ÉCOUTER POUR COMMUNIQUER
Jacques 1. 19
Répondre avant d'avoir entendu, c'est une folie et une confusion pour qui le fait.
Proverbes 18. 13
L'écoute est à la base de la communication et c'est la communication qui nourrit et enrichit toutes les relations. Comment alors mieux écouter mon voisin, mon collègue, mon camarade qui ne connaît pas le Seigneur ? Voici quelques pistes :
- Préparer l'entretien en priant sincèrement pour cette personne.
- Cultiver à son égard un sentiment d’amour : ainsi je vais me montrer proche, sincère et bienveillant
- Me décentrer de moi-même, de mes problèmes et me soucier de l'autre. Joseph, souffrant lui-même en prison, a été sensible à l'aspect du visage de l'échanson et du panetier, les a laissé raconter leur rêve et a saisi cette occasion pour parler de Dieu (Gen. 40. 6, 8).
- Ouvrir mon cœur avec une disposition bienveillante. Accorder du temps à l'autre signifie : « Je t'aime et je me rends disponible pour toi. Ce que tu as à me dire est important pour moi ».
- D'abord m'intéresser à ce qu'il dit, à sa vie, à ses préoccupations (même les plus insignifiantes à mes yeux) pour ensuite éventuellement lui parler du Dieu de ma vie. Donc passer peu à peu du plus banal (météo - santé...) au plus profond, au spirituel...
- Garder l'attention concentrée pour nourrir le contact, la confiance.
- Savoir me taire, car le silence est preuve de sagesse (Job 13. 5). Parfois être là, simplement, sans rien dire, prenant la dimension de son épreuve...
- L'écouter sans l'interrompre et le laisser terminer. Souvent il me tarde de donner mon avis, de faire la morale, de proposer une solution ! Or, il y a un temps pour se taire et... écouter (Ecc. 3. 7)
- Poser des questions ouvertes, si nécessaire, pour comprendre.
- Ne pas ramener son histoire à moi (mes émotions) ni comparer avec mes expériences passées tout en montrant ma propre sensibilité par des conditions personnelles comparables
- Repérer tout blocage en moi qui m'empêche d'écouter l’autre ; ce qui est lié à mes préjugés, peut-être à mon Orgueil.
- Me rappeler que l'Esprit Saint veut me venir en aide pour "que [ma] parole soit toujours dans [un esprit de] grâce, assaisonnée de sel, afin que [je sache] comment [je dois] répondre à chacun" (Col. 4. 6) Seigneur, donne-moi "un cœur qui écoute" (1 Rois 3 9)
PHARES ALIGNÉS
Romains 12. 2
L'entrée de certains ports maritimes n'est possible qu'au moyen des “feux d'alignement”. Ces deux phares déterminent la
direction que doit suivre le bateau. Parfois, il y a même un troisième feu pour indiquer très précisément le chenal d'entrée
du port. Ainsi en est-il pour le chrétien qui cherche à discerner la volonté de Dieu :
– Le premier phare est la Bible. Dieu ne conduit jamais un croyant dans un chemin contraire à ce qu'il
dit dans sa Parole. La première question à se poser est donc celle-ci : “Le chemin que je me propose est-il conforme à ce que la
Parole de Dieu enseigne ?”
– Le deuxième phare est la conviction intérieure. Le Seigneur accorde au croyant, par son Esprit et par
la prière, une certitude qui s'impose à lui, parfois progressivement. Paisible devant le Seigneur, je dois pouvoir lui demander
de m'accompagner. Mais suis-je prêt à accepter de suivre la direction qu'il me montrera ?
– Le troisième feu, ce sont les circonstances de la vie. Quand je vois le deuxième phare aligné avec
le premier, je peux avancer car deux points alignés devraient me suffire pour m'indiquer la direction. Cependant, Dieu intervient
parfois pour m'aider à y voir clair (Juges 6. 36-40). Ces circonstances ne sont pas mon guide, mais Dieu peut les utiliser pour
m'encourager ou m'avertir.
Mais, attention! N'essayons pas d'inverser les phares : un bateau qui voudrait passer près du troisième
phare avant d'avoir aligné sa trajectoire sur les deux premiers ne trouverait pas le chenal du port!
REGARDER À CHRIST ET NON À SOI-MÊME
Galates 5. 24, 25
Même si le croyant n'est plus “dans la chair” (Romains 7. 5), il découvre avec tristesse que la chair habite encore
en lui. Il apprend par des expériences humiliantes à dire : “en ma chair, il n'habite point de bien” (v. 18).
La difficulté majeure, pour la croissance de tout croyant, ne réside pas dans ce qu'il a fait,
mais dans ce qu'il est. Il a douloureusement conscience de la présence de sa vieille nature pleine d'orgueil, de propre
volonté et de convoitise, même si elle ne se manifeste pas ouvertement. Plus l'enfant de Dieu désire vivre à la gloire
de Dieu, plus grande est sa tristesse d'avoir “le vêtement souillé par la chair” (Jude 23).
La chair est constamment le plus grand ennemi du croyant. Elle est tellement mauvaise et
trompeuse par-dessus tout que ni le temps ni les événements ne peuvent l'améliorer (voir Jérémie 17. 9). Et plus
nous sommes occupés de la vieille nature en nous, plus nous sommes faibles contre elle, car c'est elle qui remplira
nos pensées au lieu que ce soit le Seigneur Jésus, lui qui est notre vie.
Être occupés de la chair et de ses multiples manières trompeuses d'agir, n'est pas la tenir
pour crucifiée, et nous tenir nous-mêmes pour morts à la chair. En la regardant comme un ennemi puissant à combattre,
nous l'estimons vivante. Mais la tenir pour morte avec Christ, et trouver toutes nos ressources en Christ ressuscité
et glorifié, c'est véritablement nous considérer nous-mêmes “comme morts au péché, mais comme vivants à Dieu dans
le Christ Jésus” (Romains 6. 11).
Marcher par la foi, c'est toujours voir les choses de la même manière que Dieu et agir en adoptant le point de vue de Celui qui voit notre vieil homme comme mis de côté pour toujours dans la mort de la croix. Il nous voit comme parfaits dans son Fils bien-aimé, en qui “habite toute la plénitude de la déité corporellement” (Colossiens 2. 9).
UNE AIGUILLE PLUS OU MOINS AIMANTÉE
Hébreux 10. 36
Je me souviens d'une petite expérience faite dans mon enfance. Je prenais des aiguilles dans la boîte à couture, je les frottais
avec l'aimant d'une dynamo, et je les trempais dans de l'huile. Ensuite, je les déposais délicatement à la surface de l'eau d'un
seau. Merveille, les aiguilles flottaient! Et de plus, elles indiquaient le nord, plus ou moins bien toutefois, selon leur
aimantation…
Ces aiguilles donnent une image de la manière dont le croyant peut discerner la volonté de Dieu.
Cela dépend de son état spirituel, un peu comme les aiguilles qui s'orientent plus ou moins précisément vers le nord.
Qu'est-ce qui peut nous aider à prendre la bonne direction, à comprendre la volonté de Dieu ?
D'abord il faut vouloir la faire. Quand nous la recherchons, demandons-nous pour quelle raison nous
désirons la connaître. Est-ce pour savoir si elle nous convient ? Ou voulons-nous réellement être soumis à la volonté divine ?
Notre manière de penser, de raisonner, d'apprécier, dépend de notre attachement à Dieu et à sa Parole. Plus nous lisons la Bible
et plus nous prions Dieu, plus nos pensées deviennent conformes à la volonté de Dieu. Le croyant est ainsi “transformé” dans sa
manière de raisonner et de choisir. Il s'éloigne des raisonnements du monde, pour donner la priorité au bien selon Dieu et aux
intérêts du Seigneur.
Plus la parole de Dieu nous sera familière, plus elle nous aidera à prendre les bonnes décisions.