et un retour vers le Dieu sauveur. Elle est nécessaire pour entrer dans le royaume des cieux (Matthieu 18:3) ; elle accompagne la repentance en vue du pardon des péchés (Actes 3:19). Paul avait prêché aux Juifs et aux nations de se repentir et de se tourner (litt. : se convertir) vers Dieu (Actes 26:20). Les Thessaloniciens s’étaient « tournés » des idoles vers Dieu (1 Thessaloniciens 1:9). Le surveillant ne doit pas être un nouveau converti (neophutos, en grec : nouvelle plante), de peur de s’enorgueillir de sa responsabilité (1 Timothée 3:6).

COR (koros)

Mesure sèche de capacité d’env. 300 litres dans Luc 16:7.

CORBAN (korban)

Mot hébreu ou araméen qui signifie un don ; dans Marc 7:11, il s’agit en particulier d’une offrande à Dieu. Jésus réprimande les pharisiens qui incitaient les enfants à déclarer corban ce qu’ils auraient dû utiliser pour assister leurs parents.

CORBEAU (korax)

Oiseau omnivore, qui se nourrit habituellement de corps de bêtes mortes ; on le rencontre fréquemment en Palestine. Si Dieu nourrit les corbeaux, combien plus s’occupera-t-il des siens (Luc 12:4) !

CORBEILLE (spuris)

Panier relativement grand, de forme circulaire, en roseaux entrelacés. Après la multiplication des pains, on ramassa, des morceaux qui restaient, sept corbeilles pleines (Matthieu 15:37 ; 16:10 ; Marc 8:8, 20). On fit descendre Paul dans une corbeille le long de la muraille, afin de le soustraire à l’ethnarque du roi Arétas (Actes 9:25) ; Paul, en racontant cet épisode, utilise un syn. de corbeille (sarganè, en grec) (2 Corinthiens 11:33).

CORÉ (épiler ; rendre chauve)

Lévite qui incita les Israélites à se révolter contre l’autorité de Moïse (Nom. 16). Jude 11 parle de la contradiction de Coré. Le sol s’ouvrit et engloutit Coré, tous ceux qui le soutenaient et leurs possessions ; la terre les couvrit et ils périrent du milieu d’Israël. Nom. 26:11 précise, cependant, que « les fils de Coré ne moururent pas. »

CORINTHE

Ville de la Grèce située à l’ouest d’Athènes et capitale de l’Achaïe. Paul écrivit aux chrétiens de Corinthe deux lettres (1 Corinthiens 1:2 ; 5:9 ; 2 Corinthiens 1:1). En 1 Corinthiens 5:9, il s’agit de la lettre qu’il est en train d’écrire. Paul resta à Corinthe un an et demi, avec Aquilas et Priscilla (Actes 18:1-3, 11) ; il discourait dans la synagogue et persuadait Juifs et Grecs (v. 4). Apollos séjourna également à Corinthe (Actes 19:1). Paul écrivit d’abord une deuxième lettre aux Corinthiens avant de retourner à Corinthe, afin d’avertir une dernière fois ceux qui déshonoraient le Seigneur par leur conduite (2 Corinthiens 1:23). Paul dira à la fin de sa vie qu’Éraste est resté à Corinthe (2 Timothée 4:20).

CORINTHIEN

Habitant de la ville de Corinthe, capitale de la province romaine d’Achaïe (Grèce). Plusieurs Corinthiens crurent au Seigneur Jésus et furent baptisés (Actes 18:8). Le cœur de Paul s’était élargi pour eux (2 Corinthiens 6:11). Deux lettres de Paul adressées aux Corinthiens font partie du Nouveau Testament.

CORNE (keras)

Symbole de puissance. Elle représente, dans Luc 1:69, la puissance de la délivrance de Dieu qui a visité son peuple Israël en la personne de son fils. Dans l’Apocalypse, le terme a aussi ce sens de grande force, en ce qui concerne l’Agneau (5:6), le dragon (12:3) et les deux bêtes (13:1, 11 ; 17:3, 7, 12, 16).

CORNE

Symbole de force.

CORNEILLE

Centurion romain commandant une cohorte établie à Césarée. Dans une vision, un ange lui dit de faire venir Pierre. Celui-ci prêcha Jésus à Corneille ainsi qu’à ses parents et à ses amis intimes. Alors qu’il parlait, l’Esprit Saint tomba sur tous ceux qui entendaient la Parole. Ils furent ensuite baptisés au nom du Seigneur. Cet événement marqua l’introduction des gens des nations dans l’Assemblée. Voir Actes 10.

CORPS

· Physique de l’homme ou de l’animal.
· Spirituel : ayant le caractère du céleste.
· du Christ :
o s’entend du corps qu’il a pris afin de pouvoir donner sa vie ;
o ensemble de tous les croyants vivant à un moment donné sur la terre dont le Christ est la tête 1 Corinthiens 12:12-27.

COS

Île de la Méditerranée située au sud-ouest de l’Asie Mineure. Le navire de Paul y aborda lors de son troisième voyage missionnaire (Actes 21:1).

COSAM (divination)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:28).

COUDÉE (pèchus)

Mesure de longueur d’env. 0,5 mètre (Matthieu 6:27 ; Luc 12:25 ; Jean 21:8).

COULEURS

Blanc :pureté

Bleu :Origine céleste, du ciel

Écarlate :royauté

Rouge :sang

COUPE (potèrion)

Vase pour boire (Luc 22:17). Jésus parle de donner à boire une coupe d’eau (Matthieu 10:42), et mentionne la coupe dont les pharisiens nettoyaient l’extérieur (Matthieu 23:25, 26). La coupe évoque souvent les souffrances du Seigneur (Matthieu 20:22, 23 ; 26:39 ; Marc 14:36 ; Luc 22:42 ; Jean 18:11). La coupe de la cène dominicale rappelle son sang versé (Matthieu 26:27, 28 ; Luc 22:20 ; 1 Corinthiens 11:25-28) ; c’est aussi une coupe de bénédiction (1 Corinthiens 10:16) ; elle fait référence à la troisième coupe de la Pâque juive par laquelle on louait et remerciait Dieu. Dans l’Apocalypse, la coupe symbolise les châtiments divins (14:10 ; 16:1 : phialè, en grec) et les œuvres abominables de Babylone la grande (17:4 ; 18:6).

COURONNE (stephanos ; du verbe qui signifie : entourer)

Elle symbolise la royauté ou la victoire (p. ex. aux jeux olympiques, ou à la suite d’une campagne militaire). Les anciens dans le ciel ont une couronne d’or sur la tête (Apocalypse 4:4). La couronne de justice est donnée à ceux qui aiment l’apparition du Seigneur (2 Timothée 4:8) ; la couronne inflétrissable de gloire est réservée à ceux qui paissent le troupeau de Dieu (1 Pierre 5:4) ; la couronne de vie est promise aux martyrs (Apocalypse 2:10). On mit sur la tête de Jésus une couronne d’épines en dérision (Jean 19:5), mais Dieu lui a donné une couronne d’or fin (Psaume 21:3 ; Apocalypse 14:14).

COURTINE

Rideau de lit.

CR

CRAINTE (phobos ; a donné : phobie)

1. Sentiment de trouble et d’inquiétude dans 1’âme, de terreur en Romains 13:3.

2. Respect de Dieu, du Seigneur Jésus-Christ, révérence à leur égard allant de pair avec la confiance (Actes 9:31; 2 Corinthiens 7:1 ; Éphésiens 5:21 ; 1 Jean 4:17-19) ; elle influence toute la vie du chrétien (p. ex. 1 Pierre 1:17). L’incrédule n’a pas cette crainte de Dieu (Romains 3:18).

CRAINTE

Attitude du croyant devant Dieu, faite de respect et de soumission.

CRÂNE (en hébreu : Golgotha)

Roc près de Jérusalem ayant la forme d’un crâne. Jésus fut crucifié à cet endroit entre deux malfaiteurs (Matthieu 27:33 ; Marc 15:22 ; Luc 23:33 ; Jean 19:17).

CRÉATEUR (ktistès ; litt. : fondateur)

Ce titre s’applique à Dieu, un « fidèle créateur » (1 Pierre 4:19), et à Jésus-Christ, par qui « ont été créées toutes choses » (Colossiens 1:16), ce qui inclut les hommes (Ecc. 12:1). La création (Jean 1:1-3) a été définie comme « l’action de Dieu appelant à l’existence ce qui n’existait pas auparavant ».

CRESCENS (croissant)

Chrétien qui avait suivi Paul et qui s’en était allé en Galatie (2 Timothée 4:10).

CRÈTE

Île importante de la Méditerranée située au sud-est de la Grèce. Le navire de Paul se dirigeant vers Rome côtoya l’île de Crète après avoir quitté Beaux-Ports pour se rendre à Phénice (Actes 27:7-21).

CRISPUS (crépu ; frisé)

Chef de synagogue qui crut au Seigneur Jésus avec toute sa maison (Actes 18:8). Paul le baptisa (1 Corinthiens 1:14).

CRISTAL (krustallos ; de kruos : froid glacial)

Dans Apocalypse 4:6 et 22:1, le terme décrit la mer de verre devant le trône de Dieu, et le fleuve d’eau vive sortant de son trône. L’utilisation d’un dérivé du terme dans Apocalypse 21:11 (une pierre de jaspe cristallin) suggère une pierre très précieuse.

CROIX (stauros)

Poteau vertical avec une traverse horizontale sur lequel on attachait les criminels pour les mettre à mort. Cette forme d’exécution était utilisée à l’origine par les Phéniciens. Les Romains clouaient les mains du condamné à la traverse horizontale et ses pieds au poteau vertical. Pour entraîner une mort plus rapide, l’on rompait les jambes des crucifiés (Jean 19:31). Jésus est sorti de Jérusalem portant sa croix (Jean 19:17) ; c’était une coutume que le condamné porte sa croix jusqu’au lieu de sa crucifixion. La croix symbolise l’œuvre de la rédemption ; la parole de la croix est folie pour les incrédules, mais pour les croyants elle est la puissance de Dieu (1 Corinthiens 1:18). Jésus-Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous sur la croix (Galates 3:13).

CROYANT (de pisteuô : croire, être convaincu)

Les croyants, en tous temps, ont cru Dieu selon ses témoignages. Depuis la Pentecôte, les croyants ayant entendu l’évangile de Dieu ont cru (ou mis leur confiance) en la personne et en l’œuvre de Jésus-Christ. Ils sont bénis avec le croyant Abraham (Galates 3:9). Au début, tous les croyants étaient en un même lieu (se rassemblaient) (Actes 2:44). Le croyant n’a pas de communion avec l’incrédule (2 Corinthiens 6:15).

CROYANT

Celui qui croit ce que Dieu dit. De nos jours, désigne celui qui a cru la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ : Romains 1:16.

CRUCIFIXION

Voir Croix.

CUIVRE

Voir Airain.

CULTE (latreia : adoration ; latreuô : adorer, rendre culte à)

Mot désignant un service en rapport avec le tabernacle du désert (Hébreux 9:1, 9, 10 ; 10:2), ou avec l’adoration chrétienne (Philippiens 3:3). Ailleurs, le substantif et le verbe sont rendus par « service » et « servir », dans le sens de la consécration intérieure et du témoignage extérieur, ou aussi de l’adoration (Matthieu 4:10) ; Luc 4:8, citant Deutéronome 6:13 et 10:20 ; Luc 1:74 ; 2:37 ; Romains 1:9 ; 12:1 ; 2 Timothée 1:3 ; Hébreux 9:14 ; 12:28 ; Apocalypse 7:15 ; 22:3). Mêmes termes pour le service, le culte ou l’adoration des faux dieux (idolâtrie). « Adorer » (proskuneô, en grec ; litt. : se prosterner devant ; proskunètès : adorateur) en Jean 4:20-24 ; traduit ailleurs par rendre hommage : à Dieu (Matthieu 4:10 ; Luc 4:8 ; 1 Corinthiens 14:25 ; Apocalypse 14:7 ; 19:4 ; 22:9), à Jésus (Matthieu 2:2, 11 ; Luc 24:52 ; Jean 9:38 ; Hébreux 1:6 ; Apocalypse 5:14), à un ange (Apocalypse 19:10 ; 22:8), à un homme (Actes 10:25), au diable (Matthieu 4:9), aux démons, aux faux dieux, aux idoles, à la bête (Actes 7:43 ; Apocalypse 9:20 ; 13:4 ; etc). Le terme grec « deisidaimonia » (litt. : crainte de la divinité, ou des dieux) se trouve en Actes 25:19 pour désigner le culte religieux juif, et aussi en Actes 17:22 (terme voisin). Le terme grec « thrèskeia » désigne la religion juive en Actes 26:5, l’adoration rendue aux anges en Colossiens 2:18, et le service religieux chrétien en Jacques 1:26, 27. L’expression fréquente : « servir Dieu », dans les Actes, se rattache au mot grec : piété (sebomai, eusebeia ; p. ex. Actes 13:43 ; 16:14 ; 17:17).

CULTE

Adoration, sacrifice de louange, Hébreux 13:15 ; en esprit et en vérité, Jean 4:24.

CUMIN (kuminon)

Plante dont les graines aromatiques sont utilisées comme assaisonnement. Le cumin donne du goût au pain et aux pâtisseries. Les pharisiens hypocrites ne négligeaient pas de payer la dîme du cumin, mais ne se préoccupaient pas des choses plus importantes prescrites par la loi (Matthieu 23:23).

CUVE

Voir Pressoir.

CYMBALE (kumbalon ; de kumbè : objet creux)

Elle était faite de deux morceaux d’airain qui, frappés ensemble, produisaient un son. La référence à la cymbale retentissante dans 1 Corinthiens 13:1 illustre la situation où quelqu’un exprime des paroles qui ne correspondent, chez lui, à aucun sentiment réel.

CYPRIOTE

Habitant de Chypre. Barnabas était Cypriote de naissance (Actes 4:36), ainsi que Mnason (21:16). Des Cypriotes, venus à Antioche, annoncèrent le Seigneur Jésus aux Grecs (11:20).

CYRÈNE

Ville de Libye au nord de l’Afrique et au sud-ouest de l’île de Crète (Actes 2:10). Cyrène était le lieu d’origine de Simon, contraint par les soldats de porter la croix de Jésus (Matthieu 27:32).

CYRÉNÉEN

Habitant de Cyrène, ville d’une colonie grecque d’Afrique du Nord (Tripolitaine). Lucius était Cyrénéen (Actes 13:1). Un certain Simon, Cyrénéen, fut contraint de porter la croix de Jésus (Marc 15:21 ; Luc 23:26). Des Cyrénéens s’élevèrent contre Étienne (Actes 6:9) et prirent part à sa lapidation (7:58). Des Cyrénéens, venus à Antioche, annoncèrent le Seigneur Jésus aux Grecs (Actes 11:20).

CYRÉNIUS

Gouverneur de la Syrie. Le recensement sous César Auguste eut lieu lorsque Cyrénius eut ce gouvernement (Luc 2:2).

D

DALMANUTHA

Lieu de Palestine proche de la contrée de Magadan. Jésus vint dans la région de Dalmanutha, et reprocha aux pharisiens de demander un signe du ciel pour l’éprouver (Marc 8:10, 11).

DALMATIE

Région de l’Illyrie en Europe sur la côte est de la mer Adriatique. À la fin de sa vie, Paul dira que Tite s’en est allé en Dalmatie (2 Timothée 4:10).

DAMARIS (peut-être : douce)

Femme d’Athènes qui crut à la prédication de Paul, et se joignit à lui avec d’autres (Actes 17:34).

DAMAS

Ville importante de Syrie au nord, près de la Palestine. C’est sur le chemin conduisant à Damas que Paul vit le Seigneur dans sa gloire, et se convertit. Il prêcha l’évangile premièrement dans cette ville, mais dut s’enfuir, dévalé dans une corbeille le long de la muraille (Actes 9:1-25). Paul rappellera plus tard cet épisode marquant de sa vie (Actes 22:1-21 ; 26:9-20 ; 2 Corinthiens 11:32, 33), et son retour à Damas par la suite (Galates 1:17).

DAMASCÉNIEN

Habitant de Damas. Paul put s’enfuir de la ville des Damascéniens en étant dévalé le long de la muraille dans une corbeille (2 Corinthiens 11:32, 33).

DANIEL (Dieu est juge)

Prophète de l’A.T. Jésus mentionne son nom en rapport avec l’abomination de la désolation (Matthieu 24:15).

DAVID (bien-aimé)

Roi de l’A.T. duquel descend Jésus-Christ, le Messie. Il est un type du Seigneur comme roi rejeté, puis vainqueur de ses ennemis. Il est cité dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:1, 6 ; Luc 3:31). Il est dit de lui : « J’ai trouvé David… un homme selon mon cœur qui fera toute ma volonté » (Actes 13:22).

DÉCAPOLE, DÉCAPOLIS (dix villes)

District regroupant dix villes grecques à l’est de la Samarie et au sud-est de la Galilée. De grandes foules de cette région suivirent Jésus (Matthieu 4:25). Le démoniaque possédé par Légion, après avoir été guéri par Jésus, publia en Décapolis tout ce que Jésus lui avait fait (Marc 5:20). Jésus guérit aussi un sourd dans cette région (Marc 7:31-37).

DÉDICACE (enkainia ; de kainos : nouveau)

La fête de la Dédicace (Jean 10:22) perpétuait le souvenir de la dédicace du temple reconstruit après sa destruction au temps d’Antiochus Épiphane. Celui-ci avait dévalisé le temple et érigé une statue de Jupiter dans le lieu très saint. La Dédicace avait été instituée par Judas Macchabée en décembre 164 av. J.-C.

DÉITÉ (theotès)

Dieu, dans la plénitude de son être, sans restriction ; en Christ habite toute la plénitude de la déité corporellement (Colossiens 2:9). Comp. : Divinité.

DÉLIVRANCE

Voir Rédemption. Pour Luc 1:69, 71 et Actes 7:25, voir Salut.

DÉLUGE (kataklusmos ; a donné : cataclysme)

Cataclysme qui se produisit au temps de Noé, plus de 2.000 ans av. J.-C. On lit que « toutes les fontaines du grand abîme se rompirent et les écluses des cieux s’ouvrirent » (Genèse 7:11), de telle sorte que toutes les hautes montagnes furent couvertes d’eau (v. 19). Le déluge constituait un châtiment de Dieu sur un monde d’impies (2 Pierre 2:5) ; seuls furent épargnés Noé le juste et toute sa maison (Matthieu 24:38, 39 ; Luc 17:26, 27 ; 1 Pierre 3:20).

DÉMAS (de : Déméter, divinité agraire)

Un des compagnons d’œuvre de Paul (Phm. 24 ; Colossiens 4:14). Il abandonna l’apôtre, ayant aimé le présent siècle, c.-à-d. le monde (2 Timothée 4:10).

DÉMÉTRIUS (de : Déméter, divinité agraire)

1. Éphésien qui faisait des temples de la déesse Diane en argent. Il souleva les autres artisans contre Paul, craignant que le temple de Diane ne perde son prestige, ce qui aurait réduit leur activité (Actes 19:24, 38).

2. Chrétien dont l’apôtre Jean écrit qu’il a le témoignage de tous, et de la vérité (3 Jean 12).

DÉMON (daimôn, daimonion)

Pour les païens : divinités inférieures, demi-dieux. Selon la Parole, anges déchus entraînés par Satan dans sa chute, et qui restent sous l’autorité de ce chef des démons, en attendant le jour de leur jugement (Matthieu 25:41). Ce sont présentement des esprits malfaisants qui incitent les hommes à mal faire (1 Timothée 4:1). Ils peuvent même s’emparer totalement de l’esprit d’un homme pour l’égarer (voir Démoniaque). Les hommes, en se prosternant devant les idoles, rendaient culte à des démons (Deutéronome 32:17 ; Actes 17:18 : voir la note) qui les asservissaient ainsi. Jésus est venu pour chasser les démons (Luc 13:32), pour détruire la puissance du diable et de ses anges.

DÉMONIAQUE (daimonizomenos)

Personne possédée par un démon qui l’égare dans son esprit. Quand le Seigneur était sur la terre, il y avait visiblement beaucoup de démoniaques. On les lui amenait pour qu’il les guérisse (p. ex. Matthieu 8:16).

DENIER (dènarion)

Pièce de monnaie romaine valant un peu moins d’une drachme. Le Samaritain donna deux deniers à l’hôtelier pour qu’il prenne soin de l’homme tombé entre les mains des voleurs (Luc 10:30-37). Le denier équivalait au salaire d’un ouvrier agricole pour une journée (Matthieu 20:2). Le coût excessif d’un denier pour une mesure de froment ou trois mesures d’orge a trait à un temps de disette (Apocalypse 6:6).

DENIER

Pièce de monnaie équivalente au salaire journalier d’un ouvrier.

DENYS (de : Dionysos, dieu grec du vin)

Membre de l’Aréopage, tribunal d’Athènes. Il crut à la prédication de Paul, et se joignit à lui avec d’autres (Actes 17:34).

DERBE

Ville d’Asie Mineure située dans la plaine de Lycaonie. Paul et Barnabas y évangélisèrent lors d’un premier voyage missionnaire (Actes 14:6, 7, 20). Paul, accompagné de Silas, y retourna lors de son deuxième voyage missionnaire, et fit la rencontre de Timothée (Actes 16:1) qui était de Derbe (20:4).

DESCENDANTS (ekgonos)

Le mot signifie litt. : « ceux qui sont nés de » (1 Timothée 5:4).

DÉSOLATION (erèmosis ; de erèmos : désert)

Dévastation, destruction totale (Matthieu 24:15 ; Luc 21:20 ; Apocalypse 18:16, 19).

DI

DIABLE (diabolos)

Un des noms qui caractérisent Satan. Le mot signifie accusateur, mais plus spécifiquement calomniateur. Le diable est le grand ennemi de Dieu et de l’homme. Il a été vaincu par Christ à la croix (Hébreux 2:14). Le croyant est appelé à tenir ferme contre ses artifices (Éphésiens 6:11). Le diable sera particulièrement actif après l’enlèvement de l’Église, et agira avec fureur, sachant qu’il a peu de temps (Apocalypse 12:12). Il sera lié pour 1000 ans et jeté dans l’abîme durant le millénium (20:1-3). À la fin des 1000 ans, il sortira pour égarer les nations, mais il sera précipité dans l’étang de feu et de soufre où il sera tourmenté éternellement (20:7-10). La seule autre utilisation du terme est pour désigner Judas le traître (Jean 6:70).

DIABLE

Voir Satan.

DIACRE

Voir Serviteur.

DIACRES

Serviteurs ayant une charge matérielle dans une communauté.

DIANE

La Diane d’Éphèse (Actes 19:24-37) était, chez les Romains, la déesse de la chasse et de la fécondité, mère de l’Asie Mineure ; son nom grec était Artémis. Son temple était considéré comme l’une des sept merveilles d’alors. Des orfèvres, tels que Démétrius, retiraient un grand profit de la fabrication de temples miniatures de Diane, en argent.

DIDRACHME (didrachmon)

Impôt personnel que les Juifs adultes devaient verser pour l’entretien et les services du temple. La didrachme, ou double drachme, valait env. deux deniers romains. Jésus fit un miracle, afin de payer cet impôt personnel. Un statère (c.-à-d. deux didrachmes) apporté par un poisson permit à Pierre de payer l’impôt (Matthieu 17:24-27).

DIDYME

Voir Thomas.

DIEU

L’Être suprême, éternel, connu par ses œuvres dans sa puissance éternelle et sa divinité (Romains 1:20 ; Psaume 19:1). Il est le Seigneur Tout-puissant (Apocalypse 4:8). Il est Dieu en trois personnes : Père, fils et Saint-Esprit. Il s’est révélé dans la Personne du Seigneur Jésus-Christ, qui est Dieu manifesté en chair, Parole de Dieu devenue chair (1 Timothée 3:16 ; Jean 1:14). « Dieu est amour » (1 Jean 4:8 ; Jean 3:16). « Dieu est lumière » (1 Jean 1:5). Il se révèle aux saints de l’époque chrétienne sous le doux nom de Père (Jean 20:17). Les caractéristiques et les attributs principaux de Dieu mentionnés dans l’Écriture sont : (1) Éternité (Ésaïe 57:15 ; 1 Timothée 1:17) ; (2) Immortalité (1 Timothée 6:16 ; Psaume 90:2) ; (3) Omnipotence (Job 11:7 ; Romains 1:20) et Souveraineté (1 Timothée 6:15) ; (4) Invisibilité (1 Timothée 1:17 ; 6:16) ; (5) Omniprésence (Psaume 139:7-10 ; Jérémie 23:23, 24) ; (6) Omniscience (1 Chroniques 28:9 ; Jérémie 1:5 ; Romains 8:29, 30 ; Hébreux 4:13) ; (7) Incorruptibilité (Romains 1:23 ; Jacques 1:13) ; (8) Immutabilité (Mal. 3:6 ; Jacques 1:17) ; (9) Sagesse (Psaume 104:24 ; Romains 11:33-36) ; (10) Sainteté (Amos 4:2 ; Luc 1:49) ; (11) Justice (Romains 2:5-7 ; 2 Timothée 4:8) ; (12) Grâce et miséricorde (Luc 1:50 ; Romains 3:24 ; Éphésiens 2:4) ; (13) Patience (Romains 2:4 ; 15:5) ; (14) fidélité (Psaume 92:1, 2 ; 1 Corinthiens 1:9). Quelle grâce de pouvoir dire avec le psalmiste : « Ce Dieu est notre Dieu pour toujours » (Psaume 48:14). [Walter Scott]

DIEU

L’Être suprême, unique, possédant seul l’immortalité. Appelé en hébreu suivant ses attributs ou relations :

· EL : Le Puissant.
· ELOAH : le Dieu suprême, singulier d’Elohim.
· ELOHIM : la Déité, dans le sens absolu : Genèse 1:1.
· JAHVE ou JÉHOVAH ou YAHWEH : transcription de JHWH ou YHWH en hébreu qui signifie : l’Être invariable, immuable. Celui qui est éternellement. Nom sous lequel Dieu se révèle à Moïse (Exode 3:14 et 6:2-8). Les israélites l’avaient remplacé par « Adonaï » de peur de tomber sous la condamnation de Lévitique 24:16.
· PÈRE : nom de Dieu révélé par Jésus-Christ à ceux qui par la foi en Lui, sont devenus enfants de Dieu.
· SHADDAI : le Tout puissant.

DÎME (dekatè)

Dixième partie du revenu, qui était consacrée à l’Éternel, sous la loi ; p. ex. la dîme de la semence de la terre, du fruit des arbres, du gros et du menu bétail, pour subvenir aux besoins des lévites et des sacrificateurs (Lévitique 27:30-32). La dîme était pratiquée avant la loi : Abraham donna la dîme de tout le butin à Melchisédec (Hébreux 7:2). Sous la grâce, les croyants sont exhortés à donner libéralement de leurs biens (2 Corinthiens 9:6).

DÎME

La 10 ème partie d’un bien.

DÎNER (ariston ; litt. : un repas pris tôt)

Repas pris le matin, mais le mot désigne aussi tout autre repas. La coutume exigeait que les invités se lavent les mains et les pieds avant le repas (Luc 7:44 ; 11:38). Lors de sa troisième manifestation aux disciples après la résurrection, Jésus sur le rivage les invita à venir dîner (Jean 21:12, 15). Dans une parabole de Jésus, les convives sont invités au dîner des noces du fils du roi (Matthieu 22:1-14).

DIOSCURES

Nom de deux demi-dieux des Grecs et des Romains, Castor et Pollux. Ils étaient fils de Jupiter mais de mères différentes, selon la mythologie. Ils devaient préserver les navires des naufrages. Le navire d’Alexandrie qu’emprunta Paul avait pour enseigne sur sa proue « les Dioscures » (Actes 28:11).

DIOTRÈPHE (nourri par Zeus)

Chrétien qui aimait à occuper la première place dans l’assemblée ; il empêchait de recevoir les frères de l’extérieur ; il chassait même ceux qui voulaient les recevoir (3 Jean 9, 10).

DISCIPLE (mathètès ; du verbe qui signifie : apprendre)

Celui qui s’attache à un maître, suit ses enseignements et les met en pratique (Matthieu 10:24). Jean le baptiseur avait ses disciples (Matthieu 9:14 ; Jean 1:35) ; les pharisiens avaient aussi les leurs (Matthieu 22:15, 16). Le terme s’applique spécialement aux douze apôtres du Seigneur (Matthieu 10:1-4 ; Luc 6:13-16). Un disciple est celui qui reçoit par la foi les enseignements de Jésus et des apôtres, et les met en pratique.

DISCIPLE

= Qui suit le Maître, son enseignement.

DISPENSATION

Ce mot traduit le mot grec qui est l’origine du mot « économie », traduit en Éphésiens1:10 et 3:2 par « administration ». Il désigne une période de temps ou d’âges au cours desquels Dieu agit d’une certaine manière avec l’homme, a un certain type de relations avec l’homme ; l’homme étant responsable vis-à-vis de Dieu de manière correspondante. Dispensation de la loi = temps des relations entre Dieu et Israël sous la loi de Moïse. Dispensation de la grâce = période chrétienne où l’homme ne peut être en relation avec Dieu que sur le pied de la grâce.

DIVINATION

Habileté à découvrir ce qui est caché par des moyens qui ne sont pas naturels. En rapport avec l’esprit de divination de la servante d’Actes 16:16, voir Python.

DIVINITÉ (theiotès)

1. Ce mot caractérise la nature de Dieu et sa puissance infinie. Elle se discerne, au moyen de l’intelligence, dans la création (Romains 1:20 ; voir Créateur). Comp. : Déité.

2. Divinité (to theion ; litt. : le divin ; Actes 17:29) est un terme employé en contraste avec les idoles et les divinités étrangères (daimonion : démon, Actes 17:18).

DIVORCE (apostasion ; litt. : défection)

Dissolution des liens du mariage. Jésus explique que sous la loi de Moïse, le divorce avait été permis à cause de la dureté de cœur des Israélites (Matthieu 19:7, 8) ; mais il maintient l’indissolubilité du mariage devant Dieu, selon sa pensée dès le commencement (v. 6).

DO

DOCTEUR (didaskalos : celui qui enseigne)

Dans les épîtres, croyant ayant reçu un don de grâce spirituel pour l’enseignement de la Parole de Dieu (1 Corinthiens 12:28 ; Éphésiens 4:11).

DOCTEUR

Dans une communauté, celui qui a le don et la charge d’enseigner.

DOCTEUR DE LA LOI (nomodidaskalos ; litt. : enseignant de la loi)

Scribe spécialisé dans l’enseignement de la loi, et des Écritures en général. Gamaliel, par exemple, était un pharisien docteur de la loi (Actes 5:34).

DOMINICAL (kuriakos ; de kurios : seigneur, maître)

Qui appartient en propre au Seigneur. Le terme est utilisé seulement en rapport avec le Seigneur Jésus : la cène dominicale (1 Corinthiens 11:20) et la journée dominicale ou du dimanche (Apocalypse 1:10).

DON (charisma ; de charis : grâce ; a donné : charisme)

Mot qui signifie un don gratuit, une faveur de la part de Dieu : le salut au pécheur repentant (Romains 5:15 ; 6:23), le rétablissement d’Israël en vertu des promesses faites aux pères (Romains 11:29), les capacités spirituelles données aux croyants (Romains 12:6 ; 1 Corinthiens 12:4 ; 1 Pierre 4:10) en vue de la formation et de l’édification de l’Assemblée.

DORCAS (gazelle)

Femme disciple de la ville de Joppé, chrétienne donc, pleine de bonnes œuvres et d’aumônes. Elle mourut, mais Pierre pria pour elle et elle reprit vie (Actes 9:36-43). Son nom était Tabitha en hébreu et Dorcas en grec.

DRACHME (drachmè)

Pièce de monnaie grecque valant env. un denier romain. La drachme perdue (Luc 15:8-10) symbolise un pécheur perdu que l’Esprit Saint (représenté par la femme) recherche en vue de son salut.

DRAGON (drakôn)

Satan est représenté comme un grand dragon roux, ayant sept têtes et dix cornes (Apocalypse 12:1-6). Il s’en prend à la femme (Israël) pour dévorer son enfant (le Christ) ; mais l’enfant est enlevé (ascension du Christ), et la femme s’enfuit au désert où elle est nourrie (protection durant la grande tribulation sous l’antichrist). L’archange Michel et ses anges combattront contre le dragon qui sera précipité sur la terre. Le dragon, le serpent ancien qui est le diable, Satan, sera lié, jeté dans l’abîme et enfermé pour 1000 ans, avant le millénium (Apocalypse 20:1-3).

DROIT DE CITÉ

Pour cette expression (Éphésiens 2:12), voir Bourgeoisie.

DROITE

Nom d’une rue de Damas où était située la maison d’un nommé Judas. Paul, aveugle à la suite de sa vision du Seigneur sur le chemin de Damas, y fut conduit. Un disciple nommé Ananias lui imposa les mains pour qu’il recouvre la vue (Actes 9:11).

DRUSILLE

Femme juive du gouverneur Félix (Actes 24:24). On sait qu’elle périt avec son fils dans l’éruption du Vésuve en 79 ap. J.-C.

E

ÉBER (de l’autre côté, au-delà)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:35 ; Héber : Genèse 10:24).

ÉCARLATE (kokkinos)

Couleur rouge éclatant d’une teinture obtenue à partir de la cochenille. Elle symbolise la grandeur de ce monde ; Babylone la grande est vêtue d’écarlate (Apocalypse 17:4 ; 18:12, 16), de même que la bête de l’Empire romain (Apocalypse 17:3). On mit au Seigneur un manteau d’écarlate en dérision avant sa crucifixion (Matthieu 27:28). Moïse se servit de la laine écarlate pour asperger de sang le livre de la loi et le peuple, en signe d’alliance (Hébreux 9:19-20).

ÉCHARDE (skolops)

Mot désignant un objet pointu et pénétrant tel qu’une épine. L’écharde pour la chair de l’apôtre Paul (2 Corinthiens 12:7) était une douloureuse infirmité corporelle, telle qu’il avait supplié le Seigneur trois fois qu’elle se retirât de lui ; mais le Seigneur ne l’a pas permis, pour que sa puissance soit pleinement manifestée dans le service de Paul.

ÉCONOME

Voir Administration.

ÉCONOMIE

Voir Dispensation.

ÉCRITURES

Saintes Écritures, la Parole de Dieu.

ÉGLISE

Voir Assemblée.

ÉGLISE ou ASSEMBLÉE :

· Congrégation des Israélites.
· Ensemble des vrais croyants depuis la mort du Christ jusqu’à son retour. Composée seulement de pierres vivantes selon la 1ière épître de Pierre chap. 2.
· Ensemble des vrais croyants dans une localité.

ÉGYPTE

Pays d’Afrique du nord, au sud-ouest de la Palestine. L’Égypte est mentionnée en rapport avec le séjour des Israélites dans ce pays au temps de Joseph (Actes 7:9-16 ; 13:17), et de leur sortie sous la conduite de Moïse (Actes 7:17-43 ; Hébreux 3:16 ; 8:9 ; 11:26, 27 ; Jude 5). Joseph, l’époux de Marie, dut fuir en Égypte avec l’enfant et Marie, car Hérode cherchait à faire périr Jésus (Matthieu 2:13-20). Jérusalem est appelée spirituellement Sodome et Égypte en Apocalypse 11:8.

ÉGYPTIEN

Habitant de l’Égypte. Les Israélites furent en captivité dans ce pays. Moïse, qui les fit sortir d’Égypte, fut lui-même instruit dans toute la sagesse des Égyptiens (Actes 7:22) ; il frappa l’un d’eux pour défendre un Israélite (v. 24) et le tua (v. 28). Ayant tenté de poursuivre les Israélites, les Égyptiens furent engloutis dans la mer Rouge (Hébreux 11:29). L’apôtre Paul fut confondu avec un Égyptien qui avait provoqué une sédition (Actes 21:38).

EL

ÉLAMITE (haut pays)

Habitant de l’Élam en Asie, un pays au nord du golfe Persique. Sa capitale était Suse. Ce peuple renversa les Babyloniens au dix-huitième siècle av. J.-C. Le jour de la Pentecôte, des Élamites entendirent annoncer l’évangile dans leur propre langue (Actes 2:9-11).

ÉLÉAZAR (Dieu a aidé)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:15).

ÉLECTION (eklogè ; de eklegô : choisir, élire)

L’élection est le choix souverain de Dieu. Les croyants ont été élus en Christ avant la fondation du monde (Éphésiens 1:4), mais tous les hommes demeurent responsables d’accepter personnellement le salut de Dieu. Jésus est l’élu de Dieu en tant que Christ (Luc 23:35). Il est aussi la maîtresse pierre de coin, élue et précieuse, sur laquelle repose l’Assemblée (1 Pierre 2:4-7). Les anges élus (1 Timothée 5:21) sont en contraste avec les anges déchus.

EL - ELOHIM - ELOAH

Voir Dieu.

ÉLIAKIM (Dieu qui élève)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:13 ; Luc 3:31).

ÉLIE (l’Éternel est son Dieu ; comp. : 1 Rois 18:39)

Prophète en Israël. Mentionné en rapport avec Jean le baptiseur (Matthieu 11:14 ; Luc 1:17) et le Seigneur Jésus (Matthieu 16:14 ; Marc 8:28 ; Luc 9:19 ; Marc 6:15 ; Luc 9:8 ; Jean 1:21, 25). Élie était un homme ayant les mêmes passions que nous et Dieu exauça sa prière (Jacques 5:17, 18). En son temps, il fut envoyé vers la veuve de Sarepta, en pays étranger, bien qu’il y eût plusieurs veuves en Israël (Luc 4:25, 26). Élie pensait être resté seul fidèle à l’Éternel, mais celui-ci s’était réservé 7000 hommes fidèles (Romains 11:2-4). Il apparut avec Moïse sur la montagne lors de la transfiguration du Seigneur (Matthieu 17:1-13 ; Marc 9:2-13 ; Luc 9:28-36). Quelques-uns croyaient que Jésus sur la croix appelait Élie (Matthieu 27:47-49 ; Marc 15:35, 36). Jacques et Jean voulaient faire descendre le feu du ciel comme l’avait fait Élie (Luc 9:54).

ÉLIÉZER (Dieu de secours)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:29).

ÉLISABETH (Dieu du serment)

Femme du sacrificateur Zacharie et mère de Jean le baptiseur. Auparavant stérile, elle conçut un fils dans sa vieillesse. Elle fut remplie de l’Esprit Saint et reconnut Marie comme la mère du Seigneur. Voir Luc 1:5-80.

ÉLISÉE (Dieu est son salut)

Jésus mentionne le nom de ce prophète d’Israël en rapport avec un temps où il y avait plusieurs lépreux en Israël. Naaman seul, un étranger, fut rendu net (Luc 4:27).

ÉLIUD (Dieu de majesté)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:14, 15).

ELMODAM

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:28).

ÉLYMAS (sorcier)

Autre nom du magicien Bar-Jésus (Actes 13:8).

ÉMERAUDE (smaragdos)

Le quatrième fondement de la muraille de la Jérusalem céleste est orné d’émeraude (Apocalypse 21:19). Il s’agit d’une pierre précieuse transparente de teinte vert pâle. Dans la vision de Jean, l’arc-en-ciel autour du trône était semblable à une émeraude (Apocalypse 4:3).

EMMANUEL

Dieu avec nous. Nom que portera le Christ pendant le Millénium.

EMMAÜS

Village situé à env. 11 kilomètres au nord-ouest de Jérusalem. Le soir de sa résurrection, Jésus s’entretint avec deux disciples d’Emmaüs, et entra chez eux (Luc 24:13-25).

EMMOR , HAMOR (âne)

Abraham avait acheté un sépulcre des fils d’Emmor (Actes 7:16). Sichem était un des fils d’Emmor. Voir Genèse 33:19.

ENCENS (libanos ; d’un mot hébreu qui signifie : blanc)

Résine blanche odorante obtenue en faisant une incision à l’écorce d’un arbre. L’encens dégage en brûlant une odeur pénétrante. Les mages venus de l’Orient pour adorer Jésus lui offrirent de l’encens avec de l’or et de la myrrhe (Matthieu 2:11). L’encens symbolise la perfection de la personne du fils de Dieu, une odeur agréable devant son Dieu et Père, dans sa vie et dans sa mort. L’encens se trouve aussi en Apocalypse 18:13 comme marchandise de prix achetée par Babylone.

ENCENSOIR (libanôtos)

Vase servant à brûler de l’encens. En Apocalypse 8:1-5, un ange se tient devant l’autel avec un encensoir d’or ; il le remplit du feu de l’autel et le jette sur la terre. Un encensoir d’or (thumiatèrion, en grec) se trouvait dans le lieu très saint du tabernacle de Dieu en Israël (Hébreux 9:4).

ENDORMI

· Désigne le croyant dont la vie terrestre cesse (1 Corinthiens 15:18 ; 1 Thessaloniciens 4:14).
· Celui qui spirituellement se refroidit (1 Thessaloniciens 5:6).

ÉNÉE (initié)

Paralytique qui fut guéri par Pierre au nom de Jésus. Sa guérison eut pour effet de tourner vers le Seigneur ceux qui habitaient sa région (Actes 9:32-35).

ENFANT DE DIEU

Nom donné au croyant en vertu de l’adoption et du privilège que le sacrifice du Christ lui a acquis.

ENFER

Voir Géhenne.

ENLÈVEMENT (metatithèmi : enlever, transférer)

Énoch fut enlevé pour ne pas passer par la mort (Hébreux 11:5), belle illustration des croyants vivants qui seront pris pour aller à la rencontre du Seigneur. Voir Espérance.

ENLÈVEMENT

Désigne l’acte par lequel le Christ, selon 1 Thessaloniciens 4:17, reviendra sur la nue pour ravir ceux qui lui appartiennent (voir aussi 1 Corinthiens 15:51-57).

ÉNOCH (initié)

Nom d’un patriarche mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:37). Il reçut le témoignage d’avoir plu à Dieu, qui l’enleva sans qu’il connût la mort (Hébreux 11:5). Jude parle d’Énoch comme ayant prophétisé au sujet des impies qui seraient jugés à la venue du Seigneur (v. 14, 15). L’enlèvement d’Énoch avant le déluge préfigure l’enlèvement des croyants avant les jugements apocalyptiques.

ÉNON (lieu de sources)

Lieu en Palestine près de Salim où Jean baptisait ; il y avait là beaucoup d’eau (Jean 3:23).

ÉNOS (mortel)

Nom d’un patriarche mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:38). Il est le petit-fils d’Adam.

ENSEIGNEMENT (ou doctrine : didachè, didaskalia)

Doctrine de Dieu (Tite 2:10) transmise par Jésus (Marc 4:2 ; 12:38), puis par les apôtres (1 Corinthiens 11:2 ; 2 Thessaloniciens 2:15) ainsi que des docteurs, et des fidèles qualifiés (1 Timothée 5:17 ; Tite 1:9).

ENTENDEMENT (nous, noòs : faculté de penser, esprit ; dianoia : intelligence)

Ce terme a le sens de compréhension par l’intelligence de l’esprit. La Parole met en contraste l’entendement des incrédules, qui est corrompu (1 Timothée 6:5 ; 2 Timothée 3:8) et obscurci (Éphésiens 4:18), et celui des croyants qui est renouvelé (Colossiens 1.21 ; Éphésiens 4:23). En 2 Corinthiens 3:14, « entendement » a le sens de « pensées » (noèma, en grec).

ENTENDEMENT

Définition de H.R. dans Notes sur Colossiens 1:21 : Faculté morale de l’homme, créature intelligente, qui le met au-dessus de l’animal, et le rend capable d’être dans une relation consciente avec Dieu.

EP

ÉPAÏNÈTE (digne de louange)

Paul fait saluer ce frère, un des premiers convertis de l’Asie Mineure (Romains 16:5).

ÉPAPHRAS (de Épaphrodite : consacré à Aphrodite)

Paul parle de ce compagnon de service comme d’un fidèle serviteur du Christ (Colossiens 1:7), combattant pour les Colossiens par des prières (4:12). Devenu compagnon de captivité de Paul, Épaphras fait saluer Philémon dans cette épître (v. 23, 24).

ÉPAPHRODITE (consacré à Aphrodite, déesse grecque de la beauté et de l’amour)

Compagnon d’œuvre et compagnon d’armes de Paul ; il avait été envoyé par les Philippiens pour transmettre un don à Paul. Il avait été malade, fort près de la mort. Voir Philippiens 2:25-30 ; 4:18.

ÉPHÈSE

Ville de Lydie sur la côte ouest de l’Asie Mineure. Paul discourut avec les Juifs dans la synagogue d’Éphèse lors de son deuxième voyage missionnaire (Actes 18:19). Apollos vint par la suite à Éphèse (v. 24-26). Paul revint à Éphèse et y enseigna pendant au moins deux ans lors de son troisième voyage missionnaire (Actes 19:1-20). Plus tard, alors qu’il était à Milet, il fit venir vers lui les anciens de l’assemblée d’Éphèse pour leur faire ses recommandations et ses adieux (Actes 20:17-38). Paul mentionne ses séjours à Éphèse dans une lettre aux Corinthiens (1 Corinthiens 15:32 ; 16:8). Timothée était resté à Éphèse à la demande de Paul (1 Timothée 1:3) qui lui avait envoyé Tychique (2 Timothée 4:12). Onésiphore avait rendu de grands services à Éphèse (2 Timothée 1:16-18). L’assemblée d’Éphèse est une des sept assemblées à qui est adressée une lettre dans l’Apocalypse (Apocalypse 1:11 ; 2:1-7).

ÉPHÉSIEN

Habitant de la ville d’Éphèse, capitale de la province romaine d’Asie. Les Éphésiens étaient voués au culte de la déesse Diane (Actes 19:23-41). Trophime était Éphésien (Actes 21:29).

ÉPHRAÏM (deux faons)

Ville à env. 25 kilomètres au nord-est de Jérusalem, près du désert. Jésus y séjourna avec ses disciples (Jean 11:54).

ÉPICURIEN

Voir Philosophie.

ÉPINE (akantha ; de akè : pointe)

Un grand nombre de plantes portent des épines en Israël. La couronne d’épines du Seigneur a sans doute été tressée d’épines provenant d’un arbuste abondant sur les collines environnantes de Jérusalem ; cette plante est très flexible et se prête bien à cet usage. Jésus sortit, portant la couronne d’épines (Jean 19:5) ; on se moquait ainsi de lui, car les empereurs romains portaient des couronnes. La terre qui porte des épines et des chardons est réprouvée de Dieu, car c’est un signe de malédiction (Hébreux 6:8).

ÉPISCOPE

Voir Surveillant.

ÉPÎTRE (epistolè)

Nom donné aux 21 livres du N.T. se présentant comme des lettres. Elles sont adressées à des assemblées locales ou à des individus. Paul a écrit 14 épîtres, si on inclut celle aux Hébreux dont l’auteur n’est pas mentionné. Pierre est l’auteur de deux épîtres, Jean de trois, Jacques d’une, Jude d’une. Les titres au début des épîtres ont été ajoutés par d’autres que leurs auteurs.

ÉPOUX (numphios)

Le mot se rencontre dans le N.T. avec son sens habituel. Il se rapporte aussi à Christ et à son épouse, l’Assemblée ; dans Matthieu 25:1-13, à titre d’exemple, Jésus parle de lui-même comme de l’époux.

ÉPREUVE

1. (dokimè ; dokimazô : mettre à l’épreuve) Ce qui agit sur une personne pour démontrer la réalité de certaines qualités telles que l’obéissance (2 Corinthiens 2:9), la sincérité de l’amour (2 Corinthiens 8:8), le zèle (2 Corinthiens 8:22), le service (Philippiens 2:22), la foi (Jacques 1:3 ; 1 Pierre 1:7), la vie personnelle (1 Timothée 3:10), les cœurs que Dieu lui-même éprouve (1 Thessaloniciens 2:4). Le croyant est aussi appelé à s’éprouver lui-même, c.-à-d. à s’examiner (1 Corinthiens 11:28) ; il doit éprouver sa propre œuvre (Galates 6:4), les esprits des prophètes (1 Jean 4:1) et même toutes choses (1 Thessaloniciens 5:21). Les œuvres des chrétiens seront éprouvées par le feu (1 Corinthiens 3:13), c.-à-d. qu’elles seront approuvées ou désapprouvées au tribunal de Christ.

2. (peirasmos ; litt. : passage à la limite ; peirazô : faire l’épreuve de) Ce mot est utilisé dans certains cas pour « tentation » ; il a aussi le sens d’épreuve, mais non pas dans le but de démontrer la qualité de l’objet de l’épreuve. En diverses occasions, Jésus fut mis à l’épreuve par des demandes et des questions des pharisiens et des sadducéens ; ils cherchaient à le prendre en défaut (p. ex. Matthieu 16:1 ; 19:3). Les Israélites ont éprouvé Dieu dans le désert (Hébreux 3:9). Jésus éprouva la foi de Philippe (Jean 6:6). Le mot est aussi utilisé en 2 Corinthiens 13:5, traduit par : « examinez-vous » ; il est explicité à la ligne suivante par le verbe : « dokimazô : éprouvez-vous ». On le trouve encore en Apocalypse 2:2, en rapport avec la mise à l’épreuve par les chrétiens d’Éphèse des soi-disant apôtres. Il est utilisé également pour l’épreuve que Satan va faire subir aux croyants de Smyrne, en jetant quelques-uns d’entre eux en prison (Apocalypse 2:10). En Hébreux 11:17, 36, le même terme est employé au sujet des épreuves par lesquelles Dieu a fait passer les croyants de l’A.T.

ER (veillant)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:28).

ÉRASTE (bien-aimé)

1. Administrateur de la ville de Corinthe ; il transmet ses salutations aux chrétiens de Rome (Romains 16:23).

2. Le même que le précédent, ou un autre chrétien qui servait Paul (Actes 19:22 ; 2 Timothée 4:20).

ES

ÉSAÏE (l’Éternel a sauvé)

Nom d’un prophète de l’A.T. cité par Jésus à diverses occasions, ainsi que dans le livre des Actes et l’épître aux Romains (p. ex. Actes 8:26-35).

ÉSAÜ (velu)

fils d’Isaac et de Rebecca, et frère jumeau de Jacob. Ce profane vendit son droit de premier-né pour un seul mets. Il chercha plus tard à obtenir la bénédiction paternelle, mais il fut rejeté. (Hébreux 12:16-17). Isaac le bénit seulement à l’égard des choses à venir (Hébreux 11:20). On lit dans Romains 9:13 que Dieu a aimé Jacob et haï Ésaü. On peut supposer que dans le premier cas, il s’agit de la souveraine grâce de Dieu qui aime un croyant pour sa foi, malgré ses inconséquences ; dans le second cas, l’attitude de Dieu fait suite au mépris d’Ésaü des promesses divines de bénédiction faites à ses pères.

ESLI (mes yeux sont tournés vers l’Éternel ; forme abrégée de Élioénaï : 1 Chroniques 3:23, 24)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:25).

ESPAGNE

Pays du sud-ouest de l’Europe. Paul désirait se rendre en Espagne (Romains 15:24, 28), mais nous ne pensons pas qu’il s’y soit rendu.

ESPÉRANCE (elpis)

Contrairement à l’espérance humaine qui comporte une part d’incertitude, l’espérance chrétienne a été décrite comme une attente heureuse et confiante. Elle s’appuie sur les promesses certaines de Dieu, qui ne peut mentir. Elle s’attache à ce qui est invisible et futur (Romains 8:24, 25). La bienheureuse espérance, dont il est question dans Tite 2:13, correspond à la venue du Seigneur pour prendre les croyants auprès de lui ; voir Enlèvement.

ESPÉRANCE

· Attente des croyants dans l’accomplissement des promesses de Dieu.
· Retour du Seigneur, appelée bienheureuse en Tite 2:13.

ESPRIT (pneuma ; litt. : souffle)

Il est difficile de différencier l’esprit et l’âme, mais la Parole reconnaît la distinction (Hébreux 4:12). L’esprit a été défini comme le siège de la puissance intellectuelle et morale de l’homme. C’est la partie invisible et immatérielle de la personne, qui quitte le corps à la mort (Luc 8:55). Le terme est utilisé pour désigner les démons (Matthieu 8:16) et les anges (Hébreux 1:14). Il désigne aussi Dieu l’Esprit Saint (Matthieu 4:1 ; Luc 4:18).

ESPRIT

Partie de l’homme par laquelle il a conscience de Dieu.

ESPRIT IMMONDE ou IMPUR, MALIN, MAUVAIS

Voir Démon.

ESPRIT SAINT

Il est la troisième personne de la déité, nommée en Matthieu 28:19:Il a été envoyé par Dieu le Père et par le Seigneur Jésus (Jean 14:26 ; 15:26). Plusieurs passages attestent sa personnalité et son autorité divines. Ananias mentit à l’Esprit Saint (Actes 5:3) ; Paul et Timothée furent empêchés par l’Esprit Saint de prêcher en Asie et de se rendre en Bithynie (Actes 16:6, 7). Les saints sont édifiés ensemble pour être une habitation de Dieu par l’Esprit (Éphésiens 2:22 ; 1 Corinthiens 3:16). C’est l’Esprit Saint qui vivifie ceux qui sont sauvés (Jean 6:63), et les scelle (Éphésiens 1:13) ; il habite en eux et les unit en un seul corps en Christ (1 Corinthiens 12:13). Il est leur Consolateur ou Avocat sur la terre, comme Jésus-Christ l’est dans le ciel (Jean 14:16, 26). Bien que l’Esprit Saint ait agi dans les saints de l’A.T., il n’est pas venu sur la terre comme Personne avant l’ascension de Christ (Jean 16:7). En plus de son œuvre dans les saints et par eux, sa présence sur la terre après la crucifixion du Seigneur aurait dû convaincre le monde de péché, de justice et de jugement (Jean 16:8-11).

ESROM (cour)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:3 ; Luc 3:33). Voir Ruth 4:18, 19 (Hetsron).

ÉTANG DE FEU (limnè tou puros)

Lieu de souffrance et de perdition éternelle réservé aux hommes incrédules ainsi qu’aux anges déchus. La bête et l’antichrist seront jetés vifs dans l’étang de feu avant même le jugement du grand trône blanc (Apocalypse 19:20) ; le diable également (20:10). La mort et le hadès seront jetés dans l’étang de feu qui constitue la seconde mort, une mort éternelle (20:14) ; ceux dont le nom ne sera pas trouvé dans le livre de vie lors du jugement du grand trône blanc seront jetés dans l’étang de feu (20:15). Le feu et le soufre de l’étang brûlant (21:8) sont synonymes de tourments indescriptibles. Le feu éternel a d’abord été préparé pour le diable et ses anges (Matthieu 25:41).

ÉTERNEL (aiônios ; de aiôn : âge, durée)

Ce terme comporte deux aspects : une notion physique, celle d’une sphère où le temps n’existe pas ; une notion spirituelle liée étroitement à la nature même de Dieu. Il définit Dieu (Romains 16:26) et l’Esprit Saint (Hébreux 9:14). Jésus-Christ est l’auteur du salut éternel (Hébreux 5:9), il a obtenu pour nous une rédemption éternelle (9:12) et il nous donne avec son Père une consolation éternelle (2 Thessaloniciens 2:16). Le croyant est assuré d’être reçu dans les tabernacles éternels (Luc 16:9), dans le royaume éternel (2 Pierre 1:11) ; le corps de gloire futur du croyant est comparé à une maison éternelle (2 Corinthiens 5:1). Par contre, la part des incrédules est le feu éternel (Matthieu 18:8 ; 25:41) ; leur jugement (Marc 3:29 ; Hébreux 6:2), leurs tourments (Matthieu 25:46) et leur destruction (2 Thessaloniciens 1:9) sont éternels. Pour « Vie éternelle », voir ce terme.

ÉTHIOPIEN (brûlé par le soleil)

Habitant de l’Éthiopie. Un Éthiopien de la cour royale fut converti par la prédication de Philippe, alors qu’il s’en retournait après avoir adoré à Jérusalem. Philippe le baptisa après sa conversion (Actes 8:26-40).

ETHNARQUE (ethnarchès ; de ethnos : peuple, et archè : domination)

Gouverneur d’une province ; voir 2 Corinthiens 11:32.

ÉTIENNE (couronne)

Premier martyr chrétien. Il était plein de foi et de l’Esprit Saint, de grâce et de puissance. Il fut choisi avec d’autres par les apôtres pour servir aux tables. Il fut lapidé ; lors de son martyre, il vit les cieux ouverts, et le fils de l’homme, le Seigneur Jésus, debout à la droite de Dieu. Voir Actes 6 et 7.

ÉTOILE DU MATIN (prôinos astèr)

Un des titres que prend Jésus lui-même (Apocalypse 22:16) en rapport avec sa venue pour les croyants qui l’attendent (voir Espérance) ; il reviendra plus tard comme le soleil de justice (Mal. 4:2), lors de l’instauration de son royaume. À noter que l’étoile du matin paraît dans le ciel de l’est avant le lever du soleil. L’étoile du matin est promise aux fidèles de l’assemblée de Thyatire (Apocalypse 2:28). L’attention portée à la prophétie fait se lever l’étoile du matin (phôsphoros, en grec : porte-lumière) dans le cœur du croyant (2 Pierre 1:19), c.-à-d. qu’elle lui donne le désir d’aller à la rencontre du Seigneur avec son Assemblée.

EUBULUS (avisé, prudent)

Chrétien de Rome dont Paul transmet les salutations (2 Timothée 4:21).

EUNICE (victorieuse)

Femme de foi sincère, mère de Timothée (2 Timothée 1:5).

EUNUQUE (eunouchos ; litt. : gardien du lit)

Il s’agit d’un homme émasculé. Jésus en reconnaît trois catégories : ceux qui sont nés tels, ceux qui ont été faits eunuques par les hommes (p. ex. pour servir dans les palais et ceux qui se sont faits eux-mêmes eunuques (au sens figuré) pour le royaume des cieux (Matt 19:12). Cette dernière catégorie comprend ceux qui s’abstiennent volontairement des liens du mariage pour servir plus entièrement les intérêts de Dieu. Philippe annonça Jésus à un Éthiopien et le baptisa ; ce dernier était eunuque et homme haut placé à la cour de la reine d’Éthiopie (Actes 8:26-40).

EUPHRATE

Fleuve de l’Asie occidentale d’env. 2900 kilomètres de long à l’est de la Palestine. Babylone était construite près de l’Euphrate. Il débouche dans le golfe Persique. Le « grand fleuve Euphrate » est mentionné en Apocalypse 9:14 et 16:12.

EUROCLYDON (de euros : vent de l’est, et kludon : vague)

Vent très violent soufflant de l’est ou du nord-est. Il mit en péril, près de l’île de Crète, le navire sur lequel Paul voyageait pour se rendre en Italie ; le navire s’échoua sur l’île de Malte (Actes 27:14).

EUTYCHE (fortuné, heureux)

Assis sur le bord d’une fenêtre, ce jeune homme accablé de fatigue, alors que Paul prêchait, tomba du troisième étage et fut relevé mort ; mais il reprit vie grâce à l’apôtre Paul (Actes 20:7-12).

ÉVANGÉLISTE (euangelistès ; litt. : messager de bonne nouvelle)

Le don d’évangéliste (Éphésiens 4:11) a pour but la prédication de l’évangile (la bonne nouvelle). Philippe est le seul à être appelé expressément évangéliste (Actes 21:8) ; Timothée est exhorté à faire l’œuvre d’un évangéliste (2 Timothée 4:5).

ÉVANGILE (euangelion)

1. Mot qui signifie « bonne nouvelle ». Il s’agit de l’évangile de la grâce de Dieu (Actes 20:24) envers les hommes pécheurs. Son message fait appel à la foi en la personne et en l’œuvre de Jésus-Christ (1 Corinthiens 15:1-4). Le terme est employé en rapport avec Jésus (p. ex. l’évangile de notre seigneur Jésus-Christ, en 2 Thessaloniciens 1:8), et avec Dieu (p. ex. 1 Thessaloniciens 2:2 ; 1 Timothée 1:11). L’évangile du royaume a été prêché par Jésus (Matthieu 4:23 ; 9:35 ; Marc 1:14) et sera prêché après l’enlèvement de l’Église, avant le retour du Seigneur pour inaugurer le millénium (Matthieu 24:14). L’évangile éternel (Apocalypse 14:6) correspond à l’évangile du royaume qui sera prêché durant la grande tribulation, et dont l’objet est le Dieu créateur, seul digne d’hommage (v. 7).

2. Le N.T. contient quatre évangiles, récits de la vie de Jésus-Christ. Ils correspondent à différents aspects de sa personne : Matthieu présente le Roi d’Israël, Marc le parfait serviteur, Luc le fils de l’homme, Jean le fils de Dieu.

ÉVANGILE :Bonne nouvelle

· Évangile de la Grâce : nous apporte la révélation de Jésus-Christ comme Sauveur ; celui que les apôtres ont prêché (voyez Éphésiens 1), qui ne peut être changé (Galates 1), et qui prend fin à l’enlèvement des croyants.
· Évangile du Royaume : Établissement d’un royaume politique, spirituel, ayant pour chef Jésus-Christ.
· Évangile éternel : Message de jugement mais aussi de bonne nouvelle pour ceux qui seront sauvés pendant la grande tribulation.

ÈVE (qui donne la vie)

Première femme que Dieu créa. Elle fut formée par Dieu après Adam, et tirée de lui (1 Timothée 2:13). Le serpent séduisit Ève par sa ruse (2 Corinthiens 11:3).

ÉVÊQUE

Voir Surveillant.

ÉVODIE (voyage agréable)

Paul supplie deux chrétiennes, Évodie et Syntyche, d’avoir une même pensée dans le Seigneur (Philippiens 4:2).

EXPIATION

Pour ce terme utilisé par d’autres traducteurs, voir Propitiation. L’œuvre expiatoire du Christ comporte deux aspects : vis-à-vis de Dieu, il s’est offert sans tache ; vis-à-vis de l’homme, il a porté nos péchés en son corps sur la croix.

EXPIATION

Voir propitiation.

ÉZÉCHIAS (fortifié par Dieu)

Nom d’un roi de Juda (2 Rois 18:1, 2), mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:10).

F

FABLE (muthos ; a donné : mythe)

Histoire inventée (2 Pierre 1:16). Les fables profanes doivent être rejetées (1 Timothée 4:7). Les fables semblent avoir été monnaie courante chez les Juifs ; Paul exhorte Timothée et Tite à ne pas s’y attacher (1 Timothée 1:4 ; Tite 1:14).

FÂCHEUX

En 2 Thessaloniciens 3:2, le terme grec pour hommes fâcheux est « atopos » (litt. : en dehors de sa place) ; il s’agit d’hommes pervertis. En 1 Pierre 2:18, le terme grec pour maîtres fâcheux est « skolios » (ce qui signifie : malhonnête, retors). Le terme grec pour « les temps fâcheux » en 2 Timothée 3:1 est « chalepos » (ce qui évoque des temps difficiles à traverser) ; le même mot grec est employé pour les démoniaques de Matthieu 8:28 : « violents ».

FAMILLE (patria ; de patèr : père)

Le mot est utilisé pour « lignée », p. ex. la famille de David (Luc 2:4), et pour désigner des races ou des nationalités (Actes 3:25 ; Éphésiens 3:15). Les croyants de la période actuelle ont une relation spirituelle d’adoption avec Dieu le Père, et constituent ainsi sa famille (Éphésiens 1:5). Le croyant doit prendre spécialement soin de ceux de sa propre famille (1 Timothée 5:8 ; ici : oikeios, en grec ; dérivé de oikos : maison).

FAUX PROPHÈTE

Voir Antichrist.

FÉLIX (heureux)

Gouverneur auprès de qui Paul fut conduit. Il épousa Drusille, fille d’Hérode Agrippa I. Il fut effrayé par la prédication de Paul, mais il s’attendait à être soudoyé par lui pour sa libération. Il laissa Paul prisonnier pour gagner la faveur des Juifs. Voir Actes 24:22-27.

FENOUIL

Voir Aneth.

FESTUS (en fête)

Procurateur de Judée qui succéda à Félix (Actes 24:27). L’apôtre Paul dut se défendre devant lui contre les accusations des Juifs ; il en appela à César (25:1-12). Festus fit comparaître Paul devant Agrippa et Bérénice (25:13-27) ; Paul parla alors pour sa défense (ch. 26).

FÊTE (eortè)

Il s’agit des fêtes juives, p. ex. la Pâque (Jean 2:23), la fête des Pains sans levain (Luc 22:1), la fête des Tabernacles (Jean 7:2), la fête de la Pentecôte (Actes 2:1), la fête de la Dédicace (Jean 10:22). Paul rappelle aux Colossiens (2:16, 17) que les fêtes juives sont choses du passé, et qu’elles préfiguraient les choses nouvelles reliées à la période de la grâce (p. ex. le sacrifice de Christ dans la Pâque, le millénium dans la fête des Tabernacles). Les croyants célèbrent en esprit la fête des Pains sans levain en agissant dans ce monde avec sincérité et vérité, dans la séparation du mal (1 Corinthiens 5:7, 8).

FÊTES DE JAHVE / YAHWEH ou fêtes de l’Éternel :

Commémoration de délivrance et de l’intervention de Dieu — elles étaient au nombre de 7 — (Lévitique 23), outre le sabbat, jour du repos hebdomadaire. Elles trouvent aussi leur signification dans le Nouveau Testament.

· La Pâque : Célébrée une fois par an, rappelait la délivrance de l’esclavage en Égypte. Pour les croyants, la mort du Christ (1 Corinthiens 5:7).
· Les Pains sans levain : évoquent Celui qui n’a pas connu le péché ; la séparation du mal.
· Les Prémices : c’est encore le Christ dans sa résurrection triomphante pour que nous soyons agréés.
· La Pentecôte : Le Saint-Esprit est descendu : Actes 2.
· Les Trompettes : Rassemblement du peuple terrestre de Dieu.
· Les Propitiations : Humiliation et confession.
· Le Tabernacle : préfigure le règne de paix et de justice appelé Millénium.

FÊTES

Deux autres fêtes sont mentionnées dans les Évangiles, commémoration dans la vie nationale juive, mais non instituées de Dieu.

FEU

· Symbole de purification.
· Symbole de jugement.

FIEL (cholè : bile)

Le mot utilisé en Matthieu 27:34 (fiel mêlé au vinaigre donné à boire à Jésus avant son crucifiement) est prob. de la myrrhe, si l’on rapproche ce verset de Marc 15:23:En Actes 8:23, le fiel d’amertume évoque la méchanceté de Simon le magicien, et son amertume de ne pouvoir donner l’Esprit Saint par l’imposition des mains.

FIGUIER (sukè)

Arbre fruitier très répandu en Israël, et qui peut vivre jusqu’à 200 ans. Le figuier revêt ses feuilles à la fin du printemps (Marc 13:28). Ses fleurs sont invisibles à l’œil humain, mais on peut obtenir plusieurs récoltes annuelles de figues. Le figuier est une image d’Israël ; la malédiction du Seigneur contre un figuier qui ne portait pas de fruits, seulement des feuilles (Matthieu 21:19 ; Marc 11:14), est une illustration d’Israël qui ne portait aucun fruit pour Dieu. Le figuier mentionné en Luc 13:6-9 pourrait représenter plus spécifiquement les Juifs qui, durant le ministère public de Jésus, ne produisirent pas de fruit pour Dieu.

FIGUIER

L’homme dans son état naturel duquel Dieu attend du fruit, plus particulièrement Israël comme nation.

FIGURE (eidos ; d’un verbe signifiant : voir)

En Jean 5:37, ce terme désigne l’apparence extérieure, les traits physiques. En Philippiens 2:8, le mot grec est « schèma ». Il signifie la manière d’être extérieure, et fait allusion à ce que l’homme pouvait percevoir du Seigneur Jésus sur la terre ; ce mot « figure » est aussi employé en 1 Corinthiens 7:31. Pour l’emploi du mot en Hébreux 9:9 et 11:19, voir Parabole. Pour ce mot employé en Actes 7:43 et Romains 5:14, voir Type.

FILS DE LA CHAMBRE NUPTIALE (huïoi tou numphônos)

En employant cette expression, Jésus assimile ses disciples aux compagnons de celui qui va se marier (Matthieu 9:15 ; Marc 2:19 ; Luc 5:34). Il parle en figure de lui-même comme de l’époux en rapport avec Israël. Syn. : Compagnons de l’époux.

FILS DE LA GÉHENNE (huïos geennès)

Celui qui est voué aux tourments éternels (Matthieu 23:15). Voir Géhenne.

FILS DE PERDITION (huïos tès apôleias)

En Jean 17:12, il s’agit de Judas, un des douze apôtres que Jésus appelle ainsi. Pour l’emploi de ce mot en 2 Thessaloniciens 2:3, voir Antichrist. Voir aussi Perdition.

FIN LIN (bussos, bussinon)

Étoffe fabriquée à partir d’une espèce de lin spécial. Dans la parabole de Lazare et de l’homme riche, ce dernier se vêtait de fin lin (Luc 16:19). Le jeune homme qui suivait Jésus lorsqu’il fut trahi par Judas, était enveloppé d’une toile de fin lin (sindôn) (Marc 14:51-52). La femme de l’Agneau est vêtue de fin lin, ce qui représente les justices des saints (Apocalypse 19:7, 8). Babylone est aussi revêtue de fin lin (Apocalypse 18:12, 16) : elle prétend avoir cette justice, mais à partir de ses propres œuvres, et se dit être l’épouse de Christ.

FO

FOI (pistis ; le verbe croire, en grec, provient de la même racine)

Hébreux 11:1 définit la foi comme l’assurance [ou fondement] des choses qu’on espère, et la conviction [ou preuve, motif de conviction] de celles qu’on ne voit pas. La foi se fonde sur ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la Parole de Dieu (Romains 10:17). Dans la Parole, la foi n’est pas une simple opinion ou croyance, mais une ferme conviction qui s’appuie sur Dieu, sur Jésus-Christ, sur des choses invisibles et spirituelles. Il a été dit de la foi qu’il n’y a aucune vertu en elle, mais qu’elle établit un lien entre l’âme et le Dieu infini. La foi est présentée sous divers aspects :

1. le moyen grâce auquel on acquiert le salut (Romains 10:17 ; Éphésiens 2:8) ;

2. l’énergie intérieure du croyant nourri par la Parole de Dieu et dirigé par l’Esprit Saint (1 Timothée 4:12) ;

3. l’ensemble des vérités chrétiennes et des bénédictions divines reçues par la foi (Éphésiens 4:5 ; 1 Timothée 4:6 ; Jude 3 ; 2 Pierre 1:1) ;

4. un don particulier utile à l’Assemblée (1 Corinthiens 12:9).

FOI

Confiance, crédit, fidélité, assurance ; indispensable au salut : Hébreux 11:6.

· Connaissance du Dieu révélé (Romains 10:17).
· Confiance en Sa Parole (Éphésiens 1:13).
· Espérance dans les promesses de Dieu (Romains 4:19-21).
· Motif qui pousse le croyant à agir (Hébreux 11).
· Ensemble des vérités chrétiennes : Exode Jude 3. La foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend par la Parole de Dieu (Romains 10:17).

FORNICATION (porneia)

Rapports sexuels en dehors des liens du mariage (p. ex. Jean 8:41 ; Actes 15:20). Ce terme décrit aussi en figure l’apostasie chrétienne après l’enlèvement de l’Église (Apocalypse 14:8 ; 17:2, 4 ; 18:3 ; 19:2).

FORTERESSE (parembolè)

À la fin des Actes (21:34, 37 ; 22:24 ; 23:10, 16, 32), il s’agit prob. d’un château fortifié. C’est le même mot en grec que camp. Les raisonnements contre la connaissance de Dieu sont comparés à des forteresses (ochurôma, en grec), mais le croyant, par les armes spirituelles, peut détruire de telles forteresses (2 Corinthiens 10:4).

FORTUNAT (fortuné, heureux)

Chrétien de Corinthe présent avec Paul à Éphèse lorsqu’il écrivit sa première lettre aux Corinthiens. Sa venue avait réjoui l’apôtre (1 Corinthiens 16:17). Il serait retourné avec la lettre de Paul aux Corinthiens (v. 18).

FORUM D’APPIUS

La voie Appienne fut construite par Appius Claudius et constituait une route principale pour se rendre de Rome en Grèce et en Asie. Le Forum d’Appius était une station à 60 kilomètres au sud-est de Rome ; des frères vinrent au-devant de Paul jusqu’à cet endroit (Actes 28:15).

FOULER (aloaô)

Ce verbe désigne l’action d’un bœuf piétinant les épis de blé, afin de séparer le grain de blé de sa balle (1 Corinthiens 9:9, 10 ; 1 Timothée 5:18). Les grappes de la vigne sont également foulées (pateô, en grec) pour faire du vin ; Apocalypse 14:17-20 symbolise le jugement de l’apostasie sur la terre, et Apocalypse 19:15 la destruction des ennemis (voir Ésaïe 63:1-6).

FOUR (klibanos)

Les fours en Orient sont creusés dans le sol à une profondeur d’env. un mètre. Les murs sont en ciment. Lorsque le four est suffisamment chaud, on y fait cuire les pains ou les gâteaux. La cuisson est très rapide. L’herbe des champs est utilisée pour alimenter le feu qui chauffe le four (Matthieu 6:30 ; Luc 12:28).

FRACTION DU PAIN

Voyez 1 Corinthiens 10:17, voir aussi Cène. Acte par lequel :

· la communion les uns avec les autres s’exprime,
· nous exprimons notre communion avec le Christ.

FRANGE (kraspedon)

Houppe de couleur bleue que les Israélites devaient porter aux coins de leurs vêtements (Nom. 15:38), pour se souvenir des commandements de l’Éternel et les pratiquer. Jésus reproche aux pharisiens d’élargir leurs franges pour attirer l’attention des hommes (Matthieu 23:5).

FRÈRE (adelphos)

Il peut s’agir d’un frère selon la chair ; p. ex. André était le frère de Pierre (Matthieu 4:18), ayant les mêmes parents. Le terme est aussi employé à l’égard des Juifs (p. ex. Actes 3:17 lorsque Pierre s’adresse à ceux de sa nation), ou des chrétiens (p. ex. Actes 10:23 où des frères de Joppé accompagnent Pierre). Il est employé en diverses occasions pour désigner un croyant (p. ex. le frère Quartus dans Romains 16:23). Il peut aussi désigner un homme quelconque (Matthieu 5:22 ; 7:3), dans le sens de prochain.

FRÈRES ou SŒURS

Désignent les vrais croyants dans leur relation spirituelle puisqu’ils sont enfants du même Père céleste.

FROMENT

Voir Grain de blé.

G

GABBATHA (monticule)

Dans ce lieu se trouvait un tribunal (ou tribune) où s’assit Pilate ; là il présenta Jésus aux Juifs et le leur livra (Jean 19:13). En grec, Gabbatha est traduit par « pavé ».

GABRIEL (homme de Dieu)

Ange de Dieu envoyé à Zacharie pour lui annoncer que sa femme concevrait un fils (Luc 1:11-20). Il fut aussi envoyé à Marie pour lui annoncer la conception de Jésus, le fils de Dieu (Luc 1:26-38).

GAD (la bonne fortune ; Genèse 30:11)

Nom d’un des douze fils de Jacob et d’une tribu d’Israël descendant de lui (Apocalypse 7:5).

GADARÉNIEN

Voir Gergésénien.

GAÏUS (nom romain)

1. Macédonien, compagnon de voyage de Paul (Actes 19:29).

2. Chrétien de Derbe qui accompagna Paul jusqu’en Asie (Actes 20:4).

3. Chrétien de Corinthe, hospitalier, chez qui Paul dicta l’épître aux Romains (Romains 16:23), et qu’il baptisa (1 Corinthiens 1:14).

4. Chrétien à qui l’apôtre Jean adresse sa troisième lettre (3 Jean 1).

GALATE

Habitant de la Galatie, au centre de l’Asie Mineure. Paul a écrit une lettre aux Galates ; il les traite d’insensés puisqu’ils étaient en train d’abandonner l’évangile de la grâce pour revenir à une religion reposant sur des œuvres (Galates 3:1).

GALATIE

Région centrale d’Asie Mineure. Paul, lors de son deuxième voyage missionnaire, accompagné de Timothée, traversa le pays de Galatie, sans toutefois y évangéliser (Actes 16:6). Il y revint au cours de son troisième voyage, fortifiant tous les disciples (Actes 18:23). À la fin de sa vie, Paul dira que Crescens s’en est allé en Galatie (2 Timothée 4:10). Paul parle des assemblées de Galatie sans que l’on sache exactement où elles se situaient (Galates 1:2 ; 1 Corinthiens 16:1). Pierre adressa sa première lettre, entre autres, aux chrétiens de la Galatie (1 Pierre 1:1).

GALILÉE (cercle)

Région du nord de la Palestine, habitée surtout par des gens des nations (Matthieu 4:15). Jésus passa son enfance à Nazareth de Galilée (Matthieu 2:19-23), et exerça la plus grande partie de son ministère en Galilée (p. ex. Matthieu 4:23). Plus tard il y eut des assemblées en Galilée (Actes 9:31), là où la bonne nouvelle avait commencé à être annoncée (Actes 10:37).

GALILÉEN

Habitant de la Galilée. Jésus était Galiléen. Ayant vu les choses que Jésus avait faites à Jérusalem, les Galiléens le reçurent (Jean 4:45). Pierre nia avoir été avec lui (Matthieu 26:69 ; Marc 14:70 ; Luc 22:59). Pilate renvoya Jésus à Hérode, ayant appris qu’il était Galiléen (Luc 23:6, 7). Les apôtres, « hommes galiléens », étaient présents lors de l’ascension de Jésus au ciel (Actes 1:11). Ils parlaient en d’autres langues à la Pentecôte (Actes 2:7). Dix-huit Galiléens furent tués par une tour qui tomba sur eux (Luc 13:1-5). Voir aussi Judas le Galiléen, au nom Judas.

GALLION (nom romain)

Proconsul d’Achaïe, devant qui les Juifs amenèrent Paul. Il ne se mettait pas en peine de ce que l’on battait devant lui Sosthène, le chef de la synagogue (Actes 18:12-17).

GAMALIEL (récompense de Dieu)

Pharisien, docteur de la loi et honoré de tout le peuple juif ; il conseilla de laisser aller les apôtres, car si leur œuvre était de Dieu, les Juifs ne pourraient la détruire (Actes 5:34-39). Paul fut instruit aux pieds de ce docteur de la loi juive (Actes 22:3).

GAZA (fort)

Ville près de la Méditerranée au sud-ouest de Jérusalem. Philippe rencontra un Éthiopien sur le chemin qui mène de Jérusalem à Gaza, et lui présenta l’évangile (Actes 8:26-27).

GÉDÉON (abattant ; guerrier)

Homme de foi qui délivra Israël et jugea ce peuple (Hébreux 11:32).

GÉHENNE (geena)

Ce mot dérive de l’hébreu et signifie « vallée de Hinnom », lieu où des Israélites sacrifiaient par le feu leurs enfants à des dieux des nations (2 Rois 23:10) ; plus tard, les détritus de Jérusalem y étaient brûlés. Ce terme représente l’étang de feu, le lieu des tourments éternels. L’âme et le corps des incrédules sont l’objet d’une destruction éternelle dans la géhenne (Matthieu 10:28). Jésus parle du « jugement de la géhenne » (23:33) et de la « géhenne du feu » (5:22). On emploie le mot « enfer » comme syn. de géhenne dans le langage courant.

GÉHENNE

· Vallée de Hinnon ; en un lieu appelé Tophet se trouvait un feu continu où les juifs infidèles faisaient brûler vifs leurs enfants offerts à Moloc (2 Rois 23:10 et Jérémie 7:31). Évoque un lieu d’horreur.
· Sert à désigner les calamités éternelles qui attendent les incrédules.

GÉNÉRATION (genea)

1. Descendants d’un homme, comptés par périodes de vie : par exemple, entre Abraham et David, il y a 14 générations (Matthieu 1:17).

2. Une génération correspond aussi à un groupe de personnes vivant en une période de temps donnée : 30 à 35 années en moyenne (Actes 14:16 ; 15:21). Elle peut être marquée par des caractéristiques morales spécifiques : p. ex. une génération incrédule et perverse (Matthieu 17:17), une génération méchante et adultère (Matthieu 12:39).

GÉNÉSARETH (en forme de harpe)

Plaine très fertile près de la mer de Galilée (ou mer de Génésareth). Jésus vint dans cette contrée et guérit là de nombreux malades (Matthieu 14:34 ; Marc 6:53). Il enseigna les foules depuis une nacelle, sur le lac de Génésareth (Luc 5:1-3).

GENTILS

Voir Nations.

GENTILS ou GRECS

Noms par lesquels les Juifs désignent les étrangers. Voir aussi nations.

GEÔLIER (desmophulax)

Gardien de prison. Le geôlier qui gardait Paul et Silas allait se tuer, croyant que ses prisonniers s’étaient enfuis. Mais en cette même nuit, il fut converti et baptisé (Actes 16:25-34).

GERGÉSÉNIEN ou GADARÉNIEN

Dans leur contrée, à l’est du lac de Tibériade, deux démoniaques vinrent à la rencontre du Seigneur. Il chassa leurs démons dans un troupeau de pourceaux ; celui-ci se rua dans la mer et les pourceaux moururent (Matthieu 8:28-34). Les gens des environs, effrayés, prièrent Jésus de s’en aller de chez eux. Voir aussi Marc 5:1-20 et Luc 8:26-39.

GERME

Terme pour désigner parfois le Messie.

GESTION

Voir Administration.

GETHSÉMANÉ (pressoir à huile)

Jardin situé près de Jérusalem, dans lequel Jésus se rendit une dernière fois avec ses disciples la nuit au cours de laquelle il fut livré par Judas (Matthieu 26:36-56 ; Marc 14:32-52).

GO

GOG

Gog et Magog sont les noms symboliques des nations ennemies de Dieu, qui seront rassemblées par Satan à la fin du millénium pour le grand combat. Le feu de Dieu descendra du ciel et les dévorera (Apocalypse 20:7-10).

GOLGOTHA (crâne)

Voir Crâne.

GOMORRHE

Ville de la plaine du Jourdain qui fut détruite en même temps que Sodome ; elles le furent à cause de leur péché qui était très aggravé (Genèse 18:20, 21 ; 19:24, 25). Jésus rappelle le sort de Sodome et de Gomorrhe (Matthieu 10:15), de même que Paul (Romains 9:29), Pierre (2 Pierre 2:6) et Jude (v. 7).

GOUSSE (keration ; litt. : petite corne)

Aliment dont se nourrissent les porcs. Il s’agit de la gousse du caroubier, un arbre pouvant atteindre jusqu’à 12 mètres de hauteur. Le fils prodigue aurait été satisfait de s’en nourrir, durant la famine qui était survenue dans le pays où il se trouvait (Luc 15:16).

GOUVERNEMENT (kubernèsis ; de kubernaô : diriger un navire)

Ce don mentionné dans 1 Corinthiens 12:28 a trait à la direction donnée à une assemblée locale. Romains 12:8 parle de celui qui est à la tête : il est appelé à conduire soigneusement.

GOUVERNEUR (hègemôn ; a donné : hégémonie)

De façon générale, celui auquel on confie une administration. Les administrateurs romains portaient le titre de procurateurs, et exerçaient une autorité civile et militaire : p. ex. Ponce-Pilate (Matthieu 27:2), Félix (Actes 23:26), Porcius Festus (Actes 24:27 ; 26:30).

GRÂCE (charis ; a donné : charisme)

Faveur non méritée que Dieu, dans son amour, accorde au pécheur qui se repent : elle lui apporte le salut (Tite 2:11 ; Éphésiens 2:5, 8) en le justifiant gratuitement (Romains 3:24 ; Tite 3:7). La grâce et la vérité vinrent par Jésus-Christ (Jean 1:17) (le verbe est au singulier en grec : accord grammatical possible dans cette langue). Ces caractères divins sont donc étroitement liés en lui. La grâce accompagne aussi le croyant durant sa vie (p. ex. 1 Corinthiens 15:10 ; 2 Corinthiens 12:9) et il peut se fortifier en elle (2 Timothée 2:1). Trouver grâce signifie trouver faveur, p. ex. dans le cas de David devant Dieu (Actes 7:46). Rendre grâces (eucharisteô, en grec) à Dieu signifie le remercier, terme fréquent dans les épîtres de Paul (p. ex. 1 Thessaloniciens 1:2). Dieu accorde aussi, dans sa grâce, un don (charisma, en grec) à chaque croyant pour son service, pour le bien des autres croyants, et pour la formation et l’édification de l’Assemblée (1 Pierre 4:10 ; Romains 12:6 ; 1 Corinthiens 12:4 ; Éphésiens 4:7). Le mot est aussi utilisé dans l’expression d’un souhait, p. ex. « La grâce soit avec vous ! »(Colossiens 4:18).

GRÂCE

· Faveur imméritée.
· Don de Dieu.
· Pardon, justification, rédemption.

GRAIN DE BLÉ (kokkos tou sitou)

Le blé est une céréale originaire du Moyen-Orient, servant à la fabrication du pain. Jésus se compare au grain de blé qui, une fois tombé en terre, meurt (Jean 12:24). Sa mort est nécessaire pour qu’il puisse porter du fruit. La mort du Seigneur porte beaucoup de fruit : ce sont tous les croyants qui ont la vie éternelle par la foi en lui. Satan peut chercher à cribler un croyant comme le blé, pour faire défaillir sa foi (Luc 22:31). Syn. : Froment.

GRAIN DE MOUTARDE (kokkos sinapeôs)

Moutarde noire ou blanche, deux plantes qui abondent en Israël. Le grain de moutarde est un des plus petits grains parmi ceux que l’on sème dans le sol. La plante peut atteindre une taille de plus de trois mètres, et attire les oiseaux. Dans la parabole du semeur (Matthieu 13:31, 32 ; Marc 4:30-32 ; Luc 13:18, 19), Jésus parle du développement rapide du royaume des cieux qui devient un abri pour les agents du mal. Avoir de la foi comme un grain de moutarde (Matthieu 17:20 ; Luc 17:6) signifie avoir une foi très petite, mais capable de réaliser de grandes choses pour Dieu parce qu’elle s’appuie sur lui. Syn. : Grain de sénevé.

GRAND TRÔNE BLANC (thronos megas leukos)

Ce trône (Apocalypse 20:11) est un trône de jugement, dressé immédiatement après le millénium, devant lequel paraissent tous ceux qui sont morts dans leurs péchés. Ils sont jugés par le Seigneur d’après leurs œuvres, et jetés dans l’étang de feu, car ils n’ont pas la vie éternelle. Comp. : Tribunal du Christ.

GRANDE TRIBULATION (thlipsis megalè ; de thlibô : comprimer, opprimer, accabler)

Jésus parle d’une grande détresse qui viendra sur la terre, telle qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement du monde (Matthieu 24:21). Les Juifs seront principalement affectés par ce temps de persécution et d’angoisse pour Jacob (Jérémie 30:7). La grande tribulation aura lieu après l’enlèvement des croyants, immédiatement avant le retour du Seigneur en vue de l’établissement de son règne sur la terre. Les Juifs en particulier, mais aussi les nations, souffriront grandement de la part de l’antichrist (2 Thessaloniciens 2) revêtu de la puissance du dragon et soutenu par le pouvoir impérial de l’occident (Apocalypse 12:13-18 ; 13:1-18). L’évangile du royaume sera alors prêché à toutes les nations (Matthieu 24:14). Une foule innombrable, issue de la grande tribulation, rendra gloire à Dieu et à l’Agneau (Apocalypse 7:9-17).

GRAND PRÊTRE

Voir Souverain Sacrificateur.

GREC

Personne habitant la Grèce, ou de race grecque (p. ex. Actes 17:4, 12). Les Grecs recherchaient la sagesse (1 Corinthiens 1:22) ; ils symbolisaient le monde païen civilisé de ce temps-là. Jésus chassa un démon hors de la fille d’une femme grecque, de race syrophénicienne (Marc 7:24-30). Les Juifs croyaient que Jésus allait enseigner les Grecs (Jean 7:35). Quelques Grecs exprimèrent à Philippe leur désir de voir Jésus (Jean 12:20, 21). Au sommet de la croix de Jésus, il y avait un écriteau en lettres grecques, romaines et hébraïques (Luc 23:38 ; Jean 19:20). Des Cypriotes et des Cyrénéens annoncèrent le Seigneur Jésus à des Grecs (Actes 11:20). Paul se devait d’annoncer l’évangile aux Grecs (Romains 1:14, 16 ; 1 Corinthiens 1:23, 24). À Iconium, une grande multitude de Juifs et de Grecs crurent à la suite de la prédication de Paul et de Barnabas (Actes 14:1). À Thessalonique, une multitude de Grecs qui servaient Dieu se joignirent à Paul et à Silas (Actes 17:4). À Bérée, des femmes grecques de qualité furent du nombre de ceux qui crurent (v. 12). À Athènes, Paul persuadait Juifs et Grecs (Actes 18:4). En Asie, et en particulier à Éphèse, Juifs et Grecs entendirent la Parole du Seigneur (Actes 19:10, 17 ; 20:21). Les Juifs accusèrent Paul d’avoir profané le temple en y amenant des Grecs (21:28). Timothée était fils d’un père grec (Actes 16:1-3) et Tite était grec (Galates 2:3). La liberté chrétienne ne devait pas être une pierre d’achoppement pour les Juifs et les Grecs, pour les gens du monde à Corinthe (1 Corinthiens 10:32). Dieu ne fait pas acception de personne (Romains 2:9-11), car tous ont péché (Romains 3:9), mais il est riche en grâce pour sauver les hommes parmi toutes les nations (Romains 10:12). L’assemblée de Dieu est un seul corps formé de rachetés de toute provenance (Galates 3:28 ; Colossiens 3:21). (Voir le mot Assemblée).

GREC (hellènikos)

Au temps du Seigneur, le latin était la langue officielle en Occident ; la langue grecque était la langue la plus couramment parlée en Orient. Il convenait donc que le N.T. soit écrit en grec. Les Juifs d’alors utilisaient la Koinè, une langue grecque issue du dialecte attique, et qui s’était généralisée.

GRÈCE

Voir Achaïe. Paul séjourna en Grèce trois mois (Actes 20:2, 3).

GRENOUILLE (batrachos)

Batracien connu pour ses coassements. Le fait que les grenouilles vivent près des mares et dans la boue, symbolise l’impureté. Les esprits immondes qui sortent de la bouche du dragon, de la bouche de la bête et de la bouche du faux prophète, sont comme des grenouilles ; ce sont des esprits de démons faisant des miracles afin d’assembler les rois de la terre pour le combat d’Armagédon (Apocalypse 16:13-16).

GUÉRISON (iama)

Les dons de guérisons ont été donnés dans l’Assemblée à son début (1 Corinthiens 12:9, 28, 30). Ils font partie des « dons signes », différents des dons de docteur, de pasteur, d’évangéliste.

H

HADÈS (hadès)

Expression qui désigne sans distinction le lieu où vont les âmes des morts (ceux qui sont sauvés et ceux qui sont perdus) (Matthieu 11:23 ; Luc 16:23 ; Actes 2:27 ; Apocalypse 1:18). Dans le premier cas, le hadès correspond au paradis (Luc 23:43) ou, en langage juif, au sein d’Abraham ; dans le second cas, il s’agit d’un lieu de tourments dans l’attente de la géhenne (voir Luc 16:19-31). La mort et le hadès sont jetés dans l’étang de feu à la fin, après le jugement du grand trône blanc (Apocalypse 20:14) ; ils disparaissent pour toujours.

HADES ou SHÉOL

· Séjour de l’âme des morts. Jusqu’à la résurrection du Christ tous les morts s’y trouvaient, les uns dans la félicité, les autres dans l’angoisse (voir Luc 16:19-31).
· Depuis la résurrection du Christ, les justes ne s’y trouvent plus (Éphésiens 4:8), mais sont avec le Seigneur (Philippiens 1:22, 23; 2 Corinthiens 5:6-8).

HAIM

Crochet pour pêcher, hameçon.

HAUTS LIEUX

Sanctuaires d’origine païenne où les Israélites ont aussi dressé des autels (ils étaient souvent situés au sommets de collines ou montagnes).

HÉBREU (hebraios)

1. Le nom d’Hébreu s’applique aux Israélites, descendants d’Héber, qui parlaient la langue hébraïque. Les Hellénistes murmurèrent contre les Hébreux parce que leurs veuves étaient négligées dans le service journalier (Actes 6:1). Paul était Hébreu (2 Corinthiens 11:22).

2. Le mot hébreu s’applique à la langue hébraïque. Dans le N.T., cette langue (Actes 21:40) était plutôt un dialecte araméen parlé par les Juifs en Palestine. L’hébreu n’était parlé que dans les synagogues, dans les écoles et par les personnes instruites. Comp. : Helléniste.

HÉBREUX

· Les Juifs ou israélites.
· Nom d’une épître dans le Nouveau Testament.

HÉLI (élevé)

Père de Joseph, lui-même père nourricier de Jésus ; son nom est mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:24).

HELLÉNISTE (hellènistos)

Les Hellénistes étaient des Israélites qui parlaient la langue grecque et qui avaient adopté les coutumes grecques (Actes 6:1 ; 9:29). Comp. : Hébreu.

Les Hellénistes murmurèrent contre les Hébreux parce que leurs veuves étaient négligées dans le service journalier (Actes 6:1). Paul disputait avec les Hellénistes à Jérusalem ; ils tentèrent de le faire mourir (Actes 9:29).

HELLÉNISTE

Juif ou prosélyte parlant le grec.

HÉRÉSIE

Voir Secte.

HERMAS (prob. de : Hermès, divinité grecque qui transmettait les messages des dieux ; autre nom, chez les Latins : Mercure dans Actes 14:12)

Chrétien que Paul fait saluer dans sa lettre aux Romains (Romains 16:14).

HERMÈS (voir Hermas)

Un autre chrétien de Rome que Paul fait saluer (Romains 16:14).

HERMOGÈNE (fils de Hermès : voir Hermas)

Chrétien d’Asie qui s’était détourné de Paul (2 Timothée 1:15).

HÉRODE (Héroïque)

1. Hérode le Grand, roi de Judée sous le règne duquel naquit Jésus. Il fit tuer les enfants de Bethléem âgés de deux ans et en-dessous (Matthieu 2:3-18) ; il mourut peu après ce massacre (v. 19).

2. Hérode Antipas, fils du précédent : tétrarque de Galilée, il fit décapiter Jean le baptiseur (Marc 6:17-29). Il interrogea longuement Jésus qui ne lui répondit rien ; il le revêtit d’un vêtement éclatant, en dérision ; puis il le renvoya à Pilate, avec qui il devint ami ce jour-là, car il était auparavant en inimitié avec lui (Luc 23:8-12). Il mourut en 39 ap. J.-C.

3. Hérode Agrippa I, petit-fils d’Hérode le Grand, neveu du précédent : roi de Judée (Actes 12). Il mit les mains sur des chrétiens et fit mourir Jacques, le fils de Zébédée. Il fit aussi prendre Pierre et le fit mettre en prison ; mais le Seigneur délivra Pierre de la main d’Hérode. Cet Hérode expira, rongé par les vers (v. 23).

4. Hérode Agrippa II, fils du précédent (Actes 25:13). Paul comparut devant lui.

HÉRODIAS (héroïque)

Femme de Philippe, le frère d’Hérode ; ce dernier l’avait épousée. Elle poussa sa fille à demander la tête de Jean le baptiseur. Hérode envoya décapiter Jean dans la prison. Voir Matthieu 14:1-12 ; Marc 6:14-29 ; Luc 3:19-20.

HÉRODIEN

Secte juive et partisans politiques d’Hérode Antipas, ennemis de Jésus et négateurs de la résurrection.

HÉRODIENS

Sectaires partisans du roi Hérode qui essayaient d’entraîner le peuple aux pratiques et aux loisirs des gens des nations. Ils sont mentionnés dans Matthieu 22:16, Marc 3:6 et 12:13. Hérode poussait le peuple à se soumettre aux Romains et à payer le tribut.

HÉRODION (héroïque)

Parent de Paul, que ce dernier fait saluer dans son épître aux Romains (16:11).

HEURE (hôra)

Les Juifs comptaient un jour d’un soir au soir suivant. Le jour solaire de « 12 heures » commençait à l’aube et finissait au crépuscule (Jean 11:9) ; les heures étaient plus longues en été, plus courtes en hiver ; la première heure à l’aube, la onzième heure environ 1 heure avant le coucher du soleil, la sixième heure vers midi. Pour la nuit, voir Veille.

HIÉRAPOLIS (ville sainte)

Ville près de Colosses et de Laodicée en Asie Mineure. Épaphras avait un souci particulier pour les croyants de Hiérapolis (Colossiens 4:13).

HO

HOLOCAUSTE (holokautôma ; litt. : sacrifice brûlé complètement)

Sacrifice offert à Dieu sous la loi, par lequel l’adorateur était agréé (voir Lévitique 1:1-17 ; 6:1-6). Il symbolise l’offrande de Jésus-Christ à Dieu sur la croix. Aimer Dieu et son prochain est meilleur qu’offrir des holocaustes et des sacrifices d’une façon rituelle (Marc 12:33 ; Osée 6:6).

HOLOCAUSTE

Offrande entièrement consumée sur l’autel, agréée de Dieu — Jésus a été le parfait holocauste.

HOMME

· Ensemble des êtres humains.
· Constitué de chair, âme, esprit : 1 Thessaloniciens 5:23.
· Vieil homme : expression qui désigne l’ancienne condition morale du croyant, lequel est né de nouveau : Romains 6.

HOMME DE PÉCHÉ

Voir Antichrist.

HOMME INTÉRIEUR (esô anthrôpos)

Expression employée pour désigner l’esprit du croyant (Romains 7:22 ; 2 Corinthiens 4:16 ; Éphésiens 3:16).

HOSANNA (hôsanna)

Terme hébreu composé de deux mots signifiant : « Sauve, maintenant ! », ou « Sauve, nous te prions ! » (voir Psaume 118:25). Jésus a été accueilli avec ce cri de joie et de réjouissance lors de son entrée à Jérusalem (Matthieu 21:9, 15 ; Marc 11:9, 10 ; Jean 12:13).

HOSANNA

Sauve maintenant (en hébreu).

HUILE

Symbole du Saint-Esprit.

HYACINTHE (huakinthos)

Pierre précieuse de couleur rouge orangé. Le onzième fondement de la muraille de la Jérusalem céleste est orné d’hyacinthe (Apocalypse 21:20). Les cuirasses dans Apocalypse 9:17 sont d’hyacinthe, mais leur couleur est incertaine.

HYMÉNÉE (de : Humèn, le dieu des mariages)

Paul l’avait livré à Satan avec Alexandre, afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer (1 Timothée 1:20). Hyménée et Philète s’étaient écartés de la vérité, disant que la résurrection avait déjà eu lieu ; ils renversaient la foi de quelques-uns (2 Timothée 2:17-18).

HYSOPE (hussôpos)

Petite plante aromatique servant à l’aspersion du sang des sacrifices (Hébreux 9:19). On mit une éponge pleine de vinaigre sur de l’hysope, et on la présenta à Jésus sur la croix (Jean 19:29).

I

ICONIUM (comme une image)

Ville importante de Lycaonie en Asie Mineure. Paul et Barnabas, lors d’un premier voyage missionnaire, vinrent à Iconium et évangélisèrent de telle sorte qu’une grande multitude de Juifs et de Grecs crurent ; ils durent cependant partir, étant chassés par la persécution. Des Juifs d’Iconium poursuivirent même Paul à Lystre et le lapidèrent. Mais Paul se leva et retourna à Lystre fortifier les disciples. Voir Actes 13:51 à 14:22 ; 2 Timothée 3:11. Timothée avait un bon témoignage des frères d’Iconium (Actes 16:2).

IDOLE (eidôlon ; de eidos : ce que l’on voit)

Représentation d’un faux dieu en vue de l’adoration (Actes 7:41 ; 1 Corinthiens 8:4, 7 ; 10:19 ; 12:2). Les richesses matérielles qui entraînent la cupidité, ou toutes autres choses qui prennent la place de Dieu dans la vie du chrétien, sont considérées comme des idoles (Éphésiens 5:5 ; Colossiens 3:5). L’injonction de se garder des idoles demeure toujours actuelle pour le croyant (1 Jean 5:21).

IDOLE

· Fausse divinité.
· Tout ce qui prend la place de Dieu.

IDUMÉE (appartenant à Édom)

Région occupée par les descendants d’Édom (ou Ésaü), le frère jumeau de Jacob, au sud de la Judée. Des gens de l’Idumée suivirent Jésus (Marc 3:7).

ILLYRIE

Région située au nord-est de la mer Adriatique, où Paul avait annoncé l’évangile du Christ (Romains 15:19).

IMMORTALITÉ (athanasia ; litt. : absence de mort)

Qualité de ce qui ne peut pas mourir. Lors de l’enlèvement de l’Église, les corps mortels des croyants revêtiront l’immortalité (1 Corinthiens 15:53, 54). L’immortalité caractérise la nature de Dieu (1 Timothée 6:16).

IMMORTALITÉ

État de ce qui ne peut mourir, disparaître. Dieu seul la possède, mais la communique à ses créatures : anges, humains.

IMPOSITION DES MAINS (de epitithèmi : poser sur, imposer)

Pratique consistant à poser les mains sur des malades ou des infirmes pour les guérir, en invoquant sur eux la puissance de Dieu (Marc 16:18 ; Actes 9:12, 17 ; 28:8). On imposait aussi les mains pour reconnaître publiquement des croyants ayant reçu un don de grâce pour un service (Actes 6:6 ; 13:3 ; 1 Timothée 4:14 ; 5:22 ; 2 Timothée 1:6). L’Esprit Saint était reçu par l’imposition des mains (Actes 8:17-19 ; 19:6). En Hébreux 6:1, 2, cette pratique fait référence à l’A. T

IMPOSITION DES MAINS

Acte par lequel on s’identifie à celui qui en est l’objet.

INCIRCONCISION (akrobustia)

État d’un homme qui n’a pas été circoncis. Les nations sont appelées par les Juifs « incirconcision » (Éphésiens 2:11). Voir Circoncision.

IN

INCIRCONCISION

Nom donné par les Juifs aux non Juifs.

INCORRUPTIBILITÉ (aphtharsia ; litt. : absence de corruption)

Qualité de ce qui ne peut pas se corrompre, c.-à-d. se décomposer. À l’enlèvement de l’Église, les corps des croyants décédés seront ressuscités en incorruptibilité (1 Corinthiens 15:42, 50-54). Les récompenses des saints sont représentées par des couronnes incorruptibles (1 Corinthiens 9:25) ; leur héritage l’est aussi (1 Pierre 1:4). Dieu est incorruptible (1 Timothée 1:17), et sa Parole est une semence incorruptible (1 Pierre 1:23).

INCRÉDULE (apistos ; litt. : sans foi)

Qui ne croit pas. L’incrédule ne met pas sa confiance en Dieu et dans sa Parole. Il n’entretient pas, par conséquent, de relation avec Dieu. Jésus emploie ce terme pour désigner ses contemporains (p. ex. : Matthieu 17:17 ; Marc 6:6). Paul parle à diverses reprises des incrédules en contraste avec les croyants ; il ordonne aux croyants de ne pas se mettre sous un joug mal assorti avec les incrédules (2 Corinthiens 6:14). La part des incrédules sera l’étang de feu (Apocalypse 21:8). D’autre part, Jésus reproche à ses disciples leur incrédulité ou manque de foi (Matthieu 17:20) ; à Thomas il demande d’être croyant (Jean 20:27).

INFIDÈLE (apistos)

Ce terme employé dans Luc 12:46 a le même sens que incrédule. Il peut aussi signifier « peu fidèle » (2 Timothée 2:13).

INFIRMITÉ (astheneia)

Ce terme signifie litt. « manque de force ». Dans l’évangile de Luc, Jésus guérit plusieurs infirmes (5:15 ; 8:2 ; 13:11, 12). L’Esprit est en aide aux infirmités (ou faiblesses) du croyant (Romains 8:26 ; 2 Corinthiens 12:9), et le Seigneur sympathise à ses infirmités (Heb 4:14,15). Les chrétiens doivent s’aider en portant les infirmités les uns des autres (Romains 15:1).

INIQUE

Voir Antichrist.

INIQUITÉ

Ce terme traduit deux mots grecs différents :

1. adikia : injustice ; c’est l’opposé de ce qui est juste, pour ceux qui savent ce qui est juste devant Dieu (Luc 13:27 ; Romains 1:18 ; 1 Jean 5:17). Celui qui prononce le nom du Seigneur doit se retirer de l’iniquité (2 Timothée 2:19).

2. anomia : marche sans loi, sans frein, caractérisée par la méchanceté. Pratiquer le péché, c’est pratiquer l’iniquité (1 Jean 3:4). Après l’enlèvement de l’Église, l’iniquité prévaudra sur la terre (Matthieu 24:12) ; mais elle se manifeste déjà ouvertement (2 Thessaloniciens 2:7).

Voir mystère d’iniquité.

INSENSÉ ou fou

Qui ne veut pas recevoir une instruction.

INTENDANT

Administrateur des biens de quelqu’un ; voir Administration.

INTERCESSION (enteuxis)

Prière, demande en faveur de quelqu’un. Le croyant est exhorté à faire des intercessions pour tous les hommes (1 Timothée 2:1). L’Esprit Saint intercède pour les saints selon Dieu (Romains 8:26, 27) ; Christ intercède aussi pour eux (8:34).

INTÉRÊT (tokos : ce qui est enfanté, produit)

Somme due par l’emprunteur au prêteur, en plus de l’argent prêté, calculée en pourcentage du prêt. Le terme a le sens d’intérêt d’un prêt bancaire en Matthieu 25:27 ; Luc 19:23. Le mot « intérêt », dans le sens de ce qui appartient ou profite à quelqu’un, est employé pour traduire une autre expression « to heautou », en grec (1 Corinthiens 10:24 ; 13:5 ; Philippiens 2:21).

ISAAC (rire)

fils d’Abraham et père de Jacob (Matthieu 1:2 ; Luc 3:34) et d’Ésaü. Paul enseigne aux Galates qu’ils sont enfants de la promesse comme Isaac (Galates 4:28). Dieu éprouva Abraham en lui demandant d’offrir son fils Isaac sur l’autel (Hébreux 11:17 ; Jacques 2:21).

ISRAËL (vainqueur, ou prince de Dieu)

Nom du peuple terrestre de Dieu, descendant de Jacob qui reçut lui-même ce nom après avoir lutté avec Dieu (Genèse 32:28). Le peuple d’Israël est formé de 12 tribus correspondant essentiellement aux 12 fils de Jacob. Jésus a été acclamé comme le Roi d’Israël (Jean 1:50 ; 12:13). Il donna l’ordre à ses disciples d’aller vers les brebis perdues d’Israël (Matthieu 10:6), vers lesquelles lui-même était envoyé (Matthieu 15:24 ; Actes 13:23). Durant le temps de la grâce, Israël est partiellement endurci au message de l’évangile, mais plus tard tout le vrai Israël sera sauvé (Romains 11:25, 26).

ISRAËL

· Nom donné par Dieu à Jacob.
· Nom donné à ses descendants comprenant les 12 tribus.
· Spirituellement, désigne les croyants parce qu’ils ont une foi semblable à celle d’Abraham. Ces derniers, cependant, ne sont pas les héritiers des promesses faites aux descendants d’Abraham, Dieu ayant aujourd’hui pour les croyants quelque chose de plus grand comme relation et position.

ISRAÉLITE

Descendant d’Israël, c.-à-d. de Jacob (Genèse 32:28). Le Christ est issu de ce peuple qui a reçu diverses faveurs et promesses de la part de Dieu (Romains 9:4-5). Jésus qualifie Nathanaël de vrai Israélite (Jean 1:48). L’expression « hommes israélites » est employée comme interpellation dans les Actes : par Pierre (2:22 ; 3:12), Gamaliel (5:35), Paul (13:16), des Juifs d’Asie (21:28). Paul était Israélite (Romains 11:1 ; 2 Corinthiens 11:22).

ISSACAR (Il y a salaire ; Genèse 30:18)

Nom d’un des douze fils de Jacob et d’une tribu d’Israël descendant de lui (Apocalypse 7:7).

ITALIE

Pays d’Europe dont la capitale est Rome. Aquilas et Priscilla étaient venus d’Italie à Corinthe où Paul les avait rencontrés (Actes 18:1-3). Paul fut amené en Italie comme prisonnier, en ayant appelé à César (Actes 27:1, 6). L’auteur de l’épître aux Hébreux fait transmettre les salutations de ceux d’Italie (Hébreux 13:24).

ITALIQUE

Qui appartient à l’Italie. Corneille était centurion d’une cohorte appelée Italique (Actes 10:1).

ITURÉE (encerclé)

Province au nord-ouest de la Galilée. Philippe était tétrarque de l’Iturée (Luc 3:1).

IVRAIE (zizanion ; a donné : zizanie)

Plante vénéneuse qui ressemble au blé et qui croît d’une façon semblable. Il est presque impossible de distinguer l’ivraie du blé lorsqu’ils sont en herbe. À l’apparition des épis, on peut les distinguer et les séparer ; on le fait avant le battage. L’ivraie symbolise les contrefaçons de la vérité introduites par Satan et ses agents dans le royaume des cieux et, par conséquent, elle représente tous ceux qui se laissent séduire, « les fils du méchant » (Matthieu 13:38). Jusqu’à la venue du Seigneur pour établir son règne, le bien et le mal existent ensemble, p. ex. la saine doctrine et les fausses doctrines ; mais le mal sera ôté du royaume durant le millénium.

IVRAIE

· Graminée (mauvaise herbe) qui, en herbe, ressemble au blé.
· Fausses doctrines.

J

JACOB (qui supplante ; Genèse 25:21-26)

1. fils d’Isaac (Matthieu 1:2 ; Luc 3:34). À la suite d’une famine, ses fils descendirent en Égypte pour y acheter du blé ; son fils Joseph l’envoya chercher (Actes 7:11-16). Jacob mourant adora, appuyé sur le bout de son bâton (Hébreux 11:21).

2. Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus Christ (Matthieu 1:15).

JACOB

· Nom d’un fils d’Isaac ; signifie supplanteur.
· Nom donné à ses descendants.

JACQUES (Jacob, en grec)

1. fils de Zébédée et frère de Jean. Jacques et Jean raccommodaient leurs filets lorsque Jésus les appela à le suivre (Matthieu 4:21, 22 ; Marc 1:19, 20). Il était avec Jésus lorsque celui-ci fut transfiguré sur la montagne (Matthieu 17:1 ; Marc 9:2 ; Luc 9:28). Jésus le prit aussi avec lui à Gethsémané (Marc 14:33). Jacques et Jean demandèrent au Seigneur de s’asseoir à ses côtés dans la gloire (Marc 10:35-40). Le roi Hérode le fit mourir par l’épée (Actes 12:2).

2.. fils d’Alphée et de Marie, frère de Jude (Joses) ; il est appelé le mineur (petit) (Matthieu 10:3 ; 27:56 ; Marc 15:40 ; Luc 24:10 ; Actes 1:13). Il était l’un des douze apôtres.

3. « Frère » du Seigneur (Galates 1:19). Jacques, Céphas et Jean donnèrent la main d’association à Paul et à Barnabas pour prêcher aux nations (Galates 2:9). Il a prob. écrit l’épître qui porte son nom (Jacques 1:1).

JAH

Nom propre de Dieu en hébreu, exprime son existence absolue, voir aussi Dieu.

JAÏRUS (qui éclaire)

Chef de synagogue dont Jésus ressuscita la fille (Marc 5:21-24, 35-43 ; Luc 8:41, 42, 49-56).

JANNA (violence)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:24).

JANNÈS ET JAMBRÈS (noms égyptiens)

Magiciens égyptiens qui résistèrent à Moïse, en imitant les miracles qu’il accomplissait devant le Pharaon (2 Timothée 3:8 ; Exode 7:11, 22 ; 8:7, 18).

JARED (descente)

Nom d’un homme (père d’Énoch, ou Hénoc : Genèse 5:18), mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:37).

JASON (qui guérit)

1. Chrétien de Thessalonique qui avait reçu Paul et Silas ; des Juifs s’en prirent à lui et le traînèrent devant les magistrats, mais il fut relâché après qu’une caution eut été versée (Actes 17:5-9).

2. Parent de Paul (Romains 16:21).

JASPE (iaspis)

Pierre précieuse colorée par taches ou par bandes (Apocalypse 4:3 ; 21:11). La muraille de la Jérusalem céleste est bâtie de jaspe (Apocalypse 21:18), et le premier fondement de cette muraille est orné de jaspe (21:19).

JEAN (L’Éternel a fait grâce)

1. Jean le baptiseur était cousin de Jésus. Son père Zacharie et sa mère Élisabeth étaient tous deux justes devant Dieu (Luc 1:5, 6) ; ils étaient tous deux fort avancés en âge lorsque naquit Jean (v. 7). Jean était envoyé de Dieu comme précurseur du Christ, pour rendre témoignage de lui (Jean 1:6-9). Il prêchait la repentance et la venue du royaume des cieux ; il baptisait d’eau pour la repentance. Jésus lui-même se fit baptiser par Jean, bien que juste et n’ayant rien à confesser ; mais il s’associait au résidu repentant d’Israël (Matthieu 3:13-16). Après un court ministère, Jean fut décapité en prison sur l’ordre d’Hérode le tétrarque (Matthieu 14:1-12). Bien que Jean le baptiseur n’ait accompli aucun miracle (Jean 10:41), Jésus en parle comme le plus grand des prophètes (Luc 7:28).

2. L’apôtre Jean était fils de Zébédée, frère de Jacques et disciple du Seigneur. Dans l’évangile qui porte son nom, il se désigne comme le disciple que Jésus aimait (13:23 ; 19:26 ; 20:2 ; 21:7, 20). Jésus surnomme Jean et Jacques « Boanergès », c.-à-d. « fils du tonnerre » (Marc 3:17), prob. à cause de leur caractère impétueux (Luc 9:49, 54 ; Matthieu 20:20-24 ; Marc 10:35-41). Jésus sur la croix confia sa mère à Jean (Jean 19:27). L’évangile de Jean présente le Seigneur Jésus comme le fils de Dieu. Jean est l’auteur de trois épîtres qui portent son nom, et de l’Apocalypse qu’il a écrite en exil sur l’île de Patmos.

3. Jean surnommé Marc : voir Marc.

4. Homme juif important, de la race souveraine sacerdotale (Actes 4:6).

JEANNE (l’Éternel a fait grâce)

Femme de Chuzas, intendant d’Hérode. Elle assistait Jésus de ses biens (Luc 8:3). Elle fut une de celles qui annoncèrent aux apôtres la résurrection du Seigneur (Luc 24:10).

JÉCHONIAS (l’Éternel établira)

Nom d’un roi de Juda (Jéhoïakin ou Conia : 2 Rois 24:8 ; Jérémie 22:24-30), mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:11, 12).

JEPHTHÉ (Il ouvrira)

Un des juges d’Israël. Enfant illégitime, il fut chassé de la maison par ses frères ; il délivra Israël des Ammonites (Jug. 11:1 à 12:7). Il est cité parmi les hommes de foi (Hébreux 11:32).

JÉRÉMIE (L’Éternel se lèvera ; ou : élevé par l’Éternel)

Certains disaient que Jésus était ce prophète d’Israël (Matthieu 16:14). L’évangile de Matthieu rapporte deux prophéties de Jérémie qui se réalisèrent au temps du Seigneur : le massacre des petits enfants de Bethléem sur l’ordre d’Hérode (2:17, 18), et le prix de la trahison de Judas (27:9).

JÉRICHO

Ville importante de Palestine, située à env. 27 kilomètres au nord-est de Jérusalem et à 240 mètres au-dessous du niveau de la Méditerranée. Cette ville de Canaan fut la première ville prise par les Israélites lors de la conquête du pays ; les murs de Jéricho tombèrent après qu’on en eut fait le tour sept jours durant (Hébreux 11:30). Jésus guérit deux aveugles à la sortie de Jéricho (Matthieu 20:29-34) ; l’un d’eux était Bartimée l’aveugle (Marc 10:46-52 ; Luc 18:35-43). La parabole du « Bon Samaritain » se déroule entre Jérusalem et Jéricho (Luc 10:30). Zachée reçut Jésus dans sa maison, à Jéricho (Luc 19:1-10).

JÉRUSALEM

Capitale de la Palestine, située en Judée à 750-800 mètres d’altitude. Sa fondation remonte à au moins 1500 ans av. J.-C., peut-être au temps de Melchisédec, appelé « roi de Salem » (Genèse 14:18). David en fit sa capitale, et Salomon y construisit le temple. Les Babyloniens la détruisirent en 587 av. J.-C., mais elle fut rebâtie au temps d’Esdras et de Néhémie après le retour de la captivité. Titus la détruisit en 70 ap. J.-C. La ville et ses lieux saints furent restaurés par la suite. Jésus y vint à plusieurs reprises. Il reprocha à Jérusalem d’être la ville qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés (Matthieu 23:37 ; Luc 13:34). Il y fut crucifié.

JÉRUSALEM

· Capitale religieuse.
· Lieu où se trouve le Temple.
· NOUVELLE : Désigne le lieu de la félicité et de la communion avec Dieu.

JÉSABEL (sans cohabitation)

Femme du roi Achab (1 Rois 16:31). Cette méchante reine extermina les prophètes de l’Éternel (18:4), et fit mourir Naboth afin qu’Achab prenne possession de sa vigne (ch. 21). En Apocalypse 2:20, Jésabel est une femme qui pousse les chrétiens de Thyatire à commettre la fornication et à manger des choses sacrifiées aux idoles. Symboliquement elle représente ceux qui, dans la chrétienté, allient des pratiques idolâtres au véritable christianisme.

JESSÉ ou ISAÏ (qui existe encore, le vivant)

Père de David (Actes 13:22). Il est cité dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:5, 6 ; Luc 3:32). Voir aussi Romains 15:12.

JÉSUS (L’Éternel sauve)

1. Jésus est le nom personnel du Seigneur comme homme (Matthieu 1:21). Conçu par l’Esprit Saint (v. 20), il est né de la vierge Marie. Nous lisons de son enfance qu’il croissait et se fortifiait, étant rempli de sagesse, et la faveur de Dieu était sur lui (Luc 2:40). Lorsqu’il avait 12 ans, ses parents le trouvèrent assis dans le temple au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant ; ceux-ci étaient étonnés de son intelligence et de ses réponses (v. 41-48) ; il était ainsi aux affaires de son Père. À Nazareth où il grandit, il était soumis à ses parents. Il avançait en sagesse et en stature, et en faveur auprès de Dieu et des hommes (v. 52). Vers l’âge de 30 ans, il vint auprès de Jean pour être baptisé par lui ; lors de ce baptême, l’Esprit Saint descendit sur lui, et le Père déclara qu’il était son fils bien-aimé en qui il avait trouvé son plaisir (Matthieu 3:13-17). Il fut alors tenté par le diable, et triompha de lui par la Parole de Dieu (Matthieu 4:1-11). Après avoir été présenté comme l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1:29), Jésus commença son ministère public. Jésus a prêché l’évangile du royaume, a guéri les malades, a chassé les démons et a ressuscité les morts. Il a accompli les prophéties de l’A.T. qui annonçaient ce que ferait le Messie. Jésus était aussi sur la terre pour un autre but, celui de sauver les hommes ; à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu (Jean 1:12). Il leur a révélé Dieu comme Père, leur a donné la vie éternelle. Christ était le Second Homme, le dernier Adam, le Chef pour ainsi dire d’une nouvelle race. Ceux qui sont sanctifiés en lui sont affranchis du péché et de leur ancienne condition en Adam ; ils sont justifiés et se trouvent dans une nouvelle position en Christ. Par le baptême de l’Esprit Saint à la Pentecôte, ils sont devenus un seul corps, unis au Seigneur dans la gloire ; lui est le Chef (la tête) de l’Assemblée. Dès le début, les chefs en Israël ont rejeté le Seigneur Jésus : « les siens ne l’ont pas reçu » (v. 11). Mais quelques fidèles furent rassemblés autour de lui ; il choisit parmi eux douze apôtres. Après un ministère d’env. trois ans et demi, l’heure vint pour Jésus de s’offrir en sacrifice pour le péché, selon les conseils de Dieu. Dans le jardin de Gethsémané, il fut rempli d’effroi à la perspective de porter le péché. Il demanda à son Père : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi » (Matthieu 26:39) ; mais cela n’était pas possible, et il s’inclina devant la volonté de son Père. Il fut arrêté et crucifié ; son sang fut répandu, et par ce sang la rédemption fut accomplie. Le troisième jour, il ressuscita d’entre les morts ; il souffla dans les apôtres l’Esprit Saint comme puissance de vie. Après être apparu en plusieurs occasions à bon nombre de témoins croyants, il monta au ciel. Les Écritures démontrent clairement par des affirmations directes et par les œuvres du Seigneur Jésus qu’il était à la fois Dieu et homme ; il a en effet accompli ce qu’aucun homme ne pouvait faire, p. ex. lire les pensées des hommes, pardonner les péchés, chasser les démons, ressusciter des morts, et accomplir sa propre résurrection (Jean 10:18). Le Seigneur Jésus est Dieu et homme tout à la fois. Ce mystère qui entoure sa personne est au-delà de la compréhension humaine. Nous lisons que nul ne connaît le Père excepté le fils, et nul ne connaît le fils si ce n’est le Père. Ceci ne doit pas constituer une pierre d’achoppement, mais doit susciter la révérence, la louange et l’adoration.

2. Un disciple à Rome, appelé aussi Juste (Colossiens 4:11).

JÉSUS

Signifie : Dieu est Le Sauveur.

JÉSUS-CHRIST

Le Sauveur Oint.

JEÛNE (nèsteia ; litt. : état de celui qui ne mange pas)

Privation volontaire de nourriture (Luc 2:37 ; Actes 13:3 ; 14:23). Il symbolise le refus de nourriture pour le vieil homme, l’absence de volonté charnelle. Il peut aussi s’agir d’un jeûne involontaire à la suite de circonstances difficiles, comme dans le cas de Paul (2 Corinthiens 6:5 ; 11:27). Le jeûne, en Actes 27:9, est prob. lié au jour des propitiations (Lévitique 23:26-32), et n’est qu’une indication de date. En Actes 23:12, 21, les Juifs qui voulurent tuer Paul s’obligèrent par serment à jeûner jusqu’à l’exécution de leur plan.

JO

JOATHAM (L’Éternel est parfait)

Nom d’un roi de Juda (Jotham, fils d’Ozias ou Azaria : 2 Rois 15:32, 33), mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:9).

JOB (peut-être : haï, persécuté)

Patriarche de l’A.T. dont un livre porte le nom. Jacques parle de sa patience ; il relève la miséricorde et les compassions du Seigneur à son égard (5:11).

JOËL (L’Éternel est Dieu)

Prophète de l’A.T. dont un livre porte le nom. Dans les Actes, il est fait mention d’une prophétie de Joël en rapport avec la venue de l’Esprit Saint ; elle s’est en partie réalisée à la Pentecôte : l’Esprit Saint est descendu du ciel, et les disciples ont prophétisé (Actes 2:16-21).

JOHANNA (L’Éternel a fait grâce)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:27).

JONAN (peut-être : colombe)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:30).

JONAS (colombe)

1. Prophète de l’A.T. dont un livre porte le nom. Jésus parle du signe de Jonas : comme Jonas est resté trois jours dans le ventre du cétacé, lui allait demeurer trois jours dans le sein de la terre (la mort) (Matthieu 12:39-41 ; 16:4 ; Luc 11:29-32).

2. Père de Simon Pierre (Jean 1:43 ; 21:15-17).

JOPPÉ (belle)

Ville portuaire de la Palestine donnant sur la Méditerranée, au nord-ouest de Jérusalem. Son nom actuel est Jaffa. Une femme disciple du nom de Dorcas fut ressuscitée à Joppé par Pierre (Actes 9:36-42). Alors qu’il séjournait à Joppé, Pierre eut une vision le préparant à aller vers Corneille, un Gentil (Actes 9:43 à 11:18).

JORAM (L’Éternel est élevé)

Nom d’un roi de Juda, fils de Josaphat (2 Rois 8:16, 17), mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:8).

JORIM (peut-être : L’Éternel est élevé)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:29).

JOSAPHAT (L’Éternel a jugé)

Nom d’un roi de Juda, fils d’Asa (1 Rois 22:41, 42), mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:8).

JOSÉ (peut-être : qu’il ajoute)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:29).

JOSEPH (qu’il ajoute ; Genèse 30:24)

1. Un des douze fils de Jacob (Jean 4:5). Ses frères étaient pleins d’envie contre lui ; ils le vendirent pour vingt pièces d’argent, et Joseph fut emmené en Égypte. Dans ce pays il prospéra, car Dieu était avec lui ; il sauva de la famine son père, ses frères et leurs familles (Actes 7:9-16). À la fin de sa vie, Jacob bénit les fils de Joseph ; avant de mourir, Joseph fit mention de la sortie des fils d’Israël hors d’Égypte et ordonna que l’on emportât ses os (Hébreux 11:21-22). Dans le pays de Canaan, les descendants de Joseph constituaient deux tribus, Éphraïm et Manassé (Jos. 14:4). Au milieu du résidu futur, ils seront regroupés en une seule tribu (Apocalypse 7:8).

2. Époux de Marie, la mère de Jésus. Un ange lui apparut en songe et lui dit de ne pas craindre de prendre Marie pour femme, car l’enfant attendu avait été conçu de l’Esprit Saint (Matthieu 1:18-25). Un ange lui apparut en une deuxième occasion pour lui dire de fuir en Égypte, car Hérode cherchait à faire périr le petit enfant Jésus (2:13). À nouveau un ange lui apparut pour qu’il revienne en Israël après la mort d’Hérode ; il habita à Nazareth (2:19-23). Jésus était connu comme le fils de Joseph qui est de Nazareth (Jean 1:46).

3. Joseph d’Arimathée était un homme riche, disciple de Jésus ; il demanda le corps de Jésus à Pilate, l’enveloppa d’un linceul, et le mit dans un sépulcre lui appartenant (Matthieu 27:57-60). Marc ajoute qu’il était conseiller honorable, attendant le royaume de Dieu (15:42-46). Joseph d’Arimathée et Nicodème enveloppèrent le corps de Jésus de linges avec des aromates, et l’embaumèrent d’une mixtion de myrrhe et d’aloès d’env. 100 livres (Jean 19:38-42)

4. Nom de trois autres hommes mentionnés dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:25, 26, 30).

5. Nom d’un disciple appelé Barsabbas et surnommé Juste (Actes 1:23), présenté pour remplacer Judas ; mais le sort tomba sur Matthias (v. 26).

6. Voir Barnabas (Actes 4:36).

JOSES (qu’il ajoute)

1. Un des frères du Seigneur (Matthieu 13:55 ; Marc 6:3).

2. Autre nom de Jude, fils de Marie et frère de Jacques (Matthieu 27:56 ; Marc 15:40, 47).

JOSIAS (L’Éternel guérit, ou soutient)

Nom d’un roi de Juda (2 Rois 22:1), mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:10, 11).

JOSUÉ (L’Éternel sauve)

Conducteur d’Israël ayant succédé à Moïse ; il introduisit les Israélites en Canaan, la terre promise (Actes 7:45). Hébreux 4:8 souligne que Josué n’a pas introduit ce peuple dans le repos ; au v. 9 il est question d’un repos à venir pour le peuple de Dieu.

JOUG (zugos)

Pièce de bois mise sur la tête des bœufs pour les atteler. Au figuré, le joug parle de servitude, de contrainte (1 Timothée 6:1). Mais il évoque aussi l’autorité du Seigneur sur le croyant, autorité qui n’est pas pénible (Matthieu 11:29, 30). La loi de l’A.T. était un joug de servitude pour les Israélites ; le Seigneur nous en a affranchis (Actes 15:10 ; Galates 5:1). En épousant un incrédule, le croyant se met sous un joug mal assorti (2 Corinthiens 6:14). Voir Compagnon de travail.

JOUR

· Période où la lumière luit, le soleil en étant la base.
· Période de temps complète.
· Jour de Dieu : Le jugement du monde.
· Jour du Seigneur :
o Premier jour de la semaine, le jour de Sa résurrection.
o Moment où le Christ sera manifesté en gloire.
· Jour de la grâce : Temps pendant lequel l’Évangile est prêché, dont Dieu seul connaît la longueur. Il a commencé à la mort du Christ et se terminera à Sa venue.

JOURDAIN (celui qui descend)

Fleuve que les Israélites traversèrent lorsqu’ils entrèrent dans la « terre promise » (Jos. 3). C’est le cours d’eau principal de la Palestine. Jean baptisa au Jourdain ; il y baptisa Jésus (Matthieu 3:5, 6, 13 ; Marc 1:4-9 ; Luc 3:2, 3 ; 4:1 ; Jean 1:28). On retrouve plusieurs fois l’expression « au-delà » et « par-delà le Jourdain » (Matthieu 4:15 ; 19:1 ; Marc 3:8 ; 10:1 ; Jean 1:28 ; 3:26 ; 10:40).

JOUR DU SEIGNEUR (hèmera kuriou)

Il correspond à sa domination ; il commence lors de son apparition en gloire, à sa venue pour juger la terre habitée et établir son règne (1 Thessaloniciens 5:2 ; 2 Thessaloniciens 2:2 ; 2 Pierre 3:10). Il se termine avec la disparition de la création actuelle, pour faire place au jour éternel de Dieu (2 Pierre 3:12).

JOURNÉE DOMINICALE (kuriakè hèmera)

Voir Dominical.

JU

JUDA (louange ; Genèse 29:35 ; 49:8)

1. Nom d’un des douze fils de Jacob (Matthieu 1:2-3) et d’une tribu d’Israël descendant de lui (Apocalypse 7:5). Son nom est aussi mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:2 ; Luc 3:33). Notre Seigneur a surgi de la tribu de Juda (Hébreux 7:14) : la ville de Bethléem était située dans le territoire de Juda (Matthieu 2:6).

2. Nom de deux autres hommes mentionnés dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:26, 30).

JUDAÏSME (ioudaismos)

Système religieux fondé sur la loi de Moïse, à laquelle les Juifs avaient ajouté des pratiques de tradition. Paul parle de sa conduite dans le judaïsme avant sa conversion (Galates 1:13-14). Il demande à Tite de reprendre les Crétois afin qu’ils ne s’attachent pas aux fables judaïques (Tite 1:12-14). Il avait repris Pierre qui contraignait les nations à judaïser (Galates 2:14), c.-à-d. à adopter des pratiques religieuses juives entachées de traditions (Marc 7:3-9).

JUDAS (célébré ; forme de : Juda)

1. Judas l’Iscariote était l’un des 12 disciples de Jésus (Matthieu 26:14, 47 ; Marc 14:10, 43 ; Luc 22:47 ; Jean 12:4). Il était le disciple qui tenait la bourse (Jean 13:29), mais il était voleur (Jean 12:6). Nous lisons que Satan avait mis dans son cœur de livrer Jésus (Jean 13:2), et qu’il entra en lui (Luc 22:3). Il livra Jésus (Matthieu 10:4 ; 26:25 ; Marc 3:19 ; Luc 6:16 ; 22:48 ; Jean 6:71 ; 13:21-26 ; 18:2, 3, 5 ; Actes 1:16) pour 30 pièces d’argent (Matthieu 26:15). Matthias remplaça Judas comme apôtre (Actes 1:26).

2. Croyant de Jérusalem : voir Barsabbas.

3. Habitant de Damas chez qui logea Saul de Tarse (Actes 9:11).

4. Judas le Galiléen entraîna à la révolte un grand peuple ; il périt dans la révolte (Actes 5:37).

JUDE (célébré)

1. Un des frères de Jésus (Matthieu 13:55 ; Marc 6:3).

2. Peut-être le même que le frère de Jacques ; un des 12 apôtres (Luc 6:16 ; Actes 1:13 ; Jean 14:22) ; auteur d’une épître qui porte son nom (Jude 1).

JUDÉE

Région du sud de la Palestine, à l’ouest de la mer Morte et du Jourdain, où se trouvent, entre autres, Bethléem (Matthieu 2:1) et Jérusalem (3:5). La Judée correspond au territoire attribué à la tribu de Juda. De grandes foules venant de la Judée suivirent Jésus (Matthieu 4:25 ; Marc 3:7). Il y avait plusieurs assemblées en Judée (Actes 9:31 ; Galates 1:22 ; 1 Thessaloniciens 2:14). Paul sollicitait les prières des saints pour être délivré des incrédules en Judée (Romains 15:30, 31).

JUGEMENT dernier

Réservé à tous ceux qui n’ont pas été justifiés.

JUIF

Ce terme ne fut employé qu’après la division d’Israël en deux royaumes de dix et de deux tribus (2 Rois 16:6). Il serait dérivé de « Juda », le royaume formé des deux tribus de Juda et de Benjamin. Ceux qui revinrent de la captivité appartenaient à ces deux tribus. Après la captivité, tous les descendants des douze tribus furent appelés Juifs ; le Seigneur est appelé « Roi des Juifs » : il dit à la Samaritaine que le salut vient des Juifs. Le terme « Israélite » est aussi employé pour désigner les Juifs, comme s’il n’y avait pas eu de division parmi les tribus. Dans l’évangile de Jean, les « Juifs » désignent les habitants de la Judée, en contraste avec le peuple venu d’ailleurs qui s’était assemblé pour la fête. En Apocalypse 2:9 ; 3:9, l’expression « ceux qui se disent être Juifs » est employée à l’égard de groupes religieux se réclamant du judaïsme ou du christianisme, et cherchant à donner une forme judaïque au christianisme ; ils sont placés sous l’influence de Satan (« la synagogue de Satan »), et s’opposent aux fidèles représentés par deux assemblées : Smyrne et Philadelphie (Apocalypse 2:9 ; 3:9), auxquelles il n’est pas fait de reproches.

JUIF

Ressortissant du royaume de Juda, une des 12 tribus d’Israël.

JULES (nom latin)

Centurion de la cohorte Auguste à qui Paul fut remis, ainsi que d’autres prisonniers (Actes 27:1). Il traita Paul avec humanité et lui permit d’aller vers ses amis (v. 3).

JULIE (fém. de Jules)

Chrétienne de Rome à qui Paul transmet ses salutations (Romains 16:15).

JUNIAS (nom latin)

Chrétien de Rome, parent et ancien compagnon de captivité de Paul. Paul le salue dans sa lettre aux Romains (Romains 16:7).

JUPITER

Divinité suprême des Romains, identifié à Zeus chez les Grecs. Après que Paul eut guéri un homme impotent à Lystre, les foules appelèrent Barnabas du nom de Jupiter et Paul du nom de Mercure (Actes 14:12, 13).

JUSTE (juste)

1. Surnom de Joseph, appelé Barsabbas : voir Joseph – 5.

2. Homme qui servait Dieu et dont la maison était attenante à la synagogue. Paul logea chez lui (Actes 18:7).

3. Voir Jésus -2.

JUSTE

· Le Christ.
· Le croyant justifié par le Christ.
· Le croyant qui, par reconnaissance, sert Dieu et lui est agréable.

JUSTICE

· de l’homme : faussée par le péché et souillée aux yeux de Dieu.
· de Dieu : que le Souverain Juge prononce sur toute créature.

JUSTIFICATION (dikaiôsis)

Acquittement d’un individu de toutes les charges qui pouvaient peser sur lui ; il est alors considéré comme sans faute. Jésus-Christ, dans sa mort, a accompli tout ce qui était nécessaire pour que nous soyons justifiés ; Dieu le manifeste en ressuscitant notre Seigneur d’entre les morts (Romains 4:24, 25). Devant Dieu, l’homme est justifié gratuitement par la grâce divine (Romains 3:24), par la foi, sans œuvres de loi (v. 28) ; c’est Dieu qui justifie (Romains 8:33). Devant les hommes, un croyant est justifié par ses bonnes œuvres qui prouvent sa foi (Jacques 2:24).

JUSTIFICATION

Verdict de grâce de la part de Dieu qui ne requiert de l’homme qu’une humble acceptation, l’obéissance de la foi.

JUSTIFIER

Déclarer quelqu’un juste.

K

KIS (arc)

Père de Saül, roi d’Israël (Actes 13:21).

L

LÂCHE

Pour ce terme utilisé dans Apocalypse 21:8 par certains, voir Timide.

LAIT

Spirituellement désigne les premiers éléments de l’Évangile, la doctrine élémentaire et simple de la Bible.

LAMA

Voir Sabachthani.

LAMECH (ou Lémec ; Genèse 5:25-29)

Père de Noé, mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:36).

LANGUES (glôssa ; a donné : glose, glossaire)

Le don des langues (1 Corinthiens 12:28) consiste à parler un autre langage sans qu’il ait été appris. Dans Actes 2, ceux qui ont parlé en langues annonçaient les choses magnifiques de Dieu et étaient compris par leurs auditeurs dans leur propre langage. Dans 1 Corinthiens 14:26-33, le désordre suscité par le fait de parler en langues dans l’assemblée locale amène Paul à donner des instructions pour l’exercice de ce don : trois tout au plus devaient parler, chacun à son tour, et un interprète devait donner le sens (v. 27) ; les langues étaient un signe aux incrédules, et non aux croyants (v. 22) ; elles devaient cesser un jour (1 Corinthiens 13:8).

LAODICÉE

Ville à l’ouest de l’Asie Mineure où se trouvaient des chrétiens (Colossiens 2:1 ; 4:13). L’assemblée de Laodicée se réunissait dans la maison de Nymphas ; Paul leur avait fait parvenir une lettre (4:15-16). L’assemblée de Laodicée est la dernière des sept assemblées à qui est adressée une lettre dans l’Apocalypse ; sa tiédeur est soulignée (Apocalypse 1:11 ; 3:14-22.).

LAODICÉEN

Habitant de Laodicée, en Asie Mineure, près de Colosses et de Hiérapolis. Paul demande que sa lettre aux Colossiens soit aussi lue dans l’assemblée des Laodicéens, et que celle adressée à Laodicée soit lue par les Colossiens (Colossiens 4:16). Voir Apocalypse 1:11 ; 3:14-22.

LAPIDER (lithoboleô ; litt. : jeter des pierres)

La lapidation est un supplice consistant à mettre à mort une personne ou un animal en lui jetant des pierres. C’était le moyen prescrit par Dieu pour mettre à mort les impies (Lévitique 20:2, 27 ; Deutéronome 21:18-21 ; Jos. 7:25). Lors du don de la loi, une bête qui touchait la montagne de Sinaï devait être lapidée (Exode 19:12, 13 ; Hébreux 12:20). Plusieurs croyants de l’A.T. furent lapidés par leurs persécuteurs (Hébreux 11:36). Dans une parabole (Matthieu 21:35), Jésus parle des cultivateurs (les Juifs) qui lapident les esclaves (les prophètes) du maître de la maison (Dieu). Il accuse Jérusalem de lapider ceux qui lui sont envoyés (Matthieu 23:37 ; Luc 13:34). Les Juifs voulurent lapider Jésus (Jean 10:31 ; 11:8). Étienne fut mis à mort par lapidation (Actes 7:58-60). Paul fut lapidé une fois (Actes 14:19 ; 2 Corinthiens 11:25).

LASÉE

Ville du sud de la Crète près de Beaux-Ports où le navire de Paul aborda, lorsqu’il faisait route vers Rome (Actes 27:8).

LAZARE (Dieu est celui qui secourt)

1. Homme pauvre de la parabole de Lazare et du riche (Luc 16:19-31).

2. Frère de Marthe et de Marie, que Jésus ressuscita (Jean 11). Il était un de ceux qui étaient à table avec Jésus, lors d’un souper à Béthanie (Jean 12:1, 2). Les principaux sacrificateurs voulaient le faire mourir, car à cause de lui plusieurs parmi les Juifs croyaient en Jésus (v. 10, 11, 17).

LEBBÉE

Un des douze disciples de Jésus, surnommé Thaddée (Matthieu 10:3).

LÉGION

Ce nom fait référence à un corps de troupe romain. C’était le nom des esprits immondes qui avaient pris possession d’un homme, guéri par Jésus. Le nom Légion vient du fait qu’il y avait beaucoup de démons en lui. Les esprits immondes entrèrent dans un troupeau de pourceaux, qui se rua dans la mer. Voir Marc. 5:1-15 et Luc 8:26-35.

LÉGION (legiôn)

Unité la plus importante de l’armée romaine, comptant de 5000 à 6000 hommes. Elle était divisée en 10 cohortes de 500 à 600 hommes chacune. Le terme est syn. d’un nombre élevé, en Matthieu 26:53 et Marc 5:9.

LÈPRE (lepra ; lepros : écailleux, d’où : lépreux)

Maladie contagieuse, qui était incurable. Elle symbolise le péché, d’autant plus que le lépreux perd graduellement la sensibilité de ses membres affectés. Jésus a guéri des lépreux (p. ex. Matthieu 8:2-4 ; Luc 17:12-14). Selon la loi, celui qui était entièrement couvert de lèpre était déclaré pur (Lévitique 13:12, 13) ; ceci représente aujourd’hui le fait que celui qui se reconnaît entièrement pécheur peut être sauvé par la foi au fils de Dieu.

LETTRE DE RECOMMANDATION (sustatikos epistolè)

Une telle lettre permet à un croyant d’être recommandé auprès d’autres croyants. Cette lettre, signée par quelques-uns de l’assemblée locale à laquelle il se rattache, permet à un croyant d’être reçu pour la cène dominicale dans une autre assemblée locale où il est appelé à se rendre, et d’être éventuellement assisté dans divers domaines (Romains 16:1, 2). En s’adressant aux Corinthiens, Paul mentionne qu’une telle lettre n’était pas nécessaire pour lui-même, puisqu’il était bien connu d’eux (2 Corinthiens 3:1).

LEVAIN (zumè ; qui fait fermenter ; a donné : azyme, sans levain)

Pâte fermentée utilisée en boulangerie pour faire lever le pain. Dans la Parole, le levain représente toujours le mal. Le croyant doit le reconnaître et le mettre de côté dans sa vie personnelle. L’Écriture mentionne le levain de l’erreur mélangée avec la vérité (Matthieu 13:33 ; Luc 13:21), celui de l’hypocrisie religieuse des pharisiens et du rationalisme des sadducéens (Matthieu 16:6 ; Luc 12:1), du matérialisme d’Hérode (Marc 8:15), celui des fausses doctrines (Galates 5:9), celui de malice et de méchanceté liées à la vieille nature (1 Corinthiens 5:7, 8). Voir Pains sans levain (ou azymes).

LEVAIN

Symbole de méchanceté et de malice.

LÉVI (attachement ; Genèse 29:34)

1. Nom d’un des 12 fils de Jacob et d’une des tribus d’Israël descendant de lui (Apocalypse 7:7). Une famille des fils de Lévi avait reçu le service de la sacrificature en Israël (Hébreux 7:5, 9). Voir Aaron.

2. Publicain disciple de Jésus (Marc 2:14), appelé aussi Matthieu (voir Matthieu 9:9-13). Il quitta tout pour suivre Jésus, et lui fit un grand festin dans sa maison (Luc 5:27-29).

3. Nom de deux hommes mentionnés dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:24, 29).

LÉVIATHAN

Monstre marin.

LÉVITES

Classe sacerdotale désignée par Dieu avec des charges diverses.

LI

LIBATION

Aspersion généralement d’huile ou de vin dans le rituel donné à Israël.

LIBERTÉ CHRÉTIENNE

Consiste en la délivrance de la malédiction de la loi, de la servitude, du rituel, du péché, de la crainte de la mort. Elle résulte de la rédemption accomplie par le Christ.

LIBERTINS

Il s’agirait de gens faits prisonniers par les Romains, et auxquels on aurait rendu la liberté. Ces Libertins (ou Affranchis) formèrent une synagogue ; avec d’autres, ils disputèrent contre Étienne (Actes 6:9).

LIBYE

Région du nord-est de l’Afrique, voisine de l’Égypte. Des Juifs de Libye étaient présents à Jérusalem lors de la Pentecôte (Actes 2:10).

LICTEUR (rhabdouchos ; litt. : celui qui tient la verge)

Cet officier romain veillait au respect des ordres de l’empereur, et des principaux magistrats dont le préteur (Actes 16:35, 38). Il portait une hache placée dans un faisceau de verges comme signe de ses fonctions.

LIN (sindôn)

Plante à partir de laquelle on fabrique une étoffe pour vêtements (p. ex. Marc 14:51, 52). On fabriquait aussi avec du lin des linceuls dans lesquels on enveloppait les morts (Matthieu 27:59 ; Marc 15:46 ; Luc 23:53). Un vêtement de fin lin peut représenter la sainteté et la pureté morale de celui qui le porte : Apocalypse 15:6 (linon, en grec) ; 19:8 (bussinos, en grec). Voir Fin lin.

LINCEUL

Voir Lin.

LINUS (lin)

Chrétien de Rome dont Paul transmet les salutations (2 Timothée 4:21). Il aurait été le premier évêque (surveillant) de l’assemblée à Rome.

LION

Symbole d’énergie et de domination.

LIS (krinon)

Les lis des champs (Matthieu 6:28 ; Luc 12:27) sont prob. des anémones qui recouvrent les collines à la fin de l’hiver en Israel. Ces fleurs peuvent être de couleur pourpre, bleue ou rose. Elles sont plus belles que n’était Salomon revêtu de ses vêtements royaux.

LIVRE (biblos, biblion ; d’où Bible, le livre par excellence)

Le mot grec pour « livre » désigne à l’origine le support de l’écriture le plus utilisé dans l’Antiquité : la moelle du « papyrus » d’Égypte, croisée et collée pour faire du « papier ». On écrivit également sur des peaux finement tannées (membrana, en grec), appelées « parchemins » à cause de la réputation des peaux préparées à Pergame (2 Timothée 4:13). Les livres antiques étaient des rouleaux ; « volume » vient du mot latin signifiant : rouler, dérouler (Psaume 40:7 ; Hébreux 10:7 ; Jérémie 36:2, 4, 6 ; Luc 4:16, 17, 20). Au contraire, les livres modernes sont des « codex », c.-à-d. des rectangles collés sur un côté, que l’on feuillette. En règle générale, les rouleaux étaient écrits sur la surface enroulée, donc cachée (Ésaïe 29:11) ; le livre d’Apocalypse 5:1 était écrit au-dedans et sur le revers (comp. Éz. 2:9). Par extension, « livre » désigne un écrit plus ou moins long formant un tout : p. ex. l’Évangile selon Matthieu (1:1), « livre de la généalogie de Jésus-Christ » ; le livre de Moïse (Marc 12:26), c.-à-d. l’Exode, un des cinq livres formant le Pentateuque (en grec : ensemble des cinq livres) ; le livre des Psaumes (Luc 20:42) groupés en cinq parties. Le livre de vie (Philippiens 4:3 ; Apocalypse 3:5 ; 20:15) contient les noms de tous ceux qui ont la vie éternelle (comp. Exode 32:32 ; Luc 10:20 ; Hébreux 12:23). Les livres brûlés par les convertis d’Actes 19:19 étaient des livres de magie.

Livre de Vie

en être effacé, ou non. Voir article spécial

LOI (nomos)

Terme souvent utilisé dans le N.T. dans le sens de principe des œuvres (avec allusion à la loi mosaïque), en contraste avec la grâce (Romains 2:12-27 ; 3:19-31). Il est aussi employé avec le sens de principe : la loi de la foi (Romains 3:27), la loi de la justice (9:31), ou dans le sens de puissance : la loi de l’Esprit de vie, la loi du péché et de la mort (Romains 8:2).

LOI

· de Dieu : ce que Dieu attend et s’est proposé pour ses créatures, caractérisé par la sainteté et l’Amour.
· de Moïse : ensemble des prescriptions qui devaient gouverner la vie des Israélites, enseignée et expliquée dans le livre du Lévitique en particulier.

LOÏS

Femme d’une foi sincère, grand-mère de Timothée (2 Timothée 1:5).

LOT (voile)

Neveu d’Abraham, que Dieu préserva lors de la destruction de Sodome (Luc 17:28-30). Sa femme, ayant regardé en arrière, fut transformée en une statue de sel (Genèse 19:26). Dieu délivra Lot qui était accablé par la conduite débauchée de ses concitoyens ; Lot est reconnu comme « juste » (2 Pierre 2:6-8).

LOUP (lukos)

Mammifère carnivore sauvage qui ressemble au chien. Le loup cherche à ravir et à disperser les brebis (Jean 10:12). Les faux prophètes sont comparés à des loups ravisseurs (Matthieu 7:15). Jésus envoie ses disciples comme des brebis au milieu des loups (Matthieu 10:16 ; Luc 10:3). Après le départ de Paul, des « loups redoutables qui n’épargneraient pas le troupeau » devaient s’attaquer à l’Assemblée (Actes 20:29).

LU

LUC (de Lucius)

Auteur de l’évangile qui porte son nom ; il présente le Seigneur Jésus comme « le fils de l’homme ». Il a aussi écrit les Actes des Apôtres. Paul en parle comme du médecin bien-aimé (Colossiens 4:14) et aussi comme d’un compagnon d’œuvre (Phm. 24). Il était encore avec Paul lorsque ce dernier écrivit la seconde épître à Timothée (4:11).

LUCIUS (qui éclaire)

1. Cyrénéen enseignant dans l’assemblée à Antioche (Actes 13:1).

2. Parent de Paul ; il transmet ses salutations aux Romains (Romains 16:21).

LUMIÈRE

· Séjour de Dieu, en opposition aux ténèbres.
· Caractère de Dieu.
· Jésus, Celui qui apporte la connaissance.
· Ce que le croyant est appelé à refléter.

LUMIGNON (linon)

Fibre d’une plante dont on tire le lin. On fabriquait des mèches de lampes à partir de lin tressé. Le Seigneur n’éteint pas le lumignon qui fume (Ésaïe 42:3 ; Matthieu 12:20) ; il ne met pas de côté le faible témoignage pour Dieu en Israël.

LUNATIQUE (selèniazomenos ; litt. : affecté par la lune)

Quelqu’un atteint de démence par périodes. Jésus a guéri des lunatiques (Matthieu 4:24 ; 17:15).

LYCAONIE

Région située au centre de l’Asie Mineure. Paul et Barnabas, lors de leur premier voyage missionnaire, évangélisèrent des villes de Lycaonie (Actes 14:6).

LYCIE

Province de l’Asie Mineure. Paul, en route pour l’Italie, vint à Myra en Lycie (Actes 27:5).

LYDDE

Ville de Judée au nord-ouest de Jérusalem et près de Joppé (Actes 9:38). Pierre guérit Énée, un homme paralytique de Lydde. Ceux qui habitaient Lydde et les plaines du Saron se tournèrent vers le Seigneur (Actes 9:32-35).

LYDIE

Chrétienne de Thyatire en Lydie ; cette marchande de pourpre servait Dieu. S’étant rendue à Philippes, elle fut attentive aux choses que Paul disait, et fut baptisée par lui. Elle contraignit Paul de rester chez elle (Actes 16:13-15). Après être sortis de prison, Paul et Silas retournèrent chez elle (v. 40). Lydie devint donc la première chrétienne de la Macédoine et de l’Europe.

LYSANIAS (qui chasse la douleur)

Tétrarque de la région de l’Abilène (Luc 3:1), au Liban (nord-ouest de Damas).

LYSIAS

Claude Lysias était le chiliarque commandant la garnison de Jérusalem. Il délivra Paul des Juifs qui voulaient le tuer, et l’envoya sous escorte au gouverneur Félix résidant à Césarée : voir Actes 22:24 à 24:27.

LYSTRE

Ville de Lycaonie en Asie Mineure, près de Derbe. Paul et Barnabas y évangélisèrent lors d’un premier voyage missionnaire (Actes 14:5-7). Paul y guérit un homme qui n’avait jamais marché, et fut considéré comme un dieu (v. 8-18). Après avoir été lapidé, Paul retourna à Lystre pour fortifier les disciples (v. 19-23). Il revint une autre fois à Derbe et à Lystre ; il y rencontra Timothée (16:1, 2).

M

MAATH

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:26).

MACÉDOINE

Région du nord de la Grèce. À la suite d’une vision, Paul vint en Macédoine et y évangélisa en particulier les villes de Philippes (Actes 16) et de Thessalonique (17:1-15) lors de son deuxième voyage missionnaire. Plus tard, Paul envoya Timothée et Éraste en Macédoine (19:21-22), et y revint lui-même lors de son troisième voyage missionnaire (Actes 20:1-3). Les chrétiens de Macédoine avaient subvenu, par une contribution, aux besoins des pauvres d’entre les saints à Jérusalem (Romains 15:26 ; 2 Corinthiens 8:1, 2). Les chrétiens de Philippes avaient fait un don à Paul pour ses besoins (Philippiens 4:15 ; 2 Corinthiens 11:9).

MACÉDONIEN

Habitant de la Macédoine, dans le nord de la Grèce. Paul vit en vision un homme macédonien le priant de passer en Macédoine (Actes 16:9). Paul se glorifiait auprès des Macédoniens du zèle des Corinthiens pour le service envers les saints (2 Corinthiens 9:1-4). Aristarque et Gaïus étaient Macédoniens (Actes 19:29).

MAISON :

· Habitation.
· de Dieu : Le Temple à Jérusalem.
· spirituelle : Ensemble des croyants.
· de mon Père : Le ciel.

MAGADAN (tour)

Contrée située à l’ouest de la mer de Galilée. Jésus y vint et reprocha aux pharisiens et aux sadducéens de ne pas discerner les signes des temps (Matthieu 15:39 à 16:4).

MAGDALA, MAGDELEINE

Voir Marie.

MAGE (magos)

Caste de sacrificateurs et d’astrologues chez les Mèdes. C’est le nom donné aux hommes sages et enseignés de Dieu, venus de l’Orient pour rendre hommage au petit enfant Jésus (Matthieu 2:1-12). Ces mages, dont le nombre n’est pas mentionné, offrirent leurs dons : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

MAGICIEN (magos)

Individu qui prétend être investi de pouvoirs surnaturels. Lors de leur premier voyage, Paul et Barnabas trouvèrent à Chypre un magicien nommé Bar-Jésus qui cherchait à détourner le proconsul de la foi ; mais il fut rendu aveugle (Actes 13:6-12). La part des magiciens (Ici pharmakos, en grec ; à rapprocher de poison, drogue) sera l’étang de feu (Apocalypse 21:8 ; 22:15).

MAGIE (mageia)

Pratique occulte par laquelle on prétend produire, à l’aide de moyens surnaturels, des effets surprenants et merveilleux. Elle fait appel, en incantations parfois, à des puissances occultes, donc diaboliques (Actes 8:11 ; Apocalypse 9:21 : pharmakeia, en grec). La magie fait partie des œuvres de la chair (Galates 5:20).

MAGOG

Pays nordique dont le peuple descend de Japheth, un des fils de Noé (Genèse 10:2). Voir Gog.

MAÏNAN

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:31).

MAL

Ce que Dieu ne veut pas.

MALCHUS (roi)

Esclave du souverain sacrificateur ; Pierre le frappa et lui coupa l’oreille droite (Jean 18:10). Jésus le guérit (Luc 22:51).

MALÉLÉEL (louange de Dieu ; ou Mahalalëel : Genèse 5:12, 15)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:37).

MALIN

Le diable.

MALTE

Île de la Méditerranée au sud de la Sicile. Se dirigeant vers Rome, le navire de Paul échoua sur cette île. Ses habitants usèrent de bonté envers les naufragés. Paul y resta trois mois (Actes 28:1-11).

MAMMON (mamônas ; richesses, en araméen)

Mot araméen qui signifie « richesses ». Ce terme personnifie les richesses qui asservissent (Matthieu 6:24 ; Luc 16:9-13 et note).

MANAHEM (consolateur)

Prophète ou docteur dans l’assemblée à Antioche ; il avait été nourri avec Hérode le tétrarque (Actes 13:1).

MANASSÉ (oubli)

1. Nom du fils aîné de Joseph (Genèse 41:50-52 ; 48:8-20) et d’une tribu en Israël (Apocalypse 7:6).

2. Roi de Juda (2 Rois 21:1), mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:10).

MARANATHA (maran atha)

Expression araméenne signifiant « Le Seigneur vient » (1 Corinthiens 16:22). Il manifestera l’état des cœurs à sa venue.

MARC (latin : marteau)

Surnom d’un chrétien du nom de Jean, neveu de Barnabas (Actes 12:12 ; Colossiens 4:10). Barnabas et Paul le prirent avec eux dans le service (v. 25). Marc les abandonna au cours de leur premier voyage. Paul refusa de reprendre Marc avec eux, ce qui causa de l’irritation entre Paul et Barnabas. Ce dernier prit Marc avec lui et se dirigea vers Chypre (Actes 15:37-39). Vers la fin de sa vie, Paul demande à Timothée de lui amener Marc, car il devait lui être utile pour le service (2 Timothée 4:11). Il le mentionne comme un compagnon d’œuvre (Phm. 24). Pierre parle de Marc comme de son fils, dans un sens spirituel (1 Pierre 5:13). Marc est l’auteur de l’évangile qui porte son nom ; il présente le Seigneur Jésus comme le parfait serviteur.

MARIE

1. Mère de Jésus. Elle le conçut miraculeusement (Matthieu 1:16-25). Elle eut quatre autres fils et au moins deux filles (Matthieu 13:55, 56 ; Marc 6:3). Marie avait trouvé grâce auprès de Dieu pour devenir la mère de Jésus (Luc 1:26-31). Jésus sur la croix confia sa mère au disciple Jean qui la prit chez lui (Jean 19:26, 27). Après l’ascension du Seigneur, Marie était du nombre de ceux qui persévéraient dans la prière dans la chambre haute (Actes 1:13, 14).

2. Marie de Magdala. Croyante de laquelle étaient sortis sept démons (Marc 16:9 ; Luc 8:2). Elle avait suivi Jésus depuis la Galilée, en le servant (Matthieu 27:55, 56 ; Marc 15:40-41). Elle se tint près de la croix ; puis elle vit où on mettait le corps du Seigneur (Matthieu 27:61 ; Marc 15:47 ; Jean 19:25). Un ange lui apparut au sépulcre, le dimanche suivant la mort du Seigneur, et lui apprit sa résurrection. Jésus lui apparut alors qu’elle allait annoncer cette nouvelle (Matthieu 28:1-10 ; Marc 16:1-10 ; Luc 24:1-10 ; Jean 20:1-18).

3. Marie de Béthanie. Elle était assise aux pieds de Jésus et écoutait sa parole (Luc 10:30-42). Sœur de Lazare, elle fut témoin de sa résurrection par Jésus (Jean 11). Elle oignit Jésus d’un parfum et lui essuya les pieds avec ses cheveux (Jean 11:2 ; 12:3).

4. Marie, femme de Clopas. Cette Marie (son nom en grec est Maria) est la sœur de Marie (Mariam, en grec), la mère de Jésus (Jean 19:25). Il s’agirait de la même personne que Marie, la mère de Jacques et de Joses (Matthieu 27:56 ; Marc 15:40, 47 ; 16:1 ; Luc 24:10), et que « l’autre Marie » (Matthieu 27:61 ; 28:1). Cette Marie se tenait près de la croix et du sépulcre ; Jésus lui apparut aussi après sa résurrection.

5. Marie, mère de Jean surnommé Marc. Plusieurs croyants étaient assemblés chez elle, et priaient pour Pierre emprisonné (Actes 12:5). Après sa délivrance miraculeuse, Pierre se rendit chez elle (v. 12).

6. Chrétienne de Rome que Paul salue dans sa lettre à l’assemblée de Rome (Romains 16:6).

MARTHE (maîtresse, dame)

Sœur de Lazare et de Marie de Béthanie, qui reçut Jésus dans sa maison ; elle était distraite par beaucoup de service (Luc 10:38-42). Elle fut témoin de la résurrection de Lazare (Jean 11). En Jean 12:2, on la retrouve en train de servir, lors du souper que l’on fit à Jésus.

MATHUSALA (homme du javelot ; ou Methushélah : Genèse 5:25)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:37). Ce fils d’Énoch eut la plus longue durée de vie d’homme : 969 ans (Genèse 5:27).

MATTHATHA, MATTATHIE, MATTHAN

Nom de trois hommes mentionnés dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:25, 26, 31 ; Matthieu 1:15).

MATTHAT (don de Dieu)

Nom de deux hommes mentionnés dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:24, 29).

MATTHIAS (don de Dieu)

Celui qui remplaça Judas Iscariote et fut adjoint aux 11 apôtres (Actes 1:23-26).

MATTHIEU (don de Dieu)

Voir Lévi -2.

MÉCHANT

· Le Diable.
· Celui qui est un instrument entre ses mains.

MÈCHE

Voir Lumignon.

MÈDE

Habitant de la Médie, région située au sud de la mer Caspienne et à l’est de la Palestine. Des Juifs de Médie étaient présents à Jérusalem lors de la Pentecôte (Actes 2:9).

MÉDIATEUR (mesitès ; litt. : celui qui va au milieu, intermédiaire)

Christ est le médiateur (1 Timothée 2:5), c.-à-d. l’intermédiaire entre Dieu et les hommes. Moïse a été médiateur entre Dieu et Israël, ayant transmis les commandements divins à ce peuple, et l’ayant représenté devant Dieu (Galates 3:19-20 ; Exode 34:27). Dans l’épître aux Hébreux, Jésus est le médiateur, c.-à-d. l’intermédiaire garantissant une meilleure alliance, car elle est fondée sur les gloires de sa personne et la perfection de son œuvre (8:6 ; 9:15 ; 12:24).

MELCHI (mon roi)

Nom de deux hommes mentionnés dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:24, 28).

MELCHISÉDEC (roi de justice)

Roi et sacrificateur qui bénit Abraham et le Dieu Très-haut après la victoire d’Abraham sur des rois (Genèse 14:13-20 ; Hébreux 7:1-10). Il préfigure le fils de Dieu qui demeure sacrificateur à perpétuité (Hébreux 7:3, 11-17). La sacrificature de Christ durant le millénium sera une sacrificature de bénédiction, selon l’ordre de Melchisédec (Psaume 110:4).

MÉLÉA

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:31).

MENTHE (hèduosmon ; litt. : qui a un parfum suave)

Herbe très aromatique qui croît près des cours d’eau ou dans d’autres endroits humides. Jésus met en contraste le paiement des dîmes de tradition et sans importance sur la menthe, l’aneth et le cumin, avec la justice pratique qui aurait dû caractériser les scribes et les pharisiens (Matthieu 23:23 ; Luc 11:42).

MER

Symbole de l’agitation des peuples.

MERCURE

Messager des dieux dans la mythologie romaine (Hermès, chez les Grecs). Témoins de la guérison d’un homme qui n’avait jamais marché, les gens de Lystre appelèrent Paul Mercure parce qu’il portait la parole (Actes 14:8-12).

MER DE VERRE (thalassa hualinè)

Dans l’A.T., la mer d’airain servait à la purification des sacrificateurs. La mer de verre symbolise une pureté définitive, immuable, digne de la gloire de Dieu, représentant le caractère des saints célestes en relation avec le trône du Dieu de jugement. En Apocalypse 15:2, elle est mêlée de feu : ceux qui ont remporté la victoire sur la bête sont passés par le feu du martyre.

MÉSOPOTAMIE (pays entre des fleuves)

Région située entre l’Euphrate et le Tigre au nord-est de la Palestine. Abraham était en Mésopotamie lorsque Dieu lui apparut (Actes 7:2). Des Juifs de la Mésopotamie étaient présents à Jérusalem lors de la Pentecôte (Actes 2:9).

MESSIE (qui est oint, consacré)

Voir Christ.

MESURE (choinix)

Ration quotidienne, de blé par ex., pour la nourriture d’un homme. En Apocalypse 6:6, elle désigne une mesure d’une capacité d’environ 1 litre. Dans la parabole du levain (Matthieu 13:33 ; Luc 13:21), la mesure (saton, en grec ; séa, en hébreu : Genèse 18:6) vaut entre 8 et 11 litres.

MÉTAUX

Airain : Symbole de jugement du mal. Argent : Symbole de grâce et de rédemption. Fer : Symbole de servitude. Or : Symbole de ce qui est divin.

MI

MICHEL (qui est comme Dieu ?)

Archange de Dieu. On le voit contestant avec Satan au sujet du corps de Moïse (Jude 9). Michel (ou Micaël) est aussi cité par Daniel (10:13, 21 ; 12:1) au sujet de l’aide apportée au peuple d’Israël dans ses combats. Michel et ses anges combattront contre Satan et les siens ; ces derniers seront précipités sur la terre et persécuteront Israël (Apocalypse 12:7-9).

MILET

Ville du sud-ouest de l’Asie Mineure, au sud d’Éphèse. Paul vint à Milet et fit appeler les anciens d’Éphèse pour s’entretenir et prier avec eux lors de son troisième voyage missionnaire (Actes 20:15-38). C’est là qu’il laissa Trophime malade (2 Timothée 4:20).

MILLE (milion)

Mesure de longueur d’env. 1,5 kilomètre mentionnée en Matthieu 5:41.

MILLÉNIUM

Ce terme, que l’on ne trouve pas dans le N.T., fait référence aux mille ans du règne futur de paix et de gloire du Christ sur la terre (Apocalypse 20:2-7). L’A.T. fait souvent allusion à ce règne (p. ex. Psaume 93 ; 97 ; 99). Syn. : Siècle à venir.

MINE (mna)

Monnaie grecque valant 100 drachmes. La parabole des mines (Luc 19:11-27) illustre le principe des responsabilités, égales aux yeux de Dieu, confiées à divers croyants.

MINISTRE

1. diakonos : serviteur (2 Corinthiens 3:6 ; 11:15, 23 ; Galates 2:17).

2. leitourgos : celui qui exerce un service public, d’où ministre du culte (Romains 13:6 ; 15:16 ; Philippiens 2:25 ; Hébreux 1:7 ; 8:2).

3. hupèrétès : subordonné ; litt. : rameur sous les ordres d’un chef (Luc 1:2).

MIRACLE (dunamis : puissance)

Fait dont la cause est d’un caractère surnaturel. Les évangiles et le livre des Actes rapportent plusieurs miracles opérés par Jésus et ses apôtres. Les miracles confirmaient leurs paroles et manifestaient l’approbation de Dieu (Actes 2:22). Cependant, les hommes qui font des miracles n’entreront pas nécessairement dans le royaume des cieux (Matthieu 7:21-23). L’antichrist opérera de grands miracles (litt. : de grands signes ; sèmeion, en grec) (2 Thessaloniciens 2:8-9 ; Apocalypse 13:13-15).

MIRACLE

Signe de l’intervention de Dieu destiné à prouver une affirmation, la parole de Dieu annoncée.

MIROIR (esoptron)

Les miroirs antiques étaient en métal poli (Exode 38:8 ; Job 37:18), très rarement en verre coulé (1 Corinthiens 13:12). En Jacques 1:23, la Parole est comparée à un miroir, révélant à l’homme ce qu’il est moralement.

MISE À PART

Voir Séparation.

MISÉRICORDE (eleos ; oiktirmos : compassion, en 2 Corinthiens 1:3 et Colossiens 3:12)

Compassion pour la misère d’autrui. Elle suppose un besoin de secours de la part de celui qui en est l’objet, et des ressources de cœur de la part de celui qui peut répondre à ce besoin. Dieu est le Père des miséricordes (2 Corinthiens 1:3) et il est riche en miséricorde (Éphésiens 2:4) ; il sauve selon sa propre miséricorde (Tite 3:5). Ce caractère de Dieu doit se manifester dans le croyant (Romains 12:8 ; Colossiens 3:12).

MITYLÈNE (abondant en crustacés)

Ville de l’île de Lesbos en mer Égée à l’ouest de Pergame. Paul passa par là lors de son troisième voyage missionnaire (Actes 20:14).

MNASON

Cypriote, ancien disciple, qui accompagna Paul de Césarée à Jérusalem, et chez qui Paul devait loger (Actes 21:16).

MO

MOÏSE (tiré de)

Auteur du Pentateuque, les cinq premiers livres de l’A.T. Sous sa conduite, Dieu délivra les Israélites du joug égyptien et leur fit traverser la mer Rouge. Moïse reçut la loi de Dieu et ses commandements. Il marcha avec Israël dans le désert durant 40 ans. Voir Actes 7:20-43 ; Hébreux 11:23-28. Son nom dans le N.T. est lié à la loi, alors que Jésus a apporté la grâce et la vérité (Jean 1:17 ; 7:19 ; Romains 10:5-9).

MOISSON (therismos ; racine ther : être chaud ; a donné : thermique)

Le terme est employé dans son sens littéral pour désigner le temps de la moisson (Jean 4:35). La moisson commençait en avril et durait env. sept semaines. Au début de la moisson, on célébrait la fête des Prémices, et 50 jours plus tard la fête de la Pentecôte (Lévitique 23:10-11, 15-17). Jésus utilise aussi ce terme pour désigner ceux à qui s’adresse l’évangile (Matthieu 9:37-38). Ailleurs, la moisson correspond au temps du jugement de la fin (Matthieu 13:30, 39 ; Apocalypse 14:15).

MOISSON

· Figure du jugement lorsque le Seigneur séparera les méchants des justes.
· Figure aussi de ce qui est pour Dieu.

MOLOCH, MOLOC (roi)

Divinité principale des Ammonites à qui l’on offrait des sacrifices humains. Étienne reproche aux Juifs d’avoir porté le tabernacle de Moloc, et de lui avoir rendu hommage (Actes 7:43).

MOLOCH

dieu païen.

MONDE

· Ce qu’il y a sur la terre.
· Désigne l’humanité en rébellion contre Dieu.
· Désigne l’ensemble de tout ce qui existe.
· À venir : L’humanité régénérée.

MONDE À VENIR

Voir Millénium.

MONTAGNE

Autorité, stabilité.

MONTAGNE DES OLIVIERS

Montagne située à l’est de Jérusalem (Actes 1:12). Jésus y vint avant d’être acclamé lors de son entrée triomphale à Jérusalem quelques jours avant sa mort (Matthieu 21:1 ; Marc 11:1 ; Luc 19:29, 37). Il s’y assit pour enseigner ses disciples au sujet des événements à venir (Matthieu 24:3 ; Marc 13:3). Après avoir institué la Cène, Jésus se rendit à la montagne des Oliviers (Matthieu 26:30 ; Marc 14:26 ; Luc 22:39). Il avait l’habitude de se rendre en ce lieu (Luc 21:37 ; Jean 8:1).

MORT (thanatos ; adjectif : nekros)

La mort est la séparation de l’âme et de l’esprit de l’homme par rapport à son corps physique. La mort désigne également l’état spirituel de l’homme à sa naissance, séparé de Dieu (Jean 5:24 ; Romains 5:12 ; Éphésiens 2:1, 5) et éloigné de Dieu (Luc 15:24). Le croyant est vu comme mort avec Christ et ressuscité avec lui (Romains 6:8,11 ; Colossiens 2:20 ; 3:1) ; il doit se tenir pour mort au péché et vivant à Dieu. La mort de son corps est comparée à un sommeil (1 Corinthiens 15:6, 17-18 ; 1 Thessaloniciens 4:13, 15). Après la mort et en attendant le jugement (Hébreux 9:27), les incrédules vont dans un lieu de tourments (Luc 16:23, 24) ; après le jugement (Apocalypse 20:11-15), ils sont jetés dans l’étang de feu : c’est la seconde mort, la mort éternelle. La mort sera le dernier ennemi aboli (1 Corinthiens 15:26).

MORT

· Séparation d’avec Dieu — État de l’homme après la chute, étranger à la vie de Dieu (Éphésiens 2:1).
· Séparation définitive d’avec Dieu pour les non régénérés, appelée aussi seconde mort (Apocalypse 20:14, 15).
· Pour les croyants, la Bible emploie dans la langue originale, lors de la cessation de la vie terrestre, le terme : "endormi" (Jean 11:13 ; 1 Corinthiens 15:8 ; 1 Thessaloniciens 4:13-17).

MOUCHERON (kônôps)

Petite mouche ; voir Chameau.

MOUTARDE

Voir Grain de moutarde.

MÛRIER (sukaminos)

Le mûrier noir dont il est question en Luc 17:6 mesure entre 6 et 9 mètres. La ville d’Haïfa en Israël s’appelait Sycaminopolis, du nom de cet arbre.

My

MYRA

Ville de Lycie en Asie Mineure : voir Lycie.

MYRRHE (smurna)

Gomme résineuse extraite d’un arbuste de l’Orient. Elle peut couler spontanément (myrrhe franche), ou être extraite par incision de l’écorce ; on l’employait comme parfum, et comme calmant et stimulant. Très odorante et de goût amer, elle figure la bonne odeur de Christ, l’homme de douleurs souffrant dans sa vie et dans sa mort sur la croix. Les mages, venus de l’orient pour rendre hommage à l’enfant Jésus, lui offrirent de la myrrhe, avec de l’or et de l’encens (Matthieu 2:11). À la croix on offrit au Seigneur du vin mixtionné de myrrhe pour alléger ses souffrances, mais il ne le prit pas (Marc 15:23). Nicodème vint embaumer le corps de Jésus avec une mixtion de myrrhe et d’aloès (Jean 19:39, 40). Les croyants de l’assemblée de Smyrne sont avertis des choses qu’ils vont souffrir (Apocalypse 2:8, 10 : Smyrne veut dire myrrhe).

MYRRHE

Symbole de souffrance et de sacrifice.

MYSIE

Région au nord-ouest de l’Asie Mineure. Parvenus en Mysie, Paul et Silas, lors de leur deuxième voyage missionnaire, voulurent se rendre en Bithynie, mais l’Esprit Saint ne le leur permit pas (Actes 16:7).

MYSTÈRE

Vérité autrefois cachée, mais maintenant divinement révélée.

MYSTÈRE (mustèrion ; litt. : ce qui est connu de l’initié)

Dans le N.T., un mystère est une vérité qui était cachée, mais qui est maintenant révélée. Colossiens 1:26 illustre cette définition : « le mystère qui avait été caché… mais qui a été maintenant manifesté ». Quelques exemples de mystères : les mystères du royaume de Dieu (Luc 8:10), de l’endurcissement d’Israël (Romains 11:25), du Christ et de l’Assemblée (Éphésiens 5:32), de l’évangile (Éphésiens 6:19), de la piété (1 Timothée 3:16), de l’iniquité (voir Mystère d’iniquité).

MYSTÈRE D’INIQUITÉ (mustèrion tès anomias)

Le mystère d’iniquité en 2 Thessaloniciens 2:7 correspond à la méchanceté de l’homme, qui ne connaît aucun frein et qui atteindra son développement complet dans la personne de l’antichrist.

MYSTÈRES (Les)

Un mystère contient une vérité qui ne peut être comprise par l’homme ou que Dieu a voulu lui cacher. En général, tous les mystères demeurent incompréhensibles pour le monde. Par contre, au moment convenable, ils sont révélés aux croyants par le Saint Esprit, pour les éclairer sur les desseins de Dieu ou sur ses voies envers le monde.

Dieu révèle ses pensées à ceux qui l’aiment (1 Corinthiens 2:9), qui se tiennent près de lui, comme Abraham : « Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire… ? » (Genèse 18:17,19).

Les mystères dont parle le N.T. se trouvent surtout dans les écrits de l’apôtre Paul, le fidèle « administrateur des mystères de Dieu » (1 Corinthiens 4:1). Ils peuvent se classer selon les sujets suivants :

- L’histoire de l’humanité sur la terre (Israël en particulier) et le gouvernement de Dieu à son égard (mystère de l’endurcissement d’Israël, mystère du royaume des cieux et mystère d’iniquité).

- La gloire de Dieu, sa volonté et ses pensées relativement à Christ et à l’assemblée (mystère de Dieu et de sa volonté, mystère du Christ).

- La vie de l’assemblée et des croyants ; l’espérance de l’église (mystère des secrets de Dieu, mystère de la foi et de la piété, mystère de la venue du Seigneur).

1) Le mystère de l’endurcissement d’Israël :

En rejetant son Messie, Israël a désormais perdu tout droit à la bénédiction divine. Le peuple est momentanément mis de côté en tant que témoin de Dieu sur la terre. Pendant cette période, — celle de la grâce —, l’évangile est prêché aux nations. C’est un mystère, révélé pour notre instruction dans l’épître aux Romains : « un endurcissement partiel est arrivé à Israël, jusqu’à ce que la plénitude des nations soit entrée » (Romains 11:25). Ce mystère était déjà prédit par Ésaïe, le prophète ; il a été confirmé par le Seigneur et ensuite par l’apôtre Paul (Ésaïe 6:9, 10 ; Marc 4:12 ; Actes 28:26, 27).

2) Les mystères du royaume : (voir complément sur le Royaume de Dieu)

Le rejet du Messie par son peuple a reporté à plus tard l’instauration en gloire de son royaume terrestre. Dès lors, le royaume prend une forme mystérieuse, cachée au monde. C’est le « mystère du royaume des cieux » (Matthieu 13:11), ou « du royaume de Dieu » (Marc 4:11 ; Luc 8:10). Le Seigneur en révèle les divers aspects et le développement à ses disciples, en leur donnant l’explication des paraboles du royaume.

3) Le mystère d’iniquité :

Déjà du temps de l’apôtre Paul, le mystère d’iniquité opérait (2 Thessaloniciens 2:6, 7). C’est le développement du mal dans le domaine religieux, qui aboutira à l’apostasie finale de la chrétienté.

Après l’enlèvement de l’Église (le dernier mystère), la chrétienté professante est appelée Babylone, la femme infidèle. Son existence et ses relations impures (spirituellement parlant) avec les rois de la terre sont en elles-mêmes un mystère (Apocalypse 17:5-7). Comment supposer en effet que ce qui se réclame encore du nom de Christ soit dans un tel état moral ? La femme, parée de gloires usurpées, est assise sur la bête écarlate, symbole de l’empire romain reconstitué. Son jugement final est terrible, jetant la consternation sur la terre entière (Apocalypse 18).

4) Le mystère de Dieu et de sa volonté :

4a. Le mystère de Dieu :

Ce mystère comprend l’ensemble des desseins de Dieu pour la gloire de son Fils. Christ est le centre de toutes les pensées de Dieu, objet du « mystère de Dieu, dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Colossiens 2:2, 3). Ce mystère nous est maintenant révélé, mais il n’est pas encore pleinement accompli. A l’issue des jugements de ce monde, « le mystère de Dieu aussi sera terminé » (Apocalypse 10:7).

4b. Le mystère de la volonté de Dieu :

Dieu nous a fait connaître le « mystère de sa volonté selon son bon plaisir… de réunir en un toutes choses dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre » (Éphésiens 1:9,10). Le bon plaisir de Dieu est de nous unir à Christ et nous bénir en lui ; il est aussi de donner la suprématie à Christ, au-dessus de tout et de tous.

4c. La sagesse de Dieu en mystère :

La pensée de Dieu était d’introduire dans sa propre gloire céleste les rachetés du Seigneur. Cette sagesse en mystère (1 Corinthiens 2:7) était un secret pour Dieu, inconnu à l’homme tout au long de son histoire, jusqu’à la croix de Christ (Ésaïe 64:4 ; 1 Corinthiens 2:8). Il nous est maintenant révélé par l’Esprit de Dieu (1 Corinthiens 2:10). Ceux qui sont dans l’état spirituel adulte (les hommes faits ou hommes parfaits) en comprennent la portée dans une mesure.

5) Le mystère du Christ (Christ et l’assemblée) :

C’est le mystère par excellence, relatif à Christ, son Assemblée, son Corps, son Épouse, l’Évangile.

5a. Le mystère du corps de Christ :

La mission de l’apôtre Paul a été « de mettre en lumière devant tous quelle est l’administration du mystère caché dès les siècles en Dieu » (Éphésiens 3:9). Tous les rachetés du Seigneur, issus du peuple juif ou des nations, sont unis à Christ en un seul corps pour constituer l’homme des pensées de Dieu : « Le corps est un… ainsi aussi est le Christ » (1 Corinthiens 12:12). Dans l’épître aux Éphésiens, les croyants sont vus comme « en Christ » devant Dieu. Dans celle aux Colossiens, Christ est présenté comme « en nous » devant le monde.

Ce mystère était autrefois caché à l’homme : « Le silence a été gardé dès les temps éternels » (Romains 16:25) ; « Caché dès les siècles et dès les générations (Colossiens 1:26). Paul en a reçu la révélation pour le communiquer aux croyants juifs, comme à ceux de toutes les nations (Romains 16:26) : « Par révélation, le mystère m’a été donné à connaître » (Éphésiens 3:3).

Ce mystère du corps de Christ est appelé aussi par Paul le mystère de l’Évangile : « Donner à connaître avec hardiesse le mystère de l’évangile » (Éphésiens 6:19) ; ou le mystère du Christ : « annoncer le mystère du Christ » (Éphésiens 3:4 ; Colossiens 4:3).

5b. Le mystère de l’Épouse :

Les croyants, corps de Christ, sont aussi l’épouse de l’Agneau. Paul peut nous déclarer déjà sur la terre comme « fiancés à un seul mari, pour vous présenter au Christ comme une vierge chaste » (2 Corinthiens 11:2). Plus tard, les noces de l’Agneau seront célébrées dans le ciel (Apocalypse 19:7-9).

Le mariage de l’homme et de la femme pour la terre est une figure de ce mystère merveilleux : « Ce mystère est grand ; mais moi je parle relativement à Christ et à l’assemblée « (Éphésiens 5:32).

6) Le mystère des secrets de Dieu :

L’apôtre prend son propre exemple (1 Corinthiens 13:2) pour montrer l’importance primordiale de l’amour, la nature même de Dieu. On peut avoir :

- la prophétie : présenter la Parole de Dieu d’une manière adaptée aux besoins des âmes,

- la connaissance de tous les mystères : c’est-à-dire de tous les secrets de Dieu,

- toute connaissance : celle des Écritures,

- toute la foi : cette pleine et entière confiance en Dieu.

Si l’amour manque, rien n’a de valeur, ni d’effet. Appliquons-nous donc à lier l’amour à la connaissance des mystères de Dieu, en étant gardés dans l’humilité : « Nous avons tous de la connaissance ; la connaissance enfle, mais l’amour édifie » (1 Corinthiens 8:1).

Aux premiers temps de l’histoire de l’Église, le don des langues s’exerçait pour la prédication de l’évangile et confirmait le témoignage des apôtres et des serviteurs du Seigneur. Il était un signe pour les incrédules (1 Corinthiens 14:22). Mais certains frères (le cas est signalé à Corinthe) usaient de ce don pour se mettre en valeur dans l’assemblée, en prononçant des mystères (1Corinthiens 14:2). Il ne s’agit pas ici d’une révélation particulière des pensées de Dieu, mais de paroles incompréhensibles pour l’auditoire.

Le don des langues ne s’exerce plus aujourd’hui, mais l’enseignement qui s’y rattache subsiste pour nous. Toute action dans l’assemblée doit être pour l’édification. Il convient donc de parler dans les réunions de façon à être entendu et compris, pour la bénédiction de tous (1 Corinthiens 14:18, 19, 27, 28).

7) Le mystère de la foi et de la piété :

7a. Le mystère de la foi (1 Timothée 3:9) :

doit être gardé dans une conscience pure. La foi désigne ici l’ensemble des vérités chrétiennes. Pour le chrétien, les enseignements de l’Écriture doivent être reçus dans le cœur pour produire une marche agréable à Dieu. Alors « le sentier des justes est comme la lumière resplendissante » (Prov. 4:18). C’est un chemin mystérieux pour l’homme, « un sentier que l’oiseau de proie ne connaît pas, et que l’œil du vautour n’a pas aperçu » (Job 28:7).

7b. Le grand « mystère de la piété » (1 Timothée 3:16) :

se résume dans la connaissance de la Personne du Fils de Dieu, Fils de l’homme, venu en chair comme la Parole incarnée pour accomplir l’œuvre de la rédemption. Connaître cette Personne par la foi dans des affections renouvelées est le seul secret d’une vie de piété.

Si ces deux mystères de la foi et de la piété sont gardés par les chrétiens individuellement, l’assemblée prospérera sur la terre et rendra un témoignage clair vis-à-vis du monde

7c. Le mystère des sept étoiles et des sept lampes d’or : (Apocalypse 1:20).

En effet, l’assemblée est la « colonne et le soutien de la vérité » (1 Timothée 3:15), pour porter le témoignage de Christ (la lumière) sur la terre jusqu’à sa venue. Le Seigneur tient sous son autorité les assemblées (les lampes d’or) et les représentants moraux de celles-ci (les anges symbolisés par les étoiles). C’est un mystère que la foi seule peut comprendre.

8) Le mystère de la venue du Seigneur :

Lorsque le Seigneur viendra en grâce pour prendre son église auprès de lui (la première phase de sa seconde venue) :

- Les saints endormis seront ressuscités premièrement : c’est la première résurrection (1 Corinthiens 15:23 ; 1 Thessaloniciens 4:16).

- Les croyants (qui ont la vie de Dieu) vivant sur la terre à ce moment-là seront transmués : « nous serons changés » (1 Corinthiens 15:52).

Ensemble, ils sont ravis à la rencontre du Seigneur, pour être toujours avec lui. Le « changement » des croyants, en vie à la venue du Seigneur, pour être introduits dans la bénédiction sans passer par la mort était une chose entièrement nouvelle, un mystère (1 Corinthiens 15:51). Dans toutes les périodes antérieures de l’histoire de l’humanité, tous les justes, depuis Abel, le premier martyr, avaient connu la mort comme terme de leur vie sur la terre (à l’exception d’Enoch et d’Élie). Maintenant, après la mort et la résurrection de Christ, tout est changé : la mort est vaincue, et « ce qui est mortel est absorbé par la vie » (2 Corinthiens 5:4).

Que le Seigneur nous accorde de l’attendre chaque jour, « plus que les sentinelles n’attendent le matin » (Psaume 130:6). Nous connaîtrons peut-être ce privilège et cet honneur d’être introduits dans la maison du Père sans connaître la mort !

9) Conclusion :

Les desseins divins datent de l’éternité passée (Ésaïe 25:1), s’accomplissent sur la terre pendant la parenthèse du temps, et se déploient dans l’éternité à venir. Dieu nous a révélé les secrets de ses pensées : « Or le Seigneur, l’Éternel, ne fera rien, qu’il ne révèle son secret à ses serviteurs les prophètes » (Amos 3:7). La sagesse mystérieuse de Dieu est maintenant manifestée en Christ, qui en est la parfaite expression. En lui, nous avons la révélation de tous les mystères. Toutefois, la connaissance du Fils de Dieu demeure un insondable mystère, car : « personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père » (Matthieu 11:27). Si nous ne sondons pas sa Personne, nous goûtons son amour. Que sa grâce nous accorde toujours davantage de « connaître l’amour du Christ, qui surpasse toute connaissance » (Éphésiens 3:19), le centre de tous les mystères et desseins divins !

N

NAAMAN (plaisant)

Chef de l’armée de Syrie ; lépreux, il fut guéri par Élisée (Luc 4:27 ; 2 Rois 5).

NAASSON (enchanteur, dans le sens de devin)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:4 ; Luc 3:32). Grand-père de Booz (Ruth 4:20).

NACHOR (qui renâcle, coléreux)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:34). Grand-père d’Abraham (Genèse 11:22-26).

NAGGÉ (brillant)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:25).

NAHUM (qui a compassion)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:25).

NAÏN (foyer, habitation ; ou délicieux)

Ville de Galilée au sud-est de Nazareth. Jésus y ressuscita le fils unique d’une veuve (Luc 7:11-17).

NARCISSE (du même nom que la fleur)

Paul fait saluer les chrétiens qui demeurent chez lui (Romains 16:11).

NARD (nardos) PUR

Parfum d’odeur agréable extrait d’une plante herbacée. Il était très coûteux. C’est le parfum que Marie de Béthanie répandit sur la tête et sur les pieds de Jésus, en signe d’adoration (Marc 14:3 ; Jean 12:3). Le Seigneur le reçut « pour le jour de sa sépulture ». Ce parfum de grand prix évoque donc aussi pour nous « la mort du Seigneur ».

NATHAN

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:31).

NATHANAËL (don de Dieu)

Israélite de Cana de Galilée (Jean 21:2). Philippe le mena à Jésus ; il reconnut que Jésus était le fils de Dieu, le roi d’Israël (Jean 1:46-50). Jésus ressuscité se manifesta à lui près de la mer de Tibérias. Voir Barthélemy.

NATION (ethnos)

Si le mot est au singulier, il s’agit de la nation d’Israël (Luc 7:5 ; 23:2 ; Jean 11:50-52). Au pluriel, le terme désigne les nations, les peuples ; il se rapporte à des croyants issus de nations autres que celle d’Israël (p. ex. Romains 16:4 ; Éphésiens 2:11 ; 3:6), ou à des inconvertis en contraste avec les croyants de l’Assemblée (Matthieu 18:17). Syn. : Gentils (ethnikoi, en grec).

NATION

Traduit parfois, à tort, par païens, désigne :

· Les peuples qui étaient étrangers à l’alliance et aux promesses de Dieu faites à Israël.
· Ceux qui n’ont pas entendu l’Évangile mais qui seront sauvés (Romains 1:19, 20), selon qu’ils auront donné gloire au Créateur.

NAZARÉEN (netsari ; de netser : branche ; voir Ésaïe 11:1)

Habitant de Nazareth. Le terme fait aussi référence à une personne qui s’est consacrée à Dieu (voir en Nom. 6 ce qui a trait à la loi du nazaréat ; voir aussi la note à Genèse 49:26 et Deutéronome 33:16). En plusieurs occasions, Jésus est appelé Nazaréen dans les évangiles (p. ex. Matthieu 2:23 ; Jean 19:19) et dans les Actes (p. ex. 2:22 ; 26:9). Ce mot était un terme de mépris à l’égard des chrétiens ; Paul fut accusé d’être un meneur de la secte des Nazaréens (Actes 24:5).

NAZARÉEN

· Personne consacrée, moralement séparée du monde (voir Nombres 6:1-8).
· Surnom par lequel est désigné le Christ.

NAZARETH

Ville de Galilée où Jésus habita (Matthieu 2:23 ; 4:13 ; 21:11 ; Marc 1:9 ; Luc 2:51 ; 4:16 ; Actes 10:38). Joseph et Marie étaient de Nazareth (Luc 1:26, 27 ; 2:4, 39). Cette ville était méprisée par les Juifs (Jean 1:44-47).

NÉAPOLIS (nouvelle ville)

Port de Macédoine, au nord de la mer Égée. Paul entra en Europe par ce port de la ville de Philippes (Actes 16:11, 12).

NÉMÉSIS (justice)

Personnification de la justice divine chez les Grecs. Le terme employé dans l’original grec est « dikè », c.-à-d. « justice ». Les barbares de l’île de Malte croyaient que Paul, sauvé d’un naufrage, allait être puni par Némésis par le moyen d’une vipère ; mais Paul secoua la bête dans le feu et n’en souffrit aucun mal (Actes 28:1-6).

NEPHTHALI (ma lutte ; Genèse 30:8)

Nom d’un des douze fils de Jacob et d’une tribu d’Israël descendant de lui (Matthieu 4:13, 15 ; Apocalypse 7:6).

NÉRÉE (nom d’un dieu de la Méditerranée)

Chrétien de Rome à qui Paul transmet ses salutations (Romains 16:15).

NÉRI (lumière de l’Éternel)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:28).

NI

NICANOR (victorieux)

Un des sept croyants qui furent choisis pour s’occuper du service dans l’assemblée de Jérusalem (Actes 6:1-6).

NICODÈME (victorieux au milieu du peuple)

Docteur de la loi qui vint à Jésus de nuit ; Jésus lui enseigna qu’il faut être né de nouveau pour entrer dans le royaume de Dieu (Jean 3:1-21). Plus tard il prit publiquement position en faveur de Jésus, alors que certains voulaient se saisir de lui (Jean 7:43-53). Avec Joseph d’Arimathée (voir Joseph -3) il embauma le corps de Jésus avant de le mettre dans le sépulcre (Jean 19:38-42).

NICOLAÏTE (adepte de la doctrine de Nicolas)

Ceux de l’assemblée d’Éphèse haïssaient les œuvres des Nicolaïtes (Apocalypse 2:6). À ceux de l’assemblée de Pergame qui tenaient la doctrine des Nicolaïtes, il est enjoint de se repentir (v. 15, 16). Cette doctrine est assimilée à celle de Balaam (v. 14).

NICOLAS (victorieux du peuple)

Prosélyte d’Antioche qui fut choisi avec six autres hommes pour s’occuper du service dans l’assemblée de Jérusalem (Actes 6:1-6).

NICOPOLIS (ville victorieuse)

Ville de Macédoine près de la mer Adriatique (région de l’Épire). Paul avait résolu d’y passer l’hiver (Tite 3:12).

NIGER (noir)

Surnom de Siméon, un prophète enseignant dans l’assemblée d’Antioche (Actes 13:1).

NINIVE

Capitale de l’Empire assyrien au nord-est de la Palestine. Les Ninivites se repentirent à la prédication de Jonas (Matthieu 12:41 ; Luc 11:32).

NINIVITE

Habitant de Ninive. Jonas fut un signe, c.-à-d. un témoignage, aux Ninivites en les appelant à se repentir (Luc 11:30).

NOÉ (repos ; Genèse 5:28, 29)

Patriarche vivant au temps du déluge. Le temps de la venue du Seigneur pour établir son royaume sera semblable aux jours de Noé où chacun vaquait à ses occupations avant le déluge (Matthieu 24:37-39 ; Luc 17:26, 27). Noé est cité parmi les hommes de foi d’Hébreux 11 : il bâtit une arche pour préserver les siens ; par cette arche, il condamna le monde d’alors (v. 7). Dieu usait de patience dans les jours de la construction de l’arche (1 Pierre 3:20). Noé est appelé prédicateur de justice (2 Pierre 2:5). Son nom se trouve dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:36).

NOMS de DIEU

Voir Dieu

NOUVEAU (et ses dérivés : renouveler, etc.)

1. kainos : qui n’existait pas jusque-là, ou qui est nouveau dans sa nature (p. ex. Matthieu 26:29 ; Éphésiens 2:15 ; 4:24 ; Romains 12:2 ; Tite 3:5).

2. neos : jeune, récent, en contraste avec âgé, vieux (p. ex. Matthieu 9:17 ; Éphésiens 4:23).

3. prosphatos : inauguré récemment avec une immolation (Hébreux 10:20).

NOUVELLE CRÉATION (kainè ktisis)

Elle succédera à la création actuelle, et sera éternelle ; cette création englobe les croyants qui ont la vie éternelle : le croyant est en Christ (2 Corinthiens 5:17), car il est « né de nouveau » par la foi au Seigneur Jésus. Le fait d’être « de la circoncision ou de l’incirconcision » n’a plus d’importance pour un croyant, car il est une nouvelle création (Galates 6:15).

NOUVELLE NAISSANCE (genesis : naissance ; gennaomai anôthen : naître de nouveau)

À cause de l’introduction du péché dans le monde par le premier homme, la nature de tout être humain est une nature pécheresse. Jésus explique à Nicodème en Jean 3 que nul ne peut entrer dans le royaume de Dieu s’il n’est « né de nouveau ». On naît d’eau et de l’Esprit. L’eau lave et purifie ; elle est une figure de la Parole de Dieu (Éphésiens 5:26) appliquée à l’âme par la puissance du Saint-Esprit ; elle apporte la vie tout en soumettant à la mort tout ce qui appartient au premier Adam ; l’Esprit Saint communique au croyant une nature nouvelle qui vient de Dieu (1 Jean 3:9).

NOUVELLE NAISSANCE ou RÉGÉNÉRATION

Œuvre du Saint-Esprit par laquelle le croyant devient participant de la nature divine, de la vie du Christ. Par la nouvelle naissance, l’homme naturel reçoit une vie nouvelle, qui fait de lui un homme nouveau.

NYMPHAS (consacré aux Nymphes)

Chrétien chez qui se réunissait l’assemblée de Laodicée et à qui Paul adresse ses salutations (Colossiens 4:15).

O

OBED (servant)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:5 ; Luc 3:32). Il est fils de Boaz et de Ruth. Voir Ruth 4:13-22.

OFFRANDE

Voir sacrifices.

OINDRE

Enduire une partie du corps d’une substance liquide, en général une huile parfumée :

1. aleiphô : terme habituel (Matthieu 6:17 ; Luc 7:38, 46 ; Jean 11:2 ; 12:3) ; action d’oindre un malade (Marc 6:13 ; Jacques 5:14).

2. chriô : terme réservé à l’onction de l’Esprit Saint, pour Christ (Luc 4:18 ; Actes 4:27 ; 10:38 ; Hébreux 1:9 ; comp. Psaume 2:2, 6), pour les saints (2 Corinthiens 1:21 ; 1 Jean 2:20, 27).

3. egchriô (oindre les yeux d’un collyre : Apocalypse 3:18) ; epichriô (oindre les yeux de boue : Jean 9:11).

4. murizô : parfumer : onction du corps de Jésus en vue de sa sépulture (Marc 14:8).

OLIVIER (elaia)

Arbre très répandu en Israël. L’huile extraite de son fruit est utilisée pour l’alimentation, l’éclairage, la fabrication d’onguent ou de savon. L’olivier peut vivre jusqu’à 1000 ans, produisant du fruit tout au long de sa vie. Paul rappelle en illustration la grâce de Dieu qui a enté (greffé) des branches de l’olivier sauvage (les nations) sur l’olivier franc (Israël), ce qui est contraire au procédé habituel selon lequel on greffait sur l’olivier sauvage une branche de l’olivier franc (Romains 11:17-24). Les deux oliviers et les deux lampes d’Apocalypse 11:4 sont deux témoins opérant par la puissance du Saint-Esprit (l’huile, selon Zacharie 4:2, 6) pour accomplir des miracles, comme Moïse et Élie autrefois (Exode 7:20 ; 2 Rois 1:10).

OLIVIER

Image d’Israël en tant qu’héritier des promesses faites à Abraham.

OLYMPAS (descendu de l’Olympe, habitation des dieux païens en Grèce)

Chrétien de Rome à qui Paul transmet ses salutations (Romains 16:15).

OMÉGA

Voir Alpha.

ONCTION (chrisma)

Elle se rapporte à l’Esprit Saint qui donne au croyant l’intelligence spirituelle (1 Jean 2:20, 27).

ONÉSIME (utile)

Esclave de Philémon (voir cette épître) qui s’était enfui. Il avait rencontré Paul à Rome et s’était converti. Il avait été utile à Paul ; celui-ci le renvoyait maintenant à son ancien maître, pour qu’il le reçoive comme un frère en Christ. En apportant la lettre à Philémon, Onésime et Tychique auraient apporté aussi celle aux Colossiens, dans laquelle Paul parle d’Onésime comme le fidèle et bien-aimé frère qui est des leurs (Colossiens 4:9).

ONÉSIPHORE (qui apporte un avantage)

Ce chrétien avait visité et consolé l’apôtre Paul en prison à Rome (2 Timothée 1:16-18). Paul salue sa maison (4:19).

OR (chrusos)

Métal précieux de couleur jaune brillant, très ductile et malléable. Le mot est employé pour désigner le métal lui-même (Matt 2:11 ; Apocalypse 3:18), des pièces d’or (chrusion : Actes 3:6), des statues d’or (Actes 17:29). L’or symbolise, par son éclat et par son prix, la justice divine. L’affinage de l’or par le feu (1 Pierre 1:7) est évoqué par l’apôtre pour parler de l’épreuve de la foi du croyant.

ORACLE (logion ; chrèmatizô : parler en oracles, Hébreux 12:25)

Réponse ou affirmation divine ; d’une manière générale : Parole de Dieu transmise par ses serviteurs. Les oracles de Dieu font référence à la loi mosaïque (Actes 7:38), aux écrits inspirés de l’A.T. confiés aux Juifs (Romains 3:2), écrits conduisant à la doctrine chrétienne (Hébreux 5:12). Avant la venue du Seigneur, les prophètes ont parlé comme oracles en transmettant les pensées de Dieu (Hébreux 12:25). Le chrétien qui enseigne, ayant reçu ce ministère de la part de Dieu, doit aussi parler comme oracle de Dieu (1 Pierre 4:11).

ORGE (krithè)

Céréale utilisée pour faire du pain, soit comme composant principal (Jean 6:9), soit mélangé avec du blé considéré comme étant plus noble (Apocalypse 6:6). L’orge est la première des céréales à venir à maturité ; elle composait sans doute la gerbe des prémices, qui symbolise la résurrection de Christ (Lévitique 23:10-11).

ORIENT D’EN HAUT (anatolè ex hupsous)

Expression synonyme de pleine lumière (soleil levant) venant éclairer un monde de ténèbres. C’est ainsi que Zacharie prophétise la venue du Seigneur Jésus sur la terre (Luc 1:78).

OSÉE (libérateur)

Paul cite ce prophète de l’A.T. dans sa lettre aux Romains (Romains 9:25).

OUTRE (askos)

Les outres étaient faites de peau d’animal, p. ex. de chèvre. Sous l’effet de la fermentation, le vin nouveau aurait pu fissurer les vieilles outres (Matthieu 9:17 ; Marc 2:22 ; Luc 5:37, 38). Le vin nouveau (le vin de l’année) correspond à un nouvel ordre de choses, l’enseignement de la grâce présenté par le Seigneur, et qui ne pouvait être reçu par ceux qui en restaient à la loi et aux formes religieuses anciennes.

OUVRIER EN CUIVRE (chalkeus)

Pour cette profession (2 Timothée 4:14), voir Airain.

OZIAS (force de l’Éternel)

Nom d’un roi de Juda, appelé aussi Azaria (2 Rois 15:1, 2 ; 2 Chroniques 26:1, 3), mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:8).

P

PAÏENS

Voir Nations.

PAÏEN

Dans l’original ne désigne qu’un idolâtre mais voir aussi nations.

PAILLE

Voir Balle.

PAINS DE PROPOSITION

Voir Proposition des pains.

PAINS SANS LEVAIN (ou azymes ; de zumè : levain)

Le levain, dans l’Écriture, est toujours une figure du mal. Seuls des pains sans levain pouvaient être offerts à l’Éternel (Exode 29:2, 23-25 ; Nom. 6:15 ; Jug. 6:19-21) ; ils étaient ensuite donnés pour nourriture aux sacrificateurs (Lévitique 8:26, 31 ; 10:12). Ces offrandes parlent à l’avance de Jésus-Christ, homme sans péché. Exception remarquable : les deux pains cuits avec du levain, qui devaient être offerts à la Pentecôte (Lévitique 23:15-17) représentent l’Église (Juifs et Gentils selon Éphésiens 2:11-18 ; Galates 3:28), c.-à-d. des adorateurs dont les imperfections sont reconnues ; mais ces deux pains ne sont pas brûlés sur l’autel en odeur agréable (comp. Lévitique 2:11-12), et un sacrifice pour le péché est mentionné aussitôt après (23:19). Des pains sans levain ont servi de nourriture en des repas particuliers (Genèse 19:3 ; Exode 12:8 ; 2 Rois 23:9). La fête des pains sans levain était célébrée dès le lendemain de la Pâque, pendant sept jours (Exode 12:15 ; 13:6 ; Lévitique 23:6 ; Deutéronome 16:3, 8). En 1 Corinthiens 5:7-8, l’apôtre en fait une application pratique à toute la vie du croyant : celui-ci, lavé de ses péchés dans le sang de l’Agneau, met de côté le levain du mal dans une vie consacrée au Seigneur.

PALMIER (phoinix)

Arbre abondant en Israël, pouvant atteindre 20 mètres de hauteur. Le palmier est une image de l’homme juste (Psaume 92:12). Une grande foule sortit à la rencontre de Jésus, l’homme juste par excellence, avec des rameaux de palmiers, pour l’accueillir comme le roi d’Israël (Jean 12:12, 13). En Apocalypse 7:9-10, une foule nombreuse se tient devant le trône de l’Agneau avec des palmes dans les mains, et lui rend hommage.

PAMPHYLIE (toute tribu, c.-à-d. : hétérogène)

Région au sud de l’Asie Mineure. Des Juifs de la Pamphylie étaient présents à Jérusalem lors de la Pentecôte (Actes 2:10). Paul s’y rendit lors de son premier voyage missionnaire (Actes 13:13 ; 14:24). Marc l’avait abandonné en Pamphylie (Actes 15:38). Il passa près des côtes de Pamphylie lors de son quatrième voyage (Actes 27:5).

PAMPRE

Branche de vigne avec ses feuilles et ses grappes.

PANIER (kofinos)

Panier léger (comp. : corbeille) de contenance incertaine (p. ex. Jean 6:13 ; Matthieu 14:20).

PAPHOS

Ville située à l’ouest de Chypre. Paul y fit la rencontre du proconsul Serge Paul et du magicien Bar-Jésus lors de son premier voyage missionnaire (Actes 13:4-13).

PAPIER (chartès)

Feuille faite de fibres provenant de l’intérieur de la tige du papyrus, une plante qui poussait en Égypte. L’apôtre Jean a écrit sa deuxième lettre sur du papier (v. 12). Voir Livre.

PÂQUE (pascha ; du mot hébreu qui signifie : passer par-dessus, épargner)

Première des fêtes à l’Éternel, célébrée le quatorzième jour du premier mois en Israël (Lévitique 23:4-5 ; Deutéronome 16:1-8). La première Pâque (Exode 12) marque le commencement de l’histoire d’Israël comme peuple racheté. Les premiers-nés en Israël ont été épargnés en vertu du sang de l’agneau, aspergé sur l’encadrement des portes ; puis ils ont été mis à part pour Dieu (Exode 13:1). De même le croyant est racheté par le sang de Christ (1 Pierre 1:19) ; il est sanctifié pour lui (1 Corinthiens 5:7, 8).

PARABOLE (parabolè ; litt. : mise en parallèle, comparaison)

Dans les évangiles, une parabole est un récit permettant d’illustrer plus clairement une leçon morale ou spirituelle. Il s’agit d’un récit symbolique tiré de la vie courante. La plupart des paraboles du Seigneur, p. ex. en Matthieu 13, sont liées à des vérités concernant le royaume de Dieu. En Hébreux 9:9 et 11:19, le terme est traduit par « figure », et a le sens de « image, symbole ».

PARADIS (paradeisos)

Mot d’origine orientale désignant les parcs des rois et des nobles de Perse. Dans le N.T., ce mot signifie un lieu de délices et de bonheur célestes. Jésus promet au brigand sur la croix qu’il sera avec lui aujourd’hui même dans le paradis (Luc 23:43). Paul a été ravi dans le paradis où il a entendu des paroles ineffables (2 Corinthiens 12:4).

PARALYTIQUE (paralutikos ; paralelumenos)

Infirme qui a perdu la motricité d’une région du corps, en particulier des membres inférieurs. La paralysie évoque l’incapacité de l’homme à s’approcher de Dieu et à le servir. Le Seigneur Jésus guérit diverses personnes atteintes de paralysie (p. ex. Matthieu 4:24) ; en Marc 2:1-12, Jésus, voyant la foi de ceux qui portaient un paralytique, pardonna les péchés de ce dernier et le guérit. Philippe et Pierre guérirent des paralytiques (Actes 8:5-7 ; 9:32-34).

PARCHEMIN (membrana ; mot emprunté au latin, et qui signifie : peau)

Peau d’animal utilisée pour l’écriture de manuscrits. Le terme français « parchemin » est dérivé de « Pergame », ville où l’on utilisait ce matériel pour écrire. Paul demande à Timothée d’apporter ses parchemins (2 Timothée 4:13). Voir Livre.

PARMÉNAS (constant)

Un des sept croyants qui furent choisis pour s’occuper du service dans l’assemblée de Jérusalem (Actes 6:1-6).

PAROLE

· Parole de Dieu : La Bible,
· parole venant de Dieu.

PARTHES

Habitants de la Parthie en Asie, un pays au sud-est de la mer Caspienne. Ils vainquirent les Romains en 53 av. J.-C., mais furent vaincus par eux en 39-38 av. J.-C., ce qui entraîna leur déclin. Le jour de la Pentecôte, des Parthes entendirent annoncer l’évangile dans leur propre langue (Actes 2:9-11).

PASTEUR (poimèn : litt. : berger)

Berger du troupeau. Celui qui reçoit et exerce un don de grâce dans l’Assemblée (Éphésiens 4:11) ; il veille au bien-être des âmes qui constituent le troupeau de Dieu. Le pasteur ne nourrit pas simplement le troupeau, mais le mène aussi là où se trouve la nourriture ; il exhorte et réconforte les âmes. En Actes 20:28, la responsabilité de veiller sur les âmes est donnée aux anciens de l’assemblée d’Éphèse ; ils avaient été établis surveillants pour paître l’assemblée de Dieu. Le Seigneur Jésus est le bon berger (Jean 10:11, 14), le grand pasteur des brebis (Hébreux 13:20), le souverain pasteur (1 Pierre 5:1-4 ; comp. : Jean 21:15-17).

PATARA

Port de mer en Lycie. Paul y vint lors de son troisième voyage missionnaire (Actes 21:1).

PATMOS

Petite île rocheuse au sud de la mer Égée, à l’ouest de Milet. L’apôtre Jean y fut exilé, et il écrivit là l’Apocalypse à la suite d’une vision (Apocalypse 1:9, 10).

PATRIARCHE (patriarchès ; litt. : chef de famille)

Ancêtre important dont se réclamaient les Juifs, p. ex. Abraham (Hébreux 7:4), les fils de Jacob (Actes 7:8, 9), David (Actes 2:29).

PATROBAS (vie du père)

Nom d’un chrétien à Rome que Paul salue (Romains 16:14).

PAUL (petit)

Il était de la tribu de Benjamin, et citoyen romain natif de Tarse, une ville de Cilicie. Il était pharisien, et fut enseigné par Gamaliel. Son nom d’origine, Saul, est mentionné pour la première fois, lorsque les témoins de la lapidation d’Étienne déposent leurs vêtements aux pieds de ce jeune homme (Actes 7:58). Il persécuta violemment l’Assemblée, croyant rendre service à Dieu. À sa conversion (vers 36 ap. J.-C.), il reçut l’Esprit Saint par l’imposition des mains d’Ananias, un disciple habitant Damas. Après sa conversion, il commença à prêcher que Jésus était le fils de Dieu (Actes 9:20). Son nouveau nom romain, Paul, apparaît pour la première fois en Actes 13:9, après la rencontre avec le proconsul de Chypre. Il reçut son évangile et sa mission directement du ciel, de telle sorte qu’il n’avait pas à être mandaté par les frères de Jérusalem ; mais il n’agit pas indépendamment de l’Assemblée déjà formée. Par la prédication de l’apôtre Paul, l’Assemblée reçut un enseignement nouveau concernant son caractère céleste. La vérité de l’Assemblée : corps de Christ, fut révélée à Paul ; il enseigna que, dans le Christ Jésus, il n’y a ni Juifs ni Gentils, le mur mitoyen de clôture étant détruit. Bien que la question concernant les ordonnances de la loi (devenues caduques pour les croyants des nations) ait été réglée à Jérusalem, Paul endura cependant beaucoup de persécutions de la part des Juifs et des docteurs judaïsants ; ceux-ci ne pouvaient accepter que les Gentils fussent placés au même rang qu’eux. Paul fut véritablement l’apôtre des nations, ce qui l’amena à effectuer plusieurs voyages en Asie, puis à passer en Europe. D’après 2 Corinthiens 11:24-27, le livre des Actes ne nous donne pas un compte rendu complet des travaux de Paul. Il fut arrêté à Jérusalem, puis envoyé à Césarée pour sa sécurité, car des complots avaient été ourdis en vue de le tuer. Il en appela à César et fut envoyé à Rome. Après deux années d’emprisonnement (Actes 28:30, 31), il fut sans doute libéré, ce que suggèrent ces derniers versets des Actes. Nous ne connaissons pas tous ses déplacements, mais il visita la Palestine, Chypre, l’Asie Mineure, la Macédoine et l’Achaïe, la Crète ; il fut conduit à Rome comme prisonnier. Il aurait voulu visiter l’Espagne (Romains 15:24, 28). Lorsqu’il écrivit la seconde épître à Timothée, il était à nouveau prisonnier à Rome, attendant sa mort prochaine. Selon l’histoire, il fut décapité par l’épée, forme d’exécution probable pour un citoyen romain.

PAVÉ (recouvert de pierres)

Voir Gabbatha.

PAVÉ (lithostrôtos ; litt. : recouvert de pierres)

Lieu situé devant le prétoire (où le gouverneur rendait la justice) à Jérusalem ; il était recouvert d’un pavement en mosaïque, et servait de tribunal (ou tribune). Jésus comparut à cet endroit devant le peuple (Jean 19:13).

PE

PÉAGER ou PUBLICAIN

· Homme ayant acheté aux Romains la charge de recueillir les taxes et droits imposés au peuple par le conquérant.
· Terme de mépris.

PÊCHE

Le fruit de l’arbre (au sens matériel, végétal, botanique) qui s’appelle le « pêcher ».

PÉCHÉ (hamartia ; de hamartanô : manquer le but, faire fausse route, puis : commettre une faute)

Principe de mal moral transmis à tous les hommes depuis la désobéissance d’Adam (Romains 3:9 ; 5:12). Le péché avait touché certains anges avant la création de l’homme (1 Jean 3:8). Il caractérise l’insoumission à la volonté de Dieu, à sa Parole, et conduit à une marche sans loi, sans frein (1 Jean 3:4) ; il est sanctionné par la mort qui est son salaire (Romains 5:12 ; 6:23). Avant la conversion, nous sommes vus comme morts dans nos fautes et dans nos péchés (Éphésiens 2:1). Dieu, ayant envoyé son fils en ressemblance de chair de péché et pour le péché, a condamné le péché dans la chair (Romains 8:3). Le Christ est aussi mort pour nos péchés (1 Corinthiens 15:3), c.-à-d. pour toutes les manifestations du principe de mal qu’est le péché. Jésus-Christ n’a pas commis de péché (1 Pierre 2:22) ; il n’a pas connu le péché pour lui-même (2 Corinthiens 5:21) ; il n’y avait pas de source de péché en lui (1 Jean 3:5).

PÉCHÉ (le)

C’est notre nature même, l’arbre (source morale) qui produit les « péchés ».

PÉCHÉ À LA MORT (hamartia pros thanaton)

Péché très grave commis par un croyant dans des conditions particulières aggravant sa responsabilité (1 Jean 5:16, 17). Ce péché est tel que Dieu intervient en discipline extrême, en le retranchant de la terre par la mort. On en trouve deux exemples : Ananias et Sapphira qui mentirent à l’Esprit Saint (Actes 5:1-11), et des croyants de Corinthe qui prenaient part indignement à la cène dominicale (1 Corinthiens 11:30). Une telle sanction divine n’affecte pas le salut du croyant, car il est sauvé par la grâce ; elle est plutôt liée au gouvernement de Dieu qui réprouve un déshonneur public de la part d’un croyant.

PÉCHEUR (hamartôlos)

Celui qui possède la nature pécheresse et qui commet des péchés ; c’est l’état de nature de tout homme. Le Seigneur était séparé des pécheurs (Hébreux 7:26) à cause de sa nature exempte de péché, donc ne pouvant commettre de péchés ; mais il est venu dans le monde pour sauver des pécheurs (1 Timothée 1:15).

PENTECÔTE (pentèkostè ; litt. : cinquantième)

Fête annuelle juive célébrée 50 jours après la fête des Prémices de la moisson. À cette occasion, les Israélites devaient apporter deux pains cuits avec du levain en offrande à l’Éternel (voir Pains sans levain). Lévitique 23:15-21 et Deutéronome 16:9-12 fournissent les détails de cette fête. L’Assemblée a commencé à être formée le jour de la Pentecôte par l’Esprit Saint descendu du ciel (Actes 2:1-4).

PERDITION (apôleia ; famille du verbe apollumi : faire périr, détruire)

Ce mot comporte une idée de destruction, de ruine. Il s’oppose à la vie éternelle (Matthieu 7:13 ; Philippiens 1:28 ; 3:19), dans le sens qu’elle n’est pas communiquée à ceux qui restent dans l’incrédulité et l’impiété. Pierre parle de sectes de perdition (2 Pierre 2:1). Le terme est utilisé dans l’expression « fils de perdition » (exemple solennel de ceux qui sont éternellement perdus : Jean 17:12 ; 2 Thessaloniciens 2:3).

PERGAME (fortifié)

Ville de Mysie au nord-ouest de l’Asie Mineure. Une lettre est adressée à l’assemblée de Pergame, ainsi qu’à six autres assemblées ; les croyants de Pergame n’avaient pas renié la foi (Apocalypse 1:11 ; 2:12-17).

PERGE (tour)

Ville de Pamphylie où Paul annonça la Parole de Dieu lors de son premier voyage missionnaire (Actes 13:13, 14 ; 14:24, 25).

PERLE (margaritès ; a donné : marguerite)

La perle est formée dans un mollusque par la sécrétion de nacre autour d’un corps étranger (p. ex. un grain de sable) qui s’est introduit dans la coquille. Les perles servent d’ornements (1 Timothée 2:9 ; Apocalypse 17:4 ; 18:12, 16). L’enseignement de Matthieu 7:6 suggère de ne pas partager avec quiconque, sans discernement, les précieuses vérités de la Parole. En mystère, l’Assemblée est comparée à une perle de très grand prix (Matthieu 13:45). Les 12 portes de la Jérusalem céleste sont représentées par 12 perles (Apocalypse 21:21).

PERSIS (Persane)

Chrétienne de Rome que Paul fait saluer (Romains 16:12).

PETITE FOI (oligopistos)

Expression employée seulement par Jésus : à l’égard de ceux qui s’inquiètent (Matthieu 6:30 ; Luc 12:28), de ses disciples dans la tempête (Matthieu 8:26), de Pierre sur les eaux (Matthieu 14:31), de ses disciples qui raisonnaient sur ce qu’ils n’avaient pas apporté de pain (Matthieu 16:8).

PHALEK (tremblement de terre)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:35).

PHANUEL (face de Dieu)

Père d’Anne, une prophétesse (Luc 2:36).

PHARAON (grande maison)

Titre du roi d’Égypte. Joseph et sa famille trouvèrent grâce auprès du Pharaon d’alors (Actes 7:10, 13). Moïse fut élevé par la fille d’un autre Pharaon (Actes 7:21), mais il refusa d’être appelé son fils (Hébreux 11:24). Dieu démontra sa puissance en délivrant les Israélites de la main du Pharaon (Romains 9:17).

PHARES (brèche ; ou PÉRETS : Genèse 38:29)

fils de Juda et de Thamar. Son nom figure dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:3 ; Luc 3:33).

PHARISIEN (pharisaios ; d’un mot araméen qui signifie : séparer)

Membre d’une secte juive séparée de la masse sur le principe d’une vie de sainteté supérieure, de dévotion à Dieu (jeûnes et longues prières), et de la connaissance de la loi. Ils s’attachaient à une forme de piété plutôt qu’à la réalité spirituelle. Jésus leur reproche en particulier d’annuler le commandement de Dieu par leur tradition (Matthieu 15:1-9) et leur hypocrisie (Matthieu 23:23 ; Luc 18:9-14). Les pharisiens étaient issus de la secte juive des Hassidim (litt. : ceux qui sont pieux), fondée deux siècles av. J.-C.

PHARISIEN

Parti religieux très rigoriste dans l’observation des commandements, formaliste et orgueilleux.

PHÉNICE (pays de palmiers)

Ville à l’ouest de la Crète. On s’était efforcé d’atteindre ce port de Méditerranée, mais sans succès, lors du quatrième voyage de Paul (Actes 27:12-16).

PHÉNICIE (pays de palmiers)

Région de Palestine le long de la Méditerranée, au nord de Sidon. Certains croyants dispersés par la tribulation après la lapidation d’Étienne passèrent en Phénicie (Actes 11:19). Paul et Barnabas traversèrent la Phénicie, racontant la conversion des nations (Actes 15:3). Paul revint dans cette région lors de son troisième voyage missionnaire (Actes 21:2).

PHILADELPHIE (amour fraternel)

Ville de Lydie en Asie Mineure. Elle fut construite par le roi de Pergame, et plusieurs fois plus ou moins détruite par des tremblements de terre. Une des sept lettres aux assemblées d’Asie lui est adressée (Apocalypse 1:11 ; 3:7-13) ; les chrétiens de Philadelphie étaient d’une fidélité remarquable ; ils avaient gardé la Parole de Dieu (v. 8, 10).

PHILÉMON (amical)

Chrétien dans la maison duquel l’assemblée de Colosses se réunissait (Phm. 1, 2). Dans la lettre qu’il lui adresse, Paul le prie de recevoir Onésime, l’esclave qui s’était enfui de chez lui (v. 17). Son épouse était prob. Apphie et son fils Archippe (v. 2). Philémon aurait peut-être été converti par le moyen de Paul (v. 19).

PHILÈTE (aimable)

Philète et Hyménée s’étaient écartés de la vérité, disant que la résurrection avait déjà eu lieu ; ils renversaient ainsi la foi de quelques-uns (2 Timothée 2:17, 18).

PHILIPPE (amateur de chevaux)

1. Un des 12 disciples (Matthieu 10:3 ; Marc 3:18 ; Luc 6:14 ; Actes 1:13). Jésus trouva Philippe qui était de Bethsaïda, et lui dit de le suivre. Philippe à son tour parla de Jésus à Nathanaël (Jean 1:44-49). Jésus éprouva Philippe en lui demandant de trouver de quoi nourrir une grande foule (Jean 6:5-7). Des Grecs vinrent vers Philippe, et lui exprimèrent leur désir de voir Jésus. Philippe en parla à André (Jean 12:20, 21). Philippe demanda au Seigneur de lui montrer le Père (Jean 14:8-9).

2. Tétrarque de l’Iturée et de la contrée de la Trachonite (Luc 3:1). Premier époux d’Hérodias. Son frère Hérode eut aussi Hérodias pour femme (Matthieu 14:3 ; Marc 6:17).

3. Philippe l’évangéliste était un des sept hommes qui furent choisis pour s’occuper du service dans l’assemblée à Jérusalem (Actes 6:1-6). Il prêcha le Christ dans une ville de Samarie, et y fit des miracles (Actes 8:4-8). Un certain Simon, magicien, crut à la prédication de Philippe, fut baptisé par lui et se tenait auprès de lui, mais c’était un hypocrite (v. 9-13). Philippe annonça Jésus à l’eunuque éthiopien qui s’en retournait de Jérusalem (v. 26-40). Philippe demeura à Césarée avec ses quatre filles, qui prophétisaient (21:8-9).

PHILIPPES (plaines de Philippe, « amateur de chevaux »)

Ville de Macédoine du nom de Philippe, le père d’Alexandre le Grand. Paul y séjourna quelques jours lors de son deuxième voyage missionnaire (Actes 16:12), et passa par là lors de son troisième voyage (20:6). Lors de son séjour, Paul avait souffert et avait été outragé à Philippes (1 Thessaloniciens 2:2) ; il avait été battu publiquement et jeté en prison (Actes 16:22-37). L’apôtre Paul a écrit une lettre à l’assemblée de Philippes (Philippiens 1:1).

PHILIPPIEN

Habitant de la ville de Philippes, en Macédoine. Paul leur a écrit une lettre (Philippiens 1:1). L’assemblée des Philippiens avait envoyé un don à l’apôtre Paul pour subvenir à ses besoins (Philippiens 4:15-18).

PHILOLOGUE (amateur de paroles)

Chrétien de Rome que Paul fait saluer (Romains 16:15).

PHILOSOPHIE (philosophia ; litt. : amour de la sagesse)

Recherche de la sagesse et de la vérité par des efforts intellectuels. Paul met en garde contre la philosophie (Colossiens 2:8), car le plus souvent elle rejette ou ignore la révélation divine. Les philosophes épicuriens incitaient à rechercher le plaisir et à éviter la souffrance ; pour les stoïciens, le bonheur était dans la vertu et dans l’indifférence à l’égard de ce qui affecte la personne. Quelques philosophes épicuriens et stoïciens s’en prirent à Paul à Athènes (Actes 17:16-18).

PHLÉGON (brûlant, mordant)

Chrétien de Rome que Paul fait saluer (Romains 16:14).

PHŒBÉ (brillante)

Chrétienne de Cenchrée (port proche de Corinthe, sur la mer Égée) que Paul recommande aux chrétiens de Rome, afin qu’ils l’assistent dans ses besoins ; elle-même avait été en aide à plusieurs et à Paul (Romains 16:1, 2).

PHRYGIE

Région du centre de l’Asie Mineure. Des Juifs de Phrygie étaient présents à Jérusalem lors de la Pentecôte (Actes 2:10). Paul traversa la Phrygie lors de son deuxième voyage missionnaire (Actes 16:6), et y fortifia les disciples lors de son troisième voyage (Actes 18:23).

PHYGELLE (fugitif)

Croyant d’Asie qui s’était détourné de Paul (2 Timothée 1:15).

PHYLACTÈRE (phulaktèrion : lieu pour garder, sauvegarde ; de phulassô : veiller, garder)

Portion de la loi écrite sur une petite bande de parchemin. Elle était portée sur le front ou au bras pour rappeler à son possesseur son devoir de garder les paroles de l’Éternel (Exode 13:9, 16 ; Deutéronome 6:8 ; 11:18). Jésus reproche aux pharisiens d’élargir leurs phylactères (Matthieu 23:5) pour attirer l’attention et faire étalage de leur piété.

PI

PIERRE (une pierre : petros, en grec ; en contraste avec le roc : petra, Matthieu 16:18 ; voir 1 Corinthiens 3:11 ; 1 Pierre 2:3-8)

Le nom de Pierre est Simon, fils de Jonas ; Jésus lui a donné le nom de Céphas (Pierre) par la suite (Luc 5:8 ; 6:14 ; Jean 1:43). Il était pêcheur et travaillait avec Jacques et Jean. Ils laissèrent tout à l’appel de Jésus, et le suivirent. Celui-ci les choisit pour être apôtres ; Pierre eut une place prééminente parmi eux. Lorsque Jésus choisit quelques-uns des disciples lors de circonstances particulières, Pierre est toujours du nombre, et est nommé en premier ; mais nous ne lisons pas qu’il ait exercé une autorité de droit sur les autres apôtres. Les évangiles nous rapportent plusieurs incidents en rapport avec Pierre. Il était énergique et impulsif. Lorsqu’il refusa d’admettre que le Christ devait souffrir, Jésus le repoussa comme parlant au nom de Satan (Matthieu 16:23). Sa confiance en lui-même l’entraîna à renier son Seigneur, mais il s’en repentit sincèrement. Après la résurrection, le Seigneur lui demanda s’il l’aimait plus que les autres disciples ; il lui confia le soin de nourrir et de paître les agneaux et les brebis du Christ. Pierre se vit confier les clefs du royaume, et nous le voyons prêcher devant de grandes foules lors de la venue de l’Esprit Saint à la Pentecôte. Trois mille âmes furent alors sauvées et ajoutées à l’assemblée (Il s’agissait essentiellement de Juifs de nations diverses). Il fut aussi le moyen par lequel Corneille, un Gentil, fut converti. Pierre ouvrit ainsi la porte du royaume aux Juifs et aux Gentils. Pierre était l’apôtre de la circoncision (et Paul, celui des nations) ; il semble qu’il ne se soit pas débarrassé complètement de ses préjugés juifs. Paul dut lui résister en face à Antioche, parce qu’il était coupable en se séparant des croyants des nations qui ne suivaient pas les coutumes juives (Galates 2:11, 12). Pierre remarque que Paul parle de choses difficiles à comprendre dans ses épîtres (2 Pierre 3:15, 16) ; ceux qui n’étaient pas affermis dans l’enseignement des apôtres en profitaient pour le falsifier. Pierre a écrit les deux épîtres qui portent son nom. Selon la tradition, il aurait été crucifié à Rome.

PIERRE DE COIN ou ANGULAIRE (kephalè gônias ; litt. : la tête de l’angle)

Elle a un rôle fondamental dans la stabilité d’une construction ; le terme « maîtresse » insiste sur son importance. Jésus-Christ, comme pierre rejetée par les Juifs, est devenu la pierre de coin sur laquelle est fondée l’Assemblée (Matthieu 16:18 ; 21:42 ; Actes 4:11 ; 1 Pierre 2:7). La maîtresse pierre de coin est aussi posée en Sion (Ésaïe 28:16 ; 1 Pierre 2:6) en vue de l’édification future de la maison d’Israël.

PIERRE D’ACHOPPEMENT (skandalon ; litt. : crochet de détente d’un piège ; en 1 Corinthiens 8:9, proskomma : obstacle contre lequel on se heurte ; en 1 Corinthiens 10:32 : aproskopos, litt. : qui ne fait pas faire de faux pas)

Ce qui cause un préjudice à autrui et peut entraîner sa chute. Nous ne devons pas mettre une pierre d’achoppement devant les autres, ni devenir tels (Romains 14:13 ; 1 Corinthiens 8:9 ; 10:32). Balaam enseignait à Balac à jeter une pierre d’achoppement devant Israël (Apocalypse 2:14), c.-à-d. qu’à sa suggestion, les filles de Moab entraînèrent les fils d’Israël à pécher (Nom. 25:1-3). Jésus-Christ, pierre de grand prix, est une pierre d’achoppement pour les Juifs incrédules (Romains 9:32, 33) et les désobéissants (1 Pierre 2:8).

PIÉTÉ (eusebeia, de eu : bien, et sebomai : éprouver un sentiment de crainte religieuse ; vénérer)

Relation vivante du croyant avec Dieu, caractérisée par la crainte, le respect et la confiance. Conduite dans l’accomplissement de ce qui lui est agréable. La piété se manifeste extérieurement (p. ex. envers notre parenté : 1 Timothée 5:4) ; certains chrétiens n’ont qu’une apparence de piété (2 Timothée 3:5). Le mystère de la piété (dont la piété se nourrit) est relatif à tout ce qui concerne la personne de Christ (1 Timothée 3:16). Jésus-Christ a été exaucé à cause de sa piété (eulabeia ; Hébreux 5:7) ; mots de même racine (craindre, vénérer) en Luc 2:25 ; Actes 2:5 ; 8:2 ; 22:12 ; Hébreux 11:7 ; 12:28. Pour « pieux, impie » (hosios, anosios), voir Tite 1:8 et 1 Timothée 1:9.

PILATE, PONCE-PILATE

Gouverneur de la Judée de 26 à 36 ap. J.-C. (Luc 3:1). Jésus fut livré par les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple à Pilate pour être mis à mort (Matthieu 27:1, 2 ; Marc 15:1 ; Luc 23:1 ; Actes 3:13 ; 13:28). Ces Juifs l’accusèrent de pervertir la nation juive, en défendant de donner le tribut à César, et en se proclamant le Christ, le roi des Juifs ; mais Jésus ne se défendit pas devant Pilate. Paul rappelle à Timothée la belle confession de Jésus devant Ponce-Pilate, en rapport avec le maintien de la vérité (1 Timothée 6:13). Pilate proposa à la foule de relâcher Jésus plutôt que Barabbas. La foule ayant choisi Barabbas, Pilate se déclara innocent du sang de Jésus qu’il qualifia de juste. Pilate relâcha Barabbas, fit fouetter Jésus et le livra pour qu’il soit crucifié (Matthieu 27:11-26 ; Marc 15:2-15 ; Luc 23:2-25 ; Jean 18:28 à 19:16 ; Actes 4:27). Il fit placer sur la croix un écriteau avec ces mots : « Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs » (Jean 19:17-22). Pilate donna l’ordre que le corps mort de Jésus fût livré à Joseph d’Arimathée, mais il refusa de fournir aux Juifs une garde au sépulcre (Matthieu 27:57-66 ; Marc 15:42-47 ; Luc 23:50-53 ; Jean 19:38-42).

PISIDIE

Région au sud de l’Asie Mineure. Paul vint à Antioche de Pisidie lors de son premier voyage missionnaire, et parla dans la synagogue (Actes 13:14, 15). Il traversa à nouveau la région lors de ce même voyage (Actes 14:24).

PITE (lepton)

C’était la plus petite pièce de monnaie de bronze ; elle valait 1/8 du sou romain (Luc 12:59). Jésus remarqua la pauvre veuve qui jetait deux pites au trésor du temple (Marc 12:42 ; Luc 21:2).

POIDS ET MESURES

Mesures de capacité :

· le Cor soit environ 360 litres,
· Épha ou bath environ 36 litres,
· Séa ou boisseau environ 12 litres.

Mesures de longueur :

· Coudée, environ 50 cm ;
· Stade, 185 m environ ;
· Mille, environ 1480 même ;
· Chemin d’un sabbat, environ 1 km.
· Mesure de poids :
· Sicle, signifie poids et pèse environ 14,5 g.

PONT (du nom de la mer Noire, qui borde ce pays : Pont-Euxin, c.-à-d. en grec : mer hospitalière)

Région au nord-est de l’Asie Mineure. Des Juifs du Pont étaient présents à Jérusalem lors de la Pentecôte (Actes 2:9). Aquilas et Priscilla étaient originaires du Pont (Actes 18:2). Pierre adresse sa première lettre aux croyants du Pont, entre autres (1 Pierre 1:1).

PORCIUS (bestial)

Voir Festus.

PORTE (thura)

Le mot, en plus de son sens littéral, désigne aussi Jésus-Christ par lequel on entre pour avoir le salut (Jean 10:9). Il est celui qui frappe à la porte du cœur d’une personne pour entrer en apportant le salut, et avoir communion avec elle (Apocalypse 3:20). Dieu a ouvert aux nations la porte de la foi (Actes 14:27). Paul parle d’une porte grande et efficace qui lui était ouverte pour la prédication de l’évangile (1 Corinthiens 16:9 ; 2 Corinthiens 2:12). Mais dans Jacques 5:9, il est le Juge qui se tient à la porte, prêt à juger. La porte fermée, dans la parabole des dix vierges (Matthieu 25:10), parle de la fin de la période de la grâce à la venue de Christ. Quand il s’agit du portail d’une grande maison, d’un temple, d’une forteresse, d’une cité, on trouve en grec : « pulè, pulôn » (Luc 16:20 ; Actes 3:10 ; Matthieu 16:18 : les portes du hadès ; Apocalypse 21:21).

PORTIQUE (stoa) DE SALOMON

Galerie couverte du temple, abritant les marchands, les changeurs et la foule (Actes 3:11 ; 5:12).

POTIER (kerameus ; a donné : céramique)

Celui qui fabrique des vases d’argile (Romains 9:21). Avec les 30 pièces d’argent rapportées par Judas Iscariote, on acheta le « champ du potier » pour la sépulture des étrangers (Matthieu 27:3-8).

POURPRE (porphura)

La couleur pourpre était la couleur impériale. Le colorant d’un rouge vif était obtenu à partir de mollusques, et utilisé pour teindre les étoffes. On revêtit Jésus d’un vêtement de pourpre, en dérision, avant de le crucifier (Marc 15:17 ; Jean 19:2, 5). L’homme riche, dans la parabole, était vêtu de pourpre (Luc 16:19). Lydie, une croyante vivant au temps de l’apôtre Paul, était marchande de pourpre (Actes 16:14). La grande prostituée est vêtue de pourpre (Apocalypse 17:4 ; 18:16).

POUZZOLES (petites sources)

Port d’Italie près de Naples. Paul demeura là avec des frères sept jours, alors qu’il se rendait à Rome (Actes 28:13).

PR

PRATIQUES CURIEUSES (curieux : periergos ; litt. : activités en marge, étranges, vaines)

En Actes 19:19, il s’agit de pratiques de magie ; plusieurs possédaient des livres qui les enseignaient.

PRÉDESTINER (proorizô : déterminer à l’avance)

La prédestination accompagne l’élection, et définit ce pour quoi les croyants sont à l’avance mis à part, dans les plans de Dieu. Les rachetés formant l’Assemblée sont prédestinés à être conformes à l’image du fils de Dieu (Romains 8:29). Dieu les a prédestinés à être adoptés pour lui par Jésus-Christ (voir Adoption ; Éphésiens 1:5), afin qu’ils soient à la louange de sa gloire (v. 6, 11, 12).

PRÉDICATEUR (kèrux : héraut, messager)

Celui qui présente publiquement un message de la part de Dieu. Paul était prédicateur de l’évangile (1 Timothée 2:7 ; 2 Timothée 1:11) ; il est dit de Noé qu’il était prédicateur de justice (2 Pierre 2:5) ; il annonçait la justice de Dieu en jugement à un monde impie. On a remarqué que le terme « prédicateur » met l’accent sur celui qui délivre le message, « évangéliste » sur le message même de la bonne nouvelle, et « apôtre » sur la relation entre Dieu qui envoie et le messager.

PRÉMICES (aparchè ; litt. : ce qui est prélevé en premier)

Expression qui désigne les premiers fruits mûrs de la récolte. C’était l’occasion d’une fête instituée par l’Éternel (Lévitique 23:9-14). L’Esprit Saint qui habite dans le croyant est les prémices de la pleine possession des fruits de la rédemption (Romains 8:23). Les premiers croyants dans une région en constituent les prémices (Romains 16:5 ; 1 Corinthiens 16:15). Jésus-Christ ressuscité est les prémices de ceux qui se sont endormis en lui (1 Corinthiens 15:20, 23). Les 144 000 d’Apocalypse 14 sont des prémices à Dieu et à l’Agneau (v. 4). Voir aussi Romains 11:16 en rapport avec Israël.

PREMIER-NÉ (prôtotokos)

Ce terme désigne l’ordre de naissance de Jésus-Christ (Matthieu 1:25 ; Luc 2:7) ; les premiers-nés des Israélites en Égypte (Hébreux 11:28), le droit d’aînesse d’Ésaü (Hébreux 12:16). Il est également employé pour faire ressortir la prééminence du Seigneur Jésus (Hébreux 1:6), par rapport à la création, car il en est le créateur (Colossiens 1:15, 16), entre plusieurs frères (Romains 8:29), et en résurrection (Colossiens 1:18 ; Apocalypse 1:5). L’Assemblée est appelée l’Assemblée des premiers-nés (Hébreux 12:23), car elle tient le premier rang dans les conseils de Dieu.

PREMIER-NÉ

· Désigne l’aîné, qui avait le droit d’aînesse.
· Position de prééminence (Exode 4:22 et Colossiens 1:15).

PRÉPARATION (paraskeuè)

Jour qui précédait un grand sabbat, c.-à-d. un sabbat associé à une fête (Matthieu 27:62 ; Marc 15:42 ; Luc 23:54 ; Jean 19:14, 31, 42). Jésus fut crucifié ce jour-là, qui était le jour de la fête de Pâque.

PRESBYTRES

Voir Anciens.

PRÉSENTATION (paristèmi : présenter)

En rapport avec la présentation de Jésus au temple (Luc 2:22), il s’agissait d’une ordonnance de la loi juive selon laquelle tout premier-né devait être mis à part pour l’Éternel (Exode 13:2 ; 22:29, 30), et racheté (Nom. 18:15, 16). Diverses offrandes étaient prévues par la loi ; les parents de Jésus offrirent celle du pauvre : deux tourterelles (Lévitique 12:8 ; Luc 2:24).

PRESSOIR (lènos)

Les grappes de raisin étaient pressées sous une meule tournante ou foulées avec les pieds dans un lieu appelé le pressoir (Matthieu 21:33). La grande cuve du courroux de Dieu, ou de la fureur de la colère de Dieu (Apocalypse 14:19, 20 ; 19:15) fait référence à l’exécution du jugement de Dieu sur les méchants avant le millénium. En Marc 12:1, l’expression « une fosse pour un pressoir » correspond à un seul mot grec (hupolènion) ; il s’agit d’un récipient placé sous l’appareil et destiné à recevoir le jus de raisin.

PRÉTEUR (stratègos : chef militaire ; a donné : stratège)

Principal magistrat d’une province romaine. Les préteurs rendaient la justice à Rome ou gouvernaient les colonies romaines (Actes 16:20, 22, 35, 38). Le préteur était escorté de deux licteurs.

PRÉTOIRE (praitôrion : mot d’origine latine)

Lieu où le préteur ou le gouverneur rendaient la justice. Jésus fut emmené au prétoire (Matthieu 27:27 ; Marc 15:16 ; Jean 18:28-33). Paul fut gardé au prétoire d’Hérode à Césarée (Actes 23:35), et à celui de Rome (Actes 28:16 ; Philippiens 1:13).

PRÊTRE

Voir Sacrificateur.

PRINCE de ce Monde

Satan.

PRINCIPAUTÉS (archè : litt. : ce qui est avant, commencement, commandement, autorité)

Terme désignant des dignitaires exerçant une certaine autorité dans les cieux, parmi les anges élus (Éphésiens 1:21 ; 3:10 ; Colossiens 1:16 ; 2:10), parmi les anges déchus (Romains 8:38 ; Éphésiens 6:12 ; Colossiens 2:15) et sur la terre (Éphésiens 1:21 ; Colossiens 1:16 ; 2:10) ; Tite 3:1 ; 1 Corinthiens 15:24). Christ a créé pour lui les principautés fidèles et il en est le chef (Colossiens 2:10 ; Éphésiens 1:21). À la fin du millénium, Christ aura aboli toute principauté opposante (1 Corinthiens 15:24). Aujourd’hui, nous devons nous soumettre à toute autorité établie sur la terre (Tite 3.1).

PRISCA, PRISCILLA (ancienne)

Femme d’Aquilas (voir ce nom).

PRIX (brabeion)

Dans le sens de récompense, ce mot désignait un prix à remporter lors des jeux du stade chez les Grecs. Il est employé en 1 Corinthiens 9:24 en rapport avec la course chrétienne. Paul courait droit au but (Philippiens 3:14) ; son but était de gagner Christ, c.-à-d. d’être avec lui et de lui être rendu semblable (Philippiens 3:8).

PROCHAIN (plèsion)

Celui qui demeure près d’un autre, tel un voisin. Il nous est demandé d’aimer notre prochain (p. ex. Matthieu 5:43 ; Romains 13:9). L’amour ne fait pas de mal au prochain, mais cherche à lui plaire (Romains 13:10 ; 15:2). Il faut parler la vérité chacun à son prochain (Éphésiens 4:25) et ne pas le juger (Jacques 4:12). En Luc 10:29-37, Jésus est le vrai « prochain » de l’homme mourant ; il use de miséricorde en « s’approchant » de lui, pour lui apporter la grâce et la vie.

PROCHORE (qui mène le chœur de danse)

Un des sept croyants qui furent choisis pour s’occuper du service dans l’assemblée à Jérusalem (Actes 6:1-6).

PROCONSUL (anthupatos ; litt. : à la place du suprême, consul ou empereur)

À l’origine, celui qui agissait à la place du consul pour gouverner une province romaine. Serge Paul était proconsul de Chypre (Actes 13:4-12). Gallion était proconsul d’Achaïe (Actes 18:12). Il y avait des proconsuls à Éphèse (Actes 19:38).

PROPHÈTE (prophètès)

Le prophète exprime la pensée que Dieu lui communique par son Esprit. Au début du christianisme, certains, comme Agabus, prédisaient des événements futurs (Actes 11:27, 28 ; 21:10, 11). Philippe l’évangéliste avait quatre filles qui prophétisaient (21:8, 9). Le prophète est aussi celui qui parle au nom du Seigneur aux croyants de l’Assemblée, pour édifier, encourager et consoler (1 Corinthiens 14:3-4) ; la prophétie est un don de Dieu pour l’Assemblée ; elle est un signe pour ceux qui croient (v. 22).

PROPHÈTE

Porte parole de Dieu.

PROPHÉTIE

Révélation de Dieu sur les événements à venir, faite dans les Écritures.

PROPITIATION (hilasmos ; de hilaos : propice, favorable)

Faire propitiation signifiait, chez les Grecs, se rendre les dieux propices, les apaiser. Dans la Parole, Dieu est rendu propice non par ce que l’homme peut lui apporter de lui-même, mais par le sacrifice expiatoire de Christ, figuré dans les sacrifices propitiatoires de l’A.T. En donnant sa vie en sacrifice pour le péché, Jésus-Christ a accompli une œuvre qui permet à Dieu de recevoir en grâce le pécheur ; celui-ci croit et obtient le salut en s’appropriant les vertus de ce sacrifice. Christ est la propitiation pour nos péchés ; son œuvre est suffisante pour le monde entier ; elle est efficace pour ceux qui croient en lui (1 Jean 2:2 ; 4:10 ; Hébreux 2:17).

PROPITIATION

Sacrifice de la croix par lequel Jésus a rendu le Dieu saint propice à l’homme pécheur. Tous les sacrifices de l’ancienne alliance n’étaient que la préfiguration de ce sacrifice unique et parfait.

PROPITIATOIRE (hilastèrion)

Couvercle de l’arche surmonté de chérubins (Hébreux 9:5). Une fois par année, au jour des propitiations (Lévitique 16), le souverain sacrificateur entrait dans le lieu très saint et faisait aspersion du sang du sacrifice pour le péché, devant et sur le propitiatoire. La racine du mot hébreu signifie « couvrir », d’où l’application à Christ : Dieu le présente comme propitiatoire à celui qui croit à l’efficacité de son sang versé à la croix pour couvrir ses péchés (Romains 3:24, 25).

PROPITIATOIRE

· Couvercle qui était sur l’arche de l’alliance, et qui, une fois par an, devait être aspergé avec du sang.
· Qui rend favorable, qui couvre.

PROPOSITION DES PAINS (prothesis tôn artôn)

Ces pains se trouvaient dans le lieu saint du tabernacle (Hébreux 9:2). Douze pains étaient disposés en deux rangées sur la table des pains de proposition (ou de présentation à Dieu) (Exode 25:23, 30 ; Lévitique 24:5-9). Ils représentent les douze tribus d’Israël placées en perfection sous le regard de Dieu, pour qu’il puisse demeurer au milieu de son peuple. De la même manière, les rachetés de Christ forment le peuple de Dieu actuel placé sur la table d’or (figure de Christ qui le présente à Dieu selon ses propres perfections). David mangea les pains de proposition qui étaient réservés aux sacrificateurs, sous la loi (1 Sam. 21:6 ; Matthieu 12:4 ; Marc 2:26 ; Luc 6:4) ; ceux-ci les mangeaient le jour du sabbat. Jésus se sert de ce fait pour démontrer que lui, le fils de Dieu, plus grand que David, est seigneur du sabbat et donc au-dessus de la loi.

PROSÉLYTE (prosèlutos)

Étranger des nations qui adhérait au judaïsme (Actes 2:11 ; 6:5 ; 13:43) ; quelques-uns embrassèrent la foi chrétienne (Actes 6:5). Jésus dénonce l’hypocrisie des scribes et des pharisiens qui manifestaient un grand zèle pour faire un prosélyte adhérant à leur secte, mais qui fermaient à celui-ci la voie du salut (Matthieu 23:15).

PROSTITUÉE (pornè ; d’un verbe qui signifie : vendre)

Celle qui se livre à des rapports sexuels pour de l’argent (Matthieu 21:31, 32). Elle se retrouve en figure dans la Babylone mystique de l’Apocalypse. Voir Fornication.

PROVERBE

Pour ce terme dans 2 Pierre 2:22, voir Similitude.

PROVIN

Marcotte de vigne. Le marcottage (production de marcottes) est un mode de multiplication d’un végétal par lequel une tige aérienne est enterrée et prend racine.

PTOLÉMAÏS

Ville située au nord de la Palestine, au bord de la Méditerranée. Lors de son troisième voyage missionnaire, Paul y salua les frères et demeura un jour auprès d’eux (Actes 21:7).

PUBLICAIN (telônès ; de telos : impôt)

Percepteur d’impôts juif, opérant pour le compte des Romains dans un district déterminé. Le peuple les haïssait, d’autant plus que certains en profitaient pour s’enrichir (Luc 3:13).

PUBLIUS (populaire)

Personnage le plus important dans l’île de Malte ; il logea Paul et les autres naufragés durant trois jours et usa d’une grande bonté envers eux. Paul pria pour son père malade, lui imposa les mains et le guérit (Actes 28:7, 8).

PUDENS (modeste)

Chrétien de Rome dont Paul transmet les salutations (2 Timothée 4:21).

PYRRHUS

Père de Sopater (Actes 20:4).

PYTHON (puthôn)

Dans la mythologie grecque, serpent ou dragon qui gardait l’oracle de Delphes, et qui fut tué par Apollon (dieu de la divination). En Actes 16:16-18, la servante possédée par un esprit de python (un démon au rôle de devin) procurait des gains à ses maîtres par la divination ; l’apôtre Paul la délivra au nom de Jésus-Christ.

Q

QUADRANT (kodrantès)

Petite pièce de monnaie valant deux pites ou 1/4 du sou romain (Matthieu 5:26 ; Marc 12:42).

QUARTUS (quatrième)

Chrétien de Corinthe qui transmet ses salutations aux Romains (Romains 16:23).

« QU’Y A-T-IL ENTRE TOI ET MOI »

On peut donner des équivalents suivants à cette expression : « Qu’attends-tu de moi ? », « Qu’y a-t-il qui nous concerne tous les deux ? », « Que me veux-tu ? ».

R

RABBI (rabbi)

Mot araméen désignant un maître qui enseigne : un docteur de la loi chez les Juifs (Matthieu 23:7, 8). Les disciples de Jésus lui donnèrent ce titre (Matthieu 26:25, 49 ; Marc 9:5 ; 11:21 ; 14:45 ; Jean 1:39, 50 ; 4:31 ; 6:25 ; 9:2 ; 11:8), ainsi que Nicodème (Jean 3:2). Jean le baptiseur fut aussi appelé Rabbi (Jean 3:26).

RABBI

Titre honorifique, signifiant : mon maître, celui qui enseigne.

RABBONI

Mot araméen signifiant « mon grand maître » et marquant le respect ; voir Rabbi. Bartimée l’aveugle employa ce titre en s’adressant à Jésus (Marc 10:51), ainsi que Marie de Magdala lorsqu’elle reconnut Jésus ressuscité (Jean 20:16).

RACA (raka)

Terme araméen de mépris signifiant « dépourvu d’intelligence, vaurien » (Matthieu 5:22).

RACHAB

Voir Rahab.

RACHEL (brebis)

Femme de Jacob (Genèse 29:9-20, 28). La mention de Rachel pleurant ses enfants lors du massacre des enfants de Bethléem par Hérode (Matthieu 2:18) est liée à une prophétie de Jérémie (31:15). Ce dernier passage fait allusion aux persécutions qu’endure Israël à travers les siècles, jusqu’au retour dans le pays d’Israël des tribus dispersées dans le monde.

RAGAÜ (ami ; Rehu : Genèse 11:20)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:35).

RAHAB, RACHAB (fière)

Prostituée de Jéricho qui reçut les espions israélites et les cacha (Jos. 6) ; elle et les siens furent épargnés lors de la destruction de la ville (Hébreux 11:31). Jacques nous dit qu’elle fut justifiée par ses œuvres (Jacques 2:25). Elle est une des quatre femmes, en plus de Marie, mentionnées dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:5). Elle fut la mère de Boaz et la trisaïeule de David.

RAMA (hauteur)

Localité au nord de Jérusalem. La mention de Rama en Matthieu 2:18 au sujet du massacre des enfants de Bethléem sur l’ordre d’Hérode, fait référence à une prophétie de l’A.T. (Jérémie 31:15).

RANÇON (lutron ; litt. : moyen de délier)

Prix payé pour délivrer une personne captive. Jésus-Christ s’est donné lui-même en rançon pour nous, pour nos péchés (Matthieu 20:28 ; Marc 10:45 ; 1 Timothée 2:6 : antilutron, avec idée d’échange). Il a payé la rançon pour les transgressions qui se commettaient sous l’alliance de la loi (Hébreux 9:15 : apolutrôsis : rachat, rédemption).

RASSEMBLEMENT (episunagôgè ; litt. : action d’amener avec, ensemble)

1. Rassemblement de croyants pendant le temps de l’Église sur la terre, en particulier pour les réunions de l’assemblée locale (Hébreux 10:25).

2. Rassemblement des croyants dans le ciel à la venue du Seigneur (2 Thessaloniciens 2:1).

3. Foule rassemblée (sundromè : réunion tumultueuse : Actes 21:30).

RE

REBECCA (celle qui attache ; Genèse 24:15)

Femme d’Isaac, qui donna naissance à Jacob et à Ésaü (Romains 9:10).

RECENSEMENT (apographè ; litt. : inscription sur un registre)

Enregistrement des individus ordonné par Auguste. Joseph et Marie durent se rendre à Bethléem pour se faire enregistrer, puisque Joseph était de la maison et de la ville de David (Luc 2:1-7). C’est là que Marie donna naissance à Jésus, comme l’avait prophétisé Michée (5:2). Un recensement est mentionné dans le récit d’Actes 5:37.

RÉCOMPENSE (misthos ; litt. : salaire)

Rémunération des fidèles par Dieu dans l’avenir (Matthieu 10:41, 42 ; 1 Corinthiens 3:8 ; Hébreux 10:35 ; Apocalypse 22:12). En Romains 1:27 (antimisthia, en grec) et en 2 Pierre 2:13 (misthos, en grec), la récompense de l’égarement moral a le sens de rétribution. En Colossiens 3:24, la récompense (antapodosis, en grec) de l’héritage signifie : restitution en échange.

RÉCONCILIATION (katallagè)

Rétablissement de relations entre des personnes qui étaient en désaccord (Matthieu 5:24 ; 1 Corinthiens 7:11). Dieu, séparé de l’homme depuis la chute, a réconcilié le monde avec lui-même (Jean 3:16 ; 2 Corinthiens 5:19 ; Romains 11:15) et les Juifs avec les nations (Éphésiens 2:16) par la mort de son fils. Les croyants bénéficient maintenant des effets de la réconciliation (Romains 5:10, 11 ; 2 Corinthiens 5:18 ; Colossiens 1:22). Ils ont en outre ce service d’inviter à la réconciliation les incrédules, qui restent ennemis de Dieu (2 Corinthiens 5:19, 20 ; Romains 5:10 ; Colossiens 1:21). La réconciliation future des choses sur la terre et dans les cieux (apokatallassô, en grec ; ce terme est plus fort que katallagè : Colossiens 1:20) a pour but de rendre conforme toute la création actuelle avec la pensée de Dieu au jour du règne de Christ.

RÉDEMPTION (lutrôsis ; apolutrôsis ; même famille que lutron : rançon)

Rachat au prix d’une rançon, suivi d’une délivrance, p. ex. celle d’Israël délivré de l’Égypte (Psaume 111:9) ou par rapport à ses ennemis futurs (Luc 21:28). La rédemption du croyant, auparavant esclave du péché (Romains 3:24 ; 6:17, 20 ; 1 Corinthiens 1:30), est éternelle et a été obtenue par le sang de Christ (Colossiens 1:14 ; Éphésiens 1:7 ; Hébreux 9:12 ; 1 Pierre 1:18, 19). Le jour futur de la rédemption a trait à la délivrance du corps du croyant à la venue du Seigneur (Romains 8:23 ; Éphésiens 4:30), et à l’héritage, déjà racheté mais non délivré de l’ennemi (Éphésiens 1:14). En Galates 3:13 ; 4:5, « racheter » vient de « ex agorazô » (retirer du marché des esclaves) ; voir Acheter.

RÉDEMPTION

Libérer en payant le plein prix, œuvre accomplie par le sacrifice du Christ sur la croix.

REDRESSEMENT (diorthôsis ; litt. : action de rendre droit)

Par sa venue dans le monde et son sacrifice expiatoire, Jésus-Christ a rétabli les choses dans un ordre parfait. Les dons et les sacrifices sous la loi ne pouvaient pas rendre parfaits ceux qui rendaient culte (Hébreux 9:9-11) ; Christ a établi un nouvel ordre de choses, ayant obtenu une rédemption éternelle (v. 12).

RÉGÉNÉRATION (palingenesia ; litt. : nouvelle origine)

Le sens est différent de celui de la nouvelle naissance. La régénération met l’accent sur l’établissement d’un nouvel ordre de choses par rapport à un ancien. En Tite 3:5, Dieu nous sauve par le lavage de la régénération. En Matthieu 19:28, le terme est employé en rapport avec le rétablissement de toutes choses, lors du règne du Christ. En 1 Pierre 1:3, 23, « régénérer » rend le grec « anagennaô ».

RÉGÉNÉRATION

Voir nouvelle naissance.

REGRET (AVOIR DU) (regret : metamelomai ; traduit aussi par : remords)

Paul n’avait pas de regret d’avoir attristé les Corinthiens par sa première lettre, car elle avait produit la repentance (2 Corinthiens 7:8-10). Nous devons faire part de nos biens sans regret, libéralement, joyeusement (2 Corinthiens 9:7 ; ici, lupè : chagrin).

REINS

1. Nephros : le double organe corporel. Symbole de la vie intérieure de l’homme, sondée par Dieu : sentiments, pensées, volonté (« les reins et les cœurs ») (Psaume 7:9 ; 26:2 ; Jérémie 17:10 ; Apocalypse 2:23).

2. Osphus : les hanches, emplacement de la ceinture. Au sens propre : Exode 12:11 ; Matthieu 3:4 ; Marc 1:6:Avec le sens de siège de la génération : Actes 2:30 ; Hébreux 7:5, 10: Au sens figuré : symbole d’activité et de force : Job 38:3 ; Prov. 31:17 ; énergie spirituelle : Ésaïe 11:5 ; Luc 12:35 ; Éphésiens 6:14 ; 1 Pierre 1:13.

RELIGIEUX (thrèskos ; thrèskeia : service religieux)

Termes employés en rapport avec le service chrétien en Jacques 1:26, 27 : visiter les orphelins et les veuves, se conserver pur du monde. Voir aussi Culte.

RÉMISSION (aphesis ; le verbe remettre : aphiemi, a le sens de renvoyer)

Terme employé pour évoquer le pardon des péchés, dans l’expression « rémission des péchés » (Matthieu 26:28 ; Marc 1:4 ; Luc 1:77 ; 3:3 ; 24:47 ; Actes 2:38 ; 5:31 ; 10:43 ; 13:38 ; 26:18 ; Colossiens 1:14 ; Hébreux 9:22 ; 10:18), et « rémission des fautes » (Éphésiens 1:7).

REMORDS (AVOIR DU) (remords : metamelomai)

Angoissant regret, avec un sentiment de culpabilité dans la conscience (Matthieu 21:28-32). Il ne conduit pas toujours à la repentance : Judas eut du remords après avoir livré Jésus, et se pendit (Matthieu 27:3-5).

REMPHAN (statue)

Idole égyptienne. Étienne rappelle aux Juifs que les Israélites adorèrent cette idole au désert (Actes 7:43). L’emblème de ce dieu était une étoile.

RÉMUNÉRATEUR (misthapodotès)

Celui qui donne un salaire ou une récompense : Dieu est le rémunérateur de ceux qui le recherchent (Hébreux 11:6, 26).

RENARD (alôpèx)

Mammifère carnivore de la même famille que le chien. Il a pour habitude de se creuser un terrier dont il fait sa tanière. Jésus mentionne les renards : ils ont un lieu pour habiter, alors que lui n’a pas où reposer la tête (Matthieu 8:20 ; Luc 9:58). Jésus compare Hérode Antipas à un renard, à cause de sa ruse (Luc 13:32).

REPENTANCE (metanoia : changement de pensée)

La repentance suppose toujours un changement du cœur et de l’esprit qui se tournent vers une voie meilleure. La repentance est envers Dieu (Actes 20:21) ; elle conduit le pécheur à porter sur son état de péché et sur les fautes commises le même jugement que Dieu. Il peut alors se tourner vers lui et implorer sa grâce, et Dieu lui accorde le salut en Christ. C’est la bonté de Dieu qui pousse le pécheur à la repentance (Romains 2:4), car il veut que tous viennent à la repentance (2 Pierre 3:9). Les Juifs se faisaient baptiser par Jean du baptême de la repentance, en vue de recevoir le Christ (Actes 19:4 ) ; ils devaient manifester leur repentance en produisant des fruits convenables (Matthieu 3:8 ; Luc 3:8). Dieu a donné la repentance pour la vie à Israël et aux nations (Actes 5:31 ; 11:18 ; 26:20). La première lettre de Paul avait attristé les Corinthiens en produisant en eux les effets de la repentance ; ils avaient jugé leur mauvaise conduite (2 Corinthiens 7:8-10).

REPENTANCE

· Sincère humiliation devant la révélation du péché.
· Changement d’attitude envers Dieu, nouvelle façon de voir.

REPOS SABBATIQUE

Voir Sabbat. Le repos pour le peuple de Dieu (Hébreux 4:9) correspond au millénium.

RÉPROUVÉ (adokimos ; litt. : non approuvé)

Qui est rejeté à l’épreuve ; le mot s’applique à l’origine aux métaux (Jérémie 6:29, 30). La terre qui porte des épines et des chardons est réprouvée (Hébreux 6:8) ; de même le chrétien professant sans vie (2 Corinthiens 13:5). Le terme est aussi employé en rapport avec le service chrétien (1 Corinthiens 9:27), la foi (2 Corinthiens 13:5-8 ; 2 Timothée 3:8), et les bonnes œuvres (Tite 1:16). Dieu a livré des hommes épris de convoitises charnelles à un esprit réprouvé (Romains 1:28).

RÉSIDU (loipos ; litt. : restant ; de leipô : rester, d’où leimma, ci-dessous)

Expression qui désigne habituellement un petit groupe de croyants fidèles au milieu du peuple d’Israël, alors que la plupart des autres Israélites se sont détournés de Dieu. Plusieurs versets de l’A.T. révèlent qu’un tel résidu sera sauvé. Après l’enlèvement de l’Église, Satan fera la guerre à ce résidu (Apocalypse 12:17). Romains 11:5 indique qu’un résidu d’Israël (leimma), embrassant la foi chrétienne depuis le temps des apôtres, est sauvé présentement selon l’élection de la grâce, et fait ainsi partie de l’Assemblée.

RÉSURRECTION (anastasis ; litt. : action de faire se lever ; egersis : réveil en Matthieu 27:53)

Retour à la vie d’une personne décédée. Selon 1 Corinthiens 15, la résurrection (celle de Christ et la résurrection future de ceux qui se sont endormis en lui) est un des fondements de la foi chrétienne. De nombreux témoins ont vu Jésus-Christ ressuscité avant son ascension au ciel (1 Corinthiens 15:3-8). Le Seigneur a ressuscité trois morts sur la terre : une jeune fille (Matthieu 9:18-26 ; Marc 5:35-43 ; Luc 8:40-56), un fils unique (Luc 7:11-17) et Lazare (Jean 11:41-44). Après la mort et la résurrection du Seigneur, des croyants ressuscitèrent et entrèrent dans Jérusalem (Matthieu 27:52, 53). Par le moyen de Pierre, une femme disciple du nom de Dorcas (Actes 9:36-42) fut ressuscitée. La Bible ne parle pas d’une résurrection des morts en un seul temPsaume Elle parle d’une résurrection des justes, d’entre les morts (1 Thessaloniciens 4:16 ; Apocalypse 20:5, 6) et d’une autre résurrection des morts, celle des injustes (ceux qui n’ont pas la vie éternelle) à la fin du millénium (Actes 24:15 ; Apocalypse 20:13).

RÉSURRECTION

· Qui reprend vie (voir 1 Corinthiens 15).
· de vie : Jean 5:29 — appelée aussi 1 ère résurrection à laquelle seuls les croyants ou morts en Christ participent ; ils auront un corps nouveau.
· de jugement : Jean 5:29 concerne seulement les non croyants et cela pour leur condamnation éternelle (Apocalypse 20:11-15).

RÉTABLISSEMENT (apokatastasis : rétablissement d’une chose ou d’une personne en son état antérieur ; restauration)

Le rétablissement de toutes choses (Actes 3:21) est un temps où Jésus-Christ rétablira toutes choses selon la pensée de Dieu, au cours de son règne. Israël sera restauré en ce temps-là, selon les voies de Dieu envers son peuple.

RHEGIUM

Ville située à l’extrémité sud-ouest de l’Italie. Paul demeura là une journée, lors de son quatrième voyage, alors qu’il était conduit à Rome comme prisonnier (Actes 28:13).

RHÉSA (L’Éternel a guéri)

Nom d’un homme, fils ou descendant de Zorobabel (Aggée 1:1 ; 2:21, 23), mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:27).

RHODE (rose)

Servante qui reconnut la voix de Pierre, lorsqu’il heurtait à la porte du vestibule après avoir été miraculeusement délivré de la prison (Actes 12:13-16).

RHODES (rose)

Île de la Méditerranée au sud-ouest de l’Asie Mineure. Rhodes est mentionnée à l’occasion du troisième voyage de Paul (Actes 21:1).

RO

ROBOAM (le peuple est agrandi)

fils de Salomon (1 Rois 11:43 ; 14:21) ; son nom est mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:7). Le royaume d’Israël fut divisé en deux au cours de son règne.

ROI

Celui qui détient l’autorité.

ROMAIN (puissant)

1. Habitant de la ville de Rome.

2. Citoyen de l’Empire romain, jouissant des privilèges qui étaient réservés à ce titre. À Philippes, Paul avait fait connaître sa citoyenneté romaine et avait été libéré (Actes 16:35-39). Il fut livré entre les mains des Romains par les Juifs, à Jérusalem (Actes 28:17-19) ; étant citoyen romain par la naissance, il échappa au fouet (Actes 22:25-29 ; 23:27 ; 25:16). Il en appela à César, en tant que citoyen romain, pour être jugé devant lui (Actes 25:10-12). Les Juifs craignaient que les Romains ne viennent ôter leur lieu et leur nation, parce qu’ils pensaient que Jésus serait proclamé roi, à cause de ses nombreux miracles (Jean 11:47, 48). L’écriteau au haut de la croix de Jésus était rédigé en lettres grecques, romaines (c.-à-d. en latin) et hébraïques (Luc 23:38). Le jour de la Pentecôte, des Romains entendirent l’évangile annoncé dans leur propre langue (Actes 2:9-11).

ROME (puissance ; romè, en grec, était le nom secret que les Romains voulaient attribuer à leur ville)

Capitale de l’Italie et de l’Empire romain. Paul rencontra à Corinthe Aquilas et Priscilla qui avaient dû quitter Rome (Actes 18:1, 2). Paul avait eu le désir de voir Rome (Actes 19:21), et le Seigneur, en vision, lui avait dit qu’il devait rendre témoignage à Rome des choses qui le regardent (Actes 23:11). Paul se rendit à Rome en tant que prisonnier lors de son quatrième voyage (Actes 28:14-16). Là, Onésiphore l’avait cherché et trouvé (2 Timothée 1:16, 17). Paul a écrit une lettre aux chrétiens de Rome (Romains 1:7), dans laquelle il se disait prêt à leur annoncer l’évangile (v. 15).

ROSEAU (kalamos)

Plante aquatique que l’on trouve dans les marécages ou près des rivières ; sa hauteur peut dépasser trois mètres. Les roseaux sont creux, et par conséquent fragiles. Jésus ne venait pas pour briser le roseau froissé, la nation d’Israël sous l’oppression (Matthieu 12:20). Pour se moquer du Seigneur, on mit un roseau dans sa main droite en guise de sceptre royal, et on lui en frappa la tête (Matthieu 27:29, 30 ; Marc 15:19). Une éponge remplie de vinaigre fut mise au bout d’un roseau et présentée au Seigneur sur la croix (Matthieu 27:48 ; Marc 15:36). En Apocalypse 11:1 et 21:15, 16, le roseau est symboliquement utilisé comme bâton à mesurer.

ROYAUME (basileia) DE DIEU

Sphère dans laquelle Dieu règne et exerce son autorité (autorité morale actuellement). Pour entrer dans le royaume de Dieu, il faut être né de nouveau (Jean 3:3-5 : voir Nouvelle naissance). Le royaume de Dieu est justice, paix et joie dans l’Esprit Saint (Romains 14:17), c.-à-d. qu’il procure ces bénédictions à celui qui se soumet à l’autorité divine. Jésus a lui-même prêché le royaume de Dieu (p. ex. Marc 10:14) ainsi que ses disciples (Luc 9:2). D’autres serviteurs prêcheront cet évangile avant le règne (Matthieu 24:14). Le royaume de Dieu était au milieu des hommes lorsque Jésus-Christ (le roi) était sur la terre (Luc 17:20, 21). Maintenant Jésus est présenté comme un homme noble parti dans un pays éloigné pour recevoir un royaume et revenir (Luc 19:12). Durant la période de la grâce sur la terre, le royaume de Dieu revêt aussi moralement le caractère de royaume des cieux.

ROYAUME (basileia) DES CIEUX

Seul Matthieu utilise cette expression dans son Évangile pour désigner le royaume de Dieu. Le royaume des cieux met l’accent sur la séance actuelle du roi, le Seigneur Jésus, dans les cieux. Les dix paraboles du royaume des cieux (Matthieu 13:24-50 ; 18:23-35 ; 20:1-16 ; 22:1-14 ; 25:1-13) illustrent le fait qu’il y a présentement dans ce royaume ceux qui servent le roi qui est dans le ciel, et ceux qui le renient par leur conduite.

ROYAUME

· de Dieu : Sphère d’activité divine comprenant toutes les intelligences morales volontairement soumises à la volonté de Dieu.
· des cieux :

RUBEN (voyez, un fils ! ; Genèse 29:32)

Nom d’un douze fils de Jacob et d’une tribu d’Israël descendant de lui (Apocalypse 7:5).

RUE (pèganon)

Plante à fleurs jaunes de forte senteur. À la campagne, on l’utilise en infusion ou pour assaisonner des olives noires. Elle est aussi utilisée à des fins médicinales. Les pharisiens payaient la dîme de la rue, entre autres choses, mais négligeaient le jugement et l’amour de Dieu (Luc 11:42).

RUFUS (roux)

fils de Simon le Cyrénéen qui porta la croix de Jésus (Marc 15:21). C’est peut-être le même Rufus à Rome que Paul fait saluer (Romains 16:13).

RUTH (amie, ou : satisfaisante)

Femme moabite qui épousa Boaz (ou Booz), et dont le nom est mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:5). Un livre de l’A.T. porte son nom.

S

SABACHTHANI

Mot araméen qui signifie « tu m’as abandonné ». « Éli, Éli, lama sabachthani » (Matthieu 27:46 ; Marc 15:34) ; ces mots, prononcés par Jésus sur la croix, signifient : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ».

SABAOTH

Mot hébreu qui signifie « armées ». Le Seigneur Sabaoth (Jacques 5:4) est le Seigneur, l’Éternel des armées (particulièrement des armées d’anges).

SABBAT (sabbaton ; hébreu : shabath)

Septième et dernière journée de la semaine, jour de repos prescrit par l’Éternel pour son peuple, en relation avec le repos de Dieu après la création (Exode 20:8-11 ; 31:17), et avec la rédemption (Deutéronome 5:12-15) ; toute activité devait cesser. Pour les chrétiens, la journée dominicale, première journée de la semaine, a remplacé le sabbat. Les pharisiens avaient introduit diverses interdictions en rapport avec le jour du sabbat, mais Jésus leur dit que le sabbat a été fait pour l’homme et non le contraire ; Jésus est seigneur du sabbat (Marc 2:23-28).

SABBAT

· Le 7ème jour de la semaine : le samedi, jour de repos ordonné par Dieu lors de la promulgation de la loi donnée à Moïse pour les Israélites, (Exode 20:1-17; Deutéronome 5:2-22).
· Figure du repos qui est la part du croyant (Hébreux 4).

SAC (sakkos : vêtement grossier)

Le sac était tissé de poils de chèvre ou de chameau, et était de couleur foncée (voir Apocalypse 6:12). Pour exprimer la repentance, le sac était porté directement sur la peau. L’expression « se repentir sous le sac et la cendre » (Matthieu 11:21 ; Luc 10:13) signifie adopter une attitude de profonde humiliation dans la repentance. Les deux témoins d’Apocalypse 3 prophétiseront, vêtus de sacs en signe d’humiliation, pendant 1260 jours.

SACERDOCE

Voir Sacrificature.

SACERDOTAL

Voir Sacrificature.

SACRIFICATEUR (hiereus)

Celui qui exerce la sacrificature.

SACRIFICATEURS

· Autrefois issus de la tribu de Lévi, de la famille d’Aaron, les intermédiaires entre Dieu et les hommes pour offrir les sacrifices, Ils avaient à leur tête le grand (ou souverain) sacrificateur.
· Aujourd’hui tous les croyants sont des sacrificateurs : 1 Pierre 2:5, 9 ; Apocalypse 1:6 ; Jésus est leur Grand et Souverain sacrificateur (Hébreux 4:14 ; 7:26-28).

SACRIFICATURE ou SACERDOCE

· Ministère du sacrificateur sous la loi mosaïque.
· La sacrificature chrétienne est le privilège et la position inconditionnelle de tous les croyants (1 Pierre 2:9).

SACRIFICATURE (hierateuma)

En Israël, l’exercice de la sacrificature était réservé aux descendants d’Aaron. Les fonctions sacerdotales consistaient essentiellement à offrir les sacrifices prescrits par Dieu sous la loi, à intercéder pour le peuple et à effectuer le service divin au tabernacle, puis au temple. Les croyants actuels sont tous élevés à la dignité de sacrificateurs (Apocalypse 1:5, 6). Ils constituent une sainte sacrificature (1 Pierre 2:5) ; ils offrent maintenant des sacrifices spirituels à Dieu ; ils forment aussi une sacrificature royale, en témoignage devant le monde (v. 9). Christ est maintenant notre souverain sacrificateur dans le ciel (Hébreux 2:17 ; 10:21). Il nous présente à Dieu, il lui présente nos offrandes en les sanctifiant (Hébreux 13:15) ; il intercède pour nous (Romains 8:34) et nous soutient jusqu’au salut final (Hébreux 7:25, 26). À son entrée dans le ciel après sa résurrection, il a reçu la dignité de souverain sacrificateur pour l’éternité selon l’ordre de Melchisédec (Hébreux 5:6 ; 7:3, 23, 24). Il exercera ce sacerdoce dans l’ordre de cette sacrificature, pour la bénédiction du royaume futur. L’apôtre Paul exerçait symboliquement la sacrificature dans l’évangile de Dieu (Romains 15:16), pour lui présenter les rachetés des nations en offrande.

SACRIFICES

· Sous l’ancienne alliance, offrandes nécessaires pour s’approcher de Dieu.
· Spirituels, les croyants aujourd’hui sont invités à offrir :
o la louange : Hébreux 13:15,
o leurs biens : Hébreux 13:16,
o leurs corps : Romains 12:1,
o non pour être reçus de Dieu mais pour témoigner l’abondance de leur reconnaissance.

SADDUCÉEN (saddoukaios)

Membre d’une secte juive qui ne croyait pas à la résurrection, ni à l’existence des anges et des esprits (Matthieu 22:23 ; Actes 23:8). Les sadducéens étaient issus d’une secte politique qui favorisait l’hellénisation du judaïsme, en prônant les avantages de la vie et de la culture grecques. Les sadducéens et les pharisiens étaient fortement opposés à Jésus-Christ, puis aux chrétiens (voir p. ex. Actes 23:6-10).

SADDUCÉENS

Membres d’une secte juive qui niait la résurrection.

SADOK (juste)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:14).

SAG

SAGE, SAGESSE

· Connaissance des choses.
· Connaissance de Dieu et obéissance à sa Parole.

SAINT (hagios)

Le terme utilisé au pluriel désigne des personnes vivantes qui croient à l’œuvre de la rédemption accomplie par Jésus-Christ à la croix ; ils sont sanctifiés par cette œuvre, justifiés, et possèdent la vie éternelle (1 Corinthiens 6:11). Paul s’adresse souvent aux saints dans ses épîtres aux assemblées locales (p. ex. Romains 1:7 ; 1 Corinthiens 1:2 ; Éphésiens 1:1). Voir Sanctification.

SAINT

Jamais employé au singulier si ce n’est en parlant de Dieu ou du Christ. Les croyants sont appelés saints, c’est-à-dire mis à part pour Dieu.

SAINT ESPRIT

Troisième personne de la Déité ; tout croyant est né du Saint Esprit, le Saint-Esprit habite en lui, son corps en est le temple, il a été baptisé (1 Corinthiens 12:13) il est scellé du Saint Esprit (Éphésiens 1:13).

SAINTETÉ

Voir Sanctification.

SALA (lance, bourgeon, plant)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:35).

SALAMINE

Ville du sud-est de Chypre. Lors d’un premier voyage missionnaire, Barnabas et Paul annoncèrent la Parole de Dieu dans les synagogues des Juifs à Salamine (Actes 13:5).

SALATHIEL (j’ai demandé à Dieu)

Nom d’un homme (Shealthiel, fils de Jechonias : 1 Chroniques 3:17), mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:12 ; Luc 3:27 ).

SALEM (paix)

Il s’agirait de Jérusalem (voir Psaume 76:2). Melchisédec était roi de Salem (Hébreux 7:1, 2).

SALIM

Lieu près d’Énon où Jean baptisait (Jean 3:23).

SALMON (Investiture)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:4, 5 ; Luc 3:32) ; mari de Rahab et père de Boaz.

SALMONE

Cap à l’est de la Crète. Le bateau de Paul côtoya la Crète vis-à-vis de Salmone lors de son quatrième voyage (Actes 27:7).

SALOMÉ (fém. de Salomon, pacifique)

Une des femmes qui avaient suivi et servi Jésus en Galilée ; elle était présente lors de la crucifixion (Marc 15:37-41). Elle acheta des aromates pour embaumer le corps de Jésus (Marc 16:1).

SALOMON (pacifique)

Fils de David et roi d’Israël ; son nom est mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:6, 7). Salomon fut renommé pour sa gloire (Matthieu 6:29 ; Luc 12:27) et sa sagesse (Matthieu 12:42 ; Luc 11:31). Il bâtit le temple de Dieu à Jérusalem (Actes 7:47). Un portique de ce temple portait le nom de Salomon au temps du Seigneur (Jean 10:23 ; Actes 3:11 ; 5:12).

SALUT (sôtèria ; sauver : sôzô)

Rédemption éternelle de l’homme pécheur, obtenue par la repentance et la foi en la perfection du sacrifice de Jésus-Christ à la croix. Dieu sauve celui qui croit au fils de Dieu et à la vertu de son sacrifice expiatoire ; le croyant est lavé de ses péchés par le sang de Christ versé à la croix (Hébreux 9:12 ; Apocalypse 1:5). Il n’y a point d’œuvres méritoires pour obtenir le salut éternel (Tite 3:4-6 ; 1 Thessaloniciens 5:9) ; nous sommes sauvés par la grâce de Dieu (Éphésiens 2:5, 8 ; Actes 15:11). Dans le temps présent, le salut est une délivrance continuelle de la servitude du péché, une sanctification chrétienne (Philippiens 2:12 ; 1 Pierre 2:3). Il peut aussi désigner une délivrance temporelle (Philippiens 1:19 ; Actes 28:1). Le salut est envisagé dans les épîtres comme une délivrance finale ; il ne sera complet qu’à la délivrance de notre corps (Romains 8:24 ; Philippiens 3:20, 21 ; 1 Pierre 1:5).

SALUT

· Reçu par la foi et à cause de l’œuvre du Christ (Éphésiens 2:8, 9).
· La vie du croyant, vue comme témoignage (Philippiens 2:12).
· Final, lorsque le croyant est entré dans la gloire (Romains 13:11 et 1 Pierre 1:5, 6).

SAMARIE (poste d’observation)

Région du centre de la Palestine. En venant du nord, on doit traverser la Samarie pour se rendre à Jérusalem, ce que fit Jésus (Luc 17:11), ou pour aller en Galilée en venant du sud (Jean 4:3-5). Avant son ascension, Jésus avait dit à ses disciples qu’ils seraient ses témoins en Samarie (Actes 1:8). À la suite de persécutions à Jérusalem, des chrétiens furent dispersés en Samarie (Actes 8:1). Philippe y prêcha le Christ (v. 5). Simon le magicien était de Samarie, et reçut la Parole de Dieu, avec d’autres ; mais c’était un hypocrite (v. 9, 14). Au début, les assemblées de la Samarie étaient en paix, étaient édifiées et marchaient dans la crainte du Seigneur ; elles croissaient par le Saint-Esprit (9:31). Paul et Barnabas traversèrent la Samarie en se rendant à Jérusalem (15:3).

SAMARITAIN

Habitant de la Samarie. Au début, Jésus n’envoya pas les 12 apôtres prêcher dans les villes des Samaritains, mais plutôt parmi les Juifs (Matthieu 10:5, 6). Il censura Jacques et Jean qui voulaient que le feu consume un village de Samaritains parce qu’ils ne l’avaient pas reçu (Luc 9:52-56). La parabole du « Bon Samaritain » (Luc 10:30-37) illustre la miséricorde de Dieu envers le pécheur perdu. Jésus demanda à boire à une femme samaritaine au puits de Sichar et lui enseigna que Dieu le Père cherche de vrais adorateurs ; plusieurs Samaritains crurent en Jésus après que la femme leur eut parlé du Seigneur, et il demeura là deux jours avec eux (Jean 4). Les Juifs traitèrent Jésus de Samaritain, gens méprisables à leurs yeux, et l’accusèrent d’avoir un démon (Jean 8:48). Pierre et Jean évangélisèrent plusieurs villages des Samaritains (Actes 8:14-25).

SAMARITAIN

Descendant de colons étrangers habitant la Palestine et ayant une forme de culte juif.

SAMOS

Île de la mer Égée au sud-ouest de l’Asie Mineure, près d’Éphèse. Paul passa par là lors de son troisième voyage missionnaire (Actes 20:15).

SAMOTHRACE

Île de la mer Égée au nord-est de l’Asie Mineure. Le navire de Paul navigua vers Samothrace lors de son deuxième voyage missionnaire (Actes 16:11).

SAMSON (lumière du soleil)

Un des juges de l’A.T. Il délivra Israël du joug des Philistins. Sa très grande force provenait de son vœu de nazaréat selon lequel il ne devait pas se couper les cheveux ; là était le secret de ses victoires. Son nom est cité parmi ceux des hommes de foi (Hébreux 11:32).

SAMUEL (entendu de Dieu)

Un des principaux prophètes de l’A.T. Il oignit Saül comme roi, ainsi que David. Pierre en parle dans l’une de ses prédications (Actes 3:24). L’arrivée de Samuel le prophète marqua la fin des juges en Israël et le début de la royauté (Actes 13:20). Samuel est cité parmi les hommes de foi (Hébreux 11:32).

SANCTIFICATION (hagiasmos)

Consécration, mise à part pour Dieu. Quant à sa position devant Dieu, le croyant est saint ou sanctifié (1 Corinthiens 1:30 ; 6:11 ; Hébreux 10:14). Selon la Parole, tout croyant est un saint ; il est mis à part pour Dieu par l’œuvre de la rédemption et par le Saint-Esprit qui demeure en lui. La sanctification est aussi réalisée pratiquement et progressivement par le croyant, par l’effet de la Parole de Dieu (Jean 17:17).

SAN

SANCTIFICATION

Consécration, séparation pour Dieu.

SANCTUAIRE (hagion)

L’Éternel avait fourni des ordonnances au sujet du sanctuaire terrestre, celui du tabernacle dans le désert (Hébreux 9:1-5 ; voir Exode 25-31). Celui-ci était une figure du sanctuaire céleste dans lequel Jésus, notre souverain sacrificateur, est entré (Hébreux 9:24). Hébreux 9:1-5 décrit : au v. 1, l’ensemble du sanctuaire (hagion) du désert, parvis et tabernacle ; au v. 2, le contenu du lieu saint, première partie du tabernacle (hagia), et aux v. 3 et 4, le contenu du lieu très saint, ou saint des saints (hagia hagiôn). Les chrétiens ont présentement accès dans les lieux saints par le chemin nouveau et vivant consacré à travers le voile, c.-à-d. la chair de Jésus-Christ (Hébreux 10:19-21).

SANHÉDRIN (sunedrion ; litt. : assemblée réunie, qui siège ensemble)

Conseil judiciaire suprême de la nation juive, siégeant à Jérusalem. Il était composé de 70 membres, choisis parmi les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens des Juifs ; il était présidé par le souverain sacrificateur (Matthieu 5:22 ; 10:17 ; 26:59 ; Jean 11:47 ; Actes 5:21-41 ; 6:12-15 ; 23:1-20). Le sanhédrin n’avait pas le droit de prononcer la peine de mort : c’était la prérogative du gouverneur romain (Jean 18:31). À l’origine, 70 hommes parmi les anciens avaient été choisis par Moïse pour l’assister dans les questions judiciaires (Nom. 11:16).

SANHÉDRIN

Tribunal Suprême des Juifs.

SAPHIR (sappheiros)

Pierre précieuse de diverses teintes de bleu. Le deuxième fondement de la muraille de la Jérusalem céleste est orné de saphir (Apocalypse 21:19).

SAPPHIRA (de saphir, pierre précieuse)

Épouse d’Ananias. Tous deux mentirent à l’Esprit Saint. Ce mensonge amena le jugement sur eux et ils moururent sur-le-champ (Actes 5:1-11).

SARA (princesse)

Femme d’Abraham. Malgré son âge avancé et ‘sa stérilité (Romains 4:19), Dieu permit qu’elle eût un fils, Isaac (Romains 9:9). La foi de Sara est mentionnée : elle estima Dieu fidèle pour accomplir sa promesse et lui donner un fils ; elle donna ainsi une postérité à Abraham (Hébreux 11:11). Pierre note son obéissance à son époux qu’elle appelait seigneur (1 Pierre 3:6).

SARDES

Ville principale de Lydie en Asie Mineure. Une des sept lettres de l’Apocalypse est adressée à l’assemblée de Sardes (Apocalypse 1:11) ; le Seigneur lui reproche son manque de vigilance et sa mort spirituelle (3:1-6).

SARDIUS (sardion)

Pierre précieuse (Apocalypse 4:3) trouvée dans la région de Sardes. Il s’agit d’une variété de calcédoine de couleur brunâtre. Cette pierre orne le sixième fondement de la Jérusalem céleste (Apocalypse 21:20).

SARDONIX (sardonux)

Calcédoine de diverses couleurs présentant des raies blanches ou d’un brun pâle. Le cinquième fondement de la muraille de la Jérusalem céleste est orné de sardonix (Apocalypse 21:20).

SAREPTA (raffinement)

Ville de Phénicie entre Tyr et Sidon sur la côte de la Méditerranée. Jésus rappelle que c’est vers une veuve de Sarepta que fut envoyé Élie lors d’une grande famine (Luc 4:26).

SARMENT

Voir Vigne.

SARON (plaine)

District de Samarie au nord de Joppé, près de la Méditerranée. Ceux qui habitaient le Saron virent Énée le paralytique, guéri ; ils se tournèrent vers le Seigneur (Actes 9:35).

SATAN (adversaire)

L’adversaire de Dieu, du Christ, des croyants et de l’humanité en général. Voir Diable.

SATAN

Signifie accusateur, adversaire ; c’est l’accusateur, celui qui s’oppose à Dieu ; appelé aussi le Malin, Bélial, le dieu de ce siècle, le prince de ce monde, le serpent, le chef des puissances spirituelles de méchanceté actuellement dans les lieux célestes mais dont la fin est l’Étang de feu et de soufre (Apocalypse 20:10).

SAUL (demandé à Dieu)

Nom de l’apôtre Paul avant sa conversion. Voir Paul.

SAÜL(demandé à Dieu)

Premier roi en Israël (1 Sam. 10:1), que Dieu accorda à ce peuple ; il régna 40 ans (Actes 13:21). David lui succéda.

SAUTERELLE (akris)

Insecte dont se nourrissait Jean le baptiseur (Matthieu 3:4 ; Marc 1:6). En Apocalypse 9:3, 7, des sauterelles – au figuré – reçoivent le pouvoir de nuire aux hommes qui n’ont pas le sceau de Dieu sur leurs fronts. L’ange de l’abîme est leur roi (voir Abaddon).

SAUVEUR (sôtèr)

1. Celui qui procure le salut. Ce titre s’applique à Dieu (1 Timothée 2:3 ; Tite 1:3 ; 2:10 ; 3:4), et au Seigneur Jésus (Luc 2:11 ; Actes 5:31 ; Philippiens 3:20 ; Tite 2:13). Christ est le sauveur, le rédempteur du corps du croyant (Éphésiens 5:23 ; Philippiens 3:20, 21).

2. Nom qualifiant Dieu, celui qui sauve (Luc 1:47 ; 1 Timothée 1:1 ; Jude 25). Jésus-Christ est le Sauveur du monde (Jean 4:42 ; 1 Jean 4:14), d’Israël (Actes 13:23), des croyants de l’Assemblée (Philippiens 3:20 ; 2 Timothée 1:10 ; etc.).

SC

SCEAU (sphragis)

L’apposition d’un sceau certifie la propriété et l’authenticité du document sur lequel il est apposé. Étant scellé de l’Esprit Saint (Éphésiens 1:13), le croyant est marqué pour Dieu. Le sceau pouvait être gravé sur les deux faces, ce qui explique le sceau de 2 Timothée 2:19 : le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent, et le croyant doit se retirer du mal.

SCÉVA (gaucher)

Sacrificateur juif dont les sept fils étaient des exorcistes. Ceux-ci essayèrent de chasser un esprit malin en invoquant le nom du Seigneur Jésus, mais l’esprit usa de violence contre eux. Ils s’enfuirent nus et blessés. Voir Actes 19:13-16.

SCORPION (skorpios)

Animal des pays chauds, porteur d’un aiguillon venimeux. Sa piqûre est douloureuse et peut être mortelle (Luc 10:19 ; 11:12 ; Apocalypse 9:3, 5, 10).

SCRIBE (grammateus ; de gramma : lettre)

Les scribes étudiaient la loi et l’enseignaient au peuple juif. Ils faisaient même fonction de juristes (p. ex. Esdras 7:6 ; Néhémie 8:2, 13). Ils sont souvent associés aux anciens, aux pharisiens et aux principaux sacrificateurs dans leur haine contre Jésus. Le Seigneur traite les scribes et les pharisiens d’hypocrites et de guides aveugles (Matthieu 23:13-39).

SCYTHE

Habitant d’une région au nord de la mer Noire. Le nom était employé pour désigner une personne barbare et inculte (Colossiens 3:11).

SECOND (latin : Secundus)

Thessalonicien qui accompagna Paul en Asie (Actes 20:4).

SECONDE MORT

Voir Mort.

SECOUER LA POUSSIÈRE (ektinassô ton koniorton)

Secouer la poussière de ses pieds (Matthieu 10:14 ; Marc 6:11 ; Luc 9:5 ; 10:11 ; Actes 13:51) ou de ses vêtements (Actes 18:6) constitue, de la part des envoyés du Seigneur, un témoignage contre ceux qui refusent leur message. Ceux-ci assument les conséquences de leur refus.

SECTE (hairesis ; a donné : hérésie)

Ce mot signifie litt. un choix, une préférence pour une doctrine. Une secte est caractérisée par l’adhésion de ses membres à une doctrine particulière, sous l’impulsion et la direction d’un faux docteur (2 Pierre 2:1 ; Galates 5:20). Dans les Actes, il est fait mention de la secte des sadducéens (5:17), des pharisiens (15:5 ; 26:5), des Nazaréens (24:5). Les Juifs présentaient le christianisme comme étant une secte, assimilée à une nouvelle école philosophique (24:14 ; 28:22). L’homme sectaire doit être rejeté (Tite 3:10), car il divise à l’aide d’un enseignement subversif (Actes 20:30) et introduit un esprit de parti contraire à l’unité de la doctrine du Christ (1 Corinthiens 11:19).

SEIN (kolpos)

En Luc 16:22, le « sein d’Abraham » est une expression métaphorique utilisée parmi les Juifs ; elle évoque la place heureuse des croyants après la mort, comme celle d’Abraham, en attendant la résurrection. Le « sein du Père » (Jean 1:18) nous parle des affections éternelles, et continues dans le temps, entre Dieu le fils et Dieu le Père.

SÉLEUCIE

Ville de Syrie près d’Antioche et port de la mer Méditerranée. Paul et Barnabas, partant d’Antioche, descendirent à Séleucie et revinrent à Antioche à la fin de leur premier voyage missionnaire (Actes 13:4 ; 14:26).

SEM (nom, renommée)

Un des fils de Noé mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:36).

SÉMÉI (célèbre)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:26).

S’ENDORMIR

Voir Mort.

SÉNEVÉ

Voir Grain de moutarde.

SÉPARATION (du verbe chôrizô)

Ce terme a le sens de rompre des relations (p. ex. avec son conjoint : 1 Corinthiens 7:10, 11). Il est employé en rapport avec la position de Christ ressuscité : souverain sacrificateur séparé des pécheurs (Hébreux 7:26). Rien ne peut séparer le croyant de l’amour du Christ et de l’amour de Dieu (Romains 8:35, 39). Le terme « mettre à part », ou « séparer », dans le sens d’établir des limites (aphorizô, en grec), est employé à l’égard de ceux qui ont reçu le service de l’évangile (Romains 1:1 ; Galates 1:15), au sujet du jugement divin sur les hommes (Matthieu 13:49 ; 25:32), et de la séparation des croyants d’avec les incrédules (Actes 19:9 ; 2 Corinthiens 6:17). L’apôtre Pierre était coupable en se séparant des croyants des nations (Galates 2:12).

SÉRAPHINS (plur. de : seraph, en hébreu)

L’unique mention de ces anges se trouve dans l’A.T. (Ésaïe 6:2, 6). Ils proclament la sainteté et la gloire de Dieu. Comp. : Chérubins.

SERGE PAUL

Proconsul de Chypre qui fit appeler Barnabas et Saul afin d’entendre la Parole de Dieu (Actes 13:7).

SERPENT (ophis)

Reptile prudent (Matthieu 10:16), rusé (2 Corinthiens 11:3) et venimeux (Matthieu 23:33). Le diable est ainsi nommé (Apocalypse 12:9, 14, 15), car c’est lui, le serpent ancien, qui séduisit Ève par sa ruse dans le jardin d’Éden (2 Corinthiens 11:3).

SERUCH (provin)

Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:35) ; ancêtre d’Abraham (Genèse 11:20-23).

SERVIR SOUS LES YEUX (kat’ophtalmodoulian ou en ophtalmodouliais ; formé de deux mots qui signifient œil et esclave)

Service visible aux yeux des hommes, et accompli pour plaire aux hommes, en contraste avec un service fait devant Dieu, en simplicité de cœur et selon sa volonté (Éphésiens 6:6 ; Colossiens 3:22).

SERVITEUR

1. diakonos : serviteur ou ministre ; celui qui a reçu un service de la part du Seigneur (2 Corinthiens 6:4 ; Philippiens 1:1 ; Colossiens 1:7, 25 ; 1 Timothée 3:8, 12 ; 4:6). Les qualifications morales pour assumer cette charge dans l’assemblée locale sont énumérées en 1 Timothée 3:8-13.

2. doulos : serviteur ; totalement assujetti au service d’un maître. Le terme est traduit par « esclave » (Matthieu 24:45 ; Éphésiens 6:5 ; Colossiens 3:22 ; etc.).

3. oiketès, qui sert dans la maison : domestique ; (Matthieu 24:45 Luc 16:13 ; Actes 10:7 ; Romains 14:4 ; 1 Pierre 2:18).

4. païs (enfant, garçon, jeune homme) : serviteur (Luc 1:54 ; 7:7 ; Actes 3:13, 26 ; 4:25, 27, 30).

SETH (mis à la place)

Troisième fils d’Adam ; son nom est mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:38).

SHÉOL

Voir hadès.

SICHAR (site de Sichem : épaule ; voir Genèse 12:6 ; 33:18 ; Jug. 9:1)

Ville de Samarie où Jésus rencontra une femme, à une fontaine, et lui offrit l’eau de la vie (Jean 4:5).

SICHEM (épaule)

Abraham avait acheté un sépulcre à Sichem et à ses frères, fils d’Emmor (Actes 7:16).

SIDON (poissonnerie)

Ville portuaire sur la mer Méditerranée. Jésus évoque Tyr et Sidon, à propos de l’incrédulité des villes de Galilée (Matthieu 11:21, 22 ; Luc 10:13, 14). Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon au cours d’un déplacement (Matthieu 15:21 ; Marc 7:24) ; plusieurs de cette région étaient venus vers lui au début (Marc 3:8 ; Luc 6:17). Voir aussi Marc 7:31. Paul passa par Sidon lors de son voyage vers Rome (Actes 27:3).

SIDONIE

Région de Sidon. Sarepta est en Sidonie (Luc 4:26).

SIDONIEN (pêche)

Habitant de Sidon. Hérode était très irrité contre les Sidoniens, mais la raison ne nous en est pas fournie (Actes 12:20).

SIÈCLE (aiôn)

Période de temps d’une durée indéterminée dans le N.T.

1. « Avant les temps des siècles » signifie : avant la création (2 Timothée 1:9 ; Tite 1:2).

2. « Les siècles » (Hébreux 9:26) sont ceux au cours desquels Dieu éprouve l’homme, depuis Adam jusqu’à la première venue du Seigneur.

3. « Le présent siècle » a commencé lorsque l’homme a rejeté et crucifié Jésus-Christ, le fils de Dieu. Il est qualifié de mauvais (Galates 1:4) ; il est caractérisé par la vanité et la corruption, et son éloignement de Dieu sous l’emprise du diable, le dieu de ce siècle (Matthieu 13:39-42 ; Romains 12:2 ; 1 Corinthiens 1:20 ; 2:6, 8 ; 3:18 ; 2 Corinthiens 4:4 ; 2 Timothée 4:10 ; Tite 2:12). Durant cette période, le Seigneur garde les siens (Matthieu 28:20).

4. « Le siècle à venir » lui succède ; il est marqué par la toute puissance et la domination du Seigneur Jésus au cours de son règne millénaire (Éphésiens 1:21 ; 2:7 ; Luc 18:30 ; 20:35) ; voir Millénium.

5. « Les siècles des siècles » correspondent à l’éternité, en dehors du temps (Hébreux 1:8 ; Apocalypse 1:18 ; 4:9 ; 11:15 ; 19:3 ; 20:10 ; 22:5).

SIÈCLE

· Période de temPsaume
· Présent : ce monde de ténèbres (Romains 12:2 et 2 Corinthiens 4:2).
· À venir : ce qui sera la part des croyants.
· Aux siècles des siècles : à toujours, l’Éternité.

SILAS

Chrétien choisi par l’assemblée de Jérusalem pour accompagner Paul et Barnabas, afin de communiquer aux croyants d’Antioche les décisions prises sur des questions concernant la loi judaïque (Actes 15:22-35). Un peu plus tard, il accompagna Paul afin de fortifier les assemblées de Syrie et de Cilicie (v. 40, 41). Silas et Paul furent miraculeusement libérés de la prison à Philippes (Actes 16:19-34). Silas accompagna aussi Paul à Thessalonique et à Bérée (Actes 17:1-15). Il demeura à Thessalonique, puis rejoignit Paul à Corinthe (Actes 18:1-5). Voir Silvain.

SILOÉ (envoyé)

Réservoir d’eau à Jérusalem, alimenté par la source de Guihon (2 Chroniques 32:3, 4 ; Néhémie 3:15 ; Ésaïe 8:6). Jésus y envoya un aveugle de naissance s’y laver, et il revint voyant (Jean 9:1-7). Une tour dans Siloé tomba sur 18 personnes et les tua (Luc 13:4).

SILVAIN

Forme latine de Silas. Paul rappelle aux Corinthiens que lui, Silvain et Timothée leur avaient prêché le fils de Dieu, Jésus-Christ (2 Corinthiens 1:19). Silvain adresse avec Paul et Timothée ses salutations à l’assemblée de Thessalonique (1 Thessaloniciens 1:1 ; 2 Thessaloniciens 1:1). Pierre fait porter sa première lettre par Silvain, prob. le même que Silas (1 Pierre 5:12).

SIMÉON (entendu ; Genèse 29:33)

1. Nom d’un des douze fils de Jacob et d’une tribu d’Israël descendant de lui (Apocalypse 7:7).

2. Homme juste et pieux à Jérusalem. Il prit dans ses bras le petit enfant Jésus ; il loua Dieu et bénit les parents de Jésus (Luc 2:25-35).

3. Autre forme du nom de Simon Pierre (Actes 15:14 ; 2 Pierre 1:1).

4. Nom d’un homme mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:30).

5. Voir Niger.

SIMILITUDE (paroimia)

Récit plus bref qu’une parabole, mais proposant aussi un enseignement spirituel (Jean 10:1-6 ; 16:25, 29). En 2 Pierre 2:22, le mot est traduit par « proverbe » : c’est un dicton.

SIMON (entendant)

1. Voir Pierre.

2. Simon le Cananéen, ou Zélote, était un des 12 apôtres (Matthieu 10:4 ; Marc 3:18 ; Luc 6:15 ; Actes 1:13).

3. Homme de Cyrène qui fut contraint de porter la croix de Jésus (Matthieu 27:32 ; Marc 15:21 ; Luc 23:26).

4. Simon le pharisien reçut Jésus à sa table (Luc 7:36-50).

5. Simon le magicien crut au nom de Jésus-Christ et fut baptisé. Mais il offrit de l’argent aux apôtres, afin d’obtenir le pouvoir de donner l’Esprit Saint par l’imposition des mains. Pierre le reprit sévèrement à cause de son iniquité (Actes 8:9-24).

6. Un certain Simon, corroyeur, reçut Pierre chez lui à Joppé plusieurs jours (Actes 9:43 ; 10:6, 17, 32).

7:Un des frères de Jésus (Matthieu 13:55 ; Marc 6:3).

8. Père de Judas Iscariote (Jean 6:71 ; 12:4 ; 13:2, 26).

SINA

Il s’agit du mont Sinaï en Arabie, où Moïse reçut la loi de Dieu (Exode 19:20). L’alliance du mont Sina inaugurait la dispensation (ou période) de la loi pour Israël, le peuple terrestre de Dieu. La Jérusalem d’en haut représente la dispensation de la grâce introduite par Jésus-Christ (Galates 4. 24, 25).

SION

Une des collines de Jérusalem (Psaume 48:2 ; 78:68, 69). Sion désigne aussi la ville de Jérusalem (1 Rois 8:1). Elle symbolise le futur règne messianique sur la terre (Matthieu 21:5 ; Jean 12:15 ; Romains 9:33 ; 11:26). La montagne de Sion représente la Jérusalem céleste, c.-à-d. la bénédiction des croyants sous la grâce (Hébreux 12:22 ; Apocalypse 14:1 ; 1 Pierre 2:6).

SM

SMYRNE (myrrhe)

Ville à l’ouest de l’Asie Mineure, au nord d’Éphèse. Une des sept lettres de l’Apocalypse est adressée à l’assemblée de Smyrne (Apocalypse 1:11). Le Seigneur reconnaît sa tribulation et sa pauvreté ; il l’avertit qu’elle va souffrir davantage (2:8-11).

SODOME

Ville de la plaine du Jourdain : voir Gomorrhe. Lot sortit de Sodome et échappa au châtiment divin (Luc 17:29). Le Seigneur rappelle que, au jour du jugement, le sort de Sodome sera plus supportable que celui de Capernaüm (Matthieu 11:23, 24 ; Luc 10:12). Jérusalem, la ville pécheresse coupable d’avoir crucifié le Seigneur, et qui persécutera encore ses témoins, est appelée spirituellement Sodome (Apocalypse 11:8).

SŒUR (adelphè)

1. Sœur selon la chair (p. ex. Marthe et Marie : Jean 11:1, 5, 28).

2. Le terme s’applique aussi à une relation spirituelle en Christ, marquant l’unité de la famille de Dieu (Matthieu 12:50 ; Romains 16:1 ; 1 Corinthiens 7:15 ; Phm. 2 ; Jacques 2:15 ; 2 Jean 13).

SOLEIL DE JUSTICE

Expression qui se trouve dans l’A.T. (Mal. 4:2) et qui caractérise le Seigneur lors de sa venue pour juger et régner. Voir Jour du Seigneur et Apparition.

SOPATER (d’un père en sécurité, ou : sauveur de son père)

Chrétien de Bérée qui accompagna Paul jusqu’en Asie (Actes 20:4).

SOSIPATER (comme le précédent)

Parent de Paul, il joint ses salutations à celles de Paul aux Romains (Romains 16:21).

SOSTHÈNE (pleine force)

Chef de synagogue à Corinthe ; il fut battu par la foule devant le tribunal de Gallion (Actes 18:17). Paul s’associe Sosthène, le frère, dans sa première lettre aux Corinthiens (1 Corinthiens 1:1).

SOU (assarion)

Petite pièce de cuivre, le sou (ou as) était une monnaie romaine valant environ 1/16 du denier romain. On vendait deux passereaux pour un sou (Matthieu 10:29) et cinq passereaux pour deux sous (Luc 12:6).

SOUVERAIN SACRIFICATEUR (archiereus)

Principal sacrificateur qui devait exercer la sacrificature jusqu’à sa mort (Nom. 35:25). Sous la loi, il entrait une fois par année dans le lieu très saint du tabernacle avec le sang d’une victime, pour faire propitiation pour les péchés du peuple (Hébreux 9:6, 7, 25). Jésus-Christ s’est offert lui-même en victime expiatoire, puis est entré dans le ciel avec son propre sang ; il a obtenu pour nous une rédemption éternelle. Il est maintenant notre souverain sacrificateur devant Dieu (Hébreux 9:12 ; 7:25-28 ; 4:14-16). Anne et Caïphe étaient tous deux souverains sacrificateurs au temps du Seigneur ; ils exerçaient la souveraine sacrificature chaque année en alternance (Luc 3:2 ; Jean 11:49, 51 ; 18:13, 24 ; Actes 4:6).

STACHYS (épi de blé)

Chrétien de Rome que Paul fait saluer (Romains 16:9).

STADE (stadion)

Mesure de longueur d’environ 185 mètres. Emmaüs était éloigné de Jérusalem d’env. 60 stades (Luc 24:13). Autres références : Jean 6:19 ; 11:18 ; Apocalypse 14:20 ; 21:16.

STATÈRE (statèr)

Voir Didrachme.

STÉPHANAS (couronné)

Chrétien de Corinthe ; Paul baptisa sa maison. Stéphanas et les siens étaient parmi les premiers convertis de l’Achaïe, et s’étaient consacrés au service des autres croyants (1 Corinthiens 1:16). Stéphanas avait visité Paul et l’avait aidé ; il était présent lors de la rédaction de la première lettre aux Corinthiens (1 Corinthiens 16:15, 17).

STOÏCIENS

Voir Philosophie.

SUBSTITUTION

Le terme ne se trouve pas comme tel dans la Bible ; cependant il représente bien l’acte par lequel Jésus-Christ, le seul juste, a pris la place de l’homme pécheur sur la croix. Non seulement il a porté les péchés de plusieurs (Hébreux 9:28 ;1 Pierre 2:24), et est mort pour nos péchés (1 Corinthiens 15:3), mais Dieu l’a fait « péché » et a condamné le péché dans son corps, pour revêtir de sa justice tous ceux qui croient en lui (Romains 8:3 ; 2 Corinthiens 5:21).

SURVEILLANT (episkopos ; litt. : celui qui veille sur)

Charge exercée par des anciens dans une assemblée locale (Actes 20:17, 28 ; 1 Timothée 3:1-7 ; 5:17 ; Tite 1:5-9 ; 1 Pierre 5:1-5 ; Philippiens 1:1). Ils veillent avec autorité et attention sur les âmes, pour le bien de l’ensemble. Ils ont été choisis au commencement par les apôtres ou leurs délégués, en vertu de leurs qualités morales. L’Esprit Saint les recommande aujourd’hui s’ils présentent ces mêmes qualités.

SUSANNE (lis)

Une des femmes qui assistaient Jésus de leurs biens (Luc 8:3).

SYCOMORE (sukomorea)

Figuier de grande taille au tronc épais et aux feuilles duveteuses sur leur face inférieure. Les fruits doivent être éclaircis pour permettre au sycomore de produire une récolte de qualité. Zachée monta sur un sycomore pour voir Jésus qui passait (Luc 19:4).

SYNAGOGUE (sunagôgè ; du verbe qui signifie : amener ensemble)

Assemblée religieuse des Juifs (p. ex. Actes 9:2, 20 ; 13:5, 14, 43), identifiée avec le lieu où elle se réunissait ; les réunions avaient lieu principalement le jour du sabbat (Marc 1:21 ; Luc 4:16). Jésus, Paul, Barnabas, Apollos ont prêché dans les synagogues. L’expression « la synagogue de Satan » est employée à l’égard de groupes religieux se réclamant du judaïsme ou du christianisme, mais placés sous l’influence de Satan ; ils s’opposent aux fidèles représentés par deux assemblées : Smyrne et Philadelphie (Apocalypse 2:9 ; 3:9), auxquelles il n’est pas fait de reproches.

SYNAGOGUE

Lieu de réunion où les juifs font la lecture des livres saints.

SYNTYCHE (qui a de la chance)

Paul supplie cette chrétienne et une autre, Évodie, d’avoir une même pensée dans le Seigneur (Philippiens 4:2).

SYRACUSE

Capitale de la Sicile, au sud-est de l’île. Le navire de Paul, faisant voile vers Rome, y fit halte trois jours (Actes 28:12).

SYRIE (terre élevée)

Région au nord de la Palestine. Lors du recensement, à la naissance de Jésus, Cyrénius était gouverneur de la Syrie (Luc 2:2). La renommée de Jésus au début de son ministère se répandit dans toute la Syrie (Matthieu 4:24). Dans les Actes, on lit que Paul et Barnabas fortifièrent les frères en Syrie (15:23, 41 ; 18:18). Voir aussi Actes 20:3 ; 21:3 ; Galates 1:21, au sujet des voyages de Paul dans cette région.

SYRIEN

Habitant de la Syrie. Naaman, le lépreux, était Syrien (Luc 4:27).

SYROPHÉNICIEN

Phénicien originaire de la Syrie. Jésus guérit une fille possédée d’un démon à la demande de sa mère, une femme grecque, syrophénicienne de race (Marc 7:24-30).

SYRTE

Les bancs de sable de la Syrte, au nord de l’Afrique (côtes de la Cyrénaïque et de la Tripolitaine), étaient redoutés par les membres de l’équipage du navire de Paul, lors de son voyage vers Rome (Actes 27:17).

T

TABERNACLE (skènè : tente ; ou Tente d’assignation, de rendez-vous).

Tente construite selon les instructions données par l’Éternel à Moïse, pour être une habitation de Dieu dans le désert (Hébreux 8:5). Le tabernacle était constitué d’un lieu saint, où se trouvaient une table avec les pains de proposition, un chandelier et un autel où l’on brûlait de l’encens ; de l’autre côté d’un voile se situait le lieu très saint, ou saint des saints, avec l’arche de l’alliance. Seul le souverain sacrificateur pouvait entrer dans le lieu très saint une fois par année, avec le sang d’un sacrifice et de l’encens. (voir Lévitique 16 ; Hébreux 8 et 9) La présence de Dieu était rendue visible au-dessus du tabernacle, de jour par une nuée et de nuit par une colonne de feu. Devant le tabernacle se trouvaient un autel pour offrir des sacrifices et une cuve d’airain servant à la purification des sacrificateurs. La cour (parvis) entourant le tabernacle était délimitée par une clôture en tentures de fin lin. Voir Sanctuaire.

TABERNACLE

Appelé aussi sanctuaire, tente du Témoignage, temple de l’Éternel. Fait de tentures soutenues par des pieux ou des ais et construit selon le modèle divin. Il était divisé en trois parties (nous avons sa description et sa confection aux chapitres 25 à 40 de l’Exode) :

1) le parvis, accessible à tous, où les sacrifices devaient être offerts sur l’autel d’airain.

2) le lieu saint, où se trouvaient le chandelier, la table, l’autel des parfums. Seuls les sacrificateurs y avaient accès.

3) le Lieu très saint, présence de Jahvé avec l’arche de l’alliance, séparé du précédent par un rideau. Seul le chef des sacrificateurs y avait accès une fois l’an. Le temple à Jérusalem avait une semblable disposition. Ce n’était qu’une ombre des choses divines, mais utile pour nous permettre de mieux saisir l’oeuvre parfaite du Christ, lui-même étant le sacrifice et le vrai sacrificateur.

TABERNACLES, FÊTE DES (skènopègia ; d’un mot qui signifie tente : skènè, et du verbe pègnumi : fixer, assembler)

Septième et dernière fête annuelle en Israël. Elle était célébrée durant sept jours à partir du quinzième jour du septième mois (notre mois d’octobre), à la fin de la récolte des chamPsaume Elle rappelait aux Israélites que leurs pères avaient vécu sous des tentes après leur sortie d’Égypte, avant d’entrer dans la terre promise. Au huitième jour de cette fête, il y avait une sainte convocation du peuple devant l’Éternel. Les Juifs, au temps du Seigneur, célébraient encore la fête des tabernacles (Jean 7:2, 37).

TABITHA (gazelle, en chaldéen)

Voir Dorcas.

TALENT (talanton)

Unité de poids dans l’A.T. (hébreu : sikkar), estimée à environ 44 kilos (sicle du sanctuaire ; Exode 30:13) et à environ 49 kilos (sicle du poids du roi ; 2 Sam. 14:26). Avant l’invention de la monnaie, les sommes versées étaient payées en poids de métal (2 Rois 5:23). Le talent attique, adopté chez les Juifs depuis les conquêtes d’Alexandre, valaient environ 26 kilos. Cette monnaie valait 60 mines ou 6.000 drachmes. L’homme de la parabole devait 10.000 talents (Matthieu 18:21-35) ; il lui était impossible de rembourser cette somme fabuleuse qui constituait sa dette. La parabole des talents (Matthieu 25:14-30) illustre les capacités confiées aux serviteurs du Seigneur ; ils devront rendre compte de l’emploi qu’ils en auront fait. La grêle du poids d’un talent (Apocalypse 16:21 ; voir 8:7) symbolise un jugement subit, terrifiant, d’origine céleste.

TALITHA

Terme araméen qui signifie « jeune fille » (Marc 5:41). « Talitha coumi » signifie : « Jeune fille, lève-toi ».

TANIÈRE

Voir Renard.

TARSE (panier plat, ou claie)

Capitale de la Cilicie en Asie Mineure. L’apôtre Paul était originaire de Tarse (Actes 9:11 ; 21:39 ; 22:3). Les frères l’envoyèrent à Tarse après sa conversion (9:30). Barnabas alla chercher Paul à Tarse et le mena à Antioche (11:25).

TE

TEMPLE (hieron ; en un sens plus restreint : naos, du verbe habiter)

Édifice où un culte est rendu, à Dieu ou à une divinité païenne (p. ex. le temple de Diane en Actes 19:23-35). Le temple de Dieu à Jérusalem comprenait le lieu saint où se trouvaient la table des pains de proposition, le chandelier et l’autel sur lequel on faisait fumer l’encens ; dans le lieu très saint se trouvait l’arche recouverte du propitiatoire (jusqu’au jour de la destruction du temple de Salomon ; elle n’apparaît plus après la réédification du temple). Le temple de Salomon fut détruit par Nébucadnetsar, roi de Babylone. Reconstruit sous Esdras par l’ordre de Cyrus, roi de Perse, il fut rasé par Antiochus. Restauré par Judas Macchabée en l’an 164 avant J.-C., puis agrandi par Hérode le grand, il fut à nouveau détruit par les Romains. Il sera réédifié sur son emplacement à Jérusalem au début du règne de Christ (Éz. 40-44). Dans tous les temps, il demeure l’unique maison de Dieu sur la terre. Jésus parle de son corps comme du temple de Dieu (naos, en grec : Jean 2:19, 21). L’Assemblée est un temple (naos) saint dans le Seigneur (Éphésiens 2:21 ; 1 Corinthiens 3:16). Le corps du croyant est le temple du Saint-Esprit qui habite en lui (1 Corinthiens 6:19).

TEMPLE

Voir aussi tabernacle, construit par Salomon à Jérusalem (1 Rois 6:7, 8) ; c’était le lieu où Jahvé était adoré. Détruit puis reconstruit sous Esdras, et sous Hérode, il avait remplacé le Tabernacle.

TÉNÈBRES (skotia, skotos)

Les ténèbres (ou nuit : Jean 6:17) sont caractérisées par l’absence de lumière (Matthieu 27:45 ; Actes 13:11). Le terme est presque toujours employé dans un sens moral dans le N.T. Elles symbolisent l’éloignement et la séparation de Dieu qui est lumière (1 Jean 1:5). C’est le domaine de l’homme sans Dieu (Éphésiens 5:8 ; 1 Thessaloniciens 5:4), assujetti au pouvoir de Satan, le dominateur des ténèbres (Luc 22:53 ; Éphésiens 6:12 ; Colossiens 1:13). Les ténèbres de dehors sont la demeure éternelle, loin de Dieu, des hommes incrédules, en compagnie de Satan et des démons (Matthieu 8:12 ; 25:30 ; 2 Pierre 2:17 ; Jude 13).

TENTATEUR (peirazôn)

Terme s’appliquant au diable, lors de la « tentation » de Jésus au désert avant son ministère public (Matthieu 4:3). Paul craignait que son travail auprès des Thessaloniciens ne fut rendu vain à cause du tentateur (1 Thessaloniciens 3:5).

TENTATION

Voir Épreuve -2.

TENTE (skènè)

Abri portatif utilisé en particulier par les nomades. Abraham demeura avec Isaac et Jacob sous des tentes (Hébreux 11:9). Pierre voulait faire trois tentes (ou tabernacles) sur le mont de la transfiguration (voir Transfigurer) (Matthieu 17:4 ; Marc 9:5 ; Luc 9:33). Le métier manuel de l’apôtre Paul consistait à faire des tentes (Actes 18:3). Le corps du croyant est comparé à une tente (skènos, skènôma) qu’il dépose à sa mort (2 Corinthiens 5:1-4 ; 2 Pierre 1:13, 14).

TENTE D’ASSIGNATION

Voir Tabernacle.

TÉRAKH

Voir Thara.

TERREUR

Pour ce mot utilisé dans Romains 13:3, voir Crainte.

TERTIUS (troisième)

Chrétien à qui Paul dicta sa lettre aux Romains ; il les salue dans le Seigneur (Romains 16:22).

TERTULLE

Orateur romain par la voix duquel les Juifs accusèrent Paul devant le gouverneur Félix (Actes 24:1-8).

TESTAMENT

Voir Alliance. En Hébreux 9:16-17, le terme a son sens habituel en rapport avec les dernières volontés d’une personne.

TÉTRARQUE (tetrarchès ; de tetra : quatre, et archè : domination)

Gouverneur de la quatrième partie d’une province. Ce titre désigne aussi un gouverneur subordonné à un ethnarque ou à un roi. Luc 3:1 mentionne le nom de trois tétrarques.

TH

THÉÂTRE (theatron)

Édifice public servant aux jeux, aux représentations théâtrales, à des discours devant le peuple, à des assemblées publiques. Les théâtres étaient à ciel ouvert ; leurs gradins formaient un demi-cercle faisant face à la scène. Le théâtre d’Éphèse (Actes 19:29, 31) pouvait contenir jusqu’à 24 500 spectateurs.

THADDÉE

Surnom de Lebbée, un des 12 apôtres de Jésus-Christ (Matthieu 10:3 ; Marc 3:18).

THAMAR (palmier)

Femme qui épousa successivement les deux fils aînés de Juda, Er et Onan. Plus tard, elle donna naissance à Pérets et à Zérakh (ou Pharès et Zara ; Genèse 38). Elle est mentionnée dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:3).

THARA (ou TÉRAKH ; Genèse 11:24-26)

Père d’Abraham. Il suivit Abraham et Lot pour aller au pays de Canaan. Il mourut à Charan. Son nom est mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Luc 3:34).

THÉOPHILE (ami de Dieu)

Luc lui adresse son évangile (Luc 1:3) ainsi que les Actes des apôtres (Actes 1:1).

THESSALONICIEN

Habitant de la ville de Thessalonique en Macédoine. Paul adressa deux lettres aux chrétiens de l’assemblée de Thessalonique (1 Thessaloniciens 1:1 ; 2 Thessaloniciens 1:1). Deux Thessaloniciens, Aristarque et Second, accompagnèrent Paul jusqu’en Asie (Actes 20:4).

THESSALONIQUE

Ville du nord de la Grèce, qui était la plus peuplée de la Macédoine au temps de l’apôtre Paul. Ce fut l’un des points de départ de la prédication de l’évangile en Europe (Actes 17). Les Philippiens avaient fait un don à Paul lors de son séjour à Thessalonique (Philippiens 4:16). Aristarque, compagnon de voyage de Paul, était originaire de Thessalonique (Actes 27:2). À la fin de sa vie, Paul dira que Démas l’a abandonné et qu’il s’en est allé à Thessalonique (2 Timothée 4:10). Paul a écrit deux lettres aux Thessaloniciens (1 Thessaloniciens 1:1 ; 2 Thessaloniciens 1:1).

THEUDAS

Israélite qui souleva 400 hommes pour réaliser ses ambitions ; il périt, et ceux qui lui obéissaient furent dispersés (Actes 5:36).

THOMAS (jumeau, en araméen)

Un des 12 apôtres de Jésus-Christ (Matthieu 10:3 ; Marc 3:18 ; Luc 6:15 ; Actes 1:13). Son nom grec était Didyme ou Jumeau (Jean 11:16 ; 20:24 ; 21:2). Il était prêt à mourir avec Jésus (Jean 11:16), mais il ne comprenait pas que Jésus allait souffrir et mourir (Jean 14:5). Il n’était pas avec les autres disciples lorsque Jésus leur apparut le soir de la résurrection, et refusa de croire que Jésus était ressuscité (Jean 20:24, 25). Le dimanche suivant, Jésus apparut à nouveau à ses disciples, et Thomas était avec eux. Jésus lui reprocha son incrédulité ; Thomas crut alors et s’exclama : « Mon Seigneur et mon Dieu » (v. 26-29). Plus tard il alla pêcher avec Pierre, et Jésus se manifesta à nouveau à lui et aux autres disciples (Jean 21:1-14).

THUYA (xulon thuïnon : bois de thuya)

Conifère aromatique possédant un bois dur et qui dégage une bonne odeur en brûlant. Le bois de thuya est mentionné en Apocalypse 18:12. Syn. : Bois de senteur.

THYATIRE

Ville de Lydie en Asie Mineure. Une des sept lettres de l’Apocalypse est adressée à l’assemblée de Thyatire (Apocalypse 1:11). Le Seigneur reconnaît ses œuvres, son amour, sa foi, son service et sa patience ; mais il lui reproche de laisser faire la femme Jésabel qui se dit prophétesse (2:18-29). Lydie était marchande de pourpre de la ville de Thyatire (Actes 16:14).

TIBÈRE (qui a rapport au Tibre)

Tibère César fut le deuxième empereur de Rome. Sous son règne, la Parole de Dieu vint à Jean qui prêcha le baptême de la repentance (Luc 3:1-3).

TIBÉRIAS (du nom de Tibère, empereur romain)

Ville au sud-ouest de la mer de Tibérias, ou mer de Galilée (Jean 6:1, 23). Jésus ressuscité se manifesta à ses disciples près de la mer de Tibérias (Jean 21:1).

TIMÉE (honorable)

Père de Bartimée, l’aveugle que Jésus guérit (Marc 10:46).

TIMIDE (deilos ; litt. : craintif)

Qui manque d’assurance (Matthieu 8:26). En Apocalypse 21:8, les timides, ou lâches, n’ont pas voulu se prononcer pour Christ (comp. Matthieu 11:12) ; leur part sera l’étang de feu et de soufre durant l’éternité.

TIMON (digne)

Un des sept croyants qui furent choisis pour s’occuper du service dans l’assemblée de Jérusalem (Actes 6:1-6).

TIMOTHÉE (qui adore Dieu)

Disciple de Derbe qui avait un bon témoignage des frères ; il était fils d’une femme juive croyante et d’un père grec (Actes 16:1). Paul le prit pour le service. Il demeura avec Silas à Thessalonique (17:14, 15) et rejoignit Paul à Corinthe (18:5). Il servait Paul (19:22) et l’accompagna jusqu’en Asie (20:4). Paul se l’associe lorsqu’il adresse ses lettres à divers rassemblements (2 Corinthiens 1:1 ; Philippiens 1:1 ; Colossiens 1:1 ; 1 Thessaloniciens 1:1 ; 3:2 ; 2 Thessaloniciens 1:1 ; Phm. 1). Il en parle comme de son compagnon d’œuvre (Romains 16:21), son enfant dans la foi (1 Corinthiens 4:17 ; 1 Timothée 1:2, 18 ; 2 Timothée 1:2). Il rend témoignage du zèle de Timothée : il s’employait à l’œuvre du Seigneur comme lui-même (1 Corinthiens 16:10). Eux deux et Silvain avaient prêché le fils de Dieu au milieu des Corinthiens (2 Corinthiens 1:19). Il espérait l’envoyer auprès des Philippiens pour s’informer d’eux (Philippiens 2:19). Paul enjoint à Timothée de garder ce qui lui avait été confié (1 Timothée 6:20). Paul a écrit deux lettres à Timothée. Timothée fut emprisonné, puis remis en liberté (Hébreux 13:23).

TITE

Compagnon d’œuvre de Paul (2 Corinthiens 8:23), qui en parle comme de son frère (2 Corinthiens 2:13), son associé et son compagnon d’œuvre (8:23), son véritable enfant dans la commune foi (Tite 1:4). Paul avait été encouragé et réjoui par sa venue, lorsqu’il lui avait rapporté des nouvelles des Corinthiens (2 Corinthiens 7:6, 7). Tite avait accompagné Paul à Jérusalem au début, lorsque ce dernier avait exposé aux croyants juifs l’évangile qu’il prêchait aux nations ; Tite n’avait pas été contraint d’être circoncis selon la coutume juive (Galates 2:1-3). À la fin de la vie de Paul, Tite s’en était allé en Dalmatie (2 Timothée 4:10).

TOPAZE (topazion)

Pierre précieuse transparente de couleur jaune. Le neuvième fondement de la muraille de la Jérusalem céleste est orné de topaze (Apocalypse 21:20).

TOURTERELLE (trugôn ; du verbe qui signifie : roucouler)

Petit pigeon. Le sacrifice de tourterelles était prescrit par la loi, pour que les pauvres puissent apporter une offrande selon leurs moyens. C’est ce que les parents de Jésus offrirent lors de sa présentation au temple (Luc 2:24). Voir Colombe.

TR

TRACHONITE

Contrée au nord-est de la Palestine, dont Philippe était tétrarque (Luc 3:1).

TRANSFIGURÉ (metamorphoumai ; litt. : changer en une autre forme ; a donné : métamorphose)

Jésus fut transfiguré devant trois de ses disciples sur une haute montagne : son visage resplendit comme le soleil et ses vêtements devinrent blancs comme de la neige et brillants comme la lumière (Matthieu 17:2 ; Marc 9:2, 3). Le croyant est appelé à être transformé (litt. : transfiguré) par le renouvellement de son entendement (Romains 12:2). Il est transformé en contemplant la gloire du Seigneur (2 Corinthiens 3:18).

TRANSFORMER (metaschèmatizô)

Prendre une autre forme. Satan peut se transformer en ange de lumière pour tromper ; les faux apôtres et les ouvriers trompeurs se transforment en ministres de justice pour séduire, eux aussi (2 Corinthiens 11:13-15). À sa venue, le Seigneur transformera les corps des croyants en des corps glorieux, semblables au sien (Philippiens 3:21). Pour le terme employé en Romains 12:2 et 2 Corinthiens 3:18, voir Transfiguré.

TRANSGRESSION

Violation de la loi divine.

TRIBULATION (thlipsis)

Épreuve provoquant une grande souffrance. Jésus avertit les croyants qu’ils auront de la tribulation dans le monde (Jean 16:33). Paul se glorifiait dans les tribulations, sachant que la tribulation produit la patience (Romains 5:3). Les Thessaloniciens avaient reçu la Parole de Dieu accompagnée de grandes tribulations (1 Thessaloniciens 1:6), de persécutions de la part de leurs concitoyens. Voir Grande tribulation.

TRIBUNAL (bèma) DU CHRIST ; TRIBUNAL DE DIEU

Tribunal devant lequel tous les hommes comparaîtront (Romains 14:10). Les croyants ne seront pas jugés, car Jésus-Christ a subi le jugement de Dieu à leur place à la croix. Cependant leurs œuvres seront jugées, afin qu’ils reçoivent la récompense de leur fidélité ; ils subiront une perte à l’égard de tout ce qui n’aura pas été fait pour le Seigneur durant leur vie (2 Corinthiens 5:10 ; 1 Corinthiens 3:15). Les noces de l’Agneau suivront la séance du tribunal (Apocalypse 19:7). Voir Grand trône blanc.

TRIBUNAL DE CHRIST

Lieu où chaque croyant devra paraître, non pour être condamné, mais où le Seigneur mettra son estimation sur tout ce qui aura été fait pour lui (voir 2 Corinthiens 5:10).

TRIBUT (phoros)

Taxe que les Juifs payaient à César (Luc 20:22 ; 23:2). Impôt que l’on verse aux autorités (Romains 13:6, 7). Le mot grec « kènsos » (latin : census ; a donné : recensement) est employé en Matthieu 17:25 ; 22:17, 19 ; Marc 12:14.

TROADE (ou Troas)

Région au nord-ouest de l’Asie Mineure, où vint Paul lors de son deuxième voyage missionnaire (Actes 16:8-11). Lors de son troisième voyage, Paul y séjourna sept jours (Actes 20:5, 6 ; 2 Corinthiens 2:12). Il y avait laissé un manteau (2 Timothée 4:13).

TROGYLLE

Ville située à l’ouest de l’Asie Mineure, au sud-ouest d’Éphèse. Paul s’y arrêta lors de son troisième voyage missionnaire (Actes 20:15).

TROIS-TAVERNES (huttes)

Poste de relais au sud de Rome. Des frères y vinrent à la rencontre de Paul en route pour Rome ; en les voyant, Paul rendit grâces à Dieu et prit courage (Actes 28:15).

TROMPETTE (salpinx)

Le son de la trompette accompagne des interventions divines. Par exemple, lors de la venue du Seigneur, la trompette sonnera et les croyants seront ressuscités ou transmués, et rassemblés pour aller à sa rencontre (1 Corinthiens 15:52 ; 1 Thessaloniciens 4:16). En Apocalypse 8 à 11, chacune des sept trompettes sonne pour annoncer un jugement divin. En Israël, la fête des trompettes était célébrée au septième mois (Nom. 29:1 ; Psaume 81:3) : elle parle d’un jour futur où Dieu lui-même invitera son peuple à se souvenir de lui. Israël sera rassemblé dans son pays pour recevoir son Messie.

TRÔNE

Voir Grand trône blanc.

TRÔNE BLANC (grand)

Lieu où tout individu n’ayant pas reçu le Christ comme Sauveur devra paraître pour y être jugé selon ses oeuvres et à jamais condamné à la seconde mort : Apocalypse 20:11-15.

TROPHIME (nourrissant)

Chrétien originaire d’Éphèse, qui accompagna Paul avec d’autres serviteurs, en Asie (Actes 20:4). À la fin de ce voyage, il était avec Paul à Jérusalem (Actes 21:29). Paul dut le laisser malade à Milet (2 Timothée 4:20).

TRYPHÈNE (raffinée)

Femme chrétienne de Rome que Paul fait saluer ; elle travaillait dans le Seigneur (Romains 16:12).

TRYPHOSE (délicate)

Femme chrétienne de Rome que Paul fait saluer ; elle travaillait dans le Seigneur (Romains 16:12).

TYCHIQUE (fortuit)

Chrétien d’Asie qui accompagna Paul lors d’un voyage (Actes 20:4). Paul chargea ce frère bien-aimé et fidèle serviteur dans le Seigneur, d’apporter ses lettres aux Éphésiens (Éphésiens 6:21) et aux Colossiens (Colossiens 4:7). Paul l’envoya à Éphèse (2 Timothée 4:12) et se proposa de l’envoyer auprès de Tite (Tite 3:12).

TYPE (tupos)

Représentation, figure d’une réalité. Les figures de l’Ancien Testament trouvent leur correspondance réelle dans l’enseignement du Nouveau Testament (1 Corinthiens 10:6, 11). Par exemple, Adam est une figure de Christ, le second homme (Romains 5:14). Le mot « tupos » est traduit par « modèle » en Actes 7:44 ; 1 Thessaloniciens 1:7 ; Hébreux 8:5 ; 1 Pierre 5:3. Voir Antitype.

TYR (rocher)

Ville portuaire de Phénicie sur la mer Méditerranée, au sud de Sidon. Le navire de Paul aborda à Tyr au retour de son troisième voyage missionnaire ; il y demeura sept jours (Actes 21:2-6). Voir Sidon.

TYRANNUS (tyran)

Paul présenta la Parole dans son école à Éphèse pendant deux ans (Actes 19:9).

TYRIEN (Tyr signifie : rocher)

Habitant de Tyr. Hérode était très irrité contre eux sans que l’on sache pourquoi (Actes 12:20).

U

URBAIN (courtois)

Compagnon d’œuvre de Paul à Rome, qu’il fait saluer (Romains 16:9).

URIE (lumière de l’Éternel)

Époux de Bath-Shéba (2 Sam. 11:14-17 ; 12:9) ; David le fit tuer, puis il prit Bath-Shéba pour femme ; elle fut la mère de Salomon (Matthieu 1:6).

V

VAISSEAU (hudria ; de hudôr : eau)

Vase, jarre ou cruche (Jean 2:6 ; 4:28). Ceux de Cana pouvaient contenir 2 ou 3 mesures d’env. 40 litres.

VAN (ptuon)

Sorte de panier plat à l’avant, servant à jeter en l’air le blé battu, afin que le vent emporte la balle et la sépare ainsi du grain de blé. En Matthieu 3:12 et Luc 3:17, le vannage symbolise l’exercice du jugement de Dieu par Christ.

VEILLE

Les 12 heures de la nuit étaient partagées en 4 veilles : 1) du coucher du soleil à 21-22 h ; 2) jusqu’à minuit ; 3) jusqu’à 2-3 h. du matin ; 4) jusqu’à l’aube (Matthieu 14:25 ; Marc 6:48 ; 13:35).

VENDANGE

Le jugement dernier qui emporte tout ce qu’il trouve.

VENT

Symbole de puissance spirituelle.

VENUE DU SEIGNEUR

Voir Espérance.

VERRE (krustallos : eau gelée, d’où glace ; hualos : verre, cristal)

Le verre était connu des Égyptiens et des Grecs dès la plus haute antiquité (Job 28:17). Voir Apocalypse 4:6 ; 15:2 ; 21:18, 21 ; 22:1. Voir aussi Mer de verre.

VIE

· Possession des facultés vitales.
· Moyen d’existence.
· Éternelle : le bonheur du croyant en contraste avec la part de l’incrédule.

VIE ÉTERNELLE (zôè aiônios)

La vie éternelle est communiquée lors de la nouvelle naissance. C’est une nouvelle vie, la vie divine communiquée par Dieu à celui qui croit au fils de Dieu (Jean 3:36). Celui qui entend les paroles du Seigneur et croit celui qui l’a envoyé a la vie éternelle (Jean 5:24). Dieu a donné au croyant la vie éternelle, et cette vie est dans son fils (1 Jean 5:11). Jésus-Christ est le Dieu véritable et la vie éternelle (v. 20). Le croyant possède la vie éternelle déjà sur la terre, et en jouit donc présentement (v. 13). La jouissance parfaite et définitive des bénédictions liées à cette vie est vue comme étant à venir : c’est la récompense de la fidélité (Matthieu 19:29 ; Romains 2:7 ; 6:22 ; Galates 6:8 ; 1 Timothée 6:12).

VIGNE (ampelos)

La vigne est cultivée seulement pour son fruit, le raisin. Celui-ci est consommé comme fruit, ou transformé en vin, vinaigre ou autre boisson forte. Le cep, c.-à-d. le pied de vigne, est une image du Seigneur ; les sarments (branches) représentent ceux qui lui appartiennent (Jean 15:1-5). Les sarments doivent être nettoyés pour porter plus de fruit (v. 2). Les sarments secs (qui n’ont pas la vie de Christ) seront brûlés (v. 6). La parabole de la vigne (Matthieu 21:33-41 ; Marc 12:1-9 ; Luc 20:9-16) est une figure d’Israël (comp. Ésaïe 5:7) qui n’a pas voulu recevoir les prophètes (les esclaves) ni le Seigneur Jésus (le fils bien-aimé). La vigne de la terre (Apocalypse 14:18-20) représente les Juifs et les Gentils apostats, sur lesquels le Seigneur exercera son jugement.

VIGNE

Image de la responsabilité de porter du fruit pour Dieu.

VIN (oinos)

Jus de raisin fermenté. Jésus enseigne que l’on ne peut mettre du vin nouveau dans de vieilles outres, illustrant ainsi l’incompatibilité de la grâce et de la loi (Matthieu 9:17 ; Marc 2:22 ; Luc 5:37-38). Jésus transforma l’eau en vin aux noces de Cana (Jean 2:1-11 ; 4:46). À la Pentecôte, on se moqua des disciples en disant qu’ils étaient pleins de vin doux (gleukos, en grec ; Actes 2:13). Paul, d’une part, enseigne de s’abstenir de vin si cela scandalise un autre chrétien (Romains 14:21) ; d’autre part, il recommande à Timothée d’user d’un peu de vin à cause de son estomac (1 Timothée 5:23). Le chrétien ne doit pas s’enivrer de vin (Éphésiens 5:18). Le surveillant et le serviteur de l’assemblée doivent prendre garde à ne pas être adonnés au vin 1 Timothée 3:3, 8 ; Tite 1:7) ; de même les femmes âgées (Tite 2:3). Dans l’Apocalypse, il est parlé de la coupe du vin de la colère de Dieu (16:19 ; 19:15).

VINAIGRE (oxos ; de oxus : aigu, aigre)

Vin aigri utilisé comme boisson dans l’armée romaine. On offrit au Seigneur sur la croix une mixtion de vinaigre et de fiel pour alléger ses souffrances, mais l’ayant goûté il ne voulut pas en boire (Matthieu 27:34). Plus tard, Jésus prit le vinaigre qu’on lui présentait sur une éponge (Matthieu 27:48 ; Marc 15:36 ; Luc 23:36 ; Jean 19:28-30), afin que l’Écriture fût accomplie (Psaume 69:21 ; Jean 19:28).

VIPÈRE (echidna)

Serpent venimeux. Une vipère s’attacha à la main de Paul dans l’île de Malte, mais il n’en souffrit aucun mal (Actes 28:1-6 ; comp. : Marc 16:18). Jean le baptiseur traita de race de vipères les pharisiens et les sadducéens qui venaient se faire baptiser (Matthieu 3:7 ; Luc 3:7). Jésus aussi usa de ce terme à l’égard des conducteurs d’Israël (Matthieu 12:34 ; 23:33). Moralement, ils ressemblaient au Serpent.

VISION

Représentation d’objets inaccessibles ou cachés, donnée par Dieu.

VISITATION (episkopè, litt. : surveillance)

Ce mot indique une intervention de Dieu, soit en grâce, soit en jugement. Le Seigneur Jésus a visité Israël en grâce ; cette nation n’a point connu le temps de sa visitation (Luc 1:68, 78 ; 19:44). Dieu visite également les hommes dans la période actuelle de la grâce. Il visitera en jugement (Ésaïe 26:21 ; 1 Pierre 2:12) ceux qui ne se seront pas repentis ; ceux-ci devront alors reconnaître que les bonnes œuvres des croyants, qu’ils avaient calomniés, étaient faites pour la gloire de Dieu.

VIVIFIER (zôopoieô : rendre vivant)

Donner la vie, faire vivre, communiquer la vie éternelle. Dieu vivifie le pécheur repentant, le faisant passer de la mort morale à la vie (Éphésiens 2:1, 5 ; Colossiens 2:13). Le Père et le fils vivifient (Jean 5:21), ainsi que l’Esprit Saint (Jean 6:63 ; 2 Corinthiens 3:6 ; 1 Pierre 3:18). Le dernier Adam, Jésus-Christ, est un esprit vivifiant (1 Corinthiens 15:45) ; il vivifiera les corps mortels des croyants, vivants ou endormis, à sa venue. Cette opération est aussi attribuée à Dieu par son Esprit (Romains 8:11).

VŒU (euchè)

Engagement pris devant Dieu d’accomplir une promesse. Le vœu de nazaréat était pratiqué chez les Israélites (Nom. 6), en signe de consécration à l’Éternel. Paul avait fait un vœu, et s’était fait raser la tête à Cenchrée (Actes 18:18). De même quatre hommes à Jérusalem avaient fait un vœu (Actes 21:23, 24) et devaient se raser la tête eux aussi.

VOILE

1. Le voile du tabernacle (katapetasma, en grec ; litt. : ce qui est déployé d’en-haut) séparait le lieu saint du lieu très saint (Hébreux 6:19 ; 9:3) ; ce voile est une figure de la chair du Seigneur crucifié ; à travers ce voile, nous avons accès dans la présence de Dieu (10:20). Le chemin des lieux saints est maintenant ouvert à la foi (Hébreux 9:8, 9 ; 10:19, 20), et le croyant peut s’approcher de Dieu. Le voile du temple a été déchiré en deux par le milieu depuis le haut jusqu’en bas (Matthieu 27:51 ; Marc 15:38 ; Luc 23:45) lorsque le Seigneur Jésus est mort.

2. Moïse portait un voile (kalumma, en grec ; mot de la famille de kaluptô : couvrir, cacher) à cause du rayonnement de sa face ; ce voile n’est pas levé pour ceux qui demeurent sous l’ancienne alliance ; ils ne peuvent de ce fait contempler Christ (2 Corinthiens 3:13-18).

3:La chevelure est donnée à la femme en guise de voile (peribolaion, en grec : couverture dont on s’enveloppe : 1 Corinthiens 11:15).

4. Pierre parle d’hommes méchants (1 Pierre 2:16), qui ont la liberté comme voile (epikalumma, en grec) de leur méchanceté.

Z

ZABULON (habitation ; Genèse 30:20)

Nom d’un des douze fils de Jacob et d’une tribu d’Israël descendant de lui (Matthieu 4:13-15 ; Apocalypse 7:8).

ZACHARIE (L’Éternel s’est souvenu)

1. Sacrificateur de l’A.T. qui fut lapidé dans le parvis du temple (Matthieu 23:35 ; Luc 11:51 ; 2 Chroniques 24:20-22) sur l’ordre du roi Joas.

2. Père de Jean le baptiseur (Luc 1:5-25, 57-66 ; 3:2).

ZACHÉE (forme grecque de Zacharie : l’Éternel s’est souvenu)

Chef de publicains et homme riche. Il monta sur un sycomore pour voir Jésus. Il reçut Jésus avec joie dans sa maison (Luc 19:1:10).

ZARA (aurore ; ou ZÉRAKH : Genèse 38:30)

fils de Juda et de Thamar. Son nom est mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ, bien qu’il ne fasse pas partie de sa lignée (Matthieu 1:3).

ZÉBÉDÉE (L’Éternel a donné)

Père de Jacques et de Jean, deux des disciples du Seigneur ; il était pêcheur (Matthieu 4:21 ; 10:2 ; 20:20 ; 26:37 ; 27:56 ; Marc 1:19, 20 ; 3:17 ; 10:35 ; Luc 5:10 ; Jean 21:2).

ZÉLOTE (zélé)

Voir Simon -2.

ZÉLOTE (zèlôtès : zélé ; du nom qui signifie zèle)

Membre d’une faction extrémiste des pharisiens, très zélée pour la loi et la tradition (Galates 1:14) ; l’apôtre Simon (non Simon Pierre) en faisait partie avant son appel (Luc 6:15 ; Actes 1:13). Cette secte fut fondée par Judas le Galiléen (Actes 5:37), mort en l’an 6 ap. J.-C. Elle s’opposa violemment aux Romains ; elle se révolta vers l’an 66, ce qui amena la destruction de Jérusalem en l’an 70. Le même mot (ou termes de même racine) désigne la consécration aux intérêts de Dieu (Jean 2:17 ; Tite 2:14) ; rendu par « désirer avec ardeur » en 1 Corinthiens 12:31 ; 14:1, 12, 39.

ZÉNAS (don de Zeus)

Paul recommande à Tite d’accompagner avec soin ce docteur de la loi (Tite 3:13).

ZOROBABEL (de Babylone)

Descendant de David ; il fut gouverneur de Juda au retour de la transportation (Esdras 2:2 ; Aggée 1:1). Son nom est mentionné dans la généalogie de Jésus-Christ (Matthieu 1:12, 13 ; Luc 3:27).